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l’arithmétique
Jean Le Rond d’Alembert, Art. Arithmétique de l’Encyclopédie (2e moitié XVIIIe siècle).
L' Arithmétique a un domaine qui lui est propre, la théorie des nombres
entiers : cette théorie n'a été que très légèrement ébauchée par Euclide et
n'a pas été cultivée par ses successeurs (à moins qu'elle n'ait été renfermée
dans les livres de Diophante dont l'injure du temps nous a privés); les
arithméticiens ont donc à la développer ou à la renouveler.
L' Arithmétique a un domaine qui lui est propre, la théorie des nombres
entiers : cette théorie n'a été que très légèrement ébauchée par Euclide et
n'a pas été cultivée par ses successeurs (à moins qu'elle n'ait été renfermée
dans les livres de Diophante dont l'injure du temps nous a privés); les
arithméticiens ont donc à la développer ou à la renouveler.
• La science du langage
• La science de la logique
• La science des préliminaires
• La science de la nature
• La science du divin
• La science de la société
mardi 20 septembre 2011
La science des préliminaires
• Arithmétique (pratique, théorique)
• Géométrie (pratique, théorique)
• Optique
• Astronomie, astrology
• Musique (pratique, théorique)
• Science des poids
• Science des machines, mécanique
• compliquées !
• parfois classifications suivent le changement
(ou certains changements)
• parfois informent, voire contraignent en
partie le développement
• nombres : interactions entre arithmétique,
géométrie et analyse (=>nombres réels),
arithmétique et algèbre, analyse, géométrie
=> complexes), etc.
mardi 20 septembre 2011
Catalogue of Scientific
Papers 1800-1900
M. Newton définit plus précisément le nombre, non pas une multiplicité d’unités comme
Euclide mais le rapport abstrait d’une quantité à une autre de même espèce, que l’on prend
comme unité ; d'après cette idée, il divise les nombres en trois especes, savoir, nombres
entiers, c'est-à-dire, qui contiennent l'unité ou certain nombre de fois exactement & sans
reste, comme 2, 3, 4, &c. , nombres rompus ou fractions (voyez FRACTION), & nombres
sourds ou incommensurables, voyez INCOMMENSURABLE.
Les nombres commensurables sont ceux qui ont quelque autre nombre qui les mesure, ou qui
les divise sans aucun reste.
Les nombres commensurables sont proprement les seuls et vrais nombres. En effet, tout
nombre renferme l’idée d’un rapport... et tout rapport réel entre deux quantités suppose une
partie aliquote qui leur soit commune... √2 n’est pas un nombre proprement dit, c’est une
quantité qui n’existe point et qu’il est impossible de trouver. Les fractions même ne sont des
nombres
commensurables que parce que ces fractions représentent proprement des entiers [en prenant
les parts pour véritable unité].
-3300 à -300
Etiquettes, seulement
quelques Papyri conservés
(Moscou, Rhind, ...)
Tables, problèmes
Original
Une quantité; son 4 lui a été ajouté. Elle est devenue 15.
Calcule à partir de 4. Tu feras leur 4 : 1. Total: 5.
Calcule à partir de 5 pour trouver 15.
\1 5
\2 10
3 en résultera
La quantité 12 1 12
Son 4 3
4 3
Total 15
mardi 20 septembre 2011
pRhind 27
[ ]
[Calcule à partir de , 5 fois.]
La quantité
Son 5
Total 21
Total
Le reste est
8
4
4
2
2
1
c’est 14
7
Total : la quantité Total 21
L' Arithmétique a un domaine qui lui est propre, la théorie des nombres
entiers : cette théorie n'a été que très légèrement ébauchée par Euclide et
n'a pas été cultivée par ses successeurs (à moins qu'elle n'ait été renfermée
dans les livres de Diophante dont l'injure du temps nous a privés); les
arithméticiens ont donc à la développer ou à la renouveler.
René Descartes
Blaise Pascal
William Brouncker
John Wallis
calcul de centres de
gravité, aires, volumes
problèmes d’extrema
probabilités
Traduction de Bachet
Observation de Fermat
A LTONy
Chez PIERRE RIGAVD & ASSOCIEZ > ÏU6
Mercière, au coing de ru'c Ferondiere, à
l'Enseignedc UFort$r|§
a = 1061652293520
b = 4565486027761
c = 4 687 298 610 289
L'Arithmétique a un domaine qui lui est propre, la théorie des nombres entiers: cette
théorie n'a été que très légèrement ébauchée par Euclide et n'a pas été cultivée par ses
successeurs (à moins qu'elle n'ait été renfermée dans les livres de Diophante dont
l'injure du temps nous a privés); les arithméticiens ont donc à la développer ou à la
renouveler. Fermat, 1657
u4-v4 =w2
(*) u2 + v2=s2 et u2 - v2=t2
t2 + 2v2=s2 et t2 + v2=u2
Point clé : m2 + 2n2=s
A partir de là, manipulations algébriques => une nouvelle solution plus petite
des équations (*)
On recommence : suite strictement décroissante d’entiers solutions de (*),
impossible dans N, d’où contradiction
Vous m’avez envoyé 360 duquel les parties aliquotes sont au même nombre comme 9 à 4 et moi je
vous envoie 2016 qui a la même propriété. Fermat à Mersenne, 20 février 1639
La seconde question [de M. de Saint-Martin] est celle-ci : un nombre étant donné, déterminer
combien de fois il est la différence des côtés d’un triangle qui ait un quarré pour différence de son
petit côté au deux autres côtés. le nombre qu’il donne est 1 803 601 800. Je réponds qu’...il y a 243
triangles qui satisfont à la question.
Fermat à Mersenne, début 1643
Nous sommes icy à d’autres spéculations a scavoir donner quelques distances qu’on voudra entre
nombres donnés dans laquelle distance ou différence il ne se rencontre aucun nombre premier ; par
exemple donner 100000000000 nombres qui se suivent immédiatement dont nul ne soit premier. C’est
une chose effroyable que cette spéculation des nombres tant pour la difficulté que pour l’immensité. Et
je crois que Dieu est si immense que si nous envisagions un seul rayon de son immensité, nous
mourrions tout soudain ou d’effroy ou d’admiration et desesperation
Mersenne à Christiaan Huygens, 8 décembre 1646
Euclide IX. 31: Si p =1+2+…+2k est premier, alors 2kp est parfait.
Octobre 1640
• contributions fondamentales
en théorie des nombres,
analyse, géométrie
différentielle, astronomie,
géodésique,…
• 1801: Disquisitiones
arithmeticae et prédiction de
l'emplacement de Cérès
Carl Friedrich Gauss
(1777-1855)
mardi 27 septembre 2011
Recherches arithmétiques
• Vos Disquisitiones vous ont mis
tout de suite au rang des plus
grands géomètres (Lagrange,
1804)
• Application II:
inscription d'un
polygone régulier
dans un cercle
• congruences égalités
• étude des puissances 1, a, a , a , a ,…d'un
2 3 4
2m'+1
• La preuve utilise la théorie des congruences
pour recoder les points
mardi 27 septembre 2011
Polygone régulier inscriptible
dans un cercle
A0 point (1,0)
http://les-mathematiques.u-strasbg.fr/phorum/read.php?f=2&i=286850&t=286850
mardi 27 septembre 2011
Polygone régulier
inscriptible dans un cercle
• Nouveau codage des points à l'aide d'une racine
primitive modulo 5 : si (k, 5)=1, k=2 mod 5.
k'
2
A4 (cos 8π/5, sin8π/5) e 8iπ/5 a4
a2 A'2
mardi 27 septembre 2011
Polygone régulier
inscriptible dans un cercle
• Le nouveau codage incite à regrouper A'4
certains points :
1 3 5 1 A'1
a2 —> —> a2 a2 =a2
2 4 6 2
a —> a —> a =a
2 2 2 2
• a2+1
+a2 3
,a 2 2
a
sont racines2 4
Théorème de Bézout.
Théorème de Gauss
Plan de l’ouvrage :
Espaces vectoriels
Corps, équations algébriques
• astronome,
mathématicien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Image-Al-Kitāb_al-
muḫtaṣar_fī_ḥisāb_al-ğabr_wa-l-muqābala.jpg
• algorithmes de résolution
AB= a
BC= b
est l’équation
1) Ramener de cetteà parabole.
l’équation x3+a2x=a2b
en résolvant le pb géométrique : si un parallépipède de
base carrée est donné, construire sur une base carrée
cercle etdonnée
à la parabole, satisfont
un parallélipède [deàvolume]
: égal. Wednesday, March 24, 2010
• médecin, ingénieur,
mathématicien,
philosophe, astrologue, …
• 1539-1550 : querelle sur
les équations cubiques avec
Tartaglia
• 1545 : Ars magna, sive de
regulis algebricis
• 1575 : De vita propria liber
(autobiographie)
mardi 4 octobre 2011
Le dessein et le désir de perpétuer mon nom se sont
présentés à mon esprit aussi précocement que j’ai été lent
à les réaliser...Je voudrais que l’on sache que j’existe, non
que l’on reconnaisse ma valeur. Pour ce qui est de ma
postérité, je n’ignore pas comme la chose est complexe et
combien peu nous pouvons prévoir. Aussi autant qu’il était
possible ai-je vécu pour moi-même, tout en dédaignant le
présent dans l’espoir de l’avenir. Donc s’il peut y avoir une
excuse à mon dessein, ce serait que mon nom survive, de
quelque façon que ce puisse être.
Ma vie, trad. J. Dayre et E. Wolff,
• Scipione del Ferro, prof. math. Bologne, c. 1520: sait résoudre certains cas
des équations du 3e degré, transmis à Antonio Maria del Fiore
• Cardano (Milan) invite Tartaglia mars 1539, obtient solutions (en vers) en
promettant de ne pas les publier (dit T.)
• 1543, Cardano apprend que del Ferro avait des solutions pour le 3e degré.
• 1545 : Ars magna : publie solutions de Tartaglia et d’autres (ex : autres cas,
preuves,équations du 4e degré par son élève Ludovico Ferrari)
• preuves géométriques
• pas de formule générale unique
• cas irréductible non traité
• mention de solutions imaginaires dans un
problème
• A connaissance de Diophante
qu’il adapte dans son livre
• c. 1564, secrétaire de la
famille (protestante)
Soubise-Parthenay, puis
précepteur de Catherine
de Parthenay
mardi 4 octobre 2011
Problème d’Adrianus
Romanus
Du temps d'Henri IV, un Hollandais, nommé Adrianus Romanus, savant aux mathématiques, mais non pas tant
qu'il croyait, fit un livre où il mit une proposition qu'il donnait à résoudre à tous les mathématiciens de l'Europe ;
or, en un endroit de son livre il nommait tous les mathématiciens de l'Europe, et n'en donnait pas un à la France.
Il arriva peu de temps après qu'un ambassadeur des États vint trouver le Roi à Fontainebleau. Le Roi prit plaisir à
lui en montrer toutes les curiosités, et lui disait les gens excellents qu'il y avait en chaque profession dans son
royaume. « Mais, Sire, lui dit l'ambassadeur, vous n'avez point de mathématiciens, car Adrianus Romanus n'en
nomme pas un de français dans le catalogue qu'il en fait. -- Si fait, si fait, dit le Roi, j'ai un excellent homme :
qu'on m'aille quérir M. Viète. » M. Viète avait suivi le conseil, et était à Fontainebleau ; il vient. L'ambassadeur
avait envoyé chercher le livre d'Adrianus Romanus. On montre la proposition à M. Viète, qui se met à une des
fenêtres de la galerie où ils étaient alors, et avant que le roi en sortît, il écrivit deux solutions avec du crayon. Le
soir il en envoya plusieurs à cet ambassadeur, et ajouta qu'il lui en donneroit tant qu'il lui plairait, car c'était une
de ces propositions dont les solutions sont infinies.
Historiettes, Tallemant de Réaux (milieu 17e s.)
• TRES grande
influence...
• Discours de la
Méthode (1637),
accompagné de
Les Météorites, La
Dioptrique et La
Géométrie
Le calcul intégral : détermination des aires comprises sous une courbe donnée.
- la méthode d’exhaustion : Eudoxe de Cnide, Euclide, Archimède, Thabit ibn
Qurra, Ibn Al-Haytham...
- au XVIe siècle, Simon Stevin et Luca Valerio omettent le double raisonnement
par l’absurde, Kepler abandonne les procédés classiques, Cavalieri, Roberval et
Grégoire de Saint-Vincent développent la méthode des indivisibles.
- les méthodes de quadrature de Fermat et de Pascal au XVIIe siècle.
Règle 1 :
Règle 2 :
Règle 3 :
1670-1671 – Dans le courant des années 1670, Newton prend ses distances avec la
« nouvelle analyse » et abandonne le calcul des fluxions « analytique »
au profit d’une géométrie des fluxions sans infiniment petits.
Le mardi 8 novembre 2011 Master Enseignement 13
I.1. Le calcul fluxionnel newtonien (3/3)
1680 (env.) – Newton compose le Geometrica curvilinea
Il y introduit la méthode des « première et dernières raisons » et
propose, grâce à elle, une reformulation du calcul des fluxions. Les
Notion de quantités considérées sont géométriques et ne sont plus infinitésimales.
limite d’un
rapport de
deux
quantités
Jacques Bernoulli
(1654-1705)
Guillaume de
l’Hospital Pierre Varignon
(1661-1704) (1654-1722)
Pierre Varignon
En juin 1696, Guillaume de l’Hospital (1654-1722)
publie le premier traité de calcul
différentiel : l’Analyse des infiniment petits
pour l’intelligence des lignes courbes.
Suite à cette parution, Sauveur présente
le même mois le nouveau calcul devant
l’Académie.
Guillaume de l’Hospital
(1661-1704)
Le mardi 8 novembre 2011 Master Enseignement 20
II.3. Le nouveau calcul appliqué à des problèmes méchaniques
A partir des années 1690, les rares savants initiés au nouveau calcul (Leibniz, Jean
Bernoulli, Jacques Bernoulli, Guillaume de l’Hospital et Varignon) se soumettent
différents problèmes sous forme de défis par l’intermédiaire de journaux, de
périodiques, ou dans le cadre de leur correspondance (Huygens y participe aussi le plus
souvent, mais sans utiliser le calcul différentiel et intégral, auquel il reste réfractaire).
Une large part de ces problèmes a pour objet la détermination de trajectoires décrites,
sous certaines conditions, par des corps en mouvement :
- le problème de la courbe isochrone : détermination de l’équation de la courbe
suivie par un corps décrivant des espaces égaux en des temps égaux.
- le problème de la courbe brachystochrone : détermination de l’équation de la
courbe décrite entre deux points dans le temps le plus bref par un corps soumis à
la pesanteur.
- le problème de la caténaire ou de la « chaînette » : détermination de la courbe
formée par un fil suspendu à ses extrémités et soumis à la pesanteur (donc à son
propre poids, réparti de façon uniforme).
- le problème de la tractrice (courbes aux tangentes égales), etc.
Il y traite de la question des forces centrales introduites par Newton dans ses
Principia (1687) et de l’accroissement de vitesse (i.e. de l’accélération) qu’elles
produisent :
Colin Maclaurin
(1698-1746) Joseph-Louis Lagrange
(1736-1813)
Registres
manuscrits des
procès-verbaux
de l’Académie
royale des
sciences de
Paris, t. 20, f.
183 r° - v°
(séance du 21
mai 1700)
Il évacue les notions de limite et d’infiniment petit pour ne conserver que celles de
fonction (« continue », dans le sens qu’Euler donne à ce terme) et de séries entières.
Pour Lagrange, tout fonction d’une variable x considérée en x+i au lieu de x (avec
i quantité quelconque) peut être développée en une série entière
lorsque la longueur du plus grand sous-intervalle tend vers zéro existe si la fonction f
est continue sur l’intervalle [x0, X] : « cette limite est ce que l’on appelle une intégrale
définie ».
Cauchy se penche également sur la question de la convergence des
séries : « Avant d’effectuer la sommation d’aucune série, j’ai dû
examiner dans quels cas les séries peuvent être sommées, ou, en
d’autres termes, quelles sont les définitions de leur convergence ; et
j’ai à ce sujet établi des règles générales qui me paraissent mériter
quelques attentions » (Cours d’analyse, 1821, Introduction, p. v).
Cet effort de rigueur sera poussé à son terme par le mathématicien
allemand Karl Weierstrass, qui donne notamment une définition en Karl Weierstrass
termes « de deltas et d’epsilons » de la notions de limite. (1815-1897)
Le mardi 8 novembre 2011 Master Enseignement 36
Master Mathématiques et applications :
Enseignement et formation.
Leibniz, qui développera une dizaine d’années plus tard le calcul différentiel et
intégral à partir de la géométrie des courbes, introduit pour la première fois le terme
de « fonction » dans un manuscrit d’août 1673, non publié et intitulé « la Méthode
inverse des tangentes ou à propos des fonctions ».
Le mardi 15 novembre 2011 Master Enseignement 10
I.1. L’émergence de la notion de fonction
L’introduction du calcul différentiel et intégral par Leibniz et Newton va donner
une place prépondérante au problème de recherche des lois de variations de quantités
inconnues, permettant ainsi à la relation de fonctionnalité de devenir un objet
mathématique à part entière.
En 1718, suite à une correspondance nourrie avec Leibniz, Jean Bernoulli donne
une première définition de la notion de fonction :
« On appelle fonction d’une grandeur variable une quantité composée de
quelques manières que ce soit de cette grandeur variable et de constantes. »
Cette définition ouvre la voie à celle donnée par Euler quelques trente années plus
tard…
Extrait de l’Introductio in
analysin infinitorum
d’Euler (1748)
Leonhard Euler
(1707-1783)
Le mardi 15 novembre 2011 Master Enseignement 14
II.1. La naissance du calcul différentiel et intégral de fonctions de plusieurs variables
La naissance du calcul différentiel et intégral de fonctions de plusieurs variables
résulte d’un processus entamé à la fin du XVIIe siècle par les recherches de Leibniz,
Jean I, Jacques I et Nicolas Bernoulli sur les familles de courbes dépendant d’un
paramètre.
Le travail est continué par Euler qui, dans deux mémoires présentés en 1734 devant
l’Académie de Pétersbourg (et publiés en 1740), parvient à la formulation d’un critère
(dit « critère d’Euler ») assurant l’équivalence entre une équation aux différences
partielles (EDP) du 1er ordre et la « différentielle complète » associée :
est une
« différentielle complète »…
… c’est-à-dire telle qu’il existe une fonction
y(x,t) vérifiant :
Clairaut est le premier à en faire usage dans le cadre d’une application à un problème
physico-mathématique. Fontaine et lui retrouveront ce critère de façon indépendante
d’Euler à la fin des années 1730.
Le mardi 15 novembre 2011 Master Enseignement 15
II.1. La naissance du calcul différentiel et intégral de fonctions de plusieurs variables
Dans la foulée, D’Alembert généralise l’application du calcul
différentiel et intégral de fonctions de plusieurs variables à la mise
en équation de phénomènes physiques en « mathématisant » les
milieux continus : problèmes des « cordes vibrantes » et de
l’élasticité, écoulements (mécanique des solides) et résistance des
fluides (mécaniques des fluides / hydrodynamique).
ou en posant
Il considère deux types de conditions initiales… et montre que y(x,t) est alors
(+ fixité des extrémités en A et en B) : complètement déterminée :
- cas mixtes
Le mardi 15 novembre 2011 Master Enseignement 21
II.4. Le problème des cordes vibrantes : le mémoire de D’Alembert de 1747
Dans les deux cas (corde « pincée » ou « frappée » respectivement), les
conditions initiales et les conditions aux limites (fixité des extrémités en A et B)
imposent que la « courbe génératrice » (vitesse initiale ou position initiale de la
corde respectivement) soit impaire et 2l-périodique.
Exemple – cas de la « corde pincée » :
Dès ce mémoire, D’Alembert est par ailleurs conscient que l’équation des cordes
vibrantes gouverne également le problème de la propagation du son...
Ce point de désaccord entre les deux savants est issu de leurs conceptions
respectives de la notion de fonction :
D’abord géométrie =science des figures /arithmétique =science des nombres. Mais
aussi : continu/discret
MAIS....
3) Etant donné un point à l’intérieur d’un angle, il existe au moins une droite D
passant par ce point qui coupe les deux côtés de l’angle.
Ex : «Si Dieu existe vraiment et si vraiment il a créé le monde, alors, comme nous
savons tous, il l’a créé en accord avec la géométrie euclidienne et il a créé l’esprit
humain avec la conception de seulement trois dimensions spatiales. Et pourtant il
y a eu et il y a encore des mathématiciens et des philosophes...qui doutent que
l’univers entier ..était créé seulement selon la géométrie euclidienne et ils osent
même rêver que deux lignes parallèles qui selon Euclide ne se rencontre jamais
sur terre, puissent se rencontrer quelque part à l’infini.» (F. Dostoievsky, Les Frères
Karamazov)
Nombreuses propositions
D’abord géométrie =science des figures /arithmétique =science des nombres. Mais
aussi : continu/discret
MAIS....
équations :
x' = kx/( x² + y² ) y' = ky/( x² + y² )
d’après http://jellevy.yellis.net/
jeudi 1 décembre 2011
Postulat des parallèles
3) Etant donné un point à l’intérieur d’un angle, il existe au moins une droite D
passant par ce point qui coupe les deux côtés de l’angle.
Ex : «Si Dieu existe vraiment et si vraiment il a créé le monde, alors, comme nous
savons tous, il l’a créé en accord avec la géométrie euclidienne et il a créé l’esprit
humain avec la conception de seulement trois dimensions spatiales. Et pourtant il
y a eu et il y a encore des mathématiciens et des philosophes...qui doutent que
l’univers entier ..était créé seulement selon la géométrie euclidienne et ils osent
même rêver que deux lignes parallèles qui selon Euclide ne se rencontre jamais
sur terre, puissent se rencontrer quelque part à l’infini.» (F. Dostoievsky, Les Frères
Karamazov)
Nombreuses propositions