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L'Ordre Royal d'Ecosse

11 Juin 2012Publié dans #Rites et rituels

L’Ordre Royal d’Écosse est composé de deux degrés qui sont :

- Hérédom de Kilwinning
- Chevalier Rose+Croix.

Le mot Hérédom dérive du mot hébreu Harodim, signifiant "les règles" et du nom de Kilwinning
qui se rapporte au rétablissement de l’ordre par le Roi Robert Bruce à Kilwinning, où il a présidé
en tant que premier Grand Maître de l’Ordre.

Le degré de Hérédom de Kilwinning est en particulier intéressant puisqu’il traite de


l’enseignement et du symbolisme des trois premiers degrés de la Maçonnerie de Saint Jean
(Loges Bleues).

La Tradition veut que le degré de Chevalier Rose+Croix ait été institué par Robert Bruce sur le
champ de bataille de Bannockburn le jour de la Saint Jean d’été 1314 au moment des combats
pour l’indépendance de l’Écosse. Un corps composé de Francs-Maçons lui serait, en ce moment
délicat, venu en aide. Pour les remercier de leurs services, il les aurait élevés au rang de
chevaliers.

Pour assurer la continuation de l’Ordre, il aurait accordé à ces chevaliers l’autorité de conférer
le degré de Chevalier Rose+Croix sur les Francs-Maçons Écossais professant la foi Chrétienne et
s’étant montrés dignes de cet honneur. Cependant, le nombre de Chevaliers admis à ce degré
de Rose+Croix ne devait pas dépasser soixante-trois.

Dans les années qui suivirent, des chevaliers élirent domiciles ailleurs qu’en Ecosse. Ils furent
autorisés à constituer des Grandes Loges provinciales dans les Pays où ils résidaient et chaque
Grand Maître de ces provinces fut autoriser à conférer ce degré à soixante-trois Maçons des
plus méritants.

Plus récemment, il fut accordé à certaines Grandes Loges Provinciales une dispense spéciale
pour passer outre la barrière des soixante trois membres.

Le Degré de Rose+Croix, comme son nom l’indique, traite plus des thèmes du degré de
Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté que ceux de la Maçonnerie symbolique. Le degré
de Chevalier Rose+Croix ne peut être conféré que dans la Grande Loge de l’Ordre Royal dont le
siège est à Édimbourg, ou par autorisation spéciale accordée à un Grand Maître provincial ou à
son député. Cette autorisation est nominative et intransmissible.

La constitution de l’ordre royal décrète que le Roi d’Écosse est le Grand Maître héréditaire de
l’Ordre. A chaque réunion ou tenue de l’Ordre, en quelque lieu que ce soit, un siège ou un trône
vide doit être placé à la droite de l’officier qui préside. En l’absence d’un monarque Écossais
régnant, le chef temporaire de l’ordre est le Député Grand Maître.

Il n’y a aucun document fiable retraçant l’histoire de l’ordre depuis sa naissance supposée en
1314, jusqu’au milieu du 18ème siècle. Il semble cependant s’être épanoui en France de 1735 à
1740 où ses membres étaient les réfugiés Jacobite (les partisans du Roi d’Écosse Jacques II en
exil à Saint Germain en Laye). Ils ont sans doute pratiqué ces degrés afin de maintenir ce lien
avec l’Écosse en terre étrangère. À cet égard l’on enregistre qu’en 1747, le prince Charles
Édouard Stuart a accordé une patente à la loge maçonnique d’Arras dans laquelle il est nommé
Grand Maître, Souverain Rose Croix d’Hérédom de Kilwinning.

De France, l’ordre semble s’être déplacé à Londres où il s’est épanoui de 1741 à 1750, et le 22
juillet de cette dernière année, ses partisans ont reconstitué la Grande Loge de l’Ordre Royal
d’Écosse à Édimbourg où depuis il a son siège.

À l’origine, l’admission dans l’ordre était limitée aux Écossais ou à ceux d’ascendance Écossaise.
Elle a été étendue aux Maçons d’autres nationalités. La seule obligation exigée par la
Constitution de l’Ordre est d’avoir été Maître Maçon pendant une période d’au moins cinq
années. Aux États-Unis d’Amérique, il faut avoir reçu le 32ième degré du Rite Écossais Ancien et
Accepté pour en faire partie.

Copyright : FM-FR.ORG

Source : www.ledifice.net
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Le Rituel Kabbalistique de l'Etoile Flamboyante


7 Juin 2012 , Rédigé par ProsperoPublié dans #Rites et rituels

Ce rituel est l’un des plus communs parmi les Kabbalistes et sa pratique peut être
recommandée à la fois pour mieux appréhender les concepts de l'Arbre de Vie pour
la méditation ainsi que pour opérer une forme de la montée de la Kundalini. Les exercices qui
suivent proviennent de plusieurs traditions différentes, mais leur efficacité est certaine, c’est
pourquoi il nous paraît utile de les transmettre aujourd’hui.

L’Epée Flamboyante représente la descente de l’énergie divine lors de la Création et sa


remontée vers la source sous la forme du Serpent Dressé. L’Épée Flamboyante et le Serpent
forment ensemble le symbole du processus de la Création.
Lors de ce rituel, l’étudiant doit s’imaginer prendre la place du Créateur et de la Création.
L’Épée Flamboyante traverse alors l’étudiant et lorsque l’énergie remonte, l’effet est une
élévation de notre conscience et un éveil des centres psychiques correspondants aux
différentes Sephiroth de l’Arbre de Vie qui sont harmonisées les unes avec les autres. L’étudiant
devient alors l’Adam Kadmon ou Humain Originel précédant la Chute.

Les exercices doivent se pratiquer dans une pièce calme et lumineuse, il faut également veiller à
ne pas être dérangé durant leur pratique. Il est bon d’allumer deux bougies blanches ou,
préférablement, une Menorah, ou chandelier à sept bougies. L’étudiant doit veiller à se laver
préalablement et à se vêtir de vêtements amples, une robe de lin blanche est toute indiquée.
Nous déconseillons l’utilisation d’encens ou de musique. En ce sens, ces exercices se
distinguent des rituels magiques ou théurgiques habituels.

Préalablement à la pratique, il est conseillé également de pratiquer une méditation de quelques


minutes, et de réguler sa respiration par une « respiration de quatre » (inspirez quatre
secondes, retenez le souffle quatre secondes, expirez pendant quatre secondes et attendez
quatre secondes avant de recommencer, et ainsi de suite).

L’étudiant doit se tenir au centre de la pièce, les pieds joints et les bras le long du corps, les
yeux fermés.

Premier exercice.

Visualisez une sphère de lumière au-dessus de votre tête. Rendez-la si intense que son centre
apparaisse noir, tel un trou noir. Concentrez cette sphère pendant quelques minutes. Imaginez-
la pulsant et grandissant et devenant de plus en plus lumineuse, chaude et intense.

Imaginez alors un rayon de lumière, émané de la sphère, descendant et perçant le dessus de


votre tête, ou Couronne, là où les deux os du crâne se rejoignent. Sentez le rayon pénétrer le
centre de votre tête et l’emplissant d’une lumière intense et brillante. Vous devez sentir ce
rayon de lumière se mouvoir dans la partie gauche de votre cerveau, emplissant ce côté gauche
de votre crâne, de votre cerveau et de tête d’une lumière brillante.

Après quelques minutes imaginez que cette lumière se déplacer vers le côté droit et l’emplir à
son tour.

Méditez alors quelques minutes.

Arrêtez-vous quelques instants et visualisez alors les trois sphères de lumière : la Couronne, le
Côté gauche et le Côté droit. Ces trois sphères sont connectées entre elles par trois rayons de
lumière formant ainsi un triangle ayant en son centre un point de lumière intense. Faites-les
grandir et se fondre en une seule sphère de lumière brillante.
Le rayon de lumière descend maintenant du côté droit vers l’épaule gauche. Après une minute,
à peu près, laissez ce rayon de lumière continuer sa course vers votre épaule droite.

Ensuite, ce rayon de lumière atteint la région du cœur, sous le sternum et après une minute, il
atteint votre hanche gauche. Le rayon continue ensuite sa course vers la hanche droite et
ensuite vers le pelvis.

Après quelques instants de méditation, il continue vers le centre des pieds.

Vous êtes à présent au centre d’une sphère de lumière brillante, chaude et vibrante.

Les lignes de lumière qui connectent les sphères doivent être d’un blanc bleuté.

Vous pouvez après quelques minutes arrêter votre méditation à ce stade ou, si vous sentez que
l’énergie est trop intense, retirez le point de lumière de vos pieds et renvoyez la lumière vers la
Couronne, Kether et de là vers son point de départ au-dessus de votre tête. Laissez la lumière
s’éteindre doucement et disparaître.

Lorsque vous aurez acquis une expérience certaine dans cet exercice, vous pourrez ajouter les
couleurs adéquates à chaque sphère ou Sephiroth. Vous pourrez alors méditer sur les qualités
de chaque sphère et prolonger la durée de l’exercice pendant un temps assez long.

Deuxième exercice.

Pratiquez le même exercice que celui que nous venons de donner.

Lorsque la lumière a rejoint Malkuth, vos pieds, imaginez un Serpent vert brillant, ainsi qu’une
chaleur intense, s’élevant de sphère en sphère, et emportant avec lui l’énergie de chaque
sphère vers Kether.

Visualisez le serpent comme un cobra avec sa tête dressée au-dessus de vous et vous couvrant
de sa puissance, de sa protection et de sa sagesse. Imaginez alors à la fois l’énergie
descendante ou Mezla, l’Épée Flamboyante, et l’énergie ascendante, le Serpent.

Retenez cette image pendant quelques minutes puis laissez-la s’évanouir.

Troisième exercice.

Même version que le premier exercice, mais vibrez les noms de chaque sphère, Sephirah, ainsi
que les Noms Divins, les Archanges, les Anges et les Qualités. Méditez et absorbez les énergies
de chaque sphère.

Quatrième exercice.
Même version que l’exercice deux, mais vibrez cette fois les Noms des Sephiroth dans l’ordre
des plus basses vers les plus hautes.

Source : http://www.esoblogs.net/4739/le-rituel-kabbalistique-de-l-etoile-flamboyante/
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Echelle des grades en 99 degrés RAPMM


2 Juin 2012 , Rédigé par RAPMMPublié dans #Rites et rituels

Loges symboliques :

1er Apprenti
2e Compagnon
3e Maître

Loges de Perfection:

4e Maître Secret
5e Maître Parfait
6e Secrétaire Intime
7e Prévôt et Juge
8e Intendant des Bâtiments
9e Maître Élu des Neuf
10e Illustre Élu des Quinze
11e Sublime Chevalier Élu
12e Grand Maître Architecte
13e Royal Arche
14e Grand Élu de la Voûte Sacrée, dit Jacques VI ou Sublime Maçon

Chapitres:

15e Chevalier d'Orient ou de l'Épée


16e Prince de Jérusalem
17e Chevalier d'Orient et d'Occident
18e Sublime Prince Rose-croix

Sénats :
19e Grand Pontife ou Sublime Écossais dit de la Jérusalem céleste
20e Chevalier du Temple
21e Noachite ou Chevalier Prussien
22e Chevalier de Royal Arche ou Prince du Liban
23e Chef du Tabernacle
24e Prince de Tabernacle
25e Chevalier de Serpent d'Airain
26e Écossais Trinitaire ou Prince de Merci
27e Grand Commandeur du Temple
28e Chevalier du Soleil ou Prince Adepte
29e Grand Écossais de Saint André d'Écosse, Prince de la Lumière

Grands Consistoires:

34e Chevalier de Scandinavie


35e Sublime Commandeur du Temple
36e Sublime Negociate
37e Chevalier de Shota (adepte de la Vérité)
38e Sublime Élu de la Vérité
39e Grand Élu des Eons
40e Sage Sivaïste (Sage Parfait)
41e Chevalier de l'Arc-en-Ciel
42e Prince de la Lumière
43e Sublime Sage Hermétique
44e Prince du Zodiaque
45e Sublime Sage des Mystères
46e Sublime Pasteur des Huts
47e Chevalier des Sept Étoiles
48e Sublime Gardien du Mont Sacré
49e Sublime Sage des Pyramides
50e Sublime Philosophe de Samothrace
51e Sublime Titan du Caucase
52e Sage du Labyrinthe
53e Chevalier du Phoenix
54e Sublime Scalde
55e Sublime Docteur Orphique
56e Pontife de Cadmée
57e Sublime Mage
58e Prince Brahmine
59e Grand Pontife de l'Ogygie
60e Sublime Gardien des Trois Feux
61e Sublime Philosophe Inconnu
62e Sublime Sage d'Eleusis
63e Sublime Kawi
64e Sage de Mithra
65e Patriarche Grand Installateur
66e Patriarche Grand Consécrateur
67e Patriarche Grand Eulogiste
68e Patriarche de la Vérité
69e Chevalier du Rameau d'Or d'Eleusis
70e Patriarche des Planisphères
71e Patriarche des Védas Sacrés

Grands Conseils:

72e Sublime Maître de la Sagesse


73e Docteur du Feu Sacré
74e Sublime Maître du Sloka
75e Chevalier de la Chaîne Lybique
76e Patriarche d'Isis
77e Sublime Chevalier Théosophe
78e Grand Pontife de la Thébaïde
79e Chevalier du Sadah Redoutable
80e Sublime Élu du Sanctuaire
81e Patriarche de Memphis
82e Grand Élu du Temple de Midgard
83e Sublime Chevalier de la Vallée d'Oddy
84e Docteur des Izeds
85e Sublime Maître de l'anneau Lumineux
86e Pontife de Sérapis
87e Sublime Prince de la Maçonnerie
88e Grand Élu de la cour Sacrée
89e Patriarche de la Cité Mystique
90e Patriarche Sublime Maître du Grand Œuvre

Grands Tribunaux:

91e Sublime Patriarche Grand Défenseur de l'ordre

Grands Temples Mystiques:

92e Sublime Cathéchrist


93e Grand Inspecteur Régulateur Général
94e Sublime Patriarche de Memphis

Souverains Sanctuaires:
95e Sublime Patriarche Grand Conservateur de l'Ordre
96e Substitut Grand Maître National, Vice-Président du Souverain Sanctuaire National
97e Grand Maître National, Président du Souverain Sanctuaire National
98e Substitut Grand Maître Mondial, Vice-Président du Souverain Sanctuaire International

99e Sérénissime Grand Maître Mondial, Grand Hiérophante, Président du Souverain Sanctuaire
International

Source : http://ritesegyptiens.forumactif.org/

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L'échelle maçonnique dans lOrdre des Rites Unis de Memphis & Misraïm
2 Juin 2012 , Rédigé par GLEDFPublié dans #Rites et rituels

Les Ateliers de l'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm pratiquent, à l'exclusion de tout
autre, les Rituels approuvés et édités par le Souverain Sanctuaire International des Rites Unis.
Les Ateliers de l'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm travaillent à la GLOIRE DU GRAND
ARCHITECTE DE L’UNIVERS ou du SUBLIME ARCHITECTE DES MONDES. Lors des cérémonies de
réception, suivant les Principes de Tradition de l'ordre, trois Grandes Lumières sont placées à
l'orient sur l'Autel des Serments, lui-même situé sur le « Plateau du Vénérable Maître » de
l'Atelier. L'Équerre, le Compas et un Livre Sacré ouvert au chapitre prescrit par les Rituels
suivant les Grades. Les Obligations des Francs-Maçons de l’Ordre sont prêtées sur ces Grandes
Lumières. Par ailleurs, la présence de l'Équerre, du Compas et de la Règle est obligatoire au
centre du « Naos » dans les Loges du 1 er au 3ème degré. Peut y être ajouté un Livre sacré ouvert.
L'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm est spiritualiste, ce qui implique la croyance au
Grand Architecte de l'Univers, Il n'est lié et ne dépend d'aucune religion particulière, et laisse
depuis toujours ses membres dans une pleine et totale liberté de conscience.

La Franc-maçonnerie de l'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm admet en son sein la
femme à égalité absolue avec l'homme. L'échelle maçonnique dans l'Ordre des Rites Unis de
Memphis & Misraïm a 99 degrés. Tous les degrés conférés par l'Ordre des Rites Unis de
Memphis & Misraïm sont divisés en douze séries qui constituent :

Ateliers Symboliques :
1er degré – Apprenti.
2ème degré – Compagnon.
3ème degré – Maître.

Ateliers de Perfection :

4ème degré – Maître Discret. (Équivalence avec le 4ème degré du REAA et de Memphis-Misraïm)
5ème degré – Maître Parfait. (Équivalence avec le 5ème degré du REAA)
ème ème
6 degré – Maître par Curiosité ou Secrétaire Intime. (Équivalence avec le 6 degré du REAA)
7ème degré – Maître en Israël ou Prévôt et Juge. (Équivalence avec le 7ème degré du REAA)
8ème degré – Maître Anglais.
ème ème
9 degré – Élu des Neuf. (Équivalence avec le 9 degré du REAA et de Memphis-Misraïm)
10ème degré – Élu de l'Inconnu dit de Pérignan.
ème ème
11 degré – Élu des Quinze. (Équivalence avec le 10 degré du REAA)
12ème degré – Élu Parfait.
13ème degré – Illustre Élu de la Vérité.
ème
14 degré – Écossais Trinitaire.
ème
15 degré – Écossais Compagnon.
16ème degré – Écossais Maître.
ème
17 degré – Écossais Panissière.
ème
18 degré – Maître Écossais.
19ème degré – Écossais des Trois « J ».
ème
20 degré – Écossais de la Voûte Sacrée de Jacques VI et de la Voûte Secrète.
(Équivalence avec le 14ème degré du REAA et de Memphis-Misraïm)
21ème degré – Écossais de Saint André.
ème
22 degré – Petit Architecte.
ème
23 degré – Grand Architecte.
24ème degré – Architecte.
ème
25 degré – Apprenti Parfait Architecte.
ème
26 degré – Compagnon Parfait Architecte.
27ème degré – Maître Parfait Architecte.
28ème degré – Parfait Architecte.

Chapitre :

29ème degré – Sublime Écossais. (Équivalence avec le 29ème degré du REAA)


30ème degré – Sublime Écossais de Hérodom.
31ème degré – Grande Royale Arche.
32ème degré – Grand Hache ou Ordre Intérieur du Temple.
33ème degré – Sublime Chevalier du Choix.
34ème degré – Chevalier du Sublime Choix.
35ème degré ème
– Chevalier Prussien. (Équivalence avec le 21 degré du REAA)
36ème degré – Chevalier du Temple.
ème
37 degré – Chevalier de l'Aigle.
ème
38 degré – Chevalier de l'Aigle Noir.
39ème degré – Chevalier de l'Aigle Rouge.
40ème degré – Chevalier de l’Orient Blanc.
ème ème
41 degré – Chevalier d'Orient (Équivalence avec le 15 degré du REAA)
42ème degré – Commandeur d'Orient.
ème
43 degré – Grand Commandeur d'Orient.
ème
44 degré – Architecte des Sublimes Commandeurs du Temple. (Équivalence avec le
27èmedegré du REAA)
ème ème
45 degré – Prince de Jérusalem. (Équivalence avec le 16 degré du REAA)
46ème degré – Chevalier Prince Rose-Croix de Kilwinning et d’Hérédom. (Équivalence avec le
18ème degré du REAA et de Memphis-Misraïm)
ème ème
47 degré – Chevalier d'Occident. (Équivalence avec le 17 degré du REAA)
48ème degré – Sublime Philosophe.
49ème degré – Chaos 1er Discret.
50ème degré – Chaos 2ème Sage.
ème
51 degré – Chevalier Prince du Feu Sacré.
52èmedegré – Sublime Chevalier Théosophe.
53ème degré – Philosophe Sublime.

Aréopages :

54ème degré – Clavi Maçonnique : 1er grade mineur.


55ème degré – Clavi Maçonnique : 2ème grade laveur.
ème ème
56 degré – Clavi Maçonnique : 3 grade souffleur.
ème ème
57 degré – Clavi Maçonnique : 4 grade fondeur.
58ème degré – Vrai Maçon Adepte.
ème
59 degré – Élu Souverain.
ème
60 degré – Souverain des Souverains.
61ème degré – Grand Maître des Loges Symboliques. (Équiv. avec le 20ème degré du REAA)
62ème degré – Très Haut et Très PuisGrandSacrificateur.
ème
63 degré – Chevalier de la Palestine.
64ème degré – Grand Chevalier de l'Aigle Blanc et Noir.
ème ème
65 degré – Grand Élu Kadosh, Chevalier Blanc et Noir. (Équivalence avec le 30 degré du
REAA et de Memphis-Misraïm)
66ème degré – Grand Inspecteur Inquisiteur.
ème
67 degré – Souverain Prince du Souverain Tribunal.
ème
68 degré – Chevalier de l'Arc-en-ciel.
69ème degré – Chevalier de la Hanouka dit Hinaroth.
ème ème
70 -degré – Très Sage Prince Israélite. (Équivalence avec le 70 degré de Misraïm)
71ème degré – Souverain Prince Talmudim.
72ème degré – Souverain Prince du Sublime Consistoire des Princes Zadikim.
73ème degré – Suprême Conseil Général des Princes Grand Haram.
ème
74 degré – Suprême Conseil des Souverains Princes Haram.
75ème degré – Souverain Prince Hassid.
76ème degré – Souverain Grand Prince Hassid.
ème
77 degré – Illustre Grand Inspecteur Intendant Régulateur de l'Ordre.

Loges Magistrales Égyptiennes de Cagliostro :

78ème degré – Novice 1er degré Hermétique.


ème
79 degré – Mysthe 2ème degré Hermétique.
ème ème
80 degré – Epopte 3 degré Hermétique.

Chapitres de l'Intérieur du Grand Prieure d'Égypte :

81èmedegré – Écuyer Novice du Temple.


ème
82 degré – Chevalier du Temple (C.B.C.S.).

Suprêmes Conseils des Grands Défenseurs de l'Ordre :

83ème degré – Sublime Grand Inspecteur de l'Ordre. (Équivalence avec le 32ème degré du REAA et
de Memphis-Misraïm)
ème ème
84 degré – Souverain Grand Inspecteur Général. (Équivalence avec le 33 degré du REAA et
de Memphis-Misraïm)

Conseils Philosophiques et Alchimiques :

85ème degré – Chevalier du Soleil. (Équivalence au 28ème degré du REAA, de Memphis-Misraïm et


au 51ème degré de Misraïm)
86 degré – Suprême Commandeur des Astres (Équivalence avec le 52ème degré de Misraïm)
ème

87ème degré – Sublime Maître du Grand Œuvre.

Grand Temple Mystique – Arcana Arcanorum :


88ème degré – Sublime Prince de la Maçonnerie (Équivalence avec le 87ème degré de Memphis-
Misraïm)
89ème degré – Grand Élu de la Cour Sacrée (Équivalence avec le 88ème degré de Memphis-
Misraïm)
90ème degré – Patriarche de la Cité Mystique (Équivalence avec le 89ème degré de Memphis-
Misraïm)
91ème degré – Sublime Patriarche Prince de Memphis & Misraïm (Équivalence avec le 90èmedegré
de Memphis-Misraïm)

Grand Cénacle Mystique :

92ème degré – Grand Patriarche Consécrateur Évêque Templier (Équivalence avec le 66èmedegré
de Memphis-Misraïm)

Souverains Sanctuaires Nationaux des Rites Unis :

93ème degré – Sublime Patriarche Grand Défenseur de l’Ordre.


ème
94 degré – Grand Patriarche MystiqueArcana Arcanorum.
ème
95 degré – Grand Patriarche Conservateur de l’Ordre des Rites Unis.
96ème degré – Grands Maîtres Nationaux Adjoints.
ème
97 degré – Grands Maîtres Nationaux.

Souverain Sanctuaire International des Rites Unis :

95ème degré – Grand Patriarche Conservateur de l’Ordre des Rites Unis, ayant une charge
internationale.
96èmedegré – Grands Maîtres Nationaux Adjoints, ayant une charge internationale importante.
97èmedegré – Grands Maîtres Nationaux.
98èmedegré - Grand Maître Mondial Adjoint de l'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm.
99ème degré - Grand Maître Mondial 99 ème degré ad vitam de l'Ordre des Rites Unis de Memphis
& Misraïm ad vitam et Président du Souverain Sanctuaire International des Rites Unis».

Source : http://www.editions-maconniques.fr/
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Echelle des grades en 33 degrés selon Yarker


2 Juin 2012 , Rédigé par YarkerPublié dans #Rites et rituels
Loges symboliques:

1er Apprenti
2e Compagnon
3e Maître

Collèges égyptiens

4 Maître discret
5 Maître sublîme-Maître des angles
6 Chevalier de l'Arche Sacrée
7 Chevalier de la Voûte Secrète
8 Chevalier de l'Épée
9 Chevalier de Jérusalem
10 Chevalier d'Orient
11 Chevalier Rose-Croix
12 Chevalier de l'Aigle Rouge
13 Chevalier du Temple
14 Chevalier du Tabernacle
15 Chevalier du Serpent
16 Sage de la Vérité
17 Philosophe hermétique
18 Chevalier Kadosh
19 Chevalier du Royal Mystère
20 Grand Inspecteur
21 Patriarche Grand Installateur
22 Patriarche Grand Consécrateur
23 Patriarche Grand Eulogiste
24 Patrairche de la Vérité
25 Patriarche des Planisphères
26 Patriarche des Védas Sacrés
27 Maître Égyptien - Patriarche d'Isis
28 Patriarche de Memphis
29 Patriarche de la Cité Mystique
30 Sublîme Maître du Grand Œuvre

Académie égyptienne:

31 Grand Défenseur du Rite


32 Prince de Memphis

Souverain Sanctuaire:
33 Patriarche Grand Conservateur (Arcana Arcanorum)

Source : http://ritesegyptiens.forumactif.org
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Les Grades du REAA


31 Mai 2012Publié dans #Rites et rituels

Le Rite Ecossais Ancien Et Accepté comporte 33 Grades Initiatiques qui peuvent


s'analyser comme suit :

Division des degrés selon leur origine

Grades symboliques, primitifs et universels

1 Apprenti

2 Compagnon

3 Maître

Développement des degrés primitifs

18 Souverain prince rose-croix

30 Grand élu Chevalier de l’aigle blanc et noir ou kadosch

Degrés de l’illuminisme allemand du tribunal de la sainte Vehme

9 Maître élu des 9

10 Illustre élu des 15


11 Sublime chevalier élu

21 Chevalier prussien ou Noachite

Degrés d’origine hébraïque et biblique

4 Maître secret

5 Maître parfait

6 Secrétaire intime

7 Prévôt et juge ou Maître irlandais

8 Intendant des bâtiments ou Maître en Israël

12 Grand maître architecte

13 Royale arche

14 Grand écossais de la Voûte Sacrée de Jacques VI ou Grand élu

15 Chevalier d’orient ou chevalier de l’épée

16 Prince de Jérusalem

17 Chevalier d’orient et d’occident

Degrés du temple

19 Grand pontife ou sublime écossais

20 Grand maître des loges symboliques ou Maître ad vitam

23 Chef du tabernacle

24 Prince du tabernacle

25 Chevalier du serpent d’Airain ou de bronze

26 Prince de compassion, Prince de Mercy

27 Souverain commandeur du temple


29 Grand écossais de saint André d’Ecosse ou Chevalier de saint André d’Ecosse

Degrés alchimiques et rosicruciens

22 Royal Hache, Prince du Liban

28 Prince adepte, chevalier du Soleil

Degrés administratifs

31 Grand Inquisiteur Commandeur

32 Vaillant et sublime prince de royal secret

33 Grand inspecteur général

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Le Rite Irlandais (1ère période) : Retour sur la question


31 Mai 2012 , Rédigé par ASPublié dans #Rites et rituels

Dans sa vision de cette première période du rite maçonnique irlandais Philip Crossle va en
réalité développer une thèse qui va englober les trois périodes. Aussi pour étudier cette
progression nous allons commencer par la fin et le citer quand il écrit : « Il est certain que, pour
l’essentiel, la philosophie sublime de la Maçonnerie du XVIème siècle (1538) n’était pas très
différente de celle du XVIIIème siècle (1760) ou celle du XXème siècle. » Voilà une assertion pour
le moins étonnante qui ne peut pas satisfaire les historiens d’aujourd’hui sans documentation
précise.

Crossle utilise la Loge de Birr qui "jusqu’à 1797…conférait trois grades distincts" pour en
déduire "c’est probablement la même que celle que décrit Pennell en 1730" :

1. Apprenti ou Frère. - 2. Compagnon du Métier. - 3. Master’s Part. (M.M), non réservé à la


chaire de Maître.

Soulignons la mention ‘non réservé à la chaire de Maître’ car cette différentiation est à l’origine
de bien de confusions entre le Maître en chaire et le grade de Maître comme nous le verrons.
Crossle rajoute :" Le grade 3 de Pennell comprenait, semble-t-il, l’essentiel d’une cérémonie
élaborée plus tardivement, englobant les grades irlandais actuels de Maître installé de l’Arc
Royal et de Maçon de la Crois Rouge"

D’après Pennel et Crossle la Maçonnerie Irlandaise diffère de la Maçonnerie anglaise ou même


écossaise : "les Maçons irlandais d’origine celte furent beaucoup plus nombreux que les Maçons
que leurs Frères irlandais d’origine anglaise" dit Crossle qui rajoute : ‘’Ceux qui étudient
l’histoire irlandaise – ou le caractère irlandais - ne peuvent admettre qu’un autre type de Franc-
maçonnerie que celui hérité de leurs propres aïeux ait pu leur inculquer cet amour profond du
Métier qui, en ces temps là, était réellement présent dans le cœur des Irlandais d’origine Celte. ‘’

Toute l’argumentation de Crossle va ensuite se fonder sur les différences qui existent entre les
Constitutions d’Anderson (1723) et celles de Pennell (1730) mais aussi sur les pratiques
spécifiques des Loges irlandaises. On verra que par la suite une telle position va entraîner un
rapport de force entre les Antients et le Modernes. Quelles sont ces différences ? D’abord
religieuses. "La prière qui devait être prononcée lors de la réception d’un Frère qui se trouve
page 52 du livre de Pennel (1730) et qui avait été totalement omise par Anderson (1723)… les
Frères suppliaient Dieu de doter notre nouveau Frère de Sagesse divine afin que, avec l’aide de
la Maçonnerie il puisse être capable de découvrir les mystères de la Sainteté et de la Chrétienté.
Ce que nous demandons humblement au nom et pour l’amour de Jésus-Christ, notre Seigneur et
Sauveur, Amen." Crossle élabore en écrivant : "La confrérie irlandaise avait conservé l’ancienne
foi des maçons, et ceux-ci n’avaient pas apprécié la version d’Anderson, qui consistait à ‘laisser à
chacun ses propres opinions.’" C’est une preuve supplémentaire des efforts de Pennell pour
modifier les Constitutions d’Anderson afin qu’elles conviennent aux Maçons de la religion
Catholique.

Une autre différence concerne bien sur ce troisième grade et si par honnêteté Crossle déclare
que le manuscrit du Trinity Collège de Dublin s’arrête brusquement sur la description de cette
partie dite du ‘compagnon homme du métier’ c’est parce que d’après lui le rédacteur du
manuscrit observe un silence discret à propos du grade de Maître. Il cite des exemples qui vont
dans son sens mais ces exemples sont postérieurs à 1730. Dans sa volonté de décrire une
Maçonnerie irlandaise pérenne il utilise des documents sans en respecter la chronologie. Il va
fouiller les intentions d’Anderson à travers ses constitutions pour lui faire dire qu’il existait aussi
dans la Maçonnerie anglaise le grade de Maître qui aurait été élevé lors de tenues de Chapitre.
Les arguments de Crossle vont s’articuler autour de trois arguments : 1) Une longue dissertation
sur les articles XII et XIII des Constitutions de 1730. 2) La nécessité d’avoir trois Maîtres pour
constituer une nouvelle loge. 3) Le refus d’admettre le document de Prichard ‘La Maçonnerie
disséquée’ comme preuve de l’apparition du grade de Maître.

1 : Articles XII et XIII : L’argumentation de Crossle repose sur une phrase de l’article XIII ou il
lit"les Apprentis doivent être admis Maîtres et Compagnons de Métier là seulement sauf en cas
de dispense" Il écrit que ce passage a donné lieu à de nombreux débats pour savoir si la formule
‘admis Maîtres et Compagnons de Métier’ se référait à un grade composite conféré en Grande
Loge seulement. Actuellement il est généralement admis que la Maçonnerie primitive ne
comportait que deux grades et que le grade de Maître n’est apparu que plus tard par une sorte
de scission entre le grade de Compagnon qui donna naissance au grade de Maître. Crossle
réfute cette position et tout en admettant que le passage en question est si ambigu qu’il n’est
pas possible d’en donner une signification claire il essaye par une rhétorique quelque peu
embrouillée de poursuivre sa mission de rétablir le grade de Maître comme ayant existé dès
l’origine. Mais si on lit les articles XII et XIII dans la totalité on s’aperçoit qu’il ne traitent que des
Tenues de Grande Loge trimestrielle destinées à traiter de toutes matières qui regardent la
Fraternité, règlent les conflits, et confèrent ou confirment l’admission des apprentis à un grade
supérieur. Point par point il examine les termes ‘admis’, ‘dispense’ et argumente sur la syntaxe
en s’appuyant sur d’autre textes comme le ‘Pocket Companion for Free-masons’ On doit
admettre qu’il a trouvé là dans ce passage obscur une possibilité pour défendre sa thèse.
Cependant le poids d’évidences venues d’ailleurs contrecarrer ses ambitions.

2 : Nécessité d’avoir trois Maîtres pour constituer une nouvelle Loge : Quand la Grande Loge
d’Irlande décida en 1731 de délivrer une patente pour une nouvelle Loge, une loi non écrite
stipula que le document serait délivré à trois Maîtres ( le Maître et les deux Surveillants).
Crossle pense qu’il s’agit d’une tradition antérieure et il cite Pennel (article II et X) qui permet
aux deux Surveillants d’occuper la Chaire de Maître en Loge pro tempore ce qui veut dire pour
lui par conséquent qu’il était nécessaire qu’ils fussent Maître pour ce faire. Citons encore
Crossle : "il est évident qu’au moment de la constitution d’une nouvelle Loge, des précautions
étaient prises afin de s’assurer que le Maître et les Surveillants élus avaient reçu le grade de
Maître". Il rajoute que les Maçons de l’Arc Royal de la fin du XVIIIème siècle avaient conservé la
coutume vénérable de considérer la présence de ‘trois Maître’ comme essentielle à leur rituel.
L’Arc Royal apparaît ici d’une manière anodine mais on voit bien qu’il s’agit d’une stratégie bien
établie. A la suite de la question des trois Maîtres Crosssle va se lancer dans une argumentation
pour l’existence de deux grades distincts sous l’appellation d’Arc Royal, d’origine Irlandaise
datant de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècle. Il dit disposer de preuves sures mais
n’en donne pas l’origine.

3 : document de Prichard : là encore Crossle va s’inspirer de Hugnan qui a écrit dans ‘Origines
du rite anglais’ que le grade de Maître décrit par Prichard ‘ne peut en aucun cas constituer une
preuve’. Il donne comme explication que ‘le voile qui couvrait les vraies cérémonies du grade
connu autrefois sous le nom de M.M. et ultérieurement sous celui d’Arc Royal ne fut jamais
comparable à la gaze (regard) vulgaire des divulgations comme celles de Prichard’.

En conclusion il apparaît que la ténacité de Crossle peut semer le doute sur ce problème du
grade de Maître du moins en ce qui concerne l’Irlande. Il faut être prudent car il y a lacune de
documents authentiques qui permettraient d’élucider cette question. Laissons à Crossle le mot
de la fin : "En se répétant constamment, des chercheurs maçonniques contemporains sont
arrivés à considérer la phrase "Maîtres et Compagnons" comme décrivant un seul grade. Je
pense que si Anderson aurait souhaité ce sens à la phrase en question, il l’aurait exprimé plus
clairement".

Renaissance Traditionnelle N°121 -Janvier 2000. p 5 – Tome XXXI


Source : http://aprt.biz/
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Le Rite Irlandais 1ère Partie


31 Mai 2012 , Rédigé par DSPublié dans #Rites et rituels

Philip Crossle, fut le bibliothécaire de la Grande Loge d’Irlande, c’est un historien très brillant
qui nous éclaire encore aujourd’hui, notamment grâce à son ouvrage co-écrit avec John Herron
Lepper : "Histoire de la Grande Loge des Maçons Anciens et Acceptés d'Irlande" 1 publié à Dublin
en 1925 et réédité en 1987. L’article de Renaissance Traditionnelle reprends en synthèse ses
recherches, et dès le début Crossle affirme que la Franc-Maçonnerie irlandaise n’est pas
simplement issue de la maçonnerie anglaise, et qu’elle a pu se développer sur le sol irlandais en
parallèle de son développement dans d’autres pays et ce à l’instar du métier de maçon à
l’époque médiévale, qui s’est développé un peu partout ailleurs. La pratique de la Franc-
Maçonnerie irlandaise s’effectue en harmonie avec la Maçonnerie mondiale, mais a toujours
voulu coller au plus près aux "Old Charges", les "Anciennes Constitutions". Il existe une idée
selon laquelle cette Franc-Maçonnerie irlandaise avait été importée vers 1725 en provenance
d’Angleterre. En fait ce sont les "Constitutions of the Free Masons" de 1730 à Dublin, qui
sèment le doute et ce si l’on en croit la dédicace de leur auteur John Pennell à Lord St Georges,
et qui dit : "Ces Constitutions, Monseigneur, proviennent tout d’abord de la compilation des
anciennes archives des Francs-Maçons, et elles ont été adaptées à l’usage des Loges en Grande-
Bretagne, par le très savant James Anderson, M.A.» Bien sûr, ce sont des Constitutions
d’Anderson de 1723, dont parle Pennell, mais il va s’appliquer à les modifier et même à les
améliorer, afin de coller à la pratique irlandaise, mais aussi dans un souci de préciser l’histoire
du métier de même que les obligations et les règlements. Si l’on ne sait pas clairement le
nombre de Loges que comptait l’Irlande en 1725, dès 1731, le Grand Maître, Lord
Kingstondemande par voie de presse au Loges sans doutes très nombreuses de réclamer
officiellement leur patente. Une étude du Dr Chetwode Crawley donne l’inventaire suivant :

- Loges des Modernes Anglaises et des Iles Britanniques : 355

- Loges hors des îles : 196

- Loges des Antients Anglaises : 258

- Loges Ecossaises : 284

- Le tout donnant un total de 1093 Loges alors que Chetwode Crawley va en dénombrer 815
dans la seule Irlande !
On entre ensuite dans cet article dans des spécificités à la fois historique, géographiques et
sociologiques de la Maçonnerie irlandaise. Ainsi il nous est expliqué que pendant longtemps les
Maçons irlandais d’origine celte étaient plus nombreux que ceux d’origine anglaise, et ces
spécificités vont se répercuter sur la rédaction par Pennell de ses constitutions. C’est bien sur le
titre premier des Constitutions d’Anderson et de Pennell qui vont être comparés :

 - Anderson, 1723

"1. Concernant Dieu et la Religion

Un Maçon est obligé de par sa tenure, d’obéir à la loi morale ; et s’il comprend bien l’Art, il ne
sera jamais athée stupide ni libertin irréligieux. Mais quoique dans les temps anciens les
maçons fussent tenus dans chaque pays d’être de la religion, quelle qu’elle fût, de ce pays ou
de cette nation, néanmoins il est maintenant considéré plus expédient de seulement les
astreindre à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses
propres opinions : c'est-à-dire d’être hommes de bien et loyaux ou hommes d’honneur et de
probité, quelles que soient les Dénominations ou Confessions qui aident à les distinguer. Par
suite de quoi la Maçonnerie devient le Centre d’union, et le moyen de nouer une amitié sincère
entre des personnes qui n’auraient pu que rester perpétuellement étrangères."

 Pennell, 1730

"1. Concernant Dieu et la Religion

Un Maçon est obligé de par sa tenure, d’obéir à la loi morale, et de n’être ni athée stupide, ni
libertin irréligieux. C'est-à-dire que les maçons doivent être hommes de bien et loyaux ou
hommes d’honneur et de probité, quelles que soient les Dénominations ou Confessions qui
aident à les distinguer. Par suite de quoi la Maçonnerie devient le Centre d’union, et le moyen
de nouer une amitié sincère entre des personnes qui n’auraient pu que rester perpétuellement
étrangères." La notion de religion unique reste donc présente, et on peut noter aussi,
brièvement mais de manière importante, que la prière dite à la réception d’un nouveau frère,
que l’on ne trouve pas chez Anderson, est maintenue côté Irlandais, faisant fi de laisser à
chacun ses propres opinions. Elle présente une demande à Dieu, de permettre au nouvel
Apprenti de pouvoir découvrir "les mystères de la Sainteté et de la Chrétienté, au nom et pour
l’amour de Jésus-Christ, nôtre Seigneur et Sauveur…" Et toujours dans le même esprit, les
passages dus à la Reforme anglaise induisant la séparation d’avec le pouvoir apostolique
romain, non applicable aux irlandais et non souhaitée par eux, n’apparaissent pas bien sur dans
ces Constitutions. En effet, encore une fois, en 1730, les Maçons irlandais souhaitent rester au
plus près de l’esprit des anciennes constitutions, ce qui tend aussi à montrer selon l’auteur, que
l’influence anglaise sur la maçonnerie irlandaise est relativement minime, qu’elle n’a pas été
purement importée, et que celle-ci s’était forgée et façonnée avant cette date de 1725. Notons
aussi, que les Loges Irlandaises, n’ont pas de titre distinctif, mais simplement des numéros
d’inscription. Philipp Crossle va alors nous proposer l’étude de la naissance du Rite Irlandais, au
travers de l’étude de la Loge n°163 de Birr.
Première Période

En 1797 et comme le décrit Pennell déjà en 1730, on trouve et ce sans doute de manière
ancienne, 3 grades :

1 : Apprenti ou Frère (Apprentice ou Brother) - 2 : Compagnon du Métier (Fellowcraft) - 3 :


Master’s Part (M.M)

Dans les deux premiers grades on trouve la quasi-totalité de l’enseignement maçonnique


notamment la légende aujourd’hui traditionnelle du troisième grade, quant au troisième grade
décrit par Pennell, il correspond un peu plus lui, aux grades actuels de Maître Installé, de l’Arc
Royal et de Maçon de la croix rouge.

Deuxième Période

Il semble qu’à partir de 1744 à Dublin, de 1750-1760 dans d’autres villes, et en 1800 à Birr, la
hiérarchie des grades se faisait comme suit :

1 : Apprenti Entré ou Compagnon du Métier ou encore Entered and Crafted (Entré et fait
homme du métier) - 2 : Master Mason (Maître Maçon) - 3 : Royal Arch (Arche Royale)

On assiste alors dans cette période à une sorte de fusion des grades d’apprenti et de
compagnon, le deuxième grade et c’est très important devenant, nous l’avons vu celui de
maître maçon.

Troisième Période

Sans doute débutant aux alentours de 1790 et à Dublin, se produit une nouvelle mutation qui
va voir le 1er grade celle du grade d’Entered and Crafted que nous venons de voir, mutation qui
sera avérée en 1840 où les grades vont se répartir ainsi :

1er groupe : constitué des Grades 1 et 2 des 1ère et 2ème périodes donnant un maçonnerie
bleue en 3 grades : 1 : Apprenti Entré - 2 : Compagnon du Métier - 3 : Maître Maçon.

Le grade 3 des 1ère et 2ème périodes va servir à lui tout seul à constituer les groupes 2 et 3, et
je vous renvoie au texte de Renaissance Traditionnelle concernant les spécificités de
l’installation, mais de toute façon nous y reviendrons prochainement.

2ème groupe :

1 : Passé Maître (aujourd’hui le Maître installé) - 2 : Excellent maçon - 3 : Très Excellent Maçon -
4 : Maçon de l’Arc (Arch Mason) - 5 : Maçon de l’Arc Royal
3ème groupe :

1 : Maçon de l’Arche (Ark Mason) - 2 : Compagnon de la Marque - 3 : Maître de la Marque - 4 :


Maçon de l’Attache, ou du Combat - 5 : Passage de Babylone (ou Croix Rouge de Daniel) - 6 :
Passage du Jourdain - 7 : Ordre Royal (ou Prussien bleu)

4ème groupe : il est formé lui en raison de l’introduction de la chevalerie templière dans la Franc-
Maçonnerie. On y trouve les grades de :

1 : Marque Noire – 2 : Templiers (quatre grades) – 3 : Passage de la Méditerranée – 4 : Malte –


5 : Croix rouge de Constantin – 6 : Chevalier de Patmos

Notons enfin un grade qui connut un grand succès en Irlande vers la fin du XVIIIème siècle et le
début du XIXème, celui de Royal Arch and Knight Templar (prêtre de l’Arc Royal et Chevalier
Templier) supposé être le grade ultime à l’image de celui de Rose Croix sur le continent.
Toujours dans ce numéro 121 de Renaissance Traditionnelle et les numéros 125 et 126, Philip
Crossle va développer l’étude des trois périodes et c’est ce que nous tenterons de faire avec lui
dans nos prochains travaux.

1- History of the Grand Lodge of Free and Accepted Masons of Ireland, Volume 1
Source : http://aprt.biz
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Initiations aux Anciens Mystères des Prêtres Egyptiens


26 Mai 2012 , Rédigé par Frère BailleulPublié dans #Rites et rituels

Le rite des « Architectes Africains » fut sans doute l’un des premiers rites égyptiens.
L’égyptomanie commença à se développer avec l’œuvre d’Athanase Kircher (1652) et l’écriture
de son Oedipus Aegyptiacus. Plus tard, l’abbé Terrasson, helléniste et académicien, éditera un
roman pseudo-initiatique, Sethos ou Vie tirée des monuments et anecdotes de l’ancienne
Égypte(1728). Ce récit décrit des initiations imaginaires censées se dérouler en terre d’Égypte.
En 1770, deux Allemands, von Köppen et von Hymmen, l’imiteront en publiant le Crata Repoa,
suite de textes initiatiques se déroulant dans la même contrée. Rappelons que von Köppen fut
l’auteur de ce qui est reconnu comme l’un des premiers rites égyptiens, le Rite des «
Architectes Africains » créé à Berlin vers 1767.

Marconis de Nègre s’inspira de ce texte en le développant dans le chapitre intitulé « L’initiation


de Platon », que nous présenterons dans un des prochains numéros d’Arcana.
Il nous a paru intéressant et utile de commencer par la publication de ce texte peu connu
duCrata Repoa. En effet, bon nombre d’éléments symboliques et initia tiques qu’il contient
dépassent largement le cadre de la maçonnerie égyptienne et se retrouvent sous une forme ou
sous une autre dans différents rites maçonniques. C’est donc un élément important de
compréhension de notre tradition.

Préparations

Lorsqu’un aspirant aux mystères avait le désir d’entrer dans la société antique et mystérieuse
de Crata Repoa, il devait se faire recommander par un des Initiés. La proposition en était
ordinairement faite par le Roi lui-même, qui écrivait à cet effet une lettre aux prêtres.

Ceux-ci adressaient cet aspirant d’Héliopolis aux doctes de l’Institution, à Memphis ; de


Memphis, on le renvoyait à Thèbes .

Il était circoncis .

On le mettait à un régime particulier ; on lui interdisait l’usage de certains aliments même du


vin, jusqu’à ce qu’il eût obtenu, dans un grade supérieur, la permission d’en boire de temps en
temps. On l’obligeait à passer plusieurs mois, comme un prisonnier, dans un souterrain, où on
l’abandonnait à ses réflexions ; il jouissait de la faculté d’écrire ses pensées. Elles étaient
ensuite examinées attentivement, et servaient à faire connaître le degré de son intelligence.

Lorsque le temps de quitter le souterrain était arrivé, on le conduisait dans une galerie
entourée de colonnes d’Hermès, sur lesquelles étaient gravées des sentences qu’on lui faisait
apprendre par cœur .

Dès qu’il les savait, un membre de la société ayant le nom de Thesmosphores s’approchait de
lui, tenant à la main un grand fouet, pour contenir le peuple devant la porte dite des profanes,
par laquelle il introduisait le Récipiendaire dans une grotte.

Là, on lui bandait les yeux, et on lui attachait les mains avec des liens élastiques.

Premier Grade

Pastophoris

Ou Apprenti, chargé de la garde de l’entrée qui conduisait à la Porte des hommes. Le


Récipiendaire étant préparé dans la grotte, le Thesmosphores le prenait par la main et le
présentait à la porte des hommes .
A son arrivée, le Thesmosphores touchait sur l’épaule du Pastophoris (l’un des Apprentis
précédemment reçus), qui était de garde à l’extérieur, et l’invitait à annoncer le Récipiendaire ;
ce que celui-ci faisait en frappant à la porte d’entrée .

Le Néophyte ayant satisfait aux questions qui lui étaient adressées d’abord, la porte des
hommes s’ouvrait, et il était introduit.

L’Hiérophante lui posait de nouvelles questions sur différents sujets. Il devait de même y
répondre catégoriquement .

On le faisait ensuite voyager dans l’enceinte de la Birantha et pendant ce temps, on cherchait à


l’effrayer par des éclairs, des coups de tonnerre, et en produisant artificiellement autour de lui
tous les effets de la grêle, de la tempête et de la foudre .

S’il ne s’en laissait pas trop effrayer, et s’il n’était pas déconcerté, le Menies, ou lecteur des lois,
lui lisait les constitutions de la société de Crata Repoa. Il était obligé de promettre de s’y
conformer.

Après cette adhésion, le Thesmosphores le conduisait, tête nue, devant l’Hiérophante ; il


s’agenouillait ; on lui mettait la pointe d’un glaive sur la gorge, et on lui faisait prêter le serment
de fidélité et de discrétion. Il invoquait le soleil, la lune et les astres, pour témoins de sa
sincérité .

Cet engagement solennel prononcé, on lui ôtait le bandeau de dessus les yeux, et on le plaçait
entre deux colonnes carrées, nommées Betilies .

Au milieu de ces deux colonnes, étaient couchées une échelle à sept échelons, et une autre
figure allégorique, composée de huit portes de différentes dimensions .L’Hiérophante
n’expliquait pas d’abord au Récipiendaire le sens mystérieux de ces emblèmes ; mais il lui tenait
le discours suivant :

« Vous qui venez d’acquérir le droit de m’entendre, je m’adresse à vous : les portes de cette
enceinte sont sévèrement fermées aux Profanes, qui ne peuvent y pénétrer ; mais vous, Menès
Musée, vous, enfant des travaux et des recherches célestes, écoutez ma voix ; elle va vous
enseigner de grandes vérités. Soyez en garde contre les préjugés et les passions qui pourraient
vous éloigner du véritable chemin du bonheur ; fixez vos pensées sur l’Être divin ; ayez-le
toujours devant les yeux, afin de mieux gouverner votre cœur et vos sens. Si vous voulez
marcher dans la vraie route de la félicité, songez que vous êtes sans cesse en présence du Tout-
Puissant, qui gouverne l’univers. Cet Être unique a produit toutes choses ; il les conserve, et
existe par lui-même. Aucun mortel ne peut le voir ; rien ne peut être sous trait à ses regards».

Après ce discours, on faisait passer l’Apprenti sur les degrés de l’échelle, et on lui indiquait à
mesure quel en était le symbole fondé sur la métempsycose. On lui enseignait aussi que les
noms et les attributions des Dieux avaient une toute autre signification que celle que le peuple
y attachait.

Ce grade étant consacré à la physique, on lui expliquait les causes des vents, des éclairs, du
tonnerre ; on y comprenait l’anatomie, l’art de guérir et de composer les médicaments.

C’était également dans ce même grade que l’on enseignait aux néophytes la langue symbolique
et l’écriture vulgaire des hiéroglyphes .

La réception finie, l’Hiérophante donnait à l’Initié le mot d’ordre, à l’aide duquel tous les Initiés
se reconnaissaient. Ce mot était Amoun ; il signifiait ‘sois discret’ .

Ils se reconnaissaient encore par un attouchement manuel .

On remettait au Récipiendaire une espèce de bonnet terminé en pyramide, et on lui ceignait


autour des reins un tablier appelé Xylon.

Il portait autour du cou un collet dont les bouts tombaient sur la poitrine.

Du reste, il était déshabillé pendant la réception.

Il devait garder à son tour la porte des hommes.

Second Grade

Neo coris.

Si le Pastophoris, pendant l’année de son apprentissage, avait donné des marques


d’intelligence, on lui imposait un jeûne sévère, pour le préparer à devenir Neocoris .

Cette année expirée, il était mis dans une chambre obscure, appelée Endimion .

De belles femmes lui servaient des mets délicats, pour ranimer ses forces épuisées. C’étaient
les épouses des prêtres, et même les vierges consacrées à Diane, qui allaient ainsi le visiter.
Elles l’excitaient à l’amour par toutes sortes d’agaceries. Il devait triompher de cette épreuve
difficile, pour prouver l’empire qu’il avait sur lui-même.

Après l’avoir subie, le Thesmosphores venait à lui, et lui posait diverses questions. Si le Neocoris
y répondait avec justesse, on l’introduisait dans l’assemblée. Le Stolista (ou Aspergeur) jetait de
l’eau sur lui pour le purifier ; on l’obligeait à affirmer qu’il s’était toujours conduit avec sagesse
et chasteté.
Après cette déclaration, le Thesmosphores courait vers lui, ayant dans les mains
un serpentvivant qu’il lui jetait sur le corps, et le retirait par le bas tablier .

Le local paraissait rempli de reptiles, pour tâcher de porter l’effroi dans l’âme du Neocoris .

Plus il se montrait courageux dans cette épreuve, plus il était comblé d’éloges après sa
réception.

On le ramenait ensuite vers deux colonnes très élevées, au milieu desquelles un griffon poussait
une roue devant lui .

Ces colonnes signifiaient Orient et Occident. Le griffon était l’emblème du soleil ; et la roue, du
centre de laquelle partaient quatre rayons, figurait les quatre saisons.

On lui apprenait en même temps l’art de calculer l’hygromètre (qui servait à évaluer les
inondations du Nil) ; on l’instruisait dans la géométrie et l’architecture, et il se familiarisait avec
les calculs et les échelles des mesures dont il devait avoir à se servir dans la suite. Mais ceci
était un grand secret, qui n’était découvert qu’à ceux qui appartenaient à une secte dont les
connaissances étaient bien supérieures à celles de la population.

On lui donnait pour insigne un bâton accolé d’un serpent. Le mot d’ordre du grade était Eve : à
cette occasion, on lui racontait l’histoire de la chute du genre humain .

Croiser les deux bras sur la poitrine était le signe dont il devait se servir pour se faire
reconnaître .

Son emploi était de laver les colonnes.

Troisième grade

La Porte de la Mort.

Le nouvel Initié recevait le nom du Melanephoris.

L’intelligence et la bonne conduite de Neocois l’ayant rendu digne de ce grade, on le pré venait
du moment de sa réception.

Il était conduit par le Thesmosphores dans un vestibule au-dessus de l’entrée duquel était
écrit : Porte de la Mort.

Ce vestibule était rempli de différentes espèces de momies et de cercueils figurés : des dessins
analogues en ornaient les murailles. Comme c’était l’endroit où l’on déposait les morts, le
nouveau Melanephoris y trouvait les Paraskistes et les Heroi qui s’occupaient de leurs travaux.
Au milieu, était placé le cercueil d’Osiris, qui, à cause de son assassinat supposé récent, portait
encore des traces de sang.

On demandait au nouveau Melanephoris s’il avait pris part à l’assassinat de son maître ? Après
sa réponse négative, deux Tapixeytes s’emparaient de lui.

Ils le conduisaient dans une salle ou étaient les autres Melanephoris habillés en noir. Le roi lui-
même, qui assistait toujours à cette cérémonie, abordait le Récipiendaire avec une apparence
gracieuse, et lui présentait une couronne d’or qu’il lui proposait d’accepter, s’il ne se croyait pas
assez de courage pour soutenir les épreuves qu’on allait lui faire subir.

Mais le nouveau Melanephoris, sachant qu’il devait rejeter cette couronne, la foulait aux
pieds .Aussitôt le roi s’écriait : Outrage, vengeance ? et, s’emparant de la hache des sacrifices,
en frappait (doucement) le Melanephoris à la tête .

Les deux Tapixeytes renversaient le Récipiendaire ; les Paraskistes l’enveloppaient des


bandelettes des momies. Pendant cette action, tous les assistants gémissaient autour de lui. On
le transportait vers une porte où était écrit : Sanctuaire des Esprits. Au moment où on l’ouvrait,
des coups de tonnerre se faisaient entendre, des éclairs brillaient, et le prétendu mort se
trouvait entouré de feu .

Caron s’emparait de lui comme d’un esprit, et le descendait chez les juges des sombres bords.
Pluton, assis sur son siège avait à ses côtés Rhadamante et Minos, ainsi qu’Alecton Nicteus,
Alaster et Orpheus .

Ce tribunal redoutable lui adressait des questions sévères sur tout le cours de sa vie ; enfin, on
le condamnait à errer dans ces galeries souterraines.

On le débarrassait ensuite de ses enveloppes et de tout l’appareil mortuaire.

Il recevait alors de nouvelles instructions ; elles étaient ainsi conçues :

1°. N’avoir jamais soif du sang, et assister les membres de la société, lorsque leur vie est en
danger ;

2°. Ne jamais laisser un mort sans sépulture ;

3°. Attendre une résurrection des morts et un jugement futur.

On l’obligeait, dans ce grade, à s’occuper, pendant un certain temps, du dessin et de la peinture


; car il entrait dans les fonctions d’un Melanephoris de décorer les cercueils et les rubans des
momies.
Une écriture particulière lui était enseignée ; on la nommait hiero-grammaticale : elle lui
devenait d’autant plus utile, que l’histoire d’Égypte, la géographie, les éléments de
l’astronomie, étaient tracés dans cette langue.

Il recevait aussi des leçons de rhétorique, afin de pouvoir prononcer en public les oraisons
funèbres.

Le signe de reconnaissance consistait dans une embrassade particulière, dont l’objet devait
exprimer la puissance de la mort ; le mot était Monach Caron mini. Je compte les jours de la
colère.

Le Melanephoris restait dans ces galeries souterraines jusqu’à ce qu’on pût juger s’il était
capable d’avancer dans de plus hautes sciences, ou si l’on ne pourrait faire de lui qu’un
Paraskiste ou un Heroi ; car il devait y passer le reste de ses jours, s’il n’atteignait pas aux
véritables connaissances.

Quatrième Grade : Bataille des Ombres

(Tertullien, De militis Coronâ) Chistophoris

Le temps de la colère durait ordinairement dix-huit mois. Lorsqu’il était passé, le


Thesmosphores venait voir l’initié, le saluait gracieusement, et l’invitait à le suivre après l’a voir
armé d’une épée et d’un bouclier.

Ils parcouraient des galeries sombres. Tout à coup, des hommes masqués sous des figures
hideuses, entourés de serpents et ayant des flambeaux à la main, attaquaient l’initié en criant
Panis.

Le Thesmosphores l’excitait à affronter les dangers et à surmonter tous les obstacles. Il se


défendait avec courage, mais il succombait sous le nombre ; alors on lui bandait les yeux, et on
lui passait une corde au cou avec laquelle il était traîné par terre jusqu’à la salle où il devait
recevoir un nouveau grade.

Les ombres s’éloignaient subitement en poussant de nouveaux cris. On le relevait exténué et on


l’introduisait, pouvant à peine se soutenir, dans l’assemblée. La lumière lui était rendue et ses
yeux étaient frappés des décorations les plus brillantes. La salle offrait la réunion des plus beaux
tableaux. Le Roi lui-même siégeait à côté du Demiourgos (chef, inspecteur de la société).

Au-dessous de ces hauts personnages était assis le Stolista (purificateur par l’eau) ; le
Hierostolista (secrétaire), portant une plume à sa coiffure ; le Zacoris (trésorier), et le Komastis
(chargé des banquets).
Tous portaient l’Alydée. (Vérité. C’était une décoration égyptienne. Actianus, Var. Hist. liv. XIV,
chap. 34, en parle en ces termes : « Eum omnium hominum justissimum et tenacissimum
opportebat qui circa collum imaginem ex saphiro gemma confectam gestabat ».)

L’Odos (l’orateur, le chanteur) (F) prononçait un discours, dans lequel il félicitait le nouveau
Chistophoris sur son courage et sur sa résolution. Il l’invitait à persévérer car celui-ci n’é tait
encore qu’à la moitié des travaux qu’il avait à subir pour fournir complètement ses preuves.

On lui présentait une coupe remplie d’une boisson très amère et qui s’appelait Cice (c’était
vraisemblablement le même breuvage que celui qui portait le nom d’Athénée, liv. 9) : il fallait
qu’il la vidât en entier.

On le revêtait de divers ornements. Il recevait le bouclier d’Isis, ou celui de Minerve ; on lui


chaussait les brodequins d’Anubis (ou Mercure), et on le couvrait du manteau d’Orci, orné de
son capuchon.

On lui ordonnait de se saisir d’un cimeterre qui lui était présenté, de trancher la tête d’un
individu qu’il trouverait au fond d’une caverne peu éloignée où il allait pénétrer, et de
l’apporter au Roi. Au même moment, chaque membre s’écriait : Niobe : voilà la caverne de
l’ennemi.

En y entrant, il apercevait la figure d’une très belle femme. Elle était composée de peaux très
fines ou de vessies, et si artistement faite, qu’elle semblait être vivante. Le nouveau
Chistophoris s’en approchait, la prenait par les cheveux et lui tranchait la tête qu’il présentait
au Roi et au Demiourgos.

Après avoir applaudi à son action héroïque, ils lui annonçaient que c’était la tête de la Gorgo
(Gorgo, Gorgal et Gorgone, sont les noms égyptiens de Méduse), épouse de Typhon, qu’il avait
coupée, laquelle avait occasionné l’assassinat d’Osiris. On saisissait cette circonstance pour
l’engager à être toujours le vengeur du mal. Il recevait ensuite l’autorisation de revêtir de
nouveaux habits qu’on lui présentait. Son nom était inscrit dans un livre où se trouvaient ceux
de tous les juges du pays. Il jouissait d’un commerce libre avec le Roi et recevait sa nourriture
journalière de la cour (Diodore de Sicile, Liv. 1, de Judiciis Ægyptiorum). On lui remettait avec le
code des lois une décoration qu’il ne pouvait porter qu’à la réception d’un Chistophoris, ou
seulement dans la ville de Saïs. Elle représentait Isis, ou Minerve, sous la forme d’un hibou.
Cette allégorie lui était ainsi expliquée : « L’homme, à sa naissance, est aveugle comme le hibou,
et il ne devient homme qu’à l’aide de l’expérience et des lumières de la philosophie. » Le casque
signifiait le plus haut degré de la sagesse ; la tête de Gorgo coupée, la répression des passions ;
le bouclier, la légitime défense contre la calomnie ; la colonne, la fermeté ; la cruche d’eau, la
soif des sciences ; le carquois garni de flèches, le pouvoir de l’éloquence ; la pique, la
persuasion portée au loin, c’est-à-dire que, par sa réputation, on peut à de grandes distances
faire une impression profonde ; les branches de palmier et d’olivier étaient les symboles de la
paix (Grand Cabinet romain, p. 26). On lui apprenait, de plus, que le nom du grand législateur
était Jao (Diod. de Sicile, Liv. 1, De Ægyptiis legum latoribus).
Ce nom était aussi le mot d’ordre du grade.

Les membres de cette assemblée avaient quelquefois des réunions où des Chistophoris seuls
pouvaient être admis.

Le chapitre qu’ils formaient alors s’appelait Pixon

Les ornements du quatrième grade puisent abondamment dans la mythologie classique. Qu’il
s’agisse du bouclier, du casque, des brodequins de Mercure ou du manteau, chacun des
éléments contribuait à établir un lien spirituel avec la tradition antique puisant ainsi aux sources
de la culture méditerranéenne.

Source : http://www.esoblogs.net
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Hermès ou le sanctuaire de Memphis


25 Mai 2012 , Rédigé par Jacques Marconis de NègrePublié dans #Rites et rituels

ORIGINE DE TOUS LES RITS MAÇ:. CONNUS

Le rit maç:. de Memphis, ou oriental, fut porté en Europe par Ormus, prêtre séraphique
d'Alexandrie, sage d'Egypte, converti par saint Marc l'an 46 de J.-C., qui purifia la doctrine des
Egyptiens selon les principes du christianisme.

Le rit ancien, ou écossais, fut fondé à Paris, l'an 1725. Un manuscrit du rit d'Edimbourg, écrit
dans le siècle dernier, et traduit de l'anglais, prétend que la maçonnerie écossaise fut instituée
par le célèbre hérésiarque Manès l'an 304 du Christ.

Le rit moderne, ou français, dans lequel les uns suivent la légende d'Hiram, d'autres celles
d'Adonhiram, d'où elle est nommée tantôt maçonnerie hiramite, et tantôt maçonnerie
adonhiramite, fut fondé par le F:. Lacorne, délégué du comte de Clermont, qui établit, le 24
décembre 1772, une grande loge qui se constitua sous le titre de Grand-Orient. Le 5 mars1773
eut lieu la première assemblée du Grand-Orient, et il se proclama le 9 du même mois.

Le rit de la Stricte Observance fut créé en 1734, par le baronHund ; celui des Philalèthes, ou
chercheurs de la vérité, en 1773, par Savalette de Loges et Court de Gebelin ; il avait pour but le
perfectionnement de l'homme et son rapprochement vers celui don il est émané, suivant les
principes du Martinisme, la régénération de l'homme et sa réintégration dans sa primitive
innocence, ainsi que dans les droits qu'il a perdus par le péché originel.
Le rit des Elus de la Vérité fut créé à Rennes en 1748, et arrangé par Mangourit en 1776.

Le rit Noachite, ou des chevaliers prussiens, fut établi en Prusse en 1756.

Le rit des parfaits initiés d'Egypte, comprenant sept grades, fut composé à Lyon, d'après un
exemplaire du Crata repoa, dont le F:. Bailleul a donné une traduction en 1821, tirée de
l'original allemand.

Le rit des Architectes de l'Afrique fut institué en 1767.

Le rit de Swedenborg, ou illuminés de Stockholm (maçonnerie théosophique) le 72e degré du


rit maç:. de Memphis), fondé en 1621.

Le rit de Pernetty, ou Illuminés d'Avignon, établi en 1779, et transporté, en 1778, à Montpellier,


sous le titre d'Académie des Vrais Maçons (maç:. hermétique )

Le rit de l'Harmonie universelle, institué en 1782 par Mesmer.

Le rit des Xérophagistes, fondé en Italie en 1746.

Le rit de l'Académie platonique, fondée en 1482, sous Laurent de Médicis, par Marsilius Ficin.

Le rit des Sublimes Maîtres de l'Anneau Lumineux, fondé en France en 1780 par le F:. Grant ; ce
rit a fait revivre l'école de Pythagore.

Le rit du Palladium, attribué à Fénelon. La Maçonnerie mesmérienne, fondée par Mesmer,


d'après la science magnétique, que plusieurs manuscrits assurent avoir été connue des anciens
initiés.

Le rit primitif, ou des Philadelphes de Narbonne, établi dans cette ville le 19 avril 1780, et réuni
au G:. O:. de France en 1786 ; le tableau des membres qui le composaient a été imprimé en
1790, sous le titre de première loge du Rit primitif en France ; on lit à la suite un fragment
curieux sur le caractère et l'objet de ce rit, qui nous paraît avoir une grande analogie avec celui
de Memphis, ou oriental. Suivant cet écrit, le régime est formé par trois classes de Maçons, qui
reçoivent dix degrés d'instruction ; ces degrés ou classes ne sont pas la désignation de tels ou
tels grades, mais des dénominations de collections qu'il suffit de dérouler pour en faire jaillir un
nombre presque infini de grades. Le premier chapitre de R:. C:. possède les connaissances qui,
dans quelques régimes, fixent le culte maçonnique et la vénération d'une foule de RR :. FF:. ; le
second chapitre de R:. C:. est dépositaire de documents historiques très curieux ; le troisième
chapitre s'occupe de toutes les connaissances maçonniques, physiques et philosophiques, dont
les produits peuvent influer sur le bonheur et le bien-être matériel et moral de l'homme
temporel ; le quatrième et dernier chapitre fait son étude assidue de connaissances
particulières d'ontologie, de psychologie, de pneumatologie, en un mot, de toutes les parties
des science que l'on nomme occultes ou secrètes ; leur objet spécial était la réhabilitation ou
réintégration de l'homme intellectuel dans son rang et ses droits primitifs. De nos jours, cette
opinion, tout excentrique qu'elle soit, a été adoptée par des hommes profonds, els que Fabre
d'Olivet, Ballanche, etc.

Le rit de Misraïm fut fondé à Paris, en 1813, par les frères Bédarride.

Nous avons encore le rit Persan ou philosophique ; – de Il. D. M. Kilwinning ; – Ecossais


philosophique ; – d'York ; – des Ecossais fidèles ou de la vieille bru ; – de Zinnendort ; – Egyptien
ou de Cagliostro ; – Martiniste ou des élus coens ; – des Eons, dits de Zoroastre; – des FF:. de la
Rose-Croix ; – de Royal-Arche ; – de la Palestine ; – des Chevaliers scandinaves ; – des Chevaliers
du Désert ; – des Chev:. de la Cité sainte ; – Ordre du Christ ; – Rit écclectique ; – Rit d'adoption
pour les femmes ; – Idem selon Cagliostro ; – Ordre maç:. de la Cucchiora ou de la Truelle; –
Ordre de la Liberté, attribué à Moïse ; – Templiers ; – Tribunal du ciel.

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