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Sommaire

INTRODUCTION…………………………………………………….....2
I. CONTEXTE DU PROJET……………………….……………………..3
II. CONCEPTION PARCELLAIRE………………..…………...………….3
2.1 Présentation et description de l’Aire d’étude………………….…………3
2.2 Enquêtes préliminaires…………………………………………...……….3
2.3 Conception du lotissement……………………………………….……….4
2.3.1 Parcelles d’habitation………………………………………………..……4
2.3.2 Les Equipements socio-collectifs et marchands…………………………..4
2.3.3 Place Publique et espace vert……………………………………………..5
2.3.4 Balance du territoire………………………………………………...…….5
2.4 La conception des voies et réseaux divers (VRD)……………..…………5
2.4.1 Assainissement…………………………………………………………....7
2.4.2 Le drainage des eaux de ruissellement ……………………...……………7
2.4.4 Eaux usées…………………………………………………………………8
2.4.5 Ordures ménagères…………………………………..…………………….8
2.4.6 Adduction d’eau potable…………………………………………………..8
2.4.7 Electrification……………………………………………………………...8
2.4.8 Les services de télécommunications……………………………………....8
III- ESTIMATION DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE LA
VOIRIE…………………………………………………………………….….11
IV- PLANNING D'AMENAGEMENT DES TRAVAUX DE
VIABILISATION……………………………………………………………...13
V -CAHIER DES CHARGES………………………………………………….14
Chapitre I : Généralités…………………………………………………………14
Chapitre II : Lotissement…………………………………………….…………14
Chapitre III : Servitudes foncières générales ………………………..…………14
VI- NOTION D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL…………………………..19
CONCLUSION ………………………………………………………………..24

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
INTRODUCTION

Le développement durable trouve sa traduction dans la volonté municipale


d’organiser l’espace à travers le plan local d’urbanisme, d’accompagner un
développement urbain préservant la mixité sociale et de construire une ville sécurisée
et accessible pour tous. Ainsi, les projets urbains sont conçus dans la volonté de
promouvoir un habitat durable, de renforcer la mixité sociale, de créer du lien entre les
quartiers et de préserver l’environnement.

Dans le but de doter le cercle de kolondiéba (Région de Sikasso ) de


nouveaux logements sociaux et équipements socio-économiques lui permettant de
conduire de façon harmonieuse et efficace son développement, le conseil communal et
le maire de la cercle ont décidé d’élaborer le présent rapport technico-économique
conformément à l’arrêté N 21/048/C-AC/SG/CAB.

Cette viabilisation concerne le domaine public de la zone de la ville et vise à


créer une Cité résidentielle de Haut Standing.

Ledit rapport conformément comportera les éléments constitutifs de dossier


suivants :

 Les pièces écrites telles que :


 le rapport technique et financier ;
 le Cahier de Charges ;
 un mémo de l’impact environnemental du projet.
 Les pièces graphiques suivantes :
 Le plan de situation ;
 Plan de masse ;
 Plan topographique ;
 Plan parcellaire ;
 Plan de voirie ;
 Plan d’adduction ;
 Plan du réseau d’assainissement ;
 Les plans de zonage ;
 Plan d’électricité et de téléphone.
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Rédigé par Mahamadou WAGUE
I. CONTEXTE DU PROJET
Face à la vision du Mali d’être en 2025 un pays phare, un pays bien gouverné, uni
et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être
social ; kolondiéba, ville du département de la Région de Sikasso se veut être un cercle
unie, bien gérée et urbanisée à économie compétitive, où la sécurité et le bien-être
social sont assurés et les atouts touristiques valorisés d’ici à 2019.
A cet effet, il est opportun d’entreprendre un projet de viabilisation du domaine
mentionné ci-dessus dont les raisons justifiant sa mise en place se présentent comme :

 Créer une cité nouvelle avec toutes les commodités,


 Offrir un meilleur cadre de vie aux cadres nationaux, aux fonctionnaires
internationaux, et expatriés des grandes multinationales installées sur le
territoire national,
 Encourager les investissements nationaux à travers les opérateurs économiques
locaux qui auront la possibilité d’acquérir les terrains dans la zone, les mettre en
valeur et ensuite les mettre en bail,
 Créer des emplois.

II. CONCEPTION PARCELLAIRE

2.1 Présentation et description de l’Aire d’étude

L’espace faisant l’objet du morcellement couvre une superficie totale


9,685115ha soit
96851,15 m2.

La zone d’étude à urbaniser est située à 150km à l’ouest de Sikasso (la région
de Kénédougou du Mali). Le domaine est limité à l’Est par le Cercle de Bla, à l’ouest
par le Cercle de Barouéli, au sud par le Cercle de Koutiala et Diola, au Nord par le
fleuve Bani qui le sépare du Cercle de Ségou.

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2.2 Enquêtes préliminaires

Le présent projet fait partie intégrante du schéma directeur d’urbanisation de la ville de


Kati; il s’avère donc important de tenir compte des équipements préalablement installés
et des considérations faites pour le plan d’urbanisation général de toute la ville afin de
pouvoir interagir le tissu urbain à créer avec ceux qui l’environnent.
Pour ce faire, il a été mener des enquêtes pour recenser les opportunités qu’offrent les
tissus environnants et les difficultés susceptibles d’être rencontrés sur le site en projet.
Suite aux investigations, nous avons :

 Un réseau d’adduction d’eau et d’électricité passe sur un côté de lycée


donc possibilité de raccorder les habitants de la nouvelle cité au réseau.
 Le site est relativement plat donc présente des pentes légères
 La ville dispose d’un fleuve qui quant à elle, est alluviale à relief
relativement plat constituée de plaines et de bas -fonds à la riziculture et
à l’élevage. Les sols sont alluvionnaires argileux, argileux-sableux ou
limono argileux .

2.3 . Conception du lotissement

La conception du lotissement tient compte :

- des contraintes du site : (propriétés mitoyennes) ;


- des possibilités de liaison entre les différentes concessions, brèves la
mobilité facile au sein du tissu urbain ;
- du relief qui détermine le tracé des voies et l’orientation des ilots ;
- des contraintes générales d’écoulement des eaux de pluies.

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2.3.1 Parcelles d’habitation

Les ilots

Le schéma d’aménagement proposé a permis la création de 16 ilots dont 10 sont


destinés à l’habitation ; 6 aux équipements socio collectifs et marchands.

Les parcelles

L’opération de morcellement va permettre la création de 124 parcelles


d’habitations dont la taille respecte les orientations données par la stratégie nationale
du logement. Elles ont des superficies variables de 49021,80 m².

2.3.2 Les Equipements socio-collectifs et marchands

Equipements socio- collectifs

 Un (1) grand marché et supermarché ;

 Une grande mosquée ;

 Une pharmacie ;

 Un commissariat de police ;

 Une école primaire et secondaire ;

 Une école coranique ;

 Un centre sportif ;

 Jardin ;

 Une banque ;

 Des espaces verts ;

 Un espace public ;

 Entrepôts ;

 Gendarmerie nationale ;

 Caserne ;

 Une assurance ;
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 Une boulangerie ;

 Un parking ;

 Clinique ;

 Un hôtel ;

 La gare routière ;

 Un restaurant ;

 La maison des jeunes ;

 Télévision ;

 Radio ;

 Hôpital ;

 Usine de transformation des produits manufacturés ;

 La mairie ;

 Prison ;

 La justice ;

 E.D.M s.a ;

 Somagep ;

 La Douane ;

 Service station et alimentation ; cimetière ;

 Lieux artistiques ;
Equipements marchands

 Un grand marché

 Un supermarché

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2.3.3 Place Publique et espace vert

Dans la zone à urbaniser, il est prévu des espaces verts et place publique.

L’espace vert servira de jardin écologique où seront plantées les espèces d’arbres
en voie de disparition ; ceci vise un double objectif :

- Offrir un espace sain aux futurs habitants,


- Sauvegarder les espèces menacées en voie de disparition.

Quant à la place publique, elle sera aménagée de manière qu’elle puisse servir de lieu
de récréation pour les futurs habitants.

2.3.4 Balance du territoire

Type d’occupation Surface m²


Pourcentage%

Parcelles d’habitation 52274,58 53,97

Voiries 29243,64 39,19

Equipements 15332,93 6,84

96851,15 100,00 %
TOTAL

2.4 La conception des voies et réseaux divers (VRD)

2.4.1 La voirie

La conception de la voirie tient compte :

 du relief autrement dit des contraintes naturelles du site,

 des possibilités d’accès de notre site au reste de l’agglomération,

 des exigences de drainage des eaux pluviales et l’évacuation des eaux usées
vers la station d’épuration située au sud- est de notre terrain,

 de la mobilité au sein de la trame urbaine.

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Le réseau de voirie a été créé suivant leurs caractéristiques techniques, la fonction
urbaine qu’elles assurent et le groupement de logement qu’elles desservent.

La voirie est essentiellement constituée d’une voie principale de 12 m donnant


accès au domaine et desservant pratiquement tout le tissu urbain. ; à cette voie
principale sont reliées les voies secondaires et tertiaires respectivement de 8m. Ces
différentes catégories de voies relient les différents ilots entres eux et permettent ainsi
de créer des relations sociales et de bon voisinage entre les habitants.

Le réseau ainsi décrit comprend :

. Voie de 12 m :8150,37 mètres linéaires

Voie de 8 m :21093,27 mètres linéaires

Compte tenu du caractère haut standing de la cité, toutes les voies prévues dans
le présent lotissement seront aménagées et revêtues d’enrobé et/ou de béton
bitumineux.

 Étude de la voirie

Elle portera sur le dimensionnement structural et la conception géométrique des


différentes voies composant le maillage de la zon

o Dimensionnement structural

Il consiste à définir à partir du volume de trafic, de la classe de portance du sol et la


durée de vie de la route les différentes épaisseurs des couches constituant la chaussée.

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2.4.2 Assainissement
L’assainissement est défini comme un ensemble d’actions permettant
d’améliorer le cadre de vie des populations, de préserver leur santé et de protéger
l’environnement et les ressources naturelles.
Dans notre cas il s’agira de collecter de transporter et d’évacuer :

- les eaux pluviales,

- les déchets solides,

- les eaux usées.

2.4.3 Le drainage des eaux de ruissellement


La collecte et le transport des eaux se feront à l’aide de caniveaux longeant les
différentes voies vers l’exutoire situé au sud de la zone d’étude.
Les caniveaux sont prévus en béton armé et seront couvert de petites dalles amovibles.
Les sections des caniveaux ont été dimensionnées en tenant compte :
- des conditions climatiques de la zone,
- de la superficie des bassins versants
Les formules utilisées sont les suivantes :
o Formule de Caquot
Q = 638. CI0, 13 A. 0,85

Cette formule de CAQUOT est adaptée aux conditions climatiques de la sous-région


par le Centre International d’Etudes Hydrologiques à Ouagadougou (CIEH) pour les
superficies de l’ordre de 200 ha au maximum. Nous avons :

Q = en 1/s ou m3/s

C = coefficient de ruissellement en m/m


A : la surface du bassin versant, I = la pente moyenne du bassin versant ;
La formule de Caquot est utilisée pour déterminer les débits de projets.
o Formule de Manning STRICKLER
V = Ks RH 2/3 I ½
Cette formule de Manning- Strickler est utilisée pour déterminer les dimensions
transversales des caniveaux.

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Avec : V = vitesse de l’eau dans le caniveau,
Ks coefficient STRICKLER caractérisant la rugosité des parois ;
RH = S/P = section mouillée/périmètre mouillé = Rayon hydraulique
Q= VS ; V = vitesse de l’eau dans le caniveau, S = section du caniveau.

Le réseau prévu pour le drainage des eaux pluviales est constitué par des
caniveaux de 100x100cm sur les voies de 12m. Pour les autres voies de 8mètres , les
sections sont respectivement de 100x100cm.

2.4.4 Eaux usées


L’évacuation des eaux ménagères et eaux vannes se fera par un réseau d’égout à
faible diamètre vers la station d’épuration avant rejet dans le cours d’eau.
Un collecteur d’égout longera chaque artère et les différentes concessions peuvent se
brancher à partir des regards prévus à cet effet. Les différentes concessions sont tenues
de faire une première épuration à travers une fosse intermédiaire avant le rejet dans le
réseau d’égout.
2.4.5 Ordures ménagères
Pour la propreté du site, chaque propriétaire des parcelles collectera ses déchets
devant sa porte et l’évacuation est assurée par des Associations de collectes d’ordures
accréditées à cet effet.
2.4.6 Adduction d’eau potable
Le branchement se fera sur le réseau de SOMAGEP qui longe déjà la voie
d’accès au site.

2.4.7 Electrification
Le branchement se fera sur le réseau de l’EDM déjà disponible sur la voie
d’accès au site. Compte tenu de la superficie du domaine et le niveau de standing, un
transformateur sera installé pour éviter trop de pertes d’énergie sur le réseau pouvant
entrainer des baisses de tension.
L’éclairage public de la cité sera assuré par des lampadaires solaires.

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2.4.8 Les services de télécommunications
L’option technologique retenue est le faisceau hertzien (FH). Le service sera
assuré grâce à une station terminale qui sera installée sur le site et qui est en visibilité
directe avec la station relais située non loin de la zone de projet.

III. ESTIMATION DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE LA VOIRIE ET


RESEAUX DIVERS

DEVIS ESTIMATIF DES TRAVAUX D'AMANAGEMENT DES VOIRIES ET RESEAUX DIVERS

N° DESIGNATION DES TACHES Unité Qté P.U Montant

I MORCELEMENT

I.1 Levées topographiques 1 3 000 000 3 000 000


Ens.

I.2 Bornage du domaine 9 2 000 18 000


U

I.3 Plan de recollement 1 300 000 300 000


Ens.
Sous total I 3 318 000
II VOIRIE URBAINE
Aménagement des voies avec couche de base en sol
ciment y compris couche de roulement en béton
bitumineux de 5cm toutes sujétions comprises : km 0,3935 750 000 000 295.125.000
II.1 12 m km 0,3 650 000 000 195 000 000
10m km 1,52 550 000 000 836 000 000
08m

Sous total II 1.326.125.000


III ASSAINISSEMENT
III.1 Aménagement du dépotoir de transit Ens 1 1 000 000 1 000 000
III.2 Construction du réseau d'égout ml 2987 20 000 59 740 000

III.3 Construction des caniveaux latéraux 60cmx60cm ml 787 10 000 7 870 000

III.4 Construction des caniveaux latéraux 50cmx50cm ml 600 8 000 4 800 000

III.5 Construction des caniveaux latéraux 40cmx40cm ml 3022 7 000 37 142 000

Construction des collecteurs principaux 150 cmx


III.6 ml 450 20 000 9 000 000
150cm

III.7 Construction de la station d'épuration 1 1 200 000 1 200 000


Ens
Sous total III 120 752 000

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IV Alimentation en eau potable

IV.1 Fourniture et pose des conduites d'alimentation ml 1289 2 000 2 578 000

IV.2 Fourniture et pose des conduites de distribution ml 3428 1 500 5 142 000

IV.3 Fourniture et pose des vannes de sectionnement U 68 65 000 4 420 000

IV.4 Fourniture et pose des poteaux incendie U 10 8 500 85 000

Sous total IV 12 225 000


V ELECTRIFICATION
V.1 Fourniture et pose de câbles électriques Ens. 1 1 200 000 1 200 000

Fourniture et pose de lampadaires solaires y


V.2 U 95 75 000 7 125 000
compris toutes sujétions

Branchement au réseau de TE y compris installation


V.3 Ens 1 15 000 000 15 000 000
d'un poste de transformateur
Sous total V 23 325 000
VI TELEPHONE - INTERNET

Fourniture et installation d'une antenne à faisceau


VI.1 Ens 1 19 000 000 19 000 000
hertz (station terminal)

Sous total VI 19 000 000

TOTAL I+II+III+IV+V+VI 1 504 745 000


Imprévus (2%) 30 094 900
VII Etudes, contrôle et surveillance (2%) Ens. 1 30 094 900
VIII TOTAL HORS TAXES 1 564 934 800
TVA (18%) 281 688 264
TOTAL GENERAL 1 846 623 064

Arrêté le présent devis à la somme de un milliard huit cent quarante-six millions six cent vingt-trois mille
soixante-quatre francs CFA (1 846 623 064 FCFA)

Détermination du prix de revient des parcelles

Le prix de base des parcelles est établi à partir de l’addition du coût foncier et du coût
des travaux de viabilisation.

Coût du foncier (coût du terrain nu)


Conformément à la loi N° 017-2006 /AN fixant la valeur du terrain dans ladite ville, le
m² d’une parcelle est de 1025 Francs CFA le m².

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Ce qui revient à 1025 x 85 000 = 87 125 000 F CFA ;
Les frais d’enregistrement font 10% : = 87 125 000 x 0,1 = 8 712 500 F CFA
Total pour l’acquisition du terrain : 87 125 000 + 8 712 500 = 95 837 500 F CFA

Coût d’aménagement et de viabilisation 1 846 623 064F CFA


Coût de revient total 1 942 460 564 F CFA
Marge bénéficiaire 5% 97 123 028,2 F CFA
TOTAL GENERAL 2 039 583 592 F CFA
Le prix du mètre carré cessible peut donc être estimé à 2 039 583 592 / 85 000 =
23995,10 F CFA.
Soit 24 000 F CFA le m² du terrain viabilisé.

Cependant l’Etat subventionne les parcelles à 30% et le prix du m² du terrain viabilisé


devient 16 800 F CFA.
Ainsi une parcelle de 300 m² peut être estimée à 300 x 16 800 = 5 040 000 F CFA.

NB : Toutes fois les parcelles à usages commerciales seront vendues à leur prix réel
(24 000 F CFA). La subvention ne concerne donc que les parcelles à usage d’habitation
pour les fonctionnaires

IV. PLANNING D'AMENAGEMENT DES TRAVAUX DE


VIABILISATION DU DOMAINE

DUREE DES TRAVAUX


DESIGNATION 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e
MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS
ETUDES
TOPOGRAPHIQUES
AMENAGEMENT DE LA
VOIRIE

ASSAINISSEMENT

ALIMENTATION EN EAU
POTABLE
ELECTRIFICATION +
TELEPHONE

REPLI GENERAL

La durée des travaux d’aménagement s’étendra sur 7 mois.

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V. CAHIER DES CHARGES
Chapitre I : Généralités
Article 1 : Objet
Le présent cahier de charge fixe les règles et servitudes d’intérêts généraux
imposés aux propriétaires, occupants et usagers des parcelles issues du lotissement des
GK N° 3690 sis à kolondiéba.
Il complète, rappelle et entérine-les dispositions réglementaires contenues dans
le code de l’urbanisme ou tout autre document fixant les règles de construction en
République du Mali.

Chapitre II : Lotissement
Article 2 : Présentation
Le présent cahier des charges est établi pour le lotissement du GK N° 3690 de
Bla. Le terrain objet du présent règlement doit être viabilisé conformément au
rapport technique avant toute vente de parcelle.

Article 3 : Caractère du lotissement


Ce lotissement est réservé exclusivement à l’habitat individuel de haut standing ;
sont donc admises toutes les constructions à usage d’habitation, ainsi que celles
destinées à abriter les activités qui sont le complément naturel de l’habitation, et dont la
nature, l’importance ou l’aspect ne risquent pas de compromettre la salubrité, la
commodité, la sécurité, la tranquillité la bonne tenue et le caractère du lotissement.
Il est donc interdit sur toute l’étendue de ce lotissement, d’installer des
établissements dont le bruit, la trépidation, l’odeur, les fumées ou l’aspect pourraient
être une gêne pour le voisinage ou les passants.

Article 4 : Les équipements


Les constructions doivent être implantées de manières à pouvoir être raccordées
aisément aux réseaux d’eau, d’électricité et d’évacuation des eaux usées.

La distance entre les puits et les équipements sanitaires doit être de 15,00m au
minimum.

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
Article 5 : Ce lotissement est composé de :
 263 parcelles à usage d’habitation
 Equipements
 Parcelles d’immeuble

Chapitre III : Servitudes foncières générales

Article 6 : Servitudes générales d’urbanisme


Il est interdit sur toute l’étendue du lotissement de réaliser des installations
classées insalubres pour la protection de l’environnement.

Article 7 : Tenue générale


Tout le secteur objet du présent règlement doit être tenu dans un excellent état
de propreté et d’entretien.
Les fouilles sont interdites si ce n’est pour la construction elle-même et à
condition de remettre en état.
Les décharges (ordures, déchets matériaux) sont proscrites en dehors des endroits
prévus à cet effet.
 Les matériaux de construction en cours d’utilisation et seulement pendant cette
période peuvent être déposés sur le terrain des lots intéressés, mais en aucune
façon sur les parties communes et les voies sans autorisation de même que sur
les espaces publics ;
 L’évacuation des eaux usées doit se faire conformément aux dispositions
prévues par la Direction Générale de l’Assainissement et en aucune façon dans
le domaine public et dans les caniveaux d’écoulement des eaux de
ruissellement.

Article 8 : Aspect des constructions


Toutes les constructions ne présentant pas l’harmonie de volume d’un aspect de
matériaux compatibles avec la bonne exécution de la construction pourront être
refusées. Les façades latérales et postérieures des constructions doivent être traitées
avec le même soin que les façades principales et en parfaite harmonie avec elles.

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
Article 9 : Matériaux de construction
Toutes les constructions seront réalisées en matériaux conventionnels durables.
Aucune construction en banco ne sera acceptée. Utilisation de matériaux de
réemploi et de récupération (bidon et fut développés, tôles usées) est formellement
interdite.

Article 10 : Implantation des bâtiments


L’implantation des bâtiments doit être conforme à celle de l’habitat dense
en ordre discontinu, c’est à dire qu’aucune construction ne pourra être établie
sur les limites séparatives des parcelles, sauf dans les cas suivants :
 Préalablement au dépôt d’un accord dûment signé des deux parties visées des
autorités, les bâtiments principaux pourront être sur les limites séparatives ;
 Toutefois que cela sera possible les bâtiments annexes seront rattachés au
bâtiment principal. Dans certains cas ils pourront être établis sur les limites
séparatives des parcelles voisines sous réserve ;
 Qu’ils ne comptent qu’un seul niveau (RDC) ;
 Que leur hauteur n’excède pas 3 mètres ;
 Que leurs dimensions sur la limite séparative n’excèdent pas 7 m avec une
superficie de 25 m²
 Que leur distance par rapport aux constructions principales soit au moins égale à
3 mètres.
Ces constructions doivent être reparties et implantées de sorte qu’il ne résulte
aucun inconvénient pour les habitations voisines construites ou à construire.
En aucun cas les bâtiments annexes ne peuvent être implantés sur les marges de
reculement des voies.
Dans certains cas s’il ne résulte aucun inconvénient pour les habitations voisines
construites ou à coté latéral ne portant pas d’ouverture il serait permis de construire
tout le long de limites séparatives sous réserve que l’intéressé présente une attestation
d’accord du voisin légalisé par l’autorité compétente.
Au cas contraire, elles devront être implantées à une distance minimum de 2
mètres de toutes limites séparatives des lots voisins.

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
Article 11 : Implantation des puits et des équipements sanitaires
Les distances entre les puits d’alimentation en eau de consommation et les
équipements sanitaires (WC, douches) et plus particulièrement les puisards de
récupération des eaux usées ne doivent être inférieures à 15 m.

Article 12 : Assainissement
Chaque propriétaire ou occupant d’un lot est tenu d’assurer l’évacuation des eaux
de ruissellement et particulièrement des eaux usées conformément aux dispositions
imposées par la Direction Générale de l’Assainissement du Mali.

Article 13 : Equipements
Les constructions doivent être implantées de manière à pouvoir être raccordées
aisément aux réseaux d’eaux, d’électricité, de téléphone et aux réseaux d’évacuation
des eaux usées.
Sur les espaces réservés aux équipements collectifs et aux espaces verts, seules
peuvent être autorisées des constructions compatibles avec la destination du terrain.

Article 14 : Clôtures
Chaque propriétaire d’une parcelle est tenu de clore sa parcelle. Les clôtures sur
la voie publique seront construites en harmonie de style avec les constructions
principales.
 La hauteur de clôture est limitée à 2,50 m maximum.
 Les clôtures en mur plein sont obligatoires sur les limites séparatives des parcelles.
 Sont interdits tous les murs ne permettant pas la libre circulation de l’air.
Toutefois l’agrément du type de clôture revient de droit au permis de construire.

Article 15 : Hauteur des constructions


 Les parcelles créées sur la voie principale sont exclusivement réservées aux
commerces et bureaux. Elles seront obligatoirement élevées en hauteur c'est-à-
dire pas moins de R+ 2. Elles peuvent atteindre trois niveaux voire cinq. Quant
aux restes (habitations) elles ne doivent pas dépasser deux niveaux

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
Article 16 : Surface bâtie au
sol
La surface bâtie au sol des bâtiments principaux et de leurs annexes ne doit pas
excéder les 2/3 de la surface totale de la parcelle.

Article 17 : Prospect
 Le prospect d’une façade est la surface libre des constructions au droit de
cette façade.
 Le prospect entre les deux façades de construction établies sur une même
parcelle ne sera pas inférieur à 3 mètres.

Article 18 : Côte de seuil (0,00)


 Tous les sols de construction doivent être au-dessus de la chaussée adjacente en
dessus de la côte hors d’eau avec un minimum de 30 cm.

Article 19 : Aménagement des espaces libre - Boisement


 Tous les espaces visibles ou non de la voie publique seront aménagés et
entretenus en espaces plantés, à l’aide de gazon, de haie ou arbustes d’arbres à
hautes futaies.
 Toutes les espèces à planter devront être choisies parmi celles dont la croissance
ne nuit pas à la stabilité, l’aspect des constructions particulièrement celles des
voisins.
La plantation d’arbre à l’intérieur du lot et sur le domaine public par les
riverains est vivement recommandée.
Article 20 : Lotissement -Subdivision
Chaque parcelle forme un lot indivisible.
L’acquéreur de plusieurs lots jointifs ne pourra construire à cheval sur la ou les limites
séparatives intérieures à la parcelle qu’après approbation d’un plan de masse par les
pouvoirs publics compétents.

Article 21 : Contrôle
Pendant la durée des travaux de construction et d’exécution des travaux de VRD sur
l’ensemble du lotissement, la Direction Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat a le
droit de contrôle sur l’exécution des travaux.
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Rédigé par Mahamadou WAGUE
Article 22 : Autorisation de construire
Toute construction dans ce lotissement sera soumise à l’autorisation de
construire réglementaire conformément au décret numéro 46-079/P-RM du 24 Juin
1991 portant réglementation de la délivrance du permis de construire en République du
Mali.
Toute construction supérieure à deux (2) niveaux doit être soumise à la protection
civile ainsi que les établissements recevant du public.

Article 23 : Applications diverses


Les modalités de délivrances du titre foncier individuel, le droit de cession ainsi
que la pénalité feront l’objet de mention spéciale dans les clauses de vente destinée à la
clientèle.
L’autorisation de construire, le certificat de conformité et d’habitation seront délivrés
par les autorités administratives compétentes.

Article 24 : Rattachement
Le lotissement doit être rattaché aux canevas de polygonation existant et le
dossier technique déposé à la division cadastre de la Direction Générale des Travaux
Publics pour contrôle et archivage avec le plan et calque afférent l’agence IGM de
Kara.

VI. Notion d’impact environnemental


L’identification d’impacts vise à déterminer comment le projet peut toucher les
éléments de l’environnement. Cette partie sera obligatoirement discutée avec toutes les
parties concernées.

a) Identification

L’étude déterminera les impacts les plus significatifs. Il est recommandé à ce


stade de recourir à une matrice d’identification d’impacts et à des listes de contrôles.
Ces impacts concernent :

 La dégradation du cadre et des conditions de vie des populations riveraines


de la zone des travaux ;
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Rédigé par Mahamadou WAGUE
 La dégradation de la végétation et la pression croissante sur les
ressources naturelles, les Infrastructures sociales et l’environnement
biophysique et socioéconomique ;
 La dégradation de la biodiversité terrestre et aquatique, la dégradation de
l’écosystème et la modification de l’hydrodynamisme du milieu ;
 La réduction de la biodiversité terrestre et aquatique, la dégradation de
l’écosystème et la modification de l’hydrodynamisme du milieu ;
 L’amélioration de la qualité de vie des populations locales

b) Caractérisation

Une fois que l’étude établira qu’un impact est susceptible de se produire,
elle devra le caractériser. Dans ce contexte, elle considérera les impacts positifs
et négatifs, directs et indirects et, le cas échéant, les impacts cumulatifs,
synergiques, différés et irréversibles liés aux travaux envisagés.

Pour caractériser les impacts, nous utiliserons les caractères suivants (liste non
exhaustive) :

 La nature de l’impact ;
 L’interaction ;
 L’intensité ou l’ampleur de l’impact ;
 L’étendue de l’impact ;
 La durée de l’impact ;
 La fréquence de l’impact ;
 L’occurrence ;
 L’effet d’entrainement ;
 L’effet cumulatif (lien entre le projet et les autres projets ayant des impacts
similaires ou synergiques) ;
 La résidualité (lien entre l’impact et la mesure d’atténuation préconisée).

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
c) Evaluation de l’importance des impacts

L’étude évaluera l’importance des impacts en utilisant toute méthode


appropriée. L’évaluation portera uniquement sur les impacts significatifs. A cet effet,
il est conseillé au Consultant de déterminer au préalable les éléments valorisés de
l’environnement (EVE)

d) Indicateurs d’impacts

L’étude donnera pour chaque impact des indicateurs et la manière dont ces
indicateurs seront mesurés et suivis (méthodes, techniques, protocoles, instruments).

Pour ceux des impacts qui ne peuvent être qualifié, l’étude en fera une
description détaillée rendant compte de leur manifestation.

e) Fiche d’impact environnemental

Pour chaque impact identifié, nous veillerons à établir une fiche d’impact
présentant les informations suivantes :

 Identification du projet ;
 La désignation et la localisation de l’impact identifié ;
 L’activité source d’impact ;
 Une description synthétique des causes et manifestations de l’impact ;
 La caractérisation de l’impact ;
 L’évaluation de l’importance (absolue et relative) de l’impact ;
 La mesure environnementale (type, efficacité et principe) adaptée
 L’évaluation de l’impact résiduel.

Mesures d’atténuation, de compensation et d’optimisation

L’étude précisera les cations et les ouvrages, les correctifs et les ajouts prévus
aux différentes phases de réalisation incluant la clôture du projet, pour éliminer
ou réduire les impacts négatifs du projet d’une part, et proposera les mesures
envisagées pour favoriser ou optimiser les impacts positifs d’autre part. Elle

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
proposera les clauses spécifiques à inclure dans le cahier de charges de l’entreprise
pour limiter la gêne aux populations et la dégradation de l’environnement en
général.

Elle présentera aussi une évaluation de l’efficacité des mesures


d’atténuation, de compensation et d’optimisation proposées et fournira une estimation
de leur coût.

L’étude évaluera les impacts résiduels en projetant l’application des


mesures d’atténuation. Dans le cas d’impacts résiduels inévitables et irréductibles,
l’étude proposera des mesures de compensation pour le milieu biotique ou pour les
communautés touchées.

Plan de gestion environnementale et sociale

Il sera préparé sous forme d’un document séparé, un plan de gestion


environnementale et sociale (PGES) du projet comprenant les actions
environnementales à mettre en œuvre, les estimations budgétaires, le calendrier
de mise en œuvre, les besoins en termes de personnel, et tout autre soutien
requis pour la mise en œuvre des mesures d’atténuation ou de compensation.

Seront décrites par ailleurs les mesures d’accompagnement préconisées et


qui n’auraient pas rencontrées l’approbation des requérants. Les raisons pour
lesquelles ces mesures n’auront pas été retenues seront exposées et justifiées.
Les effets secondaires de ces mesures sur l’environnement seront évalués.

a) Besoins institutionnels pour la mise en œuvre du PGES

Nous examinerons les mandats et les institutions au niveau local, régional et


national et prescrira les étapes requises pour renforcer ou étendre ses capacités pour
permettre la mise en œuvre des plans de gestion et de suivi

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
b) Programme de suivi et surveillance

L’étude indiquera les paramètres de surveillance à mener par les organismes ou


acteurs chargés du contrôle et le coût de l’opération. L’étude précisera aussi les autres
intrants requis (formation, matériel et renforcement institutionnel) permettant la mise
en œuvre du plan. Le programme de suivi proposé devra intégrer les populations, les
institutions locales et les ONG au besoin.

c) Programme de mise en œuvre des mesures

Le Consultant proposera un programme de mise en œuvre des mesures. A


cet effet, il procédera à une classification des mesures élaborées par ordre de
priorité. Priorité sera accordée aux mesures se rapportant aux impacts directs et à
court terme. Il identifiera ou caractérisera les acteurs et les institutions capables
de mettre en œuvre les actions proposées.

Il définira, si besoin est, les phases nécessaires pour les renforcer ou les élargir.

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
CONCLUSION

Au terme de cette étude, il est à retenir que l’urbanisation de la ville de


kolondiéba s’avère indispensable pour son expansion économique. Ces études révèlent
que l’aménagement de cette Zone EST de la ville de kolondiéba durera 7 et l’achat
d’un mètre carré de parcelle d’habitation dans la zone coutera 20000fcfa.
Il faudra noter que ce travail qui nous est confié a été sans doute peu laborieux
mais a permis surtout d’éclairer certains points d’ombre restés jusque-là non élucidés.
Il nous a surtout permis de savoir que l’urbanisme est une matière de synthèse car elle
fait appel à de nombreuses matières comme le dessin, l’hydraulique et
l’assainissement, route etc.

Des préalables sont donc nécessaires pour l’établissement d’un plan de


lotissement fonctionnel. Parmi eux on peut citer :
 Le titre de propriété
 Visite de terrain
 Destination du lotissement
 Plan de situation et masse du site
Enfin, eu égard à l’importance que revêt ce projet, il serait convenable qu’en
dehors des simulations d’étude de projets, qu’il soit élaboré et mis sur pied à l’école
Nationale, des stratégies d’application directe sur terrains afin d’approfondir au mieux
les bagages techniques pour le professionnalisme des élèves ingénieurs.

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Rédigé par Mahamadou WAGUE
ANNEXE

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Rédigé par Mahamadou WAGUE

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