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DROIT DE L’URBANISME

Protection du patrimoine

Se trouve dans l’ordonnancement juridique à la fin du XIXe


1913 sort la loi des monuments historiques
2004 création du code du patrimoine
2016 Loi LCAP = liberté de la création sur l’architecture et le patrimoine

Les monuments historiques (1èere protection)


Définition : Immeuble dont la conservation présente un intérêt au point de vu de l’histoire ou de l’art, en
totalité ou en partie (une partie de l’immeuble peut être classé et le reste non).

Peuvent être considéré comme monuments historiques, les monuments mégalithiques (menhirs) et les
terrains qui renfermes des stations ou gisements préhistorique
L’intérêt est de motiver le classement au titre de monument historique

On peut également classer au titre de MH des bâtiments industriels, des maisons ( ex : celle de Charles de
Gaulle). Un monument historique peut être de toute époque, même moderne. La difficulté de procédure
d’inscription au monument historique est très peu réformé, il y a peu de consultation.

Les organismes chargés des MH


• Ministre de la culture conduit la politique de sauvegarde de protection et de mise en valeur du
patrimoine et veille à la promotion de la qualité architectural et paysagère dans les espaces naturels
et bâtis.

• Direction générale du patrimoine qui coordonne et évalue la politique de l’état en matière


d’architecture et de patrimoine.

• Les DRAC : Organisme chargé de la protection du patrimoine mais à l’échelle locale (service de l’état
déconcentré en région). Elles sont placées sous l’autorité du préfet de région et ont pour mission de
veiller à l’application de la réglementation en matière de patrimoine et peuvent servir d’appui
technique pour les collectivités.

• La fondation du patrimoine. Organisation privées à but non lucratif et sa mission est d’assurer le
sauvetage, la préservation et valorisation du patrimoine nationale. Les ressources de la fondation
sont les recette de la vente des biens, des versements privés (dons), certaines subventions
publiques, une fraction des successions en déshérence, une fraction du produit brut des jeux de
loterie.

• CNPA (Organismes consultatifs comme la commission nationale du patrimoine et de l’architecture,


ancienne CNMH). Elle va rendre un avis sur les décisions de classements et déclassement des MH.
Elle sera consulté pour les mises en demeures qui demande de faire des travaux sur les MH. Elle
aura aussi son avis à donner sur les ventes d’immeubles classé appartement à l’état. Donne son avis
pour la délimitation du périmètre de protection des abords des monuments historique si on envisage
de l’élargir.
Le CNPA est composé d’un député, d’un sénateur, d’élus locaux, de représentants de l’état, des
représentants d’associations et des personnalités qualifiées ( ex ACMH ou architectes compétents en
matière de patrimoine)
• Les ABF (Architectes des bâtiments de France), ce sont des agents de l’état. Ils doivent avoir un
diplôme qui ouvre l’accès au statu d’architecte et sont désigné par décision du ministre de la culture.
Depuis janvier 2005, les ABF ne peuvent pas exercer de missions de Maîtrise d’œuvre ou de
Conception à titre libéral.

• Les ACMH architectes en chef des MH. Fonctionnaire de l’état et architecte. Ils assure la Maîtrise
d’œuvre des travaux des restauration des immeubles classés appartenant à l’état. Ils sont recrutés
sur concours et doivent avoir un diplôme d’architecte reconnu par l’état et avoir des compétence
matière de Maîtrise d’œuvre . Il dépendent du régime classique des architectes issu de la loi de 1977
et doivent être inscrit à un tableau régionale de l’ordre des architecte à la date du concours. Ils ont un
monopole concernant les monuments historiques appartenant à l’état. En 2007, perte du monopole
des ACMH et exclusion des architectes français.

Pour les MH appartenant à l’état → ACMH


Pour les autres MH → l’architecte devra être inscrit à l’ordre des architectes et avoir un diplôme de
spécialisation en matière de patrimoine + 10 d’expérience dans le domaine de la restauration des bâtiments
anciens.
Pour les MH de personnes privées → Ça peut être l’ACMH, un architecte qui répond avec les conditions
énoncées précédemment et un avis de l’ABF

La protection des Monuments Historiques


L’inscription
Peuvent être inscrit au titre de MH les immeubles ou parti d’immeuble, publics ou privés, qui, sans justifié de
demande de classement immédiat, présente un intérêt de d’histoire ou d’art suffisant pour en rendre désirable
la préservation.

Tout immeuble nu ou bâti situé dans le champ de visibilité d’un immeuble classé ou inscrit.

Procédure d’inscription :
La demande d’inscription peut être présentée par le propriétaire de l’immeuble ou par toute personne y ayant
intérêt.
Le préfet peut demander une inscription pour un immeuble appartenant à l’état.
l’inscription peut résulter d’une demande du ministre de la culture ou de la CNPA (commission Nationale du
patrimoine et de l’architecture)
le dossier comporte :
- description de l’immeuble
- éléments relatifs à son histoire ou à son architecture
- photographies de l’immeuble

Dossier adressé au préfet de région et sera transmis à la commission régionale du patrimoine et de


l’architecture. Il faudra ensuite informer les élus locaux et sans obligation d’informer ou de demander l’avis du
propriétaire.
La décision d’inscription sera désigné par arrêté préfectoral ou décision ministérielle. L’arrêté d’inscription
précisera le nom et l’adresse du propriétaire, la dénomination de l’immeuble, l’adresse et la localisation.
L’arrêté sera publié au journal officiel et au recueil des actes administratifs.
La mention d’inscription devra être annexée au PLU.

Les effets d’inscription :


L’inscription va venir établir une servitude de propriété sur le bien.
Atteinte constitutionnelle :
La liberté du choix de l’entrepreneur laissé au propriétaire
Le financement des travaux peut être fait grâce à des subventions publiques.

L’inscription suivra le sort de l’immeuble ( ex : si l’immeuble est vendu, l’inscription reste attachée au bien). Le
propriétaire sera obligé de conserver l’immeuble et devra éviter le morcellement.

Les travaux sur les immeubles inscrits :


Le propriétaire doit aviser l’état de tout travaux ou de toutes modifications du bien. Cette déclaration
obligatoire ne concerne pas les travaux d’entretiens ou de réparation ordinaire.
Les travaux doivent être déclarés au moins 4 mois avant exécution. Les travaux sera soumis par ailleurs aux
régimes des autorités d’urbanisme. Lorsque les travaux sont soumis à déclaration, le permis ne pourra être
accordé qu’après accord du préfet de région. L’accord du préfet est considéré comme tacite et favorable en
cas de silence pendant 3 mois. Le délais d’instruction du permis est de 5 mois et de 2 mois pour une DP. Il
peut y avoir des travaux ordonnés par l’administration pour les cas des monuments menaçants ruine ou
insalubres. Si l’immeuble ets inscrit, le maire devra demander l’avis de l’ABF sur les travaux. Les travaux
pourront être contrôlé par les services de l’état. L’état est autorisé à subventionné à hauteur de 40 %.

Le Classement
Les immeubles classés sont les immeubles dont la conservation présente un intérêt public, un intérêt
d’histoire ou de l’art, pourra être classé en totalité ou en parti par l’administration. Des immeubles peuvent être
classés d’office par la loi (ex immeuble La Pagode à Paris)

Procédure de classement:
3 Sortes : Amiable, Temporaire et d’Office

• Classement Amiable :
La demande de classement peut être présentée par le propriétaire de l’immeuble ou par toute personne y
ayant intérêt.
Le préfet peut demander une inscription pour un immeuble appartenant à l’état.
Demande l’avis de la CRPA et le dossier sera instruit par la DRAC.
Demande l’avis de la CNPA. Dans le cas d’un classement amiable, il y aura …

• Classement Temporaire
Immeuble dont la conservation est menacée. Ministre de la culture va notifié au propriétaire une décision de
classement temporaire et ouvrir une instance de classement. Le propriétaire aura 2 mois pour faire valoir ses
observations. Pendant le temps de l’instance de classement l’immeuble sera protégé temporairement. Cette
mesure pourra durer toute la procédure du classement, pendant 1 an.

• Classement d’Office
En l’absence de l’accord du propriétaire, le classement ne peut intervenir que par décret en conseil d’état
après accord de la CNPA. Le classement d’office peut donner lieu à des indemnités pour le propriétaire si la
décision de classement demande des modification du bien ou des lieux. L’arrêté ou le décret de classement
est publié au bulletin officiel du ministère de la culture, au journal officiel, au bureau des hypothèques et en
annexe des PLU.

Les effets du classement :


Classement d’un immeuble interdit le détachement des biens mobiliers qui y sont attachés. En cas de
détachement illicite ou de morcellement du bien, le préfet de région peut mettre en demeure de procéder à la
remise en place et ça aux frais du propriétaire. L’acquisition d’un fragment, d’un immeuble protégé est
interdite. L’immeuble classé reste vendable, tout comme l’inscription, le classement suivra le bien. Le
classement doit être obligatoirement indiqué à l’acquéreur (si on l’apprend qu’après on peut demander
l’annulation de la vente). Toute aliénation d’un bien classé doit être notifiée au préfet de région. En cas de
vente d’un bien classé sur lequel une mesure de travaux d’office est en cour, il doit être précédé d’une
autorisation de l’état.

Protection attachée au classement :


Servitude qui peuvent causer la dégradation des monuments ne sont pas applicables au monuments classés
(ex : Si EDF doit faire passer des câbles dans une grotte en Dordogne, la grotte peut refuser )
Aucune servitude ne pourra être établi par convention sans accord préalable du préfet de région. Le
propriétaire d’un MH peut exercer un recours contre la décision de classement. Il pourra s’effectuer dans les 2
mois et la contestation se fera dans le tribunal administratif. Le moyen le plus utilisé pour contester c’est de
dire qu’il n’y a pas d’intérêt public (cela sera donc à prouver).

Le déclassement total ou partiel d’un MH est prononcé par décret en conseil d’état. Il peut être demandé par
le propriétaire ou le ministre de la culture. Pour déclasser il faudra demander l’avis de la CRPA et l’avis de la
CNPA, et le déclassement sera ensuite notifiée au propriétaire. Il aura 2 mois pour contester.

Travaux sur immeubles classés :


• Travaux à l’initiative du propriétaire
Les travaux à l’initiative du propriétaire de l’immeuble classé doivent être accompagné de l’autorisation
obligatoire préalable du préfet de région. Le propriétaire ne peut détruire, déclassé ou faire une restauration
sur l’immeuble classé sans accord du préfet de région.
Certains travaux ne sont pas soumis à des autorisations préalables :
Entretiens et réparation destinés à permettre un usage lambda ou à prévenir toutes dégradations. Tout travaux
préventif sont autorisés. Si modification de l’aspect du bien, il sera soumis à une autorisation.
Lorsque l’autorisation est donnée, les travaux effectués sur tout immeuble classés sont soumis à des
contrôles scientifiques et techniques de l’état.

• Travaux à l’initiative de l’administration


Ces travaux sont à l’initiative et aux frais de l’administration. Les travaux de réparations et d’entretiens qui sont
jugés indispensables à la conservation des monuments classés peuvent être exécutés par le préfet de région
au frais de l’état.
Si la conservation de l’immeuble est gravement compromise, l’administration peut imposer des travaux de
conservation. Dans ce cas, l’état prend en charge 50 % des travaux.
Il y aura d’abord une mise en demeure soumise au propriétaire de réaliser les travaux. Si elle est ignorée par
le propriétaire, les autorités administratives feront exécuter d’office les travaux. Le préfet devra notifier la
procédure d’exécution d’office. Le propriétaire devra payer l’autre moitié obligatoirement et s’il n’a pas les
fonds nécessaires, les frais apparaîtront comme une amende à payer au trésor public, c’est une manière de
faire payer la moitié des frais au propriétaire.

Pour la mise en demeure il faut un rapport qui va constater la nécessité d’effectuer les travaux. Ce rapport
sera soumis à la commission nationale du patrimoine et de l’architecture et ensuite, après avis favorable il y
aura un arrêté de mise en demeure. Cet arrêté va contenir les délais pour faire les travaux et la part de
dépense supportée par l’état. Dans cet arrêté on va donner 15 jours au propriétaire pour choisir l’architecte
(HMONP) sinon passé le délai, c’est l’état qui fera ce choix. Il est possible de contester cet arrêté de devant le
tribunal administratif et cette contestation est suspensive.

Le propriétaire peut s’exonérer de sa dette en faisant abandon de son bien à l’état. Lorsque la procédure
d’exécution d’office, Il peut également demander au préfet d’engager une procédure d’expropriation. Le
propriétaire va adresser une demande qui va renseigner le prix proposé pour la cession du bien. Si
l’administration n’est pas d’accord avec le prix, c’est le juge d’expropriation qui fixera le prix.

La protection des abords des monuments historiques


Le classement ou l’inscription de l’immeuble entraîne la création d’un périmètre de la protection de ses
abords. La réalisation de travaux susceptibles de modifier l’aspect extérieur d’un immeuble dans ce périmètre
là sera soumis à un régime d’autorisation. Soit ce périmètre sera délimité par autorités administrative ou soit
en l’absence de délimitations, on considérera 500m autour de l’immeuble classé ou inscrit avec la condition
de la co-visibilité (si on est dans les 500m mais que de notre immeuble on ne voit pas le monument classé ou
inscrit dans ce cas la on considère qu’on est pas dans le périmètre).

Comment délimiter le périmètre ?


Il faudra adapter le périmètre à l’environnement du monument. La délimitation se fera par arrêté préfectoral
après enquête publique. Elle se fera en collaboration avec le l’autorité en charge de l’urbanisme et avec l’avis
d’un ABF. Le périmètre sera indiqué en annexe du PLU.

Dans le cas des 500m, c’est le périmètre classique de 500m qui va s’appliquer. On entend 500m entre
l’immeuble classé ou inscrit et la construction projeté (l’immeuble sur lequel on va faire des travaux) → On
part d’un cercle avec le monument classé au centre. Le principe à l’intérieur des abords c’est l’autorisation
préalable de travaux. Si les travaux envisagés sont soumis à l’autorisation d’urbanisme, cette autorisation
vaudra l’autorisation préalable avec l’accord de l’ABF obligatoirement. L’avis de l’ABF est cependant
contestable devant le préfet de région en premier puis devant le tribunal administratif (si on passe pas devant
le tribunal, le recours sera considéré comme irrecevable). La réponse du préfet de région sur votre retour se
substituera à la décision initial.

Sanctions en cas d’atteintes aux monuments historiques


- Si on fait des travaux sans autorisations sur un MH, cela équivaut à une construction sans autorisation et
aura pour conséquence des sanctions pénales (amende à payer) et administratives (interruption des travaux).
- Le délit d’atteinte au bien : dégradation du bien d’autrui. Lorsque c’est un monument classé ou inscrit c’est
une circonstance aggravante qui peut entraîner des sanctions pénales d’emprisonnement allant jusqu’à 7 ans
+ Amende de 100000€ (si on est à plusieurs, la circonstance aggravante sera plus importante).
- Si c’est un dommage léger se sera seulement une contravention.
- Une intrusions dans un lieu historique c’est une amende de 1500 à 3000€ en cas de récidive.
- L’affichage publicitaire : afficher dans un lieu historique ou dans les abords c’est une amende de 7500€.

La protection du patrimoine par les autorités locales


Avant la loi LCAP 2016, on avait plusieurs secteurs de protection délimité par les autorités publiques :
- les secteurs sauvegardés
- les ZPPAUP : zone de protection du patrimoine architecturale, urbain et paysager
- les AMVAP : Air de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine
- la réglementation sur le périmètre de protection des MH
Pour simplifier tout ça la loi LCAP est venu créer un régime unique de sites patrimoniaux remarquables (SPR)
qui ont pour vocation de remplacer les secteurs sauvegardés, les ZPPAUP et les AMVAP. Des régimes
transitoires ont été mis en place le temps que les documents soient mis à jour. Les SPR ne sont pas
applicables au MH, on considère qu’ils ont déjà leur protection donc pas besoin de rajouter celle des SPR.

Les SPR
Peuvent être classés au titre de SPR les villes, villages ou quartiers, dont la conservation, la restauration, la
réhabilitation ou la mise en valeur présentent au point de vu historique, architectural, archéologique, artistique
ou paysager un intérêt public.
On peut également classé les espace ruraux et les paysages qui forment avec ces villes, villages ou quartiers
un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à la conservation ou à leur mise en valeur.

La procédure de classement va associer l’état et les collectivités. La décision sera prise par le ministre de la
culture sur proposition ou accord de l’autorité compétente (collectivité ou PCI). Cette décision de classement
sera prise après avis de la CNPA (commission nationale du patrimoine et de l’architecture) et après enquête
publique. Si la commune est dotée d’un PLU, le tracé du SPR doit être en annexe.
A compter de cette décision de classement SPR est créé une commission locale du SPR. Cette commission
sera présider par le maire ou par le président de l’OPCI. Dans le cadre de ce SPR on aura un document
réglementaire qui sera soit un PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) ou un PVAP (plan de
valorisation de l’architecture et du patrimoine).

Le PSMV
Le PSMV peut être établi tout ou parti du SPR. Si le PSMV ne prendre qu’une parti du SPR, le reste sera
assuré par le PVAP. C’est le document le plus protecteur mais le plus coûteux. Sur le périmètre qu’il recouvre,
il tient lieu de PLU. Il sera soumis à enquête publique pour son élaboration.
Il comprend un rapport de présentation et un règlement. Ce PSMV doit être compatible avec l’ensemble du
PLU et le PADD.
Dans le rapport de présentation du PSMV, il y aura :
- Le diagnostique qui comprend un inventaire du patrimoine sur le territoire et une analyse (mode constructifs
et matériaux) de l’architecture par immeuble ou par groupe d’immeuble avec un rappel.
- Un règlement, des documents graphiques et annexes.
Le règlement comprend des prescriptions relatives à la qualité de la construction d’architecture, au matériaux,
l’implantation des constructions en volumétrie et avec ses abords, identification du mobilier urbain à
conserver. Les documents graphiques font apparaître la typologie des constructions et des bâtiments à
protéger.
Le PSMV est plus précis et plus sévère qu’un PLU car on observe des contraintes sur les matériaux, les
couleurs des façades, etc.

Le PVAP
Arrêté par l’organe délibérant du PLU (le maire,…) ainsi que l’avis de la CRPA (commission régionale du
patrimoine et de l’architecture) et des PPA. S’en suit une enquête publique puis un accord du préfet de région.
Une fois que tout est validé, il y a une adoption par l’organe délibérant.
Dans le rapport de présentation du PVAP, il y aura à peu près la même chose que dans le PSMV.
Comme le PSMV on a les règles relatives à la conservation et mise en valeur du patrimoine. La différence est
que le règlement est plus souple, il n’y a pas de documents graphiques avec les immeubles à protéger et
moins de contraintes sur les matériaux, les couleurs des façades, etc.

Les travaux du SPR seront différents selon si on est sous le PSMV ou le PVAP.
Dans le périmètre d’un SPR sont soumis à autorisation préalable les travaux susceptibles de modifier les états
extérieurs des immeubles bâtis. Par principe il faudra l’accord de l’ABF pour avoir cette autorisation préalable
et par exception on demandera juste son avis.
Ex. de dérogations : Implantation des antennes relais, immeuble menaçant de ruine ou habitat insalubre ne
sont soumis qu’à l’avis et non à accord. Si silence de l’ABF, cela est considéré comme une acceptation.
Pas besoin de passer par autorisation spéciale lorsque les travaux sont déjà soumis à une autorisation (PC,
DP etc.). La seule réserve est d’avoir l’accord de l’ABF.

Cette autorisation spéciale a une durée de validité de 2 ans. Possibilité de proroger pour 1 an. Si on est dans
un SPR, les délais d’instruction des demande d’autorisation sont augmenté. Majoration d’un mois : le DP
passe d’un délai de 1 à 2 mois, le PC de 2 à 3 mois et pour les autres demandes d’autorisation on passe de 3
à 4 mois. Il est possible de contester la décision de l’ABF demande le préfet.

Comme dans les abords des monuments historiques, les sanctions de construction sans autorisation sont les
mêmes.

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