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Une histoire des

mathématiques
 Antiquité : mathématiques égyptiennes,
babyloniennes et grecques
 Moyen âge : mathématiques indiennes et arabes

 XVIIe siècle fondement et développement

 XVIIIe siècle de cette science

 XIXe siècle : analyse et algèbre

 XXe siècle : les techniques de programmation


1
Introduction
 Les mathématiques sont nées des besoins pratiques de
l’Homme (dénombrement, mesures)
 Les mathématiques ont pratiquement le même âge que
l’humanité elle-même : des preuves du sens géométrique
et de l’intérêt pour des formes et des motifs géométriques
ont été découvertes sur les poteries préhistoriques et sur
les peintures des cavernes.
 Les systèmes de calcul sont, à cette époque, très
probablement fondés sur l’utilisation des doigts de l’une
ou des deux mains, comme en témoigne la prédominance
des bases 5 et 10 dans la plupart des systèmes de
numération actuels
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Antiquité
 Mathématiques égyptiennes :
 Système de numération décimale, représentation des
nombres, somme de fractions 1/n,…
 Aires des triangles, des rectangles, des trapèzes, et aires
des solides, des cylindres et des pyramides
 Mathématiques babyloniennes :
 extraction des racines positives des toutes équations du
2e et de certaines équation du 3e degrés,
 des tables de multiplication, de division, de carré,
 utilisation du théorème de Pythagore (ABC triangle
rectangle en A, alors BC2 = AB2 + AC2)
 calcul de la somme de séries arithmétiques et de
certaines séries géométriques.
 une bonne approximation de 2 3
 Système de numération sexagésimal (base 60), un
seul signe cunéiforme indique 1 et un signe sous
forme de flèche indique 10

Tablette de calcul babylonienne

Tablette en argile couverte de symboles


mathématiques rédigés en cunéiforme. 4
 Mathématiques grecques :
 Apparition d’une approche abstraite, fondée
sur une structure logique de définitions,
d’axiomes et de démonstration
 Thalès et Pythagore (VIe siècle av. J.-C.)
mettent l’accent sur l’étude des nombres pour
comprendre le monde
 Démocrite : (Ve siècle av. J.-C.) découvre la
formule du volume d’une pyramide
 Hippocrate : montre que les aires des figures
en forme de croissant et limitées par des arcs
de cercle sont égales aux aires de certains
triangles
5
 Euclide (IVe siècle av. J.-C.) :
Treize livres (Éléments) : des
connaissances mathématiques
élémentaires : la géométrie des
polygones, le cercle, la théorie des
nombres, la théorie des
incommensurables, la géométrie des
solides et la théorie élémentaire sur
les aires et les volumes.
 Archimède : détermine les aires et
les volumes des figures issues de
sections coniques, étudie également
les centres de gravité et la stabilité de
différents solides flottant sur l’eau
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Moyen Âge
 Mathématiques indiennes :
 système de numération positionnel
 Mathématiques arabes :
 A Bagdad : traduction des ouvrages mathématiques
grecs et indiens (jusqu’à l’an 900).
 élargissement du système de numération positionnel
indien, en introduisant les fractions décimales
 Omar Khayam : extraction des racines d’ordre 2,3,...
 Al-Khawarizmi : polynôme, algorithme, algèbre
 Ibrahim ibn Sinan : mesure des aires et des volumes
 Al-Hasib, al-Tusi : trigonométrie
 Découvertes importantes : théorie des nombres +
méthodes numériques pour résoudre les équations
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 Mathématiques en Europe
 Les connaissances des mathématiciens dépendent
beaucoup des travaux arabes
 Au XVe siècle : publication de traités d’algèbre et
d’arithmétique pour les marchands
 À la fin de l’époque médiévale : introduction des
considérations mathématiques sur l’infini
 Au début du XVIe siècle : découverte d’une formule
algébrique donnant la solution des équations du 3e
et du 4e degré
 Le XVIe siècle : apparition des premiers symboles
mathématiques et algébriques
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XVIIe siècle
 Découverte des logarithmes : Napier
 Progrès de la théorie des nombres : Fermat,
Wiles
 Développement de la géométrie : Descartes,
Desargues
 Fondement de la théorie des probabilités :
Pascal, Fermat
 Découverte du calcul différentiel et intégral :
Newton, Leibniz
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XVIIIe siècle
Le calcul de variations : Bernoulli
La géométrie différentielle : Monge
La théorie analytique des probabilités :
Laplace
Le calcul infinitésimal et les
mathématiques appliquées : Euler

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XIXe siècle
 Élaboration de l’analyse : le calcul infinitésimal
(Cauchy, Dedekind), la fonction (Lagrange,
Fourier), nombres complexes (Gauss, Riemann)
 Mutation de l’algèbre : systèmes algébriques
(Hamilton, Gibbs), théorie des groupes
(Lagrange)
 Géométrie : Géométrie non-euclidienne (Gauss,
Lobatchevski)
Découverte de paradoxes dans les théories

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XX e Siècle
 Invention de l’ordinateur numérique
programmable :
– Reprendre l’étude de certains domaines
mathématiques (l’analyse numérique et les
mathématiques des éléments finis)
– Explorer de nouveaux domaines (les algorithmes)
– Approfondir des domaines aussi différents que la
théorie des nombres, les équations différentielles
et l’algèbre abstraite

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Conclusion
 Grand nombre de problèmes importants ont été
résolus, d’autres restent comme des défis
(l’hypothèse de Riemann), et de nouveaux problèmes
difficiles surgissent
 Dans le monde moderne, les connaissances
mathématiques progressent toujours plus vite :
– Des théories, auparavant distinctes, ont été unifiées
dans des théories à la fois plus globales et plus
abstraites,
– les mathématiques les plus abstraites finissent
aujourd’hui par trouver des applications.

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Histoire de la représentation
des nombres
 L’antiquité
 Notation par des groupes de traits (verticaux
ou horizontaux)
 Choix d’une base
• Système décimal (base 10), les Égyptiens

• Système sexagésimal (base 60), les Babyloniens

• Système duodécimal (base 12), Les Romains

• Système vicésimal (base 20), les Mayas

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L’antiquité (suite)
 Les chiffres Grecs :
– 1er type : les initiales des noms des chiffres
exp. : 5  p, 10 d, 1000 c,
– 2ème Type : Toutes les lettres de l’alphabet grec
• Les 9 premiers lettres  les unités
• Les 9 suivants  les dizaines
• Les 9 derniers  les centaines
 Les chiffres romains
- I  1, V 5, X  10, L 50, C 100, D  500, M  1000
- Les chiffres romains se lisent de gauche à droite
- La numération romaine est additive,
exp. : LX = 60, MMCIII = 2103

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Le Moyen Âge
Les chiffres arabes
– Système décimal et positionnel
– Les arabes ont introduit le zéro
– Mis au point par les indiens dès le IIIème
siècle av.JC et développé par les arabes
– Le manuel d’al-Khawarizmi (830) ;
description détaillée du système de
numération par les symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5,
6, 7, 8, 9

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