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Dans le monde industriel d’aujourd’hui, la pollution représente une réelle menace pour
la faune de notre planète, ainsi que pour notre santé. Il y a plus de 5 billions de
morceaux de plastique à la surface de l’océan, et 250 mille tonnes au fond. La
pollution affecte plus de 100 millions de personnes et augmente grandement les
chances de développer des maladies comme l’asthme, la bronchite et même le cancer.
Le processus consiste à faire fondre du plastique déchiqueté à basse température,
pour éviter les émissions. Puis, il utilise cette substance pour enduire légèrement des
graviers et des pierres, pour les ajouter par la suite au mélange d’asphalte utilisé dans
les routes. Ce processus donne non seulement une deuxième vie au plastique non-
réutilisable, mais il rend également les routes 60% plus solides, entraînant une baisse
des coûts et du temps d’entretien des routes. De plus, cela abaisse également les
coûts de construction en abaissant de 15 pourcent le besoin en bitume, un mélange
visqueux dérivé du pétrole et bien plus cher que le plastique déchiqueté.
En 2002, la première route utilisant cette méthode a été construite sur la rue
Jambulingam, à Chennai. La route, qui est souvent abîmée par le fort trafic, la pluie
constante et même les inondations, a résisté aux conditions difficiles. Elle a développé
moins de signes d’usure que les routes traditionnelles. C’est pour cela que plus de
5000kms de routes de ce type ont déjà été construites dans plus de 11 états en Inde.
En Europe, une première initiative inventée par Anne Koudstaal et Simon Jorritsma a
été proposée aux Pays-Bas. Le projet, développé par la startup néerlandaise
“VolkerWessels”, s’appelle “PlasticRoads” est consiste en des blocs ressemblant à
des Lego, fabriqués en déchets de plastique, placés sur les routes comme alternative
à l’asphalte. L’initiative recycle non seulement du plastique qui aurait été inutilisable,
mais il réduit également les émissions des CO2 causées par la production et la pose
d’asphalte. “PlasticRoads” vise également à améliorer les processus logistiques
d’installation et d’entretien des routes, puisque le processus de mise en place de blocs
prend bien moins de temps que l’asphalte. De plus, l’intérieur creux des blocs permet
de faire passer des câbles et des tuyaux, réduisant potentiellement le besoin de
nouvelles excavations et de nuisances causées aux voyageurs pendant les
améliorations urbaines. Cette startup prometteuse a déjà attiré l’attention d’entreprises
clé de l’industrie comme l’Unité d’activité polymère de Total et Wavin, le fournisseur
principal de solutions de tuyaux en plastique. Cependant, le projet est toujours sur
papier et il doit prouver qu’il répond bien aux exigences de sécurité Européennes,
même en cas de conditions météorologiques difficiles, comme de grosses pluies ou
de la neige.
D’un autre côté, l’ingénieur Écossais Toby McCartney a développé une solution
brevetée et plus écologique aux routes en asphalte, qui a déjà été approuvée par les
standards de sécurité du Royaume-Uni et de l’Europe.