1 - RLP-note Explicative Règlement 2019 07 10

Délégation Développement Urbain et Cadre de Vie
Direction des Stratégies Territoriales

et des Politiques Urbaines
Service Planification
Réunion organisée par : 10 juillet 2019

Maureen Pépin
Tél. 04 78 63 46 98 - Mob. 06 59 03 44 37
mpepin@grandlyon.com
NOTICE EXPLICATIVE DU PROJET DE RÈGLEMENT DU R.L.P. DE LA

MÉTROPOLE DE LYON
LES PRINCIPES REGLEMENTAIRES DU RLP DE LA METROPOLE DE

LYON
Philosophie des principes règlementaires
La Métropole de Lyon se compose d’une richesse et diversité de paysages qui contribuent au
rayonnement métropolitain, intégrant des richesses patrimoniales dont les caractéristiques
principales doivent être alors valorisées et surtout préservées.
L’enjeu pour le règlement local de publicité est de contribuer à la qualité du cadre de vie des
habitants, en définissant la juste place des dispositifs d’affichage, tout en étant attentif aux
spécificités des contextes territoriaux et en veillant à ne pas uniformiser les types de paysages. Une
attention particulière est portée :
• Aux différents paysages de l’agglomération (centres, sites économiques, sites patrimoniaux,
espaces végétalisés, résidentiels…) en proportionnant les dispositifs à leur environnement,
selon les gabarits de bâtiments et le caractère urbain ou naturel du site.
• Aux sites de patrimoine remarquable
• Aux espaces de nature en ville
La présente notice explique les règles transversales pour les publicités et les préenseignes d’une part,
pour les enseignes d’autre part, ainsi que les règles spécifiques à chaque zone, pour les publicités et
préenseignes d’une part et les enseignes d’autre part.
LES REGLES TRANSVERSALES
Pour la publicité
• Taille des surfaces des dispositifs
Pour les dispositifs, les règles de taille s’expriment en surface utile, soit la surface dévolue à
l’affichage. L’encadrement ne pourra pas excéder 35% de la surface de publicité.
La règle de taille sera exprimée dans chaque zone.
Pour mémoire, dans les communes de moins de 10 000 habitants hors unité urbaine de Lyon
(Poleymieux au Mont d’Or, Jonage, Quincieux, Saint Germain au Mont d’Or), seules les
publicités murales sont autorisées dans une limite de 4m² de surface hors tout
(encadrement compris).
Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 1/13

• Publicité interdite sur clôture, même aveugle, mur de clôture et murs de
soutènement
• Interdiction des dispositifs publicitaires en doublon (2 scellés ou 2 muraux côte à

côte).
• Règles de densité
La gestion du nombre de dispositif publicitaire ne peut pas s’écrire à travers une règle
d’interdistance comme ça l’est fréquemment dans les RLP communaux en vigueur. En
application du code de l’environnement, seule la longueur sur voirie de l’unité foncière
compte, ainsi que l’interdistance des panneaux au sein de celle-ci, s’il y en a plusieurs.
Ainsi, pour répondre à de nombreuses communes qui souhaitaient maintenir une limitation
de nombre de dispositifs, la métropole pose trois règles de densité :
Dans les zones à enjeux de patrimoine paysager et végétal « 1.2 », les zones de centralités
« 3 », les zones résidentielles « 4 » et les zones à enjeux des secteurs mixtes « 5.1 » et
« 5.2 » (pour mémoire, la publicité est interdite en zones « 1.1 » et « 2 »)
o Aucun dispositif autorisé sur des unités foncières dont le linéaire de façade est
inférieur à 20m ;
o 1 dispositif mural, non numérique autorisé sur des unités foncières dont le linéaire
de façade est compris entre 20 et 40m ;
o 1 dispositif mural ou scellé, non numérique, autorisé sur les unités foncières dont le
linéaire de façade est compris entre 40 et 100m ;
o 1 dispositif, non numérique autorisé sur des unités foncières dont le linéaire de
façade est supérieur à 100m ; un dispositif supplémentaire par tranche de 100m
commencée ; interdistance de 20m entre 2 panneaux muraux, interdistance de 40m
entre 2 panneaux scellés ;
Dans les zones à enjeux des secteurs mixtes « 5.3 » et « 5.4 », les zones économiques « 6 »
et les zones d’équipement « 7 », la règle de densité permet :
o 1 dispositif mural, non numérique autorisé sur des unités foncières dont le linéaire
de façade est inférieur à 40m ;
o 1 dispositif mural ou scellé, non numérique autorisé sur des unités foncières dont le
linéaire de façade est compris entre 40 et 100m ;
o Sur les unités foncières dont le linéaire de façade est de plus de 100m, un dispositif
scellé ou mural par tranche de 100m commencée ; interdistance de 20m entre 2
panneaux muraux, interdistance de 40m entre 2 panneaux scellés ;
o 1 seul dispositif numérique autorisé sur des unités foncières dont le linéaire de
façade est supérieur à 100m, exclusif de tout autre dispositif publicitaire mural ou
scellé
Sur le domaine public d’une même personne publique (pouvant présenter de grandes
longueurs comme pour le domaine ferroviaire) :
Règle d’interdistance de 100m entre dispositifs
Pour information, les règles de densité et d’interdistance ne s’appliqueront pas au mobilier
urbain.

• Publicité sur bâche de chantier
Le code de l’environnement autorise une publicité jusqu’à 50% de la superficie de la bâche,
sauf en cas de chantier à objectif BBC pour lequel il n’y a pas de limite de surface. La
Métropole encadre plus strictement ce type de dispositif :
o En limitant la taille de la publicité non lumineuse (détaillés dans chaque zone ci-
dessous);
o En restreignant les modalités de calcul : le droit se calculera pour chaque façade,
sans permettre un cumul entre elles;
o Voire même en l’interdisant dans certaines zones, « 1 », « 6 » et « 7 »;
o De plus, des règles d’insertion, telles que le respect du paysage urbain et naturel,
l’architecture et les lignes de composition du bâtiment, permettront une négociation
avec le porteur de projet et donneront des éléments au titulaire du pouvoir de
police pour refuser l’installation des bâches ne respectant ces conditions.
• Publicité sur bâche autre que bâche de chantier

Dans trois zones, les zones d’activité et commerciale « 6.2 », « 6.3 » et la zone
d’équipements « 7 », la Métropole de Lyon autorise ces bâches publicitaires dans une limite
de 40m² maximum. Des règles d’insertion seront inscrites, comme pour les bâches de
chantier.
Le Code l’Environnement interdit la publicité (au L.581-8) dans les territoires patrimoniaux tels que
les AVAP, les périmètres de protection des monuments historiques (règle de 100m aujourd’hui, et
périmètre adapté ou 500m en l’absence de périmètre adapté en 2020 à la mise en œuvre de la loi
Création Architecture Patrimoine) et dans les sites inscrits.
Le Code l’Environnement permet au RLP de lever cette interdiction.
• Abords des monuments historiques
La Métropole réautorise, dans un périmètre de 100 autour des MH et à condition qu’il y ait
co-visibilité, ou dans le périmètre adapté s’il existe :
o La publicité non numérique, sur mobilier urbain de petite taille (2m²)
o Le micro-affichage sur vitrines commerciales (surface maximale de 0,5m² et apposés
à plat sur la vitrine)
o La publicité non lumineuse sur bâche de chantier
• Sites patrimoniaux remarquables (secteur sauvegardé et AVAP)

La Métropole réautorise, dans les SPR :
o Le micro-affichage sur vitrines commerciales (surface maximale de 0,5m² et apposés
à plat sur la vitrine)
• Sites inscrits
Dans les sites inscrits, le règlement de la zone s’applique : les interdictions du L.581-
8 sont levées dans les limites du règlement de chaque zone.

• La publicité sur palissade de chantier
La plupart des affichages liés à un chantier, à une opération, même les
communications institutionnelles, sont des publicités, au titre du code de
l’environnement. Il est fait le choix de ne pas restreindre ce type d’affichage par des
règles locales, le RNP restera applicable à ces dispositifs.
L’article L581-14 indique d’un RLP ne peut pas interdire la publicité sur palissades de
chantier, sauf aux abords des monuments historiques et dans les sites patrimoniaux
remarquables.
L’affichage publicitaire sur palissade sera autorisé dans les abords des MH mais sera
interdit dans les sites patrimoniaux remarquables (secteur sauvegardé du vieux Lyon
et les 3 AVAP des Pentes de la Croix-Rousse, des Gratte-Ciels et d’Albigny-Neuville).
• L’affichage libre d’opinion et associatif

Cet affichage, assorti d’une obligation des Maires de le prévoir dans sa commune,
rentre dans le champ d’application du RNP et éventuellement du RLP. Il est fait le
choix de ne pas restreindre les possibilités d’implantation de cette forme d’affichage
et de ne pas la soumettre au RLP. Seul le RNP sera applicable.
Cet affichage sera donc autorisé dans toutes les parties agglomérées des communes,
même dans les périmètres d’interdiction relative cités au L.581-8.
• Immeuble présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque (L. 581-4)

Les maires peuvent identifier par arrêté municipal des immeubles sur lesquels la publicité
sera interdite. Le code de l’environnement crée un périmètre de 100m à l’intérieur duquel la
publicité est interdite mais peut être réautorisée par un RLP. Le règlement de la Métropole
réduit cette interdiction à un périmètre de 50m autour de ses bâtiments. Seuls les dispositifs
autorisés aux abords des MH seront possible dans ce périmètre de 50m.
• EBC
Le code de l’environnement interdit la publicité scellée au sol dans les EBC inscrits au PLUH.
Le RLP métropolitain élargit cette interdiction à tous les dispositifs publicitaires situés dans
un périmètre de 15m autour des EBC, sauf :
o La publicité non lumineuse sur bâche de chantier
o La publicité sur palissade de chantier
• Règles de retrait
o Retrait vis-à-vis des baies d’habitation : les dispositifs publicitaires doivent
s’implanter à plus de 10 mètres d’une baie d’habitation, situés en avant du plan de
la façade où est située la baie (hors mobilier urbain). Cette règle, limite les inégalités
entre les usagers, en allant plus loin que le Code de l’environnement qui applique le
prospect uniquement au terrain voisin.
o Retrait par rapport aux limites séparatives : identique au code l’environnement le
retrait est de H(du dispositif)/2. Ce retrait ne s’applique pas vis-à-vis du domaine
public de voirie.

Pour les enseignes
• Règles qualitatives
La Métropole pose une règle qualitative transversale pour toutes les enseignes afin de
permettre aux instructeurs de faire évoluer le projet si nécessaire. Les enseignes devront
respecter l'architecture du bâtiment, tenir compte des lignes de composition de la façade
(emplacement baies, portes d’entrées, porches, …) ainsi que la gamme chromatique du
bâtiment sur lequel elles sont fixées.
Elles devront également respecter la qualité de l'environnement paysager environnant, et
favoriser les alignements entre elles, tout en favorisant une mutualisation pour les enseignes
implantées sur les clôtures.
Des règles esthétiques telles que l’habillement du dos de l’enseigne si celle-ci est visible,
l’interdiction des gouttières à colle, les passerelles fixes, … sont inscrites.
• Enseignes sur façades (parallèle et perpendiculaire)

Différentes règles encadreront ces enseignes :
o Une règle de surface, en cumul de la surface des enseignes parallèles et
perpendiculaires (principe du code de l’environnement). La Métropole a fait le choix
d’appliquer le RNP pour les enseignes murales, soit :
- pour une façade commerciale supérieure ou égale à 50m², la surface des
enseignes devra représenter au maximum 15% de celle-ci ;
- pour une façade commerciale inférieure à 50m², la surface des enseignes
devra représenter au maximum 25% de celle-ci.
La taille des enseignes perpendiculaires ne devra pas excéder 0.80m².
À noter, qu’une règle plus fine, de limitation de hauteur, pour les enseignes
parallèles sera précisée dans les zones 2 et 3.1.
o Une règle de localisation
Les enseignes sur façade devront s’implanter dans la hauteur du soubassement (rez-
de-chaussée ou rez-de-chaussée plus entresol) du bâtiment, ou sous la corniche du
RDC ou l’allège du 1er étage de la construction, en l’absence de ces derniers.
En étage, les enseignes pourront s’implanter sur stores ou lambrequins, pour les
bâtiments accueillant du logement. Pour le reste l’implantation n’est pas
règlementée.
Les enseignes perpendiculaires devront s’implanter à + de 1.5m de distance de
l’angle d’un bâtiment inscrit sur une voie ouverte à la circulation, afin de libérer
visuellement les angles de la construction.
o Une règle de nombre, pour les enseignes perpendiculaires
1 enseigne perpendiculaire est autorisée par voie bordant l’activité. Une 2ème est
possible si le linéaire de la façade commerciale est > à 15m.
• Enseignes scellées
La règlementation des enseignes s’applique aussi aux dispositifs de moins de 1m² : leur
nombre est donc limité.
Les règles de surface sont spécifiques à chacune des zones.
Pour mémoire, dans les communes de moins de 10 000 habitants hors unité urbaine
(Poleymieux au Mont d’Or, Jonage, Quincieux, Saint Germain au Mont d’Or), les enseignes
scellées sont limitées à une surface maximale de 6m².

• Enseignes lumineuses
Le futur règlement n’encadrera pas l’intensité de luminescence des enseignes vu la difficulté
de vérification de la conformité du dispositif. Une règle générale permettra néanmoins
d’apprécier l’impact de l’enseigne lumineuse, ainsi aucune enseigne lumineuse ne devra, par
son intensité ou le contraste excessif de luminosité qu'elle génère porter atteinte à
l'environnement paysager.
Les enseignes lumineuses ne sont pas interdites.
• Enseignes numériques
Les enseignes numériques sur façade ou scellées ne sont autorisées que dans très peu de
zones et sont fortement encadrées en surface :
o en 3.3 : seulement des enseignes murales parallèles sont admises,
o en zones 6.1, 6.3 et 7 : murales parallèles et scellées au sol admises.
Les enseignes numériques murales perpendiculaires sont autorisées dans toutes les zones
pour les seules enseignes des pharmacies et autres services d’urgence (seules activités ayant
le droit à une enseigne clignotante).
• Bâche de chantier
Une enseigne sur bâche de chantier ne devra pas excéder 10m²
Règles d’extinction lumineuse pour les publicités et les enseignes

3 horaires d’extinction sont mis en place par la Métropole, selon des types de territoires, qui
n’ont pas les mêmes enjeux en termes d’extinction lumineuse, notamment à travers la
densité d’usages de l’espace public.
Ils s’appliquent à toutes les formes d’enseignes et de publicité, à l’exception des publicités
supportées par le mobilier urbain. Pour celles-ci, les éventuelles publicités numériques
devront être remplacées par des images fixes ou s’éteindre.
o Pour les secteurs situés en zone non agglomérées et les zones de Nature : horaire
d’extinction 1h après la fermeture / horaire d’allumage 1h avant l’ouverture
o Pour les centres de communes < 10 000 hab et les tissus résidentiels : horaire
d’extinction 22h / horaire d’allumage 7h, sans empêcher une activité ayant des
horaires différents d’éteindre son enseigne 1 heure après sa fermeture et l’allumer 1
heure avant son ouverture
o Pour les autres secteurs : horaire d’extinction 24h / horaire d’allumage 7h, sans
empêcher une activité ayant des horaires différents d’éteindre son enseigne 1 heure
après sa fermeture et l’allumer 1 heure avant son ouverture
LE ZONAGE - Le futur règlement identifie 8 grandes familles de

zones :
1. La famille de zones à enjeux d’intérêt patrimonial paysager et végétal

Cette zone couvre plusieurs secteurs très sensibles en termes de paysage, dans lesquels des
dispositifs de publicité et d’enseignes pourraient engendrer la dégradation de la qualité du paysage
observé et des perspectives sur le grand paysage.

Le futur règlement limitera la place de la publicité dans ces sites, voire l’interdira dans les sites les
plus qualitatifs en termes de paysage, tandis que les enseignes s’implanteront harmonieusement.
Deux zones déclinent ces enjeux :
• La zone 1.1 « espace de nature » : elle peut recouvrir des masses significatives d’espaces
boisés classés du PLU-H (EBC), des espaces naturels au sein de la zone agglomérée, des parcs
boisés structurants, des secteurs peu bâtis au sein d’espaces paysagers tels que des balmes,
côtières, ou frange d’espaces naturels hors agglomération, ainsi que des séquences
paysagères et perspectives sur le grand paysage.
o La publicité sera interdite, sauf sur palissade de chantier.
o Les enseignes scellées seront interdites sauf si le bâtiment ne présente pas de façade
visible depuis la voie. Les enseignes sur clôtures seront limitées à 1 par activités et leur
surface ne devra pas dépasser 0.8m²
• La zone 1.2 « secteur à forte qualité paysagère » : elle peut recouvrir des berges réaménagées
ou naturelles, des grands sites d’équipement sportif, de loisirs ou universitaires auxquels la
présence force de végétal confère une qualité paysagère spécifique, ainsi que des grands axes
de voirie à forte présence végétale historiquement ou dans le cadre de réaménagement.
o La publicité traditionnelle sera autorisée en mural et sur mobilier urbain dans la limite
de 2m².
o Une enseigne scellée de 1m² sera autorisée, avec une hauteur limitée à 4,5m. Si
plusieurs activités se trouvent sur une même unité foncière, un dispositif unique de
5m² maximum, avec une largeur limitée à 1.2m sera obligatoire.
Les enseignes sur clôtures seront limitées à 1 par activité et leur surface ne devra pas
dépasser 0.8m².
2. La zone à enjeux d’intérêt patrimonial urbain et paysager

Le futur règlement identifie plusieurs types de territoires urbains patrimoniaux remarquables : le
quartier Saint Jean concerné par le Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), à Lyon et le
cœur de l’aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine des Gratte-ciel à Villeurbanne.
(AVAP).
Une attention particulière est portée sur ces espaces, support de nombreux flux touristiques,
économiques, commerciaux.
Afin de ne pas dénaturer l’harmonie générale de ces secteurs et de préserver leur caractère
exceptionnel le futur règlement portera une attention particulière sur l’intégration des enseignes
au bâti, singulier et la publicité sera interdite.
Une zone décline ces enjeux :
• La zone 2 « Patrimoine remarquable » : elle recouvre le PSMV du vieux Lyon ainsi que le cœur
des Gratte-ciel à Villeurbanne.
o La publicité sera interdite, sauf sur palissade de chantier.
o Les enseignes parallèles sur façade devront avoir une hauteur limitée à 0.50m, en
lettres découpées ou sous forme de bandeau. Les enseignes scellées seront interdites
sauf si le bâtiment ne présente pas de façade visible depuis la voie. Les enseignes sur
clôtures seront limitées à 1 par activités et leur surface ne devra pas dépasser 0.5m²
3. Les centres
Les centres se reconnaissent grâce à plusieurs caractéristiques qui leur sont propres. D’un point de
vue morphologique, la majorité des centres sont souvent constitués du noyau historique d’une

commune ou d’un quartier et revêtent un caractère patrimonial plus ou moins prononcé. Il existe
d’autres types de pôles plus récents générateurs d’une véritable centralité.
Caractérisés par la multiplicité de fonctions administratives, commerciales, culturelles,
résidentielles, les centres sont particulièrement concernés par les dispositifs d’enseignes.
Concentrant des commerces variés et nombreux, ils y sont beaucoup plus présents que les
publicités. Leur qualité, leur densité et leur type est cependant différente en fonction du territoire
concerné.
Selon la typologie des centres, le futur règlement s’attachera particulièrement à l’encadrement de
la qualité des enseignes et leur intégration aux façades, participant de l’attractivité et du
dynamisme commercial. La publicité trouvera une moindre place, pour laisser la part belle aux
enseignes.
Trois zones déclinent ces enjeux :
• La zone 3.1 « les centralités à fort caractère patrimonial » : elle recouvre tant les quartiers de
Lyon que les centres des villes et villages des communes qui présentent des caractéristiques
morphologiques et architecturales de forte qualité patrimoniale et historique. Généralement,
un Périmètre d’Intérêt Patrimonial recouvre ces centralités (PIP).
o La publicité traditionnelle sera interdite, sauf sur mobilier urbain limitée à 2m². La
publicité sur bâche de chantier sera limitée à 20% de la façade dans la limite de 40m²,
et jusqu’à 50% dans le cadre d’un projet de rénovation BBC.
o Les enseignes parallèles sur façade devront avoir une hauteur limitée à 0.50m, en
lettres découpées ou sous forme de bandeau. Les enseignes scellées seront interdites
sauf si le bâtiment ne présente pas de façade visible depuis la voie. Les enseignes sur
• La zone 3.2 « les centralités caractéristiques » : elle recouvre des centres villes, villages ou de
quartiers qui présentent des caractéristiques morphologiques et architecturales moins
marqué en termes de patrimoine.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 2m² en mural et sur mobilier urbain. La
surface ne devra pas dépasser 0.8m²
• La zone 3.3 « les autres centralités » : elle recouvre des centres de quartiers, de villes et de
villages qui sont modernes voire contemporains. Moins patrimoniaux que les autres zones de
centres, ces centralités sont souvent de plus grand gabarit. Le bâti qui les compose est souvent
renouvelé en partie.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 2m² en mural et 2m² sur mobilier urbain. La
et jusqu’à 50% dans le cadre d’un projet de rénovation BBC. La publicité numérique
sera limitée à 2m² sur mobilier urbain.
surface ne devra pas dépasser 0.8m². L’enseigne numérique est autorisée à condition
qu’elle soit murale et parallèle au mur et d’une surface maximale de 1m².

4. Les zones résidentielles
Couvrant presque 25% des zones agglomérées de la Métropole de Lyon, ces secteurs en grande
partie résidentiels sont soumis à un enjeu moindre en termes de publicités et d’enseignes, au
regard de leur morphologie et la faible quantité de flux qui les traverse.
Une attention sera portée par le futur règlement de publicité à la préservation du cadre de vie et
de résidence des habitants, en encadrant l’affichage publicitaire tout en permettant l’implantation
d’enseignes notamment lors de la présence ponctuelle de petites polarités commerciales.
A noter que certains secteurs présentant un intérêt patrimonial urbain et paysager n’autoriseront
que la publicité sur mobilier urbain de petit format.
Deux zones déclinent ces enjeux :
• La zone 4.1 « Tissu résidentiel 1 » : elle recouvre des secteurs résidentiels ayant un intérêt
patrimonial et paysager spécifique. Sont concernées des hameaux, des secteurs pavillonnaires
anciens, des ensembles de maisons bourgeoises, que les cités ouvrières ou cités jardin.
o La publicité traditionnelle sera interdite, sauf sur mobilier urbain limitée à 2m². La
publicité sur bâche de chantier sera limitée à 30% de la façade, et jusqu’à 50% dans le
cadre d’un projet de rénovation BBC.
surface ne devra pas dépasser 0.8m².
• La zone 4.2 « Tissu résidentiel 2 » : elle recouvre des territoires soumis à moins d’enjeu en
termes de publicités et d’enseignes. Comprenant des secteurs en grande partie résidentiels,
leur morphologie et la faible quantité de flux qui les traverse n’engendre pas un intérêt
particulier pour les publicitaires. Une attention est cependant portée à la préservation du
cadre de vie et de résidence des habitants, notamment du fait de la présence ponctuelle de
petites polarités commerciales propices à l’affichage publicitaire ou d’enseigne.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 2m² en mural scellée et sur mobilier urbain.
La publicité sur bâche de chantier sera limitée à 30% de la façade, et jusqu’à 50% dans
le cadre d’un projet de rénovation BBC.
5m² maximum, avec une largeur limitée à 1.2m sera obligatoire. Les enseignes sur
clôtures seront limitées à 1 par activités et leur surface ne devra pas dépasser 0.8m².
5. Les axes de déplacements

Certains grands axes de circulation, porteurs de flux, ont été distingués des autres secteurs à
enjeux du fait de l’importante pression publicitaire qui s’y exerce. En-dehors des centralités et des
zones commerciales, c’est sur ces voies que la publicité tend à se concentrer. D’une manière
générale, ces secteurs sont à dominante résidentielle et peuvent parfois trouver la présence
ponctuelle d’activités voire de commerces ou de services. Cependant, tous les axes concernés ne
traversent pas les mêmes types de paysage, présentant des morphologies urbaines variées.
Le futur règlement de publicité s’attachera à encadrer les publicités et enseignes en fonction de
leurs caractéristiques paysagères propres, permettant des dispositifs de petite taille à de plus
grands formats. Ces secteurs sont définis à partir de la voie identifiée : la zone est dessinée pour
« déborder » sur une profondeur d’environ 20 mètres sur les parties privées attenantes à la voie.
Ces secteurs couvrent une faible partie du territoire de la Métropole (1%).
Quatre zones déclinent ces enjeux :

• La zone 5.1 « Zone pavillonnaire » : elle recouvre des axes fréquentés et passant au travers
un tissu pavillonnaire. Au vu des gabarits de bâtis (maisons individuelles), les effets visuels
produits par ces panneaux souvent scellés au sol sont très importants et accrochent l’œil du
passant. La rupture d’échelle entre la taille du panneau et celle des pavillons rend en effet ces
premiers plus visibles et donc plus frappants dans le paysage.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 2m² en mural ainsi que sur mobilier urbain et
à 1m² pour le scellé. La publicité sur bâche de chantier sera limitée à 30% de la façade,
5m² maximum, avec une largeur limitée à 1.2m sera autorisé. Les enseignes sur
• La zone 5.2 « Zone composite de petit gabarit » : elle recouvre des tissus mixtes composites
souvent de gabarits bas mais variables (hauteurs, type de bâtiments…) et une discontinuité
bâtie. Ce sont des faubourgs ou des territoires périphériques qui se sont peu renouvelés,
regroupant des petits immeubles de logements et des bâtiments d’activités. Ces différents
types de gabarit provoquent de nombreux pignons vides où une publicité peut être apposée.
Cette morphologie peut occasionner un paysage chahuté, lequel pourrait le devenir encore
plus par l’ajout de panneaux publicitaires de grand format. Ces derniers tranchent fortement
avec le tissu de pavillons et de petit collectif dont est composé ce secteur.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 4m² en mural ainsi qu’en scellée et à 2m² sur
mobilier urbain. La publicité sur bâche de chantier sera limitée à 30% de la façade, et
jusqu’à 50% dans le cadre d’un projet de rénovation BBC.
o Une enseigne scellée de 2.5m² sera autorisée, avec une hauteur limitée à 4.5m. Si
6m² maximum sera obligatoire. Un dispositif supplémentaire < à 1m² sera permis. Les
enseignes sur clôtures seront limitées à 1 par activités et leur surface ne devra pas
dépasser 0.8m²
• La zone 5.3 « zone composite de grand gabarit » : elle recouvre des axes traversant des tissus
plus denses, composés de bâtiments de grand gabarit. Les bâtis y sont en effet de plus de
dimensions plus importantes (hauteur, volume), permettant d’absorber des dispositifs
publicitaires de plus grand format. On y observe plusieurs types de fonctions urbaines (habitat,
commerces, services…) contiguës sur des territoires souvent en recomposition urbaine.
o La publicité traditionnelle sera limitée à 8m² en mural, scellée et sur mobilier urbain.
le cadre d’un projet de rénovation BBC.
6m² maximum sera obligatoire. Un dispositif supplémentaire < à 1m² sera permis.
Les enseignes sur clôtures seront limitées à 1 par activités et leur surface ne devra pas
dépasser 0.8m².
L’enseigne sur toiture est autorisée, avec une hauteur maximum de 1.5m.
• La zone 5.4 « zone composite de grand gabarit avec numérique » : elle recouvre quelques
axes traversants, des tissus plus denses, composés de bâtiments de grand gabarit, où la
publicité numérique est autorisée.
le cadre d’un projet de rénovation BBC. La publicité numérique est autorisée avec une
limite de 2m².

6m² maximum sera obligatoire. Un dispositif supplémentaire < à 1m² sera permis.
L’enseigne numérique est interdite.
dépasser 0.8m².
L’enseigne sur toiture est autorisée, avec une hauteur maximum de 1.5m.
6. Les zones commerciales et économiques

Les secteurs commerciaux et économiques de la Métropole de Lyon regroupent des zones où la
densité de commerces est très importante, propices au développement de l’affichage d’enseigne
mais aussi publicitaire. Ces secteurs se situent en périphérie des communes ou parfois en cœur de
ville, sous des formes urbaines plus compactes, tels que la Part-dieu ou le Carré de Soie.
Ces types de secteurs sont très souvent ponctués de dispositifs hétérogènes. On y constate
beaucoup d’enseignes scellées au sol d’apparence diverse (drapeau, sur pied, totem…) qui sont peu
intégrées à l’espace urbain et qui s’apparentent souvent à des publicités ou préenseignes au vu de
leurs grandes dimensions. Les publicités sont quant à elles présentes en grand nombre et de taille
importante, et se confondent avec les enseignes.
Dans ces secteurs peu résidentiels, le futur règlement de publicité permettra l’implantation de
format publicitaire de grand format, mais de taille moindre que la réalité observée, avec une règle
de densité qui limitera néanmoins ces dispositifs. Dans le prolongement du règlement national qui
limite à une enseigne scellée, la métropole portera une attention particulière aux enseignes en
privilégiant le format de type Totem, lorsque plusieurs activités seront présentes sur une même
parcelle, afin de désaturer le paysage.
Trois zones déclinent ces enjeux :
• La zone 6.1 « pôle commercial urbain compact » : elle recouvre des pôles commerciaux
regroupant de nombreuses activités au sein d’un même bâtiment ou d’une même unité
foncière, tels que la Part-Dieu, Confluence, le Carré de Soie. Les dispositifs scellés au sol y sont
peu nombreux, car la forme urbaine ne leur permet pas une implantation favorable. En
revanche, la plupart des enseignes extérieures se concentrent dans les entrées et les accès au
pôle commercial, ce qui tend à saturer les murs de façade.
La publicité sur toiture, sur bâche et sur bâche de chantier seront interdites. La
publicité numérique est autorisée dans la limite de 4m². La publicité évènementielle
est autorisée dans la limite du règlement national.
o Une enseigne scellée de 8m² sera autorisée, avec une hauteur limitée à 6.5m et une
largeur < à 1.5m. Si plusieurs activités se trouvent sur une même unité foncière, un
dispositif unique dont la largeur est < à 1.8 m sera obligatoire.
Deux dispositifs scellés supplémentaires < à 1m² seront permis, pour chaque voie
bordant l’activité.
Les enseignes sur clôtures seront limitées à 1 par activité et leur surface ne devra pas
dépasser 2m².
L’enseigne numérique en façade sera limitée au nombre de 2, la surface cumulée ne
pourra dépasser 1.5% de la surface de la façade commerciale sur laquelle elles sont
apposées. L’enseigne numérique scellée au sol est limitée à une taille de 4m².
L’enseigne sur toiture est autorisée, avec une hauteur maximum de 3m.
• La zone 6.2 « zone d’activité et commerciale avec valeur paysagère » : elle recouvre des zones
d’activités ou commerciales qui revêtent des caractéristiques paysagères particulières. Leur
valeur dépend du traitement qualitatif qui a été apporté lors de l’aménagement du secteur

autant que de l’environnement dans lequel elles se trouvent. Est aussi prise en compte la
requalification de l’espace public avoisinant ces équipements, qu’elle soit déjà effectuée ou
bien à venir. Le numérique (publicité et enseigne) est interdit.
La publicité en toiture et sur bâche de chantier seront interdites. La publicité
évènementielle est autorisée dans la limite du règlement national tandis que la
publicité sur bâche est limitée à 40m².
Deux dispositifs scellés supplémentaires < à 1m² seront permis, pour chaque voie
bordant l’activité.
dépasser 2m².
• La zone 6.3 « zone d’activité et commerciale » : elle recouvre les autres zones d’activités et
commerciales
La publicité sur bâche de chantier sera interdite. La publicité numérique est autorisée
avec une limite de 4m². La publicité sur toiture et évènementielle est autorisée dans
la limite du règlement national tandis que la publicité sur bâche est limitée à 40m².
Deux dispositifs scellés supplémentaires < à 1m² seront permis.
dépasser 2m².
L’enseigne numérique murale parallèle sera limitée au nombre de 2 par façade, la
surface cumulée ne pourra dépasser 1.5% de la surface de la façade commerciale sur
laquelle elles sont apposées. L’enseigne numérique scellée au sol est limitée à une
taille de 4m².
7. La zone d’équipements
Le futur règlement local de publicité a fait le choix de distinguer des bâtiments ou ensembles de
bâtiments spécifiques au regard de leurs gabarits et leurs fonctions. Ils se distinguent nettement de
l’environnement dans lequel ils s’inscrivent et rompent l’harmonie de leur contexte urbain. Leur
superficie souvent importante, leur fonctionnement et leur morphologie spécifique marquent une
insertion unique, voulue et assumée. D’envergure métropolitaine voire nationale et souvent de
taille imposante, ils engendrent des flux importants, tels que le musée des Confluences et la Cité
Internationale à Lyon, le Groupama Stadium à Décines-Charpieu ou encore Eurexpo à Chassieu.
L’enjeu du futur règlement porte sur l’encadrement des enseignes nécessaires à la lisibilité de ces
équipements et évènements programmés, alors que la présence publicitaire sera limitée.
o La publicité sera limitée à 2m² en mural, scellée et numérique sur mobilier urbain, et à
8m² sur mobilier urbain traditionnel. La publicité sur toiture et sur bâche de chantier
seront interdites. La publicité numérique est autorisée avec une limite de 2m². La
publicité évènementielle est autorisée dans la limite du règlement national tandis que
la publicité sur bâche est limitée à 40m².

Deux dispositifs scellés supplémentaires < à 1m² seront permis.
dépasser 2m².
L’enseigne numérique murale parallèle sera limitée au nombre de 2 par façade, la
surface cumulée ne pourra dépasser 1.5% de la surface de la façade commerciale sur
laquelle elles sont apposées. L’enseigne numérique scellée au sol est limitée à une
taille de 4m².
8. Les zones hors agglomération

Les zones hors agglomération sont les plus rurales de la Métropole et concerne plus de 42% du
territoire. Le bâti n’y est que peu présent et l’on y trouve majoritairement des espaces de
cultures, des territoires forestiers ou encore des champs de pleine herbe. Des activités y sont
installées, parfois liées à l’agriculture ou aux espaces de nature, mais parfois par la présence
d’activités dans de petits hameaux.
o Le règlement national de publicité interdit toutes les publicités, à l’exception de
certaines préenseignes dérogatoires que le RLP ne peut règlementer ;
5m² maximum, avec une largeur limitée à 1.2m sera obligatoire. Les enseignes sur
clôtures seront limitées à 1 par activité et leur surface ne devra pas dépasser 0.8m².

1 - RLP-note Explicative Règlement 2019 07 10

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Délégation Développement Urbain et Cadre de Vie

Direction des Stratégies Territoriales

Réunion organisée par : 10 juillet 2019

NOTICE EXPLICATIVE DU PROJET DE RÈGLEMENT DU R.L.P. DE LA

LES PRINCIPES REGLEMENTAIRES DU RLP DE LA METROPOLE DE

LES REGLES TRANSVERSALES

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 1/13

• Interdiction des dispositifs publicitaires en doublon (2 scellés ou 2 muraux côte à

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 2/13

• Publicité sur bâche autre que bâche de chantier

• Sites patrimoniaux remarquables (secteur sauvegardé et AVAP)

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 3/13

• L’affichage libre d’opinion et associatif

• Immeuble présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque (L. 581-4)

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 4/13

• Enseignes sur façades (parallèle et perpendiculaire)

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 5/13

Règles d’extinction lumineuse pour les publicités et les enseignes

LE ZONAGE - Le futur règlement identifie 8 grandes familles de

1. La famille de zones à enjeux d’intérêt patrimonial paysager et végétal

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 6/13

2. La zone à enjeux d’intérêt patrimonial urbain et paysager

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 7/13

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 8/13

5. Les axes de déplacements

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 9/13

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 10/13

6. Les zones commerciales et économiques

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 11/13

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 12/13

8. Les zones hors agglomération

Juillet 2019 – Métropole de Lyon / Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine 13/13

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