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En chaudronnerie et en tuyauterie, on doit assembler des pièces par soudage. Ces pièces on une base simple
— cylindre, cône, pyramide, … — mais il faut les découper pour qu'elles s'adaptent avant soudure. La base
de cette technique est l'intersection d'un solide avec un plan.
Pour pouvoir travailler les pièces, il faut d'abord « mettre à plat » les volumes. Cette technique, appelée
développement d'une tôle, est un élément de base du traçage, une application importante de la géométrie
descriptive.
Ces méthodes permettent de fabriquer des éléments pour raccorder deux sections : trémies (entonnoirs),
hottes d'aspiration, coudes de tuyauteries, réducteurs, …
Connaissances préliminaires
Un certain nombre de pièces chaudronnées sont obtenues par déformation — pliage, roulage — de tôles. On
part d'une tôle rectangulaire, appelée « flanc capable » ; cette tôle est ensuite découpée, puis déformée, et
enfin soudée.
Technologie du roulage
Si les bords sont droits et la tôle pas trop épaisse, la tôle est découpée Vue en perspective d'une rouleuse à
avec une cisaille guillotine. trois rouleaux
Si la forme est complexe, la tôle est tracée : on trace les contours puis
on la pointe, c'est-à-dire que l'on met des coups de pointeau tous les 1
à 2[cm . les coups de pointeau forment des cuvettes ; le contraste
entre la lumière réfléchie par un côté et l'ombre portée de l'autre côté
de la cuvette permet de bien voir le contour lors du découpage. Puis,
la tôle est découpée :
Il existe plusieurs types de rouleuse ; nous décrivons ici la rouleuse à trois rouleaux également appelée
« planeur ». Le principe est de déformer la tôle plastiquement par flexion, l'effort étant exercé par trois
rouleaux (flexion trois points simple). La rotation des rouleaux permet de déformer la totalité de la tôle de
manière (presque) uniforme. Le rouleau entraîneur est mobile verticalement pour pincer la tôle. Le rouleau
Il faut s'assurer que les quatre axes principaux tracés se trouvent à l'extérieur.
Technologie du pliage
la forme de la matrice :
dans le cas d'un vé, on ne peut plier qu'à un angle inférieur à 90 °
(pliage en l'air, la tôle ne vient pas en contact avec le fond du vé),
on atteint 90 ° en faisant un pliage en frappe (le contre-vè pousse
le tôle au fond du vé et l'emboutit légèrement),
dans le cas d'un U, c'est le rapport largeur-profondeur qui
Principe de la presse plieuse.
détermine l'angle ;
le repli de la tôle : la tôle ne doit pas venir buter sur l'outil.
Surfaces développables
Les formes obtenues par roulage et pliage sont des surfaces gauches (c'est-à-dire non plane) dite
« développables ». les surfaces développables peuvent être « mises à plat ».
Toutes les surfaces gauches ne sont pas développables. C'est le cas en particulier des surfaces qui comportent
une courbure selon deux directions : sphère, ellipsoïde de révolution (galet, ballon de rugby), tore (pneu),
paraboloïde de révolution (miroir parabolique, parabole), hyperboloïde de révolution (tabouret), paraboloïde
hyperbolique (selle de cheval) …
Pour tracer des intersections de solides de révolution (cylindres, cônes), il faut savoir couper un cercle en
parts égales.
On peut encore placer un point entre chaque point déjà placé : on place la pointe du compas sur un des
Le nombre de points à utiliser dépend du périmètre : il faut suffisamment de points pour pouvoir faire un
tracé « précis » et lisse. Disons que jusqu'à un diamètre de 100 mm, on peut se contenter de 12 points (ce qui
fait un point tous les 26 mm sur la circonférence).
Application
Travail demandé
Démarche
Sur la vue de face (plan vertical), les génératrice sont tracées jusqu'à
la trace du plan (π').
On obtient ainsi 12 points (en vert), que l'on relie à main levée pour avoir une ellipse lisse.
Nous allons maintenant développer la tôle : on imagine que le cylindre tronqué est en papier, que l'on coupe
le papier et qu'on le met à plat. On coupe en général selon la génératrice la plus petite : s'il faut fabriquer la
pièce à partir d'une tôle à plat, on aura le cordon de soudure le plus petit, soit :
La longueur développée de la base droite est le périmètre du cercle p = π×D = π×50 = 157 mm. Les
génératrices sont des segments de droite séparés de p/12 = 13 mm.
On repère les génératrices, en s'assurant qu'elle se retrouvent à l'extérieur lorsque l'on roule (pour que l'on
puisse voir le tracé après roulage), et on reporte leur longueur à partir de la vue de face ou de dessus. On
trace ensuite une courbe lisse pour joindre les points.
Notons que pour faire le développement de la tôle, on n'a pas besoin de la vue horizontale : la vue de face
fournit la longueur des génératrices.
Supposons que l'on veuille fabriquer un tube coupé avec cet angle. Trois solutions sont possibles.
Première solution : on découpe une tôle, on la roule et on la soude. On trace la forme développée sur la tôle
puis on la pointe : les coups de pointeau forment des cuvettes que l'on verra malgré la lumière du chalumeau
(contraste zone d'ombre-zone réfléchissant la lumière). On découpe la forme au chalumeau, on la roule et on
la soude.
Troisième solution : on trace directement sur un tube existant. On remesure le périmètre (avec un décamètre)
pour prendre en compte les éventuels défauts de fabrication ; on divise ce périmètre par 12 pour pouvoir
placer les génératrices. On trace un cercle droit que l'on découpe en 12, et l'on trace les génératrices ; on
utilise pour cela une cornière pour être sûr d'être parallèle à l'axe. On reporte les longueurs des génératrices,
on pointe et on découpe.
Cylindre oblique
Application
Travail demandé
Démarche
Puis, on trace une section droite ; il s'agit d'une ellipse dont le petit axe est perpendiculaire aux génératrices,
et dont le grand axe est le diamètre du cercle de base. Pour simplifier, on choisit la section droite qui passe
au centre du cylindre. Les génératrices coupent une demie ellipse aux points numérotés de 13 à 19.
Propriété
On commence donc le tracé par une droite de longueur p = 145 mm. Le point de gauche est le point 13, puis
on place les points suivants en reportant les distances mesurées sur la section rabattue (qui est en vraie
grandeur) : 13'.14'' permet de placer le point 14 sur le développement, …
Ce faisant, on remplace l'ellipse par un polygone, puisque l'on remplace des arcs par des cordes. Pour
limiter la propagation d'erreur, on peut se recadrer sur les points particulier (point 16 milieu, point 19 à
l'extrémité droite). On peut également diviser les arcs d'ellipse plus petit, et reporter ainsi des cordes
plus petites (l'écart entre arc et corde étant ainsi moins grand) ; par exemple, on place quatre points
intermédiaires entre les points 13 et 14.
On trace le développement de la section droite horizontalement, les génératrices sont donc verticales. Les
génératrices sont en vraie grandeur sur la vue frontale ; on reporte donc la longueur 14'.h' pour avoir 14.H
sur le développement, … On remarque que, par symétrie, 14.H = 18.12, 14.8 = 18.L, …
Pyramide tronquée
Pour fabriquer la pyramide tronquée, on commence par faire deux demies pyramides (pour éviter la collision
tôle-contre-vè lors du pliage) puis on les soude. Il faut donc développer deux demies pyramides.
Lorsque l'on prolonge les plis, ils se rencontrent à l'apex (sommet haut de la pyramide). Par ailleurs, si la
base de la pyramide est un polygone régulier (les côtés ont tous la même longueur) et que la troncature est
droite, on obtient des trapèzes tous identiques.
Application
Une pyramide raccorde deux sections carrées placées sur des plans parallèles. Si l'axe reliant les centres des
carrés est perpendiculaire aux plans, il s'agit d'une pyramide droite. Ce raccordement peut être par exemple
une trémie (entonnoir) ou une hotte d'aspiration.
Travail demandé
Démarche
1. On trace la grande base [BC] et sa Développement d'un demi tronc de pyramide à base carrée
médiatrice, qui est l'axe de
symétrie du trapèze.
2. On trace un arc de cercle centré sur le milieu de la grande base, et ayant pour rayon la hauteur d'un
trapèze ; l'intersection avec la médiatrice donne le milieu de la petite base. On trace une parallèle à la
grande base passant par ce point, cela donne la droite (2,3) supportant la petite base.
3. À partir des extrémités de la grande base, on trace un arc de cercle dont le rayon est la longueur des
côtés non-parallèles ; l'intersection de ces arcs avec le support de la petite base donne les extrémités 2
et 3 de la petite base.
4. On prolonge les côtés non parallèles, (B.2) et (C.3), pour déterminer l'apex S.
5. Pour tracer les deux trapèzes adjacents, on trace un cercle dont le centre est l'apex S et passant par les
extrémités de la grande base. On reporte sur ce cercle les longueurs des grandes bases. On procède de
même pour les petites bases.
Troncature inclinée
Travail demandé
représentation partielle
Démarche
Apex inaccessible
Travail demandé
Démarche
donc à l'intersection des deux cercles. De même, le point 1 est construit en considérant que A.1 = B.2 et
longueur du segment 1.2 = longueur du segment 2.3.
tronc de cône
Sur un cône, toutes les génératrices passent par le sommet S.
Applications
Un tronc de cône droit peut servir de trémie (entonnoir), de réducteur (raccordement de deux tuyaux
coaxiaux de diamètre différent, de hotte d'aspiration, …
On considère dans un premier temps un tronc de cône droit, c'est-à-dire que le plan d'intersection est
perpendiculaire à l'axe du cône.
Applications
Le tronc de cône droit raccorde deux sections circulaires sur des plans parallèles, et coaxiales : l'axe passant
par le centre des cercles est perpendiculaire aux plans. Il peut s'agir de raccorder deux tuyaux coaxiaux mais
de diamètre différent.
Travail demandé
Démarche
Pour rouler le tronc de cône, il faut engager la tôle en s'assurant que la génératrice est parallèle à l'axe des
rouleaux. On place une cornière en butée pour guider la tôle.
travail demandé
Démarche
On commence par diviser le cercle de base en 12 arcs égaux, et l'on trace les génératrices que l'on repère
(numérote). On remarque que les génératrices [a'.1'] et [g'.7'] (en bleu sur la figure) sont en vraie grandeur
(VG) dans le plan frontal.
Sur le plan vertical, l'intersection des génératrices avec la trace du plan incliné (π') donne l'abscisse x du
point d'intersection, abscisse que l'on reporte sur le plan horizontal : la projection dudit point sur le plan
Pour développer la tôle, on utilise la même propriété : si l'on fait tourner le cône pour mettre la génératrice n
à la place de [a'.1'] ou [g'.7'], le point garde la même hauteur sur le plan vertical. On projette donc tous les
points sur la génératrice [g'.7'] ou [a'.1']. On obtient ainsi la VG sans utiliser de droite carrée.
On développe la tôle comme s'il s'agissait d'un cône droit, et l'on trace les génératrices (en reportant la
longueur de l'arc de base divisé par 12, ou bien l'angle total divisé par 12). La longueur des génératrices est la
longueur projetée sur 7' ou 1' obtenue précédemment. Mais plutôt que reporter la longueur des génératrices
depuis le cercle de base, on préfère reporter la distance enlevée depuis le sommet (SA, SB, …, SL) ; en effet,
cela sera indispensable avec un cône oblique, on travailler alors toujours avec la même méthode.
Considérons maintenant le raccordement entre deux sections circulaires sur des plans parallèles, mais qui ne
sont pas coaxiales. C'est un tronc de cône oblique à base circulaire. L'axe du cône passe par le centre de la
base ; ce n'est pas la bissectrice du secteur angulaire. Les sections droites (perpendiculaires à l'axe) sont des
ellipses, ce n'est pas un cône de révolution, on ne peut pas le réaliser par roulage. Par ailleurs, l'axe passe par
les centre des sections circulaires, il ne passe pas par le centre des
sections droites.
Application
Cela permet de raccorder deux sections circulaires sur des plans parallèles, qui n'ont pas le
même diamètre et ne sont pas coaxiales. C'est le cas par exemple de deux tuyaux de
diamètres différents et d'axes parallèles non confondus.
Raccordement
de tuyaux
d'axes
parallèles
par un tronc
de cône
incliné.
Travail demandé
Démarche
Comme précédemment, on remarque que sur la vue frontale, les droites (s'.1) et (s'.7) sont en vraie grandeur
(VG).
Le cône incliné ne peut se faire que par pliage, il faut donc développer en deux parties. On coupe la pièce
afin d'avoir deux parties identiques. On choisit de démarrer par une génératrice en VG sur la vue frontale,
par exemple [G.7], que l'on peut donc directement tracer, et l'on place le sommet S.
On sait que l'arcs [6.7] a pour longueur 1/12 du périmètre, soit πD/12 = π×50/12 = 13 mm. Sur le
développement, on trace donc un cercle dont le centre est le point 7, et de rayon 13 mm ; on sait que le point
6 est sur ce cercle.
Note
En faisant ceci, on remplace un arc courbe par un segment de droite (une corde) de même longueur. Si
l'on a découpé le cercle en suffisamment d'arcs, l'erreur commise est négligeable. On vérifiera quand
même sur le développement final que la longueur développée totale est correcte.
On détermine la VG de la distance S.6, par la méthode de la droite carrée ; on trouve 95 mm. Sur le
développement, on trace un cercle de centre S et de rayon 95 mm ; l'intersection avec le cercle précédent
donne le point 6.
On trace ensuite la génératrice (S.6). Le point F se trouve sur cette droite. La VG de la distance SF est
déterminée par la droite carrée, ce qui permet de placer F sur le développement.
Un tronc de cône incliné permet de raccorder deux tuyaux d'axes parallèles et de diamètres différents.
Si l'apothème est très importante, et en particulier si le diamètre du cercle du haut est peu différent de celui
du bas, il n'est pas possible de faire figurer le sommet sur la feuille. Si l'on veut travailler graphiquement, il
faut donc trouver une alternative.
Nous prenons ci-dessous le cas de cônes droits, mais la méthode peut se généraliser aux cônes obliques.
Si l'on place ces trois trapèzes l'un à côté de l'autre, alors on voit que
l'on a une approximation du développé réel :
la longueur de la ligne de base est 3×D ≃ π×D, la longueur Développement d'un tronc de cône par
développée de la base ; approximation des trapèzes
la longueur de la ligne du haut est 3×d ≃ π×d, la longueur
développée de cercle supérieur ;
la longueur des génératrices est respectée.
La génératrice [10'.j' ] est en vraie grandeur ; si le plan de coupe était incliné, on pourrait projeter toutes les
génératrices sur celle-ci, ou bien utiliser une droite carrée.
On trace une diagonale, par exemple [12.a] et [12'.a' ]. On détermine la vraie grandeur de cette diagonale, à
l'aide d'une droite carrée. Là encore, si le plan de coupe était oblique, on déterminerait la VG de toutes les
diagonales séparément.
1. On trace la génératrice du milieu (la plus longue si le plan de coupe est oblique), [1.A], verticale et au
centre.
2. On reporte la longueur de la diagonale depuis A (arc de cercle de centre A et de rayon la VG de la
diagonale) ; on reporte la longueur développée d'un arc du grand cercle compris entre deux
génératrices (arc de cercle de centre 1 et de rayon π×D/12) ; l'intersection des deux donne le point 12
(ainsi que le point 2 de l'autre côté).
3. On reporte la vraie grandeur d'une génératrice depuis 12 (arc de cercle de centre 12 et de rayon la VG
de la génératrice) ; on reporte la longueur développée d'un arc du petit cercle compris entre deux
génératrices (arc de cercle de centre A et de rayon π×d/12) ; l'intersection des deux donne le point L.
On continue ainsi de proche en proche. Dans l'idéal, on utilise trois compas qui gardent la même ouverture.
Cette méthode permet de tracer directement la développée d'un cône tronqué par un plan oblique. Pour une
telle situation, on peut aussi développer un cône droit par la méthode des trapèzes, puis reporter les
génératrices.
Prenons un exemple courant : une trémie a une extrémité carrée, l'autre est circulaire (ce qui permet de
s'adapter à un tuyau). On parle de « raccordement de deux sections parallèles, l'une circulaire, l'autre
polygonale. »
La pièce finale peut se décomposer en quatre triangles plans, et quatre quarts de cône obliques. Les quarts
de cône sont en fait réalisées par pliage ; ce sont des pyramides qui approchent des cônes. De fait, la trémie
est réalisée en deux parties qui sont ensuite soudées.
Travail demandé
Démarche
Pour réaliser les portions de cônes, on utilise en général 12 plis de 7,5 ° chacun, on divise donc chaque quart
de cercle en 12 parties (et non en 3 comme ici).
Les techniques de traçage vues permettent de résoudre tous les cas : raccordement de deux sections
polygonales, raccordement de sections non parallèles, …
Nous avons vu le développement d'un cylindre et d'un cône biseautés. Ce sont des formes simples à
développer et à fabriquer (roulage), donc si possible, on essaie de se ramener à un de ces cas. Mais ce n'est
pas toujours possible.
Si les cercles sont parallèles, alors il s'agit d'un cylindre ou d'un cône de révolution. Si les cercles ne sont pas
parallèles, alors il s'agit d'un cylindre ou d'un cône oblique.
Exemple
Tuyaux à raccorder
Démarche
Grâce aux sphères, nous pouvons tracer trois parties de coudes qui
seront faciles à développer puisque, en vertue du théorème vu
précédemment, nous savons que ce sont des troncs de cône obliques.
Dessin du coude
Propriété
Propriété
Une surface développable tangente à deux sphères de rayons différents, la petite sphère n'étant pas
incluse dans la grande, est un cône de révolution.
Si l'on doit raccorder deux sections circulaires quelconques, rien ne garantit que l'on a un cylindre ou un
cône. Il faut alors préciser la notion de génératrice, sachant que d'un point de vue pratique, les pièces seront
réalisées par pliage et qu'une génératrice correspond à un pli.
Définition
Une génératrice d'une surface développable est une droite de contact entre la surface et un plan
tangent à cette surface.
On ne peut pas définir de génératrice pour toutes les surfaces gauches ; mais nous pouvons toujours définir
des génératrices pour les surfaces développables, voir pour cela l'article de Wikipédia Surface réglée > Plan
tangent.
Pour pourvoir tracer le raccordement d'un cercle à une ellipse, il faut s'intéresser à quelques propriétés
géométriques.
propriété 1
Soit un plan tangent au raccordement. La ligne de contact est une génératrice du raccordement.
Ceci vient du fait que l'on utilise une surface développable pour le raccordement.
Corollaire
propriété 2
propriété 3 (rappel)
propriété 4
propriété 5
Par deux droites parallèles non confondues passe un seul et unique plan.
Ainsi, si l'on a une tangente au cercle qui est parallèle à une tangent à l'ellipse, elles définissent un plan
tangent au raccordement.
Travail demandé
Démarche
Les tangentes aux points 1, 4, 7 et 10 sont horizontales ou verticales ; les points correspondant sur le cercle
se trouvent donc sur les axes horizontaux et verticaux. Cela définit les points a, d, g et j, et donc les
génératrices [a.1], [d.4], [g.7] et [j.10].
Considérons un autre point de l'ellipse, par exemple le point 2. On trace sa tangente avec la méthode du
cercle inscrit. Puis, on trace la perpendiculaire à cette tangente qui passe par le centre du cercle. Cela définit
le point b.
La pièce n'est ni un
cylindre, ni un cône, elle
va donc s'obtenir par
pliage, et doit être en
deux parties. La pièce ne
présente pas de symétrie.
Pour éviter de souder le
long des génératrices les
plus longues, [G.7] et
[H.8], on choisit comme
lignes de soudure les
génératrices [D.4] et
[J.10]. On commence le
développement par [G.7]
(choix arbitraire).
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