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LE ROMAN ET LE RÉCIT DU XIXe SIÈCLE AU XXIe SIÈCLE

Séquence 1 : La nouvelle comme forme brève de récit

Axe de lecture : Les héros réalistes de Maupassant : les laissé-pour-compte.

Support : La Maison Tellier, recueil de nouvelles de Guy de Maupassant.

Objectifs : -Mettre en place les notions de réalisme et de fantastique


- S’initier à l’explication linéaire
- Montrer que la nouvelle réaliste dessine à grands traits la société du XIXe siècle.

Séance 1 : Premiers pas dans les nouvelles du recueil « La maison Tellier ».

Supports : Le recueil et la préface de Louis Forestier des éditions Folio Classique.

Séance 2 : Maupassant et le portrait réaliste

Supports : Les nouvelles « La maison Tellier » et « En famille ».

Synthèse sur les portraits réalistes de Maupassant.


Nous remarquons que Maupassant dresse des portraits précis et réalistes à l’aide de peu de
détails. Il dessine un « type » que le lecteur reconnaîtra forcément.
Madame Tellier, est l’archétype de la patronne d’une maison close qui tient son
établissement comme une auberge et qui se comporte comme une dame (= une bourgeoise) alors
qu’elle est en réalité une Madame (patronne de maison close). On connaît sa corpulence, sa taille
approximative, et sa morale que Maupassant dresse à l’aide de la « rumeur », ce « on » impersonnel
qui désigne tout le monde et personne à la fois.
Caravan et Chenet dans « En famille » sont décrits comme des opposés et ce décalage
comique les fait d’autant plus ressortir chacun de leur côté. Ils sont aussi des clichés, des «types »
d’employés.
Ce qui donne cette illusion de réalité c’est l’importance donné au peuple et à la petite
bourgeoisie par Maupassant, qui met en avant les laissés-pour-compte. Il donne également une
grande importance au concret, aux corps, ce qui est indispensable dans une description pour obtenir
l’effet réaliste.
Séance 3 :
(A COPIER SUR VOTRE FEUILLE Description de Rouen, de Gustave Flaubert (séance
avant les avant les vacances)).

Séance 3 : La description de la ville par un l’auteur réaliste que Maupassant considérait


comme son maître : Gustave Flaubert.

Séance 4 : Le réalisme au service du fantastique.

« Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face
à un événement en apparence surnaturel. ». Tzvetan Todorov (critique bulgare)

Support : Nouvelle « Sur l’eau », recueil La Maison Tellier, Guy de Maupassant

Synthèse
Zola est le chef de file des naturalistes, auxquels on peut rattacher Maupassant mais celui-ci
se définit également comme un réaliste. Le concept de réalisme est une vision rétrospective des
œuvres par la critique, Balzac et Flaubert en se sont pas appelés eux-même des « réalistes ».
Maupassant utilise des éléments réalistes, comme ses personnages ordinaires, l’alcool, la
fatigue, le brouillard pour mettre en relief des éléments surnaturels que le lecteur à du mal à
expliquer. L’alcool joue sûrement un rôle dans les hallucinations du canotier, mais il commence à
boire après les premiers évènements étranges, de même que le corps de la femme accroché à l’ancre
explique que le canot était coincé, mais pas ses mouvements inquiétants comme si quelqu’un la
tirait d’une rive à l’autre de la rivière. Le réalisme est toujours au service de la dimension
fantastique qui nécessite une hésitation entre le naturel et le surnaturel.

Rappels :
→ Le fantastique procède d’un surnaturel qui n’a pas lieu d’être dans le récit, il n’est pas
acceptable dans le monde fictionnel.

→ Le merveilleux est un registre littéraire qui traverse tous les genre mais que l’on retrouve
particulièrement dans le conte. Il procède d’un monde où le surnaturel est admis comme tel par les
personnages et répond de la féerie et de la magie. Il est totalement acceptable dans le monde
fictionnel.

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