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Protection du patrimoine
Peuvent être considéré comme monuments historiques, les monuments mégalithiques (menhirs) et les
terrains qui renfermes des stations ou gisements préhistorique
L’intérêt est de motiver le classement au titre de monument historique
On peut également classer au titre de MH des bâtiments industriels, des maisons ( ex : celle de Charles de
Gaulle). Un monument historique peut être de toute époque, même moderne. La difficulté de procédure
d’inscription au monument historique est très peu réformé, il y a peu de consultation.
• Les DRAC : Organisme chargé de la protection du patrimoine mais à l’échelle locale (service de l’état
déconcentré en région). Elles sont placées sous l’autorité du préfet de région et ont pour mission de
veiller à l’application de la réglementation en matière de patrimoine et peuvent servir d’appui
technique pour les collectivités.
• La fondation du patrimoine. Organisation privées à but non lucratif et sa mission est d’assurer le
sauvetage, la préservation et valorisation du patrimoine nationale. Les ressources de la fondation
sont les recette de la vente des biens, des versements privés (dons), certaines subventions
publiques, une fraction des successions en déshérence, une fraction du produit brut des jeux de
loterie.
• Les ACMH architectes en chef des MH. Fonctionnaire de l’état et architecte. Ils assure la Maîtrise
d’œuvre des travaux des restauration des immeubles classés appartenant à l’état. Ils sont recrutés
sur concours et doivent avoir un diplôme d’architecte reconnu par l’état et avoir des compétence
matière de Maîtrise d’œuvre . Il dépendent du régime classique des architectes issu de la loi de 1977
et doivent être inscrit à un tableau régionale de l’ordre des architecte à la date du concours. Ils ont un
monopole concernant les monuments historiques appartenant à l’état. En 2007, perte du monopole
des ACMH et exclusion des architectes français.
Tout immeuble nu ou bâti situé dans le champ de visibilité d’un immeuble classé ou inscrit.
Procédure d’inscription :
La demande d’inscription peut être présentée par le propriétaire de l’immeuble ou par toute personne y ayant
intérêt.
Le préfet peut demander une inscription pour un immeuble appartenant à l’état.
l’inscription peut résulter d’une demande du ministre de la culture ou de la CNPA (commission Nationale du
patrimoine et de l’architecture)
le dossier comporte :
- description de l’immeuble
- éléments relatifs à son histoire ou à son architecture
- photographies de l’immeuble
L’inscription suivra le sort de l’immeuble ( ex : si l’immeuble est vendu, l’inscription reste attachée au bien). Le
propriétaire sera obligé de conserver l’immeuble et devra éviter le morcellement.
Le Classement
Les immeubles classés sont les immeubles dont la conservation présente un intérêt public, un intérêt
d’histoire ou de l’art, pourra être classé en totalité ou en parti par l’administration. Des immeubles peuvent être
classés d’office par la loi (ex immeuble La Pagode à Paris)
Procédure de classement:
3 Sortes : Amiable, Temporaire et d’Office
• Classement Amiable :
La demande de classement peut être présentée par le propriétaire de l’immeuble ou par toute personne y
ayant intérêt.
Le préfet peut demander une inscription pour un immeuble appartenant à l’état.
Demande l’avis de la CRPA et le dossier sera instruit par la DRAC.
Demande l’avis de la CNPA. Dans le cas d’un classement amiable, il y aura …
• Classement Temporaire
Immeuble dont la conservation est menacée. Ministre de la culture va notifié au propriétaire une décision de
classement temporaire et ouvrir une instance de classement. Le propriétaire aura 2 mois pour faire valoir ses
observations. Pendant le temps de l’instance de classement l’immeuble sera protégé temporairement. Cette
mesure pourra durer toute la procédure du classement, pendant 1 an.
• Classement d’Office
En l’absence de l’accord du propriétaire, le classement ne peut intervenir que par décret en conseil d’état
après accord de la CNPA. Le classement d’office peut donner lieu à des indemnités pour le propriétaire si la
décision de classement demande des modification du bien ou des lieux. L’arrêté ou le décret de classement
est publié au bulletin officiel du ministère de la culture, au journal officiel, au bureau des hypothèques et en
annexe des PLU.
Le déclassement total ou partiel d’un MH est prononcé par décret en conseil d’état. Il peut être demandé par
le propriétaire ou le ministre de la culture. Pour déclasser il faudra demander l’avis de la CRPA et l’avis de la
CNPA, et le déclassement sera ensuite notifiée au propriétaire. Il aura 2 mois pour contester.
Pour la mise en demeure il faut un rapport qui va constater la nécessité d’effectuer les travaux. Ce rapport
sera soumis à la commission nationale du patrimoine et de l’architecture et ensuite, après avis favorable il y
aura un arrêté de mise en demeure. Cet arrêté va contenir les délais pour faire les travaux et la part de
dépense supportée par l’état. Dans cet arrêté on va donner 15 jours au propriétaire pour choisir l’architecte
(HMONP) sinon passé le délai, c’est l’état qui fera ce choix. Il est possible de contester cet arrêté de devant le
tribunal administratif et cette contestation est suspensive.
Le propriétaire peut s’exonérer de sa dette en faisant abandon de son bien à l’état. Lorsque la procédure
d’exécution d’office, Il peut également demander au préfet d’engager une procédure d’expropriation. Le
propriétaire va adresser une demande qui va renseigner le prix proposé pour la cession du bien. Si
l’administration n’est pas d’accord avec le prix, c’est le juge d’expropriation qui fixera le prix.
Dans le cas des 500m, c’est le périmètre classique de 500m qui va s’appliquer. On entend 500m entre
l’immeuble classé ou inscrit et la construction projeté (l’immeuble sur lequel on va faire des travaux) → On
part d’un cercle avec le monument classé au centre. Le principe à l’intérieur des abords c’est l’autorisation
préalable de travaux. Si les travaux envisagés sont soumis à l’autorisation d’urbanisme, cette autorisation
vaudra l’autorisation préalable avec l’accord de l’ABF obligatoirement. L’avis de l’ABF est cependant
contestable devant le préfet de région en premier puis devant le tribunal administratif (si on passe pas devant
le tribunal, le recours sera considéré comme irrecevable). La réponse du préfet de région sur votre retour se
substituera à la décision initial.
Les SPR
Peuvent être classés au titre de SPR les villes, villages ou quartiers, dont la conservation, la restauration, la
réhabilitation ou la mise en valeur présentent au point de vu historique, architectural, archéologique, artistique
ou paysager un intérêt public.
On peut également classé les espace ruraux et les paysages qui forment avec ces villes, villages ou quartiers
un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à la conservation ou à leur mise en valeur.
La procédure de classement va associer l’état et les collectivités. La décision sera prise par le ministre de la
culture sur proposition ou accord de l’autorité compétente (collectivité ou PCI). Cette décision de classement
sera prise après avis de la CNPA (commission nationale du patrimoine et de l’architecture) et après enquête
publique. Si la commune est dotée d’un PLU, le tracé du SPR doit être en annexe.
A compter de cette décision de classement SPR est créé une commission locale du SPR. Cette commission
sera présider par le maire ou par le président de l’OPCI. Dans le cadre de ce SPR on aura un document
réglementaire qui sera soit un PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) ou un PVAP (plan de
valorisation de l’architecture et du patrimoine).
Le PSMV
Le PSMV peut être établi tout ou parti du SPR. Si le PSMV ne prendre qu’une parti du SPR, le reste sera
assuré par le PVAP. C’est le document le plus protecteur mais le plus coûteux. Sur le périmètre qu’il recouvre,
il tient lieu de PLU. Il sera soumis à enquête publique pour son élaboration.
Il comprend un rapport de présentation et un règlement. Ce PSMV doit être compatible avec l’ensemble du
PLU et le PADD.
Dans le rapport de présentation du PSMV, il y aura :
- Le diagnostique qui comprend un inventaire du patrimoine sur le territoire et une analyse (mode constructifs
et matériaux) de l’architecture par immeuble ou par groupe d’immeuble avec un rappel.
- Un règlement, des documents graphiques et annexes.
Le règlement comprend des prescriptions relatives à la qualité de la construction d’architecture, au matériaux,
l’implantation des constructions en volumétrie et avec ses abords, identification du mobilier urbain à
conserver. Les documents graphiques font apparaître la typologie des constructions et des bâtiments à
protéger.
Le PSMV est plus précis et plus sévère qu’un PLU car on observe des contraintes sur les matériaux, les
couleurs des façades, etc.
Le PVAP
Arrêté par l’organe délibérant du PLU (le maire,…) ainsi que l’avis de la CRPA (commission régionale du
patrimoine et de l’architecture) et des PPA. S’en suit une enquête publique puis un accord du préfet de région.
Une fois que tout est validé, il y a une adoption par l’organe délibérant.
Dans le rapport de présentation du PVAP, il y aura à peu près la même chose que dans le PSMV.
Comme le PSMV on a les règles relatives à la conservation et mise en valeur du patrimoine. La différence est
que le règlement est plus souple, il n’y a pas de documents graphiques avec les immeubles à protéger et
moins de contraintes sur les matériaux, les couleurs des façades, etc.
Les travaux du SPR seront différents selon si on est sous le PSMV ou le PVAP.
Dans le périmètre d’un SPR sont soumis à autorisation préalable les travaux susceptibles de modifier les états
extérieurs des immeubles bâtis. Par principe il faudra l’accord de l’ABF pour avoir cette autorisation préalable
et par exception on demandera juste son avis.
Ex. de dérogations : Implantation des antennes relais, immeuble menaçant de ruine ou habitat insalubre ne
sont soumis qu’à l’avis et non à accord. Si silence de l’ABF, cela est considéré comme une acceptation.
Pas besoin de passer par autorisation spéciale lorsque les travaux sont déjà soumis à une autorisation (PC,
DP etc.). La seule réserve est d’avoir l’accord de l’ABF.
Cette autorisation spéciale a une durée de validité de 2 ans. Possibilité de proroger pour 1 an. Si on est dans
un SPR, les délais d’instruction des demande d’autorisation sont augmenté. Majoration d’un mois : le DP
passe d’un délai de 1 à 2 mois, le PC de 2 à 3 mois et pour les autres demandes d’autorisation on passe de 3
à 4 mois. Il est possible de contester la décision de l’ABF demande le préfet.
Comme dans les abords des monuments historiques, les sanctions de construction sans autorisation sont les
mêmes.