Vous êtes sur la page 1sur 133

www.4geniecivil.

com
OUVRAGES D’ART

République Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale des Travaux Publics

En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat en Travaux Publics.

THEME

Conception et modélisation numérique


d’un pont à poutres sous chaussée
(franchissant oued Chlef)

Proposé par le Ministère des Travaux Publics

Encadreur : Mr M.ABDESSEMED.
Coencadreur : Mr B.Y.MRAIN.

Présenté par :
Mr: SAIFI AZIZ.
Mr: GUETTAL ABD EL HAMID.

 Promotion juin 2007

Promotion juin 2007 -1- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Dédicace :

D'abord, quant tu monteras les marches de l'estrade, salue la foule, de


manière fière et victorieuse.
Et quand tu descendras ces mêmes marches...

Je dédie ce modeste travail à :

D’abord à mon grand père et ma grande mère.


Ma mère, mon père, frères et sœurs.
Toute la famille SAIFI.
Tout mes adorables amis sans exception, je site
Hamid, Adel, Walid, Imad, Smail, Shérif, Khemissi, Mounir, Sami,
Samir, Salim, Nadjib, Hamza, Sid Ahmed...
Toutes les personnes qui m’ont soutenues
et crus en moi lors de mon parcourt
et à tout ceux qui m’ont aidé de près ou de loin,

Toute la promotion 2007.

"Le monde a grand besoin de jeunes gens doués et ambitieux qui


portent en eux la promesse d'un avenir meilleur."

Aziz.

Promotion juin 2007 -2- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Dédicace :

Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur


qu’on dédie du fond du cœur à ceux qu’on aime
et qu’on remercie en exprimant La gratitude
et la reconnaissance durant toute notre existence.

Je dédie ce modeste travail à :

Toutes les personnes qui m’ont soutenues


et crus en moi lors de mon parcourt
et à tout ceux qui m’ont aidé de près ou de loin,

Ma famille et mes proches surtout Naim et Abdou,

Tout mes adorables amis sans exception, je site


Aziz, Adel, Walid, Salim, Nadjib, Omar, Mohamed, Mahfoud…

A toute la promotion 2007.

Hamid.

Promotion juin 2007 -3- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Remerciement :
«Après aimer et aider, remercier est assurément le troisième plus beau
verbe dans toutes les langues.»

Une pensée pleine de reconnaissance inspirée par la générosité et la


gentillesse que vous avez manifestées à notre endroit. Vous avez
toujours été présent quand nous avons eu besoin de vous. Pour cela que
vous méritez, aujourd'hui, un bouquet de remerciements…

Nous exprimons toute notre gratitude et sincère dévouement à notre


DIEU tout puissant qui nous a donné de la volonté et de la force pour
élaborer ce travail.

Nous tenons à remercier chaleureusement notre promoteur Mr.


ABDESSEMED.M pour son aide et son encadrement durant toute la
période de préparation de ce mémoire.

Nous remercions les ingénieurs de l’ENGOA en particulier monsieur :


MRAIN.Y.B et ses collègues de nous avoir aidés à effectuer ce travail.

Et également nos remerciements sont exprimés :


A tous les enseignants de l’E.N.T.P qui nous ont enrichi de
connaissances et de savoir, ainsi aux responsables de la bibliothèque,
du centre de calcul et de l’administration qui nous ont beaucoup facilité
notre recherche.
A tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce
projet de fin d’étude.

Promotion juin 2007 -4- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

SOMMAIRE :
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………01

CHAPITRE I : CONCEPTION DE L’OUVRAGE.

Introduction …………………………………………………………………………….02
I- Présentation du projet ……………………………………………………………....02
II- Reconnaissance du site……………………………………………………………...02
II-1 Recueil des données naturelles……………………………………….02
II-2 Recueil des Données fonctionnelles…………………………………..05
III- Choix du type d’ouvrage…………………………………………………………..06
III-1 Ponts à poutres en béton précontraint……………………………....06
III-2 Ponts en béton précontraint construits par encorbellement………06
III-3 Ponts à tablier mixte………………………………….…………........07
IV- Justification du choix de la variante………………………………………………07
V- Implantation des appuis………………………………………………………….…08

CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX.

I- Le béton…………………………………………………………...………………….10
II- Aciers passifs………………………………………………………………………..11
III- Acier actifs……………………………………………………………………...….12

CHAPITRE III : CARACTERISTIQUES DE LA POUTRE.

I- Prédimensionnement de la poutre………………………………………………….13
II- Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre…………..….…. 14
II-1 Caractéristique géométrique de la poutre à mi travée……….……..15
II-2 Caractéristique géométrique de la poutre à l’about………………...16

CHAPITRE IV : CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES.

I- Calcul des charges ……………………………………………………………….....18


I-1 Calcul des charges permanentes (CP)……………………… …...…..18
I-2 Calcul du complément des charges permanentes (CCP)………....…18
I-3 Poids total propre du tablier……………………………………...…..19
II Calculs des surcharges……………………………………………………………..19
II-1 Détermination de la classe du pont………………………………….19
II-2 Evaluation des surcharges……………………………………….…..20

CHAPITRE V : REPARTITION LONGITUDINALE DES EFFORTS.

I- Calcul des éléments de réductions dus aux charges………………………….…..23


II- Calcul des éléments de réductions dus aux surcharges…………………….…...24
II-1 Moment fléchissant…………………………………………………..24
II-2 Efforts tranchants dus aux surcharges……………………………..28

CHAPITRE VI : REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS.

Promotion juin 2007 -5- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Introduction……………………………………………………………….……….32
II- Définition des coefficients de calcul……………………………………………...33
III- Paramètres de calcul…………………………………………………….……….34
IV- Calcul du paramètre α…………………………………………………………..34
V- Répartition transversale des moments fléchissant……………………………...34
VI- Répartition transversale des efforts tranchants………………………….…….37
VII- Calcul des sollicitations maximums……………………………………………40

CHAPITRE VII : MODELISATION DU TABLIER.

I- Présentation du logiciel SAP2000…………………………………………….…....41


II- Modélisation……………………………………………………………...………..42
III Répartition transversale des efforts par SAP2000………………………………44

CHAPITRE VIII : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE.

I- Procédés de la précontrainte……………………………………………………....48
I-1 Calcul de la précontrainte…………………………………………....48
I-2 Mise en oeuvre des câbles et ancrages…………………………….....48
I-3 Programme de mise en tension des câbles…………………………..48
I-4 Montage de la précontrainte………………………………………...49
I-5 Injection des câbles…………………………………………………...49
I-6 Calcul du nombre de câbles………………………………………….50
I-7 Détermination du nombre de câbles à l’about……………………...51
I-8 Vérification des contraintes normales……………………………....52
I-9 Disposition des câbles…………………………………………….......53
I-10 Vérification des contraintes………………………………………...57
II- Caractéristiques géométriques des sections………………………………….…59
III- Calcul des pertes…………………………………………………………….........60
III-1 Pertes instantanées…………………………………..………...…....61
III-2 Pertes différées…………………………………………….……......63
III-3 Calcul du pourcentage des pertes totales …………………….......65
IV- Vérification des contraintes tangentielles……………………………………....66
V- Vérification a la rupture……………………………………………………….....67
V-1 Sécurité à la rupture en flexion……………………………..............67
V-2 Sécurité à la rupture par l’effort tranchant………………...….......68
VI Ferraillage de la poutre…………………………………………………........….. 69
VI-1 Armatures longitudinales…………………………………...…….. 69
VI-2 Armatures de peau………………………………………………... .69
VII- Etude de la plaque d’about……………………………………………………. 71
VII-1 Dimensionnement ……………………………………………........ 71
VII-2 Justification vis-à-vis de l’équilibre générale de diffusion…....... 72
VII-3 Vérification de la contrainte normale dans la plaque………….. 73
VII-4 Ferraillage………………………………………………………… 73

CHAPITRE IX : ETUDE DE L’HOURDIS.

I- Introduction…………………………………………………………………...….. 74
II- Etude de la flexion longitudinale…………………………………….………......74

Promotion juin 2007 -6- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

III- Etude de la flexion transversale………………………………………….…......75


IV- Vérification de la contrainte de cisaillement…………………………….…......75
V- Récapitulatif du ferraillage……………………………………………...….….....76

CHAPITRE X : CALCULE DES DEFORMATION.

I- Calcul des flèches…………………………………………………………...….…77


II- Calcul des rotations………………………………………………….…........…..78
III-Calcul des déplacements …………………………………………………….…78

CHAPITRE XI : LES EQUIPEMENTS DU TABLIER.

I- Appareil d’appui :
I-1- Réactions dues aux combinaisons……………………………...…..80
I-2-Détermination des dimensions de l’appareil d’appui………....….. 80
I-3-Dimension en plan de l’appareil………………………………….... 81
I-4-Répartition des efforts horizontaux………………………………. .81
I-5-Vérification des contraintes………………………….……………. .82
I-6 Ferraillage de dés d’appui…………………………………..…….. ..84
II- Calcul du joint de chaussée……………………………………………………. ..85
II-1 Calcul des joints………………………………………………….. ...85
II-2 Combinaison…………………………………………………………85

CHAPITRE XII : CONCEPTION ET ETUDE DE LA PILE.

I- Introduction………………………………………………………………………..86
II- Implantation des piles……………………………………………………………86
III- Prédimensionnement des piles……………………………………………….....86
IV Répartition des charges et surcharges sur la pile………………………………88
IV-1Evaluation des réactions dues au poids propre du tablier………..88
IV-2Evaluation des réactions dues aux surcharges…………………….88
V- Etude et ferraillage de la pile…………………………………..............................88
V-1 Le chevêtre…………………………………………………………...88
V-2 Le fût………………………………………………………………….91
V-3 La semelle………………………………………………………….....93
V-4 Les pieux ……………………………………......................................96

CHAPITRE XIII : CONCEPTION ET ETUDE DE LA CULEE.

I- Introduction………………………………………………………………………100
II- Implantation des culées ………………………………………………………...100
III- Prédimensionnement des culées……………………………………………….100
IV- Evaluation des efforts sollicitant la culée……………………………………...102
IV-1 Détermination du coefficient de poussée kah…………………….102
IV-2 Calcul des sollicitations……………………………………………104
IV-3 Vérification de la culée…………………………………………….105
V- Etude et ferraillage de la culée…………………………………………………..106
V-1 Mur garde grève…………………………………………………….106
V-2 La dalle de transition…………………………………………….....109

Promotion juin 2007 -7- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

V-3 Corbeau……………………………………………………………...111
V-4 Mur frontal………………………………………………………….111
V-5 Mur en retour……………………………………………………….114
V-6 La semelle…………………………………………………………....115
V-7 Les pieux …………………………………………………………....118
V-8 Plot parasismique…………………………………………………....121

CONCLUSION GENERALE……………………………………………………….123

BIBLIOGRAPHIE ET ANNEXE.

Promotion juin 2007 -8- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Introduction générale :

La conception des ponts est en constante évolution grâce à l’emploi de matériaux aux
performances rigoureusement contrôlées et sans cesse accrues, au développement de
méthodes de construction à la fois rapides et précises, à la création de formes originales
apportant de nouvelles solutions aux problèmes posés par le franchissement d’obstacles aux
dimensions parfois proches de la démesure, à des moyens de calcul permettant d’établir des
modèles de comportement très sophistiqués. La démarche de conception d’un pont particulier
suppose, de la part de l’ingénieur, une vaste culture technique lui permettant d’identifier les
solutions les plus économiques, tirant le meilleur parti des propriétés des matériaux dont il
peut disposer, limitant au maximum les aléas prévisibles lors de l’exécution et intégrant une
préoccupation esthétique forte.

Une bonne connaissance des principaux types de structures, de l’étendue de leur domaine
d’emploi et de leurs méthodes de prédimensionnement est indispensable pour entreprendre les
études de définition d’un pont dans un site donné. Mais un pont n’est pas seulement un
ouvrage d’art : il est construit dans le but d’assurer un service pour lequel l’opinion publique
exige un haut niveau de qualité, de sécurité et de fiabilité. En ce qui concerne la résistance
structurale, ce niveau est normalement garanti par le respect de règles. Mais le seul respect de
règles ou de normes n’est pas suffisant : l’étude de la stabilité de certains grands ponts conduit
l’ingénieur à en étudier de plus en plus systématiquement, en dehors de toute codification, le
comportement dynamique sous l’effet d’actions telles que celles du trafic porté, du vent ou
d’un éventuel séisme, et donc à définir lui-même les marges de sécurité de la structure qu’il
conçoit. La sécurité et le confort des usagers sont également pris en compte, à travers un
choix motivé des équipements satisfaisant aux exigences spécifiées et en adoptant des
dispositions constructives de nature à garantir à l’ouvrage la meilleure durabilité possible.

Devant les programmes ambitieux lancés par les autorités publics dans le cadre du
développement du réseau d’infrastructures, l’ingénieur est appelé à concevoir, calculer et
réaliser ces différentes structures par des méthodes fiables, rapides et efficaces ; afin de
répondre aux besoins et exigences de son environnement économique et social . Pour cela,
nous proposons dans ce projet, une conception, étude et modélisation d’un franchissant sur un
Oued afin de contribuer à la maîtrise de la démarche pour la conception des ponts, le calcul
des éléments structuraux, la modélisation par logiciel et son exploitation.

Promotion juin 2007 -9- ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Introduction :

La conception d’un pont consiste à faire une combinaison technico-économique


adéquate vis-à-vis des contraintes naturelles et fonctionnelles imposée, en respectant
l’aspect architectural pour une meilleure intégration.

Possédant une bonne connaissance des divers types d’ouvrages, de leurs pré
dimensionnements et de leurs sujétions d’exécutions ; l’ingénieur concepteur doit élaborer
une solution à la fois économique et originale. Pour cela, le concepteur est invité à
ordonner tous les recueils dans un ordre chronologique pour élaborer une solution qui
repend à toutes les sujétions.

I- Présentation du projet :

L’ouvrage objet de cette étude se situe sur le nouveau tracé routier prévu pour relier la
localité de Ouled Sid Mihoub (PK1 + 635,15m) à Hamri (PK1 + 835,15), traversant Oued
Chelif.

II- Reconnaissance du site :

L’ingénieur concepteur chargé de l’étude est disposé de connaître l’ensemble des


données du franchissant pour s’engager dans des bonnes conditions.

II-1 Recueil des données naturelles :

Une visite du site par l’ingénieur est une étape essentielle dans l’élaboration du projet, les
principaux éléments à recueillir sont :

II-1-1 La topographie :

Il convient de disposer d’un relevé topographique aussi précis que possible pour
déterminer le degré des terrassements et les côtes d’implantation des appuis. Une vue en plan
de la brèche permet d’indiquer les possibilités d’accès.

II-1-2 L’hydrologie :

Dans le cas d’un franchissement d’un cours d’eau, l’étude d’hydrologique nous a permet
de déterminer le niveau des hautes eaux connues NHEC qui est égale a 9.92m, d’évaluer la
profondeur d’affouillement prévisible, de tracer la trajectoire du lit mineur et de consulter
l’historique du l’oued.

II-1-3 La reconnaissance géotechnique :

La reconnaissance géotechnique comporte plusieurs étapes successives pour pouvoir


déterminer la portance du sol de fondation. Une identification géologique comportant
plusieurs essais et parmi des sondages comprenant des carottages avec prélèvement
d’échantillons intacts, des essais pressiométriques et des essais pénétrométriques.
L’intervention du laboratoire des travaux publics de l’ouest LTPO a porté sur site à la
réalisation des sondages carottés allant jusqu’à 13 à 17 m avec essais pressiometriques et des
sondages par pénétration dynamique poussées jusqu’au refus.

Promotion juin 2007 - 10 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Des essais en laboratoire comprenant des analyses granulométriques, mesure de limites


d’Atterberg, densité, teneur en eau et de cisaillement directe.
Suite aux sondages carottés, on constate que la structure géologique du site est relativement
homogène en profondeur, constituée essentiellement d’une formation de terrasse d’oued
reposant sur une couche d’argile silteuse verdâtre saturée. Ainsi les sondages par pénétration
dynamiques poussées jusqu’au refus, les résultats de résistance en pointe enregistrés sont
faibles en profondeur d’environ 14m du côté de Hamri et de 18m du côté de Ouled Sid
Mihoub.
Pour connaître le comportement du sol sous des pressions latérales, l’essai pressiométrique a
était réalisé au niveau des sondages en différentes profondeurs et les résultats indiquant que le
sol est altéré et remanié voire lâche.
Après les essais d’identification du sol au laboratoire, on constate que le sol est une argile
minérale de moyenne à forte plasticité,dense à lâche en profondeur,saturé et sensible à l’eau.

En conclusion, d’après l’étude géotechnique, nous pouvons dire que le terrain retenu pour
la construction de l’ouvrage est géologiquement formé d’une couche de terre végétale formé
d’un sable argileux marron jaunâtre au dessus d’une terrasse d’oued formée d’un limon sablo
argileux marron jaunâtre, reposant sur une couche d’argile silteuse verdâtre légèrement
carbonatée (Fig. 1-1.). Pour la réalisation d’un ouvrage stable, on préconise des fondations
profondes composées des pieux forés et moulés sur une profondeur qui sera fixée lors du
forage de premier pieu de chaque appui jusqu’à connaître l’horizon permettant l’ancrage
convenable des pieux. Ainsi on recommande une protection des fondations de la culée du côté
de Ouled Sid Mihoub et les appuis intermédiaires par des palplanches contre les
affouillements.

Couche de terre végétale formé d'un sable argileux


1à4m marron jaunâtre

3à4m Terrasse d'oued formée d'un limon sablo-argileux


marron jaunâtre

6 à 10 m
Couche d'argile silteuse verdâtre
légèrement carbonatée.

Fig. 1-1 coupe géologique.

Promotion juin 2007 - 11 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II-1-4 Effet du vent :

En réalité, l’action du vent induit une pression dynamique sur un pont. Dans les structures
rigides telles que les ponts en béton, il est généralement suffisant de la considérer comme une
pression statique, par contre les ponts souples (ex: pont à haubans), il est nécessaire de mener
une étude approfondie sur la variation de l’action du vent pour apprécier la contribution de
leur comportement dynamique.
Exemple : Les ponts suspendus sont en fait victimes de phénomènes de résonance et
d'amplification des oscillations du tablier, en fonction de la fréquence des rafales de vent.

Réglementation française : fascicule 61 titre II.


La pression est égale à :
• 2,5 KN/m2 en situation de service.
• 1.00 ou 1.25 KN/m2 en situation de construction selon la phase du chantier.

II-1-5 Effet de La neige :

Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul des ponts, mais ils
peuvent se produire dans certains cas particuliers (ouvrage en phase de construction).

II-1-6 Effet du climat :

• Actions thermiques :

La température a une influence sur la vie de la structure suivant les changements


saisonniers, une augmentation sensible de la température provoque une dilatation des
éléments structuraux d’un ouvrage, de même une chute de la température provoque un
raccourcissement de ces derniers. Aussi la température intervient dans le dimensionnement
des joints de chaussée et des appareils d’appuis.

• Actions atmosphériques :

Sous l’action d’agents atmosphériques, la corrosion d’acier devient sensible au delà d’un
seuil de taux d’humidité de l’ordre de 50 à 70 %. La présence de poussières et d’autres dépôts
solides étrangers favorise le déclenchement de ce phénomène.
La pollution atmosphérique par des gaz sulfureux acides contribue dans l’accélération des
processus de la corrosion. La température joue également un rôle déterminant dans
l’accélération du processus chimique d’oxydation.

II-1-7 Effet du séisme :

Un séisme est une succession de déplacements rapides imposés aux fondations d’un
ouvrage. Sur un ouvrage rigide, les efforts sont identiques à ceux d’une accélération uniforme
présentant une composante horizontale de direction quelconque et une composante verticale.
L’effort sismique est considéré comme une action accidentelle qui peut induire :
 Chute du tablier.
 Endommagement des appuis.
 Endommagement des joints du tablier.
 Endommagement des piles.
Alors on a pour objectifs :

Promotion juin 2007 - 12 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Réaliser des appuis résistants.


 Donner suffisamment de liberté de mouvement au tablier.
 Prévenir des joints suffisamment ouverts.
 Réaliser une assise d’appuis suffisamment longue.
 Dimensionner les piles pour résister aux efforts sismiques longitudinaux et
transversaux.
Sur un ouvrage rigide, les efforts sont identiques à ceux d’une accélération uniforme
présentant une composante horizontale de direction quelconque égale 0.1G à et une
composante verticale égale à ±0.07G telle que G représente le poids total.

II-2- Recueil des Données fonctionnelles :

Les données sont fixées par le maître de l’ouvrage, on distingue :


 Données géométriques relatives à la voie portée qui sont :
Le tracé en plan, le profil en long et le profil en travers.
 Données relatives à l’obstacle franchi qui sont :
Les gabarits et les ouvertures.

II-2-1 Données géométriques :

• Tracé en plan :

L’alignement en plan donne la définition géométrique du tracé en plan de l’axe de la voie.


On remarque que la voie portée sur une longueur de 200m passant en alignement sur le oued.

• Profil en long :

Le profil en long est la ligne située sur l’axe de l’ouvrage, définissant en élévation du tracé
en plan, il doit être défini en tenant en compte de nombreux paramètres liés aux contraintes
fonctionnelles de l’obstacle franchi et aux contraintes naturelles, la côte maximum du projet
par rapport au terrain naturel est de l’ordre de 16m, la ligne rouge représente une dénivelé très
faible de l’ordre de 0.04%.

• Profil en travers :

Dés l’étude d’avant projet, il est nécessaire de connaître la largeur de la chaussée, il est
important de définir la largeur des trottoirs et la largeur de roulement, avant l’établissement de
l’avant projet détaillé.
Le tablier a une largeur de 11m, portant une chaussée en toit de deux voies de 3,5m avec un
divers de 2.5%, deux trottoirs de 2m de large chacun.

II-2-2 Données relatives à l’obstacle franchi

• Le gabarit :

Il s’agit d’espace libre à réserver sous l’intrados du tablier lors du franchissement d’une
voie de circulation terrestre ou autre. On doit réserver sous l’intrados du tablier et le niveau
des hautes eaux connues (NHEC) une distance de sécurité minimale qui vaut 1m.

III- Choix du type d’ouvrage :

Promotion juin 2007 - 13 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

A la recherche de la solution engendrant le meilleur profit technico-économique tout en


respectant les contraintes naturelles et fonctionnelles imposées. Le concepteur doit connaître
l’éventuel des solutions possibles, avec leurs sujétions, leurs limites et leurs coûts.
Comme dans le domaine des ouvrages d’art, la solution d’un problème de franchissement
d’un obstacle n’est pas unique, la prochaine partie de notre travail comporte une analyse des
différentes variantes existantes, leurs avantages, leurs inconvénients et leurs mode de
construction qui dispose du matériels spécifiques.
Suite au recueil des données naturelles et fonctionnelles, on peut éliminé les ponts dalles en
béton précontraint coulée en place vue à la circulation des eaux, ce qui engendre une grande
difficulté d’étayage et de coffrage. On a opté à proposer trois variantes les plus adaptées et
faire une étude comparative selon les avantages et les inconvénients que représente chaque
variante.

III-1- Ponts à poutres en béton précontraint :

Le tablier est formé de travées indépendantes, constituée chacune par un nombre de


poutres préfabriquées à talon, âme et semelle supérieure. Son principe consiste a reprendre le
poids propre de la poutre par une armature active qui est la précontrainte et soit par prétention
ou par post tension. Signalant que la prétention s’adapte sur des portées allant jusqu'à 30 m, et
une gamme de portées comprises entre 30 à 50 m pour la poste tension.

 On propose des travées indépendantes à poutres en T à talon d’une longueur


identique.

Avantages :
• Maîtrise de la préfabrication des poutres.
• Préfabrication des poutres pendant la réalisation des fondations.
• Simplicité et rapidité d’exécution, se qui réduit les délais et le coûts.
• Le fonctionnement isostatique de ce type de structure la rend insensible aux
tassements différentiels des appuis et aux effets du gradient thermique.
• Le béton est toujours comprimé.
Inconvénients :
• La hauteur importante des poutres et leur poids qui augment au fur et à mesure que
leur portée augmente.

III-2 Ponts en béton précontraint construits par encorbellement :

Ces ponts sont construits à partir des piles en confectionnant des voussoirs qui s’adaptent
d’une manière très performante aux actions mécaniques telles que la torsion, soit dans des
ateliers de préfabrication, soit directement dans des coffrages portés par des équipages
mobiles ; ces voussoirs sont fixés, à l’aide de câbles de précontrainte, symétriquement aux
extrémités de la portion de tablier déjà construite. Lorsque ces extrémités atteignent le
voisinage de la clé des deux travées situées de part et d’autre de la pile considérée, on dit que
l’on a construit un fléau. Le tablier à hauteur variable devient plus économique et esthétique
et il s’adapte sur une gamme de portées allant de 70 à 200 m.

 On propose deux piles intermédiaires pour la construction par encorbellement


successif à hauteur variable sur une portée de 100m chacune.

Promotion juin 2007 - 14 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Avantages :
• Ouvrages comportant des piles très hautes (construction est devenue économique
grâce aux coffrages glissants) et franchissant des vallées larges et profondes (cintre
onéreux).
• Nécessité de dégager sur la voie franchie un gabarit de circulation ou de navigation
pendant la construction (cintre gênant).
• Réduction et meilleure utilisation des coffrages, limités à la longueur d’un voussoir.
Inconvénients :
• Pour des portés inférieurs à 50 m la construction par encorbellement est plus coûteuse
que les travées indépendantes à poutres préfabriquées.
• Nécessité de disposer d’un personnel qualifié pour la vérification de la pose des gaines
et des câbles et leur mise en tension.
• Nécessité de disposer d’un matériel adéquat pour l’exécution.

III-3- Ponts à tablier mixte :

Dans les tabliers métalliques à poutres ou caissons sous chaussée, la dalle peut être
constituée d’une hourdis en béton armé ou précontraint connecté à la semelle supérieurs par
des éléments de liaison appelés connecteurs,dont le rôle est d’éviter tout glissement relatif du
tablier par rapport aux poutres.

 On propose des travées indépendantes à poutres en I à d’une longueur identique.

Avantages :
• Rapidité et simplicité de mise en ouvre.
• Possibilité de franchir de grandes portées avec une grande compétitivité.
• Simplicité d’usinage des poutres à âme pleine.
• Possibilité d’extension et de réparation des poutres.
Inconvénients :
• Risques de corrosion de l’acier surtout en présence d’un milieu agressif.
• Risque de voilement, déversement des poutres.
• Nécessite de visites périodiques et entretien courant.
• Sensibilité au gradient thermique.

IV- Justification du choix de la variante :

L’analyse comparative des trois variantes supposées se résume en quatre aspects majeurs :

Types Pont à poutres Pont construit par Pont à tablier


Critères précontraintes. encorbellement successif. mixte.
Economie. + - -
Entretient. + + -
Esthétique. - + -
Exécution. + - +

+ : Favorable.
- : peu favorable.

Promotion juin 2007 - 15 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Commentaires :

 Pont en béton précontraint construit par encorbellement successif :

Les deux points défavorables pour cette variante sont l’économie et l’exécution. Pour
l’économie, le projet à réaliser exige une unité de préfabrication in situ. D’autre part
l’exécution sollicite de disposer du personnel qualifié et du matériel adéquat. Ainsi cette
méthode devient intéressante pour des brèches profondes.

 Pont à tablier mixte :

L’économie et l’entretient sont les deux points sensibles de cette variante. Pour
l’économie, l’utilisation des poutres métalliques pressente un aspect financier défavorable
comparativement aux poutres précontraintes ainsi leurs transport. En outre, la nature de
franchissant qui est un oued présente un milieu favorable pour la corrosion de l’acier, ce qui
nécessite un entretient périodique.

 Pont à poutres précontraintes :

En constate que ce type de pont présente un aspect esthétique peu favorable, ce qu’il
n’est pas intéressant car son implantation est en rasa compagne. De l’autre côté, cette variante
engendre beaucoup d’avantages de point de vue technico-économique telles que la maîtrise
de la préfabrication des poutres, la simplicité et la rapidité d’exécution, se qui réduit les délais
de réalisation et le coûts global du projet.

Conclusion :

En conclusion, on a opté à la solution qui repend à toutes les sujétions qui est le pont à
poutres en béton précontraint par post-tension à travées identiques si c’est possible.

V- Implantation des appuis :

L’implantation des appuis constitue une partie importante dans la conception de l’ouvrage
car elle intervient d’une manière itérative dans la validation du choix du tablier. Elle influe
dans la répartition des travées et la longueur totale de l’ouvrage.
Cependant, les caractéristiques de notre brèche sur Oued Chlef peuvent influer sur
l’implantation des appuis toute en respectant l’équidistance. Pour cela on a évité
l’implantation au plein lit mineur du oued pour minimiser les risques d’affouillement,
dégradation du béton et par conséquent la corrosion d’acier. Aussi, on a examiné la position
des deux culées vis-à-vis la stabilité face au lit majeur, les conditions d’accès, leurs
intégrations dans l’ensemble du tracé géométrique de la route et leurs remblais engendrés.
Dans notre cas, pour des considérations évidentes d’aspect général, le tablier doit avoir une
hauteur constante car pour des travées inégales, il peut arriver que le profil des poutres
dimensionnées pour la travée la plus longue se révèle surabondant pour les petites travées, se
qui engendre des points singuliers aux sommiers des piles et un aspect architectural
désagréable.
En outre, l’optimum économique est atteint lorsque les travées sont identiques pour des
raisons du coffrages, ferraillage et armature de précontrainte identiques.

Promotion juin 2007 - 16 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Il nous reste qu’à déterminer la longueur d’une travée tenant compte de la production
locale couramment fabriquée. Alors, pour une portée de 200 mètres et avec une production
locale qui atteint les 40 mètres rarement, on a opté à une solution qui représente le meilleur
choix technico-économique et qui est :

Un pont à poutres en béton précontraint par post-tension à six (6) travées identiques de
33.4 mètres chacune.

Promotion juin 2007 - 17 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Le béton :

Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l’age de 28 jours qui
est notée fc28.
Le béton est dosé à 400 kg/m3 de ciment CPA 325.

Densité : la masse volumique du béton armé γ =2,5 t/m3.

 La résistance caractéristique à la compression :

Pour un béton âgé de j jours, on a :

35 MPa si j ≥ 28 j.
fc28 = 27 MPa
j
f cj = f c 28 si j ≤ 28 j.
4,76 + 0,83 j
Avec :
35 MPa. Pour le béton de la superstructure.

fc28 =
27 MPa. Pour le béton d’appuis et la fondation.

 La résistance caractéristique à la traction :

La résistance à la traction est liée à la résistance à la compression :

0,6+0,06fcj = 0,6+ 0,06(35) = 2,7 MPa. (Pour fc28 = 35 MPa).

ft28 =
0,6+0,06fcj = 0,6+0,06 (27) = 2,2 MPa. (Pour fc28 = 27 MPa).

 Contrainte de calcul à l’E.L.U:

fbu = 0,85 fcj / θ. γb


Le coefficient θ est fixé à 1 lorsque la durée probable d’application de la combinaison
d’action considérée est supérieure à 24h, à 0.9 lorsque cette durée est comprise entre1h et
24h, et à 0.85 lorsqu’elle est inférieure à 1h.

1,5 en situations durables ou transitoires.


γb =
1,15 en situations accidentelles.
D’où :
19,83 Mpa. En situations durables ou transitoires pour fc28 = 35 MPa.
25,86 Mpa. En situations accidentelles pour fc28 = 35 MPa.
fbu =
15,30 Mpa. En situations durables ou transitoires pour fc28 = 27 MPa.
19,95 Mpa. En situations accidentelles pour fc28 = 27 MPa.

Promotion juin 2007 - 18 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Contrainte de calcul pour l’E.L.S:

0,5 fc28 En service.


σb = .
0,6 fc28 En construction.

 Coefficient de poisson :

Le coefficient de poisson ν représente la variation relative de dimension transversale d’une


pièce soumise à une variation relative de dimension longitudinale.
Le coefficient ν du béton pour un chargement instantané est de l’ordre de 0,3 mais il diminue
avec le temps pour se rapprocher de la valeur 0,2. Quand au cas d’un béton fissuré, ν devient
nul. On prend pour les calculs de béton précontraint la valeur. ν =0,2 pour un béton non
fissuré (ELS) et ν =0 pour un béton fissuré (ELU).

 Module de déformation longitudinale du béton E :

Module de déformation instantanée (courte durée <24 heures) :


Eij =11000 3 fcj (MPa).

Module de déformation différée (longue durée) :


Evj =3700 3 fcj (MPa).

II- Aciers passifs :


Les armatures passives sont des armatures comparables à celle du béton
Armé. (Les armatures passives sont tendues que sous des sollicitations extérieures).

 La limite élastique :

Les aciers utilisés sont des aciers courants à haute adhérence de classe FeE40 type 2,
sa limite élastique égale à 400 MPa .
Dans les calculs relatifs à l’ELU on introduit un coefficient γs tel que :

γs = 1 Situation accidentelle.
γs = 1.15 Situation durable ou transitoire.

 Module d’élasticité longitudinale de l’acier :

Es = 2.105 MPa.

 Contrainte limite de traction :

En fissuration peu nuisible : σs ≤ ƒe/γs.


En fissuration préjudiciable : σs = min (2/3ƒe , 110 (nƒtj) 1/2 ).
En fissuration très préjudiciable : σs = min ( 1/2ƒe , 90 (nƒtj)1/2 ).

Avec : n = 1 Treillis soudés et ronds lisses.

Promotion juin 2007 - 19 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

n = 1,6 Aciers à haute adhérence.

III- Aciers actifs :

Les armatures actives sont des armatures en acier à haute résistance qu’on utilise pour les
constructions en béton précontraint. Les armateurs actives de précontrainte sont sous
tension même sans aucune sollicitation extérieure. Ils sont classés par catégories : fils, barres,
torons.
La précontrainte initiale à prendre en compte dans les calcules est données par la formule
suivante :
P0= (0,8ƒprg, 0,9 ƒpeg).

ƒprg : la limite de rupture garantie de l’aciers de précontrainte = 1800 t/m2.


ƒpeg : la limite d’élasticité de l’acier de précontrainte = 1600 t/m2.
Ses limites sont garanties par ALGA.

 La limite élastique :
Comme ces aciers pas de palier de plasticité, on définira la limite
Elastique comme étant un allongement résiduel de 0,1%. La limite élastique conventionnelle
des aciers représente 89% de la résidence garantie à la rupture.

 Module de Yong :

Le module d’élasticité longitudinal "EP"des aciers de précontrainte est pris égale à :


EP = 200 000 MPa pour les barres.
EP = 190 000 MPa pour les torons.

Promotion juin 2007 - 20 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Prédimensionnement de la poutre :

Le prédimensionnement est fait selon le document « SETRA »

I-1 Hauteur de la poutre :


L L
L’élancement des poutres varie entre : ≤ ht ≤
20 17
On a : L= 32.4m alors 1.6 ≤ h t ≤ 1.9m. On prendra ht =1,6 m.

I-2 Nombre de poutre (N) :


Le nombre de poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et l’espacement
La
N=
d
La : la largeur de tablier égale à 11 m.
d : entraxe des poutres : 1,5 ≤ d ≤ 2,5 . On fixe entraxe d =1.5m
N = 11/1.5= 7.33 ⇒ N = 7 poutres.

I-3 Largeur de la table de compression (b) :


Cette largeur doit être suffisante pour assurer la stabilité au déversement de la poutre et
réduire la largeur du hourdis coulée en place.
0,6 h t ≤ b ≤ 0.7 h t
0,6 ×1,6 ≤ b ≤ 0,7×1,6.
0,96 ≤ b ≤ 1,12.
On prend : b = 1.05m.

I-4 Epaisseur de la table de compression:


10cm ≤ e ≤ 15cm
Donc : e = 12cm.

I-5 Largeur du talon (Lt):


45cm ≤ L t ≤ 80cm
Pour la valeur Lt on prend 50cm, cette valeur peut être modifier après l’étude de la
précontrainte.
Lt = 50cm.

I-6 Epaisseur du talon et :


On prend: et = 15cm.

I-7 Epaisseur de l’âme en travée (b0):


18 ≤ b0 ≤ 25
On fixe : b0 = 20cm.

I-8 Epaisseur de l’âme aux abouts d’appuis (b0) :


On doit augmenter l’épaisseur de l’âme pour reprendre l’effort tranchant qui sera maximum a
l’appui et aussi pour permettre de placer les ancrages des câbles convenablement.
25 ≤ b0 ≤ 35 cm
On fixe : b0= 35cm.

Promotion juin 2007 - 21 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I-9 Goussets :
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armatures
d’acier et les câbles précontraints. Cet angle est fixé entre : 45° < α < 60°

a- Gousset du talon :
En travée : α 3 =57° ⇒ e 3= 23cm.
A l’appui : α 3 = 57°⇒ e 3= 11cm.

b- Gousset de la table de compression :


En travée: α 1 = 11° ⇒ e 1= 6cm.
α 2 = 45° ⇒ e 2= 12.5cm.

A l’appui: α 1 = 11° ⇒ e 1= 6cm.


α 2 = 45° ⇒ e 2= 5cm.

I-10 Hourdis (la dalle) h0:


En général, l’hourdi possède 3 vocations : il sert de dalle de couverture, il supporte les
surcharges et les transmet aux poutres, il joue le rôle d’entrotoisement transversal. Son
épaisseur en général: 20 ≤ h 0 ≤ 30
On fixe : h0 = 20 cm

II- Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre :

(∆) : l’axe pris au niveau de la fibre inférieur extrême.


I/∆ : Moment d’inertie par rapport à ∆ telle que I/∆ (nette) = I/∆ (brute) – 10% I/∆ (brute)

S/∆ : Moment statique telle que S/∆ (nette) = S/∆ (brute) -5% S/∆ (brute)

V = S/∆ / B : distance du centre de gravité de la fibre inférieure


I0 : Montant d’inertie par rapport au centre de gravité
Pour une section triangulaire : I0= bh3/36.
Pour une section rectangulaire : I0= bh3/12.
B : c’est la section de la poutre telle que (B nette) = B (brute) - 5%B (brute)

 Variation de la largeur de l’âme:


La partie résistante d’une poutre à l’effort tranchant est représentée par l’âme (fig n°), les
membrures supérieures et inférieures sont les éléments résistant à la flexion. L’âme de la
poutre sera donc dimensionnée pour résister à l’effort tranchant.
et pour permettre un bétonnage correct.
L’effort tranchant V provoque des contraintes de
cisaillement transversales τ.
L’expression générale : b0
τ= V/b0Z. Telle que :
V= Effort tranchant à l’ELU.
Z = Hauteur utile.
b0 = largeur de la poutre ou l’âme.
Donc pour reprendre la contrainte de cisaillement τ au voisinage de l’appui auquel l’effort
tranchant V atteint son maximum, on augmente la largeur de l’âme b0.

Promotion juin 2007 - 22 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II-1 Caractéristique géométrique de la poutre à mi travée:


a- Poutre seule :

Dim Dim
Designation
x y B(cm2) Z(cm) S/∆=Sx Z I0(cm4) I/∆=I0+SxZ2
1x1 20 160 3200 80 256000 6826666,7 27306666,7
2x2 42,5 12 1020 154 157080 12240 24202560
3x2 12,5 6 150 145 21750 450 3154200
4x2 30 6 180 146 26280 360 3837240
5x2 12,5 12,5 156,25 137,83 21535,938 1356,3368 2969654,6
6x2 15 23 345 22,66 7817,7 10139,167 187288,249
7x2 15 15 450 7,5 3375 8437,5 33750
B brute 5501,25
B nette 5226,19
S/∆ brute 493838,64
S/∆ nette 469146,71
I/∆ brute 61691359,5
I/∆ nette 55522223,57

V’ = S/∆ / B=89.77cm.
V = h- V =70.23cm
IG=I/∆ – B x V’2 =13406091.78cm4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.407.
ρ= 40.7 %. Donc correspond à une section légère.

b- Poutre avec hourdis :

Dim
Désignation
x y B(cm2) Z(cm) S/∆=Bx Z I0 (cm4) I/∆ =I0+SxZ2
Section poutre 5501,2 493838,6 61691359,5
Section hourdis 150 20 3000 170 510000 100000 86800000
B brute 8501.2
B nette 8076.2
S/∆ brute 1003838.6
S/∆ nette 953646.66
I/∆ brute 148491359.5
I/∆ nette 133642223.6

V’ = S/∆ / B=118.08 cm
V = h - V =61.92 cm
IG = I/∆ – B x V’2 =21036963.31cm4.
Ρ = IG / (V x V' x B) = 0.3562
Ρ = 35.62 %.Donc correspond à une section légère.

Promotion juin 2007 - 23 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II-2 Caractéristique géométrique de la poutre à l’about:


a- Poutre seule :

Dim Dim
Designation
x y S(cm2) Z(cm) S/∆=S x z I0(cm4) I/∆=I0+SxZ2
1x1 35 160 5600 80 448000 11946667 47786666,7
2x2 35 12 840 154 129360 10080 19931520
3x2 5 6 60 145 8700 180 1261680
4x2 30 6 180 146 26280 360 3837240
5x2 5 5 25 140,43 3510,75 34,722222 493049,345
6x2 7,5 11 82,5 18,66 1539,45 554,58333 29280,7203
7x2 7,5 15 225 7,5 1687,5 4218,75 16875
B brute 7012,5
B nette 6661,88
S/∆ brute 619077,7
S/∆ nette 588123,82
I/∆ brute 73356311,7
I/∆ nette 66020680,56

V’ = S/∆/B=88,28cm.
V = h- V =71.72cm.
IG=I/∆ – B x V’2 =14102262.1cm4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.3343.
ρ= 33.43 %. Donc correspond à une section légère.

b- Poutre avec hourdis :

Dim
Désignation
x y S(cm2) Z(cm) S/∆=BxZ I0 (cm4) I/∆ =I0+BZ2
Section poutre 7012,5 619077,7 73356311,7
Section hourdis 150 20 3000 170 510000 100000 86800000
B brute 10012
B nette 9511.8
S/∆ brute 1129077.
S/∆ nette 1072624
I/∆ brute 160156311.7
I/∆ nette 144140680.5

V’ = S/∆ / B=112.76 cm
V = h- V = 67.23 cm
IG=I/∆ – B x V’2 =21398988.42cm4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.3217
ρ= 32.17 %. Donc correspond à une section légère.

N.B: le prédimensionnement de la poutre est sur le schéma ci après.

Promotion juin 2007 - 24 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Calcul des charges :

Les charges permanentes comprennent le poids propre de la structure porteuse, les


éléments non porteurs et des installations fixes.
 Les éléments porteurs : Ces charges concernent le tablier seul (charges Permanent).
 Les éléments non porteurs : Telle que : le revêtement, la chapes, trottoirs, corniches,
garde corps, glissières de sécurité (compléments des charges permanentes).

I-1 Calcul des charges permanentes (CP):

a) Les poutres :

S3 S2 S1 0.35

14 0,4 2.3

Ps1 = 2,5x2.3x0.70125 =4.032 t


Ps2 = 2,5(0,70125 + 0,550125)0,5x0,4 = 0.625 t
Ps3 = 2,5x714x0.550125 = 19.254 t
Pp =2 ( P1 + P2 + P3 ) = 47.822 t
P = 47.822/33.4 = 1.43 t/ml.

b) Dalle :
Épaisseur de la dalle est de 20 cm.
PD= 0.2x10.58x2.5= 5.29t/ml.
Donc : CP = Pp + PD = 7 x 1.43 + 5.29 = 15.3t/ml.
CP =15.3t/ml.

I-2 Calcul du complément des charges permanentes (CCP) :

a) Revêtement :
Poids des revêtement + chapes d’étanchéité :
P1 = (0,06 + 0,02)2,2x1x7
Pr = 1.232t/ml.

b) Trottoir :
Les deux trottoirs ont les mêmes dimensions Pt (02) = Pt (01)
S1 = (0,15 X 0,54) = 0.081 m2
S2 = (0,20 +0,10) x 0,53 /2 = 0.0795 m2
S3 = (0.05X0.08) /2 = 0.002 m2
S4 = (0.04+0.05) x0.07/2= 0.00315 m2

Promotion juin 2007 - 25 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

S5 = (1.46x0.15)= 0.219 m2
Pt= (0.38465 x 2,5) = 0.96 t/ml.

5 cm 49 cm 1 46 cm
2 .5%
15cm
53cm

Fig. 4.1 Détail Trottoir.

c) Glissière de sécurité : 0,06 t/ml


d) Garde corps : 0,10 t/ml

Donc le poids total :


CCP = poids de revêtement + 2 x (poids de trottoir + Glissière de sécurité + Garde corps).
CCP = 1.232 + 2 x (0.96 + 0.06 + 0.10) = 3.472 t/ml.
CCP= 3.472 t/ml.

I-3 Poids total propre du tablier :

G/ml = CP + CCP = 15.3 + 3.472 = 18.772 t/ml.


G = G/ml x L = 18.772 x 33.4 = 627t.
G = 627t.

II Calculs des surcharges :

II-1 Détermination de la classe du pont :


Largeur chargeable : LC = LR = 7m.
Nombre des voies : 2Voies
Classe du pont : LR = 7m et 02Voies donc Pont de la 1ère Classe.

D’après le fascicule 61 titre II, les surcharges a utilisées pour le dimensionnement du pont
sont les suivantes :
 La surcharge de type A (L).
 Système B : (BC et Bt )
 La surcharge militaire MC 120.
 Le convoi exceptionnel D240.
 Les surcharges sur trottoirs.
 La surcharge dus au vent et au séisme.

Promotion juin 2007 - 26 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II-2 Evaluation des surcharges :

II-2-1 Système A (L) :


A (L) =230 + (36000 / (L+12))(Kg/m2).
L : la portée du pont
A (L) = 230 + 36000/32.4 + 12 = 1040.81 Kg/m2 = 1,04 t/m2
a1 est détermine en fonction de la classe du pont, et du nombre des voies chargées.
a2 = V 0 / V
V : La largeur d’une voie =3,50 m
V0 : dépend de la classe
1ère classe V0 = 3,5 m
a2 = 3,50/3,50 = 1,00 a2 = 1,00

 Une voie chargées :


Pont de 1ere classe nombre de voies chargée = 1 a1 = 1 a2 = 1,00
A (1L) = A (L) x a1 x a2 x V
A (1L) = 1,202 x 1 x 1 x 3,50 = 4,207 t/ml

 Deux voies chargées:


Pont de 1ére classe.
Nombre de voies chargées = 2.
a1 = 1 et a2 = 1.
A (2L) =1,202 x1 x 1 x 3,50 x 2 =8,414 t/ml

Nbre de voies a1 a2 A(L) ×a1 ×a2 Largeur des voies A (L) t/ml
1 1 1 1,04 3,5 4.207
2 1 1 1,04 7 8.414

II-2-2 Système BC :
Un chemin type de système BC comporte trois essieux, et répond aux caractéristiques
suivantes :

Transversalement Longitudinalement

2,5m 2,5m

2,2 4,5 1,5 4,5 4,5 1,5 2,2


5m m m m m m 5m
6t 6t
0,25m 2m 0,5m 2m 0,25m 12t 12t 12t 12t

Promotion juin 2007 - 27 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

4,5m 1,5m
En plan
2m

0,5m

2m

Le sens de circulation peu être dans un sens, ou dans l’autre a condition que les deux
camions circulent dans le même sens. On fonction de la classe du pont et de nombre de files
considérées les valeurs des charges du système BC prise en compte son multiplié par le
coefficient bC.
Les charges du système BC sont frappées par un coefficient de majoration dynamique δ :
δ =1 + (0,4/( 1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
L : portée du pont =32.4 m
G : charge permanente = 627 t
s : surcharges max = (2x30x2) = 120 t.
bC = 1,10 pour deux voies chargées.
S= s x bC = 120 x 1,10 =132 t.
δ = 1 + (0,4/ (1 + 0,2 x 32.4)) + 0,6/ (1 + 4(627 / 132)) = 1.083.
Désignation s bc δ Essieu avant (6t) Essieu arrière (12t)
1 file 60 1,2 1,083 7.8 15.6
2 files 120 1,1 1,083 14.3 28.6

II-2-3 Système Bt :
Un tandem du système Bt est applicable seulement sur la 1ére et 2ére classe, il comporte
deux essieux (2x16t), chaque un à deux roues simples qui répond aux caractéristique
suivantes :

Transversalement En plan 1,35m


3,00m 3,00m
0,6m

2m

0,5m 2,00m 1,00m 2,00m 0,6m


1m
0,6m
Longitudinalement
2m

0,6m
1,35m
0,25 0,25

Promotion juin 2007 - 28 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Les valeurs des charges du système Bt prise en compte son multiplié par le coefficient bt.
Les charges du système Bt sont frappées par un coefficient de majoration dynamique δ :
δ = 1 + (0,4 /(1 + 0,2L))+0,6 / (1 + (4(G/S))
L = 32.4
G = 627t
bt = 1 pour les ponts du première classe.
S =s x bt = 64 x 1= 64 t
δ = 1 +(0,4 / (1 +0,2 x 32.4))+0,6 /(1 + 4(627 / 64)) = 1.068.

Désignation s bt δ essieu (16t)


1 Tandem 32 1 1.068 17.088
2 Tandems 64 1 1.068 34.176

II-2-4 Système militaire : MC 120.


Les ponts doivent être calculés pour supporter les véhicules de type Mc120, les
véhicules MC 120 peuvent circuler en convois :
Dans le sens transversal : un seul convoi.
Dans le sens longitudinal : la limite entre deux convois est environ de 36,6 m.

55 t 1m

En Plan 2.3 m

55 t 1m
Transversalement Longitudinalement

Les charges militaires sont frappées d’un coefficient de majoration dynamique δ :


δ = 1 + (0,4 / (1 + 0,2L)) + 0,6 / (1 + 4 (G/S))
L = 32.4m, G = 627 t, S = 110 t.
δ = 1 + (0,4 / (1 + 0,2 x 32.4)) +0,6 / (1 + 4(627 / 110)) = 1,078.
Q = 110 X 1.078 = 118.58t.
Q/ml = 118.58/6.1 = 19.44t/ml.

II-2-5 Convoi D240 :


C’est une charge de 240 t repartie uniformément sue un rectangle (18,60 x 3,20) m2
cette surcharge n’est pas frappé d’un coefficient de majoration dynamique.

3.2m.
240 t
Q/ml = 240/18.6 = 12.903 t/ml.

18.6m
II-2-6 Surcharge sur trottoirs : ..
Nous appliquons sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kg/m2 de façon à produire
l’effet maximal envisagé.
Les deux trottoirs peuvent ne pas être charges simultanément
 Trottoir chargé : P1 = 0,15 x 1, 45= 0,2175 t/ml.
 Trottoirs chargés : P2 = 0,2175 x 2 = 0.435 t/ml.

Promotion juin 2007 - 29 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Le calcul des éléments de réductions consiste à déterminer le moment fléchissant et l’effort


tranchant sous l’effet des charges permanentes et des surcharges.

I- Calcul des éléments de réductions dus aux charges :

I-1 Poutre seule :


G=1.43t/ml
Ra=Rb= 23.166t.
M0(x) = Rax-Gx2/2. x
T(x) = Ra-Gx. 32,4m
Sections(x) M (t.m) T (t) R (t)
0.00L 0 23.16 23.16
0.25L 140.73 11.58
0.50L 187.64 0

I-2 Dalle :
 Poutre intermédiaire : G=0.2x1.5x2.5=0.75t/ml

Sections M(t.m) T(t) R(t)


0.00L 0 12.15 12.15
0.25L 73.81 6.07
0.50L 98.41 0

 Poutre rive : G=0.2x2.5x1.54=0.77t/ml.

Sections M(t.m) T(t) R(t)


0.00L 0 12.47 12.47
0.25L 75.74 6.23
0.50L 101.03 0

I-3 Superstructure : G=(3.472)/7=0.496t/ml.

Sections M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 8.03 8.03
0.25L 48.77 4.01
0.50L 65.08 0

Tableau récapitulatif des M, T, R :

Désignation Sections M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 43.34 43.34
Poutre
0.25L 263.31 21.66
intermédiaire
0.50L 351.13 0
0.00L 0 43.66 43.66
Poutre de rive 0.25L 265.24 21.82
0.50L 353.75 0

Promotion juin 2007 - 30 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II- Calcul des éléments de réductions dus aux surcharges :

II-1 Moment fléchissant :


II-1-1 Moment fléchissant à x=0,5L :

a) Surcharge A (L) et trottoirs :


Y0 = (16.2)2/32.4 = 8.1.
∑ Yi = 2((16.2x8.1)/2) = 131.22.

Y0= 8.1
16.2m 16.2m
b)-Système B :
Utilisation des lignes d’influences :
Pour avoir le moment, on multiplie les ordonnées des lignes d’influence par la force P
dans le cas ou cette force est concentrée, si elle est répartie uniformément c’est par l’aire de
cette ligne d’influence.
Théorème de barrée :
Le moment fléchissant est maximum au droit essieu de façon que cet essieu et la résultante
du convois se trouvant symétriquement par rapport à l’axe de la poutre.

b-1) Système BC :
CAS N°1 : - La résultante se trouve à droite de l’axe de la poutre :
La résultante du convoi R = 60 t.
Xr/A= [(12 x 4,5) + (12 x 6) + (6 x 10,5) + (12 x 15) + (12 x 16.5)]/ 60
Xr/A = 9,45 m
a = 9,45 – 6 = 3,45 12t 12t R 12t 12t
6t 6t
a/2

Y0

Y0 Y1 Y2 Y3 Y4 Y5
8 7.17 4 3.31 6 4.68

∑ Yi avant = Y5 + Y4 = 10.68.
∑ Yi arrière = Y0 + Y1 +Y2 +Y3 = 22.48.

CAS N°2 : - La résultante se trouve à gauche de l’axe de la poutre :


Position de la résultante « R » du convoi R = 60 t.
Xr/A= [(12 x 1.5) + (6 x 6) + (12x 10,5) + (12 x 12) + (6 x 16.5]/ 60
Xr/A = 7.05 m
a = 7.05 – 6 = 1.05m.
6t 12t 12t R 6t 12t 12t

16.2m 16.2m
Y0

Promotion juin 2007 - 31 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Y0 Y1 Y2 Y3 Y4 Y5
6.78 3.64 5 5.43 3.62 2.57

∑ Yi avant = Y0 + Y1 = 10.42.
∑ Yi arrière = Y2 + Y3 +Y4 +Y5 = 16.62.

b-2) Système Bt :
Un seul cas se présente pour la position de R par rapport à l’axe médiane de la poutre.
R
16t 16t

Y1
Y0
2 a = 16 x 1.35 /32 = 0.675m a = 0.3375m.
Y0 = 8.09
Y1 = 7.43
Σ Yi = 15.52.

c) Système MC 120 :
3.05m 3.05m

Y0 = 8.1 16.2m 16.2m


Y1 = Y2 = 6.575 y1 y0 y2
Σ Yi = 44.76

d) Charge exceptionnelle D240 :


9.30m 9.30m

16.2m 16.2m
Y1 Y0 Y2

Y0 = 8.1
Y1 = Y2 =16.2.
Σ Yi = 107.41.

Promotion juin 2007 - 32 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Tableau récapitulatif des moments dus aux surcharges : X = 0,5L.

Charges Surcharge ∑Yi (m) M (t,m) M0= M/7 (t,m)


Surcharge Trottoir 1 0,2175 131,22 28.54 4.077
trottoir Trottoir 2 0,2175 131,22 28.54 4.077
2 Trottoirs 0,435 131,22 57.08 8.15
1 Voie 4.207 131,22 552.04 78.86
A (L)
2 Voies 8.414 131,22 1104.08 157.72
Avant 7,80 10,68 83,30 11,90
1 file
Arrière 15,60 22,48 350,69 50,10
BC
Avant 14,30 10,68 152,72 21,82
2 files
Arrière 28,60 22,48 642,93 91,85
1 Tandem 17,09 15,52 265,21 37,89
Bt
2 Tandems 34,18 15,52 530,41 75,77
MC 120 19,44 44,66 868,19 124,03
D 240 12,90 107,41 1385,91 197,99

II-1-2 Moment fléchissant dus au surcharge x = 0,25 L.

a) Surcharge A (L) et trottoirs :

Y0
24.3m 8.1m
Y0 = (8.1x24.3)/32.4 = 6.075.
∑ Yi = (8.1x6.075/2) +(24.3x6.075/2)= 98.415.

b) Système BC : 6t 12t 12t 6t 12t 12t

24.3m 8.1m

Y0

Y0 Y1 Y2 Y3 Y4 Y5
6.075 4.95 4.95 3.825 3.45 2.325

∑ Yi avant = Y5 + Y2 = 7.275.
∑ Yi arrière = Y0 + Y1 +Y4 +Y3 = 18.3.

Promotion juin 2007 - 33 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

c) Système Bt :
16t 16t
Y0 = 6.075.
Y1 = 5.7375. 24.3m 8.1m
Σ Yi = 11.8125.
Y1 Y0

4.575 1.525

d) Système MC 120
24.3m 8.1m
Y0 = 6.075
Y1 = Y2 = 4.93125.
Σ Yi = 33.57.

e) Charge exceptionnelle D240 :

13.95m 4.65m

24.3m 8.1m

Y2 Y0 Y1
Y0 = 6.075.
Y1 = Y2 = 2.5875.
Σ Yi = 80.561.

Tableau récapitulatif des moments dus aux surcharges : X = 0,25L.

M0= M/7
Charges Surcharge ∑Yi (m) M (t,m)
(t,m)
Surcharge Trottoir 1 0,2175 98,415 21.40 3.05
trottoir Trottoir 2 0,2175 98,415 21,40 3.05
2 Trottoirs 0,435 98,415 42.80 6.11
1 Voie 4.207 98,415 414.03 59.14
A (L)
2 Voies 8.414 98,415 828.06 118.3
Avant 7,8 7,275 56,75 8,11
1 file
Arrière 15,6 18,3 285,48 40,78
BC
Avant 14,3 7,275 104,03 14,86
2 files
Arrière 28,6 18,3 523,38 74,77
1 Tandem 17,09 11,8125 201,88 28,84
Bt
2 Tandems 34,18 11,8125 403,75 57,68
MC 120 19,44 33,57 652,60 93,23
D 240 12,9 80,561 1039,24 148,46

Promotion juin 2007 - 34 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II-2 Efforts tranchants dus aux surcharges:

II-2-1 Efforts tranchants dus aux surcharges pour x = 0 L :

a) Surcharge A(L) :
Tmax = Ra = Rb =L × q / 2.

b
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

 Une voie chargée : A (1L) = 4,207 t/ml.


T max = 68.153t. D’où : T0 = 68.153/7 = 9.736 t.

 Deux voie chargée : A (2L) = 8,414 t/ml.


Tmax = 136.307 t. D’où : T0 = 136.307/7 = 19.472 t.

b) Surcharge sur trottoirs :


 1 Trottoir chargé : P1 = 0,2175 t/ml.
Tmax= 3.5235 t. D’où : T0 = 3.5235/7 = 0.5 t.

 2 Trottoirs chargés : P2 = 0.435 t/ml.


Tmax = 7.0 t D’où : T0 = 7.0/7 = 1.0 t.

c) Surcharge du type Bc :

b a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

Ta = (1 / 32.4)[ 6× 15.9 + 12 × 20.4 + 12 × 21.9 + 6 × 26.4 + 12 × 30.9 + 12 × 32.4]


Ta = 46.94 t.
 Une file:
Tmax = 46.94 × 1.2 × 1.083 = 61t. D’où : T0 = 61/7 = 8.71t.

 Deux files:
Tmax = 2 × 46.94 × 1.1 × 1.083= 111.84t. D’où : T0 =111.84 /7 = 15.97t.

d) Surcharge du type Bt : 16t 16t


b 1.35
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

Ta = (1 / 32.4) [16 × 31.05 + 16 × 32.4] = 31.33t.

 Un tandem
Tmax = 31.33 × 1 × 1.068 =33.46 t. D’où : T0 =33.46/ 7 = 4.78t.

Promotion juin 2007 - 35 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Deux tandems
Tmax = 2 ×31.33 × 1 × 1.068 =66.92 t. D’où : T0 = 66.92 / 7 = 9.56 t.

e) Surcharge du type Mc120 :


6.10m
b
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

Ta = [110 × (32.4 – 3.05)] / 32.4 = 99.64t.


Tmax = 16.33 × 1.078= 107.41 t. D’où : T0 = 107.41/ 7 = 15.34t.

f) Convoi exceptionnel D240 :


18.60m
b
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

Tmax = [240 (32.4 – 9.30)] / 32.4 = 171.11t.


Tmax = 171.11t. D’où : T0 = 171.11/7 = 24.44t.

II-2-2 Efforts tranchants dus aux surcharges: Pour x = 0.25L.

a) Surcharge du type A (L) :


q
b a

Tb=Rb 32.4m
0.25 Ta=Ra

0.75
∑yi = 0.75 × 24.3 / 2 = 91125.

 Une voie chargée : A (1L) = 4,207 t/ml.


Tmax = 4.207 × 9.1125= 38.336 t. D’où : T0 =5.476t.

 Deux voie chargée : A (2L) = 8,414 t/ml.


Tmax = 8.414 x 9.1125 = 76.67 t. D’où : T0 =10.95t.

b) Surcharge du trottoir :

 1 Trottoir chargé : P1 = 0,2175 t/ml


Tmax = 0.2175 × 9.1125 = 1.98t. D’où : T0 = 0.28t.

 2 Trottoirs chargés : P2 = 0.435 t/ml.


Tmax = 0.435 × 91125 = 3.96t. D’où : T0 = 0.56t.

Promotion juin 2007 - 36 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

c) Surcharge du type Bc :

b a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

Y0 Y1 Y2 Y3 Y4 Y5
0.75 0.7 0.56 0.426 0.38 0.24

∑ Yi avant = Y5 + Y2 = 0.8.
∑ Yi arrière = Y0 + Y1 +Y4 +Y3 = 2.256.

 Une file:
Tmax = (0.8x7.8) +( 2.256 x 15.6) = 41.43t. D’où : T0 = 41.43/7 = 5.92t.

 Deux files:
Tmax = (0.8x14.3) + (2.256 x 28.6) = 75.96t. D’où : T0 = 75.96/7 = 10.85t.

d) Surcharge du type Bt :
16t 16t
b 1.35
a
24.3m 8.1m
Tb=Rb Ta=Ra

y1 = 0.75
y2 = 22.95 × 0.75 / 24.3 = 0.7.
∑yi = 0.75 + 0.7 = 1.45.

 Un tandem :
Tmax = 17.088 x 1.45 = 24.77t. D’où : T0 =24.77/ 7 = 3.53t.

 Deux tandems :
Tmax = 34.176 x 1.45 = 49.55 t. D’où : T0 = 49.55 / 7 = 7.08 t.

e) Surcharge du type Mc120 : 6.10m


b
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

y1 = 0.75
y2 = 18.2 × 0.75 / 24.3 = 0.56
∑yi = 6.10 [( 0.75 + 0.56) / 2 ] = 4.
Tmax = 19.44 × 4 = 77.76 t. D’où : T0 = 77.76/7 =11.10t.

Promotion juin 2007 - 37 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

f) Convoi exceptionnel D240 :


18.60
b
a

Tb=Rb 32.4m Ta=Ra

y1 = 0.75.
y2 = 0176.
∑yi = 18.6 (0.176 + 0.75) / 2 = 8.61.
Tmax = 12.9 × 8.61 = 111.07t. D’où : T0 = 111.07/7 = 15.86t.

Tableau récapitulatif des efforts tranchant :

Surcharges Pour x = 0.00l Pour x = 0.25l


Désignation
(t/ml) ou (t) Tmax (t) T0 (t) Tmax (t) T0 (t)
Surcharge

1Voie
4.207 68.153 9.736 38.336 5.476
chargée
A(l)

2Voies
8.414 136.307 19.472 76.67 10.95
chargées
1
Trottoirs

0.2175 3.523 0.5 1.98 0.28


Trottoir
2
0.435 7 1 3.96 0.56
Trottoirs
Surcharge Surcharge

1File
24.3 61 8.71 41.43 5.92
Bc

2Files 42.9 111.84 15.97 75.96 10.85

1
17,09 33.46 4.78 24.77 3.53
Tandem
Bt

2
34,18 66.92 9.56 49.55 7.08
Tandems
Convoi Mc120 19,44 107.41 15.34 77.67 11.10

Convoi D240 12,9 161.11 24.44 111.07 15.86

Promotion juin 2007 - 38 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Introduction :

Après avoir évalué les efforts longitudinaux les plus défavorables en


différentes sections, nous procédons à la répartition transversale de ces efforts
sur les différentes poutres, afin de trouver la poutre la plus sollicitée, pour cela,
nous utiliserons l’une des méthodes disponibles selon la rigidité de l’entretoise.
Le choix de la méthode consiste à déterminer le paramètre d’entrotoisement θ
qui est définie par la formule suivante :
Si θ < 0,3 La méthode de J.Courbon.
ρp
θ =b 4 .
l ρE
Si θ > 0,3 La méthode de Guyon-Massonnet.
 Calcul du paramètre θ :

a) Moment d’inertie équivalente: 105

Ip = I0 + 8 (IM - I0) / 3π 19
I0 = 0.2140 m4
IM = 0.21037 m4
Ip = 0.2109 m4
111
20

30

50
b) Rigidité flexionnelle de la poutre (/ml):
b1 = b0
ρp = (E Ip / b0 )= E × 0.2109 /1.5 = 0.1406E. Donc ρp = 0.1406E.

c) Rigidité flexionnelle de la dalle :


Id = (l d3 /12) = 1 × (0.20)3/12 = 6.66 10-4 m4.
ρD = E × ID / l1 = 6.66 10-4E. d=.20cm
ρD = 6.66 10-4E.
4,5 126845,96 E
θ= 4 = 0.62.
25 666,67 E
θ = 0.62 Puisque θ > 0,3 alors on utilise la méthode de Guyon-Massonnet.
Cette méthode a pour but, de déterminer le moment fléchissant, et l’effort
tranchant revenant à chaque poutre en calculant le coefficient de répartition
transversale Kα qui dépend essentiellement de la rigidité torsionnelle « α », et
du coefficient d’entretoisement « θ ».
La méthode est basée sur deux hypothèses :

Promotion juin 2007 - 39 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

- Le grillage de poutre réelle est assimilé à une dalle orthotrope présentant les
mêmes rigidités moyennes à la flexion et à la torsion dont l’équation aux
dérivées partielles est :
d 4w d 4w
ρp d w4 + (γp+γE) dx2.dy 2 + ρE dy 4 =p(x,y)
4

dx
- La répartition transversale des charges sur les différentes poutres est la même
que si le tablier est sollicité par des forces qui varient suivant une fonction
sinusoïdale dans le sens longitudinal.

y
P(x) = sin π x / L

Avec w = w(x,y) surface de la déformée verticale

y
Poutre

v u
2b x

L Entretoise

La plaque orthotrope est un grillage simple constituée dans le sens (x) de (t)
entretoises espacées de (u), et dans le sens y de (p) poutres espacées de (v).

II- Définition des coefficients de calcul :

b : demi largeur de la dalle

Promotion juin 2007 - 40 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

l : portée de la travée
ρp : rigidité flexionnelle des poutres par unité de largeur
ρE : rigidité flexionnelle des entretoises par unité de longueur
NB: Notre pont ne comporte pas d’entretoises intermédiaires, c’est la dalle (hourdis) qui joue
le rôle d’entretoises donc : ρE = ρD.
ρP = Bp /b1 = E Ip /b1 et ρD = ρE = E ID / l1. Avec :
b1 : distance entre-axe des poutres.
l1 : unité de largeur.
γp : rigidité torsionnelle des poutres par unité de largeur. γp =Cp /b1.
γE : rigidité torsionnelle des entretoises (dalle) par unité de largeur. γE = γD = CD / l1
Avec : Cp = G / 3 = [∑bi hi + (b × h3 /2)]
G = E / 2 (1 + ν )
ν : Coefficient de poisson.
E : module de déformation longitudinale du béton.
G : module de déformation transversale du béton.

III- Paramètres de calcul :

Nombre de poutres n =7.


Espacement des poutres (entre axe) : b0= 1.5m.
La largeur active = 2b.Telle que : 2b = (n-1) b0 + 2x0.79 = 10.58m. Donc b = 5.29m.
ρp
Paramètre d’entretoisement : θ = b 4 = 0,68.
l ρE
γ p +γ E
Paramètre de torsion : α = . Avec : 0 ≤ α ≤ 1.
2 ρ p×ρ E
Position active des poutres :
(-0.8506b ; -0.5671b ; -0.2835b ; 0b ; 0.2835b ; 0.5671b ; 0.8506b)

IV- Calcul du paramètre α:

Le calcul de la rigidité torsionnelle de la poutre et la dalle est par unité de largeur.


γp = Cp /b1
Cp=(G/3) × ∑bi hi3
Cp = (G/3) [1.05 × (0.193) + 50 × (0.33) + 1.11 × (0.23) + 1 × (0.203)]
Cp = 0.0125G. Telle que G =[E / 2 (1 + ν )].
ν = 0.20 pour le béton précontraint.
G = E/2.4 = 0.4166 E. Donc Cp = 0.00522E
CD = 2GID .
ID = l0 × d3 /12.
CD = ( 2 × 0.4166 E × l0 d3) / 12 = 5.55 10-4 E. Donc CD = 5.55 10-4 E.

 Rigidité torsionnelle de la poutre dans le sens transversale :


γp = Cp / b0 = 0.00522 E / 1.5= 0.00348E
γp = 0.00348E

 Rigidité torsionnelle de la dalle dans le sens transversale :


γD = CE / l0 = 5.55 10-4 E / 1.00 = 5.55 10-4 E
γD = 5.55 10-4 E

Promotion juin 2007 - 41 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

γ p +γ D
Donc le paramètre de torsion α = = 0.208.
2× ρ p×ρ D
V- Répartition transversale des moments fléchissant :

Le coefficient de répartition transversale κ dépend du paramètre de l‘entretoisementθ θ, du


paramètre de torsion α et de l’ordonnée relative (y) et de la section où on veut étudier le
moment.
Pour un calcul rigoureux de κ dans le cas où 0 < α < 1 on utilisera les formules
d’interpolation d’après Sattler.
Si 0 ≤ θ ≤ 0.1 κα = κ0 + (κ1 - κ0 )α0.05
Si 1 ≤ θ ≤ 2 κα = κ0 + (κ1 - κ0 )α0. 5
Si 0.1 ≤ θ ≤ 1 κα = κ0 + (κ1 - κ0 )αβ
Où β =1- e(0.065-θ)/0.665 .
Telle que : κ0 : valeur de κ pour α = 0.
κ1 : valeur de κ pour α = 1.
Après avoir tracé les lignes d’influences, on dispose convenablement nus surcharges, on a
pour les surcharges concentrées : κ = (∑Pi κi /∑Pi)= ∑κi /n, et pour les surcharges réparties :
κ = (surface de la ligne d’influence surchargée/largeur surchargée) et la surface est calculée
par la méthode d Simpson ou des trapèzes.
Une fois qu‘on aura déterminer : κα et κmoy.
M0 (moment longitudinal moyen par le théorème de Barré)
Telle que : M = κmoy × M0.
Kα= K0 + (K1- K0) × 0,41.
Le tableau suivant donne le coefficient k0 pour θ = 0.60 :

y -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,3347 0,6968 1,0447 1,3316 1,4594 1,3316 1,0447 0,6968 0,3347
b/4 -0,1808 0,2154 0,6119 0,9977 1,3316 1,5237 1,4853 1,3177 1,1155
b/2 -0,5241 -0,1615 0,2117 0,6119 1,0447 1,4853 1,8575 2,0778 2,2358
3b/4 -0,7808 -0,4806 -0,1615 0,2154 0,6968 1,3177 2,0778 2,9106 3,7122
b -1,0112 -0,7808 -0,5241 -0,1808 0,3347 1,1115 2,2358 3,7122 5,4480

Le tableau suivant donne le coefficient k1 pour θ = 0.60 :

y -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,7878 0,8839 0,9996 1,1215 1,1878 1,1215 0,9996 0,8839 0,7878
b/4 0,5792 0,6761 0,7992 0,9545 1,1215 1,2361 1,2207 1,1501 1,0792
b/2 0,4349 0,5243 0,6410 0,7992 0,9996 1,2207 1,3994 1,4582 1,4686
3b/4 0,3362 0,4171 0,5243 0,6761 0,8839 1,1501 1,4582 1,7518 1,9607
b 0,2627 0,3362 0,4349 0,5792 0,7878 1,0792 1,4686 2,9607 2,5312

Le tableau suivant donne le coefficient k0 pour θ = 0.65 :

y -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,1776 0,6223 1,0524 1,4121 1,5752 1,4121 1,0524 0,6223 0,1776
b/4 -0,2731 0,1624 0,6014 1,0346 1,4121 1,6143 1,518 1,2565 0,952
b/2 -0,5207 -0,169 0,1974 0,6014 1,0524 1,518 1,8946 2,0666 2,1547
3b/4 -0,6691 -0,4303 -0,169 0,1624 0,6223 1,2565 2,0666 2,9669 3,8208
b -0,7883 -0,6691 -0,5207 -0,2731 0,1776 0,952 2,1547 3,8208 5,8338

Promotion juin 2007 - 42 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Le tableau suivant donne le coefficient k1 pour θ = 0.65 :

y -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,7485 0,8588 0,9965 1,1468 1,231 1,1468 0,9965 0,8588 0,7485
b/4 0,5289 0,633 0,7702 0,9493 1,1468 1,2818 1,2515 1,1561 1,0648
b/2 0,3823 0,4734 0,5966 0,7702 0,9965 1,2515 1,4559 1,5073 1,5005
3b/4 0,286 0,3648 0,4734 0,633 0,8588 1,1561 1,5073 1,8418 2,0659
b 0,2171 0,286 0,3823 0,5289 0,7485 1,0648 1,5005 2,0659 2,7342

Fonction d’interpolation :
K0(0,62) = K0(0,60) + ((K0(0,65) –K0(0,60)) × (0,62 -0,60)/(0,65 – 0,60).

 Calcul de κα :
0.1 < θ = 0.62 ≤ 1
κα = κ0 + (κ1 - κ0)αβ
β =1 – e (0.065 - θ ) / 0.665
Pour α =0.208 et θ = 0.62 on aura : κα = κ0 + [(κ1 - κ0)× 0.41].
Le tableau suivant donne le coefficient k0 pour θ = 0.62 :

y -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,2719 0,6670 1,0478 1,3638 1,5057 1,3638 1,0478 0,6670 0,2719
b/4 -0,2177 0,1942 0,6077 1,0125 1,3638 1,5599 1,4984 1,2932 1,0501
b/2 -0,5227 -0,1645 0,2060 0,6077 1,0478 1,4984 1,8723 2,0733 2,2034
3b/4 -0,7361 -0,4605 -0,1645 0,1942 0,6670 1,2932 2,0733 2,9331 3,7556
b -0,9220 -0,7361 -0,5227 -0,2177 0,2719 1,0477 2,2034 3,7556 5,6023

Le tableau suivant donne le coefficient k1 pour θ = 0.62 :

y -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,7721 0,8739 0,9984 1,1316 1,2051 1,1316 0,9984 0,8739 0,7721
b/4 0,5591 0,6589 0,7876 0,9524 1,1316 1,2544 1,2330 1,1525 1,0734
b/2 0,4139 0,5039 0,6232 0,7876 0,9984 1,2330 1,4220 1,4778 1,4814
3b/4 0,3161 0,3962 0,5039 0,6589 0,8739 1,1525 1,4778 1,7878 2,0028
b 0,2445 0,3161 0,4139 0,5591 0,7721 1,0734 1,4814 2,6028 2,6124

Le tableau suivant donne le coefficient kα pour θ = 0.62 :

y -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,4770 0,7518 1,0275 1,2686 1,3825 1,2686 1,0275 0,7518 0,4770
b/4 0,1008 0,3847 0,6815 0,9878 1,2686 1,4347 1,3896 1,2355 1,0597
b/2 -0,1387 0,1096 0,3771 0,6815 1,0275 1,3896 1,6877 1,8292 1,9073
3b/4 -0,3047 -0,1092 0,1096 0,3847 0,7518 1,2355 1,8292 2,4635 3,0370
b -0,4437 -0,3047 -0,1387 0,1008 0,4770 1,0583 1,9073 3,2830 4,3765

 Calcul du coefficient de répartition Kα pour les poutres :

Promotion juin 2007 - 43 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Kα -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


P1 0,4770 0,7518 1,0275 1,2686 1,3825 1,2686 1,0275 0,7518 0,4770
P2 0,0686 0,3478 0,6406 0,9467 1,2362 1,4286 1,4296 1,3152 1,1734
P3 -0,1833 0,0508 0,3053 0,6018 0,9535 1,3482 1,7257 1,9995 2,2106
P4 -0,3607 -0,1879 0,0096 0,2704 0,6411 1,1641 1,8606 2,7935 3,5763

 Valeurs des moments fléchissant longitudinaux réels dus aux surcharges :

Mréel = κα moy × M0

Moments à X = 0,5L Poutre1 Poutre2 Poutre3 Poutre4


Cas de charges M0/poutre Kαm Mréel Kαm Mréel Kαm Mréel Kαm Mréel
Trottoirs 1Trottoir 4,077 0,73 2,98 1,18 4,81 2,03 8,28 3,02 12,31
2Trottoirs 8,15 1,16 9,45 1,55 12,63 2,01 16,38 2,8 22,82
1Voie 78,86 1,31 103,31 1,36 107,25 1,42 111,98 1,46 115,14
A(L)
2Voies 157,72 1,16 182,96 1,05 165,61 0,975 153,78 1,7 268,12
1Voie 62 1,3 80,60 1,38 85,56 1,57 97,34 1,72 106,64
Bc
2Voies 113,67 1,26 143,22 1,23 139,81 2,44 277,35 2,3 261,44
1Tandem 37,89 1,26 47,74 1,4 53,05 1,47 55,70 1,55 58,73
Bt
2Tandems 75,77 1,2 90,92 1,19 90,16 2,04 154,57 1,92 145,48
Mc120 124,03 1,23 152,56 1,28 158,75 1,3 161,24 1,3 161,24
D240 197,99 1,34 265,32 1,16 229,66 0,98 194,03 0.68 134,63

Moments à X = 0,25L Poutre1 Poutre2 Poutre3 Poutre4


Cas de charges M0/poutre Kαm Mréel Kαm Mréel Kαm Mréel Kαm Mréel
Trottoirs 1Trottoir 3,05 0,73 2,23 1,18 3,60 2,03 6,19 3,02 9,21
2Trottoirs 6,11 1,16 7,08 1,55 9,47 2,01 12,28 2,8 17,11
1Voie 59,14 1,31 77,47 1,36 80,43 1,42 83,98 1,46 86,34
A (L)
2Voies 118,3 1,16 137,23 1,05 124,22 0,975 115,34 1,7 201,11
1Voie 48,89 1,3 63,56 1,38 67,47 1,57 76,76 1,72 84,09
Bc
2Voies 89,63 1,26 112,93 1,23 110,24 2,44 218,70 2,3 206,15
1Tandem 28,84 1,26 36,34 1,4 40,38 1,47 42,39 1,55 44,70
Bt
2Tandems 57,68 1,2 69,22 1,19 68,63 2,04 117,67 1,92 110,75
Mc120 93,23 1,23 114,67 1,28 119,33 1,3 121,20 1,3 121,20
D240 148,46 1,34 198,94 1,16 172,21 0,98 145,49 0,68 100,95

Promotion juin 2007 - 44 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

VI- Répartition transversale des efforts tranchants :

-Valeurs de ε0 pour θ = 0.62.

ε’1 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,0433 0,1061 0,1667 0,2171 0,2398 0,2171 0,1667 0,1061 0,0433
b/4 -0,0344 0,0309 0,0966 0,1610 0,2171 0,2485 0,2386 0,2058 0,1669
b/2 -0,0830 -0,0262 0,0327 0,0966 0,1667 0,2386 0,2982 0,3300 0,3503
3b/4 -0,1172 -0,0733 -0,0262 0,0309 0,1061 0,2058 0,3300 0,4669 0,5977
b -0,1470 -0,1172 -0,0830 -0,0344 0,0433 0,1669 0,3503 0,5977 0,8925
-Valeurs de ε1 pour θ = 0.62.

ε0 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,0637 0,0955 0,1405 0,2129 0,3348 0,2129 0,1405 0,0955 0,0637
b/4 0,0437 0,0642 0,0932 0,1395 0,2151 0,3381 0,2218 0,1498 0,0990
b/2 0,0341 0,0484 0,0684 0,0999 0,1502 0,2304 0,3571 0,2404 0,1582
3b/4 0,0327 0,0442 0,0600 0,0843 0,1218 0,1789 0,2641 0,3896 0,2558
b 0,0391 0,0505 0,0660 0,0890 0,1228 0,1707 0,2356 0,3186 0,4158

-Valeurs de ε1 pour θ = 0.62.

ε0 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,0061 0,0520 0,1221 0,2456 0,4725 0,2456 0,1221 0,0520 0,0061
b/4 0,0017 0,0236 0,0611 0,1274 0,2500 0,4764 0,2473 0,1163 0,2432
b/2 0,0037 0,0166 0,0819 0,0744 0,1416 0,2646 0,4877 0,2457 0,0808
3b/4 0,0150 0,0252 0,0397 0,0638 0,1047 0,2344 0,2931 0,4947 0,1930
b 0,0902 0,0505 0,0660 0,0890 0,1228 0,2307 0,2356 0,3186 0,4158

-Valeurs de εα pour θ = 0.62.


Pour le calcul de εα les formules d’interpolation sont : avec α = 0.208.
Pour y+e ≤ ¾ b. On a : εα = ε0 + (ε1 -ε0 ) α .
Pour y+e >¾ b . On a : εα = ε0 + (ε1 -ε0 ) α0.5.

ε0 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,0475 0,1039 0,1612 0,2162 0,2596 0,2162 0,1612 0,1039 0,0475
b/4 -0,0182 0,0378 0,0959 0,1565 0,2167 0,2671 0,2351 0,1941 0,1528
b/2 -0,0586 -0,0106 0,0401 0,0973 0,1633 0,2369 0,3105 0,3114 0,3103
3b/4 -0,0860 -0,0488 -0,0082 0,0420 0,1094 0,2002 0,3163 0,4508 0,5266
b -0,0621 -0,0407 -0,0150 0,0219 0,0796 0,1686 0,2980 0,4704 0,6751

-Valeurs εα pour θ = 62.


On procède avec les formules suivantes pour l’interpolation
Pour y+e ≤ ¾ b. On a : εα = ε0 + (ε1 -ε0 ) α
Pour y+e >¾ b . On a : εα = ε0 + (ε1 -ε0 ) α0.5

ε0 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,0356 0,0948 0,1574 0,2230 0,2882 0,2230 0,1574 0,0948 0,0356
b/4 -0,0269 0,0294 0,0892 0,1540 0,2239 0,2959 0,2404 0,1871 0,1828
b/2 -0,0650 -0,0173 0,0429 0,0920 0,1615 0,2440 0,3376 0,3124 0,2942

Promotion juin 2007 - 45 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

3b/4 -0,0897 -0,0528 -0,0124 0,0377 0,1058 0,2117 0,3223 0,4727 0,5135
b -0,0388 -0,0407 -0,0150 0,0219 0,0796 0,1960 0,2980 0,4704 0,6751

Valeurs de εα pour les différents positions :

εα -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


P1 0,0475 0,1039 0,1612 0,2162 0,2596 0,2162 0,1612 0,1039 0,0475
P2 -0,0236 0,0313 0,0884 0,1486 0,2095 0,2631 0,2452 0,2099 0,1739
P3 -0,0660 -0,0209 0,0271 0,0824 0,1488 0,2270 0,3120 0,3488 0,3684
P4 -0,0764 -0,0456 -0,0110 0,0339 0,0974 0,1875 0,3089 0,4587 0,5864
-Valeurs de εα pour les différentes positions :

εα -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


P1 0,0356 0,0948 0,1574 0,2230 0,2882 0,2230 0,1574 0,0948 0,0356
P2 -0,0320 0,0231 0,0830 0,1457 0,2155 0,2889 0,2535 0,2040 0,1977
P3 -0,0716 -0,0268 0,0281 0,0774 0,1465 0,2353 0,3335 0,3555 0,3531
P4 -0,0692 -0,0479 -0,0135 0,0314 0,0952 0,2054 0,3125 0,4718 0,5786

 Tableau récapitulatif de l’effort tranchant réels max à pour X= 0 L:

Efforts tranchants à X = 0,00L Poutre1 Poutre2 Poutre3 Poutre4


Cas de charges T0/poutre εαm Tréel εα m Tréel εα m Tréel εα m Tréel
1Trottoir 0,5 0,15 0,075 0,5 0,25 0,65 0,325 0,74 0,37
Trottoirs
2Trottoirs 1 0,149 0,149 0,27 0,27 0,43 0,43 0,63 0,63
1Voie 9,736 0,493 4,80 0,5 4,868 0,45 4,38 0,345 2,3853
A(L)
2Voies 19,472 0,91 17,03 0,82 15,96 0,76 14,79 0,57 11,09
1File 8,71 0,243 2,12 0,25 2,1775 0,28 2,4388 0,285 2,4824
Bc
2Files 15,97 0,428 6,83 0,45 7,18 0,51 8,14 0,475 7,58
1Tandem 4,78 0,343 1,16 0,25 1,195 0,28 1,3384 0,26 1,2428
Bt
2Tandems 9,56 0,418 3,98 0,42 4,02 0,44 4,20 0,41 3,91
Mc120 15,34 0,703 10,78 0,78 11,96 0,709 10,87 0,41 6,28
D240 24,44 0,723 18,69 0,605 14,78 0,46 11,24 0,32 7,18

 Tableau récapitulatif de l’effort tranchant réels max à pour X= 0,25L :

Efforts tranchants à X = 0,25L Poutre1 Poutre2 Poutre3 Poutre4


Cas de charges T0/poutre εαm Tréel εα m Tréel εα m Tréel εα m Tréel
1Trottoir 0,28 0,08 0,0224 0,19 0,0532 0,35 0,098 0,495 0,1386
Trottoirs
2Trottoirs 0,56 0,16 0,0896 0,2 0,112 0,32 0,1792 0,44 0,2464
1Voie 5,476 0,46 2,51896 0,48 2,62848 0,26 1,42376 0,25 1,369
A(L)
2Voies 10,95 0,37 4,0515 0,61 6,6795 0,16 1,752 0,1825 1,9984
1File 5,92 0,23 1,3616 0,24 1,4208 0,27 1,5984 0,2875 1,702
Bc
2Files 10,85 0,21 2,2785 0,22 2,387 0,4 4,34 0,19 2,0615

Promotion juin 2007 - 46 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

1Tandem 3,53 0,23 0,8119 0,24 0,8472 0,26 0,9178 0,255 0,9002
Bt
2Tandems 7,08 0,205 1,4514 0,2 1,416 0,36 2,5488 0,155 1,0974
Mc120 11,1 0,2 2,22 0,22 2,442 0,23 2,553 0,22 2,442
D240 15,86 0,48 7,6128 0,19 3,0134 0,15 2,379 0,1225 1,9429

VII- Calcul des sollicitations maximums :

Pour la détermination des efforts maximums, on prend en considération les combinaisons


(B.P.E.L) telle que la poutre la plus sollicitée est la poutre intermédiaire.
1) ELS I: G + 1,2 (A (L) +ST).
2) ELS II : G + D240 + 1,2 ST.

Moment fléchissant (t.m) Effort tranchant (t)


0,25L 0,5L 0L 0,25L
G 263.31 351.13 43.34 21.66
ST 7,08 9,45 0,149 0,0896
A(L) 137,23 182,96 17,03 4,0515
D240 198,94 265,32 18,69 7,6128
ELS I 436,45 582,02 60,23 26,74
ELS II 470,86 627,79 65,94 29,38

La combinaison (G + D240 + 1,2 ST) représente le cas le plus défavorable pour un moment
fléchissant à mi travée et pour un effort tranchant à l’appui. Donc :

MMAX = 627,79 t.m.


TMAX = 65,94 t.

Promotion juin 2007 - 47 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Présentation du logiciel SAP2000 :


La modélisation a pour objectif d’élaborer un modèle capable de décrire d’une manière
approchée le fonctionnement de l’ouvrage sous différentes conditions. Cette démarche de
modélisation par la méthode des éléments finis (MEF) met en évidence la maîtrise de trois
domaines des sciences de l’ingénieur : la mécanique des milieux continus, la rhéologie des
matériaux et le calcul numérique par ordinateur.

La mécanique des milieux continus (MMC) apporte un cadre mathématique et physique en


assimilant la matière à un milieu continu (continuité du milieu et de ses évolutions) et en
permettant la définition des notions de déformation, de contrainte et de loi de comportement.

La rhéologie, par l’étude expérimentale des matériaux, permet de formuler et de valider une
description du comportement d’un échantillon du volume représentatif. Cette description se
traduit par des lois exprimant en tout point matériel une relation plus au moins complexe entre
les tenseurs de contrainte et de déformation et leurs accroissements respectifs. Les progrès
réalisés permettent aujourd’hui une analyse plus fine de comportement non linéaire des
matériaux utilisés dans la construction des ouvrages.

L’analyse numérique fournit les moyens de résoudre par « discrétisation » les équations aux
dérivées partielles associées à un problème physique citant dans notre cas la méthode des
éléments finis. L’introduction des lois de comportement dans un code en éléments finis est
aujourd’hui assez bien maîtrisée. Le logiciel de calcul se situe ainsi au bout d’une chaîne
d’hypothèses et il constitue son expression informatique directement utilisable par
l’ingénieur.

La méthode des éléments finis est basée sur une idée simple : subdiviser (discrétiser) une
forme complexe en un grand nombre de sous domaines élémentaires de forme géométrique
simple (éléments finis) interconnectés en des points appelés noeuds. Nous considérons le
comportement mécanique de chaque élément séparément, puis nous assemblons ces éléments
de telle façon que l’équilibre des forces et la compatibilité des déplacements soit satisfaite en
chaque noeud. La MEF utilise des approximations simples des variables inconnues dans
chaque élément pour transformer les équations aux dérivées partielles en équations
algébriques. Les noeuds et les éléments n’ont pas forcement de signification physique
particulière, mais sont basés sur des considérations de précision de l’approximation.

 Equation fondamentale de la MEF : [K] {U} = {F}

Donc la MEF est basée sur la méthode matricielle des déplacements en mécanique des solides
et des structures.

[K] - matrice de rigidité caractérisant le système (n×n).


{U} - vecteur des DDL – Degrés De Libertés (n), inconnus ; par exemple, les déplacements et
les rotations des noeuds en mécanique des solides et des structures.
{F} - vecteur des sollicitations appliquées (n), connu.

Promotion juin 2007 - 48 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Pour une modélisation exacte du comportement des ouvrages, l’ingénieur est appelé à suivre
la chronologie suivante :

• Définir les noeuds et les éléments (Créer le maillage).


• Pour chaque élément, établir la matrice de rigidité élémentaire [Ke] reliant les degrés
de libertés (déplacements) nodaux {ue} et les forces {fe} appliquées aux noeuds :
[Ke] {ue} = {fe}.
• Assembler les matrices et les vecteurs élémentaires en un système global
[K] {U} = {F} de manière à satisfaire les conditions d’équilibre aux nœuds.
• Modifier le système global en tenant compte des conditions aux limites.
• Résoudre le système [K] {U} = {F} et obtenir les déplacements {U} aux nœuds.
• Calculer les gradients (déformations et contraintes) dans les éléments et les réactions
aux noeuds sur lesquels les conditions aux limites sont imposées.

La MEF ne remplace pas les connaissances techniques de l’ingénieur ni sa maîtrise de la


physique. Elle est seulement un outil de calcul. Et cet outil n’est véritablement efficace que
s’il est utilisé par un ingénieur qualifié et expérimenté. Avec la diversité des logiciels
disponibles dans le monde de génie civil, on a opté à travailler avec SAP2000 qui nous
permettra un passage fiable de l’état physique à l’état numérique.

Le SAP2000 est un logiciel de calcul et de conception des structures d’ingénierie


particulièrement adapter aux bâtiments et ouvrage de génie civil. Il permet en un même
environnement la saisie graphique des ouvrages de BTP avec une bibliothèque d’élément
autorisant l’approche du comportement de ce type de structure. Il offre de nombreuses
possibilités d’analyse des effets statiques et dynamiques avec des compléments de conception
et de vérification des structures en béton armé, charpente métallique. Le post-processeur
graphique disponible facilite considérablement l’interprétation et l’exploitation des résultats
et la mise en forme des notes de calcul et des rapports explicatifs.

II- Modélisation :

Le logiciel permet d’effectuer les étapes de modélisation (définition de la géométrie,


conditions aux limites, chargements de la structures, etc.) de façon totalement graphique,
numérique ou combinées, en utilisant les innombrables outils disponibles.
En effet, une structure peut être composée en sous schémas (portiques, treillis, dalle, voile)
chacun défini dans sa base graphique correspondante, ensuite assemblée en schéma final de
calcul, pendant que la compatibilité des connections s’effectue automatiquement.
Par ailleurs, les éléments finis, associés à une des bases graphiques de génération de schéma
(base de treillis, de portique, de trame de poutre, de dalle, de voile, de coque, etc.), sont
directement paramètres.

Promotion juin 2007 - 49 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Preprocessing :

La phase de préprocessing est celle où sont spécifiées les données. L'utilisateur peut
choisir le système de coordonnées et le type d'éléments, définir des constantes et des
propriétés de matériaux, créer des modèles soldes et les mailler, ainsi que définir des
équations de couplage et contraintes.
• Choisir le type d’éléments.
• Entrer les propriétés géométriques.
• Entrer les paramètres physiques.
• Créer le modèle géométrique.
• Créer le maillage : définir les noeuds et les éléments.
• Appliquer les sollicitations.
• Imposer les conditions aux limites.

 L’analyse
Le programme offre les possibilités d’analyse suivantes :
• Analyse statique linéaire.
• Analyse P- Delta.
• Analyse statique non linéaire.
• Analyse dynamique.

 Postprocesseur

C'est la phase où l'utilisateur peut manipuler les résultats de la phase précédente et les
visualiser inter activement ou faire des sauvegardes pour impression et/ou vidéo. De telle
façon à Présenter les résultats sous forme numérique ou sous forme graphique et effectuer des
fonctions complémentaires : combinaisons, interprétations, interpolations, animation.

Promotion juin 2007 - 50 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

III Répartition transversale des efforts par SAP2000 :

Le matériau utilisé est le béton armé, ces propriétés sont définies comme suit :

Le tablier est modélisé par des poutres et une dalle supportée par 7 appuis à chaque
extrémité par leur section équivalente. Les poutres sont modélisées par des éléments FRAME
(barre) et la dalle est modélisée en élément SHELL (voile) à 4 nœuds. Les surcharges sont
disposées suivant le "règlement Fascicule 61 titre II" de façon à obtenir des sollicitations
maximales.

Modélisation de la poutre
Modélisation de la dalle

Promotion juin 2007 - 51 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Vue en 3D du tablier
Pour la détermination des efforts maximums, on prend en considération les combinaisons
(B.P.E.L) :1) ELS I: G + 1,2 (A (L) +ST).
2) ELS II : G + D240 + 1,2 ST.
Les résultats obtenus par SAP2000 aux différentes sections sous des combinaisons
distinctes sont mentionnés dans les tableaux ci-dessous :

 Moment fléchissant dus au poids propre G:

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,35 32,4


P4' 0,00 152,12 259,84 330,94 353,03 330,94 259,84 152,12 0,00
P3' 0,00 149,29 261,79 327,54 349,55 327,54 261,79 149,29 0,00
P2' 0,00 148,72 260,13 325,38 347,26 325,38 260,13 148,72 0,00
P1 0,00 148,46 259,66 324,67 346,58 324,67 259,66 148,46 0,00
P2 0,00 148,72 260,13 325,38 347,26 325,38 260,13 148,72 0,00
P3 0,00 149,29 261,79 327,54 349,55 327,54 261,79 149,29 0,00
P4 0,00 152,12 259,84 330,94 353,03 330,94 259,84 152,12 0,00

 Effort tranchant dus au poids propre G:

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,35 32,4


P4' -41,74 -31,37 -21,97 -10,62 0,00 10,62 21,97 31,37 41,74
P3' -41,74 -31,37 -21,97 -10,61 0,00 10,61 21,97 31,37 41,74
P2' -41,74 -31,37 -21,92 -10,62 0,00 10,62 21,92 31,37 41,74
P1 -41,74 -31,37 -21,63 -10,47 0,00 10,47 21,63 31,37 41,74
P2 -41,74 -31,37 -21,92 -10,62 0,00 10,62 21,92 31,37 41,74
P3 -41,74 -31,37 -21,97 -10,61 0,00 10,61 21,97 31,37 41,74
P4 -41,74 -31,37 -21,97 -10,62 0,00 10,62 21,97 31,37 41,74
 Moment fléchissant à ELS I:

Promotion juin 2007 - 52 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,35 32,4


P4' 0,00 225,29 393,00 495,33 529,93 495,33 393,00 225,29 0,00
P3' 0,00 239,56 409,68 512,34 546,93 512,34 409,68 239,56 0,00
P2' 0,00 248,92 423,05 526,37 560,89 526,37 423,05 248,92 0,00
P1 0,00 251,99 427,76 531,95 566,66 531,95 427,76 251,99 0,00
P2 0,00 248,92 423,05 526,37 560,89 526,37 423,05 248,92 0,00
P3 0,00 239,56 409,68 512,34 546,93 512,34 409,68 239,56 0,00
P4 0,00 225,29 393,00 495,33 529,93 495,33 393,00 225,29 0,00

 Effort tranchant à ELS I:

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,4 32,4


P4' -59,15 -48,28 -34,19 -16,5 0 16,5 34,19 48,28 59,15
P3' -61,75 -49,56 -34,54 -16,56 0 16,56 34,54 49,56 65,75
P2' -62,55 -51,88 -35,28 -10,68 0 10,68 35,28 51,88 69,16
P1 -62,43 -51,63 -35,29 -10,58 0 10,58 35,29 51,63 68,43
P2 -62,55 -51,88 -35,28 -10,68 0 10,68 35,28 51,88 69,16
P3 -61,75 -49,56 -34,54 -16,56 0 16,56 34,54 49,56 65,75
P4 -59,15 -48,28 -34,19 -16,5 0 16,5 34,19 48,28 59,15

 Moment fléchissant à ELS II:

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,35 32,4


P4' 0,00 213,43 374,61 473,64 507,31 473,64 374,61 213,43 0,00
P3' 0,00 228,04 401,39 511,59 549,56 511,59 401,39 228,04 0,00
P2' 0,00 234,20 427,47 548,83 589,03 548,83 427,47 234,20 0,00
P1 0,00 235,42 438,62 565,79 606,78 565,79 438,62 235,42 0,00
P2 0,00 234,20 427,47 548,83 589,03 548,83 427,47 234,20 0,00
P3 0,00 228,04 401,39 511,59 549,56 511,59 401,39 228,04 0,00
P4 0,00 213,43 374,61 473,64 507,31 473,64 374,61 213,43 0,00

 Effort tranchant à ELS II:

Désignation 0 4,05 8,1 12,15 16,2 20,25 24,3 28,4 32,4


P4' -55,27 -46,26 -32,93 -16,05 0 16,05 32,93 46,26 55,27
P3' -61,31 -48,94 -36,22 -18,1 0 18,1 36,22 48,94 61,31
P2' -62,38 -52,57 -41,9 -19,44 0 19,44 41,9 52,57 62,38
P1 -69,17 -52,62 -44,47 -19,69 0 19,69 44,47 52,62 61,42
P2 -62,38 -52,57 -41,9 -19,44 0 19,44 41,9 52,57 62,38
P3 -61,31 -48,94 -36,22 -18,1 0 18,1 36,22 48,94 61,31
P4 -55,27 -46,26 -32,93 -16,05 0 16,05 32,93 46,26 55,27

Promotion juin 2007 - 53 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Alors les valeurs des efforts maximums à considérer pour le calcul de la précontrainte sont :
La combinaison (G + D240 + 1,2 ST) qui représente le cas le plus défavorable à la poutre
intermédiaire pour un moment fléchissant à mi travée et pour un effort tranchant à l’appui.
Donc :

MMAX = 606,78 t.m.


TMAX = 69,17 t.

Promotion juin 2007 - 54 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Procédés de la précontrainte :

Le procédé utilisé pour la mise en tension des câbles est la « post-tension ». Ce type de
précontrainte consiste en la mise en tension des câbles déjà enfilés dans des gaines après le
coulage et le durcissement du béton à l’aide d’un vérin appuyé sur le béton, une fois que la
tension voulue est atteinte, le câble ainsi tendu est bloqué avec un système d’ancrage à travers
lequel on injecte un coulis de mortier pour protéger les câbles contre la corrosion et assurer
l’adhérence entre le câble et le béton.

I-1 Calcul de la précontrainte :

La détermination de la force de précontrainte exercée en permanence par un câble doit


tenir compte de deux phases successives :

• Phase de mise en tension :


Le calcul de la contrainte de traction de l’acier du câble sur toute sa longueur permet de
déterminer la valeur à obtenir pour les allongements à la mise en tension ; complété par la
prise en compte des rentrées de clavettes aux ancrages et le raccourcissement instantané du
béton, il fournit la valeur initiale de la force de précontrainte le long du câble.

• Variation dans le temps de la tension dans le câble :


Le calcul de la valeur finale de cette tension doit tenir compte des raccourcissements
différés du béton dus au retrait et au fluage ainsi que de la relaxation d’acier. Cette valeur est
à introduire dans le calcul de l’ouvrage.

I-2 Mise en oeuvre des câbles et ancrages :

Les cloches d’ancrage et les trompettes avec le frettage sont fixés au coffrage au
moyen de deux vis de la plaque d’about préfabriquée, l’utilisation des plaques d’ancrages
préfabriquées a pour rôle d’assurer la diffusion de la précontrainte. Les pièces sont exécutées
avec un béton de haute qualité. La zone d’ancrage des câbles de précontrainte doit être
spécialement conçue pour que les forces de précontrainte soient transmises à l’ouvrage en
toute sécurité, et pour que les mises en tension puissent se faire facilement.
Les fiches sur les ancrages et celles sur les disposition constructives contiennent les
informations et recommandations valables pour chaque type et notamment : la distance
minimale admissible entre axes des ancrages et entre ces axes et le parement le plus proche,
ainsi que les dégagements à prévoir derrière l’ancrage pour la mise en place du vérin de mise
en tension.
Le tracé du câble doit répondre aux indications du calcul et aux exigences d’une bonne
exécution. Il faut éviter des variations brusques de courbures. Pour le respect de ses limites,
on procède à la fixation de la gaine car il est important de la maintenir sur des supports à
intervalles suffisamment rapprochés pour que le tracé reste régulier malgré les sollicitations
exercées sur la gaine par le bétonnage.

I-3 Programme de mise en tension des câbles :

Un câble de précontrainte est mis en tension en exerçant, à l’aide d’un vérin une force
donnée, à chaque extrémité (deux ancrages actifs) ou à une seule extrémité seulement (un

Promotion juin 2007 - 55 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

ancrage actif et un autre passif). Cette force est généralement choisie égale au maximum
admissible en fonction des prescriptions du fournisseur et de la section d’acier.
L’ordre de mise en tension des câbles fait partie de l’étude. Il doit être mis au point après
vérification des phases provisoires de construction. Une attention particulière sera portée aux
résistances du béton nécessaires, en fonction des sections les plus sollicitées de l’ouvrage et
des zones d’ancrage des câbles. Lors de la mise en tension à 100%, le béton sous les plaques
d’ancrage doit avoir une résistance min de 0,9 fc28,min.

I-4 Montage de la précontrainte :

En général, les câbles sont mis en place par tirage. Les différentes phases d’exécution sont
les suivantes :
• Pose de gaines.
• Montage des ancrages.
• Mise en place des torons. (Par tirage, par enfilage).
• Pré blocage des ancrages fixés.
• Bétonnage.
• Mise en tension des câbles.
• Coupe des sur longueurs.
• Injection.
• Cachetage des ancrages.
Les torons sont tendus à laide d’un vérin hydraulique actionné par une pompe, le vérin
prend appui sur ‘ plaque d’about ’. Les torons seront tendus jusqu’à ce que la pression
manométrique requise soit atteindre, pour contrôler la force de tension produite, on mesure
l’allongement du câble. Après l’opération de précontrainte, l’intérieur de la gaine doit être
injecté au coulis de ciment dans le but de réaliser aussi l’adhérence entre l’acier et le béton de
même que la protection de l’acier contre la corrosion, l’injection est effectué au moyen des
coiffes d’injection fixées aux ancrages ou de raccords d’injection fixés aux gaines de
raccordement (trompette) après réalisation du cachetage définitif.

I-5 Injection des câbles :

Pour assurer une meilleure adhérence (acier - béton) et par conséquent une bonne
transmission de contraintes ; Ainsi une protection du câble de précontrainte, ce dernier est
injecté par un coulis de ciment. Cette injection se fait à partir de tubes ou évents dont la
position est choisie en fonction de la géométrie et de la longueur du câble. Dans le cas
courant, il y a un évent à chaque ancrage et à chaque point haut du câble, ces derniers ayant
aussi pour fonction de permettre l’évacuation de l’air repoussée par le coulis d’injection.

La recette d’un coulis de ciment : 25 kg de ciment + 6 kg de sable 0/2 mm (tamisé) + 12 litre


d’eau+ Plastifiant (750g intra plat de Sika).

Les câbles sont lavés et soufflés à l’air comprimé pour :


• Lever la gaine, débarrasser éventuellement les fils de l’huile souvent employée pour
diminuer les frottements.
• Mouiller la gaine et les fils pour éviter le bourrage du mortier d’injection et faciliter
son écoulement à l’avancement.
• Vérifier qu’aucun obstacle ne rend difficile l’injection du coulis.

Promotion juin 2007 - 56 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I-6 Calcul du nombre de câbles :

NB : Les caractéristiques géométriques prises en compte sont celles de la poutre avec hourdis
à mi travée :
Section nette : B = 8076.18 cm2.
V’ = S/∆ / B=118.08 cm
V = h - V =61.92 cm
IGN=I/∆ – B x V2 =21036963.31cm4.
ρ= IG / (V x V' x B) = 0.3562.
Données : d’ = Ht - 0,9 Ht = 1,6 - 0,9 x 1.6 = 0,16 m.
fpeg : Contrainte limite conventionnelle d’élasticité = 1600 Mpa.
fprg : Contrainte maximale de rupture garantie = 1800 Mpa.
MMAX = 606,78 t.m.
MMIN = 346,58 t.m.

 Calcul de Ap :

La précontrainte doit reprendre 100 % du poids propre donc :


1,35 g l² / 8 = Ap Z p fyp d’où : Ap = 1,35 g l² / 8 Z p fyp
Ap = 1,35 x 19.772 x 33,4² / 1,44 x 1800 x 8
Ap ≈ 1436 mm² soit 11T15 dont Ap = 1530 mm².

 Dimensionnement :

PI = ∆M / ρ h = 6.0678- 3.4658/ 0.3562 x 1.8 = 4.0583 MN.


PII = MMAX / (ρv + v’ – d’) = 4.89 MN.
PII > PI : alors notre section est sur critique, le fuseau de passage du câble à une de ses
frontière qui coupe la zone d’enrobage, donc l’effort de précontrainte économique PI n’est
plus suffisant.
La précontrainte doit reprendre 100 % du poids propre donc :
PMIN = sup (PI , PII) = 489t.
P0 = min ( 0.8 fprg Ap, 0.9fpeg Ap) = 220.2t.
NB : Estimation des pertes à 25%.
N = PMIN / 0.75 P0 = 2.96. Alors, on prend 3 câbles de 11T15.

I-7 Détermination du nombre de câbles à l’about :

NB : les Caractéristiques géométriques à prendre en compte sont celles de la poutre seule à mi


travée:
d’ = 0.16m. h =1.6m. e0 = -0,7377m.
Section nette : B = 5226,19 cm2
V’ = S/∆ / B=89.77cm.
V = h- V =70.23cm
IGN=I/∆ – B x V2 =13406091.78cm4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.407.
ρ= 40.7 %.
σsup = MMIN V/ IGN + P ( 1/Bn + e0 V/ IGN) ≥ -1.5 ft28.
σinf = MMIN (V’)/ IGN + P ( 1/Bn + e0 (V’)/ IGN) ≤ 0.6 fc28.

Promotion juin 2007 - 57 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

σsup = 18.16 + P (-1.95) ≥ -2.7 et σinf = -23.22 + P (6.85) ≤ 21.


Alors : P ≤ 1069.74t et P ≥ 645.55t.
Donc : P = 645.55t et P0 = 220.2t.
N = P/ P0 = 2.93 ≈ 3 câbles de 11T15.

I-8 Vérification des contraintes normales :

σ = MP.V/ IGN + N/Bn + Mg.V/ IGN ≤ σmax.


Telles que :
• σ : contrainte supérieure (σsup) ou contrainte inférieure (σinf) selon V et V’.
• F : force de précontrainte (F = P0 x pertes en % x mise en tension %).
• MP : moment dû à la précontrainte (M = F x le nombre de câbles considérés x e).
• N : effort de la précontrainte (N = nombres de câbles x F).
• Mg : moment dû au poids propre.
• σmax : contraintes maximale.

La vérification se fait selon les cinq étapes suivantes :

Première étape :

NB : Les caractéristiques géométriques à prendre sont la section à mi travée de la poutre


seule.
 Après le septième jour, la mise en tension est 50 %.
 Les pertes considérées sont de 10 %.
fc7 = 0,685 fc28 log (7+1) = 21.65 Mpa = 216.5 bars.
 σmax. = 123 bars (σmax.= 0,6 fcj) en construction.

Deuxième étape :

 La mise en tension des câbles est de 100 % à 28 jours.


 Les pertes considérées sont de 20 %.
 fcj = 35 MPa = 350 bars.
 σmax = 210 bars.

Troisième étape :

On pose les poutres sur leurs appuis définitifs et on coule l’hourdis sur place. Les efforts
considérés dans cette phase :
 Efforts dus à la deuxième phase.
 Poids propre de l’hourdis coulé sur place.
Vu que l’hourdis n’est pas assez résistant dans cette phase, la section résistante reste
celle de la poutre seule.

Quatrième étape :

Tablier à vide (poutres + superstructures).


 La mise en tension du troisième câble est faite à 100 %.
 Les pertes considérées sont de 25 %.
 fcj = 350 bars.

Promotion juin 2007 - 58 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 σmax = 175 bars. (σmax = 0,5 fcj) en exploitation la combinaison quasi permanente.

Cinquième étape :

L’ouvrage est en service.


 Mise en tension est déjà faite à 100 %.
 Les pertes considérées sont de 25 %.
 fcj = 350 bars.
 σmax = 210 bars. (σmax = 0,6 fcj) en exploitation la combinaison est fréquente.

Vérification : l’objectif principal sur le chantier est de mettre tous les câbles à l’about.

Première étape : (Mise en tension à 50%).

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


F1 = F2 = F3 = 220.2 x 0,5 x 0,9 = 100 t.
M = N x F x e0 = 3 x 100 x -0,7377 = - 221,31 t.m
σsup = M x V / In = 221.31 x 0,7 / 0,134 = -1156,1 t/m².
σinf = M x V’ / In = 221.31 x 0.9 / 0.134 = 1486,41t/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = 3 x 100= 300 t.
σsup = N / Bn = 300/ 0,52 =576,92 t/m².
σinf = N / Bn = 300/ 0,52 = 576.92 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Moment dû au poids propre de la poutre Mg = 187.64t.m
σsup = MV / In = 187.64x 0,7 / 0,134 = 980.21 t/m²
σinf = MV’ / In = -187.64x 0,9 / 0,134 = -1260.27 t/m²

 Contrainte totale :
σsup = (-1156,1 + 576,92 + 980.21) 10-1 = 40.1 < 123 bars. Vérifiée.
σinf = (1486,41+ 576,92 -1260.27) 10-1 = 80.3 < 123 bars. Vérifiée.

Deuxième étape : (Mise en tension à 100%).

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


F1 = F2 = F3 = 220.2 x 1 x 0,8 = 176.16 t.
M = N x F x e0 = 3 x 176.16 x -0,7377 = - 389,86 t.m
σsup = M x V / In = - 389,86 x 0,7 / 0,134 = -2036,58 t/m².
σinf = M x V’ / In = 389,86 x 0.9 / 0.134 = 2618,46t/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = 3 x 176.16 = 528,5 t.
σsup = N / Bn = 528,5 / 0,52 =1016,34 t/m².
σinf = N / Bn = 528,5 / 0,52 = 1016,34 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Moment dû au poids propre de la poutre Mg = 187.64t.m

Promotion juin 2007 - 59 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

σsup = MV / In = 187.64x 0,7 / 0,134 = 980.21 t/m²


σinf = MV’ / In = 187.64x 0,9 / 0,134 = -1260.27 t/m²

 Contrainte totale :

σsup = (-2036,58 + 1016,34 + 980.21) 10-1 = -4 < 210 bars. Vérifiée.


σinf = (2618,46+ 1016,34 -1260.27) 10-1 = 237,45 < 210 bars. Non vérifiée.

NB : Puisque les trois câbles ne peuvent pas se loger à l’about alors, on positionne deux
câbles à l’about de la poutre et le troisième à son extrados. On refait le calcul selon les étapes
précédentes tout on adoptant la nouvelle disposition des câbles.

Désignation Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Etape 5


F (t) 100,00 176,16 176,16 165,15 165,15
Mp (t.m) -222 -391,0752 -391,0752 -505,359 -505,359
N (t) 200,00 352,32 352,32 495,45 495,45
Mg (t.m) 187,64 187,64 353,03 353,03 606,78
v(m) 0,70 0,70 0,70 0,62 0,62
v'(m) -0,90 -0,90 -0,90 -1,18 -1,18
eo(m) -0,74 -0,74 -0,74 -1,02 -1,02
4
In (m ) 0,13 0,13 0,13 0,21 0,21
2
Bn (m ) 0,52 0,52 0,52 0,80 0,80
σsup(bars) 19,96 41,79 47,27 16,96 91,87
σinf(bars) 62,25 208,59 94,09 147,53 4,94
σmax(bars) 123,00 210,00 210,00 175,00 210,00
vérification) Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée

I-9 Disposition des câbles :

On opte pour la théorie simplifiée qui exige deux conditions :


 La précontrainte P(x) est admise constante sur le tronçon considéré P(x) = P0=
constante.
 L’inclinaison α(x) des câbles de précontrainte par rapport à l’axe x (parallèle à l’axe
longitudinal) est faible.
 Le tracé d’un câble de précontraint non rectiligne peut être assimilé à une parabole du
deuxième degré dont l’équation et ses dérivées sont :

Y = A X² + B X + C. L/2 L/2
Y’ = 2 A X +B.
Y’’ = 2 A. f

A = 4 f / l² f
B= 4 f / l
Disposition du câble

Promotion juin 2007 - 60 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I-9-1 Tracé des câbles 1 et 2 sortant de l’about :

A2
Yg = 0,90m.
On fixe : B = 0.6 m.
Yg = (A1 + 0.6 + A1) / 2 = 0,90m.
h B
A1 = 0.60m.
A2 = 1.6– (0.68 + 0.6) = 0.40m.

A1
d’
Section d’about

 Tracé du câble n° 1:

Y = A X² + B X + C.
1) X = 0 => Y1 = C1 = 0,90 – 0,30 = 0,60 m.
2) X = 16,7 => Y1 = 0,16 = A1 (16,7)² + B1 (16,7) + 0,60.
3) X = 16,7 => Y1’ = 2 A1 (16,7) + B1 = 0 => A1 = - B1 / 16,7 x 2.
En remplaçant A1 dans l’équation (2) on a : - 16,7 B1 / 2 + B1 (16,7) = -0,44 => B1 = - 0,052.
D’où : A1 = 1.55 10-3. Donc :Y1 = 1,55 10-3 X² - 0,06 X + 0,60.
Les abscisses et les angles en tout points du câble sont regroupés dans le tableau suivant :

Xi Yi α (rad) α° cos α
0,00 0,6000 0,0520 2,9800 0,9986
0,50 0,5744 0,0505 2,8900 0,9987
2,00 0,5022 0,0458 2,6200 0,9989
4,00 0,4168 0,0396 2,2700 0,9992
6,00 0,3438 0,0334 1,9136 0,9994
8,00 0,2832 0,0272 1,5584 0,9996
8,35 0,2739 0,0261 1,4954 0,9996
10,00 0,2350 0,0210 1,2032 0,9997
12,00 0,1992 0,0148 0,8479 0,9998
14,00 0,1758 0,0086 0,4927 0,9999
16,00 0,1648 0,0024 0,1375 0,9999
16,70 0,1639 0,0002 0,0100 1,0000

 Tracé du câble n° 2:

Y = A X² + B X + C.
1) X = 0 => Y2 = C2 = 0,90 + 0,30 = 1,20 m.
2) X = 16,7 => Y2 = 0,16 = A2 (16,7)² + B2 (16,7) + 1,20.
3) X = 16,7 => Y2’ = 2 A2 (16,7) + B2 = 0 => A2 = - B2 / 16,7 x 2.
En remplaçant A2 dans l’équation (2) on a :
- 16,7 B2 / 2 + B2 (16,7) = -1,04 => B2 = -0,1245. D’où : A2 = 3,727 10-3.
Y2 = 3,727 10-3 X² - 0,1245 X + 1,2.

Promotion juin 2007 - 61 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Les abscisses et les angles en tout points du câble sont regroupés dans le tableau suivant :

Xi Yi α (rad) α° cos α
0,00 1,2000 0,1245 7,1333 0,9922
0,50 1,1387 0,1208 6,9213 0,9927
2,00 0,9659 0,1096 6,2796 0,9939
4,00 0,7616 0,0947 5,4259 0,9955
6,00 0,5872 0,0798 4,5722 0,9968
8,00 0,4425 0,0649 3,7184 0,9978
8,35 0,4203 0,0623 3,5695 0,9980
10,00 0,3277 0,0500 2,8647 0,9987
12,00 0,2427 0,0351 2,0110 0,9993
14,00 0,1875 0,0201 1,1516 0,9997
16,00 0,1621 0,0052 0,2979 0,9999
16,70 0,1603 0,0000 0,0000 1,0000

I-9-2 Tracé du câble n° 3 sortant de l’extrados :

Pour la mise en place du vérin, le câble à l’extrados a une inclinaison de α = 24,15°


(standard), le câble présente une partie courbe parabolique de 18,4m et une autre
intermédiaire rectiligne d’une longueur de 2m.
Y = A X² + B X + C.
1) X = 0 => Y3 = C3 = 0,90 + 0,564 = 1,464 m.
2) X = 9,2 => Y3 = 0,16 = A3 (9,2)² + B3 (9,2) + 1,464.
3) X = 9,2 => Y3’ = 2 A3 (9,2) + B3 = 0 => A3 = - B3 / 9,2 x 2.
4) 9,2 < X < 10,2 => Y3 = constant.
En remplaçant A3 dans l’équation (2) on a :
- 9,2 B3 / 2 + B3 (9,2) = -1,304=> B3 = -0,2834. D’où : A3 = 15,406 10-3.
Y3 = 15,406 10-3 X² - 0,2834 X + 1,464.
Les abscisses et les angles en tout points du câble sont regroupés dans le tableau suivant :

Xi Yi α (rad) α° cos α
0,00 1,4640 0,2834 16,2376 0,9601
1,00 1,1960 0,2526 14,4729 0,9682
2,00 0,9588 0,2218 12,7082 0,9755
4,00 0,5769 0,1602 9,1787 0,9871
6,00 0,3182 0,0985 5,6436 0,9951
8,00 0,1828 0,0369 2,1142 0,9993
9,00 0,1613 0,0061 0,3495 0,9999
9,20 0,1607 0,0001 0,0000 1,0000
10,20 0,1607 0,0000 0,0000 1,0000

NB : la trajectoire des trois câbles de précontrainte est visualisée dans le schéma suivant.

Promotion juin 2007 - 62 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Promotion juin 2007 - 63 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I-10 Vérification des contraintes :


I-10-1 Vérification des contraintes à la section X = 6,5 m pour les trois câbles :

N° du câble Yi (cm) e (cm) α° cos α


1 32,86 -85,22 1,8248 0,9995
2 55,10 -62,98 4,3587 0,9971
3 0 28,32 16,2300 0,9601

a) Ouvrages à vide :

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


M = F x ( e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 165,15 t
M = - 199,47 t.
σsup = M x V / In = -199,47 x 0,62 / 0,21 = -588,91 t/m².
σinf = M x V’ / In = 199,47 x 1,18 / 0,21 = 1121,6t/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3 ) = 488,3t.
σsup = N / Bn = 488,3/0,8 =610,37 t/m².
σinf = N / Bn = 488,3/0,8 = 610,37 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Mmin = 222,13t.m (l’ouvrage à vide).
σsup = MV / In = 222,13x 0,62 / 0,21 = 655,81 t/m²
σinf = MV’ / In = 222,13x 1,18 / 0,21 = - 1248,16t/m²

 Contrainte totale :
σsup = (-588,91+610,37+655,81) 10-1 = 67,72 < 175 bars. Vérifiée.
σinf = (1121,6+610,37-1248,16) 10-1 = 48,381 < 175 bars. Vérifiée.

b) Ouvrages en service :

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


M = F x ( e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 165,15 t
M = - 199,47 t.
σsup = M x V / In = -199,47 x 0,62 / 0,21 = -588,91 t/m².
σinf = M x V’ / In = 199,47 x 1,18 / 0,21 = 1121,6t/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3 ) = 488,3t.
σsup = N / Bn = 488,3/0,8 =610,37 t/m².
σinf = N / Bn = 488,3/0,8 = 610,37 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Mmax = 345,36.m (l’ouvrage en service).
σsup = MV / In = 346,36x 0,62 / 0,21 = 1072,77 t/m²

Promotion juin 2007 - 64 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

σinf = MV’ / In = 346,36x 1,18 / 0,21 = - 1940,59t/m² 1985,54


 Contrainte totale :
σsup = (-588,91+610,37+1072,77) 10-1 = 109,42 < 175 bars. Vérifiée.
σinf = (1121,6+610,37- 1940,59) 10-1 = -20,81 < 21 bars. Vérifiée.

I-10-2 Vérification des contraintes à la section X = 0,5 L pour les trois câbles :

N° du câble Yi (cm) e (cm) α° cos α


1 16 -102,08 0 1
2 16 -102,08 0 1
3 16 -102,08 0 1

a) Ouvrages à vide :

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


M = F x (e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 165,15 t
M = - 505,75 t.
σsup = M x V / In = -505,75 x 0,62 / 0,21 = -1493,16 t/m².
σinf = M x V’ / In = 505,75 x 1,18 / 0,21 = 2841,83/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3) = 495,45t.
σsup = N / Bn = 495,45/0,8 =619,13 t/m².
σinf = N / Bn = 495,45/0,8 = 619,13 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmin = 346,58 t.m (l’ouvrage à vide).
σsup = MV / In =356,58 x 0,62 / 0,21 = 1023,23 t/m²
σinf = MV’ / In =346,58 x 1,18 / 0,21 = -2003,64/m²

 Contrainte totale :
σsup = (-1493,16 +610,37+1023,23) 10-1 = 14,04< 175 bars. Vérifiée.
σinf = (2841,83+610,37-2003,64) 10-1 = 144,85 < 175 bars. Vérifiée.

b) Ouvrages en service :

 Contraintes dues au moment de la précontrainte :


M = F x ( e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ). avec F = 165,15 t.
M = - 505,75 t.
σsup = M x V / In = -505,75 x 0,62 / 0,21 = -1493,16 t/m².
σinf = M x V’ / In = 505,75 x 1,18 / 0,21 = 2841,83/m².

 Contraintes dues à la précontrainte :


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3) = 495,45t.
σsup = N / Bn = 495,45/0,8 =619,13 t/m².
σinf = N / Bn = 495,45/0,8 = 619,13 t/m².

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmin = 606,78 t.m (l’ouvrage en service).
σsup = MV / In =606,78x 0,62 / 0,21 = 1791,44 t/m²

Promotion juin 2007 - 65 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

σinf = MV’ / In =606,78 x 1,18 / 0,21 = -3409,52/m²

 Contrainte totale :
σsup = (-1493,16 +610,37+1791,44) 10-1 = 90,86< 175 bars. Vérifiée.
σinf = (2841,83+610,37-3409,52) 10-1 = 4,26 < 175 bars. Vérifiée.
II- Caractéristiques géométriques des sections :

 X = 0,00L :
Section sans hourdis : Position du C.D.G : y =∑ yj / j = (60 +120)/2 = 90 cm.

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 7012,5 619077,7 73356311,7
Gaines 103,06 90 9275,4 3421,40719 838207,407
Section nette 6909,44 609802,3 72518104,3

V’ = S/∆ / B=88,25cm.
V = h- V =71,75 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 18699148,6 cm4.
i = IGN / B = 52,02
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.427 = 42.7 %.

Section avec Hourdis :

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 10012,5 1129077,7 160156312
Gaines 103,06 90 9275,4 422,39595 835208,396
Section nette 9909,44 1119802,3 159321103

V’ = S/∆ / B=113cm.
V = h- V =67 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 32779422,7 cm4.
i = IGN / B = 57,51.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.437 = 43.7 %.

 X = 0,25L :
Section sans hourdis :

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 5501,25 493838,64 61691359,5
Gaines 154,51 33,78 3481,3668 633,593925 176943,1626
Section nette 5346,74 490357,2732 61514416,34

V’ = S/∆ / B=81,71cm.
V = h- V =68,29 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 =16543040,3cm4.
i = IGN / B = 55,62
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.49 = 49 %.

Section avec hourdis :

Promotion juin 2007 - 66 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 8501,25 1003838,6 148491359,5
Gaines 154,51 33,78 5219,3478 633,593925 176943,1626
Section nette 8346,74 998619,2522 148314416,3
V’ = S/∆ / B=119,64 cm.
V = h- V =60,36 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 =28837781cm4.
i = IGN / B = 50,77
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.48 = 48 %.

 X = 0,50L :
Section sans hourdis :

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 5501,25 493838,64 61691359,5
Gaines 154,51 16 3481,3668 633,593925 40188,15393
Section nette 5346,74 490357,2732 61651171,35

V’ = S/∆ / B=91,71cm.
V = h- V =762,29cm
IGN=I/∆ – B x V’2 =16679795 cm4.
i = IGN / B = 55,85
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.50 = 50 %.

Section avec Hourdis :

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 8501,25 1003838,6 148491359,5
Gaines 154,51 16 2472,16 633,593925 40188,15392
Section nette 8346,74 1001366,44 148451171,3

V’ = S/∆ / B=120cm.
V = h- V =60cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 28316274,7cm4.
i = IGN / B = 58,24
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.47 = 47 %.

III- Calcul des pertes :

De façon générale, on désigne sous le nom de perte de précontrainte toute différence ente
la force exerce par le vérin lors de sa mise en tension, et la force (inférieure) qui s'exerce en
un point donné d'une armature à une époque donnée. Le calcul des valeurs initiales et finales
de la force précontrainte exige donc une évolution précise des pertes de précontrainte, pour
cette évaluation, les pertes doivent être rangé en deux catégories :

1- Les pertes instantanées :


• Pertes dues au frottement.
• Pertes dues au recul à l'ancrage.

Promotion juin 2007 - 67 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

• Pertes dues au raccourcissement instantané du béton.


2- Les pertes différées :
• Pertes dues au retrait du béton.
• Pertes dues au fluage.
• Pertes dues à la relaxation des aciers.
III-1 Pertes instantanées :

a) Pertes dues au frottement du câble sur la gaine:

∆σf = σp0 (1− e( -fα – φl ).


α: L’angle de relevage du câble en rad.
l : Longueur en courbe des câbles.
f : Coefficient de frottement du câble dans les courbes, tel que f = 0,2/rad. (ALGA).
φ: Perte relative de tension par mètre, telle que φ = 0,002/m. (ALGA).
σp0 : Contrainte de tension à l’encrage σp0 = 144000 t/m2.
l : la longueur du câble calculée à l’aide du logiciel AUTOCAD.

Section N° câble l (m) Α (rad) fα+ φl ∆σf (t/m2) ∆σf moy(t/ m2)
01 8,472 0,0520 0,0273 3884,189 4896,842
0,25l 02 8,502 0,1245 0,0419 5909,495
03 1,913 0,2834 0,0605 8454,510 8454,5115
01 16,840 0,0520 0,0441 6209,653 7222,066
0,5l 02 16,992 0,1245 0,0589 8234,477
03 10,476 0,2834 0,0776 10756,097 10756,098

b) Pertes dues au recul à l'ancrage :


g × Ea
X=
 α 
σP  f × +ϕ
 L 
0

Avec : g : l’intensité du recul d’ancrage = 6 mm. D’après ALGA.


EA : module d’élasticité de l’acier = 2 107 t/m2.
L : longueur du câble.

N° Câble L (m) α(rad) f(α/l)+ φ X (m)


1 33,68 0,0520 0,0023 18,9984
2 33,98 0,1245 0,0027 17,4625
3 20,95 0,2834 0,0047 13,3078

NB : X1,2,3 > L/2, il faut tendre les câbles par un seul coté car on obtient des tensions plus
élevées.
 Calcul des pertes dues au recul d’ancrage :
α
∆σ recul = 2σp 0 ( f + ϕ)x
L
Pour le calcul des pertes aux différentes sections nous utilisons le théorème de «Thalès »
appliqué au diagramme des tentions :
X
∆σ recul = ∆σ recul (1 − i ).
X

Promotion juin 2007 - 68 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

N° Câble f(α/l)+φ X (m) ∆σrecul à 0 L ∆σrecul à 0.25L ∆σrecul à 0.50L


1 0,0023 18,9984 12584,5478 6972,6950 1429,7318
2 0,0027 17,4625 13578,8496 6967,6944 365,8704
3 0,0047 13,3078 0 7327,0311 3833,1543

• Valeurs moyennes des pertes par câble :

Désignation ∆σrecul à 0.00L ∆σrecul à 0.25L ∆σrecul à 0.50L


Câble à l’about 13081,6987 6970,1946 897,80109
Câble à l’extrados 0 7327,0311 3833,1543

c) Pertes dues au raccourcissement instantané du béton :


Ea
∆σ a = σ 'bj
2 Ei
σ’bj : contrainte parabole du béton.
Ea : module d’élasticité de l’acier = 2 107 t/m2.
Ei : module de déformation longitudinale instantanée du béton.

c-1 Pertes dues à la mise en tension de la première série de câbles (deux câbles de
l’about) :
NB : La section considérée est la section de la poutre seule.
A 7 jours : σj = 2324,47 t/m².
Ei = 3,14 106 t/m². ∆σ = 3,184 σ’bj.
7
Ea = 2 10 t/m²..

A 28 jours : σ28 = 3500 t/m².


Ei = 3,6 106 t/m². ∆σ = 2,777 σ’bj.
7
Ea = 2 10 t/m².
P Pe 2 M P e
σ 'bj = + − . Avec P = N AP (∆σp0 – ∆σfrott).
B I I
Section 0,00L 0.25L 0.5L
Désignation
P(kg) 440640 425655 418540
I(cm4) 18699148,6 16543040,3 16679795
B(cm2) 6909,44 5346,74 5346,74
e (cm) 0 -61,71 -73,1
Mp(kg.cm) à 7j 0 14073000 18764000
σ'bij (t/m2) 637,73619 1250,9773 1301,3059
∆σ à 7j (t/m2) 2030,5520 3983,1118 4143,3582
∆σ à 28j (t/m2) 1770,9934 3473,9640 3613,7267

c-2 Pertes dues à la mise en tension du 3ème câble à l’extrados :

La section à considérer dans ce cas est la section de la poutre + hourdis. Le


raccourcissement du béton provoque simultanément des pertes dans la 1ère et la 2ème série de
câbles.

Promotion juin 2007 - 69 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

2 2
P Pe M e P Pe M
La contrainte σ'bij est donnée par: σ 'bj = 1 + 2 1 + P 1 + 2 + 2 2 + D
Bp Ip IP Bt It It
P1 = 2 x 15,3 (144000 – ∆σfr - ∆σrec – ∆σrac).
P2 = 1 x 15,3 (144000 - ∆σfr).
Bp : Section de la poutre seule.
Bt : Section de la poutre + hourdis.
Ip : Inertie de la poutre seule.
It : Inertie de la poutre + l’hourdis.
Md : moment de l’hourdis.
Mp : moment de la poutre seule.
P1 = 2 x 15,3 x (144000 – ∆σfrot - ∆σrecul - ∆σracr ). En kg.
P2 = 1 x 15,3 x (144000 - ∆σfrot). En kg.

Section
0,00L 0.25L 0.5L
Désignation
∆σfrot (kg/cm2) 0 489,68 722,20
∆σrecul (kg/cm2) 1308,16 697,01 89,78
∆σracr (kg/cm2) 1770,99 3473,96 3613,72
P1 (kg) 346417,61 298023,57 305213,16
P2 (kg) 220320 212827,83 209270,23
Bp (cm2) 6909,44 5346,74 5346,74
Bt (cm2) 9909,44 8346,74 8346,74
e1 (cm) 0 -61,71 -73,10
e2 (cm) 0 -101,71 -113,10
Ip (cm4) 18699148,60 16543040,30 16679795
It (cm4) 32779422,70 28837781 28316274,70
Mp(kg.cm) 0 16556000 18764000
Md(kg.cm) 0 7574000 10103000
σ'bij (t/m2) 723,70 1450,81 1618,57
∆σa (t/m2) 2009,72 4028,90 4494,77

d) Tableau récapitulatif des pertes instantanées (t/m2) :

Désignation Section frottement recul raccourcissement totale


0.00L 0 13081,6987 1770,9934 14852,692
Câbles de
0.25L 4896,842 6970,1946 3473,9640 15341,001
l’about
0.50L 7222,066 897,8010 3613,7267 11733,594
0.00L 0 0 2009,7206 2009,7206
Câble de
0.25L 8454,511 7327,0311 4028,9034 19810,446
l’extrados
0.50L 10756,098 3833,1543 4494,7769 19084,029

III-2 Pertes différées :

a) Pertes dues au retrait du béton :

La perte finale due au retrait du béton est donnée par :∆σ = εr (1 − r( j )) EP.

Promotion juin 2007 - 70 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

εr = 0,0003 étant le retrait total du béton.


j : l’age du béton au moment de sa mise en précontrainte.
r(t) : fonction traduisant l’évolution du retrait en fonction du temps.
r(t) = t / t + 9 r(m). Avec r (m) = Bn / p.
Bn : la section nette.
p : le périmètre de la section.

• Pour les deux câbles à l’about :


Bn =6909,44 cm², p = 532,94 cm.
A 7 jours : r (t) = 7 / (7 + 9 (6909,44 / 532,94))
r (t) = 0,056. Alors: ∆σ = 0,0003 (1- 0,056) 2 107. Donc : ∆σ = 5664 t / m².
A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (6909,44/ 532,94))
r (t) = 0,1935. Alors : ∆σ = 0,0003 (1- 0,1935) 2 107. Donc : ∆σ = 4838 t / m².

• Pour le câble à l’extrados :


Bn = 5346,74. p = 543,47 cm.
A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (5346,74/ 543,47)).
r (t) =0.24 Alors : ∆σ = 0,0003 (1- 0,24) 2 107. Donc : ∆σ = 4560 t / m².

b) Pertes dues au fluage :

∆ σfl = ( σb + σm ) Ep / EIJ.
σb : la contrainte finale du béton
σm : la contrainte maximale supportée par le béton dans la section considérée au niveau du
centre de gravité des armatures de précontrainte.
• Pertes de câbles à l’about :

Sachant que les câbles sont tirée à 7 jours : σb + σm = σ’bj x Kfl.


Kfl : coefficient de fluage.
Kfl. = (Ei – Ev) / Ev = 3 (Ei – Ev) / Ev = 2. (BAEL 91).
Après 7 jours on a une dissipation de 15 % du fluage du béton donc : Kfl= 1,7.
∆σfl = [1,7 x 2 106 / 21000 (350)1/2] σ’bj = 8,654 σ’bj.

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au fluage (t/m2) 5519 10826 11261,5

• Pertes du câble à l’extrados :

Après 60 jours, on a une dissipation de 50 % du fluage donc : Kfl = 1.


∆σfl = 1x 2 106 / 21000 (350)1/2 = 5,09 σ’bj.

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au fluage (t/m2) 3246 6367 6623,6

c) Pertes dues a la relaxation des aciers :

∆σ = (6/100) ρ1000 [( σpi(x) / fprg) - µ0] σpi(x).

Promotion juin 2007 - 71 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

µ0 coefficient égale à : 0,30 pour les armatures à relaxation normale.


0,43 pour les armatures à très basse relaxation.
0,35 pour les autres armatures.
σi = 144000 t/m² et µ0 = 0,43.
σi = σp0 - ∆σi. Avec ∆σi : la contrainte totale instantanée.

• Câbles sortant à l’about :

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


∆σp0 ( t/m2) 144000 144000 144000
∆σi ( t/m2) 14852,69 15341,00 11733,59
σi ( t/m2) 129147,31 128659 132266,41
∆σreel ( t/m2) 5569,18 5495,77 6047,48
• Câbles à l’extrados :

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


∆σp0 ( t/m2) 144000 144000 144000
∆σi ( t/m2) 2009,72 27907,44 19084,03
σi ( t/m2) 141990,28 116092,56 124915,97
∆σreel ( t/m2) 7642,66 3743,26 4946,25

d) Tableau récapitulatif des pertes différées (t/m2) :

∆σd = ∆σr + ∆σfl + 5/6 ∆σp.

 A l’about :

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au retrait 5664,00 5664,00 6047,49
Pertes dues au fluage 5519,00 10826,00 11261,50
Pertes dues à la relaxation 5569,18 5495,77 6047,49
∆σ totale 15823,98 21069,81 22348,56

 A l’extrados:

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au retrait 4 560,00 4 560,00 4 560,00
Pertes dues au fluage 3 246,00 6 367,00 6 623,60
Pertes dues à la relaxation 7 642,66 3 743,27 4 946,25
∆σ totale 14 174,88 14 046,39 15 305,48

III-3 Calcul du pourcentage des pertes totales (instantanées + différées) :

% pertes = ∆σ totale / 3 x 14400. En (kg/cm2).

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L

Promotion juin 2007 - 72 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Pertes instantanées 31715,1 50489,44 42551,21


Pertes différées 45822,84 57445,1 60002,6
Pertes totales 77537,94 107934,54 102553,81
% pertes 17,95 24,88 23,74

L’estimation des pertes à 25% est vérifie après le calcul, donc le nombre de câbles est bel
et bien vérifie et égale à 3 câbles de 11T15 chacun.

IV- Vérification des contraintes tangentielles :

La vérification des contraintes tangentielles s’effectue phase par phase (les phases sont les
mêmes que celles considérées pour la vérification des contraintes normales).La contrainte
tangente au niveau d’une section est donnée par la formule suivante :
V S
τ red = red
bn I
Vred : Effort tranchant réduit.
S : Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par le C.D.G de la section situé au
dessus de l’axe neutre, (pour les étapes 1, 2, 3 on prend le moment statique de la poutre seule,
et pour les étapes 4 et 5 on prend celle de la poutre + hourdis).
bn : Epaisseur nette de l’âme (cm).
I : Moment d’inertie de la section considérée (cm4).
Pour la vérification, il convient de calculer la contrainte de résistance du béton.

τ2 ≤ 0,4 ftj (ftj +2 σt /3).

ftj : la résistance de la traction du béton à l’age j.


σt : la contrainte de la précontrainte appliquée.
Vred = TG + TP.
TG = effort tranchant.
TP = % de la mise en tension x Ap x σi (sinα1 + sinα2).
σi = σpo – ∆σ . (σpo = 144000 t/m2).

∆σ pertes pour chaque étape :

 A l’about :
Etape 1 : ∆σi pertes instantanées à l’about.
Etape 2 : ∆σ = ∆σi + 30% ∆σd ; avec : ∆σd pertes différées à l’about.
Etape 3 : ∆σ = ∆σi + ∆σd
Etape 4 : ∆σ = ∆σi + ∆σd
Etape 5 : ∆σ = ∆σi + ∆σd
 A l’extrados :
Etape 1 : ∆σi pertes instantanées à l’about.
Etape 2 : ∆σ = ∆σi + 30% ∆σd
Etape 3 : ∆σ = ∆σi + ∆σd
Etape 4 : ∆σ = ∆σabout + ∆σextrados ; avec :(∆σabout = ∆σi + ∆σd ; ∆σextrados=σi
extrados).

Promotion juin 2007 - 73 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Etape 5 : ∆σ = ∆σabout + ∆σextrados ; avec :(∆σabout = ∆σi + ∆σd ; ∆σextrados=σi


extrados).

Vérification :

 A l’about X = 0,00 L :
bn = 35 – 8,1 = 26,9 cm.

Désignation TG (t) TP Vred τreduit ftj σt τ


Etape1 23,16 -17,11 6,05 19,84 190,00 285,74 169,63
Etape2 23,16 -31,81 -8,65 -28,36 229,10 507,62 227,37
Etape3 35,31 -31,81 3,50 11,48 270,00 507,62 255,62
Etape4 43,34 -26,17 17,17 45,00 270,00 331,18 229,71
Etape5 69,17 -26,17 43,00 112,69 270,00 331,18 229,71
 En travée X = 0,25 L :
bn = 20 – 8,1 = 11,9 cm.

Désignation TG (t) TP Vred τreduit ftj σt τ


Etape1 11,58 0,00 11,58 77,90 190,00 370,28 181,70
Etape2 11,58 0,00 11,58 77,90 229,10 658,28 246,59
Etape3 17,01 0,00 17,01 114,42 270,00 658,28 275,83
Etape4 21,66 -35,28 -13,62 -77,37 270,00 588,08 266,61
Etape5 44,47 -35,28 9,19 52,21 270,00 588,08 266,61

V- Vérification a la rupture :

V-1 Sécurité à la rupture en flexion : 1 ,35 MG + 1,5 MQ ≤ MRA.


1,35 MG + 1,5 MQ ≤ MRB.

MRA, MRB sont les moments résistants à la rupture des armatures de précontrainte et du béton.

a) Calcul de MRA.
MRA = 0,9 h x F.
h = 180 – 16 = 164 cm.
F = ω fprg => F = 3 x 18 x 10-4 x 180000 = 972 t.
MRA = 972 x 0,9 x 1,64 = 1434,67 t.m.

b) Calcul de MRB.

 Pour l’âme :
MRB âme = 0,35 b0 x h² x fc28.
L’épaisseur de l’âme b0 = 20 cm.
La hauteur utile h = 164 cm.
fc28 = 35 Mpa.
MRB âme = 0,35 x 0,20 x 1.64² x 3500 = 658,95 t.m.

 Pour l’hourdis:

Promotion juin 2007 - 74 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

On ajoutera au moment de rupture de l’âme, le moment de l’hourdis de largeur totale h et


d’épaisseur h0 (h0 = 16 +20 = 36 cm) constituent la table de compression. Le moment de
rupture de l’hourdis sera évalué en adoptant la valeur minimale des deux résultats suivants :

0,8 (b –b0) (h – h0 / 2) h0 fc28.


MRB hourdis = min
0,35 (b – b0) h² fc28.
0,8 (1,05 –0,2) (1,64 – 0,36 / 2) 0,36x 3500.
MRB hourdis = min
0,35 (1,05 – 0,20) 1,64² 3500.
1250,92 t.m.
MRB hourdis = min
2800,54 t.m.

Alors : MRB hourdi = 1250,92 t.m


Donc : MRB = MRB hourdi + MRB âme =1909,87 t.m.

c) Moment de fissuration :

Le moment de fissuration est le moment qui provoquerait sur la fibre inférieure une
contrainte résultante égale à 2σx (2 x (-27) = -54 kg/cm²).
La contrainte de compression due à la précontrainte étant de 16,96 t / m², le moment de
fissuration Mf engendrer la contrainte résultante de (-540 t / m²). Une contrainte élémentaire
de :
16,96 + 540 = 556,96 t / m².
Mf x v’ / I = 556,96 => Mf = 556,96 x 0,21 / 1,18.
Mf = 99,12 t/m².
Donc : Mf < 1434,67 t.m.. Vérifiée.

d) Sécurité :
• Par rapport au béton :
1,35 MG + 1,5 MQ = 1,35 x 353,03+ 1,5 x 253,75 = 857,21 t.m.
MRB = 1909,87 t.m 0,7 MRB = 1336,9 t.m.
Donc : 1,35 MG + 1,5 MQ < 0,7MRB. Vérifiée.

• Par rapport aux aciers :


1,35 MG + 1,5 MQ = 857,21 t.m.
MRA = 1434,67 t.m 0,9 MRA = 1291,2 t.m.
Donc : 1,35 MG + 1,5 MQ < 0,9MRA. Vérifiée.
Donc la sécurité par rapport à la flexion est bien assurée.

V-2 Sécurité à la rupture par l’effort tranchant :

τred : contrainte de cisaillement.


σ : contrainte de compression.
L’effort tranchant maximum due aux surcharges : 1,8 TQ = 1,8 x 27,43 = 49,37 t.
L’effort tranchant réduit sera majoré par : ∆T= (1,8 TQ - TQ) = 21,94t.
L’effort tranchant réduit majoré : T’R = 43 + 21,94 = 64,94t.
τred = 64,94 x 112,69 / 43 = 170,18 t/m².

Promotion juin 2007 - 75 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

L’effort de cisaillement produit par les fissurations suivant une direction perpendiculaire à la
direction de la contrainte principale de compression d’après (La croix – Fuentes)
Tg (2γ) = 2 x τred / σ’b. = 2 x 170,18 / 507,62= 0,67.
2γ = Arctg (0,67) = 33,84 => γ = 16,92°.

a) Résistance du béton :

σ b = red .
sin 2γ
σb = 2 x 170,18 / sin 33,84 = 611 t/m².
σb < 2/3 x 0,85 fc28 / γb = 2/3 x 0,85 x 35 /1,5 = 1,32 Mpa = 1322,2 t/m².
Donc : La condition σb < 2/3 x 0,85 fc28 / γb est vérifiée
b) Résistance des armatures transversales :
Pour l’angle α (qui fait l’étrier à l’axe neutre), on le prend α = π/2.
On choisit les armatures transversales : 2HA8 pour As = 1,01cm2.
AS xf e  f tj 
≥ τ red − tg (γ ) .
bn xS t xγ s  3 
St = 30 cm.
γs = 1,15 cm².
bn = 26,9 cm.
τred = 170,18 t/m.
ft28 = 270 t/m².
γ = 16,92°.
AS xf e
= 43,53 t/m2.
bn xS t xγ s
 f 
τ red − tj  xtg (γ ) = 24,39 t/m2.
 3 
Donc : 43,53 > 24,39t/m2. Vérifie.

VI Ferraillage de la poutre :

VI-1 Armatures longitudinales :

Les armatures transversale et longitudinales seront utilisées en quantités suffisantes pour


tenir compte des sollicitations secondaires.
Avec :
Bt : surface du béton tendu (cm²).
Nbt : Effort normal dans la partie du béton tendu = surface de la partie du diagramme des
contraintes dans la zone du béton tendu.
ftj : contraintes de traction du béton calculée à partir de fcj .
σbt :contrainte de traction réelle dans le béton
hbt : correspond au lieu ou la contrainte est nulle.
ft28 = 240 t/m².
fe = 400 Mpa = 40000 t/m².
hbt = V’- 0.16 = 118 – 16 = 102cm.
σbt = 49,4 t/m².
Nbt = σbt x ht / 2 x b = 49,4x 1,02 x 0,5 / 2 = 12,62 t.

Promotion juin 2007 - 76 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

As = 5100 / 1000 + 12,62 / 40000 + 270 / 49,4= 13,72 cm².


On prendra 5 HA20 avec une section nominale de 15,70 cm².

VI-2 Armatures de peau : (Article 6.1.31 BPEL 91).

a) Longitudinale:

Pour les armatures de peau on prend 3 cm² / ml de périmètre de section et si A / B > 0,1 %.
Apl = 3 x (1,6 + 0,35) x 2 = 11,7 cm².
Apl / B = 11,7 / 5501,25 = 0,22%.
Soit 24 HA8 réparties sur le porteur.

b) Transversales:

2cm2/ml de parement mesuré parallèle à l’axe du CDG et placé sur le pourtour. Le choix se
portera ici sur des cadres, façonnés avec 4 cadres de HA8 /ml.

 Minimum d’armatures transversales :

Ecartement maximal entre les armateurs transversaux :


St = min (0,8h ; 3b ; 1m)= min (1,28 ; 1,5 ; 1) = 1m.
On prendra ici un écartement de 20 cm au droit des appuis pour attendre 1m au centre.
At γ S x(τ U − 0,14 x f cj )
Contrainte ≥ .
br xS t 0,9 xf e
Avec br : largeur réduite au sens du BPEL 91.
γs = 1,15 (BAEL 91).
fc14 = 29,91 Mpa en phase de construction.
fc28 = 35 Mpa en phase d’utilisation.
br = 35 - 8,1 = 26,9cm (8,1cm diamètre de la gaine).
V
τu = u
b0 d
τu = 23,16/0,35 x 1,44 = 45,95 t/m2.
γ S x(τ U − 0,14 x f cj )
At ≥ br xS t x .
0,9 xf e
At ≥ 0,269 x 0,2 x (1,15 x (45,95 – 8,28))/36000) = 0,64 cm2.
On prend des cadres de HA8 pour As = 1,01 cm2.

c) Cadre du talon :

Les cadres du talon sont en continuité avec les armatures transversales de l’âme de poutre
σ en = 3480kg / cm 2 Et σ 28 = 21kg / cm 2
Soit : l’enrobage nécessaire de la section à mi travée de la poutre et on prend c=6 cm on
Doit avoir
Wt σ 21
= c 28 × 100 = 6 × × 100 = 3,6cm 2 / ml
t σ cn 3480

Promotion juin 2007 - 77 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

On choisit 4 cadres HA8/ml. On fixe l’espacement St = 15 cm à l’about et à 20cm en travée.

d) Armatures supérieurs de la table de compression :

L’aile de la poutre est sollicitée par les efforts suivants :


Le poids propre : q1 = [19 x52,5]× 2.5 × 1.00 × 10 −4 = 0,25t / ml.
Le béton frais hourdis : [52,5 × 20] × 2.5 × 1.00 × 10 −4 = 0,26t / ml.
Une surcharge de 450 kg/m provoquée par la présente des ouvriers et du matériel de travaux
lors de la construction.
q1 = 1.2 × 0.45 × 0.525 × 1.00 = 0,28t / ml
q = q1 + q 2 + q 3 = 0.79t / ml

L’aile de la poutre est donc supposée comme une console.


ql 2 0.79 × 0.525 2
Le moment est : M = = = 0,10t.m / ml.
2 2
As = 0,45 cm2.
On prend HA12 tous les 20 cm.
VII- Etude de la plaque d’about :

ht = 160 cm.
b= 50cm.
a= 29cm.
Épaisseur de la plaque : ht/4 = 40cm. .

VII-1 Dimensionnement :

a) Justification dans la zone de régularisation :

• Effet de surface :

Au voisinage immédiat de Sa, il y lieu de disposer une section d’acier : As = 0,04max (Fjo)/σs
lim .
Avec :
Fjo : représente la force à l’origine ancrée au niveau j du panneau étudié.
σs lim =(2/3) fe = 26670 t/m2.
Fjo = 220,2t.
Donc : As = 0,04 x 220,2/26670 = 3,3 cm2.
Plan vertical : Soit un cadre de HA16 pour As = 4,02 cm2 autour de chaque plaque d’ancrage.
Plan horizontal : Soit un cadre de HA16 pour As = 4,02 cm2 autour de chaque plaque
d’ancrage.

• Effet d’éclatement :

La résultante des contraintes d’éclatement est donnée par :


a
Ri = 0,25(1 − i )Fjo .
di
Pour chaque niveau d’ancrage j, on calcule une section d’aciers d’éclatement :

Promotion juin 2007 - 78 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Rj
Aej = .
K jσ s lim

Le coefficient K j prenant les valeurs : K j =1 ; si j est un niveau extrême.


K j =1,5 ; si j est un niveau intermédiaire.
ai
Ri = 0,25(1 − )Fjo = 0,25(1 - 29/60)220,2 = 28,44 cm2.
di
Rj
Aej = = 28,44 / (1 x 26670) = 10,66 cm2.
K jσ s lim

On dispose, en définitif, une section d’aciers transversale sur une zone de longueur égale à
max (dj) en aval de Sa.

Max (Aej) 10,66 cm2.


Ae = sup Ae = sup
0,15 (max (Fjo)/ σ s lim 12,38 cm2.

Ae = 12,38 cm2.
Plan vertical : Soit 4 cadres de HA16 pour As = 16,08 cm2.
Plan horizontal : Soit 4 cadres de HA16 pour As = 16,08cm2 autour de chaque plaque
d’ancrage.

b) Vérification des contraintes du béton :


a j Fj
σ tej = 0,5(1 − ) 0 .
d j bd j
dj :la hauteur du prisme symétrique associe au niveau j
aj : dimension moyenne dans le plan d’étalement des gaines d’ancrages placés à ce niveau j.
Fjo : force à l’origine de l’ensemble des câbles ancré au niveau j.
a = 29cm.
d1 = 2 inf (c, c’)= 2 inf (60, 30) = 60cm.
d2 = 2 inf (c, c’)= 2 inf ( 40,30) = 60cm.
σt ej = 0,5(1 – 0,29/0,60) (220,2/0,5 x 0,6) = 189,61 t/m2.

fc14 = 0,685 fc28 log (14+1) = 2819,67 t/m2 2/3 fc14 = 1879,78 t/m2.

ft14 = 229,18 t/m2. 1,25 ft14 = 286,47 t/m2.


Fj
σ xmj = 0 = 220,2 / 0,5 x 0,6 = 734 t/m2.
bd j
σt e1,2 = 189,61 t/m2 < 286,47 t/m2. Vérifie

σxmj = 734 t/m2 < 1879,78 t/m2. Vérifie.

VII-2 Justification vis-à-vis de l’équilibre générale de diffusion :

a) Justification des contraintes tangentielles:

Promotion juin 2007 - 79 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Vx
La contrainte conventionnelle de cisaillement de diffusion pure : τ d = 2
b lr
Avec : Vx : effort tranchant dans la position x et lr = ht/4 = 40cm.
τ g max = (τd + τ). On doit vérifie que τ g max ne dépasse pas 1,5 ftj.
Vx = 220,2 (sinα1 + sinα2)- qX = 220,2 (sin 2,98 + sin 7,13) – 1,6 x 40 = 25,22 t
τ d = 2 x 25,22/ 0,5 x 0,4 = 252,21 t/m2.
τgmax = τd + τr = 252,21 + 45,00=297,21t < 1,5 ftj =343,77t.
b) Armatures d’équilibre général :
  f tj  2 
V xe = V x 1 −    .
  3τ d  
Vxe max − N tc
Alors la section totale : AC =
σ s lim
Ntc : effort normal au niveau ou Vxe égale à Vxe max .
Vxe = 25,22[1 – (229,18/3x252,21)2] = 22,90t.
Ac = [22,9 – 220,2(cos2,98 + cos7,13)/26670] = 15,58cm2.
As + Ae = 15,68 > Ac = 15,58cm2. Donc aucune armature supplémentaire n’est nécessaire.
VII-3 Vérification de la contrainte normale dans la plaque :

Section de la plaque : 29 x 29 = 841cm2.


Section de la gaine : 154,59 cm2.
Section nette : 686,41cm2.
σ = P/S = 220,2/686,41 = 3208 t/m2.

σ = 3208 t/m2 < σs lim = 26670 t/m2 Vérifie.

VII-4 Ferraillage :

1 cadre HA16

1 cadre HA16 4 cadre HA16

dmax = 60 cm

Ferraillage de régularisation.

Promotion juin 2007 - 80 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Introduction :

L’hourdis est une dalle en béton armé, qui sert de couverture pour le pont. Cette couche est
destinée à recevoir la couche de roulement (revêtement, chape d’étanchéité), les surcharges et
à transmettre ces derniers aux poutres.

L’hourdis a un rôle d’entretoisement, il assure la récupération transversale des efforts.


En suppose que le pont est rigidement entretoisé ça veut dire que dans une section
transversale, les poutres restant dans un même plan et les moments correspondants seront
données par l’effort local (flexion locale).

II- Etude de la flexion longitudinale :

Pour la flexion longitudinale le problème de ferraillage ne se pose pas, son calcul


revient à étudier une section rectangulaire en flexion simple, donc on aura :
Les moments flichaisants max et min sont obtenus par la combainison:
(1,35 G+1,35 D240+1,6 ST).

Le moment maximal positif: MELU = 3,65 t.m.


Le moment maximal négatif:. MELU = -1,8 t.m

Le ferraillage se fait par le logiciel SOCOTEC:

Ainf = 6,01 cm2.


Asup = 2,92 cm2.

 La condition de non fragilité:


f tj
AS = 0,23 × b × d × = 0,23 x 1 x 0,18 x 2,7 / 400 = 3,22 cm²
fe
La condition n’est pas vérifiée, alors on prend Asup = 3,22 cm2.

Nappe inferieure: Soit 4 HA16 pour AS = 8,04 cm2.

Nappe superieure: Soit 4 HA12 pour AS = 4,52 cm2.

Promotion juin 2007 - 81 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

III- Etude de la flexion transversale :

On aura a ferrailler l’hourdis en flexion simple. Mais pour cela il faut d’abord calculer les
moments maximums.
Les moments flichaisants max et min sont obtenus par la combainison:
(1,35 G+1,35 D240+1,6 ST).

Le moment maximal positif : MELU = 9,17 t.m.


Le moment maximal negatif : MELU = 2,84 t.m.
Le ferraillage se fait par le logiciel SOCOTEC:
Ainf = 15,92 cm2.
Asup = 4,64 cm2.

 La condition de non fragilité:


f tj
AS = 0,23 × b × d × = 0,23 x 1 x 0,18 x 2,7 / 400 = 3,22 cm² la condition est vérifiée.
fe
Nappe inferieure: Soit 6 HA20 pour AS = 18,85 cm2.

Nappe superieure: Soit 6 HA12 pour AS = 6,79 cm2.

IV- Vérification de la contrainte de cisaillement :

D’après les résultats obtenus par


le logiciel SAP 2000:

L’effort tranchant max est obtenu sur appui


par la combainison (1,35 G+1,35 D240+1,6 ST).
VU
τb = ≤ τb. .
bz
τb : Contrainte de cisaillement de l’hourdis.
τb : Contrainte de cisaillement du béton.
τb = min [015 fcj /γb ; 4MPa] = 3,5 MPa.

Promotion juin 2007 - 82 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

VU = 9,5 t.
b = 100 cm.
h = 20 cm.
Z= 0,9 h = 0,9×20 = 18 cm. h = 20cm
9,5
τb = = 52,77 t / m 2 = 0,53MPa. . b = 100cm
100 × 18
τ b = 0,53 ≤ τ b = 3,5 Vérifie.

V- Recapitilatif du farraillage:

6HA12 /ml
4HA12 /ml

4HA16 /ml
6HA20 /ml

Ferraillage de l’hourdis (coupe transvarsale).

Promotion juin 2007 - 83 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Calcul des flèches :

La mise en précontrainte d’une pièce engendre des déformation flèches, rotations d’appui,
raccourcissement. Il est essentiel que ces déformations puissant librement se produire sous
peine de modifier les efforts de la précontrainte.
NB : les flèches sont comptées positivement vers le bas et négativement vers le haut
(Contre flèche).

I-1 Flèche due au poids propre :


Le résultat obtenu par SAP2000 : fg =11,39 cm.

I-2 Flèche due au (poids propre + D240+ 1,2ST) :


Le résultat obtenu par SAP2000 :FELSII = 19,57cm.

I-3 Contre flèche due à la précontrainte :



Câble n° 1 : µ = 8fP/L2
P = 220,2 t.
e = 30cm.
α =2,98°. P P
M = Pxex cos α = 65,97 t.m.
fP
µ = 8 2 =0,74t/m. Flèche due à la précontrainte
L

 Câble n° 2 :
P = 220,2 t.
e =30 cm.
α =7,13°.
M = Pxex cos α = 65,55t.m.
fP
µ = 8 2 =1,74t/m.
L

Câble n° 3 :
P = 220,2t.
e =0,564cm.
α =16,23°.
M = Pxex cos α =119,24t.m.
fP
µ = 8 2 =2,18t/m.
L
f p = ( f M + f µ ) = - (13,5 + 10) =-22,5cm.

I-4 Flèche de construction :


3
Elle est dirigée vers le bas, dont la valeur est : f c = ( f p − fg )
4
fc = 3/4 (22,5 – 11,39) = 8,33cm.

Promotion juin 2007 - 84 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 En service à vide : f = fp + fg + fc
f = -22,5 + 11,39 + 8,33 = -2,78cm.

 En service : f = fp + f combinaison + fc
f = -22,5 + 19,57 + 8,33 = 5,4 cm.

II- Calcul des rotations :

II-1 Rotation sous le poids propre :


Le résultat obtenu par SAP2000 : θg = 0,00583°.

II-2 Rotation d’appuis sous l’effet de la précontrainte :


θp = -0,0095°.

II-3 Rotation de la combinaison (G + D240 + 1,2ST) :


Le résultat obtenu par SAP2000 : θcombinaison = 0,00966°.

II-2 Récapitulatif des rotations :

a)En service à vide : θ =θg + θp = -0,00367°

b) En service : θ =θ combinaison + θp =0,00016°

III-Calcul des déplacements :

III-1 Déplacement dû à la rotation d’appuis :


h
∆f β = sin θx = sin (0,00016) x 0,8 = 0,0223 cm.
2
θ : sous combinaison de charge ( en service).

III-2 Déplacement dû au retrait :


L
∆f r = ε r x = 3 x10-4 x 32,4/2 = 0,486 cm.
2
III-3 Déplacement dû au fluage :
L σM +σ A
' '

∆f = x( )
2 2 Ev
σ M ' : Contrainte moyenne à mi travée.
σ A ' : Contrainte moyenne à l’appuis.
Ev : Module de déformation différée.
E v = 37003 f c 28 = 1210194,53t/m2.

a) Calcul des contraintes de compression :

 X = 0,00L.
A la mise en tension : N = 350,72 t.

Promotion juin 2007 - 85 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

N MxV '
σi = +( ) = (350,72/0,997) + (350,72 x 0,23 x 1,13)/0,32.
A In
σ i = 636,62 t/m2.
En service: N = 328,80 t.
N MxV '
σs = +( ) = (328,8/0,997) + (328,8 x 0,23 x 1,13)/0,32.
A In
σ s = 586,83 t/m2.

 X = 0,5L.
A la mise en tension : N = 528,48 t.
N MxV '
σi = + ( ) = (528,48/0,8346) + (528,48 x 0,3 x 1,2)/0,28.
A In
σ i = 1312,68 t/m2.
En service: N = 495,45 t.
N MxV '
σs = +( ) = (495,45/0,8346) + (495,45 x 0,3 x 1,2)/0,28
A In
σ s = 1230,64 t/m2.

σ A ' (appui) σ M ' (milieu)


A la mise en tension 636,62 1312,68
En service 586,83 1230,64
Moyenne 611,72 1271,66

Donc : ∆f fluage = (32,4/2)x((611,72+1271,66)/2x1210294,53) = 1,26 cm.

III-4 Déplacement du à la variation de température :

λ = ±2 x10 −4 Pour une variation de température de ± 2 ° c.


Pour chaque appui on aura : ∆T = ± 2 x 10-4 x 32,4/2= ±0,324 cm.

III-5 Déplacement total :


∆ max = (∆f β + ∆f retrait + ∆f fluage ) + ∆T
2
3
∆max= 1,50cm.

Promotion juin 2007 - 86 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Appareil d’appui :

Les tabliers de pont reposent sur leurs appuis par l’intermédiaire d’appareil d’appui,
conçus pour transmettre les efforts essentiellement verticaux ou accompagnés d’efforts
horizontaux.
Il existe essentiellement quatre types d’appareils d’appui qui sont :
• Les articulations en béton.
• Les appareils d’appui en élastomère fretté.
• Les appareils d’appui spéciaux.
• Les appareils d’appui métalliques.

I-1- Réactions dues aux combinaisons:

Pi (t) 1 2 3 4 5 6 7
Réaction (t) :
59,40 69,82 73,23 73,42 73,23 69,82 59,40
G+ D240 + 1,2 ST

La réaction maximum est donnée par le logiciel SAP2000 est dans l’appui de la poutre
intermédiaire : Rmax = 73,42 t.

 Déplacements :
Dus au fluage ∆f = 1,26 cm.
Dus au retrait ∆r = 0,486 cm.
Dus à la rotation ∆β = 0,0223 cm.
Dus à la température ∆T = 0,324 cm.

 Rotation :
Due au poids propre θG = 0,00583°.
Due à la précontrainte θp = 0,0095°.
Due à la surcharge θ = 0,00996°.

I-2-Détermination des dimensions de l’appareil d’appui :

Selon le bulletin technique N°04 de SETRA.


 Aire de l’appareil d’appui :

a: Côte parallèle à l’axe horizontale de l’ouvrage.


b: Côte perpendiculaire à l’axe horizontal de l’ouvrage.
Contrainte limite de compression de l’appareil d’appui est de 150 Kg/cm²
σmax = (Rmax / ab) < 150kg/cm2.
D’où : a x b > 73,42 x 103 / 150 = 489,46 cm².
a x b > 489,46 cm².

 Hauteur nette de l’élastomère T :

La condition à vérifier est : T ≥ U1 / 0,5.


U1 = Déformation lente (retrait, fluage, température)
U1 = 2,07 cm = 20,7 mm.
T≥ 20,7 / 0,5 = 41,4 mm.

Promotion juin 2007 - 87 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

On prendra : T = 50 mm constitué de 5 feuillets de 10 mm chacun.


I-3-Dimension en plan de l’appareil :
Il faut respecter :
 La condition de non flambement.
 L’épaisseur minimale.
Conditions : a / 10 ≤ T ≤ a / 5 => 250 ≤ a ≤ 500.
On peut prendre : a =300mm. Donc : b = 500mm.

I-4-Répartition des efforts horizontaux :

 Efforts de freinage :
Les charges de chaussées, des systèmes A (l) et Bc sont susceptibles de développer les
réaction de freinage, effort s’exerçant sur la surface de la chassée dans l’un ou l’autre sens de
circulation.

• Charge A (l) :
L’effort de freinage correspondant à la charge A (l) est : FA = PA / (20 + 0,0035 S)
PA : le poids donné par la position la plus défavorable de A (l).
S : surfaces chargée donnant l’effet le plus défavorable dans nôtre cas on deux voies chargées.
FA = 276,61 / (20 + 0,0035 x 226,8).
FA = 13,30 t.
HA = 13,30/ 7.
HA = 1,90 t.

• Système Bc :
Chaque essieu d’un camion de système peut développer un effort de freinage égale à son
poids. Parmi les camions un seul est supposé freiner.
HBc = poids d’un camion / N appuis = 30 x 1,2 / 2 x 7 = 2,57 t.
HBc = 2,57t.

• Effort dû au séisme :
L’intensité du séisme est :

εH = 0,10 G => εH = 0,10 x 627 => εH = 62,70 t.

εV = 0,07 G => εV = 0,07 x 627 => εV = 43,89 t.

G : Le poids propre du tablier. G = 627 t.

• Effort dû aux déformations :


Hε = G.ε.a.b / T.
Le déplacement maximum est ∆max = 1,50 cm.
G : Module d’élasticité transversale.
G = 8 Kg/cm² effet lent.
G = 16 Kg/cm² effet instantané.
On obtient :
Hε = 8 x 1,5 x 30 x 50 / 5.
Hε = 3,6 t.

Promotion juin 2007 - 88 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

• Effet dû au vent :
L’action du vent est perpendiculaire à l’axe horizontal de l’ouvrage, on considère une
pression de 250 Kg/cm². La section latérale sur laquelle agit le vent est :
S = 32,4 (1,6 + 0,20 + 0,08) = 60,91 cm².
P = 60,91 x 0,25 = 15,228 t.
Hvent = 15,228 / 2x7 = 1,09t.
Hvent = 1,09t.

I-5-Vérification des contraintes :

I-5-1- Limitation des contraintes de cisaillement :

a) Sollicitation sous charge verticale :

σm : contrainte de compression sous Nmax.


Nmax = 73,42 t.
σm = Nmax / a x b ≤ 150 kg/cm².
τN = 1,5 x σm / β ≤ 3 G.
τN: contrainte de cisaillement qui apparaît au niveau du frettage.
β = a x b / 2 t (a + b) = 30 x 50 / 2 x 1,2 x (30 + 50) = 7,81.
σm = 73,42 x 103 / 30 x 50 = 48,94 kg/cm² ≤ 150 Kg / cm². Vérifié.
D’où : τN = 1,5 x 48,94 / 7,81 = 9,39 Kg/cm² ≤ τ = 24 Kg/cm². Vérifié.

b) Sollicitation due à un déplacement horizontal ou à un effort horizontal :

• Sous déplacement lent :


τH1 = G U1 / T ≤ 0,5 G.
τH1 = 8 x 2,07 / 5 = 3,312 Kg/cm².
τH1 ≤ 0,5 x 8 = 4 Kg/cm². Vérifié.

• Sous un effort dynamique (freinage) :


τH2 = HA / a x b.
HA = 2,57 t.
τH2 =2570 / 30 x 50 = 1,71 Kg / cm².

• Déformation lente + déformation rapide :


Il faut que : τH ≤ 0,7 G.
τH = τH1 + 0,5 τH2.
τH = 3,312 + 1,71x0,5 = 4,17 Kg/cm² ≤ 0,7x8 = 5,6 Kg / cm² Vérifié.

• Sollicitation due à une rotation :


Ga 2 (α T + α 0 )
τa = .
2t 2 n
α0 = rotation supplémentaire pour tenir compte des imperfections de pose.
Pour les bétons préfabriqués α0 = 1 x 10-2 rad.
αT = rotation maximale de l’appareil d’appui ( en service à vide).
αT = -0,00367° = -0,000065 rad.

Promotion juin 2007 - 89 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

τα = 8 x 302 ( -0,000065 + 0,01) / 2 x 1,2² x 5 = 4,97 Kg/cm².


Il faut vérifier les deux conditions suivantes :

 τ = τN + τH + τα ≤ 5 G
τ = 9,39 + 4,17 + 4,97 = 18,53 Kg/cm² ≤ 40 Kg/cm². Vérifié.

 Condition de non cheminement et non glissement :


σmin ≥ 20 Kg / cm².

H ≤ f Nmin.
σmin = 59,4 103 / 30 x 50.
σmin = 39,6 ≥ 20 Kg/cm². Vérifié.
f: Coefficient de frottement.
f = 0,1 + (6 / σmin )= 0,1 + 6 / 39,6 = 0,25.
f x Nmin = 0,27 x 59,6 = 14,90 t.

• H due à la déformation lente :


H : force horizontale correspondante à Nmin.
H = G x a x b x ε / T.
H = 8 x 30 x 50 x 2,07 / 5 = 4,97 t < 14,90 t. Vérifié.

• H due au séisme :
Hs = 62,70 / 2 x 7 = 4,48 < 14,48 t. Vérifié.

 Condition de non soulèvement :


On doit vérifier cette condition quand les conditions de cisaillement dues à la rotation sont
susceptibles d’atteindre les valeurs semblables à celle dues à l’effort normales.
αT = α0 + T / 5 = 0,01 - 0,000065 / 5 = 0,001987 rad.
αT ≤ 3 t² σmin / β a² G = 3 x 1,22 x 39,6 / 7,81 x 302 x 8 = 0,003 rad.
D’où : 0,001987 < 0,003 rad. Vérifié.

I-5-2- Dimensionnement des frettes :

On doit vérifier les conditions suivantes :


axσ m
ts ≥ .
βxσ e
t s ≥ 2mm.

σe : limite d’élasticité en traction de l’acier constructif des frettes.


σe = 2200 Kg/cm² (Acier E24-1: e < 3mm {SETRA Bulletin technique})
ts ≥ 30 x 48,94 / 7,81 x 2200 = 0,85 mm et ts ≥ 2 mm.
On prendra : tS = 3 mm.

La hauteur total est donc multipliée par (e) plus l’épaisseur d’une frette. Donc l’appui sera
désigné par l’appellation : n = t + ts avec t = 10 mm et tS = 3 mm.
Donc : HTOTAL = 13x5 = 65mm.

Promotion juin 2007 - 90 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Donc l’appareil d’appui aura les caractéristiques suivantes : 300 x 500 x 5 (10 + 3).

t/2
ts

t
500

300
0 d’appui.
Appareil

I-6 Ferraillage de dés d’appui :


Le dé d’appui permet de diffuser les charges localisées provenant directement du tablier qui
peut provoquer des fissures, pour cela on disposera des armatures de chaînage et
d’éclatement.

 Armatures de chaînage :
La section calculée doit reprendre un effort de R = 0,25Rmax.
RMAX = RG +1,2[RA(l) + RST] = 73,23 t.
D’où : AC = 0,25Rmax / σ S = 8,84 cm². On prend 5HA16 pour AC = 10,05 cm².

 Armatures de profondeur :
Pour limiter la propagation d’éventuelles fissures ; on dispose des armatures :
Ap = 0.125 Rmax/ σ S = 4,42 cm². On prend 3HA16 pour Ap = 6,03 cm².

 Armatures de diffusion :

a- Ferraillage de surface « frettes sup » :


Ce sont des armatures capables de reprendre 4% Rmax
Afs = 0.04 Rmax/ σ S = 1,41 cm². On prend 4 HA8 pour Afs = 2,01 cm².

b- Ferraillage inférieur ou d’éclatement « frettes inf » :


Les frettes sont disposées sur une profondeur Z tel que : h /3 < Z < h
Afi = 0.1 Rmax/ σ S = 3,43 cm². On prend 7 HA8 pour Afi = 3,51 cm².

Afs 4 HA8
h=15cm
Afi 7 HA8

Ferraillage du dé d’appui.

Promotion juin 2007 - 91 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

II- Calcul du joint de chaussée :

Les joints de chaussée sont conçus et réalisés pour assurer la continuité de circulation
entre deux éléments métalliques identiques solidarisés aux deux parties d'ouvrage au moyen
de tiges précontraintes. Dans le plus part des cas, est insérés entre les éléments métalliques, un
profil en élastomère qui empêche la pénétration des corps étrangers.
Le choix d’un type de joint de chaussée fait référence à une classification basée sur
l’intensité du trafic, on distingue : Les joints lourds pour les chaussées supportant un trafic
journalier supérieur à 3000 véhicules, Les joints semi lourds pour un trafic entre 1000 et 3000
véhicule et Les joints légers pour un trafic inférieur à 1000 véhicules.

II-1 Calcul des joints :

Le calcul du joint se base principalement sur les deux combinaisons suivantes :


1- Le déplacement dû aux variations linéaires (fluage, retrait, température) plus
le déplacement du au freinage (∆ t + εf ) < T.
2- Le déplacement dû aux variations linaires plus le déplacement dû au séisme
(∆ t + εS) < 1,3 T..
T : le déplacement caractérise le type de joint de chaussée choisi, qui est les joints
ALGAFLEX.

II-1-1 Déplacement dû aux variations linéaires :


Le déplacement dû aux variations linéaires est donné par :
∆ t = ∆f + ∆r + ∆T = 2,07 cm.

II-1-2 Déplacement dû au freinage :


Le déplacement dû au freinage calculer par la formule suivante :εf = T H/G S.
Avec G : module de déformation transversale.
-G = 8 kg/cm2 pour des variations lentes.
-G = 16 kg/cm2 pour des variations instantanées.
εf = 5 x 2570 / 16 x 30 x 50 = 0535 cm = 5,35 mm.

II-1-3 Déplacement dû au séisme :


εs= T Hs/G S. avec Hs = 3,33 t/appareil.
εf = 5 x 4480 / 16 x 30 x 50 = 0,93 cm = 9,3 mm.
II-2 Combinaison :
∆ t + εf = 20,70 + 5,35 = 26,05 mm.
∆ t + εs = 20,70 + 9,30 = 30,00 mm.
D’après le bulletin technique de ALGA, on opte au joint T80.

-Joint de chaussée-

Promotion juin 2007 - 92 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Promotion juin 2007 - 93 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Introduction :

Le choix du type de pile dépend essentiellement des caractéristiques géométriques et


mécaniques de celle-ci, du site d’implantation de l’ouvrage et des différents types de
sollicitations agissants sur la pile.
Notre ouvrage franchit un Oued, alors nous avons opté à la solution d’une pile portique pour
les raisons suivantes :
Elle permet de gagner du poids et de poser les poutres sur le chevêtre qui transmit les efforts
au sol par les fûts et puis la semelle et d’éviter l’implantation d’un obstacle fasse à la coure
d’eau par la forme hydrodynamique des fûts.

II- Implantation des piles :

Les hauteur H des piles sont définies par :


H pile = côte projet – côte fondation– (h appareil + dé appui + h tablier).
h appareil + dé appui = 0,25m.
h tablier = 1,80m.

Désignation 1 2 3 4 5
Point kilométrique 1+668,15 1+701,65 1+735,15 1+768,65 1+802,15
Côte projet (m) 101,02 101,03 101,04 101,05 101,06
Côte TN (m) 87,90 87,98 90,73 92,56 94,45
Côte de la fondation (m) 86,97 86,98 89,99 92,00 94,01
Hauteur de la pile (m) 12,00 12,00 8,00 7,00 5,00

III- Pré dimensionnement des piles :


1- Chevêtre :
C’est l’élément sur lequel repose les poutres et assure la transmission des charges aux fûts.
 Longueur :L = 6 x 1,5 + (2 x 0,79) = 10,60 m.
 Largeur : E = 2X + 1 = 2 X 0,5 + 1 = 2,00 m.
 Hauteur : 1m ≤ H ≤ 1,6m. H = 1,20m.
2- Fûts :
Leur rôle est de transmettre les efforts à la semelle, ils sont de forme cylindrique, de
diamètre généralement constant et ils ont les dimensions géométriques suivantes :
Un diamètre fixe à 1,5m et des hauteurs mentionnées dans le tableau suivant :

Désignation Pile 1 Pile 2 Pile 3 Pile 4 Pile 5


Hauteur de la pile (m) 12,00 12,00 8,00 7,00 5,00
Hauteur du Fût (m) 10,80 10,80 6,80 5,80 3,80

3- Semelle :
 Epaisseur : 1,80m.
 Largeur : 9,20m.
 Longueur : 12m.
 Ancrage : 1 m.
 Béton de propreté : 0,10 m.
On utilisé des pieux de diamètre Φ =1,2 m (Fondation profonde).
Le prédimensionnement des différents éléments constituants la pile est montré sur le schéma
ci-après :

Promotion juin 2007 - 94 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Promotion juin 2007 - 95 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

IV Répartition des charges et surcharges sur la pile :

IV-1 Evaluation des réactions dues au poids propre du tablier :

Le poids propre du tablier = 627 t.


La charge reprise par chaque pile : RCP = G = 627 t.

IV-2 Evaluation des réactions dues aux surcharges :

 Cas d’une travée chargée :

Désignation Surcharge Réaction (t)


A (L) 1,04 t/m2 117,93
BC 2 x 60 t 106,46
MC120 110 t 107,41
D240 240 t 171,11
Trottoir 1 T.C 0,15 t/m2 3,52
2 T.C 7,04

A L’ELS : R1 = Rcp + 1,2 (RA(L) + RST) = 776,96t.


R2 = Rcp + RD240 +1,2 RST = 806,56t.
A L’ELU : R1 = 1,35 Rcp + 1,6 (RA(L) + RST) = 1046,4t.
R2 =1,35 Rcp + 1,35 (RD240 + RST) = 1086,95t.

La réaction la plus défavorable est celle du convoi D240 à l’ELU: R2= 1086.95t.

 Cas de deux travées chargées :

désignation Surcharge Réaction (t)


A (L) 0,69 t/m2 78,48
BC 2 x 60 t 122
MC120 110 t 113,91
D240 240 t 208,4
Trottoir 1 T.C 0,15 t/m2 7,17
2 T.C 14,35

A L’ELS : R1 = Rcp + 1,2 (RA(L) + RST) = 738,4t.


R2 = Rcp + RD240 +1,2 RST = 852,62t.
A L’ELU : R1 = 1,35 Rcp + 1,6 (RA(L) + RST) = 995t.
R2 =1,35 Rcp + 1,35 (RD240 + RST) = 1147,16t.

La réaction la plus défavorable est celle du convoi D240 à l’ELU: R2= 1147,16 t.

V- Etude et ferraillage de la pile :

V-1 Chevêtre :
L’étude du chevêtre est faite sur deux étapes, Une étude à la flexion et une étude à la
torsion.

Promotion juin 2007 - 96 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

V-1-1 Etude et ferraillage du chevêtre à la flexion:


a- Evaluation des efforts :
L’étude du chevêtre à la flexion simple est faite à l’aide du logiciel SAP2000, le chevêtre
est modélisé tel une poutre simplement appuyée sur les fûts.
• Section transversale du chevêtre : (1,2m x 2m).
• Réaction due au poids propre du tablier : 89,57 t.
• Réaction due aux surcharges : 31,82 t.

Résultats :
A l’ELS : M+MAX = 54,76 t.m ; M+MIN = -112,98 t.m ; TMAX = 152,82 t.
A l’ELU : M+MAX = 73,92 t.m ; M+MIN = -149,19 t.m ; TMAX = 203,39 t.

b- Ferraillage :

• Armatures longitudinales :

Le ferraillage se fait à l’ELU selon les règles BAEL91 à l’aide du logiciel SOCOTEC, les
résultats obtenus sont :
Section d’armatures supérieures (sur appui): As = 37,12 cm2 soit : 8 HA25 (As = 39,27 cm2).
Section d’armatures inférieures (mi travée): As = 18,01 cm2 soit : 8 HA20 (As = 25,15 cm2).

• Armatures transversales :
Vu
τu = ≤ τ = min [ 0,1.fc28 ; 4 MPa] = 2.7 MPa.
b0 .d
Avec : τu : contrainte tangentielle dans le béton.
Vu : effort tranchant maximum à l’appui à l’ELU.
τu = 2,0339 / ( 2* 1.08 ) = 0,9416 < 2.7 MPa. Condition vérifiée.

Les armatures droites sont suffisantes, on disposera donc les cadres droits espacés de St
inférieur à 20 cm d’après « S.E.T.R.A » :
At (τ u − 0.3 f t 28 k )
≥ γ s b0 . Avec k = 1 pas reprise de bétonnage.
St 0 .9 f e
At1 ≥ 3,52 cm2. Soit At1 = 4,52 cm² : 2 cadres HA12.

Vérification des contraintes à l’ELS :


En fissuration préjudiciable : σst = min (2/3ƒe , 110 (nƒtj) 1/2 ) = 207,3 MPa.
σbc = 0,6 fc28 = 16,2 MPa.
 Vérification des contraintes à mi travée:

σbc = 2,61 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 200,4 MPa < σst = 207,3 MPa. Vérifie.

 Vérification des contraintes sur appui :

σbc = 4,50 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie

σs = 270,74 MPa > σst = 207,3 MPa. Non vérifie.

Promotion juin 2007 - 97 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Pour AS = 64,34 cm2 soit 8 HA32 :

σbc = 3,6 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 163,7 MPa < σst = 207,3 MPa. Vérifie.

V-1-2 Etude et ferraillage du chevêtre à la torsion :

a- Evaluation des efforts : e e

La torsion dans le chevêtre est due généralement aux réactions


d’appuis du tablier dans le cas ou une seule travée chargée à
cause de l’excentricité transversale des charges ( e= 55cm).
C : moment de torsion.
• Moment de torsion du à (D240 + ST) pour une travée chargée.
Rmax = 25,45 t C1 = 25,45 x 0,55 = 14 t.m.
• Moment de torsion du au poids propre :
On considère le cas ou l’ouvrage est en construction ou une seule travée
repose sur le chevêtre.
Rmax = 23,88 t C2 = 23,88 x 0,55 = 13,14 t.m.
• Moment de torsion du aux efforts de freinage :
Rmax = 18 t. C3 = 18 x 1,2= 21,6 t.m.
Donc : Cmax = Max ( C1, C2 , C3) = 21,6 t.m.

b- Ferraillage :
On considère une section de forme rectangulaire ayant
pour hauteur celle du chevêtre et d’une largeur limitée h/6

h=1.2

lt au diamètre du fût.
lt = b si b ≤ x + h.

lt = x + h si b > x + h.
x + h = 1,5 + 1,2 = 2,7 m > b = 2 m lt = 2 m.
bn = h / 6 = 1,2/6 = 0,2 m. b=2m
Ω = (2 – 0,2) ( 1,2 – 0,2) = 1,8 m2.
C
La contrainte tangentielle : τbt = max = 10,8 / 2 x 1,8 x 0,2 = 15 t/m2.
2Ωbn
• Armatures longitudinales :
C maxU
Al ≥ = 11,04 cm2.
2Ωf e / γ s
Avec U : périmètre extérieur = 6,4 m.
Donc : on prend 4 HA20 pour AS = 12,57 cm2.

• Armatures transversales :
C max
At2 ≥ St = 0.345 cm2 avec: St = 20 cm
2Ωf e / γ s
At = At1 + At2 (d’après SETRA).
D’ou : At = At1 + At2 = 3,52 + 0,345 = 3,865 cm2. Soit At1 = 4,52 cm² : 2 cadres HA12.

Promotion juin 2007 - 98 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

• Ecartement d’armatures transversales :


t = max [ht (1-(0,3τb/ σb) ; 0,2 ht] = max [1,19 ; 0,4] = 1,19 m.

Alors les armatures transversales ne sont pas nécessaires, cependant il faut prévoir des cadres
de HA12 avec t = 10 cm sur appui et t = 20cm en travée.

c- Vérification des contraintes :

 Justification du béton :
τb + τv2 ≤ τlim2.
2

τv = VU/ b0 d = 203,39 / 2 x 1,08 = 94,16 t/m2.


τb2 + τv2 = 9091,1 t/m2.
τlim= min 0,2fc28 / γb ; 5MPa = min 3,6 ; 5MPa = 3,6 MPa.
Donc : τt2 + τv2 = 90,91 ≤ τlim2 = 1296 MPa.

 Contrainte d’adhérence :
τs = T/ U d et τs = 0,6Ψs2 ft28 = 0,6 x 1,52 x 2,22 = 3 MPa.
U : périmètres des armateurs tendus = 1,38 m.
τs = 203,39/ 1,38 x 1,08 = 1,36 MPa < 3 MPa. Vérifie.

 Condition de non fragilité :


As /bd ≥ 0,23ftj/fe (As : section des armateurs tendues)
AS = 8 HA20 + 4 HA20 = 12 HA20 = 37,71 cm2.
37,71 / 2 x 1,08 = 0,001745 > 0,23 x 2,22/400 = 0,00127 Vérifie.

8 HA32

Cadres HA12

2 HA20

8 HA20

Ferraillage du chevêtre.

V-2 Le fût :

V-2-1 Vérification de flambement du fût :


Lc = 0.7 × 10,8 = 7,56 m.
λ = lc / i. telle que : i =D / 4 = 0.375.
λ = 7,56 / 0.375 = 20,16 < 35. Donc : pas de risque de flambement

V-2-2 Evaluation des efforts :

V-2-2-1 Conditions normales :


a- Charges verticales :
P fûts = (3πD2/4) x h x 2,5 = 141,13 t.

Promotion juin 2007 - 99 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Tablier + chevêtre + 3 fûts = 831,73 t.


Surcharge d’exploitation : D240 + ST = 222,75 t.
QV = 831,73 + 222,75 = 1054,48 t.
Soit par fût : QV = 351,50 t.

b- Charges horizontales :
Freinage de BC :
HBc = poids d’un camion / 2 = 30 / 2 = 15 t.
Soit par fût : 5 x 1,2 = 6 t.

Effet du au vent :
Le vent agit sur une surface latérale du pont avec une intensité q = 0,25 t/m2.
Tablier = 60,91 x 0,25 = 15,228 t.
Fûts + chevêtre = 0,25(3 x 1,5 x 10,8 + 2 x 1,2) = 12,75 t.
HHV = 12,75 + 15,228 = 27,98 t.
Soit par fût : HHV = 9,32 t.

Variation linéaire :
Seul l’effort du à la température agit dans un seul sens. Pour le retrait et le fluage, ils
s’agissent dans deux sens, donnants un effort nul.
H = G x a x b x ε / T.
H = 8 x 30 x 50 x 0,325 / 5 = 0,78 t.

c- Récapitulatif :
Effort normal : N = 351,50 t.
Moments à la base du fût :
- Freinage : MBC = 6 x (10,8 + 1,2) = 72 t.m.
- Le vent : MV = 9,32 x (10,8 + 1,2)/2 = 55,92 t.m.
- Variation linéaire : 0,78x (10,8 + 1,2) = 9,36 t.m.
Donc : NMAX = 351,50 t.
MMAX = 137,28 t.m.

V-2-2-2 Conditions sismiques :


L’intensité du séisme est :
εH = 0,10 G => εH = 0,10 x 831,73 => εH = 83,173 t.

εV = 0,07 G => εV = ±0,07 x 831,73 => εV = ±58,22 t.


MSH = 0,10 (627 x 13 + 63,6 x 11,4 + 141,13 x 5,4) = 963,81 t.m.
Soit le moment par fût : MSH = 321,27 t.m.
Donc : MMAX = 321,27 + 9,36 = 330,63 t.m.
NMAX = 351,50 - 58,22 = 293,28 t.

V-2-3 Ferraillage:
Le fût est soumis à un moment fléchissant et à un effort normal, donc il faut le ferrailler à
la flexion composée, sous les efforts engendrés par la condition sismique.
AS = 113,58 cm2. Soit : 25 HA25 pour AS = 122,7 cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cerces de HA10 espacés de 20cm en zones
courantes et de 15 cm en zones de jonction.

Promotion juin 2007 - 100 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Condition de non fragilité :


4As /πD2 ≥ 0,23ftj / fe. (As : section des armateurs tendus)
AS = 98,16 cm2.
4 x 0,01227 / 3,14 x 1,52 = 0,0069> 0,23 x 2,22/400 = 0,00127 Vérifie.

25 HA25 espacés de 17cm.

Cerces HA 10
1,5m St= 15cm (zone de jonction)
St= 20cm (zone courante)

C= 5cm

Schéma du ferraillage de fût

V-3 La semelle :

V-3-1 Evaluation des efforts :


V-3-1-1 Conditions normales :
a- Charges verticales :
CP (Tablier + 3Fûts + Chevêtre) = 831,73 t.
Surcharges (D240 + ST) = 222,75 t.
Poids de la semelle : 496,8 t.
Poids des terres : 217,56 t.
Poids de l’eau sur la semelle : (9,2 × 12 – 3 x 1,76) 7,5 x 1 = 788,4 t.
Donc : Nmax = 2557,24 t.

b- Charges horizontales :
Freinage : FBC = 18 t.
Vent : Fv = 0,25 t/m2.
Variation linéaire : Fvl = 0,78t.

c- Récapitulatif :
Effort normal : Nmax = 2557,24 t.
Moments à la base du fût :
- Freinage : MBC = 18 x (10,8 + 1,2) = 216 t.m.
- Vent : Mv = 0,25 x 73,66 = 18,415 t.m.
- Variation linéaire : Mvl = 0,78x (10,8 + 1,2) = 9,36 t.m
Donc : Nmax = 2557,24 t.
Mmax = 243,775 t.m.
V-3-1-2 Condition sismique :
G (1 ± 0,07) avec G = 3334,5 t.
MSH = 0,10 (627 x 13 + 63,6 x 11,4 + 141,13 x 5,4) = 963,81 t.m.
Donc : MMAX = 963,81 + 9,36 = 973,17 t.m.
Nmax = 2497,9 t.

Promotion juin 2007 - 101 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

V-3-2 Effort revenant à chaque pieu


Les pieux présentent une symétrie par rapport (XOY) :
Chaque fut ramène un moment est un effort normal.
L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :
N Mx y My x
Ni = ± ±
n ∑ y 2
∑ x2
Avec les hypothèses suivantes :- Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.
- Semelle infiniment rigide.
- Pieux identiques.
 Condition normale :
2557,24 243,775 ×1,8
N1 = + = 224,39 t
12 12 × (1,8) 2
2557,24 243,775 × 1,8
N2 = − = 201,81 t.
12 12 × (1,8) 2

 Condition sismique :
2497,9 973,17 ×1,8
N1 = + = 253,21 t.
12 12 × (1,8) 2
2497,9 973,17 ×1,8
N2 = − = 163,10 t .
12 12 × (1,8) 2

V-3-3 Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :

a- Armatures transversales inférieures :


b
α ≥ 45 °

La Condition de la méthode est:  L b
 h ≥ 2 − 4 b
4
h
tg α= = 1,19 ⇒ α = 50° > 45° Vérifie. h
L b
− α
2 4 α
L b d
− =1,425m < 1,7 m. Vérifie.
2 4 3,6 m 3,6 m
2
Condition normale : σ a = σ e = 267 00t / m 2 .
3
L b
( − )
N1 224,39 1,425
A= × 2 4 = × = 0,007 m 2 . Ainf = 70 cm2.
σa h 26700 1,7
Condition sismique : σ a = σ e = 40000 t / m 2 .
253,21 1,425
A= × = 0,0053m 2 . Ainf = 53 cm2.
40000 1,7
La condition normale est la plus défavorable As = 70cm2.On prend 9 HA32 Ainf = 72,36 cm2.
n : Nombre de barre = 9 barres.
d : Enrobage = 10cm.

Promotion juin 2007 - 102 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Φ : Diamètre de pieu = 1,2 m.


Φ + H − d 1,2 + 1,8 − 0,1
L’espacement est de St = = ≈ 0,32m = 32cm. On prend : St = 30 cm.
n −1 9 −1
Les armatures transversales placées dans les bandes axées sur les pieux, ayant pour largeur
(L) telle que : L = h + Φpieu = 1,7 + 1,2 = 2,9 m.
Entre les différents bandes, on placera des armatures de répartitions tel que :
1 1
A1 = A = × 70 = 23,33 cm 2 . Soit : 5 HA25 Ainf1 = 24,54 cm2.
3 3
b- Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :

Elles jouent un rôle de répartition dans la transmission des efforts entre les fûts et les
pieux de fondation.
1 1 Φ + H − 10
Ali = A = × 70 = 23,33 cm 2 . Soit : 5 HA25 Ainf1 = 24,54 cm2. St = ≈ 70 cm.
3 3 5 −1
c- Armatures de construction :
1- Armatures transversales supérieures:
A 70 Φ + H − 10
Ats = = = 7 cm 2 . Soit : 7 HA12. Asup= 7,92 cm2. St = ≈ 45 cm.
10 10 7 −1

2- Armatures longitudinales supérieures :


A 70 Φ + H − 10
Als = = = 23,33cm 2 . Soit : 5 HA25 Ainf1 = 24,54 cm2. St = ≈ 70 cm.
3 3 5 −1

3- Armatures latérales :
A 70
Al = = = 7 cm 2 . Soit : 7 HA12. Asup= 7,92 cm2.
10 10
A la base des cadres verticaux, on placera les armatures transversales sous forme de chaises
en HA14 espacées de 1 m.

Chaise 14chaque 1m 5 HA25

H=9,2m

Φ + h=2,9m 5HA25 9 HA32

Promotion juin 2007 - 103 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

L=12m
Ferraillage de la semelle (nappe inférieure).
Armature latérale 5 HA25
7HA12 ; St=0,25m

H=9,2m

7HA12
St=0,45m
L=12m
Ferraillage de la semelle (nappe supérieure).

V-4 Les pieux :


Les fondations sur pieux sont utilisées quand le sol de surface n’a pas une bonne portance,
ce qu’il faille descendre à une grande profondeur jusqu’au bon sol (substratum). La
disposition des pieux dépend des impératifs suivants : Une disposition symétrique pour éviter
les tassements différentiels, centré sous les efforts pour assurer une diffusion directe des
charges.
N.B: On ne tiendra pas compte du flambement pour le calcul des pieux car la butée des terres
est toujours suffisamment pour s’y opposé.

V-4-1 Action sur les pieux :


Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement
à l’aide de l’équation différentielle du 4éme ordre :
H M
d4y
EI + C b
U y = 0 .
dx 4
b : Diamètre du pieu.
CU : Module de réaction du sol.
y : Déplacement en tête du pieu.
CU
4 EI
Une solution de cette équation est de la forme : α = 4 α:Longueur élastique du pieu.
. ;α
CU b
Calcul de λ :
λ : Coefficient d’amortissement du module de WARNER
b = φ pieu = 120cm. .
CU = 5,2 kg/cm2.
E : module d’élasticité du béton = 21000 270 = 3.45 × 10 5 kg / cm 2 .

Promotion juin 2007 - 104 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

πD 4 π (120) 4
I : moment d’inertie du pieu = = = 10,17 x10 6 cm 4 .
64 64
bCU
λ=4 = 0.2582m −1 . D’où : λL = 0.2582 × 15 = 3,87 avec L = 15 m.
4 EI
V-4-2 Effort tranchant en tête du pieu :
 Condition normale :
Freinage = 18 t.
Variation linéaire = 10,92 t.
H
H = 18 + 10,92 = 28,92 t. D’où : P = = 2,41 t/pieu.
12
 Condition sismique :
Séisme = 83,173 t.
Variation linéaire = 10,92 t
H
H = 83,173 + 10,92 = 94,093 t. D’où : P = = 7,84 t/pieu.
12
V-4-3 Calcul des moments par la formule de WARNER :

La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissant auquel, le pieu


M P
est soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante : EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP
λ λ
Notre pieu est encastré à la semelle en tête donc la seule déformation qui peut se produire, est
P
le déplacement avec rotation nulle. M ( z ) = χ θM × M + χ θP
λ
M : Moment en tête du pieu
1
λ : Coefficient d’amortissement = .
α
χ θM , χ θP : Donnés par les abaques de WARNER en fonction de λL.
M P χ P
M(z) = EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP =0 M = - θP × .
λ λ χ θM λ
a- Détermination des coefficients χ θM , χ θP
λL = 3 ⇒ χ θ P = 1,16 χ θ M = 1,43
 λL = 3,87 ⇒ χ θ P = 1,24 χ θ M = 1,52.
λL = 4 ⇒ χ θ P = 1,26 χ θ M = 1,54
Condition normale : P = 2,41t / pieu ⇒ M = − 7,62 t.m.
Condition sismique : P = 7,84 t / pieu ⇒ M = − 24,77 t.m.

Valeurs des coefficients χ θM , χ θP en fonction de Z : (Abaques de WARNER).

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
M 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
P 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04

b- Détermination des moments tout le long du pieu :

Promotion juin 2007 - 105 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

P
M ( z ) = χ θM × M + χ θP .
λ
2,41
Condition normale : M ( z ) = −7,62 × χ θM + × χ θP
0,2582
7,84
Condition sismique : M ( z ) = −24,77 × χ θM + × χ θP
0,2582
c- Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de Z :

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
C.N -3,84 -0,83 1,21 1,87 1,94 1,57 1,00 0,30
C.S -12,49 -2,67 3,94 6,11 6,31 5,11 3,26 0,97

Moment en condition normale

3
2
1
Moment ( tm)

0
-1 0,1L 0,2L 0,3L 0,4L 0,5L 0,6L 0,7L 0,8L
-2
-3
-4
-5
Profondeur Z(m)

Série1 Série2

Moment en condition sismique

10

5
Moment ( tm)

0
0,1L 0,2L 0,3L 0,4L 0,5L 0,6L 0,7L 0,8L
-5

-10

-15
Profondeur Z(m)

Série1 Série2

Promotion juin 2007 - 106 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

D’après les résultas donnés par les deux diagrammes des moments, on constate que les
sollicitations des conditions sismiques sont les plus défavorables : Mmax = - 24,77t.m.

V-4-4 Ferraillage:
Le ferraillage est fait à l’aide des abaques de Walther (voir annexe). Le pieu est
considéré comme une pièce soumise à la flexion composée : Nmin = 163,1 t.
Mmax = 24,77 t.m.
Mr
= 0,0067. .
πR 2 DβW
Nr ω=0,06.
= 0,053.
πR βW
2

Faσ f
ω= 2 = 0,06 ⇒ Fa = 45,78cm 2 . On prend 10 HA25 pour AS = 49,1 cm2.
πR β W

Armatures transversales :
On prendra des cerces helicoîdales avec deHA12 et un espacement de 20 cm dans la zone
courante et 15 cm dans la zonede jonction.

Vérification des contraintes :


σbc = 2,69 MPa < σbc = 16,2 MPa.

σs = 38,67 MPa < σst = 207,3 MPa.

Cerce HA12

10HA25

Schéma du ferraillage de pieux.

Promotion juin 2007 - 107 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

I- Introduction :

La culée est l’un des éléments fondamentaux dans l’ensemble de la structure du pont, elle
sert comme appui extrême du tablier du pont mais son rôle principal est d’assurer le
raccordement de l’ouvrage au terrain de façon à avoir une continuité entre la chaussée de la
route et celle portée par le pont.
Il existe deux types de culées :
 Culée à mur de front (Remblaie).
 Culée enterrée.
Le choix de la culée peut se faire progressivement, il résulte une analyse englobant :
• La nature et le mode de construction du tablier.
• Les contraintes naturelles du site.
• Les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.

II- Implantation des culées :

La hauteur de la culée sera évaluer par la formule suivante: H culée = côte projet – côte fondation.
L’ensemble des cotes définissants la position des culées est mentionnée dans le tableau
suivant :

Désignation Culée1 Culée2


Point kilométrique 1+635,15 1+835,15
Côte projet (m) 101,01 101,06
Côte TN (m) 95,10 96,59
Côte de la fondation (m) 93,60 96,13
Hauteur de la culée (m) 7,50 5,00

III- Pré dimensionnement des culées :

On s’intéresse du dimensionnement de la culée la plus haute, qui est celle de côté de Oueled
Sidi Mihoub (culée 1).

1- Mur garde grève :

 Hauteur : H = 0,2 + 0,25 + 1,6 = 2,05m.


 Epaisseur (couronnement) : H culée = 7,50m > 6m. E = 0,30m (selon SETRA).
 Longueur : et celle du tablier =10,60m.

2- Mur de front :

 Hauteur : H = 7,5 – 0,25 – 1,6 – 0,2 = 5,45m.


 Epaisseur : Ef = 1,20m.
 Longueur : et celle du tablier =10,60m

3- Sommier d’appuis :

 Largeur : S = 0,1 + 0,5 + 0,6 = 1,20m.


 Longueur : 10,60m.

Promotion juin 2007 - 108 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

4- La semelle :

 Epaisseur : 1,50m.
 Largeur : 5,60m.
 Longueur : 12m.
 Ancrage : 1,50m.
 Béton de propreté : 0,10 m.
On utilisé des pieux de diamètre Φ =1,2 m (Fondation profonde).

5- Mur en retour :

Le mur en retour a une épaisseur constante de 0,30 m pour un bon ferraillage et un bon
bétonnage. Il a une longueur de 7 m et hauteur de 7,5m celle de la culée.
Détermination de A1 et A2 :
tg φ = 2/3. A1 = 3 / 0,66 = 4,5 m.
A2 = H – 1 – 4,5 = 2 m.

1m

A1=4,5m H = 7,5m

A2=2m

Prédimensionnement du mur en retour.

6- Dalle de transition :

La dalle de transition présente la même dimension transversale que le mur garde grève, on
peut dimensionner cette longueur par la formule suivante :
L = min (6m, max( 3m,06H))
H : hauteur de remblais = H ( mur de front + mur garde grève) = 7,5 m.
L = 4,5 m.
Elle est coulée sur un béton de propreté avec une épaisseur constante de 30cm, elle est ancrée
dans le corbeau d’appuis de par l’intermédiaire des goujons. Elle est mise en place avec une
pente de 10%.

4,5m
0,3m

Prédimensionnement du la dalle de transition.

Promotion juin 2007 - 109 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

7- Le corbeau :
0,5m
 Hauteur : H1 = 1,5 m.
 Hauteur : H2 = 0,5 m. 0,5m
 Epaisseur : Ef = 0,5 m.
 Longueur : L = 10,60 – 2 x 0,3 = 10 m. 1,5m
1m

Prédimensionnement du corbeau.

8- Plot parasismique:

 Epaisseur : 0,50 m.
 Largeur : 0,5 m.
 Longueur : 0,6 m.

NB : Le prédimensionnement des différents éléments constituants la culée est montré sur la


feuille ci-après :

IV- Evaluation des efforts sollicitant la culée :

IV-1 Détermination du coefficient de poussée kah :


cos 2 (ϕ + α − θ ) cos(δ − α )
k ah = ×k×
 sin (ϕ − δ )sin (ϕ − β − θ )  cos(δ − α + θ )
cos ²1 + 
 cos(δ − α − β ) cos(α + β ) 

Avec : ϕ = 30° : angle de frottement interne du remblai.


α = 0 : fruit de mur de soutènement.
β = 0 : angle de talus avec l’horizontale.
δ = 0 : angle de frottement remblai-culée.

k = εH ² + (1 ± εv)²
εH εH
tgθ = θ = arctg ( )
1 ± εV 1 ± εV
Le coefficient de poussée pour les déférents est présenté dans le tableau ci-dessous :

Désignation εH εV κ kah
Condition sismique 0,1 -0,07 0,935 0,3740
0,1 +0,07 1,075 0,4197
Condition normale 0 0 1 0,3333

Promotion juin 2007 - 110 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Promotion juin 2007 - 111 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

IV-2 Calcul des sollicitations :


Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la culée pour les
trois cas existants :

Désignation P P εh (1+εv)P V H MR MS
C.N :2,05x0,3x9,8x2,5=15,06 0,00 15,06 7,98 3,55 0,00 53,46
Mur garde
H + V+ 1,51 16,11 7,98 3,55 12,01 57,21
grève
H + V- 1,51 14,01 7,98 3,55 12,01 49,72
C.N : 2/2x0,8x9,4x2,5= 18,8 0,00 18,80 6,35 3,75 0,00 70,50
Corbeau H + V+ 1,88 20,12 6,35 3,75 11,94 75,44
H + V- 1,88 17,48 6,35 3,75 11,94 65,57
C.N : 0,3x26,9x2,5=20,18 0,00 20,18 4,25 6,20 0,00 125,12
Mur en
H + V+ 2,02 21,59 4,25 6,20 8,58 133,87
retour1
H + V- 2,02 18,77 4,25 6,20 8,58 116,36
C.N : 0,3x26,9x2,5=20,18 0,00 20,18 4,25 6,20 0,00 125,12
Mur en
H + V+ 2,02 21,59 4,25 6,20 8,58 133,87
retour2
H + V- 2,02 18,77 4,25 6,20 8,58 116,36
C.N :5,45x1,2x10,6x2,5=173,3 0,00 173,30 4,23 2,80 0,00 485,24
Mur de
H + V+ 17,33 185,43 4,23 2,80 73,31 519,21
front
H + V- 17,33 161,17 4,23 2,80 73,31 451,27
C.N : 1,5x5,6x12x2,5= 252 0,00 252,00 0,75 2,80 0,00 705,60
Semelle H + V+ 25,20 269,64 0,75 2,80 18,90 754,99
H + V- 25,20 234,36 0,75 2,80 18,90 656,21
Poids des C.N :0,5x4,5x1,8x9,4=38,07 0,00 38,07 8,75 5,95 0,00 226,52
terres sur H + V+ 3,81 40,73 8,75 5,95 33,31 242,37
DDT H + V- 3,81 35,41 8,75 5,95 33,31 210,66
C.N :4,5x0,3x2,5x9,4=31,72 0,00 31,72 8,35 5,95 0,00 188,73
Dalle de
H + V+ 3,17 33,94 8,35 5,95 26,49 201,95
transition
H + V- 3,17 29,50 8,35 5,95 26,49 175,52
Remblai C.N:10,8x2,2x6,2x1,8=265,16 0,00 265,16 4,85 5,60 0,00 1484,90
sur semelle H + V+ 26,52 283,72 4,85 5,60 128,60 1588,84
1 H + V- 26,52 246,60 4,85 5,60 128,60 1380,95
Remblai C.N :10,8x2,2x1,8x1,5=64,15 0,00 64,15 2,25 1,10 0,00 70,57
sur semelle H + V+ 6,42 68,64 2,25 1,10 14,43 75,50
2 H + V- 6,42 59,66 2,25 1,10 14,43 65,63
C.N : 313,5 0,00 313,30 7,10 2,80 0,00 877,24
Tablier H + V+ 31,33 335,23 7,10 2,80 222,44 938,65
H + V- 31,33 291,37 7,10 2,80 222,44 815,83
Surcharges C.N : 1,2x4,5x9,4x0,8= 39,74 0,00 39,74 9,00 5,95 0,00 236,45
sur remblai H + V+ 3,97 42,52 9,00 5,95 35,77 253,00
(1t/m2) H + V- 3,97 36,96 9,00 5,95 35,77 219,90
C.N : 0,00 1251,66 / / 0,00 4649,44
TOTAL H + V+ 125,17 1339,28 / / 594,35 4974,90

Promotion juin 2007 - 112 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

H + V- 125,17 1164,04 / / 594,35 4323,98


Calculs des poussées dues aux terres :

Désignation P εH × P (1+εv)P V MR
0.333x1,8x9,4x (7,5)2/2 158,61 0.00 4 634,44
Mur GG + Mur
0.4197x1,8x9,4x(7,5)2/2 199,72 0.00 4 798,88
Front
0.374x1,8x9,4x(7,5)2/2 177,97 0.00 4 711,88
0.333x1,8x12x (1,5)2/2 8.09 0.00 0.50 4,05
Semelle 0.4197x1,8x12x(1,5)2/2 10,2 0.00 0.50 5,10
0.374x1,8x12x(1,5)2/2 9,088 0.00 0.50 4,54

Calculs des poussées dues aux Surcharges :

Désignation P εH × P (1+εv)P V MR
0.333x1,2x9,4x 7,5 28,17 0.00 5,25 147,89
Mur GG + Mur
0.4197x1,2x9,4x7,5 35,50 0.00 5,25 186,37
Front
0.374x1,2x9,4x7,5 31,64 0.00 5,25 166,11
0.333x1,2x12x 1,5 7,19 0.00 0.75 5,39
Semelle 0.4197x1,2x12x1,5 9,06 0.00 0.75 6,80
0.374x1,2x12x1,5 8,08 0.00 0.75 6,06

Tableau récapitulatif donnant les moments et efforts globaux :

Désignation Condition εH × P (1+εv)P MR MS


C.N 194,87 1251,66 591,77 4649,44
TOTAL H + V+ 379,65 1339,28 1591,50 4974,90
H + V- 351,94 1164,04 1482,94 4323,98

IV-3 Vérification de la culée :

IV-3-1 Vérification du tiers central :


B 5,6 B
• C.N : on doit vérifier que : E MAX = = = 0,93m〉 e = − X '
6 6 2
(∑ M s − ∑ M R )
Avec X ' = et B: la largeur de la semelle.
∑ (1 ± ε V ) P
• C.N : Emax = B / 4 = 1,4 m > e = B/2 – X’.
B 5,6 B
E MAX = = = 1,4m〉 e = − X '
4 6 2
Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

Condition
∑ (1 + ε v )P ∑M R ∑M S
X’ Emax e Vérification

C.N 1251,66 591,77 4649,44 3,24 0,93 0,44 Vérifie


H + V+ 1339,28 1591,50 4974,90 2,52 1,4 0,28 Vérifie
H + V- 1164,04 1482,94 4323,98 2,44 1,4 0,36 Vérifie

Promotion juin 2007 - 113 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

IV-3-2 Vérification au glissement :

• C.N : en condition normal le coefficient de sécurité au glissement (C.S.G) égale à 1,5,

donc on doit verifier que : µ


∑ (1 + ε v ) P 〉1,5
∑ε h P
• C.S : en condition sismique le C.S.G vaut1.

Donc on vérifie que: µ


∑ (1 + ε v ) P 〉1
∑ε h P
Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

Condition ∑ε h P ∑ (1 + ε v )P µ R C.S .G Vérification


C.N 194,87 1251,66 0,55 3,53 1,5 Vérifie
H + V+ 379,65 1339,28 0,55 1,94 1 Vérifie
H + V- 351,94 1164,04 0,55 1,82 1 Vérifie

IV-3-3 Vérification au renversement :

• C.N : en condition normal le coefficient de sécurité au renversement (C.S.R) égale à

1,5. donc on doit verifier que :


∑ M S 〉1,5
∑MR
• C.S : en condition sismique le C.S.R vaut1.

Donc on vérifie que:


∑ M S 〉1
∑MR
Les résultats sont regroupés sur le tableau ci-dessous :

Condition ∑M R ∑M S R C.S .R Vérification


C.N 591,77 4649,44 7,85 1,5 Vérifie
H + V+ 1591,50 4974,90 3,12 1 Vérifie
H + V- 1482,94 4323,98 2,91 1 Vérifie

V- Etude et ferraillage de la culée :

V-1 Mur garde grève :

V-1-1 Evaluation des efforts sur le mur garde grève :


Le mur garde grève est soumis essentiellement à l’action de :
 Forces verticales :
- Du poids propre.
- De la réaction d’une charge directement appliquée sur le mur.
- De la réaction de la dalle de transition.
 Forces horizontales :
- Poussée des terres.

Promotion juin 2007 - 114 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

- Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde-gréve.


- Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.

a) Poussée des terres :


1
Elle est donnée par la formule suivante: Pt = .K a .γ .h 2
2
1 1
Le moment dû à l'effort de poussée est donné par la formule : Mt = .Pt .h = .K a .γ .h 3
0.30m3 6
Avec Ka:Coefficient de poussée des terres.
π φ 
Ka = tg 2  −  = 0.333
 4 2
γ = 1,8 t/m : Poids volumique des terres.
3 2.05m
Pt
h= 1.80 m : Hauteur du mur garde grève
φ = 30° : Angle de frottement interne du sol. h/3
D'où Mt = 0,58 t.m/ml Poussée des terres sur le mur.

b) Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde grève :


D'après les documents ''SETRA'', seule la sollicitation engendrée par les camions type BC
(poussée des charges locales) étant la plus défavorable, l'effort nominal étant produit par les
deux roues arrières de 6t chacune des deux camions accédés, placés d'une manière tel que les
rectangles d’impact soient en contact avec la face arrière du mur garde grève. Les charges
réelles (02 roues de 6t distantes de 0.5 m) sont remplacées par une roue équivalente uniforme
de 12t répartie sur un rectangle de (0.25m x 0.75m). Il sera admis que la pression sur le
rectangle d'impact ainsi défini se répartira à 45° latéralement et en arrière du mur.
0.25m 0.75m

x
0.25+ x
h 45°
45° 45° 45°
0.25+ h 0.75+ 2h
Poussée de la charge locale située en arrière du mur.

Le moment d'encastrement à la base du mur garde grève aura pour expression la formule
12 K
h
h−x
suivante : Mp = ∫
0,75 + 2h 0 (0,25 + x )
dx Avec: K = Ka.bc.δ.γ

Coefficient de pondération.γ =1,6 à ELU et 1,2 à ELS. .


bc = 1.1 : coefficient de pondération du système Bc.
δ = 1 : coefficient de majoration dynamique pour une charge sur remblai.
Ka = 0.333.
h = 1,8m.
KELS = 0,33 x 1,1 x 1,083 x 1,2 = 0,47.
KELU = 0,33 x 1,1 x 1,083 x 1,6 = 0,63.

Promotion juin 2007 - 115 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Mp =
12 K
[− x + 2,1ln( 0,25x )]10,8
0,75 + 2h

ELU : Mp =6,04t.m/ml.
ELS : Mp =4,5 t.m/ml.
c) Moment du à la force de freinage :
On considère que l’effet d’une seul roue et l’on a admet une répartition des efforts suivant
des directions inclinées à 45° à partir du bord du rectangle d’impact d’où
lf = 0,25 + 2h = 3,85m
6.h
Mf = γ = 2,8 x γ .
0,25 + 2h
ELU : Mf =4,48 t.m/ml.
ELS : Mf =3,36 t.m/ml.
Le moment total à l'encastrement: MELU = 1,35 Mt + (Mp + Mf) = 11,3 t.m/ml.
MELS = Mt + (Mp + Mf) = 8,44 t.m/ml.

V-1-2 Ferraillage :

a. Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion simple par une bande de 1m linéaire:
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0.27m.
Le ferraillage à l’aide de logiciel SOCOTEC donne :0.30m
d=0.27m
As = 13,9 cm2/ml. Soit : 7HA16 pour As = 14,07 cm2/ml.
Pour l’armateur de construction on prend :
A 1m
AS' = S = 4,69 cm2/ml. Soit : 6HA10 pour A’s = 4,71 cm2/ml.
3
Vérification des contraintes à l’ELS :
2
En fissuration préjudiciable : σ st = min( f e ;110 nf tj ) = 207,3MPa.
3
σ bc = 0,6 f c 28 = 16,2MPa.
σbc = 8,7 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.
σs = 271 MPa > σst = 207,3 MPa. Non vérifie.

On doit augmenter la section d’acier : On prend 6HA20 pour As = 18,85 cm2.


A
AS' = S = 6,28 cm2/ml. Soit : 6HA12 pour A’s = 6,79 cm2/ml.
3
σbc = 7,9 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.
σs = 205,2 MPa > σst = 207,3 MPa. Vérifie

b. Horizontalement :
D’après les documents (SETRA), on disposera HA10 tous les 15 cm, les deux forces pour le
croquis de ferraillage.

Condition de non fragilité :


bdf tj
AS ≥ 0, 23 Avec (As : section des armateurs tendus).
fe

Promotion juin 2007 - 116 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

1x0,27 x 2,2
AS = 18,85 ≥ 0,23 = 3,41cm 2 Condition vérifie.
400

6HA20 /ml St = 15 cm HA10 St = 15 cm

6 HA12/ml
Ferraillage du mur garde grève

V-2 La dalle de transition :

La dalle de transition est une dalle en béton armé, placée sous la chaussée aux extrémités
du pont,son rôle est d’éviter le dénivellement qui pourrait se produire lors des tassements
éventuelles des remblais derrière la culée. Elle repose sur le corbeau et sur le remblai.

V-2-1 Evaluation des efforts :


- Poids de la dalle de transition : g1 = 2.5 x 0.3 x 1 = 0.75 t/m2.
- Poids du remblai : g2 = 1,8 x 0.5 x 1 = 0,9 t /m2.
- Poids propre du revêtement : g3 = 2.2 x 0.08 x 1= 0.176 t/m2.
- Poids total: Gt = g1 + g2 + g3 = 1,826 t/m2.
- Surcharges : Q = 1 x 1,2 = 1,2 t/m2.
q=1,2t/m2

g=1.826 t/m2

4,5 m

Charge (t/m2) M ( t.m/ml) T (t/ml)


Charges permanentes G 1,826 4,62 10,39
Surcharge Q 1,2 3,03 2,7

Combinaison des efforts :


ELU : MELU = 1.35 MG +1.6 Mq = 11,08 t.m /ml.
TELU = 1.35 TG +1.6 Tq = 18,34 t /ml.

MELU = 11,08 t.m /ml. et TELU = 18,34 t /ml.

ELS : MELS = MG +1.2 Mq = 8,25 t.m /ml.


TELS = TG +1.2 Tq = 13,36 t /ml.

MELS = 8,25 t.m /ml. et TELS = 13,36 t /ml.

Promotion juin 2007 - 117 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

V-2-2 Ferraillage:
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’ELU:
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0.27m.
le ferraillage à l’aide de logiciel SOCOTEC donne : As = 13,61 cm2/ml.
Soit : 7HA16 pour As = 14,07 cm2/ml.

Pour l’armateur de construction on prend :


A
AS' = S = 4,69 cm2/ml. Soit : 6HA10 pour A’s = 4,71 cm2/ml.
3
Vérification des contraintes à l’ELS :
2
En fissuration préjudiciable σ st = min( f e ;110 nf tj ) = 207,3MPa.
3
σ bc = 0,6 f c 28 = 16,2MPa.
σbc = 8,5 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 265 MPa > σst = 207,3 MPa. Non vérifie.


On doit augmenter la section d’acier : On prend 6HA20 pour As = 18,85 cm2.
A
AS' = S = 6,28 cm2/ml. Soit : 6HA12 pour A’s = 6,79 cm2/ml.
3
σbc = 7,7 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 200,6 MPa > σst = 207,3 MPa. Vérifie

 Condition de non fragilité :


bdf tj
AS ≥ 0,23 . Avec (As : section des armateurs tendus).
fe
1x0,27 x 2,2
AS = 18,85 ≥ 0,23 = 3,41cm 2 Condition vérifie.
400
Vérification de l’effort tranchant :

τu = Vu / bd = 0,1834 / 0,27 = 0,68 MPa.

τ’s = inf [ 4MPa ; 0,1 fc28 ] = 2,7 MPa. Pour les fissurations préjudiciable ou très
. préjudiciable.
τ'u > τu Vérifie.
At τ b
≤ U = 0,68 x 1 / 0,8 x 400 = 0,21 cm.
St 0.8 f e
St ≤ min [ 0,9d ; 40cm] = 24,3 cm. Soit St = 20 cm.
At ≥ 20 x 0,21 = 4,2 cm2.
Pourcentage minimal :
At 0,4b
≤ = 0,4 x 100 / 400 = 0,10 cm. Avec St = 20 cm et At > 4,2 cm2.
St fe
Soit 2 cadres de HA12/ml pour As = 4,52 cm2.
6 HA12/ml

Promotion juin 2007 - 118 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

2 cadres HA12

6 HA20/ml
Ferraillage de la dalle de transition.
V-3 Corbeau :

V-3-1 Evaluation des charges et surcharges :

- Réaction due à la dalle de transition : R1 = qL / 2 = 0,3 x 4,5 x 2,5 / 2 = 1,68 t/ml.


- Réaction des poids des terres : R2 = qL / 2 = 0,5 x 4,5 x 1,8 / 2 = 2,02 t/ml.
- Réaction due au revêtement : R3 = qL / 2 = 0,08 x 4,5 x 2,2 / 2 = 0,39 t/ml.
- Réaction due au poids propre du corbeau : R4 = qL / 2 = 1 x 0,8 x 2,5 / 2 = 1 t/ml.
- Réaction due aux surcharges sur remblai : R5 = qL / 2 = 4,5 x 1,2 / 2 = 2,7 t/ml.

Réactions : RELU = 1,35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,6 R5 = 11,19 t/ml.


RELS = (R1 + R2 + R3 + R4) + 1,2 R5 = 8,33 t/ml.
Moments : MELU = [1,35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,6 R5] x 0,25 = 2,79 t/ml.
MELS = [(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,2 R5] x 0,25 = 2,08 t/ml.

V-3-2 Ferraillage :
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’aide de logiciel SOCOTEC:
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h = 1,5 m.
As = 0,55 cm2/ml. Soit : 1HA10 pour As = 0,79 cm2/ml.

Condition de non fragilité :


As ≥ 0,23bdftj / fe (As : section des armateurs tendus)
0,55 > 0,23 x 1 x1,35 x 2,2 /400 = 17,07 cm2. Non vérifie.
Donc As = 17,07 cm . On prend : 6 HA20 pour As = 18,85 cm2.
2

Pour l’armateur de construction on prend :


A’s = As / 3 = 6,28 cm2/ml. Soit : 6HA12 pour A’s = 6,79 cm2/ml
D’après les documents (SETRA), le ferraillage du corbeau d’appui est réalisé aussi par des
goujons de HA25 tous les 1 m.

V-4 Mur frontal :

V-4-1 Evaluation des charges et surcharges :


Le mur frontal est encastré sur la semelle, il travaille à la flexion composée car il est
sollicité par :

 Forces verticales :
- Réaction du tablier du à la charge permanente.
- Réaction de la surcharge D240.
- Poids propre du corbeau et de mur garde grève.
- Leur poids propre.
 Forces horizontales :

Promotion juin 2007 - 119 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

- Poussée des terres.


- Force sismique dont la valeur est égale à 0,1 du poids propre de tablier.
- Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.

Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur le mur frontal pour
le cas normal et le cas sismique le plus défavorable :

Désignation P P εh (1+εv)P V H MR MS
Mur garde C.N :2,05x0,3x9,8x2,5=15,06 0,00 15,06 6,48 1,35 0,00 20,33
grève H + V- 1,51 14,01 6,48 1,35 9,78 18,91
C.N : 2/2x0,8x9,4x2,5= 18,8 0,00 18,80 4,55 1,55 0,00 29,14
Corbeau
H + V- 1,88 17,48 4,55 1,55 8,55 27,09
Mur en C.N : 0,3x26,9x2,5=20,18 0,00 20,18 2,75 4,00 0,00 80,72
retour1 H + V- 2,02 18,77 2,75 4,00 5,56 75,08
Mur en C.N : 0,3x26,9x2,5=20,18 0,00 20,18 2,75 4,00 0,00 80,72
retour2 H + V- 2,02 18,77 2,75 4,00 5,56 75,08
Mur de C.N :5,45x1,2x10,6x2,5=173,3 0,00 173,30 2,73 0,60 0,00 103,98
front H + V- 17,33 161,17 2,73 0,60 47,31 96,70
Poids des C.N :0,5x4,5x1,8x9,4=38,07 0,00 38,07 7,25 3,75 0,00 142,76
terres sur H + V- 3,81 35,41 7,25 3,75 27,62 132,79
DDT
Dalle de C.N :4,5x0,3x2,5x9,4=31,72 0,00 31,72 6,85 3,75 0,00 118,95
transition H + V- 3,17 29,50 6,85 3,75 21,71 110,63
2
Poussée sur C.N : 0.333x1,8x9,4x (7,5) /2 158,61 0.00 2,50 0,00 396,53 0,00
MGG+MDF 0.374x1,8x9,4x(7,5)2/2 177,97 0.00 2,50 0,00 444,93 0,00
C.N : 18 18 0 3,95 0,00 71,10 0,00
Freinage
0 0 0 0,00 0,00 0,00 0,00
C.N : 313,5 0,00 313,30 5,60 0,60 0,00 187,98
Tablier
H + V- 31,33 291,37 5,60 0,60 175,45 174,82
Surcharges C.N : 1,2x4,5x9,4x0,8= 39,74 0,00 39,74 7,50 3,75 0,00 149,03
sur remblai H + V- 3,97 36,96 7,50 3,75 29,78 138,60
(1t/m2)
C.N : 176,61 670,35 467,63 913,61
TOTAL
H + V- 245,01 623,44 776,24 849,70

Récapitulatif des efforts :


 Condition normale :
Effort normal : ∑ (1+εv)P = 670,35 t.
ELS : N = 63,24 t /ml.
ELU : N = 85,37 t /ml.

Moment : M = ∑ Ms - ∑ Mr = 445,98 t.m.


ELS : M = 42,07 t.m /ml.
ELU: M = 56,79 t.m /ml.

Promotion juin 2007 - 120 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

 Condition sismique :
Effort normal : ∑ (1+εv)P = 623,44 t.
ELS : N = 58,81 t /ml.
ELU : N = 79,39 t /ml.

Moment : M = ∑ Ms - ∑ Mr = 73,46 t.m.


ELS : M = 6,93 t.m /ml.
ELU: M = 9,37 t.m /ml.

V-4-2 Ferraillage :

a. Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion composée à l’ELU avec : fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h= 1,2 m.
On remarque que la condition la plus défavorable est la condition normale.
As = 14,01 cm2/ml. Soit : 5HA20/ml pour As = 15,71 cm2/ml.

Condition de non fragilité :


As ≥ 0,23bdftj / fe (As : section des armateurs tendus)
15,71 > 0,23 x 1 x1,08 x 2,2 /400 = 13,66 cm2. Vérifie.

Armature de construction :
A’s = As / 3 = 5,23 cm2/ml. Soit : 5HA12/ml pour A’s = 5,65 cm2/ml.

Vérification de l’effort tranchant :


τu = Vu / bd = 0,23/ 1,08 = 0,21 MPa.
τ’s = inf [ 4MPa ; 0,1 fc28 ] = 2,7 MPa. Pour les fissurations préjudiciable ou très
. préjudiciable.
τ'u > τu Vérifie.
At τ b
≤ U = 0,21 x 1 / 0,8 x 400 = 0,06 cm.
St 0.8 f e
St ≤ min [ 0,9d ; 40cm] = 40 cm. Soit St = 30 cm.
At ≥ 30 x 0,06 = 1,8 cm2.
Pourcentage minimal :
At 0,4b
≤ = 0,4 x 100 / 400 = 0,10 cm. Avec St = 30 cm et At > 1,8cm2.
St fe
Soit 1 cadre de HA12/ml pour As = 2,26 cm2.

b) Horizontalement :
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’ELU avec : fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h= 1,2 m.
On remarque que la condition la plus défavorable est la condition sismique.
MELU = 45,05 t/ml.
As = 12,38 cm2/ml. Soit : 5HA20/ml pour As = 15,71 cm2/ml.
Condition de non fragilité :
As ≥ 0,23bdftj / fe (As : section des armateurs tendus)
15,71 > 0,23 x 1 x1,08 x 2,2 /400 = 13,66 cm2. Vérifie.
Armature de construction :
A’s = As / 3 = 5,23 cm2/ml. Soit : 5HA12/ml pour A’s = 5,65 cm2/ml.
AH

Promotion juin 2007 - 121 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

AV

Ah = Av = 5 HA20 /ml St = 20 cm

Ferraillage du mur de front.


V-5 Mur en retour :

V-5-1 Evaluation des efforts :


Le mur en retour a pour rôle d'assurer le soutènement des terres du remblai d'accès au pont. Il
est soumis aux charges suivantes:
- Poids propre du mur y compris la superstructure.
- Les poussées horizontales réparties.
- Les charges concentrées qui sont appliquées à 1 m de l'extrémité théorique du
mur et comprennent une charge verticale de 4t et une charge horizontales de 2t.

 Efforts horizontaux :
- Poussée des terres : Pt = ½ [0,333 x 1,8 x (7,5)2 x 1] = 16,86 t /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Psr = 1,2 x 7,5 x 0,333 x 1 = 2,97 t /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (2t) : Psc = 2 x 1,2 = 2,4 t.
Les moments :
- Poussée des terres : Mt = 16,86 x 1/3(7,5) = 42,15 t.m /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Msr = 2,97 x 2,5 = 7,425 t.m /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 2,4 x 7,5 = 18 t.m.
Les combinaisons :
ELU : MELU = 1.35 Mt +1.6 (Msr +Msc) = 97.58 t.m /ml.
ELS : MELS = Mt +1.2 (Msr +Msc) = 72.66 t.m /ml.

 Efforts verticaux :
- Poids propre du mur : PG = 1 x 0,3 x 7,5 x 2,5 = 5,625 t /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (4t) : Psc = 4 x 1,2 = 4,8 t.
- Poids propre de la superstructure: Psu = 0,3 t/ml.
Les moments :
- Poids propre du mur : MG = 5,625 x (7/2) = 19,68 t.m /ml.
- Poids propre de la superstructure: Msu = 0,3 x 0,5 = 0,15 t.m/ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 4,8 x 7 = 33,6 t.m.
Les combinaisons :
ELU : MELU = 1.35 (MG + Msu ) +1.6 Msc = 80,53 t.m /ml.
ELS : MELS = (MG + Msu )+1.2 Msc = 60,15 t.m /ml.

V-5-2 Le ferraillage:

a. Ferraillage horizontal:

Le ferraillage se fait en flexion simple:


MELU = 97.58 t.m /ml. MELS =72.66 t.m /ml .
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0,27 m.

Promotion juin 2007 - 122 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

As = 32,94 cm2/ml. Soit : 7 HA25/ml pour As = 34,36 cm2/ml.


A’s = As / 3 = 11,45 cm2/ml. Soit : 7 HA16/ml pour A’s = 14,07 cm2/ml.

Vérification des contraintes à l’ELS :


En fissuration préjudiciable : σst = min (2/3ƒe , 110 (nƒtj) 1/2 ) = 207,3 MPa.
σbc = 0,6 fc28 = 16,2 MPa.
σbc = 10,3 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 205 MPa > σst = 207,3 MPa. Vérifie.


b. Ferraillage vertical:
As = 34,56 / 4 = 8,64 cm2/ml. Soit : 5 HA16/ml pour As = 10,05 cm2/ml.

c. Ferraillage de suspension :
MELU = 80,53 t.m /ml. MELS =60,15 t.m /ml .
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0,27 m.
As = 24,33 cm2/ml. Soit : 5 HA25/ml pour As = 24,54 cm2/ml.
A’s = As / 3 = 8,18 cm2/ml. Soit : 5HA16 pour A’s = 10,05 cm2/ml.

7HA25/ml

(7+5)HA25/ml

7HA25/ml 5HA16/ml
.

Ferraillage du mur en retour

V-6 La semelle :

V-6-1 Evaluation des efforts agissants sur la semelle :


Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la semelle pour les
différents cas :

Désignation Condition εH × P (1+εv)P MR MS


C.N 194,87 1251,66 591,77 4649,44
TOTAL H + V+ 379,65 1339,28 1591,50 4974,90
H + V- 351,94 1164,04 1482,94 4323,98

 Conditions normales :
Nmax = 1251,66 t.
MMAX = 4649,44 - 591,77 = 4057,67 t.m.
 Conditions sismiques : G (1 ± 0,07)
Nmax = 1339,28 t.

Promotion juin 2007 - 123 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

MMAX = 4974,90- 1591,50 = 3383,4 t.m.

V-6-2 Effort revenant à chaque pieu :


Les pieux présentent une symétrie par rapport (XOY), chaque fut ramène un moment est un
effort normal.
L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :
N Mx y My x
Ni = ± ±
n ∑ y 2
∑ x2
Avec les hypothèses suivantes :
- Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.
- Semelle infiniment rigide.
- Pieux identiques.
 Condition normale :
1251,66 4057,67 ×1,8
N1 = + = 438,24 t.
8 8 × (1,8) 2
1251,66 4057,67 ×1,8
N2 = − = 125,32 t.
8 8 × (1,8) 2
 Condition sismique :
1339,28 3383,4 ×1,8
N1 = + = 402,45 t.
8 8 × (1,8) 2
1339,28 3383,4 ×1,8
N2 = − = 67,54 t.
8 8 × (1,8) 2
V-6-3 Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :
a. Armatures transversales inférieures :
b
α ≥ 45°

La Condition de la méthode est:  L b
h ≥ 2 − 4 b
4
h
tg α= = 1. ⇒ α = 45° = 45°. Vérifie h
L b
− α
2 4 α
h = 1,5 m. d
L b
− = 1,5m = 1,5 m. Vérifie.
2 4 3,6 m
 Condition normale :
2
σ a = σ e = 267 00t / m 2 .
3
L b
( − )
N1 438,24 1,5
A= × 2 4 = × = 0,01271m 2 .
σa h 26700 1,5
Ainf = 127,1 cm2.
 Condition sismique :
σ a = σ e = 40000 t / m 2 .

Promotion juin 2007 - 124 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

402,45 1,5
A= × = 0,010061m 2 .
40000 1,5
A = 100,61 cm2.
La condition normale est la plus défavorable As=127,1cm2.
On prend: 16HA32 Ainf = 128,64cm2.
n : Nombre de barre = 16 barres.
d : Enrobage = 10cm.
Φ : Diamètre de pieu = 1,2 m.
Φ + H − d 1,2 + 1,8 − 0,1
L’espacement est de St = = ≈ 0,19m = 20cm. On prend : St = 20 cm.
n −1 16 − 1
Les armatures transversales placées dans les bandes axées sur les pieux, ayant pour largeur
(L) telle que : L = h + Φpieu = 1,5 + 1,2 = 2,7 m.
Entre les différents bandes, on placera des armatures de répartitions tel que :
1 1
A1 = A = × 127,1 = 42,36 cm 2 . Soit : 9 HA25 Ainf1 = 44,17 cm2.
3 3
b. Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
Elles jouent un rôle de répartition dans la transmission des efforts entre les fûts et les pieux de
fondation.
1 1
Ali = A = × 127,1 = 42,36 cm 2 . Soit : 9 HA25 Ainf1 = 44,17 cm2.
3 3
Φ + H − 10
St = ≈ 36 cm.
9 −1
c. Armatures de construction :
1- Armatures transversales supérieures:
A 127,1
Ats = = = 12,71 cm 2 . Soit : 12 HA12. Asup= 13,56 cm2.
10 10
Φ + H − 10
L’espacement St = ≈ 25 cm.
12 − 1
2- Armatures longitudinales supérieures :
1 1
Als = A = × 127,1 = 42,36 cm 2 . Soit : 9 HA25 Ainf1 = 44,17 cm2.
3 3
Φ + H − 10
St = ≈ 36 cm.
9 −1
3- Armatures latérales :
A 127,1
Al = = = 12,71 cm 2 . Soit : 12 HA12. Asup= 13,56 cm2
10 10
A la base des cadres verticaux, on placera les armatures transversales sous forme de
chaises en HA14 espacées de 1 m.

Chaise 14chaque 1m 9HA25

H=5,6m

Promotion juin 2007 - 125 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Φ + h=2,7m 9HA25 16HA32


L=12m
Ferraillage de la semelle (nappe inférieure)
Armature latérale 9HA25
HA12, St=0,15m

H=5,6m

12HA12. St=0,25m
L=12m
Ferraillage de la semelle (nappe supérieure).

V-7 Les pieux :


Les fondations sur pieux sont utilisées quand le sol de surface n’a pas une bonne portance,
ce qu’il faille descendre à une grande profondeur jusqu’au bon sol (substratum). La
disposition des pieux dépend des impératifs suivants : Une disposition symétrique pour éviter
les tassements différentiels, centré sous les efforts pour assurer une diffusion directe des
charges.
N.B: On ne tiendra pas compte du flambement pour le calcul des pieux car la butée des terres
est toujours suffisamment pour s’y opposé.

V-7-1 Action sur les pieux :


Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement
à l’aide de l’équation différentielle du 4éme ordre :
d4y H M
EI 4
+ C U b y = 0
dx
b : Diamètre du pieu.
CU : Module de réaction du sol.
y : Déplacement en tête du pieu. CU
4 EI
Une solution de cette équation est de la forme : α = 4 .
CU b
α : Longueur élastique du pieu.
Calcul de λ :

Promotion juin 2007 - 126 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

b = φ pieu = 120cm. .
CU = 5,6 kg/cm2.
E : module d’élasticité du béton = 21000 270 = 3.45 × 10 5 kg / cm 2 .
πD 4 π (120) 4
I : moment d’inertie du pieu = = = 10,17 x10 6 cm 4 .
64 64
bCU
λ=4 = 0.263m −1 .
4 EI
λ : Coefficient d’amortissement du module de WARNER
D’où : λL = 0.263 × 15 = 3,94 avec L = 15 m.
Effort tranchant en tête du pieu :
 Condition normale :
Freinage = 18 t.
Poussée des terres et surcharges Hp = 202,06 t
H
H = 18 + 202,06 = 220,06 t. D’où : P = = 27,5 t/pieu.
8
 Condition sismique :

Séisme = 83,173 t.
Poussée des terres et surcharges Hp = 254,48 t
H
H = 83,173 + 254,48 = 337,653 t. D’où : P = = 42,2 t/pieu.
8
Calcul des pieux par la formule de WARNER :
La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissant auquel, le pieu est
soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante :
M P
EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP
λ λ
Notre pieu est encastré à la semelle en tête donc la seule déformation qui peut se produire, est
le déplacement avec rotation nulle.
P
M (z) = χ θM × M + χ θP
λ
M : Moment en tête du pieu
1
λ : Coefficient d’amortissement = .
α
χ θM , χ θP : Donnés par les abaques de WARNER en fonction de λL.
M P χ P
M(z) = EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP =0 M = - θP × .
λ λ χ θM λ
λL = 3 ⇒ χ θ P = 1,16 χ θ M = 1,43
 λL = 3,94 ⇒ χ θ P = 1,254 χ θ M = 1,533.
λL = 4 ⇒ χ θ P = 1,26 χ θ M = 1,54

 Condition normale : P = 27,5t / pieu ⇒ M = − 85,53 t.m.


 Condition sismique : P = 42,2 t / pieu ⇒ M = − 131,25 t.m.
Valeurs des coefficients χ θM , χ θP en fonction de Z : (Abaques de WARNER).

Promotion juin 2007 - 127 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
M 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
P 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04
P
Détermination des moments tout le long du pieu : M ( z ) = χ θM × M + χ θP .
λ
27,5
 Condition normale : M ( z ) = −85,53 × χ θM + × χ θP
0,263
42,2
 Condition sismique : M ( z ) = −131,25 × χ θM + × χ θP
0,263
Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de Z :

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
C.N -43,23 -9,39 13,42 20,92 21,68 17,59 11,22 3,33
C.S -66,34 -14,42 20,58 32,10 33,26 26,99 17,21 5,11

Moment en condition normale

3
2
1
Moment ( tm)

0
-1 0,1L 0,2L 0,3L 0,4L 0,5L 0,6L 0,7L 0,8L
-2
-3
-4
-5
Profondeur Z(m)

Série1 Série2

Promotion juin 2007 - 128 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Moment en condition sismique

10

5
Moment ( tm)

0
0,1L 0,2L 0,3L 0,4L 0,5L 0,6L 0,7L 0,8L
-5

-10

-15
Profondeur Z(m)

Série1 Série2

D’après les résultas donnés par les deux diagrammes des moments, on constate que les
sollicitations des conditions sismiques sont les plus défavorables : Mmax = - 131,25 t.m.

V-7-2 Ferraillage des pieux :

Le ferraillage est fait à l’aide des abaques de Walther (voir annexe). Le pieu est considéré
comme une pièce soumise à la flexion composée : Nmin = 67,54 t.
Mmax = 131,25 t.m.
Mr
= 0,0361 .
πR 2 Dβ W
ω = 0,12.
Nr
= 0,0221.
πR 2 β W
Faσ f
ω= 2 = 0,12 ⇒ Fa = 91,56cm 2 . On prend 20 HA25 pour AS = 98,2 cm2.
πR β W
Vérification des contraintes :

σbc = 11,46 MPa < σbc = 16,2 MPa . Vérifie.

σs = 150,21 MPa < σst = 207,3 MPa. Vérifie.

Armatures transversales :

On prendra des cerces helicoîdales avec de HA12 et un espacement de 20 cm dans la zone


courante et 15 cm dans la zone de jonction.

Promotion juin 2007 - 129 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Cerce HA12

12HA25

V-8 Plot parasismique :

On prévoit deux plots en béton armé, encastrés aux extrinsécismes du mur frontal sur la
partie supérieure. Ils sont destinés à empêcher le déplacement du tablier sous l’effet d’un
éventuel séisme transversal.

a) Estimation des efforts agissants sur le bloc :


Le bloc est soumis à un effort sismique horizontal égale à 0,1G/2.G/2 = 313,5 t. poids du
tablier qui revient à la culée.
F = 31,35 t.
Le plot étant encastré dans le mur frontal, la force est transmise au bloc par une force latérale.
Q = 31,35 / 0,5 = 62,7 t.
M = Q x L [(L/2) + 0,2] = 14,10 t.m.

b) Le ferraillage :

Le ferraillage se fait en flexion simple:


MELU = 14,10 t.m.
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0,27 m.
As =9.03 cm2 Soit : 5 HA16 pour As = 10,05 cm2.
Pour l’armateur de construction on prend :A’s=As /3 =3.35cm2.Soit :5HA12
Pour A’s = 5,65cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cadres HA10 espacés de 15cm.

5 HA16

Cadres HA10

HA12

Ferraillage du plot parasismique.

Promotion juin 2007 - 130 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Conclusion générale :

Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation d’élève
ingénieur et c’est la meilleure occasion pour l’étudiant de démontrer en évidence ses
connaissances théoriques acquises durant les cinq années de formation.

Dans la partie de la conception, nous avons essayé par le biais de ce travail de répondre
à la problématique du choix de la variante qui sera la plus satisfaisant vis-à-vis les facteurs
déterminants dans l’inscription du pont dans son environnement.

Cette étude nous a permis d’acquérir les différentes techniques d’assimilation des
phénomènes physiques, le passage vers le logiciel à partir d’une modélisation correcte, la
maîtrise de la réglementation régissant les principes de calcul des structures dans le domaine
des ouvrages d’art, ainsi d’approfondir nos connaissances théoriques et pratiques. Ceci se fait
à partir de la lecture des déférentes références bibliographiques, l’utilisation du logiciel
comme moyen de calcul et surtout grâce au côtoiement d’ingénieurs et de chercheurs dans le
domaine de génie civil.

En générale, l’étude d’un pont met en évidence la maîtrise de plusieurs domaines des
sciences de l’ingénieur telles que la résistance des matériaux, la mécanique des milieux
continus, la rhéologie des matériaux, les procédés de la précontrainte ainsi le calcul
numérique par ordinateur.

Promotion juin 2007 - 131 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

BIBLIOGRAPHIE :
OUVRAGES :

CONCEPTION DES PONTS : CALGARO ET BERNARD GELY.

PROJET DE CONSTRUCTION DES PONTS : CALGARO.

BETON PRECONTRAINT AUX ETATS LIMITES : ENPC.

FASCICULE 61 TITRE II DU CPC : PROGRAMME DE CHARGES ET


EPREUVES DES PONTS-ROUTES.

POUTRES PRECONTRAINTES PAR POST-TENSION : VIPP (SETRA).

DOCUMENTS S E T R A.

CALCUL DES OUVRAGES GENERAUX DE CONSTRUCTION : MICHEL PRAT.

ABAQUES ALLEMANDS : WARNER.

GRILLAGE DES POUTRES : RICHARD BARES.

ABAQUES WALTHER.

THESES DE FIN D’ETUDE : ENTP.

COURS :

OUVRAGES D’ART : ENTP.

RDM : ENTP.

BETON ARME ET BETON PRECONTRAINT : ENTP.

LOGICIELS :

SAP 2000 (VERSION 7.4) : MODELISATION.

SOCOTEC : FERRAILLAGE.

AUTO CAD 2004 : DESSIN.

MICROSOFT OFFICE 2003.

Promotion juin 2007 - 132 - ENTP


www.4geniecivil.com
OUVRAGES D’ART

Promotion juin 2007 - 133 - ENTP

Vous aimerez peut-être aussi