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Quand vous serez bien


vieille
Pierre de Ronsard

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la


chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émer-
veillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais
belle.

Lors, vous n’aurez servante oyant telle nou-


velle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille ré-
veillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre et fantôme sans os :


Par les ombres myrteux je prendrai mon
repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.


Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène,


1578

! Pierre de Ronsard, Amour, Sonnets

117 commentaires sur “Quand


vous serez bien vieille”

! COMMENTAIRES PLUS ANCIENS

Philippe Berna
11 février 2023 à 3:28

Ce poème me hante depuis mes 14 ans. J’en


ai maintenant 64 il y a peu de mois ou je ne
pense à Ronsard ou à Hélène peut-être
comme beaucoup nous perdons l’essence de
l’amour peut-être la sagesse et la quiétude,
en ne cessant de filer et dévider le fil de la
vie.

Lanise
22 décembre 2022 à 4:43

Bonsoir, je suis chez les sœurs de Saint


François Xavier, je suis en 3ème secondaire,
j’ai 14 ans. Ce poème est rempli d’émotions
fortes de joie et regret. Pour moi je vois que
Ronsard voulait faire comprendre à Hélène
que la vie est trop courte et la durée d’une
fleur est du matin jusqu’au soir.

Victoria Letendard
5 décembre 2022 à 3:20

Ce texte m’a accompagné toute ma jeunesse


ma prof préférée adorait ce texte donc on a
bien évidemment dû l’apprendre par cœur
et aujourd’hui je suis fière de la connaître.
Merci à ma prof préférée et merci d’avoir
inventé ce texte si magnifique. Aujourd’hui
je le connais par cœur

papy marcel 66
10 août 2022 à 19:23

A 85 ans ce poème de Ronsard me rappelle


ma jeunesse et ma scolarité. Si ma mémoire
ne me joue pas un mauvais tour, je l’ai choi-
sis pour un examen. Quoi qu’il en soit, je le
trouve magnifique et il m’est impossible de
le mettre en concurrence avec un quel-
conque texte actuel.

Merci Monsieur Ronsard.

Steven Dugrand-plamierbleu.
28 avril 2022 à 8:34

Je trouve ça cool mais je ne trouve pas le


rapport entre Ronsard et ma mère, je trouve
que les ombres apporte quelque chose au
texte.

HPG
13 avril 2022 à 14:09

Les films ne peuvent jamais être mieux que


des poèmes ou livres…

littéraire2000
4 mars 2022 à 17:18

Le film était mieux.

llllllllllllllllllllllllllllllll
7 février 2022 à 20:29

Pas ouf

Mairéad Moloney
17 novembre 2021 à 7:45

Oui Jenny, moi aussi je pense toujours à


Yeats quand je pense à Ronsard… surtout
Ode à Cassandre. C’est le thème éternel de la
fuite du temps. À mon avis, Yeats a été in-
fluencé par Ronsard. Il était amoureux de
Maud Gonne mais elle n’a pas voulu de lui.
C’était l’inspiration de sa poésie.

Je vous conseille le poème de Yeats: « Aedh


wishes for the cloths of Heaven ».

Laissez-moi savoir ce que vous en pensez.

CAUMONT
29 octobre 2021 à 16:34

Il y a 70 ans j’apprenais ce poème. en 51/52.


Je le garde dans mon cœur, comme tant et
tant d’autres, qui ont construit ma modeste
culture. M’ont sans doute rendu plus hu-
main… humaniste. « Le poète a toujours rai-
son, qui voit plus haut que l’horizon… »
Face aux jeunes générations, je déclare avec
Aragon » La femme est l’avenir de
l’homme… » Merci aussi à Jean FERRAT.

oumidine
20 septembre 2021 à 9:48

J’aime Ronsard

Sharon Larkin
9 juin 2021 à 15:11

J’ai appris ce poème pour le réciter, en fran-


çais, à une ‘fête de poèmes’ (verse-speaking
festival) à l’école en Angleterre, quand
j’avais 16 ans. J’adore le poème encore; vrai-
ment magnifique!

Christian Souque
3 juin 2021 à 14:28

Quel bonheur de réciter du Ronsard, de par-


courir ses œuvres. Cela évade et fait tout ou-
blier. On lui doit ainsi qu’à ses amis de la
Pléiade grande reconnaissance d’avoir enri-
chi notre langue. Loin de moi l’idée de
railler sa mémoire. Mais l’esprit français est
toujours un peu coquin, chafouin. Et, bien
que l’anachronisme du propos soit ici
évident, j’ai toujours pensé que la belle
jeune femme répondait à son dernier vers
par: « Oui, d’accord! Mais pas avec toi vieux
cochon! » Et cela me ramène, par delà les
siècles, à une nouvelle de Guy de Maupas-
sant qui s’intitule: « Ce cochon de Morin ».
Texte aussi excellent qui prouve combien
notre littérature est très riche et en partie
grâce à ces génies de la Renaissance. Avec
Joachim du Bellay, combien ils me pa-
raissent grands amis en cette époque détes-
table sur le plan de la création artistique!
Enfin, sauf exceptions qui confirment règle.

Kayss
20 mai 2021 à 19:25

Votre texte est impossible à retenir

Niellu LECA
4 avril 2021 à 19:56

Pauvre Ronsard ! S’il savait qu’aujourd’hui


les mêmes choses se disent ainsi : T’es
bonne baby, fais pas la star, donne-moi ton
phone…

Julius
29 mars 2021 à 1:25

Le poème qui m’a fait aimer la poésie. Le


poète qui m’a fait aimer les vers. Une vie
sans poésie est triste… une vie triste c’est
celle qui manque de poésie.

Un simple passant
26 février 2021 à 10:40

Habituellement le septième vers commence


par « Qui au bruit de Ronsard… » et non
« Qui au bruit de mon nom… », ce qui intro-
duit une répétition peu heureuse avec le
vers suivant « Bénissant votre nom… »

Ryan Rubangura
24 février 2021 à 21:25

J’ai également lu ce poème lors de ma der-


nière année de lycée à Kigali. Il fait partie
de ceux qui m’ont fait tombé amoureux de
la langue francaise. Ce fut pour moi un pri-
vilège immense de lire les génies que sont
Ronsard, Rene Descartes, Hugo et bien
d’autres…Un grand merci à ma prof de fran-
cais!

Benchohra Menouar
15 janvier 2021 à 18:53

Dans ce poème, à mon humble avis, la bien-


aimée de Ronsard est manifestement la
langue française. Il a tout simplement usé
d’un métaphore pour dire le sort ‘fatidique’
du français de nos jours. Il avait surement
cette perspicacité de vision de l’avenir
comme dit Ferrat « Le poète a toujours rai-
son. Il voit plus haut que l’horizon et le fu-
tur est son royaume… »

Luciebayeul
15 janvier 2021 à 11:13

Je l’ai étudié aussi. Le poème nous a été pré-


senté comme une sorte de carpediem. En le
relisant aujourd’hui je vois un homme âgé
qui veut ken une jeunette qui le dédaigne. Il
dit qu’elle fait la fière et qu’elle s’en mordra
les doigts. Si on y réfléchit cela peut aussi
paraître pitoyable…

Zaïnab ABDALLAH
27 novembre 2020 à 1:52

« Quand vous serez bien vieille… »

Ce poème était décidé à Hélène de Surgères,


demoiselle d’honneur de la Reine Catherine
de Medicis qui a perdu son financé et qui
est restée inconsolable. La Reine a demandé
à Ronsard, ce grand poète (et membre du
mouvement la Pléiade) , de célébrer et d’im-
mortaliser sa jeune belle demoiselle d’hon-
neur. Mais en grand séducteur qu’il était,
Ronsard s’est épris de la belle Hélène. Elle
était devenue sa muse. Avec une ronie qui
n’appartient qu’à lui, il lui a peint ce triste
tableau aux couleurs bien sombres. N’était-
ce pas une gageure que de vouloir séduire
une belle jeune fille en lui peignant sans pi-
tié un tableau de sa future vieillesse ?

J’ai appris ce poème lorsque j’étais en classe


de 5ème et aujourd’hui encore les souvenirs
de ce récit devant ma classe (dans mes îles
situées dans l’océan Indien) défilent dans
les pensées de la mamie que je suis deve-
nue. J’adore.

bosom jacqueline
15 juillet 2020 à 7:21

Monsieur Bordes Henri, votre commentaire


de Mai 2020 est celui que j’aurais pu faire. Je
suis votre cadette de peu d’années et il est
vrai qu’à notre temps scolaire nous avions
une vraie éducation littéraire avec des pro-
fesseurs qui faisaient aimer nos poètes. Je
me permets de vous saluer respectueuse-
ment.

Hodari
30 mai 2020 à 19:44

J’adore ce poème ! Ronsard toujours remar-


quable est pour moi…

bordes henri
3 mai 2020 à 14:59

Ayant lu les différents commentaires enre-


gistrés. J’ai moi-même, sous la direction de
mon prof de Français monsieur Roger Faure
au cours complémentaire de Beaulieu-sur-
Dordogne dirigé à l’époque par monsieur
Jean Salesse, entre 1943 et 1946, pu appré-
cier toute la valeur de cet enseignant qui
savait nous faire aimer la littérature. J’ai ap-
pris du Ronsard, ou autres auteurs et à 88
ans je suis en mesure de réciter pas mal de
leurs oeuvres. Merci à vous de l’éducation
que vous donniez à vos élèves de l’époque.

BARRET Jean Yves


25 avril 2020 à 18:11

J’ai appris ce poême en 1953, en 4ième de


Cours Complementaire qui allait devenir
Collège. Je l’ai récité 10 fois, interprêté 20
fois et tendrement murmuré 40 fois. Au-
jourd’hui, à 81 ans, j’ai un très beau rosier
grimpant ; il se nomme Pierre de Ronsard.
Ses roses sont si belles qu’elles méritent
d’être courtisées, l’espace d’un matin…

MAKAPUSH
9 avril 2020 à 15:20

Est-ce que c’est une oeuvre lyrique du coup


?

Juan José
18 février 2020 à 15:43

Recuerdo este poema cuando lo estudié en


clase de francés en el instituto, en España,
con 14 años, ahora tengo 66 y aún lo recuer-
do de memoria casi completo. Muy bello,
como la música del idioma francés.

Lorette PRINCELLE
29 décembre 2019 à 17:19

Moi je dois faire une interview fictive d’un


des poèmes du livre « Carpe diem » de Elsa
MARPEAU. Je n’ai pas pris beaucoup de
temps à trouver un poème et j’ai choisi ce-
lui-ci car juste en le lisant j’ai compris beau-
coup de choses dans ce poème.

Hélène
24 décembre 2019 à 0:36

Que de fautes d’orthographe dans les com-


mentaires ! !

frozen
21 novembre 2019 à 21:41

1/Comparez le portrait que le poète fait de


lui-même à celui qu’il fait d’Hélène dans le
premier tercet.

2/En quoi le dernier tercet éclaire-t-il le sens


de tout ce qui précède? Comment interpré-
tez-vous le changement de mode et de
temps opéré dans cette strophe?

3/Expliquez comment le rythme des deux


derniers vers permet de mettre en valeur la
reprise du motif du carpe diem. Pour Ron-
sard, que signifie l’expression ici?

wwwwl
5 octobre 2019 à 11:01

Moi, il faut que je récite se poème mais je ne


comprends pas le vers 5 « Lors vous n’aurez
servante oyant telle nouvelle »

Natsoulis Dimitrios
30 août 2019 à 15:46

Salut les enfants et les plus grands

On vous a fourvoyé
La fuite du temps avait été bien pensée par
mes ancêtres, Héraclite « panta rei » (tout
coule) , d’où une science de la physique: la
réhologie,. Ce, il y a 2.500 ans ,mais surtout
Epicure deux siècles plus tard. Allez donc
lire un petit petit condensé, faisant allusion
au suivant Horace! Celui-ci, étant un romain
d’un empire décadent , il a tronqué l’idée
splendide des grecs: http://lapausephilo.-
fr/wp-content/uploads/2015/11/Carpe-
Diem.html
1.800 ans après, l’aristo- poète Ronsard , a
fait de même, dans son poème, dont je me
souviens par coeur encore, tout comme une
partie de l’histoire de Rome de Titelive, ou
de l’Illiade, car apprise aussi par coeur , en
classe de poésie, en 1978, dans un collège de
pères jésuites, race disparue, s’il en est. La
morale de l’histoire est (sans vouloir plagier
Jean de la Fontaine, lui-même plagiant hon-
teusement Esope): notre foutue civilisation,
soit disant « judéo-chrétienne » a fait sem-
blant d’embrasser une une autre civilisation
, qui reste notre véritable berceau, pour en
utiliser, exploiter sa sagesse en la tronquant
pour ses propres fins!!! Shame on them!!
Pauvres de nous, ayant oublié nos racines
réelles et plus profondes, effacées par la
« lumière »? d’une « nouvelle » parole ap-
portée par un sois-disant fils d’un dieu
unique, à l’an zéro? Dont le père nous aurait
crée à son image? Triste père alors car sa
création est, on ne peu plus vilaine!!
Les grecs avaient anticipé cela, bien avant
les juifs, les égyptiens mêmes!! Ils construi-
saient déjà il y plus de 3.000 ans, dans
chaque cité de la Grèce antique, un temple
pour : « ton agnoston theon », « le dieu in-
connu », par humilité et reconnaissance
humble de l’immense limite de leur savoir,
alors qu’ils étaient, et de loin, les plus sa-
vants de leur époque, leurs anciens dieux
les « chtoniens » avaient combattu les « ou-
raniens » , ces derniers ont été les vain-
queurs, il y a des milliers d’années. Mais les
grecs ne se son point arrêtés là, ils ont in-
venté l’agnostisme, avant la lettre, et JA-
MAIS il n’y eu de guerre de religions en
Grèce (bien d’autres certe: du Péloponèse,
entre-eux, contre les Perses, pour défendre
des idéaux nobles et non-religieux: un
peuple s’élévant bien avant l’heure pour dé-
fendre sa liberté, son libre penseurisme,
bref : la démocratie contre le dictat environ-
nant!!
Là était bien la seule VRAI révolution de
l’histoire, bien avant et au-de là des pseudo
françaises ,américaines,….. basées sur des
massacres ou des génocides même!! comme
cela s’est-il tant de fois , trop de fois, de fois
dans le monde, dès après (juste un peu aussi
avant) la mort du petit Jésus!!! Pauvre de
l’homme, pauvre de ses croyances émanant
de sa faiblesse, pauvre de nous qui détrui-
sons même notre propre planète, au nom
du dernier dieu, le plus stupide de tout ceux
que nous nous sommes inventés: l’argent!!!!

Cyprien Razanamiharo
20 août 2019 à 14:19

En 1998, notre prof de français nous a ap-


pris ce poème en classe de seconde où
j’avais 15 ans, au Lycée d’Ambatofinandra-
hana au centre de Madagascar. Maintenant
mon garçon âgé de 10 ans l’aime bien et m’a
demandé de le lui imprimer.

H Bah
15 août 2019 à 0:30

Le XVI ème et le XVII français m’ont rendue


très amoureuse de la littérature. Ronsard
demeure pour moi le chef de file de la Re-
naissance. J’idolâtre sa poésie et surtout le
sonnet pour Hélène que j’ai découvert en
classe de terminale. Je trouve qu’il n’y a pas
des mots pour qualifier ces personnages lé-
gendaires( Ronsard, Du Bellay, Racine, Cor-
neille, Hugo, Voltaire…) Je les respecterai
toujours !

jgabryc
27 juillet 2019 à 18:41

Que peut comprendre un enfant de 8 ou 10


ans à ce poème tant il n’est pas pubère? car
enfin c’est une sacrée leçon de drague qu’il
donne là, vouloir expliquer ce sonnet à des
élèves avant l’âge de 14 voire 15 ans revient
à faire chanter les sucettes à l’anis par une
adolescente qui ne comprend pas ce qu’elle
chante. Dans le même ordre d’idée Baude-
laire n’est pas accessible avant 16 ou 17 ans,
et pour ma part je n’ai goûté la saveur de la
Madeleine de Proust qu’après 30 ans.

Bravo à René et aussi à Michel 2 pour leur


excellente analyse

Jenny
23 juillet 2019 à 5:20

I love to read this poem alongside WB Yeats’


(1865-1939) poem
« When you are old and grey and full of
sleep
And nodding by the fire, take down this
book… »

William Richter
31 mai 2019 à 17:52

Time continues on it’s way. I am touched to


see these notes from around the world and
see that others will have these words in
some recess of their minds, sitting and men-
ding quietly by candlelight, after I’m resting
with old Pierre. The antique French with
vowels and syllables since abandoned used
with such rhythm and flow gave me valued
insight into the evolution, meaning and
sound of the language.

Alison Organ
23 avril 2019 à 11:47

Je trouve tous ces commentaires de per-


sonnes d’âges et d’origines différents forts
intéressants! Ma mère est Irlandaise du
nord, elle a 89 ans, elle a appris ce poème à
l’école et elle peut toujours le réciter.

Léonide Armel
9 avril 2019 à 19:45

Bonjour, j’ai 17 ans, je vis à Madagascar.


Cette poésie est belle mais difficile à analy-
ser. Elle est bien trop vieille

FLORENCE NICOLAS
7 mars 2019 à 20:02

Je suis en CM1 et j’apprend ce poème. Il est


difficile à apprendre. J’ai du mal mais ces
un joli poème.

mamimau
6 février 2019 à 15:10

Bonjour,

J’ai appris ce poème en 1960. Je ne l’ai ja-


mais oublié ! C’est une pure merveille. Le
thème du temps qui passe revient dans
beaucoup de chansons contemporaines.

elbassir
15 janvier 2019 à 21:28

J’aime lire ces poèmes et P.Ronsard n’est pas


remplaçable. Nul ne sera comme lui.

Sibelle DJIHOUAN
11 janvier 2019 à 18:40
Des recherches personnelles sur les types de
poésies. Aujourd’hui j’ai découvert celui ci.
Pas tellement complexe, je pense… D’abord
une déclaration d’amour en sonnet ça fait
un boom. C’est à essayer…

Adrien
23 novembre 2018 à 13:08

Bonjour j’ai 17 ans. J’étudie au lycée Lafon-


taine de Niamey dans le cadre du pro-
gramme de seconde. Ma prof de français me
fait faire des recherches sur ce poème qui
touche non seulement le cœur mais aussi
l’âme.

Sada sow
18 novembre 2018 à 21:48

C’est ma première année à l’étude de cette


poème

Théophile Niyitegeka
10 octobre 2018 à 16:46

Je m’appelle Théophile Niyitegeka, je vis au


Rwanda. J’ai aussi appri ce poème lorsque
j’étais au cycle superieur à l’Ecole d’Arts de
Nyundo en 2009 mais ça reste toujours à ma
memoire. Jamais je ne l’oublirai car ça m’a
vraiment touché. Il évoque la simplicité de
la vie et le besoin d’éviter l’arrogance et res-
ter humble le long de notre vie sur la Terre
sachant qu’un jour nous tous mourrons!

cocolabest
9 octobre 2018 à 15:14

Des mots trop compliqués pour moi mais


j’aime bien les rimes.

Arnoul Bougoulin
8 octobre 2018 à 17:23

Chers compatriotes,
Je sous entend qu’apprendre cette mer-
veilleuse poesie qui nous explique, le reel
sens du matchisme envers les femmes. C’est
la réalité : il faut le voir en face ! Le mat-
chisme nous éduque…

Guito
6 octobre 2018 à 6:09

J’avais appris ce poème en classe de 3ème


en 1971 au College 4C, qui est aujourd’hui
College Rubert Ferdinand à Port- au – Prince
Haïti. 47 ans après je suis retombé sur ce
fameux chef d’oeuvre de Ronsard. Je l’ai
relu plusieurs fois pour pouvoir le remémo-
riser.

Soumbill
20 août 2018 à 1:14

Très bel poème. Je l’ai récitée depuis ma


classe de 1ere. Et je n’ai pas encore oublier.
Ronsard m’a beaucoup marqué.

Stéphane GOOSSENS
25 juillet 2018 à 22:01

Au delà des mots, au delà des rimes, c’est la


profondeur de l’histoire qu’il faut capter…
Trop vrai, trop profond, trop commun, trop
fréquent… Combien de femmes de plus de
cinquante ans, par dédain parfois, sont pas-
sées à côté de l’amour et peuvent aujourd’-
hui (après avoir trop longtemps papillonné,
peut-être) réciter ce chef d’oeuvre tellement
il s’applique à elles ? Merci François pour
cette découverte !

Christine
18 juillet 2018 à 14:39

Ma mamie de 94 ans vient de me réciter la


première strophe apprise il y a bien long-
temps et restée en mémoire alors que
d’autres souvenirs se sont perdus ! Elle est
belle, la force des vers appris par cœur !

Fanya Bacar
20 mai 2018 à 18:04

J’ai appris ce poème quand j’étais en classe


de seconde c’était en 2013 et maintenant je
suis en troisième année de communication
jusqu’à maintenant j’ai jamais oublié ce
poème.

Wouter Raemdonck
14 mai 2018 à 5:59

Pareil. J’ai 73 ans et je me rappelle le poeme


en etant au college St Jean Berchmans à An-
vers. Maintenant je vis à Vancouver.

Prudencio Peña López


19 mars 2018 à 18:32

Je suis un espagnol âgé de 74 ans. J’ai appris


par coeur ce poème au collège en 1957..!!!!
et je ne l’ai jamais oublié, ce qui montre que
Ronsard m’a bien marqué.

lambda guys
16 février 2018 à 16:20

Llona, j’ai une analyse entière dessus si tu


veux

Ilona
3 janvier 2018 à 0:39

Je dois le préparer pour le bac de français


mais je ne trouve aucune analyse à dire des-
sus. Je ne sais pas par quoi commencer

Duv
23 décembre 2017 à 20:33

Il y a plus poétique chez Ronsard Ce


poème m’amuse plutôt. Il encourage les
jeunes filles ou femmes à succomber à son
charme de façon plutôt cavalière : ce n’est
pas quand elles seront vieilles qu’elles pour-
ront profiter de la vie. Le séducteur n’était
pas au mieux de sa forme.

Un mec
9 décembre 2017 à 12:32

Moi, je dois le recopier pour une punition.

Félix Nemi
24 octobre 2017 à 18:00

Je peux tout simplement en parodiant Réné


Renan affirmer que les plus grands hommes
du progrès sont ceux qui ont pour point de
départ le respect profond du passé. Il faut se
réferer aux anciens pour pouvoir avancer.
Et Ronsard est cette réference en poesie.

FM Sargos
18 octobre 2017 à 13:38

A Esther Lessa : l’inspiration est latine, ce


qui n’enlève rien à notre cher Pierre

A ettaieb : c’est du XVIe

A Mohwali : ce vers superbe avait été déna-


turé par des jaloux en « Et Rosette a vécu ce
que vivent les roses, l’espace d’un matin »

A Margot : initialement c’est toujours d’Ho-


race

A Mireille : absolument vrai, la culture clas-


sique n’avait rien de pédant… à l’époque,
tous les lettrés la connaissaient

A Michel 2 : bravo, rien à ajouter

A Michel : Ronsard ne se prenait pas pour


son logarithme, mais au moins avait-il le ta-
lent pour ce faire. Il y en a beaucoup de plus
arrogants actuellement, le talent en moins.

ESTHER LESSA
4 juin 2017 à 1:33

Bonjour! Ronsard tellement ancien et telle-


ment moderne. Le passage du temps et son
conseil: Cueillez la fleur aussitôt! Mer-
veilleuse inspiration!

anet889
16 avril 2017 à 9:25

Franchement ce poème je l’adore. Il est gra-


vé dans ma tête…

ettaieb
19 février 2017 à 14:01

Pierre Ronsard et Antoine Du Bellay tous


deux du XVe siècle étudiés au collège des
années 50 font partie des auteurs qui m’ont
jusqu’à présent le plus marqué .

Amani
18 février 2017 à 22:14

Ronsard, un poète que j’honnore. De ses


bons poèmes sonores. Poète du siècle. Celui,
écouté du ciel.

wahl
8 février 2017 à 6:54

Lors vous n’aurez servante oyant telle nou-


velle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Dans une autre version que j’ai trouvé sur


internet, on peut lire « qui au bruit de Ron-
sard », à la place de « qui au bruit de mon
nom », ce qui évite la répétition sans éviter
le hiatus. Y-a-t-il deux versions?

Mohwali Awamar
8 septembre 2016 à 13:57

Ronsard est certes des plus grands de la lité-


rature française mais il ne doit pas nous
faire oublier les autres, notamment l’auteur
du plus beau vers de cette litérature : » Et
rose ,elle a vécu ce que vivent les roses, l’es-
pace d’un matin ».

Dalougou Gyres
19 août 2016 à 2:35

Ce fut pour moi un poète inoubliable, un tel


devrait connaitre l’eternite…

Abdelwaheb Belhaj
7 août 2016 à 17:41

À soixante six ans, soit près de cinquante


ans après avoir quitté le lycée (lycée Carnot
– Tunis) je garde dans ma mémoire des par-
ties des poèmes des grands poètes français
de differentes epoques dont Ronsard que je
considère comme l’un des plus talentueux.

BAYANG BELLA VP
22 juin 2016 à 20:13

On ne le dira jamais assez mais Ronsard a


été, demeure et sera pour moi le plus grand
des poètes de la littérature française !

Margot Raybould
12 juin 2016 à 12:32

La même ideé se trouve dans la poésie de


Robbie Burns, poète écossais. Il parle de
cueillir les roses de la jeunesse au moment
que vous aviez le temps.

Liame Tammet
26 mai 2016 à 16:37

J’ai une antho à faire sur les ages de la vie et


ce poeme est parfait !! J’aime bcp ce site
aussi.

stephane
24 mai 2016 à 13:32

Bjr, face à une telle inspiration je ne suis


qu’un lezard face au faucon! Vraiment ce
poème il est beau! Complexe mais enrichis-
sant.

jean vivien foe fils barakamfitiye


19 mai 2016 à 10:53

J’ai apris ce poème en second lettres au ly-


cee Saint Joseph de Gatara au Burundi. C’est
un poème magnifique, en d’autres termes,
Ronsard est inspiré par dieu d’amour. J’a-
dore Ronsard.

joyeux nyamigogo
2 mai 2016 à 5:40

Le prof Ezechiel Basera m’a donné un sur-


vol de ce poème en 3ème. Je l’aime bcp.

Mireille
11 mars 2016 à 11:44

Bravo à Michel 2 d’avoir rétabli le vrai sens


de « ombres myrteux » car la plupart n’en
ont pas compris la signification réelle et ne
savent pas du tout que c’est une allusion
mythologique. Certains trouvent que cette
allusion montre le « pédantisme » de Ron-
sard mais pour moi il n’y a rien de péjoratif
car Ronsard était tout simplement un très
grand poète. Et la culture n’est pas forcé-
ment du « pédantisme ».

Philip Mahieu
23 février 2016 à 9:41

J’ai appris ce texte à l’école à l’age de 16 ans,


et je l’ai transmis à ma fille qui avait 10 ans
et devais choisir et réciter un poème à
l’école. La stupéfaction de la classe fût to-
tale, tant il était différent du choix des
autres enfants de son âge. Ma fille a 18 ans
aujourd’hui. Elle se souvient toujours par
coeur du texte… comme son père !

cousin
7 février 2016 à 12:13

Personne ne parle du rythme, chantant,


dansant et c’est grâce à ce rythme qu’un en-
fant de 8 ans peut retenir ce poème. A cet
âge, s’il l’apprend par coeur, il le retiendra
toute sa vie, même la deuxième strophe. Et
il enrichira sa langue de vieilles tournures
et de mots anciens qui ne cesseront de le
réjouir plus tard. Exemple « par les ombres
myrteux… » dont je me délecte à chaque
fois que je les retrouve. Evidemment « l’ana-
lyse lexicale » tue le poème.

Michel 2
22 janvier 2016 à 12:34

Pour Jackadit : Traduire Ronsard en fran-


çais moderne ? On peut traduire Montaigne
ou Rabelais pour les rendre accessibles au
lecteur contemporain, c’est possible et
même souhaitable car la littérature ne doit
pas rester la chasse gardée des spécialistes ;
mais hélas, la poésie ne résiste pas à ce
(mauvais) traitement car elle consiste fon-
damentalement en un jeu sur les mots et
sur la tradition littéraire ! Allez traduire un
jeu de mot dans une autre langue… Ainsi, ce
qui peut paraître comme une paraphrase
anodine peut égarer le lecteur au lieu de le
servir.
Exemple : au vers 10 Ronsard n’invite pas à
aller faire une petite sieste dans le Midi à
l’ombre d’un myrte, il s’agit en réalité d’une
référence savante à la descente aux Enfers
d’Enée chez Virgile (Enéide VI, 442-4) : « Voi-
ci ceux qu’un dur amour a rongés de son
venin cruel ; des chemins secrets les
cachent et tout autour une forêt de myrtes
les couvre d’ombre ; même dans la mort,
leurs soucis ne les quittent pas. » Le myrte
est en effet l’arbre de Vénus/Aphrodite dans
la mythologie. Même au paradis, les amants
sont encore malheureux !
Cela ne veut pas dire qu’il soit interdit de
chercher à « comprendre » la poésie, bien
au contraire, car elle n’est pas qu’un simple
jeu musical sur la forme des mots, mais aus-
si un jeu sur les sentiments et les idées
qu’ils véhiculent. La recherche n’est pas fa-
cile, la poésie est une genre exigeant, mais
offert à tous et qui procure de grandes satis-
factions.

Vincent WIT
4 décembre 2015 à 16:21

Ronsard montre que nos vieux ont tout dit


avant nous! Quelle richesse abandonnée!
Ronsard, le meilleur, le plus célèbre.

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ISSN 2649-2180.

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