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1. Notions
La mise en œuvre des explosifs nécessite l’utilisation en plus de l’explosif lui-même, d’une
amorce et d’un dispositif de mise à feu de l’amorce. L’amorce est l’agent extérieur (à
l’explosif) qui provoque la détonation de l’explosif.
2. Les amorces
L’amorce ou artifice de mise à feu est un accessoire qui permet l’initiation des explosifs en
toute sécurité et qui est détruit au moment du tir.
*Combustion lente : * La mèche lente est composée de matériaux qui brûlent lentement,
permettant un retardement contrôlé.
*Revêtement : * Elle est souvent recouverte d'une gaine imperméable pour la protéger de
l'humidité et assurer une combustion constante.
*Utilisation : * La mèche lente est couramment utilisée dans les feux d'artifice, la démolition
contrôlée, et d'autres applications nécessitant un délai précis.
*Sécurité : * Son utilisation permet d'assurer une distance de sécurité entre l'opérateur et la
zone d'allumage, car elle donne le temps à l'opérateur de se mettre à l'abri après l'allumage.
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La mèche lente est un outil important pour la sécurité dans les situations où un allumage
instantané pourrait être dangereux. Elle est souvent utilisée en conjonction avec d'autres
dispositifs pyrotechniques pour créer des effets synchronisés ou des séquences temporelles
précises. Comme pour tous les dispositifs pyrotechniques, la manipulation de la mèche lente
doit être effectuée avec prudence et conformément aux règlements de sécurité applicables.
La mèche est constituée d’un étroit cylindre de poudre noire finement broyée, le « pulvérin »,
contenu à l’intérieur d’une gaine en fibres textiles tressées qui assure la résistance
mécanique de l’ensemble, elle-même revêtue d’un enduit imperméable qui lui permet
éventuellement de brûler sous l’eau.
A l’intérieur d’un tube en aluminium fermé à une de ses extrémités, « l’embouti », est disposé
une chaîne pyrotechnique simple constituée comme suit :
D’un explosif primaire : type azoture de plomb qui assure la première détonation
D’un explosif secondaire : type pentrite chargé d’initier l’explosif avec une vitesse de
détonation élevée et une énergie importante.
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Le tout est contenu dans le tube au moyen d’un opercule qui permet le passage de la
flamme émise par l’extrémité de la mèche. Le tube est laissé vide sur la moitié de sa
longueur : on y introduit la mèche qui y est sertie à l’aide d’une pince spéciale.
Ces détonateurs ne sont pas étanches et sont très sensibles à l’humidité. Les détonateurs
pyrotechniques ne sont pas autorisés dans les trous de mine, son utilisation étant réservée à
l’extérieur du trou de mine.
L’utilisation de détonateurs pyrotechniques est réservée de nos jours à l’initiation d’une
chaîne pyrotechnique constituée de détonateurs non électriques ou de cordeaux détonants.
Le système non électrique se compose d’un initiateur, d’un tube conducteur d’onde de choc,
de raccords de surface non-électriques et de détonateurs non-électriques.
Il reste que ce système a largement démontré sa fiabilité et sa grande souplesse d’utilisation
puisque c’est aujourd’hui le système d’amorçage le plus employé dans le monde.
Initiateur
Capable de provoquer un choc pour l’amorçage du tube non-électrique. Il peut s’agir d’un
pistolet de starter ou d’un détonateur électrique le plus souvent ou cordeau détonant ou un
détonateur pyrotechnique.
Tube plastique souple dont la paroi interne est revêtue d’une composition pyrotechnique
finement dosée à 20 mg / mètre (octogène/aluminium), permettant la transmission d’une
onde de choc en sous régime de détonation (~2000 m/s).
Lors du fonctionnement du TCOC, l’onde de choc reste strictement confinée à l’intérieur du
tube, sans aucune manifestation extérieure autre qu’un « flash » de lumière. Le TCOC ne
peut par conséquent amorcer aucun explosif ou cordeau qui se trouveraient à son contact.
Il s’agit d’un mini détonateur chargé à 0.2 g de pentrite. Le retard (17, 25, 42, 65 ou 100 ms)
est assuré par la combustion d’une composition retardatrice. Il existe aussi un raccord de
surface instantané. Cette combustion se produit sous l’effet de l’onde de choc du TCOC et
permet d’initier l’explosif primaire.
Détonateur non-électrique
Basé sur le même principe que le mini détonateur du relais de surface, ce détonateur est
chargé à 0.8 g de pentrite.
Ces détonateurs ainsi que les raccords de surface sont totalement insensibles aux
influences électriques extérieures.
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Avantages :
Inconvénient :
Seul un contrôle visuel des branchements en surface peut "garantir" un bon fonctionnement
du tir.
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Le système électrique se compose d’un exploseur certifié, de lignes de tir et de détonateurs
électriques pour le tir, et d’un ohmmètre agréé pour le contrôle.
Le détonateur électrique
Il se compose :
o De deux fils de cuivre enduits d’un isolant (résistance électrique : 0.09 à 0.17 ohm
par mètre) ;
o D’une tête d’amorce : Il s’agit d’un filament de quelques dizaines de microns noyé
dans une composition pyrotechnique et destiné à chauffer sous l’effet du courant qui
lui est imposé. Ce filament relie les deux fils de cuivre. Selon le type de filament
employé, la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement de la tête d’amorce
est différente, ce qui permet de construire des détonateurs plus ou moins sensibles
aux influences électriques extérieures.
o D’un retard pyrotechnique (sauf détonateur instantané) : Un mélange dont la
composition assure une combustion régulière et précise, est comprimé à l’intérieur
d’un cylindre de zinc percé d’un canal disposé entre le filament et la charge explosive
du détonateur. La durée de combustion de ce mélange est proportionnelle à la
longueur de ce «relais retard» et à la composition du mélange.
o D’un explosif primaire : type azoture de plomb qui assure la première détonation
o D’un explosif secondaire : type pentrite dosé à 0.8 g chargé d’initier l’explosif avec
une vitesse de détonation élevée et une énergie importante.
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Figure 6 : Détonateur électrique
Avantage :
L’utilisation du courant électrique comme source d’initiation, permet en tant que grandeur
physique mesurable, un contrôle du circuit de tir.
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Inconvénient :
Le mode de fonctionnement des détonateurs électriques les rend sensibles aux courants
parasites (courants électrostatiques, électromagnétiques, foudre…).
L’exploseur
Les exploseurs sont des appareils spécialement conçus pour alimenter électriquement le
circuit de tir et doivent être agréés par le service des Mines.
L’alimentation d’un circuit de tir par tout autre moyen est interdite.
Fournir l’intensité nécessaire pour initier toutes les amorces électriques en fonction
du montage considéré.
Le vérificateur de circuit
Ils peuvent être utilisés et permettent donc de tester directement les artifices de mise à feu,
soit avant qu’ils ne soient accouplés avec une cartouche d’explosif, soit durant le
chargement.
Leur plage de mesure s’étend de 0.1 à 1999 Ohms (testeur digital DZ3), et la précision de la
mesure est en général de 0.1 Ohm.
Leur alimentation est assurée par une ou des piles en fonction des modèles.
La ligne de tir
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La ligne de tir doit être conçue et dimensionnée en fonction du service qu’elle doit assurer.
Sa résistance électrique doit être compatible avec la nécessité de vérifier la résistance d’un
circuit de tir. L’isolement entre les conducteurs de la ligne de tir doit être adapté à la tension
maximale de l’engin électrique de mise à feu.
Une Console de Tir (CT) qui effectue un contrôle de fonctionnalité des détonateurs
présents sur la ligne de tir puis qui donne les ordres d'armement et de tir à ces
détonateurs.
Ces détonateurs d'un type nouveau offrent une grande souplesse à l'utilisateur, ils sont
programmables individuellement de 1 à 4000 ms par pas de 1 ms et gèrent individuellement
la chronométrie de mise à feu avec une précision inférieure à la milliseconde. Cette nouvelle
technologie permet donc de mieux maîtriser la séquence du tir mais aussi, grâce aux CP et
CT, de superviser globalement les procédures de mise à feu et de gérer des procédures de
sécurité garantissant la mise en œuvre correcte du système.
Les détonateurs électroniques sont des dispositifs d’amorçage qui cumulent deux fonctions :
celle d’un détonateur électrique instantané classique et celle d’un exploseur élémentaire
matérialisé par un condensateur.
Ce circuit électronique contient en outre une horloge numérique qui permet d’affecter le
retard au détonateur et de l’initier avec une précision de l’ordre de 1 ms.
Le Détonateur électronique se présente sous la même forme qu'un détonateur électrique, il a
le même diamètre et une longueur légèrement supérieure à celle d’un détonateur électrique
CR (Court Retard), et est alimenté par deux fils électriques. La principale différence est le
remplacement de la composition pyrotechnique retard par un circuit électronique assurant
cette fonction retard.
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o Générer un retard correspondant à la valeur stockée,
La console de tir se présente sous la forme d'une valise autonome. La CT constitue l'élément
"maître" du système. Elle permet principalement à l'utilisateur :
Il présente d'un côté une fente traversante dans laquelle on insère la ligne de tir et de l'autre
côté un trou non débouchant dans lequel on insère le fil du détonateur.
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Figure 7 : Console de tir
Il ne s’agit pas d’un système d’amorçage complet car le cordeau détonant n’est amorçable
qu’au détonateur de force 8 (0.8g de PETN : pentrite). Néanmoins son utilisation très
répandue et ses avantages à la mise en œuvre (résistance à la traction, souplesse de
raccordement, puissance d’amorçage) en font un système d’amorçage à part entière.
Il est constitué d’une âme d’explosif de pentrite dosée de 5 à 100 grammes / mètre, protégée
par une enveloppe plastique.
Il existe différentes sortes de cordeaux détonants pour différentes applications sur le terrain.
o Les cordeaux détonants spéciaux 25 à 100 g de pentrite au mètre (pour le pré découpage)
utilisés seuls ou en liaison d’un chapelet de cartouches, dont le rôle est de créer une
découpe nette parallèle à la ligne de foration.
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Figure 9: Raccordement
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Il faut toujours veiller au sens de l’onde de détonation lors de la réalisation d’une volée avec
du cordeau. La jonction de deux brins en sens inverse de la détonation peut entraîner un
raté de tir partiel de la volée.
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Avantage :
Inconvénient :
o Le bruit.
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