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CHAPITRE 

I : PROCESSUS, ETAPES DU DEROULEMENT D’UN PROJET ET DE LA PREPARATION D’UN


CHANTIER ROUTIER

I – Notion de productivité

II – Dossier de préparation de chantier

III – Etapes du déroulement d’un projet

IV – Etapes de la préparation du chantier

CHAPITRE II : MODE DE PASSATION, REGLEMENT DES MARCHES ET CONTROLE DES TRAVAUX

I – Mode de passation des marchés

II -Modes de règlement des marchés

III – Composition des dossiers de marché

IV – Eléments et moyens de contrôle

V– Contrôle des activités du chantier

CHAPITRE III : PLANIFICATION

I – Généralité

II – Les bases de l’établissement d’un planning d’exécution

III – Différentes types de planning

IV – Mode de présentation

V – conduite de chantier

CHAPITRE I V : INSTALLATION DE CHANTIER ROUTIER

I – généralité

II – méthodologie d’élaboration d’un chantier

III- installation d’un chantier

CHAPITRE V : MATERIEL ET MATERIAU DE CHANTIER ROUTIER

I – Généralité

Ii – classification des engins de chantier

III – Entretient et amortissement du matériel

IV – Différents types de matériau utilisé

V – Carrière pour la préparation des matériaux


CHAPITRE VI : SECURITE ET 0HYGENE SUR CHANTIER

I – Définition d’un plan particulier de sécurité et de protection de la santé

II – Plan d’assurance et qualité

CHAPITRE VII : COMPTE PRORATA, COMPTE INTER ENTREPRISE ET PRIX MOYEN DE L’HEURE DE
MAIN D’ŒUVRE, PRIX DE VENTE DE L’HEURE D’ENGIN

I – Compte prorata

II – Compte inter entreprise

III – Main d’œuvre

IV – formule relatives aux prix de vente

V – Mode de calcul de prix de vente

CHAPITRE VIII : SEANCES EXERCICES


AVANT – PROPOS

Cette formation est édité à l’attention des futur technicien et entrepreneur du monde des BTP plus
précisément cet des travaux publics, c’est un concentré de cours et exercice pour maitriser
l’organisation et la gestion de chantier routier (OGCR).C’est un support a contenus facile, accessible
et manipulable a l’utilisateur. L’objectif étant apporté un complément information aux destinataires
et un plus à la formation des futur techniciens et entrepreneur du BTP.
INTRODUCTION

Chaque chantier a ces caractéristique et imposes ses exigences en l’occurrence le site, le calendrier
des travaux et les différentes personnalités qui interviennent.

Pourtant tous les chantiers de construction de route relèvent de la même méthodologie celle-ci
nécessite la connaissance dans plusieurs domaines variés, d’où la nécessité de maitriser les
questions technique, êtres familiariser aux procédures administratives et financier afin d’éviter les
contentieux.

Cette formation a comme originalité d’offrir une méthodologie pour conduire les techniciens
supérieurs et entrepreneurs des travaux publics dans exercice de leur fonction.
CHAPITRE I :

PROCESSUS, ETAPES DU DEROULEMENT D’UN PROJET ET DE LA


PREPARATION D’UN CHANTIER ROUTIER
I – Notion de productivité
La productivité est définir par le bureau international de travail comme le rapport entre le
produit et les ressources utilisées pour l’obtenir c’est-à-dire les dépenses engagées pour la main
d’œuvre, les matériaux et les matériels de travail, elle se présente le plus souvent en quantité de
travail.

Exemple : 4h de temps pour effectuer un terrassement d’une chaussée neuve.

L’amélioration de la productivité est vitale face à la concurrence, elle peut être obtenir par l’achat de
d’équipement perfectionner mais aussi par une bonne préparation et organisation de chantier avec
pour objectif de tirer partir des ressources humaines et matériels affecter à la réalisation des taches.

II – Finalité du dossier de préparation du chantier


Les préparations de chantier interviennent après signature du marché (choix de l’entreprise) deux à
trois mois avant l’ordre de service de commencer des travaux.

Elle est établir par le service bureau d’étude de l’entreprise basé sur l’analyse du projet et débouche
sur une simulation chiffrée afin d’optimiser le déroulement des travaux. Cette simulation concrétise
le fonctionnement du chantier tel qu’il est susceptible de se dérouler.

1 – Objectif généraux d’une organisation de chantier

La préparation de chantier se présente comme suit :

. Mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver des solutions a ceux-ci

. Comparer ces solutions et d’en choisir une correspondant ou meilleur compromis (cout, délai,
quantité)

. Limiter les temps improductif et les temps morts, afin d’obtenir un cout de revient minimal

Livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps

Faciliter le travail des exécutants dans les meilleures conditions hygiènes et de sécurités

. Donnée au personnel les directives précises d’exécutions indispensable au bon fonctionnement du


chantier etc.

Pour cela, il est nécessaire de suivre un processus générale, claire et précis

2 – procédure d’une préparation de chantier

L’élaboration du processus comporte plusieurs phases et chaque phase est contracter à partir des
documents ressources provenant du dossier de marché et de l’expérience de l’entreprise, consignée
sur des documents qui seront réutilisé par des équipes d’exécutions. Cette démarche consiste :

. Recenser les problèmes à résoudre


. Identifier toutes les contraintes connues ou supposées, susceptible d’influencer le fonctionnement
du chantier

. Ordonner celle-ci du plus importantes au plus minime

. Rechercher par approche successive les solutions prenant en compte les exigences du dossier de
marchée et ou les clauses du contrat, les possibilités de l’entreprise en débouchant sur le cout de
revient le plus bas, les meilleurs délais, avec la meilleure qualité de réalisation.

. Relever les étapes durant l’exécution du chantier, entre le déroulement prévisionnelle de l’OGCR et
le déroulement réel des travaux (exécution)

. Etablir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs.

3 – phases et étapes de déroulement d’un projet

Etape 1 : Intension de construire


Maitre d’ouvrage

(Phase 1) Concepteur du projet

Etape 2 : Appel a la concurrence


(Phase 2) Consultation des entreprises (passation de marché)

Etape 3 : Signature du marché


Choix d’une entreprise
(phase 3) : Préparation de chantier OGCR ou déroulement prévisionnel

Etape 4 : ordre de service de commencement des travaux


(Phase 4) : Exécution, réalisation et construction (déroulement réel)

Etape 5 : Réception


(Phase 5) : Bilan de l’opération

Etape 6 : Service après-vente


S.A.V
4 – les phases de préparation d’un chantier

Désignation des taches Ressources Résultats


1) analyse du projet - Dossier de marché Fiches d’identification du projet
- Dossier commercial comprenant ces
- Contrainte liées à caractéristiques, sa faisabilité
l’environnement et ses difficultés de réalisation
et notant les omissions du
dossier
2) démarche administrative - Dossier de marché Déclaration d’ouverture de
- Dossier d’étude chantier.
Correspondance au
concessionnaire.
Constat d’huissier.
Lancement des consultations
GO et/ou SO

3) choix du procédé de - Dossier de marché Fiche comparative par ouvrage


construction - Calendrier contractuel (délai) élémentaire :
- Etude comparative Lancement des PEO
- Possibilité de l’entreprise Commande au BET ex : béton
armé

4) découpage du chantier en - Cadence de référence (TU,R, Planning enveloppe des


planning enveloppe …) travaux
- hypothèse des charges grue
(temps d’utilisation des grues)
5) positionnements et - Planning enveloppe Plan d’installation provisoire
caractéristiques des grues - phasage des travaux des grues.
- APS structure BA Détermination des
caractéristiques des grues .
Autorisation des survols
6) détermination des équipes Implantation des grues Calculs des charges grues.
de travail et cycle des matériels Avant-métré Calcul des effectifs des équipes
pour ouvrage BA Temps de cycle grue par ouvrage élémentaire
APS structure BA Cahier de rotation des
Planning enveloppe matériels par grue et par jour
Matériel retenu de travail
7) plan d’installation de - plan topographique Plan général d’installation de
chantier - plan de masse chantier
- Plan de réseaux existant Plan complémentaire
- matériel retenu (fondation, des grues, bac de
décantation de la centrale a
béton etc.)
8) PPSPS -Fiche méthode PPSPS et PAQ PPSPS plan particulier de
PAQ - Planning enveloppe sécurité et de protection de la
- Cahier OPPBTP santé
PAQ (plan d’assurance qualité)
9) réservation du matériel - Carnet de rotation Condition de location et/ cout
- PPSPS et PAQ d’achat
- planning enveloppe Fiche de réservation des
- Organisation de location matériels
Fiche des commandes des
matériels
Planning des livraisons des
matériels
10) planning d’exécution - Planning enveloppe Planning d’exécution
- Sous-traitant Planning des besoins en
- Matériel et effectif des matériels, matériaux et main
équipes d’œuvre
11) buget de chantier (cout de -Avant-mètre des ouvrages Cout prévisionnel matériel,
production ou de réalisation) élémentaire matériaux main d’œuvre et
- Cout des ouvrages sous-traitant débouchés sec
élémentaires (DS)
- Planning d’exécution Frais de chantier (FC)
- Constitution des équipes

12) commandes - Consultation des fournisseurs Bon de commande


et sous-traitants Document contractuel sous-
- Budget de chantier traitant
13) lancement des équipes - Compétences des équipes Formation au mode opératoire
(construction des équipes) de réalisation d’ouvrages
élémentaires
Affectation du personnel a la
réalisation des ouvrages
élémentaire
CHAPITRE II 

MODE DE PASSATION, REGLEMENT DES MARCHES ET

CONTROLE DES TRAVAUX


Définition

Le marché des travaux est un contrat par lequel l’entrepreneur s’engage à exécuter un travail pour
le compte d’un client appelé maitre d’ouvrage, ce dernier s’engage a son tour à payer à
l’entrepreneur le montant des travaux selon les bases des prix fixés à l’avance.

Les marchés des travaux sont classés selon deux points de vue : celui du mode de passation des
marchés et le mode de règlement.

A – Mode de passation et règlement des marchés


I – Mode de passation des marchés

1 – Marché gré à gré

Il est axé sur l’entente directe entre le client et l’entrepreneur. C’est une procédure fréquemment
employé par un particulier physique ou moral. En matière de l’état le champ d’application de la
procédure des marchés gré a gré est limitée à des cas d’espèces bien définit : nécessité techniques :
fournisseur exclusif : entreprise déjà en place etc.

2 – Marché par appel d’offre

On fait appel à la concurrence par voie d’affiche, d’annonce dans les medias ou par lettre
individuelle. Elle peut être ouvert ou restreint.

Dans l’appel d’offre ouvert, la concurrence est ouverte à l’ensemble des entrepreneurs de la
profession par les moyens publicitaires plus larges.

Dans l’appel d’offre restreint, la concurrence est limitée aux entreprises présentant des garanties
suffisantes sur le plan humain, technique matériel et financier : les entreprises sont invitées par
lettre individuelle à fournir leurs offres (techniques et financières).

Dans les deux cas examen des soumissions (dépouillement) n’es pas faite séance publique et le client
et le client n’est pas astreint à choisir l’entrepreneur le mieux disant.

L’attribution d’un marché de travaux par appel d’offre est le mode normale de passation des
marchés de travaux traiter par des particulier ou des collectivités qui peuvent être privée ou
publique.

3 – Marché par adjudication

Le client fait appel à la concurrence a plusieurs entreprises par voie d’affiche ou d’annonce dans les
medias.

L’adjudication peut être ouvert ou restreinte. Elle est dite ouverte quand la concurrence est ouverte
a l’ensemble des entrepreneurs de la profession par les moyens publicitaires plus larges : affiches,
journaux etc.
L’adjudication est dite restreinte quand la concurrence est limitée aux entreprises présentant des
garanties suffisantes sur le plan humain, technique, matériel et financier.

Que adjudication soit ouvert ou restreinte, l’examen des soumissions est fait en séance publique et
il y a obligation d’attribuer le marché au soumissionnaire le mieux disant sous réserve de proposer
des prix convenable et présenter des garanties suffisantes.

On a recours a cette procédure dans le cas des marchés portant sur des marchés publique ou privés.

4 – Marché par voies de concours

Le concours est réservé surtout au marché nécessitant une recherche particulaire devant satisfait
des caractéristiques d’ordre technique, artistiques, esthétiques ou scientifiques pour laquelle le
client désire l’aide des entreprises.

Pour ce type de marché, les travaux peuvent portées seulement sur l’exécution du projet ou à la fois
sur l’établissement et l’exécution du projet.

II - Modes de règlement des marchés

1 – Marché a prix unitaire

C’est un marché ou le règlement est effectué sur la base des prix unitaire fixés par l’entreprise
soumissionnaire a partie d’un cadre imposée par le client qui contient la liste plus ou moins
détaillées de tous les ouvrages élémentaires de la construction envisagées. Ce cadre peut aussi
contenir des quantités d’ouvrages élémentaires de façon a permettre au comparer facilement les
propositions de prix qui lui seront faites.

Dans ce type de règlement des marchés le contrat qui lie le client et l’entrepreneure est basé sur les
prix unitaires et non sur le prix global du marché. Ce mode de règlement est très intéressante pour
l’entreprise qui ne sera réglée que sur la base quantité réalisées et les prix unitaires éventuellement
adapté aux variations, à la hausse ou à la baisse des couts des matériaux, de la main d’œuvre, et de
matériels.

Sont classés comme marché a prix unitaire :

Les marchés avec un maximum de durées et maximum de volumes de travail ;

Les marchés comportant l’exécution de certaines prestations de demande aux fur et a mesure des
besoins pendant le déroulement des travaux.

2 – Marche a prix global forfaitaire

C’est un marché ou le règlement est effectué sur la base des prix global fixé en bloque et à l’ avance
pour une construction de caractéristique technique imposées.

Le client dans ces types, fournit dans le dossier du projet, les pièces graphiques et uniquement les
cahiers des charges et prescriptions générales et particulières. Il revient a l’entrepreneur
soumissionnaire de déterminer le montant global forfaitaire des travaux a partir avant métré d’un
bordereaux des prix dresser par lui.
C’est sur la base de cette estimation forfaitaire que l’entrepreneur s’engage à réaliser la totalité de la
construction avec tous les risques en cas d’augmentation de l’un des éléments constitutifs des prix.
Ce type des règlements des marchés ne peut être appliqué cas des petits travaux devant être
immédiatement exécutées dans un délai court.

Il existe par contre des marchés à prix global forfaitaire avec révision des prix, dans ce cas, les prix
fixés au devis estimatif peuvent être modifiés puisqu’une formule de révision de prix peut être
réajustée en cas de variation.

3 – Marché sur dépenses régies (contrôlés)

Aucun prix n’est fixé à l’avance

Les montants des travaux est établit par l’entrepreneur sur justification des dépenses qu’il a
effectués en salaire, en matériaux y compris tous les charges sur le chantier et les frais généraux tout
en tenant compte du bénéfice auquel il a droit ainsi que des charge légales.

La convention qui servira de base au marché portera, non pas sur des prix convenus à l’ avance mais
sur l’application de certain coefficient de majoration au prix réels pratiquées et prouver sur
présentation des factures d’achat.

4 – Marché en régies pures

Ces pratiquement un contrat de location de service. Le client ou maitre d’œuvre prend sous son
entière responsabilité la conduite des opérations de construction avec les moyens mis à sa
disposition par l’entrepreneur (personnel, main d’œuvre, matériel).

Le client et le maitre d’œuvre assure la direction, la conduite des travaux et endosse toutes les
responsabilités qui d’ordinaires incombent à l’entrepreneur. L’entrepreneur agit uniquement en
prestation de service.

Sur le plan contractuel, il est convenu que les travaux seront réglés d’après les dépenses réelles de
l’entreprise.

4 – Composition d’un dossier de marché

Ce sont les pièces graphiques et écrites élaborées par le maitre d’œuvre et comprenant :

4- 1 – Les pièces graphiques

Les plans de situation et de masse

Le plan de conception architecturale (vue en plan coupes et façades)

Le plan de détails

Le calendrier d’exécution (planning)


4 . 2 – Les pièces écrites

L’acte d’engagement (AE) ou soumission signé par l’entrepreneur :

. Les devis (descriptifs, quantitatifs et estimatif)

. Les données géotechniques du site

. Les cahiers de prescription ou cahier de charges

- Les pièces caractères particulier


Cahier de clause administrative particulier (CCAP)
Le cahier de clause technique particulier (CCTP)

- Pièces à caractère générale

Les cahiers des clauses administratives générales (CCAG

Les cahiers des clauses techniques générales (CCTG)

Les cahiers de clauses et condition générales (CCCG)

B – contrôle des travaux

1 – élément et moyens de contrôle


La gestion de chantier et son contrôle se traduisent périodiquement par des visites,
des rapports, des inventaires, des bilans etc. Mais sous des formes divers : éléments
chiffrés, tableaux, graphique rédigé sur des documents préétablis. Ces écritures de gestion
concernent essentiellement les pointages divers de main d’œuvre, la consommation de
matière d’œuvre et les matériels.
2 – Main d’œuvre
Il s’agit principalement de relever les temps passés à l’exécution proprement dite a diverse
manutentions, a la mise en place des installations du chantier et au repliement des
différentes éléments.
La connaissance des heures main d’œuvre consommée sur le chantier permettra d’atteindre
un double objectif :
. L’évaluation des dépenses réelles de main d’œuvre utilisé pour mener l’ouvrage à bonne
fin grâce aux calculs des salaires versés
. La détermination des temps élémentaires réelle d’exécution de chaque ouvrage
élémentaires grâce à la ventilation rationnelle temps passés.
Le mode de contrôle s’effectuera grâce à la rédaction d’un certain nombre de document de
base, fournissant les relevés de temps, se sont :
. Le carnet ou la feuille de pointage qui précise les heures de présence du personnel et
permet le calcul de la paie ou d’actualiser la feuille de paie ou feuille de main d’œuvre
. Le bon de travaille par équipe, d’après le bordereau codifier des taches qui fournit
directement par simple lecture, le rendement de l’équipe de base considérée
. Le rapport journalier de ventilation de temps passé, qui permet d’établissement ou la mise
à jour du ficher des temps élémentaires.

3 – Matériaux
L’exécution d’un ouvrage nécessite la consommation de matériaux de base, le produit
entrant dans la construction et de matière divers utilisées ou entièrement consommées pour
faciliter ou permettre la réalisation de l’édifice : il s’agit d’en contrôler sérieusement
l’emploi, la destination pour prévenir et palier au gaspillage, vols.
Une nomenclature détaillée des matériaux a été établis lors de la préparation du chantier et
cette pièce servira de document de confrontation avec les états de consommation réelle de
matériaux, état rédigé au fur et à mesure du déroulement des travaux.
Pour faciliter ce contrôle et la comptable-matière, divers document de base sont utilisés :

.ceux établis au cours de la préparation du travail, s’agit :


Du devis quantitatif
Du tableau de la nomenclature des matières d’œuvre
Du devis estimatif des matériaux productif
Du planning d’étalement des commandes et approvisionnement
. Ceux établir en cours d’exécution des travaux et concernent :
Le transport du matériau et sa réception (bon de commande, adresse au fournisseur, bon de
demande, bon de livraison, bon de mouvement interne)
La consommation du matériau, les fiches de stocks ou de contrôle, l’état périodique des
stocks, le rapport journalier traditionnel
. Ceux établir pour permet exploitation des résultats, la comptabilité, la rédaction des
situations des travaux : les factures, les états récapitulatifs mensuels d’emplis des travaux
inventaires périodiques.

4 - Matériels et outillages
Il s’agit pour l’entreprise de connaitre à tout moment ou période sur quel chantier se trouve
les engins, pour chaque chantier, l’Etat de marche du matériel et son engagement pratique
La consommation d’outillage divers …
L’outillage utilisé a se effet sont :
- Les (imprimés) demande de matériel : ces demandes sont établies sur des imprimés en
formes de carnet manifold (a duplicata) ou sur des imprimes spéciaux qui doit
comporter une case réservée a cet effet, ces demande sont adresser au service matériel
de entreprise plusieurs jours d’avance selon le matériel concerné et l’urgence.
Pour de l’outillage a acquérir prévenir deux semaines d’avance logiquement si la préparation
du chantier est minutieuse, le chef de chantier n’aura a établir de telles demandes que pour
des taches imprévues …
- L’avis de restitution ou imprime de restitution de matériel :
Le chef de chantier doit renvoyer au dépôt, tout matériel devenu inutile sur chantier afin
de le mettre au plus vite à la disposition du service matériel et d’éviter qu’on ne lui en
facture la location, un jour de plus. Il peut utiliser pour aviser le service matériel.
Les mêmes moyens que pour une demande (rapport journalier, carnet manifold,
imprime spécial).
- Livraison, réception et expédition de matériel :
Tout transport de matériel doit être accompagné d’un document précisant l’objet et les
quantités concernés (bon d’enlèvement, bordereau de fourniture, bon de livraison) ce
document (en double exemplaire) émane généralement du service matériel ou magasin
de l’entreprise ou d’un fournisseur.
- A la réception le chef de chantier ou le magasiné compètent, doit vérifier a l’aide du
double du bon de commande et du bordereau d’accompagnement si le matériel est en
bon état et conforme a la demande. Une fiche technique peut rendre service s’il s’agit
d’un matériel neuf. Et tout comme pour la réception d’un matériau, le destinataire peut
formuler des réserves en cas de désaccord avec le fournisseur.
- Tout mouvement de matériel entre le fournisseur et le chantier ou entre les divers
chantiers doit apparaitre sur des fiches dites de mouvement de matériel tenues a jours
sous responsabilité du chef chantier. Il peut utiliser un cahier d’entrée et de sortie.
Par ailleurs le magasin de l’entreprise et le service matériel disposent d’un fichier
détaillé du matériel existant ou s’inscrivent toutes les entrées et sorties et le stock
restant ainsi que la destination des chantiers concernés par les affectations.
Ces documents permettent d’établis un inventaire périodique, les factures internes de la
location de matériel et les imputations de consommation d’outillage, aux chantiers
intéressée et de déceler les pertes abusives.
- Rapport journalier d’engin roulant et contrôle d’emploie
Cela permet la suivie du véhicule, de pratiquer la ventilation (réparation) des dépenses
afférentes : consommation, réparation, entretient, horaire du conducteur, travail
exécuter etc. le service matériel doit tenir a jour le ficher (travail et entretient) relatif à
l’emploi des gros engins, ce qui permettra de calculer pour chacun d’eux l’engagement
pratique et le cout de gros entretient à facturer au chantier utilisateur.

5 – contrôle des activités du chantier : le rapport

Le rapport journalier de chantier véritable journal de bord des activités du chantier joue
un rôle important et multiple pour une entreprise de construction :
- Il fournit le compte rendu journalier fidèle de la vie du chantier relatant premièrement
les principaux faits de la journée : incidents divers, visite, difficultés rencontrées, le
temps qu’il a fait (le rendement en dépend) l’horaire suivi, réception et sortie …,
deuxièmement les travaux exécutés par natures avec les temps afférentes et les
matériaux productifs consommées pour réaliser ces ouvrages, sont finalement le travail
des engins et leurs consommations respectives :
- Il établir un lien constant entre le chantier et le siège :
Le chef de chantier, à travers cela, effectue ses demandes de matériel, d’outillage de
matériaux, de transport de divers, de fond pour les acomptes, de plans de détails ou
signal toute anomalies nécessitant un intervention. La liaison téléphonique n’est pas
négligeable mais le rapport écrit (qui laisse des traces) sert de preuves.
Le rapport de chantier permet au conducteur de travaux ou au directeur de suivre
l’évolution des travaux, l’avancement du planning.
Le chef magasiner confrontant les rapports parvenus des différents chantiers, peut
organiser rationnellement les transports des éléments et des approvisionnements.
Le métreur, s’en inspire pour établir ces situations mensuelles ce qui implique au chef de
chantier de ne rien omettre des travaux exécutés.
Par son intermédiaire, le comptable prévoit les fonds nécessaires aux règlements des
acomptes.
- Il permet le calcul des dépenses réelles en main d’œuvre et en matériaux (déboursé sec)
occasionnées pour édifier chaque nature d’ouvrage et le contrôle des rendements.
- Il rassemble des éléments de base pouvant servir à la présentation d’une réclamation
éventuelle, elle est daté et signée du chef de chantier et tout fait consigné ne peut être
déformé.
- Il guide le chef chantier en l’obligeant à faire la synthèse de la marche
Journalière des travaux, cela aide à préparer minutieusement le travail du lendemain.
- Il permet enfin de juger le chef chantier sur la bonne utilisation de son personnel, du
matériel et des matériaux, en un mot sur la gestion de son chantier.

-
Chapitre : III
Planification
I – généralité

La préparation du chantier constitue une phase à part entière dans la réalisation d’une route. Les
entreprises de B.T.P. disposent d’équipes s’occupant exclusivement de cette étape du projet. Celles-
ci élaborent un certain nombre de plannings qui se révèlent indispensables tout au long du chantier.
Logistique, main d’œuvre ou encore mesures de sécurité y sont abordées.

Face à la multiplicité des tâches à réaliser en vue d’une organisation optimale du chantier, trois
entités professionnelles se différencient dans le processus de réalisation d’une route :

- le maître d'ouvrage : c’est l'initiateur du projet ou le client lui-même. Il exprime son besoin en
termes de fonctions, ce qui donne lieu à l'élaboration d'un programme. Il fixe un budget
prévisionnel.

- le maître d'œuvre : c’est généralement un ingénieur concepteur ou architecte qui transforme le


programme en un projet de route. Grâce à ses connaissances techniques, il cherche à rester dans
l'enveloppe budgétaire préalablement établie. Tous deux aboutissent alors au dossier de
consultation des entreprises (DCE) qui rassemble une série de plans définissant la future route de la
manière la plus complète possible.

- l'entrepreneur : il transforme les plans du maître d'œuvre en une route.

II – Les bases de l’établissement d’un planning d’exécution

1 – les données techniques

Un planning comporte un certain nombre d'aspects qui décrivent le chantier :

- la durée des tâches

- la détermination des effectifs, la composition des équipes, la qualification des ouvriers

- le délai d'exécution contractuel, la prise en compte des intempéries et des congés payés

- l'enclenchement chronologique des tâches en fonction du phasage et des cycles de rotation

Dans un premier temps, nous présenterons les deux principaux types de plannings établis depuis
l'appel d'offre jusqu'à l'achèvement de la construction. Nous détaillerons ensuite les différents
modes de représentation d’un planning.
III - Les différents types de planning

On distingue habituellement deux types principaux de plannings que nous allons décrire :
-le planning commercial
- le planning des travaux.

1 - Le planning commercial

Lors d'un appel d'offre recueilli par le service commercial, le service technique établit ce
premier planning. Il s'agit d'une étude de prix et de conception. A ce stade, la durée
globale du chantier et les délais peuvent être négociés. Le planning est alors présenté
comme un véritable atout commercial. Il comporte le chemin critique, c'est-à-dire
l'ensemble des activités qui n'ont aucune marge en délai. Un retard dans l'une de ces
activités, appelées tâches critiques, affecte toutes les autres et engendre l'augmentation
directe de la durée totale du chantier. A titre d'exemple, nous pouvons citer le cas de
l'agrandissement d’une route vers la frontière côte d’ivoire Burkina Faso. Les ingénieurs
exigeaient l'importation de nouvelle buse depuis Abidjan. Il fallait donc considérer le
mode de transport (train est plus rapide que par véhicule), le nombre de voyages
nécessaires (les buses ont dû être importées en deux fois), la date d'acheminement, la
prise en compte des problèmes de douane... sachant que le moindre retard dans
l'arrivée des buses décalait tout le chantier.
2. Le planning travaux

Le planning travaux est celui qui est étudié sur les chantiers. C'est un véritable outil de gestion. La
direction technique chiffre précisément les projets et entreprend pour cela plusieurs études. Pour
optimiser le prix, il faut en effet optimiser l'étude (une première approche du phasage est réalisée à
ce moment). Il faut à la fois chiffrer le direct (nombre de poutres, volume des cubes de bitume...) et
l'indirect (frais annexes, nombre de conducteurs de travaux, de voitures de service...).
Contrairement au planning commercial, celui-ci ne présente aucune manœuvre de négociation des
délais. Il comporte en revanche bien plus de détails techniques. Il permet également de prévoir les
équipes. Un tel planning peut comporter plusieurs tâches. C'est pourquoi on peut définir des
plannings spécifiques détaillant certaines phases de la construction de la route. On trouve par
exemple :

- le planning décisionnel : il donne le choix des matériaux à utiliser à partir d'échantillons et permet
de confirmer les modifications éventuelles.

- le planning concessionnaire de démarrage des travaux : il correspond au lancement du projet et


détaille les trois premières semaines du chantier.

- le planning des essais : il établit l'ordre des différents tests à effectuer sur la route avant sa
livraison au client.

IV – Mode de représentation d’un planning

1 – notion de base d’une planification

a – notion d’une tâche

D’une manière générale une tache est une action à mener pour aboutir à un résultat. Dans la
construction d’une route une tache est une partie d’ouvrage distingué par sa nature et son
exécutant.

Exemple

b – caractéristique d’une tâche

Elle est caractérisée par :

- Un début : on parlera d’une date de début


- Une fin
- Une durée
- Des ressources

Pour une tache donnée on distingue deux dates de début et deux dates de fin :

- Une date de début/fin au plus tôt


- Une date de début/fin au plus tard

La date de début au plus tôt dite aussi (début hâtif)


Correspond à la date de commencement la plus proche notée Dh ou Dto.

La date de début au plus tard dite aussi (début tardif) correspond à la date de commencement la
plus éloignée (Dt ou Dta).

Toute tache a une durée pour caractérisée le temps nécessaire à son exécution.

C – liaisons et contraintes

La relation entre les taches sont appelés des liaisons ou des contraintes

 Liaisons
Fin-début notée FD

Pour deux taches A et B elle est modélisé comme suit :

A
B
La tache B peut commencer que si la tache A est terminer

Début-début notée DD

Dans ce cas les deux taches A et B commencent en même temps. Elle est modélisée comme suit :

A
B

 Contraintes
Les liaisons précitées peuvent avoir des contraintes qui expriment en délais d’exécutions.
On distingue ainsi deux types de contraintes :

Contrainte fin-début

Pour deux taches A et B elle est modélisée comme suit :


A FD3 B

La tâche B commence trois jours après la fin de la tâche A.

Contrainte début-début

Pour deux taches A et B elle est modélisée comme suit :

A
DD5
B

La tache B commence 5 jours après le début de la tache A.


NB : il peut avoir d’autres contraintes mais on peut toujours les modélisés par la relation
précitée (FD et DD)
Cet graphe est la représentation graphique qui met en évidence l’enchainement des taches
avec leurs durées et leurs relations.

B 6
DD2
FD3 FD1
DD2 C 7
E 3
A 4
FD FD2

D 5

2 – Les étapes de la planification


En générale on distingue deux grandes étapes pour faires une planification.
2- 1 – le découpage et ordonnancement
La première étape à faire pour planifier un projet est de le découper en tache élémentaires.
Ces taches sont ensuit ordonnancées c’est-à-dire positionnées dans l’ordre logique de
réalisation.
2-2– estimation des charges, des délais et des ressources
Une fois le découpage en taches obtenu on procède a :
- L’estimation des taches (quelle en sera la charge, le délai, le cout)
- La planification des taches (quand débute-t-elle et quand se termine-t-elle)
- A chaque tache il faut allouer des ressources pour qu’elle soit exécutée dans les délais

3 - Méthodes de planification

On distingue plusieurs méthodes de planification, mais les plus utilisées sont les suivantes :

- Le diagramme de GANTT dit aussi diagrammes de barres


- La technique de PERT établissement d’un réseau PERT)
- La méthode MPM (établissement du réseau des antécédents dit aussi réseau potentiel
tache)
3– 1 – Méthodes potentiels tâches

* Principes

La méthode potentiel tâche permet de réduire la durée totale d’un projet. On étudie les délais sans
prendre en compte les charges et les moyens disponibles. Une méthode est une représentation
graphique qui permet de bâtir un réseau des antécédents ou un réseau potentiel tâche. Un réseau
des antécédents est constitué par des tâches liées entre elles.

* Notion de base
Une tache est le déroulement dans le temps d’une opération, elle est symbolisé par une boite dans
laquelle seront indiquée les l’action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tâche, la
date de début et de fin.

Nom de Durée
Tache
Début Début
au plus au plus
tôt tard

Les liaisons orientées elles représentent les contraintes d’antériorités des taches. Elles sont
symbolisées par des flèches.

Jalon début/fin un diagramme des antécédents commence et finit par des jalons. Ce sont des taches
dont la durée est nulle.

Exemple

B 6 DD10
21
DD5 21

débu 0 FD A 7 .
D 8 Fi 0
t FD 0 0
31 31 n
0 0
39 39
. DD10

DD15 C 5
19 21

* Méthodologie de construction

Les étapes a suivre sont les suivantes :


- Décomposition de l’ouvrage en tâches élémentaires
- Mise en évidence des relations d’antériorités
- Ordonnancement des taches et classement par rangs
- Traçage du diagramme potentiel tache
3 - 2 – Applications
Dans cette première application on va étudier le projet suivant :

tâches prédécesseurs Durées contraintes


A - 10 -
B A 20 DD11
C A 10 FD1
D B,C 10 FD2,DD13

La legende

date durée
Dh Dt

 Déterminer le niveau (étape 1)

Tâcnhes Prédécesseurs
A - niveau 1 2 3
B A tâche A B,C D
C A
D B,C

Pour trouver on pose la question quelle sont les taches qui non par de prédécesseur, c’est le A qui
est représenter par un tiret.

Deuxième niveau je vais dans la casse prédécesseur et je cherche les casse qui sont déjà classés
donc c’est le A et on barre tous les A qui se trouve dans chaque casses prédécesseur. Dans notre cas
B et C ont été classés donc il non plus de prédécesseur.

Tâche de troisième niveau on barre B et C et on pose la question quelle sont les taches qui non plus
de prédécesseur et ces bien D

* Tracer le graphe et faire les calculs (étape 2)

Les formules utilisées pour les calculs sont

Cas des relations FD Cas des relations DD


Dh(Ti+1)=Dh(Ti)+D(Ti)+Contrainte Dh(Ti+1)=Dh(Ti)+Contrainte
Dt(Ti)=Dt(Ti+1)-D(Ti)-Contrainte Dt(Ti)=Dt(Ti+1)-Contrainte
D = durée
Illustration

Ti
Contrainte FD ou DD
Ti+1
à

Niveau 1 2 3
Tache A B D
C

B 20
DD11 11 11 FD2 FD0
Débu 0 FD0 A 10 D 10 Fi 0
t 0 0 33 33 n
0 0 43 43
C 10
FD1 11 DD13
20

La tache A est précédé par le jalon début avec une contrainte FD0 ou bien DD0

La tache D est lié au jalon fin avec une contrainte toujours FD0

 Détermination de la durée, les marges et le chemin critique (étape 3)

La marge totale est la date de début au plus tard moins la date de début au plus tôt. C’est le retard
qu’on peut avoir pour une tache sans retarder la durée du projet.

La marge libre c’est le retard qu’on peut avoir pour une tache sans retarder les débuts hâtifs d’autres
tâches.

Une tache critique est une tache telle que n’importe quel retard dans son exécution entraine un
retard sur le délai du projet. Une tache critique a une marge totale nulle (Mt=0).

Le chemin critique c’est l’ensemble des taches dont la marge totale et le marge libre sont nulles.
C’est le chemin dont la succession des taches donne une durée d’exécution la plus longue du projet
et fournit le délai d’achèvement le plus court.

Pour calculer les marges on peut utiliser les formules suivantes :

- La marge totale notée : Mt = Dt-Dh


- La marge libre notée : Ml est calculée selon le type de contrainte

Cas des relations FD Cas des relations DD


Ml(Ti)=Dh(Ti+1)-contrainte-D(Ti)-Dh(Ti) Ml(Ti)=Dh(Ti+1)-contrainte-Dh(Ti)
Exemple d’application

Tâches Dh Dt Durée Fh Ft Mt Ml Critique


ou non
critique
A 0 0 10 10 10 0 0 C
B 11 11 20 31 31 0 0 C
C 11 20 10 21 30 9 9 NC
D 33 33 10 43 43 0 0 C
Si la marge totale Mt=0 alors c’est une tache critique

Le chemin critique est A-B-D et la durée minimale du projet est 43 jours.

4- Etablir un tableau d’ordonnancement a partir d’un descriptif

a – relations entre contraintes

A
.B

Si entre A et B on a une contrainte FD on peut la convertir en DD comme suit :

Contrainte DD = durée(A) + contrainte FD

Si entre A et B on a une contrainte FF on peut la convertir en DD comme suit :

Contrainte DD = durée(A) + contrainte FF – durée(B)

Si entre A et B on a une contrainte DF on peut la convertir comme suit :

Contrainte DD = contrainte DF – durée(B)


* Exemple d’expressions utilisées pour définir une contrainte

Soit deux taches A et B dont les durées sont 7 jours et 6 jours respectivement

Expressions Contraintes
A et B sont réalisés en série sans chevauchement FD0 ou DD7

A et B se chevauche en 2 jours maximums DD(-2) ou DD5

Le début de B est décalé de 3 jours minimum du début de A DD3

La fin de B est décalée de 3 jours de la fin de A


DD4

La tâche B commence après la réalisation de 60 pourcent de la tache A DD4 ;2, DD5


 Exemple d’ordonnancement
Dans le projet de construction d’une route on trouve les taches suivantes :
4 - Diagramme de GANTT

Le diagramme de gantt est un schéma ou bien une représentation graphique des tâches au fur du
temps.

On utilise le réseau potentiel tache pour la construction du diagramme de gant. Le réseau potentiel
tâche est la base avec laquelle on doit travailler. Dans le diagramme de gantt on doit représenter les
taches par des barres, c’est pour cela qu’on appelle diagramme de gantt ou diagramme a barre. Elle
a des longueurs proportionnelles à la durée. On distingue deux types de diagramme de gantt :

- Le diagramme de gantt décalé a gauche (on se base sur les Dh ou début hâtif
- Le diagramme de gantt décalé à droit (on se base sur les débuts tardifs)

a – exemple de tracer

C 6
DD10 21 21 DD15

FD0 DD6 . E 8 FD0 fin 0


A 7 B 9
D 0 31 31 39 39
0 0 0 0 6 6
DD13 DD10
D 5
19 21

. Diagramme décalé a gauche

Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E
. Diagramme décalé à droite

Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E

. Diagramme de Gantt attendu

Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
taches
A
B
C
D
E

3 – 2 – Méthode PERT

3 -2 - 1 – Principe

La méthode PERT (technique d’évaluation et de mise a jours des programmes) consiste a réduire la
durée totale d’un projet par une analyse détaillé des taches ou activité élémentaire et de leurs
enchainement.

3 – 2 - 2 – notion de base

La méthode s’appuie en grande partie sur la représentation graphique qui permet de bâtir un réseau
PERT.

Un réseau PERT est constitué par des taches et des étapes. Une étape est le commencement ou la
fin d’une tâche, une étape n’a pas de durée. On symbolise une étape ou nœud par un cercle.

Une tâche est symbolisé par un vecteur sur lequel seront indiqué l’action a effectuer et le temps
estimé de réalisation de cette tâche.

A12

Exemple :

A(12) B(6)
1 2 3
2
12 est la durée de A et 6 est la durée de B

3 – Représentation graphique du réseau

* Les taches successives

A(12) B(6) C(3)


1 2 3 4
2
B ne peut commencer que si A est terminée on dit que A précède B ou A est antériorité de B. C ne
peut commencer que si A et B sont terminer on dit que A et B précèdent C ou A et B sont antériorité
de C ou A et B enclenche C. la contrainte d’antériorité qui lie A et C n’a pas besoin d’être représenté
pour éviter une redondance.

* Les tâches simultanées

4
C(3)

A(12) B(6) D(4)


1 2 3 5
2

B et C peuvent commencer en même temps en partant d’une même étape, mais D ne peut
commencer que si B est terminée.
Si l’on souhaite que D ne peut commencer que si B et C sont terminer on doit ajouter une
tache dite fictive comme le montre le graphe suivant :

3’
C(3)

X(0)

A(12) B(6) D(4)


1 2 3 5
2

Du fait de la règle de construction qui interdit le déroulement de deux tâches B et C


simultanément nous utilisons une taches X(0) dite tache fictive qui sert à représenter ce type
de contrainte de liaison (contrainte d’antériorité). Il s’agit d’une tâche dont la durée et le
cout sont nul et on la représente en pointillé.
* Les tâches convergentes

1
A(12)

3 C(3) 4

2 B(6)

Plusieurs tâches peuvent se terminer sur une même étape. La tâche A(12) a une durée de
12 unités, de temps. B(6) a une durée de 6 unités de temps. On constate que la tache A dur
plus longtemps que B.
A est dite pénalisante.

* Normalisation du graphe

Si le graphe doit début par plusieurs tâches simultanées, il doit y avoir qu’une seule tâche d’entrée
ou étape de début ou étape de départ. Les étapes seront donc représentées en une seule.

Exemple 2

1
3

4
Si les graphes se terminent par plusieurs tâches (plusieurs étapes de sortie ou de fin), il ne doit y
avoir qu’une seule étape de sortie.

Exemple

11

12
14

13

* Représentation des étapes

Les étapes ou nœuds peuvent être représentées comme suit :

Par exemple si vous avez des taches qui sortes alors leurs début hâtif est 22.

Si vous avez des tâches qui entre leurs fin tardif est 23.

Nous on va adopter le premier ainsi 4 est le numéro d’étape.

3 - 2 - 4 – Méthodologie de construction d’un réseau PERT

Pour la construction d’un réseau PERT :


- Etablir la liste des taches
- Déterminer les antériorités (tâches immédiatement antérieurs et tâches antérieurs)
- Déterminer le niveau d’exécution ou rang des tâches
- Construire le réseau PERT
- Calculer la durée du projet, les dates de début et de fin des tâches
- Déterminer le chemin critique et mettre en évidence les marges.
Application
Soit la taches suivante qui contient un projet : A(3), B(4), C(2), D(3), E(4)
Les antériorités sont les suivantes :
A precede C
A precede D Tâches Prédécesseurs
B precede E A -
C precede E B -
C A
D A
E B,C

Construisez le réseau PERT correspondant ainsi que le diagramme de GANTT

 Détermination des niveaux

Niveau 1 2 3
Tâches A D

B C E

 Tracez du réseau

2.
3 3
A(12) D(3)
1. 4
C(2)
0 0 9 9
333 B(4) E(4) 333

3.
3 2
333
4 – Besoin en main d’œuvre

4 - 1 – temps unitaire

Le temps unitaire d’ouvrier noté TU es le temps qu’il faut à un seul ouvrier pour réaliser une seule
unité d’un ouvrage élémentaire. Il est toujours exprimé en h/U.

Exemple pour un ouvrier de réaliser 1m3 de mur il faut 0.30h/m2

4 - 2 – le rendement

A l’inverse du TU le rendement R représente la quantité de travail réaliser par unité de temps.

On peut donc trouver :

- Le rendement horaire exprimé en U/h


- Le rendement journalier exprimé en U/j
Relation à retenir : TU = 1/R
Exemple un ouvrier peut réaliser 3m3 de béton par heure

4 - 3 – horaire journalier
L’horaire journalier noté Hj est le temps de travail normal à l’ exclusion des temps
d’habillages et de trajet.
Exemple : 8h/j
Le temps improductif noté Ti représente la perte de temps prévisible
L’horaire journalier productif noté Hjp est le temps réellement travaillé par les ouvriers
au sein du chantier.
On peut donc écrire : Hjp = Hj – Ti
L’efficience noté E représente le ratio du temps productif par rapport a l’horaire
journalier il est souvent exprimé en pourcentage.
On peut donc écrire : Hjp = E/100 *Hj
Exemple
Un chantier qui travail 8h/j et dont efficience de l’équipe est 90℅
Hjp = 90/100 *8 = 7.2 h/j
Explication au lieu de travailler 8h/j les ouvriers travaille 7.2 h/j réellement

4 - 4 - La masse d’heure ou crédit d’heure

Le crédit d’heure noté CH est le temps qu’il faut à un seul ouvrier pour réaliser la quantité totale
d’un ouvrage élémentaire, il est toujours exprimé en h

On appelle également le budget d’heure ou la masse horaire.

On peut donc écrire : CH = Qte *TU

Exemple
Dans un chantier on a 600 ml de mur de clôture à réaliser et le temps unitaire d’ouvrier est de 0.66
ml .calcul le crédit horaire ?

Le temps prévisionnel (matériel) correspondant à chaque nature d’ouvrage est définir par le rapport
de chaque quantité prévisionnel (Q) par le rendement escompté on a : Q/R = temps prévisionnel

4 - 5 – la durée et effectif

A partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier on compose les équipes par rapport
au délai dont on dispose.

On détermine donc le couple Effectif – durée, 3 cas se présentent

Si la durée de la tâche est composée par le calendrier de travaux

En d’autre terme

Si la durée de la tâche est imposée par le calendrier de travaux :

NO = CH/D*Hjp = Qte*TU/D*Hjp

Si la main d’oeuvre disponible est limité

D = CH/NO*Hjp = Qte*TU/NO *Hjp

Si la durée est imposé et la main d’oeuvre limitée


5 – Méthode chemin de FER

Le planning chemin de FER sert à la planification des travaux répétitifs en prenant en compte les
contraintes du temps et de l’espace.

Cette partie il sera surtout utiliser pour visualiser :

- La courbe de pose
- La courbe de production
- La courbe de stock

Pour exemple elle peut utiliser pour la rotation des camions sur chantier lors des terrassements.

1 – courbe de pose

Pour calculez la durée de pose ou le nombre de jour qu’il faut pour poser les différentes éléments
est déterminer par la formule suivant : Dp=durée de pose

Dp = jfp – jdp + 1 jfp=jour de fin de pose

+ 1 parce que jour de fin de pose est inclure jdp=jour de début de pose

La cadence pose est la quantité sur la durée, elle exprime par U/j

Cp = Qté/Dp ( Cp= cadence de pose )


2 – courbe de production

La durée de fabrication est déterminer par :

Df = Qté/Cf (Df= début de fabrication )

Jour de fin de fabrication :

Jff = jfp – durcissement – 1 (jff=jour de fin de fabrication)

Jour de début de fabrication :

Jdf = jff – Df + 1
3 - Courbe de stock

Quantité de stock :

Qté en stock = Entrées – sorties

exercice
V – Conduite de chantier

1 – calcul du volume transporté par un camion

Le volume transporté par un camion de chantier noté Vt correspond a la quantité de matériau


chargée dans un seul voyage. Le volume utile noté Vu du camion correspond au volume de la benne.

La charge utile du camion noté CUC est le poids maximal des matériaux qu’on peut transport par
voyage.

Le foisonnement représente l’augmentation du volume des terres après excavation notée C

Il peut également exprimer par un facteur : f=1+C


La masse volumique des terres en place sera notée Psp  (rho indice sp )

Le volume de terre en place noté Vsp

Le volume foisonné sera noté : Vf = f*Vsp


Le volume transporté est calculé en prenant en compte la charge utile de camion et son volume
utile ainsi que le type de matériau à transporter.

En effet le volume ne doit pas dépasser le volume de la benne et son poids correspondant ne doit
pas dépasser la charge du camion.

Vt = Min(Vu ;CUC/P)
avec P= Psp/f (Psp = masse volumique sur place et P est la masse volumique foisonnée)

Exercice

Soit une benne pouvant transporter 10.4 m3 de terre limité a une charge maximum de 23.6 T et
devant transporter des terres d’une masse volumique en place de 1.65 t/m3. Les terres on un
coefficient de foisonnement de 13%

Calculer le Psp et déterminer la charge maximum de la benne

Tirez en une conclusion


2 – temps de cycle d’un camion

Le temps de cycle d’un camion noté Tcycle est le temps nécessaire pour exécuter un tour complet.

Pour estimer la durée d’un cycle un simple chronométrage suffit.

Un bon résultat est obtenu en faisant une moyenne sur quelque rotation.

Un cycle est composé de plusieurs étapes ayant chacune une durée élémentaire que l’on peut
représenter de la façon suivant :

- Chargement
- Transport en charge
- Décharge
- Transport a vide
- Attente ( il peut y avoir une attente )

La meilleure performance est obtenue quand le temps d’attente tend vers zéro.

Dans cette partie on va considérer que le temps attente est nulle ( Ta = 0)

Tcycle = Tch + Ttc + Tdé +Ttv


Avec

Tcycle = temps de chargement

Ttc = temps de transport

Tdé = temps de déchargement

NB : on parle de temps de cycle théorique puisqu’on a supposé que Ta = 0

Le temps de chargement est le temps qu’il faut a un engin de terrassement pour charger un seul
voyage.

Il est donnée par la formule suivant : Tch = Vt/Rp = Vt/Rth*K


Vt est le volume transporté

Rp est le rendement pratique de l’engin de terrassement

Rth est le rendement théorique de l’engin prédéfinie par le constructeur

K est l’efficience de la machine

Rp = Rth*K
Le coefficient d’efficience concerne les imprévue du a l’operateur a la marche du chantier ou de la
machine diminuent le temps d’utilisation réel par rapport au temps d’utilisation théorique

Exemple pour une heure égale a 60 minute de fonctionnement théorique d’un engin travaillera
effectivement 50 min le coefficient d’efficience est K = 50/60 = 0.83

3 – le temps de transport et le temps de déchargement

Le temps en charge Ttc est le temps qu’il faut à un camion charger pour se déplacer du lieu
d’emprunt au lieu de dépôt

Il est noté par la formule : Ttc = D/Vtc


Le temps de transport à vide Ttv est le temps qu’il faut a un camion vide pour se déplacer du lieu de
dépôt au lieu d’emprunt. Il est donnée par le formule : Ttv = D/Vtv
D est la distance entre le lieu emprunt et de décharge

Vtc est la vitesse moyenne de transport

Vtv vitesse moyenne de transport a vide

Le temps de déchargement Tdé est le temps qu’il faut pour décharger un voyage

Il dépend des contraintes liés au lieu de dépôt (encombrement, espace disponible) il est souvent
donné d’une maniéré forfaitaire. Exemple un camion pourvu de 30 m3 aura besoin de 1 min pu de 5
min pour le chargement.
3 – représentation graphique d’un cycle

4 – détermination du nombre de camion requis pour exécuter les travaux d’excavation

4 – 1 -Nombre de camion

Si on suppose qu’on va utiliser le même type de camion pour faire les travaux de terrassement, on
peut déterminer le nombre de camion nécessaire comme suit :

Nc = Tcycle/Tch ( Nc le nombre de camion a affecter a l’engin d’excavation)

Le temps attente du camion est donnée par la relation : Ta(camion) = Nc*Tch - Tcycle

Le temps attente de l’engin est : Ta(engin) = Tcycle – Nc*Tch


CHAPITRE I V :

INSTALLATION DE CHANTIER ROUTIER


I – Généralités

Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan de
masse et définit les matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements pour accueillir le personnel du chantier. Il sert aussi à obtenir:
- les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les
bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant
des services techniques des mairies ou des préfectures de police,
- les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services de l’inspection du travail.

II-Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier

Phases Démarches / Règles


Visiter le site (Identifier l’environnement) Faire l’état des lieux et prendre
connaissance: des accès au chantier, de la
topographie du terrain, des réseaux
aériens et souterrains (Télécom, Service
des voiries, Métro, eau, égouts…).
Analyser les pièces écrites Etudier les plans, coupes, détails
techniques du projet Lister toutes les
contraintes imposées par le C.C.T.P. et le
C.C.A.P. Envisager des modes constructifs
et donc les moyens matériels et humains
nécessaires
Contacter les services administratifs et les Prendre connaissance des conditions de
riverains travail (nuisances sonores et visuelles
tolérées, horaires de travail, horaires de
circulation, gabarits routiers acceptés)
Définir le survol des bâtiments voisins et
l’utilisation des diverses voies. Identifier
les règles d’hygiène et de sécurité
(catégorie du chantier). Obtenir les
autorisations nécessaires à l’ouverture du
chantier.
Etablir un fond de plan A partir du plan de masse, représenter
l’ouvrage à construire, l’emprise du
terrassement, les accès et routes existants,
les ouvrages voisins, les réseaux et les
obstacles (arbres à conserver)
Positionner le ou les engins de lavage. Schématiser les grues et indiquer les
informations suivantes: longueur de flèche
et contre flèche, zone d’interférence,
longueur et largeur des voies de grue,
marque, type et caractéristiques, charge
maxi soulevée, charge en bout de flèche…
Penser au démontage et à l’emprise de
l’embase et/ou des pieds stabilisateur

III - Installation d’un chantier

Les phases d’installation d’un chantier peuvent être résumées comme suit :

 L’entreprise doit présenter à l’administration un mémoire technique (moyens humains, matériels


et les compétences techniques) ainsi que le planning des travaux.

 Installation du chantier (locaux des ouvriers, local pour les réunions de chantier, Panneaux de
signalisation temporaire)

 Approvisionnement des matériaux et amené des matériels au chantier.

 Présentation à l’administration des essais d’agrément du matériau

 Piquetage complémentaire (réimplantation de l’axe, report des piquets, création des repères,
décapage de la terre végétale).

 Vérification de l’administration des cotes des piquets (levé contradictoire)

 Réalisation des essais de recettes (contrôle des essais d’agrément de l’entreprise) par
l’administration.

 Détermination de l’emplacement des ouvrages d’arts (ouvrages busés Φ 800 ou1000, radiers
évidés submersibles, dalots, puisard, ponts.)
CHAPITRE V : MATERIEL ET MATERIAU DE CHANTIER ROUTIER
I – Matériels de chantiers

1 - Introduction

Le matériel représente entre 10 et 15 % du prix de vente hors taxes d'un gros chantier de route.
L'entreprise utilise du matériel de plus en plus performant, et face à la concurrence, il est nécessaire
d'optimiser les coûts liés à l'utilisation de ce matériel. Un engin de chantier est un engin utilisé sur
les chantiers pour effectuer différents travaux. Il en existe de différentes sortes :

 la grue pour soulever et maintenir en suspension des matériaux extrêmement lourds ;

 la bétonnière pour faire préparer du béton de ciment ;

 le bulldozer pour araser une surface non plate ;

 la pelle mécanique hydraulique pour creuser des tranchées et charger des matériaux ;

 la décapeuse, aussi appelée scraper ;

 la niveleuse, aussi appelée grader ;

 le camion de chantier ou tombereau utilisé pour transporter sur routes les fournitures nécessaires
au chantier.

2 - Classification des engins de chantier

Dans une classification moderne, les engins de chantier se répartissent en :

 Appareils de levage ; appareils de transport ; malaxeurs; usine de mélange ;

 Excavateur ; Compacteur ; appareils de forage ;

 Usine d'enrobé ou de béton d'asphaltage ;

 Machines servant à déplacer et à transporter la terre ;

 Appareils servant à la préparation du matériau.

2.3 Entretien et amortissement du matériel

2.3.1 Entretien des engins

A cause de leur régime dur de travail, et de leurs besoins quotidiens des carburants et lubrifiants, les
engins de chantier nécessitent des opérations d’entretiens. D’après leurs fréquences les opérations
d’entretien peuvent être journalières et périodiques.
Dans la catégorie d’entretien journalier sont comprises les règles suivantes :

- Le lavage d’engin à la fin du programme de travail.

- Le contrôle par le conducteur de l’engin de toutes les points de risque comme suit : la pression des
pneus, la fiche de chenille, l’état des tuyaux hydrauliques de haute pression, le niveau d’huile, etc.

- La vérification usuelle comme : freins serrés, cales en places, godet abaissés, etc.

Dans la catégorie d’entretien périodique sont prévus :

- Les changements des huiles : à moteur, hydraulique, points de graissage

- Les changements des filtres : l’air, l’huile, gasoil, etc.

- Les changements des pièces usés : pneus, chenilles, freins, tuyaux, etc.

Ces opérations d’entretien sont effectuées dans des ateliers spécialisés qui sont dotés avec des
stades des essais, pour vérifier l’importance de l’usure des sous-ensembles. Habituellement, chaque
engin est prévu avec un compteur horaire pour le temps de travail, et dans son manuel d’emploi
sont donnés les heures de fonctionnement quand il doit être arrêté et envoyer à l’atelier.

Pour les engins de terrassement, un problème courant est de choisir le type de dents adéquates
pour le type de sol ou la catégorie de travaux qui doit être exécuté.

Pour pouvoir suivre les opérations d’entretien il faut établir pour chaque engin une fiche, sur
laquelle on peut enregistrer les éléments suivants :

- La consommation journalière des carburants et lubrifiants.

- Le numéro des heures de travail.

- Les entretiens préventifs.

- Les pannes ou les accidents techniques.

- Les couts de ces opérations, etc.

2.3.2 Calcul des amortissements des engins

il n’existe pas d’engins capables de travailler avec un rendement de 100 % à cause des arrêts.

La valeur d’amortissement d’un engin peut être déterminée par plusieurs méthodes, mais les plus
utilisé sont :

a) la méthode d’amortissement uniforme

b) la méthode d’amortissement dégressif


a- la méthode d’amortissement uniforme

C’est une méthode très simple et par conséquent très utilisé. Elle consiste à repartir
le montant à amortir de la manière suivante : - prix d’achat (P0) – le prix de
liquidation (Pr), on aura la valeur : M =Po – Pr
Dans ce cas, si on fixe n : nombre d’années correspondant à la vie de l’engin, alors la
charge d’amortissement est déterminée avec la relation : e = M/n = Po – Pr/n
Si on divise cette valeur annuelle par 12 mois, on trouve la valeur d’amortissement
mensuelle, qui s’utilise comme valeur de facturation.

b) la méthode d’amortissement dégressif

Dans ce cas, il faut intervenir un pourcentage constant(r) de la valeur du matériel


restant à amortir pendant toute la durée d’amortissement.
Pour la première année on amortira la valeur :
E1 = Po*r
E2 = Po*(1-r)²
Pour la dernière année de la vie de l’engin, on trouve :
En = Po*(1-r)^n
Pour cette méthode, on peut conclure qu’on ne peut jamais amortit intégralement
un engin, puisqu’il reste toujours une valeur résiduelle.
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