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SUJET :
les procedures et domaines interventions
de la Banque d’Investissement et de
Développement (BIDC)
INTRODUCTION………………………………………………......….1
I. Présentation de la BIDC……………………………….........2
1. Historique………………………………………………..........2
2. Objectifs et missions........................................................3
II. Domaine d’intervention....................................................3
1. Operations publiques......................................................4
2. Operations privées...........................................................5
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Sigles et abréviation
BIDC : Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO
FRDC : Fonds Régional de Développement de la CEDEAO
BRIC : Banque Régional d’Investissement de la CEDEAO
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PMI : Petite et Moyenne Industrie
CEDEAO : Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest
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INTRODUCTION
La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est une
banque créée par les quinze (15) États membres de la Communauté économique des
États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap
Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le
Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Elle gère des fonds au nom de la CEDEAO pour entreprendre des activités de
développement en Afrique de l’OUEST.
I. Présentation de la BIDC
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1. Historique
La Banque est issue de la transformation, en 1999, de l’ex-Fonds de coopération, de
compensation et de développement de la CEDEAO en un groupe bancaire dénommé
Groupe de la BIDC.
Le Fonds avait lui-même été créé en 1975, en même temps que le Secrétariat Exécutif
de la CEDEAO (aujourd’hui Commission de la CEDEAO) et est devenu opérationnel en
1979.
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) avait démarré
ses activités opérationnelles le 1er janvier 2004, sous la forme d’une société holding
avec deux filiales spécialisées :
Depuis le 10 Octobre 2011, la Banque a renforcé ses fonds propres, en portant son
capital autorisé de 603 millions à 1,5 milliard de dollars US, détenu à 70% par les
régionaux (15 États membres de la CEDEAO), les 30% restants, soit environ 450
millions de dollars US sont ouverts à souscription pour les non-régionaux.
Le capital est passé de 1,5 milliard de dollars US à 3,5 milliards de dollars US en janvier
2023, cette décision a été prise à la dixième session extraordinaire qui s’est tenu en
octobre 2022 à Praia en Cap Vert qui a regroupé des Ministres des Finances et du Plan
des États membres de la CEDEAO
2. Objectifs et missions
La BIDC est la première institution régionale de financement de l’investissement et
du développement en Afrique de l’ouest et un instrument efficace de lutte contre la
pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi en vue du bien-être des
populations de la région.
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Aider au développement de la Communauté par le financement de programmes
spéciaux.
La Banque s’est assignée pour mission d’aider à la création des conditions
permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte,
industrialisée, prospère et parfaitement intégrée, tant au plan interne que par
rapport au système économique mondial, afin de profiter des opportunités et des
perspectives offertes par la mondialisation.
1. Operations publiques
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Tutelle Secteur Intitulés Coût Reste à réaliser 2023
M/ENERGIE ENERGIE Projet d’électrification rurale par système 5 335 620 000 2 423 424 688
photovoltaïque région de Dosso, Tahoua et
Tillabéry
2. Operations privées
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III. Procedures d’intervention
1.Secteur public
Afin de permettre à la Banque de juger de l’éligibilité d’un projet au guichet public et
de l’intérêt de son instruction, la Banque doit être saisie par une requête de financement
provenant du Ministre en charge des Finances et du Plan ou toute autorité
gouvernementale habilitée, comprenant :
Une étude détaillée (Avant – projet détaillé) : la situation de référence avec
description de l’existant ; une description détaillée du projet (aspects
techniques, socio – économiques et financiers, environnementaux et risques,
chronogramme de mise en œuvre) ; stratégie sectorielle ; aspects
institutionnels, budget d’exploitation, durabilité des investissements
Pour les démembrements de l’État : les rapports d’activités et états financiers
des trois derniers exercices au moins, audités par des cabinets ou des
commissaires aux comptes de notoriété et approuvés par les organes
délibérants compétents, s’il s’agit de projet de modernisation, de réhabilitation
ou d’extension d’un démembrement technique de l’État
Pour les lignes de crédits, la liste et la description sommaire des projets
auxquels sont destinées lesdites lignes.
Autres documents pouvant être requis par la Banque
Outre les documents visés supra, l’État ou son démembrement requérant
devra être en mesure de communiquer promptement à la BIDC, ou mettre à la
disposition de la mission de préparation ou d’évaluation que celle-ci pourra
envoyer sur le terrain, tous autres documents jugés nécessaires à la poursuite
de l’instruction du projet, notamment :
Les textes législatifs ou réglementaires régissant le secteur (traité, code,
arrêté, loi, convention-cadre, etc.), l’agrément spécifique pour l’exercice de
l’activité (concession, etc.), l’accord d’établissement ou tout document
juridique équivalent ;
Le texte législatif ou réglementaire portant expropriation et/ou indemnisation
éventuelle des terres ou des terrains servant de site au projet ;
La preuve de l’autorisation ou de la liberté de transfert de devises pour le
remboursement des dettes ;
Les manuels de procédures administratives, financières et comptables ;
Les copies des accords signés avec d’autres partenaires / bailleurs de fonds
liés au projet ;
Une étude d’impact environnemental et social du projet ;
Tout autre document complémentaire
2.Secteur privé
A. Documents à joindre à la requête
Pour l’éligibilité d’un projet privé et de l’intérêt de la poursuite de son instruction, le
promoteur doit communiquer à l’appui de sa requête de financement ou de garantie,
toutes les informations nécessaires à cette appréciation, notamment :
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un « business plan » ou une étude de faisabilité fournissant entre autres, les
informations suivantes : la situation de référence : description de l’existant en termes
d’équipements, de réglementation, de politique sectorielle, etc. ; une description
détaillée du projet couvrant les éléments de marché, d’organisation, ainsi que les
aspects techniques, économiques et financiers ; les informations sur les promoteurs,
y compris leur situation financière et leur expérience en matière de gestion ; le plan
de mise en œuvre, y compris l’état d’avancement des démarches relatives aux
éventuelles approbations gouvernementales ;
Les rapports d’activité et états financiers des trois derniers exercices au moins,
approuvés par les organes délibérants compétents de la société et audités par des
cabinets ou des commissaires aux comptes de notoriété, s’il s’agit de projet de
modernisation, de réhabilitation ou d’extension ;
Pour les lignes de crédits aux institutions financières et autres, la liste des projets
auxquels sont destinées lesdites lignes ;
Les statuts de la société, le certificat d’immatriculation au registre du commerce et du
crédit mobilier ou tout document juridique équivalent ;
La liste des principaux actionnaires (détenant au moins 5 % du capital) et la
répartition du capital social, le montant du capital souscrit, appelé et libéré, du capital
appelé non libéré, du capital souscrit non appelé ;
La liste des principaux dirigeants (membres du conseil d’administration et de la
direction) et leurs curriculums vitae ;
Un état des dettes privilégiées (personnel, organisme de sécurité social, Trésor
public) ;
Un état des créances et dettes à l’égard des principaux actionnaires et dirigeants et
des membres du personnel ainsi que des garanties y afférentes.
B. Autres documents
Outre les documents visés supra, le promoteur devra être en mesure de
communiquer promptement à la BIDC, ou de mettre à la disposition de la mission de
préparation ou d’évaluation que celle-ci pourra envoyer sur le terrain, tous autres
documents jugés nécessaires à la poursuite de l’instruction de son projet, notamment :
Les textes législatifs ou réglementaires définissant le cadre juridique de l’activité
(traité, code, convention-cadre, etc.), l’agrément spécifique pour l’exercice de
l’activité (licence, concession, etc.), l’accord d’établissement ou tout document
juridique équivalent (accord de siège, agrément de zone franche, élection aux
avantages d’un code des investissements, etc.) ;
La preuve de l’autorisation ou de la liberté de transfert de devises pour le
remboursement des dettes ;
Les documents établissant le fondement juridique de la tarification : liberté des
prix, prix administrés, indexation, etc. ;
Les noms de la société mère, des filiale(s) et autres structures de groupe (s’il y
en a), avec indication de la proportion de participation au capital ;
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La décision d’autorisation du concours sollicité, par l’organe statutairement
compétent ;
Les pouvoirs des personnes appelées à signer l’accord relatif au concours
sollicité (décision de nomination, pouvoirs spéciaux ou généraux, etc.) ;
Une attestation du tribunal du siège que la société n’est pas en cessation de
paiement, règlement judiciaire, liquidation des biens ni aucune autre situation
similaire ;
Les manuels de procédures administratives, financières et comptables et les
manuels de procédures et moyens de recouvrement des créances ;
Les copies des accords signés avec d’autres partenaires/bailleurs de fonds liés
au projet ;
Une copie du titre de propriété, de concession, de bail ou tout autre document
équivalent du site du projet et, éventuellement, les copies des autres propriétés
immobilières et valeurs mobilières de la société et des garants éventuels ;
Les extraits des registres du conservateur de la propriété foncière sur les
garanties, servitudes et autres charges éventuelles grevant les propriétés
immobilières ;
Un extrait du greffe du tribunal ou document juridique équivalent sur les
inscriptions et publications légales concernant la vie de la société, l’état des
nantissements, etc. ;
La liste des relations bancaires et des numéros de comptes correspondants ;
Une attestation ou lettre autorisant les banques à fournir à la BIDC toutes
informations par elle requises ;
La liste et les coordonnées des principaux collaborateurs externes (avocat(s),
conseil(s) juridique(s), conseil(s) fiscal/aux, notaire(s), commissaire(s) aux
comptes, etc.) et une attestation ou lettre autorisant ceux-ci à communiquer à la
Banque toutes informations par elle requises ;
Une attestation ou lettre remise à la mission d’évaluation de la Banque autorisant
toute personne requise à fournir toute information sollicitée par le porteur ;
Une étude d’impact environnemental du projet ;
Tout autre document complémentaire.
Conclusion
En définitif, l’on retiendra que la Banque d’investissement et de développement
de la CEDEAO est une banque qui joue un rôle important dans l’espace CEDEAO.
Elle finance des projets tant dans le secteur public que privé pour entreprendre des
activités de développement, des infrastructures et des affaires.
Pour bénéficier des financements il faut passer par des procédures qui consiste à
monter des dossiers.
Pour le secteur public, la Banque doit être saisie par une requête de financement
provenant du Ministre en charge des Finances et du Plan.
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Quand au secteur privé, le promoteur doit communiquer à l’appui de sa requête de
financement ou de garantie, toutes les informations nécessaires pour apprécier le projet.