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CM4-Prise de Note
CM4-Prise de Note
• R = Remember ;K = Know
• Expérience du faux
souvenir est presque la
même que celle du vrai
souvenir
• + de Jugement R que de
jugements K
• Lorsqu’il sont certains, pas
de différence subjective
entre les deux (vrai et faux)
• Aucun moyen de détecter un vrai et un faux souvenirs sur le plan cognitif (même
construction)
3.3. Théories explicatives : l’activation-monitoring theory
• Roediger et al. (2001)
◦ → Activation des associations (encodage)
◦ On a des réseaux de connaissance qui nous servent à mieux comprendre notre
environnement, et mieux se souvenir (=consolidation)
◦ Sur le plans cognitif, nos apprentissage sont fait de sortes à nous adapter à notre
environnement, c’est pour cette raison que lorsque je suis face à une information, je vais
activer d’autres informations qui sont liés sémantiquement ce qui nous permet de ne pas
être surpris (ex : quand je rentre dans l’amphi → je vois des élèves)
◦ Ce qui nous permet de parfaitement nous adapté avec l’environnement
◦ MAIS dans certain cas nous encodons les infos qui sont reliés sémantiquement avec le
contexte
▪ ex : à chaque fois qu’on lit la liste DRM on encode le leurre critique
◦ Contrôle de la source (récupération) (e.g., Benjamin, 2001)
▪ pour chacun de nos souvenirs, avant même de se rendre compte on émet un jugement
sur la source du souvenir (vient-il de moi ou d’ailleurs ?)
• Dans le cas du DRM « est ce que ce souvenir était dans la liste ou est-ce que je
l’ai créé ? »
▪ → Il y a faux souvenir quand il y a erreur d’attribution de la source
▪ Erreur d’attribution de la source se fait lorsqu’on a pas le temps de s’interroger donc
il fait une expérience avec un groupe avec et un groupe sans contrainte temporelle
• → le groupe sans contrainte temporelle fait moins d’erreur
◦ Robinson & Roediger (1997) : effet de longueur de liste
▪ Plus la liste est longue plus on observe de faux souvenirs, car + il y a d’activations
du mot leurre + il y a de chances de l’encoder
◦ Deese (1959) : lien entre force d’association et faux souvenirs
▪ + le lien est fort + il y a des faux souvenirs
◦ Gallo (2010) : activation implicite suffisante
▪ On a pas besoin de savoir que l’on encode une information pour le faire et se
souvenir de cette dernière
▪ Pas besoin de conscientiser le leurre critique à l’encodage (qu’on se dise « ça me fait
penser à ça » ou non, ça revient au même)
◦ le leurre critique est créé avec un contexte, c’est pour cette raison qu’il n’y a pas de
différence particulière entre un faux et un vrai souvenir
◦ C’est ce qui nous permet d’avoir des sentiments de vivacité/réalisme pour un faux
souvenir
3.4. Théories explicatives : La fuzzy-trace theory
• Brainer et Reyna (1998, 2005)
◦ Théorie générale du traitement de l’information qui nous offre des clés pour comprendre
pourquoi et comment les faux souvenirs se créés
◦ Pour chaque informations intégrés d’un événements, on créé 2 traces mnésiques
parallèles :
▪ Trace gist : contient le sens général de l’événement, sa signification globale ; trace
thématique
• Plutôt associé à une dimension sémantique
• Ex : une boisson → de l’alcool
▪ Trace verbatism : informations littérales/spécifiques ; détails spécifiques de
l’événement, trace littérales
• Plutôt associé à une dimension épisodique (nécessite + de ressources que le
système sémantique)
• Ex : une boisson → dans un verre à pied ; du vin rouge ; pas très bon…
▪ Pour le faux souvenirs : lorsqu’on encode la liste, on encode une trace gist de la liste
→ le leurre critique
▪ On récupère plus facilement la trace gist car elle est moins coûteuse cognitivement,
encodés très rapidement/facilement et tiens + dans le temps. Suffisante pour se
souvenir de quelque chose dans la vie de tout les jours dans la plupart des cas
▪ Alors que la trace Verbatism est plus compliqué à récupérer et plus sensible au
passage du temps
◦ Faux souvenir : priorisation à l’encodage et récupération de la trace gist, on se repose
dessus (=info familière très peu coûteuse à récupérer)
3.5. Théorie explicatives : des théories complémentaires
• Les deux théories sont satisfaisantes mais pas dans tout les contextes
• Howe et al. (2009)
◦ AMT → explique bien les faux souvenirs dans les tâches de reconnaissance
◦ FTT → explique bien les faux souvenirs dans les tâches de rappel
• Gatti et al. (2022)
◦ Tâche de reconnaissance classique avec :
▪ Mots de la liste
▪ Leurres critiques fortement associés à la liste
▪ leurre critique faiblement associés à la liste
▪ Mots pas du tout associés
◦ Les sujets doivent cliquer sur « old » ou « new » et on calcul l’amplitude de la souris sur
l’écran et le temps qu’il mette à cliquer
Conclusion :
• De fort enjeux pour la justice…
• En thérapie on s’en fou de savoir si c’est vrai ou faux, ce qui compte c’est ce que le patient
ressent
• Mais de faux souvenirs essentiels pour l’équilibre psychologique (comme l’oubli)
◦ Sinon nos souvenirs seraient plein de trous, ça nous sert à rendre nos souvenirs cohérents
• Fonctionnement ordinaire ; signes d’un bon fonctionnement de la mémoire