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17/04/2023 20:14 Misraïm — Wikipédia

Misraïm
Misraïm (en hébreu  : ‫ִמ ְצ ַר ִי ם‬, en arabe  : ‫)مصر‬
(prononcé en français  :  /mɪt͡srai:m/) est un Misraïm
personnage de la Genèse dans la Bible. Fils de
Cham, il est donc petit-fils de Noé. Pour les juifs
antiques, le pays de Misraïm était l'Égypte.

Biographie Biographie

D'après le dixième chapitre du Livre de la Père Cham


Genèse, Misraïm, fils de Cham, est le jeune frère Fratrie Koush
de Koush et le grand frère de Canaan et Pout. Canaan
Ensemble, ils forment la branche hamite des Pout
descendants de Noé. Misraïm a lui-même
Enfants Naphtuhim (d)
plusieurs descendants  : «  Misraïm engendra les
Casluhim (en)
gens de Loud, d’Einame, de Lehab, de Naftouah,
Caphtorim (d)
de Patrous et de Kaslouhs d’où se resortirent les
Philistins historiques, et tout gens provenant de Pathrusim (en)
1 Ludim (en)
l'ïle du Kaftor. » .
Anamim (en)
Manéthon de Sebennytos suggère que l'âge d'or Lehabim (d)
antique dont se vantent les Égyptiens précède le
déluge et que les Égyptiens sont les descendants
de Misraïm. Ces propos sont rapportés dans la Chronique d'Eusèbe de Césarée [réf. nécessaire].

Des historiens musulmans comme Sibt ibn al-Jawzi, Khondemir, Tabari et Ibn 'Abd al-Hakam
soutiennent cette théorie, supposant que les pyramides ont été construites par des humains avant
le déluge et que Misraïm s'est chargé de réoccuper la région après l'événement. Selon eux, Misraïm
est en réalité un petit-fils de Cham [réf. nécessaire].

Lien avec l'Égypte


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Les textes de l'empire néo-babylonien mentionnent l'Égypte sous le nom de Mizraim . Les
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inscriptions en ougaritique y font référence sous le nom de Mṣrm , les lettres d'Amarna utilisent le
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terme Misri et l'Assyrie utilise Mu-ṣur . En Arabe, l'Égypte se dit Miṣr.

Franc-maçonnerie
La première loge française de Misraïm (Misraïm signifiant « Égypte » en hébreu) bien attestée fut
6
fondée en 1814-1815 à Paris par les trois frères Marc, Michel et Joseph Bédarride , cadres moyens
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de l'armée impériale en Italie , qui ramenaient ce rite de Naples . Dans l'état actuel des recherches
historiques, il semble que ce rite soit apparu dans la République de Venise, peut-être à partir d'une
patente délivrée par Joseph Balsamo, avant de commencer son développement dans les loges

https://fr.wikipedia.org/wiki/Misraïm 1/4
17/04/2023 20:14 Misraïm — Wikipédia

Bretagne et l'Irlande, dont John Yarker était le grand-maître. En 1881, Yarker procéda à un
échange de chartes avec le rite réformé de Misraïm de Pessina, sous l'Égide de Giuseppe Garibaldi,
qui devint «  Grand Hiérophante  » des deux rites réunis, «  Memphis et Misraïm  ». À la mort de
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celui-ci, Yarker lui succéda .

En France, le docteur Gérard Encausse (dit Papus), fondateur


de l'Ordre martiniste et adversaire du Grand Orient de France,
s'intéressait à la tradition maçonnique ésotérique. Après avoir
sans succès demandé son admission à la Grande Loge
Misraïmite et à la Grande Loge de France, il obtint de Yarker
une patente lui permettant d'ouvrir une loge au rite
Swedenborgien. En 1906, il obtint de Yarker l'autorisation de
constituer une Grande Loge et en 1908, Théodore Reuss
l'autorisa à ouvrir en compagnie de Teder la loge
« Humanidad » qui devient l' Antique et Primitif Rite Oriental
de Memphis-Misraïm en France. Il en devint le Grand Maître.
Lui succédèrent Teder (de 1916 à 1918), puis Jean Bricaud (de
1818 à 1934), Constant Chevillon (de 1934 à son assassinat en
1944 par la Milice française), Henri-Charles Dupont (de 1945 à
13
1960) , Robert Ambelain (de 1960 à 1986), Gérard Kloppel
(de 1986 à 1998). En 1998, l'organisation a implosée en de
Giuseppe Garibaldi, « Grand
multiples groupes, chacun revendiquant la légitimité.
Hiérophante » en 1881 des deux
rites réunis, « Memphis et
Notes et références Misraïm ».

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de


l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mizraim (https://en.wikipedia.org/wiki/Mizraim?oldid
=881477162) » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Mizraim?action=history)).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Rites maçonniques
égyptiens (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rites_ma%C3%A7onniques_%C3%A9g
yptiens&oldid=cur) » (voir la liste des auteurs (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rites_ma%C3%A7
onniques_%C3%A9gyptiens&oldid=cur&action=history)).

1. « AELF — Livre de la Genèse — chapitre 10 » (https://www.aelf.org/bible/Gn/10), sur


www.aelf.org (consulté le 14 juin 2019)
2. Ciprut, J.V., Freedom : reassessments and rephrasings, MIT Press, 2009
(ISBN 978-0-262-03387-9, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=jh4oAQAAIAAJ))
3. Gregorio del Olmo Lete et Joaquín Sanmartín, A Dictionary of the Ugaritic Language in the
Alphabetic Tradition (2 vols) : Third Revised Edition, BRILL, 12 février 2015, 580–581 p.
(ISBN 978-90-04-28865-2, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=bh6oBgAAQBAJ&
pg=PA581))
4. Daniel I. Block, The Book of Ezekiel, Chapters 25 48, Wm. B. Eerdmans Publishing,
19 juin 1998, 826 p. (ISBN 978-0-8028-2536-0, lire en ligne (https://books.google.com/books?i
d=uYemhagtCpgC&pg=PA166)), p. 166
5. George Evans, An Essay on Assyriology, Williams and Norgate : pub. by the Hibbert trustees,
1883 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=iBgYAAAAYAAJ&pg=PA49)), p. 49
6. (Galtier 1989, p. 64-98).
7. (Mollier 2008).
8. (Galtier 1989, p. 126).
9. (de Biasi 2001, p. 14).
10. (Galtier 1989, p. 128).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Misraïm 3/4

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