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Monsieur le Gérant,
J’ai l’honneur de vous informer des bases et des montants définitifs ci-après retenus sous réserve de
votre droit de réclamation après établissement d’un avertissement ou de l’envoi d’un avis de mise en
recouvrement conformément aux dispositions des articles 423 et suivants du Code Général des Impôts
(CGI).
Le montant des droits ainsi déterminé devra être acquitté spontanément entre le 10 et le 20 du mois
qui suit celui de la mise en recouvrement du titre de perception (art 459 du CGI).
Passé ce délai, le recouvrement forcé sera assuré par les services compétents de la recette principale
de Brazzaville.
Vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre choix justifiant d’un agrément
CEMAC et d’un certificat de moralité de l’année en cours (art 390 bis-c du CGI).
Le Chef de l’Unité,
Il vous a été notifié, pour produire les éclaircissements et les justifications notamment (les
conventions compte courant dument enregistrées, lesdécisionsde l’assemblée d’associés et
contrat de prêt), des montants de 75.000.000 au titre des autres dettes. En réponse, vous n’avez
fourni aucunes pièces ci-dessus demandées et à la place vous nous avez fourni la notification
antérieure. Selon le principe de l’intangibilité et de l’annualité du code d’OHADA, un poste
fait l’objet du redressement chaque année. Ce qui revient à dire qu’un redressement de l’année
antérieur, ne peut pas faire l’objet d’une pièce justificatif. D’où ce montant sera réintégré au
résultat fiscal, pour être imposé à l’IS et l’IRVM en application des dispositions de l’article
109A du CGI, tome 1.
De même pour les montants de 6.054.000 au titre de Locations et charges locatives, il vous a
été notifié pour fournir un contrat de bail dument enregistré. En réponse, vous avez bel et bien
fourni un contrat bail. Et selon les clauses de ce contrat, votre loyer mensuel hors taxes est à
500.000, la contribution des charges est à 55.000. Ce qui revient à dire que, le loyer mensuel
revient à 555.000 et annuel 6.660.000 pour l’année 2020. Et dans ces mêmes clauses, il est dit
que le loyer subira une augmentation de 5% par an à compter de la prise d’effet du présent
bail. Ce qui revient à dire qu’en 2021 l’année de l’exercice, le loyer annuel est de : 6.600.000
+ (6.660.000 x 5%), d’où le loyer annuelle de 2021 revient à 6.993.000. Ceci nous amène à
conclure qu’il n’y a pas de conformité entre le contrat de bail fourni avec le montant déclaré et
comptabilisé donc, ce montant sera réintégré pour être imposé à l’IS et à l’IRVM, selon
l’article 109B du CGI, pour charge fictive. Et l’article 179, 380 pour les écarts entre les
montants déclarés et les montants comptabilisés.
Il vous a été notifié, pour fournir (l’état détaillé de ces immobilisations y compris les dotations
et le taux appliqués), des montants6.068.500 au titre de Dotations aux amortissements. En
réponse, vous nous avez fourni un tableau d’amortissement avec le non-respect des taux
applicables selon les articles 114, 114A et 109B du CGI. Ceci amène l’administration à faire
une sanction sanction, d’où le montant sera réintégré et imposé à l’IS et à l’IRVM
En l’espèce, conformément aux dispositions de l’article 380 du CGI tome 1 qui stipule : « toute
infraction aux articles 176, 177, 180 entraine la perte du droit de déduction des sommes
correspondantes pour l’établissement des impositions », dans ce même sillage, l’article 110A alinéas 2
qui dispose qu’ « en cas d’exagération ou de rémunérations fictives, la fraction excédentaire ou
l’ensemble des rémunérations fictives, selon le cas est reporté au résultat et considéré comme bénéfice
distribué ».
En opérant des réintégrations, votre résultat devient positif, d’où vous serez imposé à l’IS de la
manière suivante :
2- De l’Impôt des Revenus sur les Valeurs Mobilières sur la totalité des Réintégration (IRVM)
Les charges du personnel et les indemnités non imposables que vous avez déclarées, ne correspondent
pas aux montants qui sont inscrits dans les états financiers et dans la DAS. En d’autres termes, il y a
des écarts entre les frais de personnels (rémunérations versés, indemnités forfaitaires versés…) que
vous avez comptabilisés dans les états financier (note27A) et les frais de personnels versés qui sont
déclarés dans la DAS (salaire brut, indemnité non imposable…). Par conséquent, ces écarts sont
considérés comme étant des frais de personnels dissimulés, en application des articles 179 et 380 du
CGI, ces frais sont maintenus et soumis à l’IRPP aux taux le plus élevé de 40% conformément aux
dispositions de l’article 94-4 du CGI, tome1 de la manière suivante :
Calcul de l’IRPP avec l’écart de 2.575.000 au taux le plus élevé qui est de (40%)
Ecart 2.575.000
IRPP dû (2.575.000 x 40%) 1.030.000
Principal 1.030.000
Pénalité 100% 1.030.000
Droit à régulariser 2.060.000
Conformément aux dispositions de la loi des finances 2012, instituant la Taxe Unique sur les Salaires,
en ses articles 1 à 9, sont compris dans la base imposable de la TUS, toutes les sommes soumises à
l’IRPP, ce qui signifie que vous êtes également assujetti à ladite taxe (confère point III .4).
Par conséquent, vous voudriez bien procéder à la régularisation de cette taxe de la manière suivante :
Ecart 2.575.000
TUS due (2.575.000 x 4,5%) 115.875
Principal 115.875
Pénalité 100% 115.875
Droit à régulariser 231.750
Conformément aux dispositions de l’article 176 alinéas 1à 5 du CGI, vous êtes tenus de fournir dans la
Déclaration Annuelle des Salaires (DAS 1 & 2) des indicateurs relatives aux personnes physiques
bénéficiaires des rémunérations versées par vous. Cependant, il m’a été donné de constater des
omissions dans la DAS 1& 2 des NIU de vos salariés et de votre prestataire.
Par conséquent, vous êtes redevable dune amande de 10.000FCFA, en applications des diapositives de
l’article 380 du CGI, pour chaque omission relevée soit :
De vos salariés
10.000 x 03 salariés (Omission NIU) = 30.000
De votre prestataire
6- Dette fiscale
La dette fiscale de 237.635 dont vous avez fait l’objet dans vos états financiers devait être régularisé
en totalité en janvier 2022. Or l’examen de l’état de liquidation de janvier 2022 montre un payement
de 225.586au lieu de 237.635. D’où vous êtes redevable d’un reliquat que vous devez régulariser de la
manière suivante :
Vous avez, inscrit un montant de 725.000 au titre de rémunération et conseil dans les annexes du bilan
(note24), et un montant de 600.000 dans la DAS au même titre. Conformément aux dispositions de
l’article 350 du CGI, tome 1 qui stipule : « toute infraction aux articles176, 177, 180 et 181, entraine
la perte du droit de déduction des sommes correspondant pour l’établissement des Impôts. » Dans ce
même sillage, l’article 110 alinéas 2 dispose qu’en cas d’exagération ou de rémunération fictive, selon
le cas est reporté au résultat et considéré comme bénéfice distribué. Et le non-respect de cette
obligation entraine le reversement d’une amende égale à la retenue non effectuée de ladite somme. Par
conséquent, veuillez régulariser la situation de la manière suivante :
8- Tableau Récapitulatif
Année 2021
Impôts Principal Pénalités Amende Majoration Sous total
IS 21.450.371 10.725.185 - - 32.175.556
IRVM 13.245.249 13.245.249 - - 26.490.498
IRPP 1.030.000 1.030.000 - - 2.060.000
TUS 115.875 115.875 - - 231.750
OMISSION NIU - - 40.000 - 40.000
DETTE FISCALE 12.049 12.049 - - 24.098
RAS (10%) - - 72.500 72.500 145.000
TOTAL 35.853.544 25.128.358 112.500 72.500 61.166.902
MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET REPUBLIQUE DU CONGO
ET DU PORTEFEUILLE PUBLIC Unité-Travail-Progrès
------------------- ----------
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
ET DES DOMAINES
------------------- Brazzaville, le
DIRECTION DE LA FISCALITE DES PETITES
ET MOYENNES ENTREPRISES A
-------------------
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS Monsieur le Gérant de la Société
ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLE
« COUR DES GRANDS»
-------------------
NIU : M2019110000233137
UNITE DES TRES PETITES ET PETITES
Avenue Félix EBOUE Centre-ville
ENTREPRISES DE BRAZZAVILLE-CENTRE
------------------- -Brazzaville-
N°___/MFBPP/DGID/DFPME/DDIDB/UTPPE-BZV-C
Monsieur le Gérant,
J’ai l’honneur de vous informer des bases et des montants définitifs ci-après retenus sous réserve de
votre droit de réclamation après établissement d’un avertissement ou de l’envoi d’un avis de mise en
recouvrement conformément aux dispositions des articles 423 et suivants du Code Général des Impôts
(CGI).
Le montant des droits ainsi déterminé devra être acquitté spontanément entre le 10 et le 20 du mois
qui suit celui de la mise en recouvrement du titre de perception (art 459 du CGI).
Passé ce délai, le recouvrement forcé sera assuré par les services compétents de la recette principale
de Brazzaville.
Vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre choix justifiant d’un agrément
CEMAC et d’un certificat de moralité de l’année en cours (art 390 bis-c du CGI).
Le Chef de l’Unité,
I- Redressement Accepté :
Omissions décelées
Il vous a été notifié, pour fournir les éclaircissements et justifications notamment (les
conventions compte courant dument enregistrées, le procès-verbal des décisions de l’assemble
d’associés dument enregistre et le contrat de prêt) des montants de 24.450.000 au titre des
autres dettes. En réponse, vous avez fourni une convention irrégulière qui a été signée le 20
février 2022 et enregistrée le 23 février 2022, alors que la dette existe depuis 2021. Ceci
implique la non-conformité requise de la date de prescription. Le procès-verbal n’est pas
enregistré. Or tout document signé devrait être dument enregistré dans les services habilités
(EDT). D’où, l’administration rejette ces pièces et ce montant sera réintégré au résultat fiscal,
pour être imposé à l’IS et l’IRVM en application des dispositions de l’article 109A du CGI,
tome 1
De même pour des montants de4.073.340 au titre de Locations et charges locatives dans le
bilan ; 4.800.000 au titre de Location et charges locatives dans la DAS. Il vous a été notifié,
pour fournir le contrat de bail. En réponse, vous l’avez cité mais la pièce jointe n’a pas été
fourni. La non-conformité entre le montant déclaré et le montant comptabilisé implique le
non-respect de l’article 179 du CGI. Et nulle part dans la loi de la TVA, il est écrit que l’écart
entre le montant de la location et charges locatives déclaré et le montant de la location et
charges locatives comptabilisé devrait faire l’objet du payement de la TVA. Donc, ce montant
sera réintégré pour être imposé à l’IS et à l’IRVM, selon l’article 109B du CGI, pour charge
fictive. Et l’article 179, 380 pour les écarts entre les montants déclarés et les montants
comptabilisés.
Il vous a été notifié, pour fournir des justifications notamment (l’état détaillé de ces
immobilisations y compris les dotations et le taux appliqué), des montants de 1.399.500au
titrede Dotations aux amortissements. En réponse, vous l’avez cité mais la pièce n’a pas été
fournie. D’où ce montant sera réintégré pour être imposé à l’IS et à l’IRVM
En l’espèce, conformément aux dispositions de l’article 380 du CGI tome 1 qui stipule : « toute
infraction aux articles 176, 177, 180 entraine la perte du droit de déduction des sommes
correspondantes pour l’établissement des impositions », dans ce même sillage, l’article 110A alinéas 2
qui dispose qu’ « en cas d’exagération ou de rémunérations fictives, la fraction excédentaire ou
l’ensemble des rémunérations fictives, selon le cas est reporté au résultat et considéré comme bénéfice
distribué ».
En opérant des réintégrations, votre résultat devient positif, d’où vous serez imposé à l’IS de la
manière suivante :
2- De l’Impôt des Revenus sur les Valeurs Mobilières sur la totalité des Réintégration (IRVM)
Base (Total des réintégrations) 30.567.854
IRVM (30.567.854 x 15%) 4.585.178
Principal 4.585.178
Pénalité (100%) 4.585.178
Droits à régulariser 9.170.356
Conformément aux dispositions de l’article 176 alinéas 1à 5 du CGI, vous êtes tenus de fournir dans la
Déclaration Annuelle des Salaires (DAS 1 & 2) des indicateurs relatives aux personnes physiques
bénéficiaires des rémunérations versées par vous. Cependant, il m’a été donné de constater des
omissions dans la DAS 1& 2 des NIU de vos salariés et de votre prestataire.
Par conséquent, vous êtes redevable dune amande de 10.000FCFA, en applications des diapositives de
l’article 380 du CGI, pour chaque omission relevée soit :
De votre employé
De votre prestataire
10.0 x 01 prestataire (Omission NIU) = 10.000
Vous avez, inscrit un montant de 500.000 au titre de rémunération et conseil dans les annexes du bilan
(note24), et un montant de 400.000 dans la DAS au même titre. Conformément aux dispositions de
l’article 350 du CGI, tome 1 qui stipule : « toute infraction aux articles176, 177, 180 et 181, entraine
la perte du droit de déduction des sommes correspondant pour l’établissement des Impôts. » Dans ce
même sillage, l’article 110 alinéas 2 dispose qu’en cas d’exagération ou de rémunération fictive, selon
le cas est reporté au résultat et considéré comme bénéfice distribué. Et le non-respect de cette
obligation entraine le reversement d’une amende égale à la retenue non effectuée de ladite somme. Par
conséquent, veuillez régulariser la situation de la manière suivante :
5- Tableau Récapitulatif
Année 2021
Impôts Principal Pénalités Amende Majoration Sous total
IS 4.413.313 2.206.656 - - 6.619.969
IRVM 4.585.178 4.585.178 - - 9.170.356
OMISSION NIU - - 20.000 - 20.000
RAS (10%) 50.000 50.000 100.000
TOTAL 8.998.491 6.791.834 70.000 50.000 15.910.325
MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET REPUBLIQUE DU CONGO
ET DU PORTEFEUILLE PUBLIC Unité-Travail-Progrès
------------------- ----------
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
ET DES DOMAINES
------------------- Brazzaville, le
DIRECTION DE LA FISCALITE DES PETITES
ET MOYENNES ENTREPRISES A
-------------------
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS Monsieur le Gérant de la Société
ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLE
« VIZEUM MANAGEMENT CONSULTING»
-------------------
NIU : M2009110000596202
UNITE DES TRES PETITES ET PETITES
Immeuble le Flamboyant Quartier Clairon
ENTREPRISES DE BRAZZAVILLE-CENTRE
------------------- -Brazzaville-
N°___/MFBPP/DGID/DFPME/DDIDB/UTPPE-BZV-C
Monsieur le Gérant,
J’ai l’honneur de vous informer des bases et des montants définitifs ci-après retenus sous réserve de
votre droit de réclamation après établissement d’un avertissement ou de l’envoi d’un avis de mise en
recouvrement conformément aux dispositions des articles 423 et suivants du Code Général des Impôts
(CGI).
Le montant des droits ainsi déterminé devra être acquitté spontanément entre le 10 et le 20 du mois
qui suit celui de la mise en recouvrement du titre de perception (art 459 du CGI).
Passé ce délai, le recouvrement forcé sera assuré par les services compétents de la recette principale
de Brazzaville.
Vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre choix justifiant d’un agrément
CEMAC et d’un certificat de moralité de l’année en cours (art 390 bis-c du CGI).
Le Chef de l’Unité,
- Fournisseurs d’exploitation :
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour produire les éclaircissements et les
justifications notamment (le montant payé pour les fournisseurs locaux, le montant initial de la
dette...), des montants de 5.750.000 au titre des fournisseurs d’exploitations. En réponse, vous
avez fourni les pièces N°1 et N°2 qui justifient une dette fournisseur UNICONGO de 500.000,
dont un acompte de 250.000 a été payé ; une dette location bureau de 5.500.000, dont la pièce
justificatif N°6 fait l’objet d’un payement du loyer de 900.000 pour le mois de décembre 2021
et un montant de 800.000 pour le payement de mois de novembre.
Et pour cette même dette de location, un montant de 9.300.000 a été déduit comme charge
dans votre bilan. Apres analyse de la situation par l’administration fiscale, le montant de
5.500.000 sera réintégré au résultat fiscal, pour être imposé à l’IS et l’IRVM en application
des dispositions de l’article 109A du CGI, tome 1.
Car un montant de 9.300.000 a été déduit comme charge location dans le bilan, d’où il ne peut
plus y avoir une dette location au titre des fournisseurs d’exploitation.
- Autres dettes :
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir les éclaircissements et
justifications notamment (la convention de gestion entre associes et la société dument
enregistrée, le procès-verbal dument enregistré), des montants de 18.111.871 au titre de autres
dettes. En réponse, vous nous avez signifié qu’il s’agit des prêts que l’associé unique a
accordés à la société pour pallier aux difficultés financières de l’entreprise.
Vous n’avez pas apportés les éléments justificatifs de cette dette. A cet effet, l’administration
fiscale procèdera à la réintégration de ce montant pour être imposé à l’IS et à l’IRVM pour
majoration du passif, en application de l’article 109Bdu CGI, Tome1
De même pour les montants de 9.300.000 au titre de Locations et charges locatives inscrit dans
le bilan et 7.300.000 au titre des mêmes charges inscrit dans la DAS, il vous a été notifié par
l’administration fiscale, pour fournir un contrat de bail dument enregistré. En réponse, vous
avez fourni un avenant. Et selon les clauses de cet avenant, le montant annuel de location et
charges locatives revient à 7.200.000.
Ceci nous amène à conclure qu’il n’y a pas de conformité entre le montant de l’avenant fourni
et le montant comptabilisé dans le bilan. De ces montants, il résulte un écart qui se présente
de la manière suivante :
9.300.000 – 7.200.000 = 2.100.000
Cet écart sera réintégré pour être imposé à l’IS et à l’IRVM, selon l’article 109B du CGI, pour
charge fictive. Et l’article 179, 380 pour les écarts entre les montants déclarés et les montants
comptabilisés.
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir les preuves justificatives
notamment (des conditions que ces charges doivent remplir pour être admise en déduction du
bénéfice), des montants de 352.000 au titre d’entretien, réparation et maintenance. En réponse,
ces preuves n’ont pas été fournies et la pièce justificative N°7 dont vous avez mentionnée
représente l’avenant de location.
D’où, ce montant sera réintégré au résultat fiscal, pour être imposé à l’IS et à l’IRVM en
application des dispositions de l’article 109A du CGI tome1.
- Frais de télécommunication :
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir les pièces justificatives
notamment (des conditions que ces charges doivent remplir pour être admise en déduction du
bénéfice), des montants de 1.185.100 au titre de frais de télécommunication. En réponse, ces
pièces n’ont pas été fournies, ni les bons de sortie de caisse dont vous avez mentionné dans vos
réponses, ni les factures qui attestent que ces frais ont été utilisés au profit de la société. D’où,
ce montant sera réintégré au résultat fiscal, pour être imposé à l’IS et à l’IRVM en application
des dispositions de l’article 109A du CGI tome1.
Montant à réintégrer…………………………………………………………………1.185.100
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir les pièces justificatives
notamment (des conditions que ces charges doivent remplir pour être admise en déduction du
bénéfice), des montants de 2.740.000 au titre de rémunération d’intermédiaire et conseils. En
réponse, vous avez fourni les pièces justificatives n° 10 et 11 qui justifient les montants de
240.000 des frais d’ouverture de dossier de Cabinet d’avocat Jean René GOMEZ. Les pièces
justificatives n°8 et 9, qui justifient les montants de 2.500.000 des frais d’acquisition relatif à
l’acte d’engagement d’attribution du marché publique. Et la pièce n°8, qui représente l’acte
d’engagement d’attribution du marché public que vous avez fourni, n’est pas enregistré dans
les services habilités(EDT), car tout document administrative doit être enregistre, en
application de l’article 100 du CGI tome II.
D’ou, ce montant sera réintégré au résultat fiscal, pour être imposé à l’IS et à l’IRVM en
application des dispositions de l’article 109A du CGI tome1.
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir les pièces justificatives
notamment (des conditions que ces charges doivent remplir pour être admise en déduction du
bénéfice), des montants de 10.369.823 au titre des autres charges externes.
En réponse, vous avez fourni les pièces n°12, 13 et 14 qui justifient les montants de 8.521.748
de paiement des Perdiems consultant. Et l’analyse des factures de paiement des pièces
justificatives n°12,13 et 14 donne un montant de 3.095.000 au lieu de 8.521.748 comme vous
l’avez déclaré. Il résulte un écart de 5.621.748, qui sera réintégré au résultat fiscal et la
convention de groupement (pièce n°12) n’est pas enregistrée dans les services habilités(EDT).
Vous avez fourni la pièce n°27, qui justifie les montants de 1.280.770 des frais d’enquête.
Au regard de la pièce n°27, elle représente un contrat de service, qui n’est pas enregistré
confère l’article 100 du CGI tome II. Et la facture, qui justifie le paiement des frais d’enquête
de 1.280.770 n’est pas fournie. Ce montant sera réintégré au résultat fiscal.
Pour les montants, de 247.305 d’approvisionnement annuel du bureau en divers charges
alimentaire, vous n’avez fourni aucune preuve de paiement. Ces montants seront réintégrés au
résultat fiscal pour être imposé à l’IS et l’IRVM en application des dispositions de l’article
109A du CGI tome1.
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour fournir des éclaircissements et justificatif
notamment : (état détaillé de ces immobilisations y compris les dotations et le taux appliqués),
des montants 2.273.265 au titre de dotations aux amortissements. En réponse, vous nous avez
fourni les justificatifs ci-dessus cités, avec un taux de 11% que vous avez appliqué pour
l’aménagement installation + groupe électrogène, au lieu de 10% et un taux de 10% que avez
appliqué pour le matériel bureautique au lieu de 15%, selon les articles 114 et 109B du CGI.
Ceci résulte les écarts qui se présentent de la manière suivante :
- Matériel bureautique :
Total écart est de : 222.138 + 29.406 = 251.544. Ce montant sera réintégré dans le résultat fiscal.
En l’espèce, conformément aux dispositions de l’article 380 du CGI tome 1 qui stipule : « toute
infraction aux articles 176, 177, 180 entraine la perte du droit de déduction des sommes
correspondantes pour l’établissement des impositions », dans ce même sillage, l’article 110A alinéas 2
qui dispose qu’ « en cas d’exagération ou de rémunérations fictives, la fraction excédentaire ou
l’ensemble des rémunérations fictives, selon le cas est reporté au résultat et considéré comme bénéfice
distribué ».
En opérant des réintégrations, votre résultat devient positif, d’où vous serez imposé à l’IS de la
manière suivante :
2- De l’Impôt des Revenus sur les Valeurs Mobilières sur la totalité des Réintégration (IRVM)
Régularisation acceptée :
Omission NIU
II vous a été notifié par l’administration fiscale, pour régulariser l’impôt sur le revenu des personnes
physiques( IRPP/TS) , par rapport aux écarts contactés entre les montants de 7.474.950 au titre de
charge du personnel comptabilisés dans le bilan et les montant de 2.636.365 déclarés dans la DAS2.
En réponse, vous n’avez fourni aucune pièce justificative. Vous avez juste écrit dans votre réponse
que, ces écarts représentent les indemnités des stagiaires de l’entreprise.
Or, les rémunérations attribuées aux salariés ou non-salariés, doivent être justifiées par un contrat de
travail. A défaut du contrat de travail, ces rémunérations sont des rémunérations au culte.
Et dans le cas espèce de vos stagiaires, les contrats de travail n’ont pas été fournis.
Par conséquent, en application des articles 179 et 380 du CGI, ces écarts sont maintenus et soumis à
l’IRPP aux taux le plus élevé de 40% conformément aux dispositions de l’article 94-4 du CGI, tome1
de la manière suivante :
Ecart 4.838.585
TUS due (4.838.585 x 4,5%) 217.736
Principal 217.736
Pénalité 100% 217.736
Droit à régulariser 435.472
Conformément aux dispositions de l’article 176 alinéas 1à 5 du CGI, vous êtes tenus de fournir dans la
Déclaration Annuelle des Salaires (DAS 1 & 2) des indicateurs relatives aux personnes physiques
bénéficiaires des rémunérations versées par vous.
Cependant, il m’a été donné de constater des omissions dans la DAS 1& 2 des NIU de vos salariés et
de votre prestataire.
Par conséquent, vous êtes redevable dune amande de 10.000FCFA, en applications des diapositives de
l’article 380 du CGI, pour chaque omission relevée soit :
De vos salariés
10.000 x 01salarié (Omission NIU) = 10.000
De votre prestataire
4- Dette fiscale
La dette fiscale de 679.498 dont vous avez fait l’objet dans vos états financiers devait être régularisé
en totalité en janvier 2022. Or l’examen de l’état de liquidation de janvier 2022 montre un payement
de 636.000 au lieu de 679.498. D’où vous êtes redevable d’un reliquat que vous devez régulariser de
la manière suivante :
Il vous a été notifié par l’administration fiscale, pour régulariser la TVA/CA éludée. En réponse, vous
avez fourni la pièce justificative n°23, qui justifie un payement de la TVA de 270.000 et 13.500 pour
les CA ; la pièce n°24, qui représente un contrat non enregistré, avec une facture de 0% TVA et 0%
CA ( des opérations non imposables) ; la pièce n°25, qui représente un contrat du marché non
enregistré à l’EDT et pas de facture timbrée certifiée de payement de la TVA et CA.
Votre chiffre d’affaire déclaré dans vos états financiers est de 50.507.495. L’examen du suivie des
déclarations TVA de votre société dans nos administration, montre un montant de 1.000.000
imposable à 18%, avec une TVA payée de 180.000 et un montant non imposable de 24.709.095.
Les 8.298.400 non imposable dont vous avez décrit dans votre réponse, n’ont pas été déclaré dans nos
locaux. D’où ce montant n’apparait pas dans votre suivi annuel de déclaration de la TVA.
Et le montant de 15.000.000 imposable, n’a pas été justifié par une facture timbrée et certifiée de
payement de la TVA et CA comme vous l’avez fait avec le montant de 1.500.000(pièce n°23).
Par conséquent, l’administration se voit dans le droit de requalifier le chiffre d’affaire imposable et de
l’assujettir à la TVA, avec le report des montants de 15.000.000 d’abandon de créance (article 3
alinéas 8 de la loi TVA du CGI, tome1).
Conformément aux dispositions de l’article 31 de la loi n°12/97 du 12 mai 1997 instituant la TVA, est
tenu de souscrire un déclaration à l’administration fiscale dans les 20jours du mois suivant la
réalisation des opérations ou non.
Aussi l’article 11 de la même loi précise qu’en matière des prestations de sévices, l’exigibilité de la
TVA intervient lors de l’encaissement du prix, des acomptes ou avances. D’ou, le chiffre d’affaire
imposable sera requalifié et assujetti à la TVA de la manière suivante :
8-Tableau Récapitulatif
Année 2021
Impôts Principal Pénalités Amende Intérêt de retard Sous total
IS 7.359.297 3.679.648 - - 11.038.945
IRVM 5.572.550 5.572.550 - - 11.145.100
IRPP 1.935.434 1.935.434 - - 3.870.868
TUS 217.736 217.736 - - 435.472
OMISSION NIU - - 50.000 - 50.000
DETTE FISCALE 43.498 43.498 - - 86.996
TVA/CA 7.238.397 3.619.198 1.085.759 11.943.354
TOTAL 22.366.912 14.878.064 50.000 1.085.759 38.570.735
Monsieur le Gérant,
J’ai l’honneur, de vous informer que nous abandonnons des bases de notifications de redressements.
En effet, les éclaircissements et justifications dont vous nous avez apportés, ont primés sur la raison de
l’administration.
Le Chef de l’Unité,