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I – Notion de productivité
CHAPITRE II : MODE DE PASSATION, REGLEMENT DES MARCHES ET CONTROLE DES TRAVAUX
I – Généralité
IV – Mode de présentation
V – conduite de chantier
I – généralité
I – Généralité
CHAPITRE VII : COMPTE PRORATA, COMPTE INTER ENTREPRISE ET PRIX MOYEN DE L’HEURE DE
MAIN D’ŒUVRE, PRIX DE VENTE DE L’HEURE D’ENGIN
I – Compte prorata
Cette formation est édité à l’attention des futur technicien et entrepreneur du monde des BTP plus
précisément cet des travaux publics, c’est un concentré de cours et exercice pour maitriser
l’organisation et la gestion de chantier routier (OGCR).C’est un support a contenus facile, accessible
et manipulable a l’utilisateur. L’objectif étant apporté un complément information aux destinataires
et un plus à la formation des futur techniciens et entrepreneur du BTP.
INTRODUCTION
Chaque chantier a ces caractéristique et imposes ses exigences en l’occurrence le site, le calendrier
des travaux et les différentes personnalités qui interviennent.
Pourtant tous les chantiers de construction de route relèvent de la même méthodologie celle-ci
nécessite la connaissance dans plusieurs domaines variés, d’où la nécessité de maitriser les
questions technique, êtres familiariser aux procédures administratives et financier afin d’éviter les
contentieux.
Cette formation a comme originalité d’offrir une méthodologie pour conduire les techniciens
supérieurs et entrepreneurs des travaux publics dans exercice de leur fonction.
CHAPITRE I :
L’amélioration de la productivité est vitale face à la concurrence, elle peut être obtenir par l’achat de
d’équipement perfectionner mais aussi par une bonne préparation et organisation de chantier avec
pour objectif de tirer partir des ressources humaines et matériels affecter à la réalisation des taches.
Elle est établir par le service bureau d’étude de l’entreprise basé sur l’analyse du projet et débouche
sur une simulation chiffrée afin d’optimiser le déroulement des travaux. Cette simulation concrétise
le fonctionnement du chantier tel qu’il est susceptible de se dérouler.
. Mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver des solutions a ceux-ci
. Comparer ces solutions et d’en choisir une correspondant ou meilleur compromis (cout, délai,
quantité)
. Limiter les temps improductif et les temps morts, afin d’obtenir un cout de revient minimal
Faciliter le travail des exécutants dans les meilleures conditions hygiènes et de sécurités
L’élaboration du processus comporte plusieurs phases et chaque phase est contracter à partir des
documents ressources provenant du dossier de marché et de l’expérience de l’entreprise, consignée
sur des documents qui seront réutilisé par des équipes d’exécutions. Cette démarche consiste :
. Rechercher par approche successive les solutions prenant en compte les exigences du dossier de
marchée et ou les clauses du contrat, les possibilités de l’entreprise en débouchant sur le cout de
revient le plus bas, les meilleurs délais, avec la meilleure qualité de réalisation.
. Relever les étapes durant l’exécution du chantier, entre le déroulement prévisionnelle de l’OGCR et
le déroulement réel des travaux (exécution)
. Etablir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs.
Le marché des travaux est un contrat par lequel l’entrepreneur s’engage à exécuter un travail pour
le compte d’un client appelé maitre d’ouvrage, ce dernier s’engage a son tour à payer à
l’entrepreneur le montant des travaux selon les bases des prix fixés à l’avance.
Les marchés des travaux sont classés selon deux points de vue : celui du mode de passation des
marchés et le mode de règlement.
Il est axé sur l’entente directe entre le client et l’entrepreneur. C’est une procédure fréquemment
employé par un particulier physique ou moral. En matière de l’état le champ d’application de la
procédure des marchés gré a gré est limitée à des cas d’espèces bien définit : nécessité techniques :
fournisseur exclusif : entreprise déjà en place etc.
On fait appel à la concurrence par voie d’affiche, d’annonce dans les medias ou par lettre
individuelle. Elle peut être ouvert ou restreint.
Dans l’appel d’offre ouvert, la concurrence est ouverte à l’ensemble des entrepreneurs de la
profession par les moyens publicitaires plus larges.
Dans l’appel d’offre restreint, la concurrence est limitée aux entreprises présentant des garanties
suffisantes sur le plan humain, technique matériel et financier : les entreprises sont invitées par
lettre individuelle à fournir leurs offres (techniques et financières).
Dans les deux cas examen des soumissions (dépouillement) n’es pas faite séance publique et le client
et le client n’est pas astreint à choisir l’entrepreneur le mieux disant.
L’attribution d’un marché de travaux par appel d’offre est le mode normale de passation des
marchés de travaux traiter par des particulier ou des collectivités qui peuvent être privée ou
publique.
Le client fait appel à la concurrence a plusieurs entreprises par voie d’affiche ou d’annonce dans les
medias.
L’adjudication peut être ouvert ou restreinte. Elle est dite ouverte quand la concurrence est ouverte
a l’ensemble des entrepreneurs de la profession par les moyens publicitaires plus larges : affiches,
journaux etc.
L’adjudication est dite restreinte quand la concurrence est limitée aux entreprises présentant des
garanties suffisantes sur le plan humain, technique, matériel et financier.
Que adjudication soit ouvert ou restreinte, l’examen des soumissions est fait en séance publique et
il y a obligation d’attribuer le marché au soumissionnaire le mieux disant sous réserve de proposer
des prix convenable et présenter des garanties suffisantes.
On a recours a cette procédure dans le cas des marchés portant sur des marchés publique ou privés.
Le concours est réservé surtout au marché nécessitant une recherche particulaire devant satisfait
des caractéristiques d’ordre technique, artistiques, esthétiques ou scientifiques pour laquelle le
client désire l’aide des entreprises.
Pour ce type de marché, les travaux peuvent portées seulement sur l’exécution du projet ou à la fois
sur l’établissement et l’exécution du projet.
C’est un marché ou le règlement est effectué sur la base des prix unitaire fixés par l’entreprise
soumissionnaire a partie d’un cadre imposée par le client qui contient la liste plus ou moins
détaillées de tous les ouvrages élémentaires de la construction envisagées. Ce cadre peut aussi
contenir des quantités d’ouvrages élémentaires de façon a permettre au comparer facilement les
propositions de prix qui lui seront faites.
Dans ce type de règlement des marchés le contrat qui lie le client et l’entrepreneure est basé sur les
prix unitaires et non sur le prix global du marché. Ce mode de règlement est très intéressante pour
l’entreprise qui ne sera réglée que sur la base quantité réalisées et les prix unitaires éventuellement
adapté aux variations, à la hausse ou à la baisse des couts des matériaux, de la main d’œuvre, et de
matériels.
Les marchés comportant l’exécution de certaines prestations de demande aux fur et a mesure des
besoins pendant le déroulement des travaux.
C’est un marché ou le règlement est effectué sur la base des prix global fixé en bloque et à l’ avance
pour une construction de caractéristique technique imposées.
Le client dans ces types, fournit dans le dossier du projet, les pièces graphiques et uniquement les
cahiers des charges et prescriptions générales et particulières. Il revient a l’entrepreneur
soumissionnaire de déterminer le montant global forfaitaire des travaux a partir avant métré d’un
bordereaux des prix dresser par lui.
C’est sur la base de cette estimation forfaitaire que l’entrepreneur s’engage à réaliser la totalité de la
construction avec tous les risques en cas d’augmentation de l’un des éléments constitutifs des prix.
Ce type des règlements des marchés ne peut être appliqué cas des petits travaux devant être
immédiatement exécutées dans un délai court.
Il existe par contre des marchés à prix global forfaitaire avec révision des prix, dans ce cas, les prix
fixés au devis estimatif peuvent être modifiés puisqu’une formule de révision de prix peut être
réajustée en cas de variation.
Les montants des travaux est établit par l’entrepreneur sur justification des dépenses qu’il a
effectués en salaire, en matériaux y compris tous les charges sur le chantier et les frais généraux tout
en tenant compte du bénéfice auquel il a droit ainsi que des charge légales.
La convention qui servira de base au marché portera, non pas sur des prix convenus à l’ avance mais
sur l’application de certain coefficient de majoration au prix réels pratiquées et prouver sur
présentation des factures d’achat.
Ces pratiquement un contrat de location de service. Le client ou maitre d’œuvre prend sous son
entière responsabilité la conduite des opérations de construction avec les moyens mis à sa
disposition par l’entrepreneur (personnel, main d’œuvre, matériel).
Le client et le maitre d’œuvre assure la direction, la conduite des travaux et endosse toutes les
responsabilités qui d’ordinaires incombent à l’entrepreneur. L’entrepreneur agit uniquement en
prestation de service.
Sur le plan contractuel, il est convenu que les travaux seront réglés d’après les dépenses réelles de
l’entreprise.
Ce sont les pièces graphiques et écrites élaborées par le maitre d’œuvre et comprenant :
Le plan de détails
3 – Matériaux
L’exécution d’un ouvrage nécessite la consommation de matériaux de base, le produit
entrant dans la construction et de matière divers utilisées ou entièrement consommées pour
faciliter ou permettre la réalisation de l’édifice : il s’agit d’en contrôler sérieusement
l’emploi, la destination pour prévenir et palier au gaspillage, vols.
Une nomenclature détaillée des matériaux a été établis lors de la préparation du chantier et
cette pièce servira de document de confrontation avec les états de consommation réelle de
matériaux, état rédigé au fur et à mesure du déroulement des travaux.
Pour faciliter ce contrôle et la comptable-matière, divers document de base sont utilisés :
4 - Matériels et outillages
Il s’agit pour l’entreprise de connaitre à tout moment ou période sur quel chantier se trouve
les engins, pour chaque chantier, l’Etat de marche du matériel et son engagement pratique
La consommation d’outillage divers …
L’outillage utilisé a se effet sont :
- Les (imprimés) demande de matériel : ces demandes sont établies sur des imprimés en
formes de carnet manifold (a duplicata) ou sur des imprimes spéciaux qui doit
comporter une case réservée a cet effet, ces demande sont adresser au service matériel
de entreprise plusieurs jours d’avance selon le matériel concerné et l’urgence.
Pour de l’outillage a acquérir prévenir deux semaines d’avance logiquement si la préparation
du chantier est minutieuse, le chef de chantier n’aura a établir de telles demandes que pour
des taches imprévues …
- L’avis de restitution ou imprime de restitution de matériel :
Le chef de chantier doit renvoyer au dépôt, tout matériel devenu inutile sur chantier afin
de le mettre au plus vite à la disposition du service matériel et d’éviter qu’on ne lui en
facture la location, un jour de plus. Il peut utiliser pour aviser le service matériel.
Les mêmes moyens que pour une demande (rapport journalier, carnet manifold,
imprime spécial).
- Livraison, réception et expédition de matériel :
Tout transport de matériel doit être accompagné d’un document précisant l’objet et les
quantités concernés (bon d’enlèvement, bordereau de fourniture, bon de livraison) ce
document (en double exemplaire) émane généralement du service matériel ou magasin
de l’entreprise ou d’un fournisseur.
- A la réception le chef de chantier ou le magasiné compètent, doit vérifier a l’aide du
double du bon de commande et du bordereau d’accompagnement si le matériel est en
bon état et conforme a la demande. Une fiche technique peut rendre service s’il s’agit
d’un matériel neuf. Et tout comme pour la réception d’un matériau, le destinataire peut
formuler des réserves en cas de désaccord avec le fournisseur.
- Tout mouvement de matériel entre le fournisseur et le chantier ou entre les divers
chantiers doit apparaitre sur des fiches dites de mouvement de matériel tenues a jours
sous responsabilité du chef chantier. Il peut utiliser un cahier d’entrée et de sortie.
Par ailleurs le magasin de l’entreprise et le service matériel disposent d’un fichier
détaillé du matériel existant ou s’inscrivent toutes les entrées et sorties et le stock
restant ainsi que la destination des chantiers concernés par les affectations.
Ces documents permettent d’établis un inventaire périodique, les factures internes de la
location de matériel et les imputations de consommation d’outillage, aux chantiers
intéressée et de déceler les pertes abusives.
- Rapport journalier d’engin roulant et contrôle d’emploie
Cela permet la suivie du véhicule, de pratiquer la ventilation (réparation) des dépenses
afférentes : consommation, réparation, entretient, horaire du conducteur, travail
exécuter etc. le service matériel doit tenir a jour le ficher (travail et entretient) relatif à
l’emploi des gros engins, ce qui permettra de calculer pour chacun d’eux l’engagement
pratique et le cout de gros entretient à facturer au chantier utilisateur.
Le rapport journalier de chantier véritable journal de bord des activités du chantier joue
un rôle important et multiple pour une entreprise de construction :
- Il fournit le compte rendu journalier fidèle de la vie du chantier relatant premièrement
les principaux faits de la journée : incidents divers, visite, difficultés rencontrées, le
temps qu’il a fait (le rendement en dépend) l’horaire suivi, réception et sortie …,
deuxièmement les travaux exécutés par natures avec les temps afférentes et les
matériaux productifs consommées pour réaliser ces ouvrages, sont finalement le travail
des engins et leurs consommations respectives :
- Il établir un lien constant entre le chantier et le siège :
Le chef de chantier, à travers cela, effectue ses demandes de matériel, d’outillage de
matériaux, de transport de divers, de fond pour les acomptes, de plans de détails ou
signal toute anomalies nécessitant un intervention. La liaison téléphonique n’est pas
négligeable mais le rapport écrit (qui laisse des traces) sert de preuves.
Le rapport de chantier permet au conducteur de travaux ou au directeur de suivre
l’évolution des travaux, l’avancement du planning.
Le chef magasiner confrontant les rapports parvenus des différents chantiers, peut
organiser rationnellement les transports des éléments et des approvisionnements.
Le métreur, s’en inspire pour établir ces situations mensuelles ce qui implique au chef de
chantier de ne rien omettre des travaux exécutés.
Par son intermédiaire, le comptable prévoit les fonds nécessaires aux règlements des
acomptes.
- Il permet le calcul des dépenses réelles en main d’œuvre et en matériaux (déboursé sec)
occasionnées pour édifier chaque nature d’ouvrage et le contrôle des rendements.
- Il rassemble des éléments de base pouvant servir à la présentation d’une réclamation
éventuelle, elle est daté et signée du chef de chantier et tout fait consigné ne peut être
déformé.
- Il guide le chef chantier en l’obligeant à faire la synthèse de la marche
Journalière des travaux, cela aide à préparer minutieusement le travail du lendemain.
- Il permet enfin de juger le chef chantier sur la bonne utilisation de son personnel, du
matériel et des matériaux, en un mot sur la gestion de son chantier.
-
Chapitre : III
Planification
I – généralité
La préparation du chantier constitue une phase à part entière dans la réalisation d’une route. Les
entreprises de B.T.P. disposent d’équipes s’occupant exclusivement de cette étape du projet. Celles-
ci élaborent un certain nombre de plannings qui se révèlent indispensables tout au long du chantier.
Logistique, main d’œuvre ou encore mesures de sécurité y sont abordées.
Face à la multiplicité des tâches à réaliser en vue d’une organisation optimale du chantier, trois
entités professionnelles se différencient dans le processus de réalisation d’une route :
- le maître d'ouvrage : c’est l'initiateur du projet ou le client lui-même. Il exprime son besoin en
termes de fonctions, ce qui donne lieu à l'élaboration d'un programme. Il fixe un budget
prévisionnel.
- le délai d'exécution contractuel, la prise en compte des intempéries et des congés payés
Dans un premier temps, nous présenterons les deux principaux types de plannings établis depuis
l'appel d'offre jusqu'à l'achèvement de la construction. Nous détaillerons ensuite les différents
modes de représentation d’un planning.
III - Les différents types de planning
On distingue habituellement deux types principaux de plannings que nous allons décrire :
-le planning commercial
- le planning des travaux.
1 - Le planning commercial
Lors d'un appel d'offre recueilli par le service commercial, le service technique établit ce
premier planning. Il s'agit d'une étude de prix et de conception. A ce stade, la durée
globale du chantier et les délais peuvent être négociés. Le planning est alors présenté
comme un véritable atout commercial. Il comporte le chemin critique, c'est-à-dire
l'ensemble des activités qui n'ont aucune marge en délai. Un retard dans l'une de ces
activités, appelées tâches critiques, affecte toutes les autres et engendre l'augmentation
directe de la durée totale du chantier. A titre d'exemple, nous pouvons citer le cas de
l'agrandissement d’une route vers la frontière côte d’ivoire Burkina Faso. Les ingénieurs
exigeaient l'importation de nouvelle buse depuis Abidjan. Il fallait donc considérer le
mode de transport (train est plus rapide que par véhicule), le nombre de voyages
nécessaires (les buses ont dû être importées en deux fois), la date d'acheminement, la
prise en compte des problèmes de douane... sachant que le moindre retard dans
l'arrivée des buses décalait tout le chantier.
2. Le planning travaux
Le planning travaux est celui qui est étudié sur les chantiers. C'est un véritable outil de gestion. La
direction technique chiffre précisément les projets et entreprend pour cela plusieurs études. Pour
optimiser le prix, il faut en effet optimiser l'étude (une première approche du phasage est réalisée à
ce moment). Il faut à la fois chiffrer le direct (nombre de poutres, volume des cubes de bitume...) et
l'indirect (frais annexes, nombre de conducteurs de travaux, de voitures de service...).
Contrairement au planning commercial, celui-ci ne présente aucune manœuvre de négociation des
délais. Il comporte en revanche bien plus de détails techniques. Il permet également de prévoir les
équipes. Un tel planning peut comporter plusieurs tâches. C'est pourquoi on peut définir des
plannings spécifiques détaillant certaines phases de la construction de la route. On trouve par
exemple :
- le planning décisionnel : il donne le choix des matériaux à utiliser à partir d'échantillons et permet
de confirmer les modifications éventuelles.
- le planning des essais : il établit l'ordre des différents tests à effectuer sur la route avant sa
livraison au client.
D’une manière générale une tache est une action à mener pour aboutir à un résultat. Dans la
construction d’une route une tache est une partie d’ouvrage distingué par sa nature et son
exécutant.
Exemple
Pour une tache donnée on distingue deux dates de début et deux dates de fin :
La date de début au plus tard dite aussi (début tardif) correspond à la date de commencement la
plus éloignée (Dt ou Dta).
Toute tache a une durée pour caractérisée le temps nécessaire à son exécution.
C – liaisons et contraintes
La relation entre les taches sont appelés des liaisons ou des contraintes
Liaisons
Fin-début notée FD
A
B
La tache B peut commencer que si la tache A est terminer
Début-début notée DD
Dans ce cas les deux taches A et B commencent en même temps. Elle est modélisée comme suit :
A
B
Contraintes
Les liaisons précitées peuvent avoir des contraintes qui expriment en délais d’exécutions.
On distingue ainsi deux types de contraintes :
Contrainte fin-début
Contrainte début-début
A
DD5
B
B 6
DD2
FD3 FD1
DD2 C 7
E 3
A 4
FD FD2
D 5
3 - Méthodes de planification
On distingue plusieurs méthodes de planification, mais les plus utilisées sont les suivantes :
* Principes
La méthode potentiel tâche permet de réduire la durée totale d’un projet. On étudie les délais sans
prendre en compte les charges et les moyens disponibles. Une méthode est une représentation
graphique qui permet de bâtir un réseau des antécédents ou un réseau potentiel tâche. Un réseau
des antécédents est constitué par des tâches liées entre elles.
* Notion de base
Une tache est le déroulement dans le temps d’une opération, elle est symbolisé par une boite dans
laquelle seront indiquée les l’action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tâche, la
date de début et de fin.
Nom de Durée
Tache
Début Début
au plus au plus
tôt tard
Les liaisons orientées elles représentent les contraintes d’antériorités des taches. Elles sont
symbolisées par des flèches.
Jalon début/fin un diagramme des antécédents commence et finit par des jalons. Ce sont des taches
dont la durée est nulle.
Exemple
B 6 DD10
21
DD5 21
débu 0 FD A 7 .
D 8 Fi 0
t FD 0 0
31 31 n
0 0
39 39
. DD10
DD15 C 5
19 21
* Méthodologie de construction
La legende
date durée
Dh Dt
Tâcnhes Prédécesseurs
A - niveau 1 2 3
B A tâche A B,C D
C A
D B,C
Pour trouver on pose la question quelle sont les taches qui non par de prédécesseur, c’est le A qui
est représenter par un tiret.
Deuxième niveau je vais dans la casse prédécesseur et je cherche les casse qui sont déjà classés
donc c’est le A et on barre tous les A qui se trouve dans chaque casses prédécesseur. Dans notre cas
B et C ont été classés donc il non plus de prédécesseur.
Tâche de troisième niveau on barre B et C et on pose la question quelle sont les taches qui non plus
de prédécesseur et ces bien D
Ti
Contrainte FD ou DD
Ti+1
à
Niveau 1 2 3
Tache A B D
C
B 20
DD11 11 11 FD2 FD0
Débu 0 FD0 A 10 D 10 Fi 0
t 0 0 33 33 n
0 0 43 43
C 10
FD1 11 DD13
20
La tache A est précédé par le jalon début avec une contrainte FD0 ou bien DD0
La tache D est lié au jalon fin avec une contrainte toujours FD0
La marge totale est la date de début au plus tard moins la date de début au plus tôt. C’est le retard
qu’on peut avoir pour une tache sans retarder la durée du projet.
La marge libre c’est le retard qu’on peut avoir pour une tache sans retarder les débuts hâtifs d’autres
tâches.
Une tache critique est une tache telle que n’importe quel retard dans son exécution entraine un
retard sur le délai du projet. Une tache critique a une marge totale nulle (Mt=0).
Le chemin critique c’est l’ensemble des taches dont la marge totale et le marge libre sont nulles.
C’est le chemin dont la succession des taches donne une durée d’exécution la plus longue du projet
et fournit le délai d’achèvement le plus court.
A
.B
Soit deux taches A et B dont les durées sont 7 jours et 6 jours respectivement
Expressions Contraintes
A et B sont réalisés en série sans chevauchement FD0 ou DD7
Le diagramme de gantt est un schéma ou bien une représentation graphique des tâches au fur du
temps.
On utilise le réseau potentiel tache pour la construction du diagramme de gant. Le réseau potentiel
tâche est la base avec laquelle on doit travailler. Dans le diagramme de gantt on doit représenter les
taches par des barres, c’est pour cela qu’on appelle diagramme de gantt ou diagramme a barre. Elle
a des longueurs proportionnelles à la durée. On distingue deux types de diagramme de gantt :
- Le diagramme de gantt décalé a gauche (on se base sur les Dh ou début hâtif
- Le diagramme de gantt décalé à droit (on se base sur les débuts tardifs)
a – exemple de tracer
C 6
DD10 21 21 DD15
Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E
. Diagramme décalé à droite
Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E
Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E
3 – 2 – Méthode PERT
3 -2 - 1 – Principe
La méthode PERT (technique d’évaluation et de mise a jours des programmes) consiste a réduire la
durée totale d’un projet par une analyse détaillé des taches ou activité élémentaire et de leurs
enchainement.
3 – 2 - 2 – notion de base
La méthode s’appuie en grande partie sur la représentation graphique qui permet de bâtir un réseau
PERT.
Un réseau PERT est constitué par des taches et des étapes. Une étape est le commencement ou la
fin d’une tâche, une étape n’a pas de durée. On symbolise une étape ou nœud par un cercle.
Une tâche est symbolisé par un vecteur sur lequel seront indiqué l’action a effectuer et le temps
estimé de réalisation de cette tâche.
A12
Exemple :
A(12) B(6)
1 2 3
2
12 est la durée de A et 6 est la durée de B
4
C(3)
B et C peuvent commencer en même temps en partant d’une même étape, mais D ne peut
commencer que si B est terminée.
Si l’on souhaite que D ne peut commencer que si B et C sont terminer on doit ajouter une
tache dite fictive comme le montre le graphe suivant :
3’
C(3)
X(0)
1
A(12)
3 C(3) 4
2 B(6)
Plusieurs tâches peuvent se terminer sur une même étape. La tâche A(12) a une durée de
12 unités, de temps. B(6) a une durée de 6 unités de temps. On constate que la tache A dur
plus longtemps que B.
A est dite pénalisante.
* Normalisation du graphe
Si le graphe doit début par plusieurs tâches simultanées, il doit y avoir qu’une seule tâche d’entrée
ou étape de début ou étape de départ. Les étapes seront donc représentées en une seule.
Exemple 2
1
3
4
Si les graphes se terminent par plusieurs tâches (plusieurs étapes de sortie ou de fin), il ne doit y
avoir qu’une seule étape de sortie.
Exemple
11
12
14
13
Par exemple si vous avez des taches qui sortes alors leurs début hâtif est 22.
Si vous avez des tâches qui entre leurs fin tardif est 23.
Niveau 1 2 3
Tâches A D
B C E
Tracez du réseau
2.
3 3
A(12) D(3)
1. 4
C(2)
0 0 9 9
333 B(4) E(4) 333
3.
3 2
333
4 – Besoin en main d’œuvre
4 - 1 – temps unitaire
Le temps unitaire d’ouvrier noté TU es le temps qu’il faut à un seul ouvrier pour réaliser une seule
unité d’un ouvrage élémentaire. Il est toujours exprimé en h/U.
4 - 2 – le rendement
4 - 3 – horaire journalier
L’horaire journalier noté Hj est le temps de travail normal à l’ exclusion des temps
d’habillages et de trajet.
Exemple : 8h/j
Le temps improductif noté Ti représente la perte de temps prévisible
L’horaire journalier productif noté Hjp est le temps réellement travaillé par les ouvriers
au sein du chantier.
On peut donc écrire : Hjp = Hj – Ti
L’efficience noté E représente le ratio du temps productif par rapport a l’horaire
journalier il est souvent exprimé en pourcentage.
On peut donc écrire : Hjp = E/100 *Hj
Exemple
Un chantier qui travail 8h/j et dont efficience de l’équipe est 90℅
Hjp = 90/100 *8 = 7.2 h/j
Explication au lieu de travailler 8h/j les ouvriers travaille 7.2 h/j réellement
Le crédit d’heure noté CH est le temps qu’il faut à un seul ouvrier pour réaliser la quantité totale
d’un ouvrage élémentaire, il est toujours exprimé en h
Exemple
Dans un chantier on a 600 ml de mur de clôture à réaliser et le temps unitaire d’ouvrier est de 0.66
ml .calcul le crédit horaire ?
Le temps prévisionnel (matériel) correspondant à chaque nature d’ouvrage est définir par le rapport
de chaque quantité prévisionnel (Q) par le rendement escompté on a : Q/R = temps prévisionnel
4 - 5 – la durée et effectif
A partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier on compose les équipes par rapport
au délai dont on dispose.
En d’autre terme
NO = CH/D*Hjp = Qte*TU/D*Hjp
Le planning chemin de FER sert à la planification des travaux répétitifs en prenant en compte les
contraintes du temps et de l’espace.
- La courbe de pose
- La courbe de production
- La courbe de stock
Pour exemple elle peut utiliser pour la rotation des camions sur chantier lors des terrassements.
1 – courbe de pose
Pour calculez la durée de pose ou le nombre de jour qu’il faut pour poser les différentes éléments
est déterminer par la formule suivant : Dp=durée de pose
+ 1 parce que jour de fin de pose est inclure jdp=jour de début de pose
La cadence pose est la quantité sur la durée, elle exprime par U/j
Jdf = jff – Df + 1
3 - Courbe de stock
Quantité de stock :
exercice
V – Conduite de chantier
La charge utile du camion noté CUC est le poids maximal des matériaux qu’on peut transport par
voyage.
En effet le volume ne doit pas dépasser le volume de la benne et son poids correspondant ne doit
pas dépasser la charge du camion.
Vt = Min(Vu ;CUC/P)
avec P= Psp/f (Psp = masse volumique sur place et P est la masse volumique foisonnée)
Exercice
Soit une benne pouvant transporter 10.4 m3 de terre limité a une charge maximum de 23.6 T et
devant transporter des terres d’une masse volumique en place de 1.65 t/m3. Les terres on un
coefficient de foisonnement de 13%
Le temps de cycle d’un camion noté Tcycle est le temps nécessaire pour exécuter un tour complet.
Un bon résultat est obtenu en faisant une moyenne sur quelque rotation.
Un cycle est composé de plusieurs étapes ayant chacune une durée élémentaire que l’on peut
représenter de la façon suivant :
- Chargement
- Transport en charge
- Décharge
- Transport a vide
- Attente ( il peut y avoir une attente )
La meilleure performance est obtenue quand le temps d’attente tend vers zéro.
Le temps de chargement est le temps qu’il faut a un engin de terrassement pour charger un seul
voyage.
Rp = Rth*K
Le coefficient d’efficience concerne les imprévue du a l’operateur a la marche du chantier ou de la
machine diminuent le temps d’utilisation réel par rapport au temps d’utilisation théorique
Exemple pour une heure égale a 60 minute de fonctionnement théorique d’un engin travaillera
effectivement 50 min le coefficient d’efficience est K = 50/60 = 0.83
Le temps en charge Ttc est le temps qu’il faut à un camion charger pour se déplacer du lieu
d’emprunt au lieu de dépôt
Le temps de déchargement Tdé est le temps qu’il faut pour décharger un voyage
Il dépend des contraintes liés au lieu de dépôt (encombrement, espace disponible) il est souvent
donné d’une maniéré forfaitaire. Exemple un camion pourvu de 30 m3 aura besoin de 1 min pu de 5
min pour le chargement.
3 – représentation graphique d’un cycle
4 – 1 -Nombre de camion
Si on suppose qu’on va utiliser le même type de camion pour faire les travaux de terrassement, on
peut déterminer le nombre de camion nécessaire comme suit :
Le temps attente du camion est donnée par la relation : Ta(camion) = Nc*Tch - Tcycle
Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan de
masse et définit les matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements pour accueillir le personnel du chantier. Il sert aussi à obtenir:
- les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les
bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant
des services techniques des mairies ou des préfectures de police,
- les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services de l’inspection du travail.
Les phases d’installation d’un chantier peuvent être résumées comme suit :
Installation du chantier (locaux des ouvriers, local pour les réunions de chantier, Panneaux de
signalisation temporaire)
Piquetage complémentaire (réimplantation de l’axe, report des piquets, création des repères,
décapage de la terre végétale).
Réalisation des essais de recettes (contrôle des essais d’agrément de l’entreprise) par
l’administration.
Détermination de l’emplacement des ouvrages d’arts (ouvrages busés Φ 800 ou1000, radiers
évidés submersibles, dalots, puisard, ponts.)
CHAPITRE V : MATERIEL ET MATERIAU DE CHANTIER ROUTIER
I – Matériels de chantiers
1 - Introduction
Le matériel représente entre 10 et 15 % du prix de vente hors taxes d'un gros chantier de route.
L'entreprise utilise du matériel de plus en plus performant, et face à la concurrence, il est nécessaire
d'optimiser les coûts liés à l'utilisation de ce matériel. Un engin de chantier est un engin utilisé sur
les chantiers pour effectuer différents travaux. Il en existe de différentes sortes :
la pelle mécanique hydraulique pour creuser des tranchées et charger des matériaux ;
le camion de chantier ou tombereau utilisé pour transporter sur routes les fournitures nécessaires
au chantier.
A cause de leur régime dur de travail, et de leurs besoins quotidiens des carburants et lubrifiants, les
engins de chantier nécessitent des opérations d’entretiens. D’après leurs fréquences les opérations
d’entretien peuvent être journalières et périodiques.
Dans la catégorie d’entretien journalier sont comprises les règles suivantes :
- Le contrôle par le conducteur de l’engin de toutes les points de risque comme suit : la pression des
pneus, la fiche de chenille, l’état des tuyaux hydrauliques de haute pression, le niveau d’huile, etc.
- La vérification usuelle comme : freins serrés, cales en places, godet abaissés, etc.
- Les changements des pièces usés : pneus, chenilles, freins, tuyaux, etc.
Ces opérations d’entretien sont effectuées dans des ateliers spécialisés qui sont dotés avec des
stades des essais, pour vérifier l’importance de l’usure des sous-ensembles. Habituellement, chaque
engin est prévu avec un compteur horaire pour le temps de travail, et dans son manuel d’emploi
sont donnés les heures de fonctionnement quand il doit être arrêté et envoyer à l’atelier.
Pour les engins de terrassement, un problème courant est de choisir le type de dents adéquates
pour le type de sol ou la catégorie de travaux qui doit être exécuté.
Pour pouvoir suivre les opérations d’entretien il faut établir pour chaque engin une fiche, sur
laquelle on peut enregistrer les éléments suivants :
il n’existe pas d’engins capables de travailler avec un rendement de 100 % à cause des arrêts.
La valeur d’amortissement d’un engin peut être déterminée par plusieurs méthodes, mais les plus
utilisé sont :
C’est une méthode très simple et par conséquent très utilisé. Elle consiste à repartir
le montant à amortir de la manière suivante : - prix d’achat (P0) – le prix de
liquidation (Pr), on aura la valeur : M =Po – Pr
Dans ce cas, si on fixe n : nombre d’années correspondant à la vie de l’engin, alors la
charge d’amortissement est déterminée avec la relation : e = M/n = Po – Pr/n
Si on divise cette valeur annuelle par 12 mois, on trouve la valeur d’amortissement
mensuelle, qui s’utilise comme valeur de facturation.
^.