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Ce n’est pas
pour rien que la grande majorité des routes sont revêtues de ce matériau. Il est possible
de regrouper les qualités des enrobés en quatre grandes séries d’avantages, soit :
environnement, sécurité, économie et performance.
Écologique
Les routes recouvertes d’enrobés sont les plus écologiques. Des études réalisées en
2009 par le Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits,
procédés et services (CIRAIG) de l’École Polytechnique pour le ministère des Transports
démontrent effectivement que la construction et l’entretien des chaussées en enrobés
dégagent de 82 à 107 % moins de gaz à effet de serre (GES) que les chaussées en
béton.
Recyclable
Les enrobés bitumineux sont des matériaux recyclables à 100 %. L’énergie du bitume
étant conservée durant sa vie utile, il est donc possible de recycler tous les types de
mélanges d’enrobés pour les utiliser dans un nouveau revêtement de base, de surface,
et même dans les autres composantes granulaires de la chaussée. En plus, les enrobés
sont recyclables pour plusieurs cycles de vie.
Silencieuse
La texture poreuse en surface permet d’absorber la compression d’air qui est à l’origine
du bruit provenant du contact pneu-chaussée
Les rapports internes du ministère des Transports du Québec ainsi que les diverses
publications techniques mondiales sur le bruit routier ont tous démontré que les
revêtements d’enrobés produisent les routes les plus silencieuses. De plus, plusieurs
entreprises spécialisées en construction routière ont développé des mélanges
spécifiques d’enrobés encore plus performants et silencieux permettant ainsi de diminuer
le bruit provoqué par le contact pneu-chaussée.
Adhérence incomparable
Confort
L’usager bénéficie d’une route moins bruyante, ce qui rend le déplacement plus
confortable.
L’adhérence supérieure des enrobés, la réduction du bruit et des vibrations, ainsi qu’une
visibilité accrue du marquage routier contribuent à améliorer le sentiment de sécurité des
usagers.
Visibilité supérieure du marquage
Les enrobés peuvent être conçus pour avoir une certaine porosité qui permet d’absorber
un surplus d’eau en surface réduisant par le fait même les éclaboussures
Non-toxique
Construction économique
Les routes recouvertes d’enrobés sont les plus économiques. Le coût initial de
construction d'un revêtement d’enrobés est très compétitif. De plus, les analyses de
cycle de vie qui permettent d’évaluer le rendement économique du revêtement pour des
durées de 20, 30 ou 40 ans, démontrent que le revêtement d’enrobés est le plus rentable
pour la très grande majorité des routes. Il est donc maintenant possible de vérifier que
les coûts d’entretien pour la durée de vie de la chaussée sont moindres pour le
revêtement d’enrobés.
Il est à noter que lors des projets de partenariat public-privé (PPP), une très grande
majorité des concessions européennes ou américaines choisissent un revêtement
d’enrobés pour tous les avantages techniques et économiques qu’il représente.
Entretien économique
Construction rapide
Les routes recouvertes d’enrobés sont les plus rapides à construire. Effectivement, la
mise en service d’un nouveau recouvrement d’une route peut très souvent se faire dans
la même journée que son application. cette rapidité de construction permet de rétablir
aisément l’accès aux commerces adjacents ainsi qu’aux riverains des chantiers.
Il existe une grande variété d’enrobés bitumineux et de bitumes. L’objectif est toujours de
répondre aux exigences tout en demeurant économique. Que ce soit une piste cyclable,
une piste d’atterrissage, un boulevard urbain avec autobus ou une autoroute rurale, il y
aura toujours un enrobé adapté qui répond aux spécifications et aux critères de qualité
les plus élevés.
Durable
. Les enrobés peuvent être conçus pour des durées de vie pouvant atteindre 40 ans et
même plus selon les spécifications du projet. Les études démontrent que lorsque les
critères de conception sont respectés et que l’entretien est effectué régulièrement, les
revêtements d’enrobés sont durables et performants.
Le bitume provient de la distillation du pétrole et il s’agit du liant le plus utilisé dans la confection des
enrobés bitumineux puisqu’il possède un haut pouvoir agglutinant
La fabrication des enrobés bitumineux se fait à partir d'une station d'asphalte, où de grandes
machines mélangent et chauffent les matériaux. L'asphalte est composé d'environ 6% de liant
et 94% d'agrégats. Les agrégats sont d'abord chauffés pour extraire l'humidité, puis
transportés vers la tour de revêtement où ils sont triés.
la production en continu est la méthode la plus récente et la plus économique. Les dosages, le
malaxage et la production des enrobés se font en continu ; les granulats sont chauffés et introduits
de façon continue dans le malaxeur avec le bitume. Ce procédé permet de produire un matériau
de même formulation à grand rendement.
Etape 1 : Stockage
Granulats
Le sable et les granulats de porphyre et de calcaire de granulométrie variée,
sont entreposés sur une aire de stockage, à proximité des trémies
d'alimentation. Ces stocks sont réapprovisionnés toute l'année en provenance
de nos carrières partenaires de Lessines (CUP) et de Gaurain-Ramecroix
(HOLCIM).
Filler
A cause des propriétés très volatiles de ce matériau, on ne peut l'entreposer à
l'air libre. Le filler d'apport, amené par citerne, est donc stocké dans deux
silos de 50 m3 chacun. Un troisième silo de 110 m3 contient le filler récupéré
lors de la phase de séchage des granulats.
Bitume
Les liants sont stockés dans le parc à liant. Durant leur période de stockage,
les hydrocarbures doivent être maintenu chaud (T° d'environ 150°C) afin
d'éviter leur durcissement. Une chaudière au gaz naturel couplée à un circuit
d'huile thermique chauffe donc les hydrocarbures en permanence. Les cuves
et les deux circuits de bitume sont également calorifugés, afin de limiter au
maximum les pertes de chaleur.
Etape 2 : Prédosage
Les granulats sont déposés par une chargeuse et disposés dans les 12
prédoseurs de 12 m3 chacun suivants leur provenance et leur granulométrie.
Ces doseurs, contrôlés par le poste de commande, dosent l'apport de
granulats dans les différentes formules d'enrobés.
Etape 3 : Séchage
Une fois dosés, les granulats sont amenés par plusieurs convoyeurs à bande
jusqu'au tambour sécheur. Ce cylindre rotatif est muni d'un brûleur au gaz afin
de sécher et chauffer à 180°C les granulats. Ils arrivent ensuite dans
l'élévateur à chaud.
Etape 4 : Dépoussiérage
Cette opération est simultanée au séchage. Les gaz chauds chargés de
poussières et de vapeur d'eau, issus du tambour sécheur, sont aspirés et
circulent à travers un filtre à manches :
Les particules grossières (sable) rejoignent les granulats dans
l'élévateur à chaud,
Les particules fines sont stockées dans le silo à filler de récupération,
Les gaz épurés et la vapeur sont évacués par la cheminée.
A sa sortie, les granulats secs sont criblés (c'est-? -dire classés selon leur
granulométrie) et répartis dans l'une des 10 trémies de stockage (hot stocks),
dans l'attente d'être enrobés. Cinq trémies sont destinées aux matériaux de
type porphyre, les cinq autres sont réservées au calcaire, pour une capacité
totale de 360 tonnes.
Etape 6 : Malaxage
Suivants les formulations, les granulats secs et le filler sont dosés, pesés et
introduits dans le malaxeur.
Pour les formules recyclés, les agrégats d'enrobés sont amenés froids par des
convoyeurs à bande et un élévateur à froid, pesés et introduits dans le
malaxeur.
Le liant, noir ou clair, est pompé dans une bascule avant d'être introduit par
une rampe d'injection.
Enfin, pour les enrobés colorés, des sacs thermofusibles sont injectés grâce à
un tapis. De même, les additifs comme les fibres sont ajoutés via ce tapis.