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4.12 Exécution des roues dentées.

En pratique il existe deux principaux modes de taillage:


1) taillage par reproduction ;
2) taillage par génération.
1°.le taillage par reproduction est réalisé à l’aide d’un outil, appelé fraise au module, de forme
à profils constant. L’outil sur la fig.4.23 est une fraise-disque, ayant la forme d’un creux, qui
travaille par fraisage.
Pendant le taillage la fraise tourne autour de son axe (mouvement1) et la roue à tailler se
déplace le long de son axe (mouvement2). L’orsqu’un creux est taillé la fraise revient à sa
position initiale et le diviseur automatique fait tourner la roue à tailler d’un angle de 2/Z ou
Z est le nombre de dents de la roue, et taillage du nouveau creux se répète.
Nous avons envisagé autrefois que la forme du profil à développante de cercle est définie
par le module et le nombre de dents de la roue. Alors pour l’exécution des roues dentées
d’après le procédé de taillage par reproduction il faudrait avoir théoriquement une fraise pour
chaque nombre de dents dans chaque module. Pratiquement on se borne à 8 numéros:

Numéros de 1 2 3 4 5 6 7 8
fraise
Nombre de dents 12 - 13 14 - 16 17 - 20 21 - 25 26 - 34 35 - 54 55 - 135 et
taillés 134 plus

Le taillage à la fraise peut aussi se faire avec une fraise-bouchon (fig.4.24). dans un cas
comme dans l’autre, le profil obtenu n’est pas rigoureux et ne saurait suffire pour un
travail de précision. C’est pourquoi on n’applique pas le procédé de taillage par
reproduction pour l’exécution des roues dentées destinées a fonctionner avec de grandes
vitesses. Cette méthode possède de petite productivité.
2° le procédé de taillage par génération donne les meilleurs résultats pour le taillage des dents.
Il possède de grande productivité et les profils de dents sont exacts.
D’après cette méthode on communique à la roue à tailler et à l’outil tel mouvement qui a
lieu en un engrenage. L’outil représente une roue de cet engrenage et la roue qui doit être
fabriquée représente l’autre. De plus, l’outil accomplit le mouvement de coupe.
On utilise trois types des outils: outil-crémaillère, vis-fraise et outil-pignon.
a) outil-crémaillère.
La fig.4.25 schématise le principe de taillage d’une denture droite à l’aide d ‘un outil-
crémaillère. On peut considérer la crémaillère comme la roue dentée à nombre de dents
infinis. Dans ce cas le profil à développante de cercle de la crémaillère a la forme d’une droite
parce que le cercle de base transforme en une droite dont le rayon est égal à l’infini
(rb ). Les centroides de la roue à tailler et de la crémaillère sont respectivement le
cercle primitif de taillage du rayon r et la ligne primitive de taillage qui est tangente au cercle.
Le rayon r est égal à

R = m. Z/2
Ou Zest le nombre de dents de la roue à tailler.
Habituellement la crémaillère a 4 ou 5 dents et elle travaille par rabotage. Pendant le
taillage l’outil crémaillère effectue deux mouvement: mouvement de coupe (3) sarallèlement à
l’axe de la roue à tailler et mouvement d’avance (2) dans le sens qui est perpendiculaire à cet
axe;
La roue à tailler effectue le mouvement de rotation (1).
Les mouvements de translation pour l’outil et de rotation pour la roue sont conjugués de
façon à produire le roulement sans glissement des surfaces primitives (cercle primitif de la
roue à tailler et la ligne primitive de taillage de la crémaillère).
La fig.4.26 représente le profil d’une crémaillère dont les dimensions sont normalisées .
on considère ce profil en théorie d’engrènement comme profil d’une crémaillère dite la
crémaillère génératrice normalisée est dite la denture normalisée.
La linge 1 qui partage la denture d’une crémaillère en deux parties égales s’appelle ligne
de référence. L’épaisseur de la dent et l’intervalle de denture sur cette linge sont égales P/2,
ou P est le pas.
Les profils des dents limités par deux droites 2 et 3 parallèles à la ligne de référence sont
rectilignes et forment avec la perpendiculaire à la ligne 1 l’angle  = 20°.
Les profils de raccordement sont tracés par les arcs de cercle du rayon  = 0,4 m, ou m est
le module. Pour la crémaillère normalisée les coefficients c* et ha sont c*=0.25 et ha*=1,
Ou c* est le coefficient de jeu radial;
ha* le coefficient de saillie de la dent.
Toute ligne de la crémaillère qui est parallèle à la ligne de référence et tangente au cercle
primitif de taillage d’une roue à tailler (r) s’appelle ligne primitive de taillage. Pendant le
taillage d’une roue la crémaillère est disposée par rapport à la roue, de telle manière que la
ligne primitive de taillage de la crémaillère soit parallèle à la ligne de référence et tangente au
cercle primitif de taillage (fig.4.27).
La distance  entre la ligne de référence et la ligne primitive de taillage est dite
déplacement de la ligne de référence par rapport à la ligne primitive de taillage.
Le quotient de ce déplacement au module s’appelle coefficient de départ ou plus
simplement départ. On le désigne par 

 = /m .
le départ de denture est positif lorsque la ligne de référence de la crémaillère est extérieure par
rapport au cercle primitif de taillage (fig.4.27) et le départ est négatif si cette ligne coupe le
cercle primitif de taillage (fig.4.27b).
dans le cas particulier = 0 et  = 0.
C’est le cas de taillage d’une denture normale. La denture pour laquelle  0 est corrigée.
Donc la denture normale est une denture normalisée pendant la génération de laquelle la
ligne primitive de taillage de la crémaillère est confondue avec la ligne de référence. La
denture corrigée est une denture normalisée pendant la génération de laquelle la ligne
primitive de taillage de la crémaillère n’est pas confondue avec la ligne de référence.
Un engrenage formé par deux roues dentées à denture normale est dit engrenage normale.
Les autres engrenages sont ceux à denture corrigée.
b) vis-fraise.
L’outil est une fraise à vis taillant disposée comme le montre la figure 4.28.
Il convient de remarquer:
-que la fraise de pas P, en tournant avec la vitesse n dans son plan axial fixe (mouvement de
rotation 2), effectue le mouvement de coupe parallèlement à l’axe de la roue à tailler
(mouvement de translation 3).
-que la roue à tailler effectue le mouvement
-que la vis-fraise forme l’angle  avec l’horizon  étant l’angle d’hélice moyenne de la vis,
soit
tg = P/d,

ou d est le diamètre primitif de la vis.


Pour tailler une roue cylindrique, il suffira de donner au cylindre primitif de l’outil un
roulement sens glissement sur le cylindre primitif de la roue à tailler.
Tous ces modes de taillage s’appliquent aux engrenages extérieur; les roues à denture
intérieurs ne peuvent être taillées par génération qu’au moyen d’un outil pignon.
c) outil-pignon.
L’outil est un pignon à dents taillants (avec angle de coupe et profil constant) et il travaille
par mortaisage sur la roue à tailler (fig.4.29). le mouvement de coupe se fait parallèlement à
l’axe des pièces (flèche 2); le mouvement d’avance est d’abord un mouvement de plongée par
des axes (flèche 4); puis un mouvement de rotation de l’outil et de la roue à tailler autour de
leurs axes respectifs (flèches 1et3) correspondant au roulement sans glissement des cylindres
primitifs des deux pièces.

4.13 Interférences de denture.


Le processus de l’interférence des dents a lieu soit pendant le taillage des roue dentées par
génération soit pendant l’engrènement des roues dentées. Une interférence se produit si l’un
des cercle de tête coupe la ligne d’engrènement en dehors du segment N1N2 (voir la fig.4.16).
la condition de l’absence d’une intersection peut être exprimée par l’inégalité.

PK  PN
Il convient de remarquer:
-que pendant l’engrènement des roues dentées 1 et 2 l’interférence consiste en un contact
incorrect des profils, n’assurant pas les conditions cinématiques d’engrènements (fig.4.30),
c’est à dire en un point de contact les profils ne sont pas conjugués.
-que pendant le taillage des roues dentées l’interférence mène à la coupe de la dent à coté de
la racine (fig.4.31).
la figure 4.32 montre les profils respectifs de t’outil et de la roue, lorsque la denture est
taillée par l’outil crémaillère. Le point K est le point de contact des profils; conjugues. Dans la
position II la ligne d’échanfrinement de la crémaillère coïncide avec le point extrême de la
ligne d’engrènement dents minium Zmin cette interférence n’a pas lieu.
Il est claire que si le point K est intérieur à la ligne d’engrènement, toute interférence sera
impossible. Si, au contraire, K est extérieur au point N, comme l’indique la figure 4.32
(position I), l’interférence a lieu.
En particulier, lorsque PK=PN la roue dentée avec le nombre de dents Zmin est taillée sans
interférence.
D’après les triangles PLK et PON on trouve

PK = PL / sin = ha* m–xm / sin

PN = r. sin
Puisque PK=PN et r = m. Zmin /2 , on a

(m. Zmin /2) .sin = ha* m–xm / sin,

d’ou
Zmin = 2(ha* –x) / sin2

Dans le cas de taillage d’une roue à denture normale (x=0) à l’aide d’une crémaillère dont les
dimension sont normalisées (ha*= 1 et  = 20°), on obtient

Zmin = 2 ha* / sin2 = 2.1 / sin2 20° = 17

Ceci signifie qu’u pignon de 17 dents peut entraîner exactement en engrènement une roue
quelconque de nombre de dents supérieur ou égal à 17 (y compris la crémaillère).

Considérons la condition du taillage des roues dentées ayant les nombre de dents ZZmin
quand l’interférence n’a pas lieu. En tenant compte que x = xmin et r = m.Z/2 , on a PN=PK
Ou

m.Z/2 sin = (ha*–xm).m / sin


d’ou
xmin = ha*- Z/2 .sin2.
si ha*=1 et  = 20° on aura
xmin = 1 - Z /17 = 17-7/17
par conséquent, pendant le taillage d’une roue dentée avec les nombres de dents ZZmin
l’interférence n’aura pas lieu sib le coefficient des départ x est supérieur ou égal au
coefficient de départ minimum xmin
(x  xmin).
exemple. _ soit Z = 12, alors le coefficient de départ minimum sera égal à

xmin = 17-7/17 = 5/17 = 0.29

pour éviter l’interférence il faut communiquer à la crémaillère le déplacement.

m. xmin = 0.29m,

ou m est le module en mm.


4.14 Dimensions géométriques des roues à denture corrigée.
Considérons les dentures, taillées par l’outil crémaillère, mais les résultats obtenus pour
les dentures normales seront applicables à toutes les dentures normales fabriquées par
n’importe quel mode. Nous nous bornerons à étudier les engrenages extérieurs.
a) épaisseur de la dent sur le cercle primitif de taillage et sur le cercle du rayon
quelconque.
La disposition relative de la crémaillère et de la roue à tailler pour x0 (départ positif) est
montrée sur la fig.4.33.
Pendant le taillage en mouvement relatif la ligne primitive de taillage roule sans glisser sur le
cercle primitif de taillage. C’est pourquoi le pas de la crémaillère est égal au pas de la roue,
l’intervalle de denture de la crémaillère e’w est égal à l’épaisseur de la dent de la roue S donc,
e’w = S

d’après le dessin on a:
e’w = 0.5p + 2x m ty
puisque p = m , l’épaisseur de la dents est égale à

S = e = m / 2
Le déplacement de la crémaillère même au changement de la saillie Ha et du creux H f
d’une dent. Donc
Ha = m(Ha* +x)
H f = m(Ha* +c*-x)
D’après la fig.4.34 en voit que
 + = y +
on peut déterminer les angles  et y.

 = S/2r et y = Sy/ 2ry

ou r est le rayon du cercle primitif de taillage;


ry – le rayon quelconque
les angles polaires  et y s’expriment d’après la deuxième l’équation de la développante de
cercle (voir n°8).

 = inv  et y = inv y

par conséquent,
inv  + s /2r = inv y + sy / 2ry.

d’ou l’épaisseur de la dent sy sur la circonférence du raton quelconque ry est égale à:


sy = 2ry (S/2r + inv - inv y ),

ou y est l’angle du profil de la développante de cercle dans le point quelconque y.


y = arc Cos (rb / ry)(rb-le rayon du cercle de base).
 =20° inv = 0.014904.
par exemple, l’épaisseur de la dent sur la circonférence de tête est

S = 2ra (s/2r + inva ),


Ou a = arc Cos rb/ra (ra – le rayon de la circonférence de tête).
Si Sa = 0, nous aurons la denture appointe. Pour éviter des dents appointe il faut de plus
admettre une épaisseur sur la circonférence de tête supérieur ou égale 0.3m, c’est à dire
Sa  0.3m,

Ou m est le module.
L’épaisseur de la dent sur la circonférence primitive de fonctionnement est
Sw = 2rw (s/2r + inv - invy),

Ou rw est le rayon de la circonférence primitive de fonctionnement.

b) entraxe. Rayons de pied et de tête. Hauteur de la dent.


Tout engrenage, constitué des roues dentées sans départ (x =0) et avec le départ (x0), doit
avoir le jeu radial qui est égal à C*m. nous avons vu au n°4.4 que l’entraxe de fonctionnement
w était égal à
w = rw1+ rw2 = (r1+r2) cos /cosw = a. cos /cosw,

puisque rw1 = rb1 / Cosw = r1. Cos /Cosw et rw2 = rb2 / Cosw = r2. Cos /Cosw

ou rw1 et rw2 sont respectivement les rayons des circonférences primitives de fonctionnement
des roues 1 et 2;

r1 et r2- les rayons des cercle primitifs de taillage des roues 1 et 2.

La somme r1+r2 s’appelle entraxe normal et celui-ci est désigné par a.


Donc
a = r1+r2 = m/2 (Z1+Z2)
la différence w – a est dite variation de l’entraxe et le rapport aw – a /m s’appelle
coefficient de variation de l’entraxe qui est désigné par y.
donc
y = aw – a /m ou y = (Z1+Z2)/2 . (cos/ cosw – 1).
Si y = 0 , on a aw = a , rw1.2 = r1.2 et w = 

C’est à dire nous avons l’engrenage à denture normale.


D’après la fig.4.35 on voit que l’entraxe de fonctionnement w peut être exprimé de deux
manières:

aw = ra1 + rf2 + c*m

et
aw = ra2 + rf1 + c*m
d’ou les rayons de la circonférence de tête est
ra1 = aw – rf2 – c*m
ra2 = aw – rf1 – c*m
autrefois nous avons établi les relations suivantes:
aw = a + ym = r1 + r2 + ym,
rf1 = r1 – hf1 = r1 – (ha* + c* - x1)m,
rf2 = r2 – hf2 = r2 – (ha* + c* - x2)m.

Maintenant les rayons de la circonférence de tête seront dans


ra1 = r1 + (ha* + y – x2).m,
ra2 = r2 + (ha* + y – x1).m

la hauteur de la dent h est la distance entre les circonférence de tête est de pied; c’est à
dire
h = ra1 – rf1 = ra2 – rf2
en substituant les valeurs des rayons ra et rf dans la dernière formule on obtient

h = [2ha* + c* -(x - y)]m,

ou x = x1 + x2 est la somme des coefficients de départ.


La différence x - y s’appelle coefficient de départ du nivellement. On le désigne par y.
y = x - y.
finalement on obtient h = (2ha* + c* - y).m
si on substitue la valeur de y dans les équations, qui servent à définir ra1 et ra2 , on aura
ra1 = r1 + (ha* + x1 – y).m
ra2 = r2 + (ha* + x2 – y).m

lorsque y = 0, la hauteur de la dent sera égale à h = (2ha* + c*).m et dans ce cas le jeu radial
diminue de la valeur y. m c’est à dire apparaît l’interférence des dents.
Remarque: les coefficients y et y’ peuvent être obtenus soit analytiquement d’après les
formules soit en utilisant les tableaux ou les nomogrammes spéciales.

c) angle de pression de fonctionnement.


Considérons l’engrènement d’une paire des roue dentées, taillées avec le départ x1 et x2 . en
mouvement relatif de deux roues dentées en prise un cercle primitif de fonctionnement (rw1)
roule sans glisser sur l’autre (rw2).
Si le jeu latéral est nul, alors l’épaisseur de la dent d’une roue (sw1) doit être égale à
l’intervalle de la denture (ew) de l’autre roue (conjuguée), c’est à dire

Sw1 = ew2 et Sw2 = ew1


La différence ew2 - Sw1 ou ew1- Sw2 est appelée jeu latéral de l’engrenage.
On sait, de plus, que le pas pw sur le cercle primitif de fonctionnement de deux roues est la
même:
Pw = sw1 + ew1 = sw2 + ew2
Dans le cas fréquent ou ew2 = sw1 et ew1 = sw2 , on a pw = sw1 + sw2.
D’autre part
Pw = .mw = . dw1/Z1 = 2.rw1/Z1
Autrefois nous avons établi que les épaisseurs des dents sur la circonférence primitive de
fonctionnement étaient égales à
/2 + 2x1tg
Sw1 = 2rw1 ( + inv – invw),
Z1

/2 + 2x1tg
Sw1 = 2rw1 ( + inv – invw),
Z1
En additionnant respectivement les parties droites de ces équations on trouve
(sw1 + sw2 = pw ) :

/2 + 2x1tg
2rw1( + inv – invw) +
Z1

En divisant les trois membres de l’équation, donnée ci-dessus, par rw1 après avoir remplacé
le rayon rw2 par l’expression rw1. Z2 / Z1 (puisque rw2 / rw1 = Z2 / Z1 ), on trouve

En résolvant cette équation, on a


/2 + 2x1tg + Z1 (inv – invw) + /2 + 2x1tg + Z2(inv – invw) = ,

d’ou
invw = inv + 2(x1 + x2)tg/Z1 + Z2.

Si on prend
Z = Z1 + Z2 et x = x1 + x2 ,alors
invw = inv + 2x1tg / Z .
on voit d’après la formule donnée que w =  et w  

premier cas: w = , quand x = x1 + x2 = 0


a) l’angle de pression de fonctionnement w sera égale à l’angle de pression de taillage ,
si x1 = x2 = 0 dans ce cas nous avons l’engrenage à denture normale.
b) w = , si x1 = -x2 et l’engrenage est dit engrenage aux départs égaux.
deuxième cas: w  , quand x  0 (engrenage à denture corrigée).
L’angle de pression de fonctionnement n’est pas égal à l’angle de pression de taillage dans
deux cas:
a) pour w et x 0 l’engrenage est appelé engrenage à départ positif ;
b) pour w et x 0 l’engrenage est appelé engrenage à départ négatif.
Remarque: le choix des coefficient de départ doit satisfaire l’inégalité suivante:
 
xxmin
dans le cas général les coefficients de départ x1 et x2 doivent exclure l’interférence des dents,
l’acuté de la denture et assurer le coefficient de recoupement nécessaire pour cela, on emploie
les conteur de blocage, c’est à dire la totalité des lignes en système des coordonnées x1 et x2,
limitant la zone des coefficients de déports admissibles pour l’engrenage avec le nombre de
dents Z1 et Z2.

4.15 Engrenage cylindrique à denture hélicoïdale.


Ils donnent un engrènement plus progressif que les engrenages droits et sont, par
conséquent, moins bruyants à grande vitesse.
Les engrenages à denture hélicoïdale sont généralement construits à contact linéaire et
exceptionnellement à contact ponctuel pour les engrenages sans glissement. C’est pourquoi ils
permettent de transmettre de grandes sollicitations et d’abaisser beaucoup le nombre
minimum de dents sans craindre les interférences.
On voit sur la fig.4.36 que pour la roue hélicoïdale la ligne de la dents est une hélice. Si on
coupe cette roue par un plan perpendiculaire à son axe, alors le profil de la dent est une
développante de cercle.
La fig.4.37 représente le développement du cylindre primitif de la roue hélicoïdale sur le
plan. Les hélices des dents sur un plan deviennent les droites parallèles. L’angle  formé par
la ligne de la dent sur le plan avec une génératrice quelconque s’appelle angle d’hélice du
cylindre primitif ( = 10/15°).
Sur le cylindre primitif développé on peut définir:
- le pas normal ou réel pn est mesuré dans la section n-n qui est perpendiculaire à la
denture. Le rapport mn = pn/ s’appelle module d’engrènement normal.
- Le pas oblique ou axial px est mesuré parallèlement à l’axe de la roue. Le module axial
est mx = px/ .
- Le pas frontal pt est mesuré perpendiculairement à l’axe de la roue. Le module frontal
est mt = pt/.
Le module normal mn est normalisé.
D’après le dessin on peut écrire les relations suivantes:

Pt = pn/Cos et mt = mn/Cos , px = pn/sin et mx = mn/ sin .


Les proposition de la denture hélicoïdale sont les mêmes que pour la denture droite, en
fonction du module normal.
Saillie ha = mn ; creux hf = 1.25mn ; rayon du cercle primitif
r = m+Z/ 2 = mn .Z/2cos
l’entr’axe de deux roue hélicoïdales est:
aw = r1+r2 = mt+Z1 /2 + mt+Z2 /2 = mn(Z1+Z2)/2cos

si  = 0°, nous aurons l’engrenage à denture droite c’est à dire l’engrenage à denture
hélicoïdale est le cas particulier de l’engrenage à denture droite.
L’engrènement dans le plan qui est perpendiculaire à l’axe des roues hélicoïdales peut être
considéré comme celui des roues à denture droites. Par conséquent, le rapport de transmission
de deux roues hélicoïdales (engrenage extérieur) prend la forme

12 = 1/2 = - Z2/Z1


4.16 engrenages coniques à denture droite.
Les engrenages coniques servent à transmettre le mouvement rotatif entre deux arbres
rectangulaires, généralement perpendiculaires (fig.4.38) dans l’engrenage conique
l’engrènement d’une paire des profils conjugue s’effectue sur une surface sphérique. Or,
comme en le sait, la surface sphérique n’est pas développable sur le plan, d’ou le traçage
précis des profils des roues coniques n’est pas possibles sur le plan.
On emploie diverses surfaces de denture:
Denture droite et denture hélicoïdale.
Aux définitions précédemment données à propos des engrenages cylindriques nous
ajouterons les suivantes:
1° cônes primitif. Ils correspondent aux cônes primitif du pignon et de la roue. Ces cônes
doivent avoir le même sommet 0 et une génératrice commune L. ils roulent sans glisser l’un
sur l’autre dans le mouvement réel.
D’après le dessin il est évident que:
Pour le pignon d1/2 = L sin1
Pour la roue d2/2 = L sin2,
Ou 1 et 2 sont respectivement les demi-angles au sommet des cônes primitifs du pignon 1 et
de la roue 2.
Le rapport de diamètre primitifs est
d2/d1 = sin2 / sin1 = sin2 / cos2 = tg2
2° rapport de transmission. les engrenage coniques sont, comme les engrenages cylindriques,
multiplicateurs ou bien réducteurs de vitesse, selon le montage adopté.
Pendant le roulement sans glissement d’un cône sur l’autre on peut écrire l’égalité
1.d1/2 = 2.d2/2,
d’ou le rapport de transmission s’exprime
12 = 1/2 = d2/d1 = Z2/Z1 = tg2 = 1/ tg1
3° dimensions géométriques principales. Dans les engrenages coniques (fig.4.39) on
distingue: diamètre primitif d, extérieur da; intérieur df et diamètre moyen. Pour simplifier la
géométrie des roues coniques on mesure toutes les dimensions sur la surface extérieure. Le
module dans ce plan qui s’appelle module d’engrènement frontal est normalisée (mt)
les proportions de la roue conique, en fonction du module normalisé, sont

d = mt. Z , ha = mt (saillie) , hf = 1.2mt (creux)


da = d + 2ha cos = d + 2mt cos
df = d - 2hf cos = d – 2.4mt cos

dm = d – b sin , ou b est la largeur de la denture, qui est mesurée sur la génératrice du


cône primitif L.
L = d /2sin = mt. Z /2sin
tg ’ = ha/L , ou ’ est l’angle de tête de la dent.
tg ’’ = ha/L , ou ’’ est l’angle de pied de la dent.
E divisant tous les membres de la formule dm = d – b sin
Sur Z, on a
dm/Z = d/Z – b sin/Z
ou
mm = mt – b sin/Z ,
ou mm est le module moyen qui est mesuré sur le cône complémentaire moyen.
4.17 engrenage à vis sans fin.
Ils ont pour but d’établir un rapport de transmission 1/2 constant entre deux axes, non
situés dans le même plan. Pour cet engrenage le chaînon menant est presque toujours la vis
sans fin (fig.4.40).
Le rapport de transmission est déterminer d’après la formule
12 = 1/2 = Z2/Z1 ,
ou - Z2 est le nombre de dents de la roue;
- Z1 est le nombre de filets de la vis sans fin.
le nombre de filets de la vis sans fin est obtenu par l’intersection d’un plan
perpendiculaire à son axe. D’habitude Z1 = 1,2 et 4.
Dans le plan qui est parallèle à l’axe de la vis sans fin on mesure:
pas axial px = mx,
ou mx est le module d’engrènement axial qui est normalisé.
Angle du profil des filets ou angle d’engrènement  ( =20°)
En développant sur le plan le cylindre primitif de la vis sans fin et l’hélice moyenne
(fig.4.41) on obtient deux droites dont l’une est la développé du cercle primitif et l’autre-la
développé de l’hélice.
L’angle  formé par ces deux droites s’appelle angle d’inclinaison des filets de la vis sans fin.
D’après le dessin on a
tg = s/ dv ,

ou .s. est le pas de l’hélice moyenne (s = px Z1);


dv –le diamètre du cercle primitif de la vis sans fin.
A l’aide de ces dernières formules on trouve

tg = s/ dv = pxZ1/dv = mxZ1/dv = Z1/q ,


ou q = dv/mx est le nombre de modules contenu dans le diamètre primitif de la vis.
Comme mx et q doivent être adaptée suivant le tableau

mx en 3 3.5 4 5 6 7 8 10
mm
q 10 ;12 ;14 10 ;12 ; 9 ;10 ; 9 ;10 ;12 9 ;10 ; 9 ;10 ;12 8 ;9 ;10  8 ;9 ;
14 12 ;14 12 ;14 ;12 10 ;12

En fonction du module normalisé, les proportions de denture de la vis sans fin sont les
suivantes:
Saillie ha = mx
Creux hf1 = 1.2mx
Diamètre primitif d1 = q m x
Diamètre de tête (extérieur) da1 = d1 + 2ha1
Diamètre de pied (intérieur) df1 = d1 - 2hf1
La roue a les dimensions suivantes:
d2 = mx . Z2
da2 = d2 + 2ha2
df2 = d2 + 2hf2
l’entr’axe de deux roue (la vis sans fin de la roue) est égal à

aw = d1+d2/2 =mx /2(q+Z2).

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