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Traçage en

chaudronnerie et
tuyauterie/Raccorde
ment de deux
sections
< Traçage en chaudronnerie et tuyauterie

En chaudronnerie et en tuyauterie, on
doit assembler des pièces par soudage.
Ces pièces ont une base simple —
cylindre, cône, pyramide, … — mais il faut
les découper pour qu'elles s'adaptent
avant soudure. La base de cette
technique est l'intersection d'un solide
avec un plan.

Pour pouvoir travailler les pièces, il faut


d'abord « mettre à plat » leurs surfaces.
Cette technique, appelée développement
d'une tôle, est un élément de base du
traçage, une application importante de la
géométrie descriptive.

Ces méthodes permettent de fabriquer


des éléments pour raccorder deux
sections : trémies (entonnoirs), hottes
d'aspiration, coudes de tuyauteries,
réducteurs…
Connaissances préliminaires
Un certain nombre de pièces
chaudronnées sont obtenues par
déformation — pliage, roulage — de tôles.
On part d'une tôle rectangulaire, appelée
« flanc capable » ; cette tôle est ensuite
découpée, puis formée et enfin soudée.

Technologie du roulage

Vue en perspective d'une rouleuse à


trois rouleaux
Principe d'une rouleuse à trois
rouleaux.

Le roulage est la technique qui consiste à


mettre en forme une tôle initialement
plate pour former un cylindre ou un tronc
de cône. On utilise pour cela une
rouleuse.

On part d'une tôle à plat (calcul de la


longueur développée). On trace (au
feutre ou à la pointe à tracer) les « quatre
axes principaux » du futur cylindre ou
cône, c'est-à-dire trois génératrices
équidistantes des bords, la quatrième
génératrice étant la ligne de soudure.
Cela permettra de se repérer pour les
opérations ultérieures.

Si ses bords sont droits et si elle n'est


pas trop épaisse, la tôle est découpée
avec une cisaille guillotine.

Si la forme est complexe, la tôle est


tracée : on trace les contours puis on la
pointe, c'est-à-dire que l'on met des
coups de pointeau tous les 1 à 2 cm. les
coups de pointeau forment des cuvettes ;
le contraste entre la lumière réfléchie par
un côté et l'ombre portée de l'autre côté
de la cuvette permet de bien voir le
contour lors du découpage. Puis, la tôle
est découpée :
si l'épaisseur est faible, on utilise une
cisaille ou « grignoteuse » ;
si l'épaisseur est importante, on utilise
une torche plasma ou chalumeau qui
peut être manuel ou à commande
numérique.

La tôle est ébavurée : on lime ou on


meule ses bords pour qu'ils ne soient pas
coupants.

Il existe plusieurs types de rouleuse ;


nous décrivons ici la rouleuse à trois
rouleaux également appelée « planeur ».
Le principe est de déformer la tôle
plastiquement par flexion, l'effort étant
exercé par trois rouleaux (flexion trois
points simple). La rotation des rouleaux
permet de déformer la totalité de la tôle
de manière (presque) uniforme. Le
rouleau entraîneur est mobile
verticalement pour pincer la tôle. Le
rouleau cintreur est mobile pour régler la
flexion.

Il faut s'assurer que les quatre axes


principaux tracés se trouvent à l'extérieur.

Technologie du pliage

Principe de la presse plieuse.


Exemple de pliage en l'air ; cliquer
pour voir l'animation.

Le pliage est la technique qui consiste à


mettre en forme une tôle métallique,
initialement plane, pour former un dièdre
(angle entre deux plans). On utilise pour
cela une presse plieuse.

Le principe est de déformer la tôle


plastiquement par flexion, l'effort étant
exercé par un poinçon, ou contre-vé, et
une matrice, ou vé (la matrice est parfois
un U).

Le pliage est limité par deux facteurs :


la forme de la matrice :
dans le cas d'un vé, on ne peut
plier qu'à un angle inférieur à 90 °
(pliage en l'air, la tôle ne vient pas
en contact avec le fond du vé), on
atteint 90 ° en faisant un pliage en
frappe (le contre-vè pousse le tôle
au fond du vé et l'emboutit
légèrement),
dans le cas d'un U, c'est le rapport
largeur-profondeur qui détermine
l'angle ;
le repli de la tôle : la tôle ne doit pas
venir buter sur l'outil.

Avant de plier la tôle, on trace les plis ;


c'est ce qui permettra de positionner la
tôle sur la presse plieuse. Le traçage se
fait donc sur le côté intérieur (TI : tracé
intérieur).

Surfaces développables

Les formes obtenues par roulage et


pliage sont des surfaces gauches (c'est-
à-dire non planes) dites
« développables ». Les surfaces
développables peuvent être « mises à
plat ».

Toutes les surfaces gauches ne sont pas


développables. C'est le cas en particulier
de celles qui comportent une courbure
selon deux directions : sphère, ellipsoïde
de révolution (galet, ballon de rugby), tore
(pneu), paraboloïde de révolution (miroir
parabolique, parabole), hyperboloïde de
révolution (tabouret), paraboloïde
hyperbolique (selle de cheval)…

Exemples de surfaces non


développables
Sphère

Ellipsoïde de révolution (galet)


Ellipsoïde de révolution (ballon de rugby)

Tore
Paraboloïde de révolution (parabole)

hyperboloïde de révolution (tabouret)


paraboloïde hyperbolique (selle de cheval)

Ces surfaces ne peuvent pas s'obtenir


par roulage ou pliage.

Dans ce chapitre, nous étudions


exclusivement des surfaces
développables.
Couper un cercle en parts égales, de
4 à 24

Pour tracer des intersections de solides


de révolution (cylindres, cônes), il faut
savoir couper un cercle en parts égales.

Couper un cercle en 12 parties égales

Avant de tracer le cercle, on trace les


diamètres horizontal et vertical (droites
horizontale et verticale passant par le
centre) ; ce sont les « traits d'axe du
cercle ». Ainsi, lorsque l'on trace le cercle,
celui-ci est séparé en 4 quartiers.

Pour le séparer en 12 parts égales, on


place la pointe du compas sur
l'intersection d'un axe et du cercle, tout
en gardant un écartement égal au rayon.
Puis, on trace les arcs de cercle coupant
le cercle. On procède ainsi pour chaque
intersection axe-cercle, on obtient au
total 12 parts égales.

Le tracé des bissectrices permet de


doubler le nombre de parts
On peut encore placer un point entre
chaque point déjà placé : on place la
pointe du compas sur un des points et
l'on trace un arc de cercle à l'extérieur du
cercle de base, et l'on fait de même sur le
point voisin ; l'intersection des deux arcs
définit un point. Puis, on trace à la règle
le diamètre passant par ce point-là ; elle
coupe l'arc de cercle en deux parts
égales (bissectrice de l'angle). Ainsi, si le
cercle est déjà coupé en 4 parts, on en
obtient 8 ; si le cercle est déjà coupé en
12 parts, on en obtient 24.

On peut recouper les arcs en 2 par la


même méthode et multiplier ainsi leur
nombre par 2, pour obtenir encore plus
d'arcs.

Le nombre de points à utiliser dépend du


périmètre : il faut suffisamment de points
pour pouvoir faire un tracé « précis » et
lisse. Disons que jusqu'à un diamètre de
100 mm, on peut se contenter de 12
points (ce qui fait un point tous les
26 mm sur la circonférence).
Intersection d'un cylindre
avec un plan

Cylindre droit

Raccordement de deux tuyaux


identiques d'axe sécants.

Application

Considérons deux tuyaux de même


diamètre et d'axe sécants, les axes
faisant un angle faible. La jonction peut
être décrite par deux cylindres coupés
par un plan. Les sections sont appelées
« pénétrations », puisque c'est par là que
pénètre le fluide.

Plan de coupe et ébauche du cylindre.

Travail demandé

Le dessin ci-contre représente un


cylindre ∅320 mm incomplet et un plan
Π de traces (π) et (π'). Tracer le cylindre
coupé par Π et faire le développement de
la pièce.
Cylindre coupé par le plan et
développement de la tôle.

Démarche

La première chose est de placer des


génératrices, c'est-à-dire des droites
placées sur la surface du cylindre et
parallèles à son axe. On veut que les
génératrices soient réparties
régulièrement, ce qui permet d'avoir un
tracé régulier. Pour cela, on réalise une
vue de droite (changement de plan), le
cylindre est vu comme un cercle (en haut
à gauche) que l'on coupe en 12 parts
égales. On numérote les génératrices
afin de pouvoir se repérer.

Sur la vue de face (plan vertical), les


génératrices sont tracées jusqu'à la trace
du plan (π').

Sur la vue de dessus (plan horizontal), on


reporte les génératrices. On peut se
contenter d'une demi section rabattue
pour les tracer ; on peut aussi renvoyer
les points du cercle par une charnière
mais attention, il n'y a pas de
correspondance des numéros.

La vue de face (plan vertical) donne la


position en x des intersections entre les
génératrices et le plan Π. On reporte ces
positions sur les génératrices de la vue
de dessus (plan horizontal).

On obtient ainsi 12 points (en vert), que


l'on relie à main levée pour avoir une
ellipse lisse.

Nous allons maintenant développer la


tôle : on imagine que le cylindre tronqué
est en papier, que l'on coupe le papier et
qu'on le met à plat. On coupe en général
selon la génératrice la plus petite : s'il
faut fabriquer la pièce à partir d'une tôle
à plat, on aura le cordon de soudure le
plus petit, soit :

un temps de fabrication plus court ;


une économie de matériau et
d'énergie ;
une déformation moindre de la pièce.

La longueur développée de la base droite


est le périmètre du cercle p = π×D =
π×320 = 1004,8. Les génératrices sont
des segments de droite séparés de p/12
= 83,73 mm.

On repère les génératrices, en s'assurant


qu'elle se retrouvent à l'extérieur lorsque
l'on roule (pour que l'on puisse voir le
tracé après roulage), et on reporte leur
longueur à partir de la vue de face ou de
dessus. On trace ensuite une courbe
lisse pour joindre les points.
Notons que pour faire le développement
de la tôle, on n'a pas besoin de la vue
horizontale : la vue de face fournit la
longueur des génératrices.

Mise en œuvre concrète

Supposons que l'on veuille fabriquer un


tube coupé avec cet angle. Trois
solutions sont possibles.

Première solution : on découpe une tôle,


on la roule et on la soude. On trace la
forme développée sur la tôle puis on la
pointe : les coups de pointeau forment
des cuvettes que l'on verra malgré la
lumière du chalumeau (contraste zone
d'ombre-zone réfléchissant la lumière).
On découpe la forme au chalumeau, on
la roule et on la soude.

Gabarit permettant de tracer une tôle


à plat.

Pour tracer et pointer la tôle, on peut


utiliser un gabarit : c'est une tôle tracée
et découpée comportant des perçage.
On donne les coups de pointeau au
travers des perçages dans la tôle située
en dessous.

Deuxième solution : on part d'un tube


existant et l'on enroule la papier autour.
On peut ainsi tracer et pointer le tube, ce
qui permet de découper au chalumeau.
Si l'on a beaucoup de pièces identiques à
faire, on peut faire un gabarit en tôle
mince que l'on réutilise. Cela implique
que le tube a une tolérance suffisamment
précise pour que la feuille s'enroule bien.

Troisième solution : on trace directement


sur un tube existant. On remesure le
périmètre pour prendre en compte les
éventuels défauts de fabrication ; on
divise ce périmètre par 12 pour pouvoir
placer les génératrices. On trace un
cercle droit que l'on découpe en 12 et l'on
trace les génératrices ; on utilise pour
cela une cornière pour être sûr d'être
parallèle à l'axe. On reporte les longueurs
des génératrices, on pointe et on
découpe.
Cylindre oblique

Cylindre oblique, raccordement de


sections circulaires identiques et
parallèles.

Application

Le cylindre oblique permet de raccorder


sur des plans parallèles deux sections
circulaires de même diamètre mais non
coaxiales.

Travail demandé

Développer le cylindre oblique ci-contre.


Développement du cylindre oblique.

Démarche

Le cylindre n'est pas une forme de


révolution, il ne peut donc pas s'obtenir
par roulage. Il s'obtient par pliage, donc il
faut réaliser deux demi-cylindres (pour
éviter la collision tôle-contre-vè lors du
pliage) puis les souder. On fabrique deux
demi-cylindres identiques, ce qui permet
de ne faire qu'un seul développement.
On définit une famille de génératrices
[1.A] à [12.L] en coupant le cercle de
base en 12 parties égales et en traçant
les génératrices.

Puis, on trace une section droite ; il s'agit


d'une ellipse dont le petit axe est
perpendiculaire aux génératrices, et dont
le grand axe est le diamètre du cercle de
base. Pour simplifier, on choisit la
section droite qui passe au centre du
cylindre. Les génératrices coupent une
demi ellipse aux points numérotés de 13
à 19.
Propriété

On peut approcher le périmètre p


d'une ellipse par la formule

où a est le grand rayon et b le petit


rayon.

Cela permet d'avoir la longueur


développée de la tôle. Ici :
On commence donc le tracé par une
droite de longueur p = 145 mm. Le point
de gauche est le point 13, puis on place
les points suivants en reportant les
distances mesurées sur la section
rabattue (qui est en vraie grandeur) :
13'.14'' permet de placer le point 14 sur le
développement, …

Ce faisant, on remplace l'ellipse par un


polygone, puisque l'on remplace des
arcs par des cordes. Pour limiter la
propagation d'erreur, on peut se
recadrer sur les points particuliers
(point 16 milieu, point 19 à l'extrémité
droite). On peut également diviser
davantage les arcs d'ellipse et reporter
ainsi des cordes plus petites (l'écart
entre arc et corde étant ainsi moins
grand) ; par exemple, on place quatre
points intermédiaires entre les points
13 et 14.

On trace le développement de la section


droite horizontalement, les génératrices
sont donc verticales. Les génératrices
sont en vraie grandeur sur la vue
frontale ; on reporte donc la longueur
14'.h' pour avoir 14.H sur le
développement, … On remarque que, par
symétrie, 14.H = 18.12, 14.8 = 18.L, …

Pyramide tronquée
Pour fabriquer la pyramide tronquée, on
commence par faire deux demi
pyramides (pour éviter la collision tôle-
contre-vè lors du pliage) puis on les
soude. Il faut donc développer deux demi
pyramides.

Lorsque l'on prolonge les plis, ils se


rencontrent à l'apex (sommet haut de la
pyramide). Par ailleurs, si la base de la
pyramide est un polygone régulier (les
côtés ont tous la même longueur) et si la
troncature est droite, on obtient des
trapèzes tous identiques.

Application

Une pyramide raccorde deux sections


carrées placées sur des plans parallèles.
Si l'axe reliant les centres des carrés est
perpendiculaire aux plans, il s'agit d'une
pyramide droite. Ce raccordement peut
être par exemple une trémie (entonnoir)
ou une hotte d'aspiration.

Pyramide droite à base carrée


tronquée

Travail demandé

On considère une pyramide à base carrée


droite. Développer la demi-pyramide.

Démarche
Développement d'un demi tronc de pyramide à base carrée

Les grande et petite bases du trapèze


sont vues en vraie grandeur sur les plans
frontal et horizontal. On détermine la
vraie grandeur des côtés non-parallèles,
ainsi que la vraie grandeur de la hauteur
d'un trapèze, par la méthode de la droite
carrée. Rappelons que l'on trace sur les
faces intérieures pour le pliage. Comme
les moitiés sont symétriques, cela n'a
aucune importance ici mais c'est une
bonne habitude à prendre.
Pour tracer le premier trapèze :

1. On trace la grande base [BC] et sa


médiatrice, qui est l'axe de symétrie
du trapèze.
2. On trace un arc de cercle centré sur
le milieu de la grande base avec
pour rayon la hauteur d'un trapèze ;
l'intersection avec la médiatrice
donne le milieu de la petite base. On
trace une parallèle à la grande base
passant par ce point, cela donne la
droite (2,3) supportant la petite
base.
3. À partir des extrémités de la grande
base, on trace un arc de cercle dont
le rayon est la longueur des côtés
non-parallèles ; l'intersection de ces
arcs avec le support de la petite
base donne les extrémités 2 et 3 de
la petite base.
4. On prolonge les côtés non
parallèles, (B.2) et (C.3), pour
déterminer l'apex S.
5. Pour tracer les deux trapèzes
adjacents, on trace un cercle dont le
centre est l'apex S et passant par
les extrémités de la grande base. On
reporte sur ce cercle les longueurs
des grandes bases. On procède de
même pour les petites bases.
Troncature inclinée

Pyramide à base carrée tronquée :


représentation partielle

Travail demandé

On considère une pyramide à base carrée


droite, tronquée par un plan incliné.

Compléter la vue horizontale et


développer la demi-pyramide.
Construction de la développée

Démarche

Si le plan de troncature est incliné, on


développe le tronc de pyramide droit,
puis on retire les longueurs manquantes
en partant de l'apex — on pourrait
reporter les longueurs d'arêtes, mais
habituellement on reporte ce que l'on
enlève, ce qui permet de travailler avec
les pyramides inclinées.

On choisit les lignes de soudure, [E.5] et


[F.6], de manière à avoir deux moitiés
symétriques : on fabrique ainsi deux fois
la même pièce, en utilisant un seul
gabarit.

Apex inaccessible

Pyramide à base carrée tronquée,


l'apex étant inaccessible :
représentation partielle

Si la différence entre la grande base et la


petite base est faible, l'apex se retrouve
très loin et l'on ne peut pas l'utiliser pour
tracer la développée.
Travail demandé

On considère une pyramide à base carrée


droite, tronquée.

Compléter la vue horizontale, et


développer la demi-pyramide.

Construction de la développée

Démarche

Le premier trapèze 2.3.C.B est construit


de manière classique.

Pour construire les trapèzes adjacents,


on utilise le fait que les diagonales ont
toutes les mêmes longueur, celle-ci étant
déterminée sur le premier trapèze tracé.
Ainsi, le point A se trouve

sur le cercle de centre B et de rayon


A.B ;
sur le cercle de centre 2 et de rayon
A.2 = B.3 ;

donc à l'intersection des deux cercles. De


même, le point 1 est construit en
considérant que A.1 = B.2 et longueur du
segment 1.2 = longueur du segment 2.3.

tronc de cône
Sur un cône, toutes les génératrices
passent par le sommet S.
Un tronc de cône est l'intersection d'un
cône avec un plan.

Applications

Un tronc de cône droit peut servir de


trémie (entonnoir), de réducteur
(raccordement de deux tuyaux coaxiaux
de diamètres différents, de hotte
d'aspiration, …

Développement d'un tronc de cône


droit

On considère dans un premier temps un


tronc de cône droit, c'est-à-dire que le
plan d'intersection est perpendiculaire à
l'axe du cône.
Applications

Le tronc de cône droit raccorde deux


sections circulaires et coaxiales sur des
plans parallèles : l'axe passant par le
centre des cercles est perpendiculaire
aux plans. Il peut s'agir de raccorder deux
tuyaux coaxiaux mais de diamètres
différents.

Travail demandé

Développer un tronc de cône droit.

Développement d'un tronc de cône


droit.

Démarche
Soit un tronc de cône ; R est le rayon de
la base, r est le rayon du cercle supérieur,
a est l'apothème, c'est-à-dire la longueur
d'une génératrice prolongée jusqu'au
sommet S. On appelle a' l'apothème du
cône complémentaire (partie qui a été
tronquée).

Le développement du tronc de cône est


une portion d'anneau. L'arc extérieur se
situe sur un cercle dont le centre est le
sommet S et dont le rayon est
l'apothème a ; sa longueur L est le
périmètre de la base du tronc de cône,
2πR. Pour le tracer, on trace un grand arc
de cercle de rayon a, puis on délimite un
arc de longueur L en utilisant un réglet
que l'on courbe à la manière d'une cerce
(curvigraphe). Si cela n'est pas possible
ou si l'on veut être plus précis, on peut
déterminer l'angle α que représente la
portion d'anneau :

L'arc intérieur est sur un cercle de centre


S et de rayon a'.

Mise en œuvre concrète

Roulage d'un tronc de cône.


Pour rouler le tronc de cône, il faut
engager la tôle en s'assurant que la
génératrice est parallèle à l'axe des
rouleaux. On place une cornière en butée
pour guider la tôle.

Section d'un cône droit par un plan


incliné

Section d'un cône par un plan incliné:


représentation partielle.
Considérons un cône de révolution coupé
par un plan incliné Π perpendiculaire au
plan (x, z), dont la trace sur le plan
vertical est (π'). Il s'agit d'un
raccordement entre une section
circulaire et une section elliptique sur des
plans concourants, mais ces sections ne
sont pas quelconques.

travail demandé

Terminer la vue de dessus et faire le


développement du tronc de cône.
Section d'un cône par un plan incliné : solution et développement de
la tôle.

Démarche

On commence par diviser le cercle de


base en 12 arcs égaux et l'on trace les
génératrices que l'on repère (numérote).
On remarque que les génératrices [a'.1']
et [g'.7'] (en bleu sur la figure) sont en
vraie grandeur (VG) dans le plan frontal.

Sur le plan vertical, l'intersection des


génératrices avec la trace du plan incliné
(π') donne l'abscisse x du point
d'intersection, abscisse que l'on reporte
sur le plan horizontal : la projection dudit
point sur le plan horizontal est sur la
projection de la génératrice, et sur la
même verticale (ligne de rappel, on
« descend » le point).

Cela ne marche pas avec les


génératrices [D.4] et [J.10], puisque la
projection des génératrice est parallèle à
la verticale. Pour obtenir ces points, il
faut faire une projection sur le plan
, ce qui revient à faire tourner le
cône d'un quart de tour autour de son
axe. Or, comme l'axe est vertical, les
point restent à la même hauteur, et la
génératrice prend la place des
génératrices (a'.1') et (g'.7') qui sont en
vraie grandeur.

Il suffit donc de :

tracer, sur la vue frontale, l'horizontale


entre les points d'/j' du plan de section
et la génératrice [g'.7'] ou [a'.1'] (nous
avons choisi [g'.7']) ;
mesurer la distance rd'/j' entre cette
projection et l'axe ;
reporter cette distance sur le plan
horizontal (au compas ou en utilisant
une charnière).

Pour développer la tôle, on utilise la


même propriété : si l'on fait tourner le
cône pour mettre la génératrice n à la
place de [a'.1'] ou [g'.7'], le point garde la
même hauteur sur le plan vertical. On
projette donc tous les points sur la
génératrice [g'.7'] ou [a'.1']. On obtient
ainsi la VG sans utiliser de droite carrée.

On développe la tôle comme s'il


s'agissait d'un cône droit et l'on trace les
génératrices (en reportant la longueur de
l'arc de base divisé par 12 ou bien l'angle
total divisé par 12). La longueur des
génératrices est la longueur projetée sur
7' ou 1' obtenue précédemment. Mais
plutôt que reporter la longueur des
génératrices depuis le cercle de base, on
préfère reporter la distance enlevée
depuis le sommet (SA, SB, …, SL) ; en
effet, cela sera indispensable avec un
cône oblique, on travailler alors toujours
avec la même méthode.

Développement du tronc de cône en n'utilisant que la vue frontale.

Notons que le tracé de la section sur la


vue horizontale n'est pas indispensable
pour le développement ; et, la forme
étant symétrique, il n'est pas non plus
nécessaire de repérer complètement les
génératrices. On peut donc se contenter
de travailler uniquement avec la vue
frontale ; on construit un système
régulier de génératrices à partir d'une
demi section rabattue.

Tronc de cône oblique

Cône oblique et sa section droite.

Considérons maintenant le raccordement


entre deux sections circulaires mais pas
coaxiales sur des plans parallèles. C'est
un tronc de cône oblique à base
circulaire. L'axe du cône passe par le
centre de la base ; ce n'est pas la
bissectrice du secteur angulaire. Les
sections droites (perpendiculaires à
l'axe) sont des ellipses, ce n'est pas un
cône de révolution, on ne peut pas le
réaliser par roulage. Par ailleurs, l'axe
passe par les centre des sections
circulaires, il ne passe pas par le centre
des sections droites.

Application
Raccordement
de tuyaux
d'axes
parallèles par
un tronc de
cône incliné.

Cela permet de raccorder sur des plans


parallèles deux sections circulaires qui
n'ont pas le même diamètre et ne sont
pas coaxiales. C'est le cas par exemple
de deux tuyaux de diamètres différents et
d'axes parallèles non confondus.
Tronc de cône oblique

Travail demandé

Faire le développement du tronc de cône.

Développement du tronc de cône oblique.


Démarche

Comme précédemment, comme on ne


veut que le développement de la tôle, on
peut se contenter de travailler sur la vue
frontale. Mais nous travaillerons aussi
sur la vue horizontale pour nous habituer
à bien repérer les génératrices, ce qui
servira si l'on a une section inclinée.

On commence par déterminer la position


s' en prolongeant les génératrices
connues. Puis, on divise la section du
bas en 12 parties égales ; les points sont
repérés de 1 à 12 (sur la vue frontale, on
ne voit que la moitié des points, 1', 7' à
12'). Sur la vue horizontale, on trace les
génératrices s.1 à s.12, elles coupent la
section supérieure aux points repérés a à
l. Sur la vue frontale, on trace les
génératrices s'.1 et s'.7 à s'.12.

Comme précédemment, on remarque


que sur la vue frontale, les droites (s'.1)
et (s'.7) sont en vraie grandeur (VG).

Le cône incliné ne peut se faire que par


pliage, il faut donc développer en deux
parties. On coupe la pièce afin d'avoir
deux parties identiques. On choisit de
démarrer par une génératrice en VG sur
la vue frontale, par exemple [G.7], que l'on
peut donc directement tracer, et l'on
place le sommet S.
On sait que l'arc [6.7] a pour longueur
1/12 du périmètre, soit πD/12 = π×50/12
= 13 mm. Sur le développement, on trace
donc un cercle dont le centre est le point
7 et le rayon 13 mm ; on sait que le point
6 est sur ce cercle.

Note
En faisant ceci, on remplace un arc
courbe par un segment de droite (une
corde) de même longueur. Si l'on a
découpé le cercle en un nombre
suffisant d'arcs, l'erreur commise est
négligeable. On vérifiera quand même
sur le développement final que la
longueur développée totale est
correcte.
On détermine la VG de la distance S.6,
par la méthode de la droite carrée ; on
trouve 95 mm. Sur le développement, on
trace un cercle de centre S et de rayon
95 mm ; l'intersection avec le cercle
précédent donne le point 6.

On trace ensuite la génératrice (S.6). Le


point F se trouve sur cette droite. La VG
de la distance SF est déterminée par la
droite carrée, ce qui permet de placer F
sur le développement.

On construit les points suivants de la


même manière.

Un tronc de cône incliné permet de


raccorder deux tuyaux d'axes parallèles
et de diamètres différents.

Cas d'un sommet inaccessible

Si l'apothème est très importante, et en


particulier si le diamètre du cercle du
haut est peu différent de celui du bas, il
n'est pas possible de faire figurer le
sommet sur la feuille. Si l'on veut
travailler graphiquement, il faut donc
trouver une alternative.

Nous prenons ci-dessous le cas de


cônes droits mais la méthode peut se
généraliser aux cônes obliques.
Approximation des trapèzes

Développement d'un tronc de cône


par approximation des trapèzes

Améliorations du tracé

La première méthode consiste à


considérer une tôle pliée en 3 inscrite
dans le cône. Chaque portion est un
trapèze dont la grande base a pour
longueur le diamètre D du grand cercle,
et la petite base celui du petit cercle, d.
La longueur des côtés est celle d'une
génératrice. Un tel trapèze est
simplement la vue frontale du tronc de
cône.

Si l'on place ces trois trapèzes l'un à côté


de l'autre, alors on voit que l'on a une
approximation du développé réel :

la longueur de la ligne de base est 3×D


≃ π×D, la longueur développée de la
base ;
la longueur de la ligne du haut est 3×d
≃ π×d, la longueur développée de
cercle supérieur ;
la longueur des génératrices est
respectée.

Pour améliorer le tracé, il faut :


rallonger la figure d'une quantité
(π-3)×D ≃ 0,14×D, réparti
équitablement à gauche et à droite ;
doubler le nombre de points : on
rajoute des points intermédiaires en
prenant l'intersection entre :
l'axe de symétrie du trapèze, et
la bissectrice entre la base et la
perpendiculaire au pli.
Approximation des diagonales

Développement d'un tronc de cône par approximation des


diagonales.

La deuxième méthode consiste à


construire les génératrices l'une après
l'autre, de proche en proche, en
considérant que les diagonales qui
joignent les génératrices sont rectilignes
(alors qu'elles suivent en réalité la courbe
du cône). Cela revient à remplacer le
cône par une pyramide à base n-gonale
(dodécagonale si l'on prend 12
génératrices).

Sur le vue horizontale, on sépare le grand


cercle en 12 parts égales, on trace les
génératrices, puis on les reporte sur la
vue frontale. Les points sont numérotés
de 1 à 12 sur le grand cercle et de a à g
sur le petit cercle.
La génératrice [10'.j' ] est en vraie
grandeur ; si le plan de coupe était
incliné, on pourrait projeter toutes les
génératrices sur celle-ci, ou bien utiliser
une droite carrée.

On trace une diagonale, par exemple


[12.a] et [12'.a' ]. On détermine la vraie
grandeur de cette diagonale, à l'aide
d'une droite carrée. Là encore, si le plan
de coupe était oblique, on déterminerait
la VG de toutes les diagonales
séparément.

Pour développer le tronc de cône :

1. On trace la génératrice du milieu (la


plus longue si le plan de coupe est
oblique), [1.A], verticale et au centre.
2. On reporte la longueur de la
diagonale depuis A (arc de cercle de
centre A et de rayon la VG de la
diagonale) ; on reporte la longueur
développée d'un arc du grand cercle
compris entre deux génératrices
(arc de cercle de centre 1 et de
rayon π×D/12) ; l'intersection des
deux donne le point 12 (ainsi que le
point 2 de l'autre côté).
3. On reporte la vraie grandeur d'une
génératrice depuis 12 (arc de cercle
de centre 12 et de rayon la VG de la
génératrice) ; on reporte la longueur
développée d'un arc du petit cercle
compris entre deux génératrices
(arc de cercle de centre A et de
rayon π×d/12) ; l'intersection des
deux donne le point L.

On continue ainsi de proche en proche.


Dans l'idéal, on utilise trois compas qui
gardent la même ouverture.

Cette méthode permet de tracer


directement la développée d'un cône
tronqué par un plan oblique. Pour une
telle situation, on peut aussi développer
un cône droit par la méthode des
trapèzes, puis reporter les génératrices.
Raccordements plus
complexes

Raccordement d'une section carrée à


une section circulaire

Raccordement d'un carré à un cercle

Prenons un exemple courant : une trémie


a une extrémité carrée, l'autre est
circulaire (ce qui permet de s'adapter à
un tuyau). On parle de « raccordement de
deux sections parallèles, l'une circulaire,
l'autre polygonale. »
La pièce finale peut se décomposer en
quatre triangles plans et quatre quarts de
cône obliques. Les quarts de cône sont
en fait réalisés par pliage ; ce sont des
pyramides qui approchent des cônes. De
fait, la trémie est réalisée en deux parties
qui sont ensuite soudées.

Travail demandé

Développer un trémie a base rectangle.

Développement d'une demi trémie

Démarche
On divise le cercle en parties égales. On
détermine les lignes de soudure, F.1 et
C.7.

On trace le triangle (partie plane) : le côté


[AB] est en VG sur les deux vues, en
déterminant sa hauteur, qui est aussi la
VG de [F.1] et de [C.7].

Puis on développe de la manière


habituelle les quarts de cône obliques de
sommet respectifs A et B. La longueur
AF est en VG sur la vue horizontale, la
distance F.1 a déjà été déterminée, ce qui
permet de tracer F à partir des points A
et 1.
Pour réaliser les portions de cônes (demi
trémie), on utilise en général 8 plis de
22,5° chacun, on divise donc chaque
quart de cercle en 4 parties.

En effet, le développement se fait par la


vue du dessus englobant un cercle que
l'on divise en 12 parties.
Trémie idéale, raccordant une section
carrée à une section parfaitement
circulaire.

Trémie réelle, réalisée par pliage

Les techniques de traçage vues


permettent de résoudre tous les cas :
raccordement de deux sections
polygonales, raccordement de sections
non parallèles, …

Raccordement de sections sur des


plans concourants

Nous avons vu le développement d'un


cylindre et d'un cône biseautés. Ce sont
des formes simples à développer et à
fabriquer (roulage) donc ,si possible, on
essaie de se ramener à un de ces cas.
Mais ce n'est pas toujours possible.
Coude en plusieurs parties

Méthode des sphères sécantes

Sections circulaires d'un cylindre et d'un cône avec


une sphère.

Considérons deux tuyauteries d'axes


tangents que l'on veut raccorder par un
coude. On utilise la propriété suivante :
Théorème des sphères auxiliaires

Soit un cylindre, et une sphère


coupant ce cylindre. S'ils ont un
cercle commun , alors ils se
coupent suivant un second cercle
.

Soit un cône et une sphère


coupant ce cône. S'ils ont un cercle
commun , alors ils se coupent
suivant un second cercle .

Si les cercles sont parallèles, alors il


s'agit d'un cylindre ou d'un cône de
révolution. Si les cercles ne sont pas
parallèles, alors il s'agit d'un cylindre ou
d'un cône oblique.

Ces théorèmes sont à la base de la


méthode des sphères auxiliaires.

Exemple

Tuyaux à raccorder

Considérons deux tuyaux de diamètre


différent à raccorder. Ils ont des axes
concourants ; la longueur d'un des tuyaux
est indéfinie.

Démarche
Propriété

Un cylindre tangent à une sphère est


un cylindre de révolution.

Une surface développable tangente


à deux sphères de centres différents
et de même rayon est un cylindre de
révolution.
Propriété

Un cône tangent à une sphère est un


cône de révolution.

Une surface développable tangente


à deux sphères de rayons différents,
telles que la petite n'est pas incluse
dans la grande, est un cône de
révolution.

Raccordement de sections circulaires


quelconques

Si l'on doit raccorder deux sections


circulaires quelconques, rien ne garantit
que l'on a un cylindre ou un cône. Il faut
alors préciser la notion de génératrice,
sachant que d'un point de vue pratique,
les pièces seront réalisées par pliage et
qu'une génératrice correspond à un pli.

Définition

Une génératrice d'une surface


développable est une droite de
contact entre la surface et un plan
tangent à cette surface.

On ne peut pas définir de génératrice


pour toutes les surfaces gauches ; mais
nous pouvons toujours définir des
génératrices pour les surfaces
développables, voir pour cela l'article de
Wikipédia Surface réglée > Plan tangent.

Raccordement d'une section


circulaire et d'une section elliptique

Pour pourvoir tracer le raccordement


d'un cercle à une ellipse, il faut
s'intéresser à quelques propriétés
géométriques.
propriété 1

Soit un plan tangent au


raccordement. La ligne de contact
est une génératrice du
raccordement.

Ceci vient du fait que l'on utilise une


surface développable pour le
raccordement.
Corollaire

le plan tangent à la surface est


tangent au cercle et à l'ellipse.

propriété 2

La tangente à un cercle est


perpendiculaire au rayon au point de
contact.

C'est une propriété bien connue du


cercle.
Grand rayon a et petit rayon b

propriété 3 (rappel)

On peut approcher le périmètre p


d'une ellipse par la formule

où a est le grand rayon et b le petit


rayon.

Cela va servir à diviser l'ellipse en parties


égales.
Méthode des cercles inscrit (haut) ou
circonscrit (bas)
propriété 4

La tangente à une ellipse peut


s'obtenir à l'aide du cercle inscrit ou
du cercle circonscrit ; soit un point A
de l'ellipse,

avec le cercle inscrit :


on trace la parallèle au grand
axe en A et on cherche son
intersection avec le cercle
inscrit ; cela définit le point
A1,
on trace la tangente au cercle
en A1, cette tangente coupe le
petit axe en A2,
la droite (AA2) est la tangente
à l'ellipse en A ;
avec le cercle circonscrit :
on trace la parallèle au petit
axe en A et on cherche son
intersection avec le cercle
circonscrit ; cela définit le
point A1,
on trace la tangente au cercle
en A1, cette tangente coupe le
grand axe en A2,
la droite (AA2) est la tangente
à l'ellipse en A.
propriété 5

Par deux droites parallèles non


confondues passe un seul et unique
plan.

Ainsi, si l'on a une tangente au cercle qui


est parallèle à une tangent à l'ellipse,
elles définissent un plan tangent au
raccordement.

Travail demandé
Tuyaux d'axes non coplanaires et de
diamètres différents à raccorder.

Dessiner le raccordement de deux tuyaux


d'axes non coplanaires et de diamètres
différents, et développer la tôle.

Détermination d'un système de


génératrices.
Démarche

La première étape consiste à déterminer


un système de génératrices. Pour cela,
on détermine un système de plans
tangents au cercle et à l'ellipse. Il est
facile de tracer la tangente à un cercle
ayant une orientation donnée ; on
commence donc par tracer les tangentes
à l'ellipse.

On divise l'ellipse en 12 arcs égaux, donc


de longueur

que l'on reporte au compas. On numérote


les points de 1 à 12.
Les tangentes aux points 1, 4, 7 et 10
sont horizontales ou verticales ; les
points correspondant sur le cercle se
trouvent donc sur les axes horizontaux et
verticaux. Cela définit les points a, d, g et
j, et donc les génératrices [a.1], [d.4], [g.7]
et [j.10].

Considérons un autre point de l'ellipse,


par exemple le point 2. On trace sa
tangente avec la méthode du cercle
inscrit. Puis, on trace la perpendiculaire à
cette tangente qui passe par le centre du
cercle. Cela définit le point b.
Traçage de la tôle développée

La pièce n'est ni un cylindre, ni un cône,


elle doit être en deux parties et va donc
s'obtenir par pliage. La pièce ne présente
pas de symétrie. Pour éviter de souder le
long des génératrices les plus longues,
[G.7] et [H.8], on choisit comme lignes de
soudure les génératrices [D.4] et [J.10].
On commence le développement par
[G.7] (choix arbitraire).

On utilise la méthode des diagonales.


Traçage en chaudronnerie et tuyauterie < ↑
> Jonction de deux solides

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