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A la fin des années 50’ la France doit faire face à un sous équipement dramatique de
logement car en plus des destructions il fallait accueillir les réfugier, le retour des prisonniers
et les déportés. 1/3 de la population vie dans des logements sur peuplés et insalubres.
Des prêts spéciaux sont mis en place pour encourager la construction et l’accession à la
propriété. Transformation des habitations bon-marché (HBM) en habitation à loyers modérés
(HLM) qui sont ouverte à l’ensemble des couches sociales. Le plan COURANT de 1953, c’est
une loi du ministre de la Reconstruction et du logement qui prévoit la construction de 240
000 logements par an.
Ce plan Incite les investisseur à construire des logements destinés à être revendu ou loués
Inciter la population à mettre en place une épargne construction à prix réduit. Et verser des
aides aux habitants qui quittes les villes pour s’installer à la campagne.
De plus ce plan oblige les entreprises à contribuer au logement de ses salariés, directement
ou indirectement.
L’ensemble de ces mesures (prêt spéciaux, HLM et plan COURANT) sont insuffisante, le
gouvernement lance alors sa politique des (ZUP) zone à urbaniser en priorité. La démarche
est de créer la construction de nouveau quartier sur des terrains de faible prix donc à
l’extérieur des villes. Cette politique de grand ensemble permettrait à des millions de français
mal logés de connaitre un minimum de confort. Il faudra attendre les années 70’ pour voir
effectivement les 500 000 logements annoncés.
La reconstruction de la ville traditionnelle c’est l’option qui a été choisi pour la ville de
Saint-Malo.
Loi du 4 aout 1962 : Étant aux ensembles urbains historique la notion de patrimoine. En effet
la nécessité des logements qui défendait le principe de démolition reconstruction faisait
disparaitre des quartiers historiques entiers dans certaines villes. La loi de 1962 institut les
secteurs sauvegardé c’est une démarche d’urbanisme qui a pour intérêt de conserver le
cadre urbain et l’architecture ancienne en la faisant évoluer et moderniser pour assurer une
qualité d’occupation conforme à la vie moderne.
- Le principe du PSMV :
L’élaboration et la gestion des règles d’urbanisme figurant dans les PSMV revienne au
ministère de la culture (l’état) et non pas au communes. L’Etat dans le cadre de la répartition
des compétences ont conservé la responsabilité de la politique national du patrimoine. Il est
le garant de la qualité et de la pérennité de cette politique. Malgré tout la commune n’est
pas laissée à l’écart elle va conforter et reconnaitre par une délibération du conseil municipal
le PSMV.
a. Les objectifs
Le but est de protéger le patrimoine immobilier tout en admettant la modernité, car la ville
au-delà du cadre de vie est un lieu de vie.
Il y a un objectif patrimonial et social.
b. Application
- Les logements doivent se situer dans une ZPPAUP ou dans un secteur sauvegardé
- Le dispositif de la loi concerne tous les bâtiments devant subir des rénovations afin d’être
mis en location.
- Les rénovations doivent obligatoirement être réalisé par un professionnel et suivi par un
architecte agréé Bâtiment de France.
- La période de location doit être de minimum 9 ans.
Sont éligible les immeubles situé dans un secteur sauvegardé ce qui permet de bénéficier
des aides financières de l’ANAH et de l’OPAH.
4. Les ABF : architectes de bâtiments de France
Le dispositif Malraux de 2017 donne droit à une réduction d’impôt calculer sur le montant
des travaux de restauration engagé par le contribuable. La déduction est de 30% ou 22% des
travaux selon le lieu de l’immeuble. Le montant des travaux est plafonné à 100 000€ pour
une période de 4 années consécutives.
Le bien doit être mis en location nu, dans les 12 mois suivant la fin du chantier, à titre
d’habitation principale, pendant au moins 9 ans.
Le propriétaire ne peut pas louer à un membre de sa famille ni à une personne déclaré dans
son foyer fiscal.
Les monuments historiques sont protégés selon des critères artistique, scientifiques et
techniques. Les notions de rareté et d’exemplarité sont aussi pris en compte.
Le dossier est déposé auprès de la DRAC (direction régionale des affaires culturels). La DRAC
exerce une fonction de soutient, de contrôle et d’expertise et étant l’interlocuteur de tous les
acteurs du secteur culturel. Dans le domaine du patrimoine, de l’architecture de la culture et
des langues.
3. Les conséquences sur l’immobilier
Depuis 1943 l’intervention des architectes des bâtiments de France est obligatoire pour toute
demande d’autorisation de travaux à l’intérieur d’un périmètre de protection de 500 mètres
de rayon autour des monuments qu’ils soient classés ou inscrit.
Depuis 2000 on parle de périmètre adapté car les 500 mètres peuvent être élargit ou
restreint selon les réalités topographiques
L’agent immobilier doit consulter auprès de la mairie la liste des sites protégés des plans de
servitude et l’attelasse du patrimoine. Sur le site internet de la DRAC on trouvera la liste des
communes à espace protégé et la carte de ces espaces. Une demande de permis,
d’autorisation de travaux ou de déclaration préalable est nécessaire pour tous les travaux
extérieur effectué sur un bâtiment existant tel que ; ravalement de façade, percement et
ouverture de baie, changement de menuiserie, changement de devanture commerciale et
construction et extension de moins de 20 m2.
2. Les obligations
L’objectif est de protéger le champ de visibilité du monument c’est-à-dire veiller à ce qu’il n’y
est pas d’atteinte visuel grave au monument ainsi qu’aux perspectives qui s’ouvre devant lui.
Dans ce périmètre la vie de l’architecte des bâtiments de France est requise pour toute
modification de l’aspect extérieur des immeubles, pour les constructions neuves et
intervention sur les espaces extérieur.
4. Le permis de construire
Le permis de construire est exigé pour les travaux qui créer une surface de plus de 20m2, qui
modifie les structures porteuses ou la façade du bâtiment, qui modifie le volume ou la
structure intérieur du bâtiment qui s’accompagne par un changement de destination par
exemple : locale commerciale vers un local d’habitation ou enfin qui porte sur un immeuble
inscrit au titre des monuments historique.