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N° d’ordre : 2021 /2022-M2/ELN

République Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie Houari


Boumediene Faculté d’électronique et
d’informatique

ELECTRONIQUE
Spécialité : Instrumentation
Electronique
Par :
*EMBAREK Leila * BENOUARET Salah
*HEBHOUB Mehdi *GHAZLI Khaoula
*MEHNANA Walid *BOUSBAA Samy
*TALHA Hanna Wafaa

Sujet :

Biocapteur et bio instrumentation : Le signal ECG

Professeur :

M. H. KHELLADI Professeur, à l’USTHB


Sommaire

Introduction générale ..........................................................................................................1


Chapitre I : Généralités sur le système cardiaque
I.1. Introduction. ..................................................................................................................3
I.2. Historiques.....................................................................................................................3
I.3. Anatomie du cœur. ........................................................................................................3
I.4. Le sang.......................................................................................................................... 4
I.5. Pathologies cardiaques...................................................................................................4
I.5.1 Pathologies par syndrome.........................................................................................4
I.5.2 Pathologies par structure atteinte..............................................................................5
I.5.3 Pathologie par cause.................................................................................................5
I.6 Conclusion......................................................................................................................5
Chapitre II : L'électrocardiographie
II.1 Introduction....................................................................................................................7
II.2 Définition.......................................................................................................................7
II.3 Interprétation du signal ECG (Electrodes)....................................................................7
II.4 Capteur ECG (Electrodes).............................................................................................8
II.4.1 Type des électrodes................................................................................................9
II.5 Dérivations électrocardiographiques (empalement).......................................................9
II.5.1 Dérivations Standards d’Einthoven .........................................................................9
II.5.2 Dérivations Précordiales. .......................................................................................10
Chapitre III : Simulation
III.1 Source du signal ECG..................................................................................................13
III.2 Prétraitement et filtrage du signal ECG.......................................................................14
III.3 Détection QRS en temps réel du signal ECG..............................................................15
III.4 Simuler et déployer.....................................................................................................15
III.5 Conclusion..................................................................................................................16
Conclusion générale.
Liste de figures

Figure I.1 L'électromètre capillaire (185) .......................................................................... 3


Figure I.2 Galvanomène à cordes (1901) ............................... ............................................3
Figure I.3 Anatomie à travers .............................................................................................4
Figure I.4 Les constituants du sang ....................................................................................4
Figure II.1 L’emplacement des électrodes ..........................................................................7
Figure II.2 électrocardiogramme normal ........................................................................... 8
Figure II.3 types des électrodes ..........................................................................................9
Figure II.4 Triangle et dérivation standard .......................................................................10
Figure II.5 Placement des électrodes précordiales ..........................................................10
Figure ll.6 Schéma bloc de chaîne d'acquisition de signal ECG .................................... 11
Figure lll.1. Schéma global pour la simulation de signal ECG .........................................13
Figure lll.2 Le bloc “convert sample rate to 200 Hz” .................................................... 13
Figure lll.3 Réglage de source block ................................................................................14
Figure lll.4 Le bloc "ECG signal processing”................................................................. 14
Figure lll.5 Signal ECG bruit et filtre ..............................................................................16
Figure lll.6 Fréquence cardiaque pic et seuil ...................................................................16
Introduction générale :
Les maladies cardiovasculaires, neurologique constituent un problème majeur de santé
publique.
Actuellement le domaine médical exige de nouvelles techniques et technologies, afin
d’évaluer l’information d’une manière objective. Le développement de l’électronique et de
l’informatique et leur utilisation conjointe dans le domaine médicale a permis d’avoir des
appareils plus performants.
Les signaux physiologiques sont des grandeurs physiques prélevées sur le corps humain au
moyen de capteurs appropriés. Ils sont détendeurs d’informations relatives à l’état
physiopathologique du patient. Leur traitement revêt un caractère informationnel primordial,
permettant d’aider le médecin dans son diagnostic et de le guider dans sa thérapeutique. Nous
présentons dans ce document une description des signaux physiologiques de
l’Electrocardiogramme (ECG) de l’activité électrique du myocarde.

1
Chapitre I Généralités sue le système cardiaque

Chapitre I :
Généralités sur le système
cardiaque
Chapitre I Généralités sue le système cardiaque

I. Généralités sue le système cardiaque :


I.1 Introduction :
Le cœur est le muscle qui ne s’arrête jamais de fonctionner, vue cette activité continue
il est la source de plusieurs dysfonctionnements. De ce fait, on constatera que plusieurs filières
de la science moderne s’intéressent à cet organe, comme l’électronique médicale à titre
d’exemple. De surcroit, le fait qu’il soit le point central du système cardiovasculaire, il peut être
lié à différentes pathologies. Avec l’avancement technologique et les techniques de plus en plus
pointues, les experts disposent de plus de moyens pour aboutir à un diagnostic suffisant.
L’électrocardiographie est le test de plus sollicité de par son coût qui est relativement bas et du
fait qu’il soit non évasif et indolore ce qui joue en faveur du confort du patient.
I.2 Historique :
Vers 1880, E Marey et Augustus Waller [1893] montrèrent que l’activité électrique du
cœur, découverte quelques années plus tôt, pouvait être suivie à partir de la peau ; et vers 1890,
Willem Einthoven réalisa le premier enregistrement cardiographique Einthoven, 1941 Le
courant mesuré par des électrodes sur le torse du patient mettait en mouvement un mince fil
d’argent tendu entre les pôles d’un gros aimant ; ces déflexions étaient enregistrées sur du papier
photographique qui se déroulait face à un rayon lumineux. « Maintenant, nous pouvons
enregistrer l’activité électrique du cœur anormale et la comparer à l’activité normale »
(Einthoven). Ainsi naît l’électrocardiogramme à l’aube du XX-ième siècle. [1]

Figure I.1 : L’électromètre capillaire (1878) Figure I.2 : Galvanomètre à cordes (1901).

I.3Anatomie du cœur :
Le cœur est un muscle creux situé dans le médiastin antérieur, en forme de cône, sa
taille est d'environ 1,5 fois la taille du poing de la personne ; un peu moins gros chez la
femme que chez l'homme, il mesure en moyenne chez celui-ci 105 mm de largeur, 98 mm de
hauteur, 205 mm de circonférence. Le cœur d'un adulte pèse de 300 à 350 grammes. Il
comporte trois tuniques : le péricarde à l'extérieur, le myocarde et l'endocarde qui tapisse les
cavités. [2] Il est organisé en deux parties, droite et gauche comprenant chacune deux cavités,
une oreillette et un ventricule, communicant par une valvule auriculo-ventriculaire. Chapitre I
: Le système cardiovasculaire et les signaux électrophysiologiques 3 les valvules situées entre
oreillettes et ventricules ainsi que celles entre ventricules et artères orientent l’écoulement du
sang de l’oreillette vers le ventricule et du ventricule vers l’artère en empêchant son reflux. Le
myocarde, muscle constituant la paroi du cœur, se contracte de façon autonome et propulse le
sang sous pression dans les vaisseaux de façon rythmique : C’est l'automatisme cardiaque.
Son fonctionnement décrit un cycle appelé révolution cardiaque. [3]

3
Chapitre I Généralités sue le système cardiaque

Figure I.3: Anatomie du cœur

I.4.Le sang :
Le sang est un tissu liquide qui circule dans les vaisseaux ; il est considéré, du point de
vue histologique, comme un tissu, et du point de vue physiologique, comme un organe. Le
sang entier se compose de deux parties : le plasma sanguin, liquide aqueux qui contient des
substances en solution, représente 55 % du sang et les éléments figurés (globules rouges,
globules blancs, plaquettes), des cellules et des fragments cellulaires, 45 %. Il existe deux
cercles circulatoires, l’un est appelé la petite circulation ou circulation pulmonaire et l’autre
est la grande circulation ou circulation systémique.

Figure I.4: les constituants du sang.

I.5 Pathologies cardiaques :


Comme tout organe vital, le cœur est sujet de maladies liées à sa structure et son rôle. Ces
pathologies sont classifiées en type et sous-type cités ci-dessous :
I.5.1 Pathologies par syndrome :
Insuffisance cardiaque :
 Insuffisance cardiaque.
 Le choc cardiogénique [4].
Arrêt cardio-circulatoire (ACR) :

4
Chapitre I Généralités sue le système cardiaque

L'arrêt cardiaque est un cas de dysfonctionnement lié au cœur. C’est une interruption brutale de
la circulation sanguine dans le corps.
I.5.2 Pathologies par structure atteinte :
Pathologie coronarienne :
Pathologie valvulaire :
 Dans certains cas, des pathologies touchent les artères coronaires et privent le cœur
d’oxygène
 La valvupathie est une pathologie qui touche la valve [4].
Troubles du rythme :
C’est une forme d’arythmie (irrégularité). On distingue la bradycardie qui est la lenteur dans
les battements de cœur et la tachycardie (palpitations) qui est l’accélération du rythme
cardiaque. Un cœur saint peut également être sujet à des crises de douleurs ou de palpitations
ceci est nommé éréthisme cardiaque, et peut être le résultat de stress ou d’une hyperthyroïdie
[4].
I.5.3 Pathologie par cause :
Pathologie infectieuse :
Quelques fois des infections de tous genre touchent différentes parties comme :
 Les infections bactériennes qui ciblent l’endocarde et les valves.
 Infections virales qui agissent sur la fonction [4].

I.6 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons abordé la morphologie du cœur et la fonction de chaque
partie de cet organe qui avec ses contractions et décontractions constituent une activité
électrique par la libération de tension, cette activité est traduite par l’électrocardiogramme qui
sera le but de notre projet.

5
Chapitre II :
L’électrocardiographie

6
Chapitre II L’électrocardiographie

II. L’électrocardiographie :
II.1 Introduction :
Une fois le signal ECG acquis par l’intermédiaire de capteurs (électrodes), on
nécessitera l’action d’un circuit électronique composé de préamplificateur, amplificateur et de
filtres de différents types. Ce système électronique est décrit comme le circuit de mise en forme
qui va recevoir en entrée une grandeur physique qui est un signal avec une amplitude et une
fréquence bien précise. Le système en question va traiter, filtrer, amplifier et régulariser le
signal pour enfin aboutir à un résultat adéquat pour l’étude.
II.2 Définition :
L’électrocardiogramme est la représentation graphique des forces électromotrices
générées par l’activité cardiaque, enregistrées par des électrodes de peau placées aux endroits
indiqués sur le corps Figure II.1[5]. L’ECG est un enregistrement des potentiels de surface
corporelle générés par l'activité électrique du cœur. Les cliniciens peuvent évaluer l'état
cardiaque et la santé globale d'un individu à partir de l'enregistrement ECG et effectuer un
diagnostic plus approfondi.

Figure II.1 : l’emplacement des électrodes ECG

II.3 Interprétation du signal ECG : (Electrodes)


Une forme d'onde ECG normale est illustrée dans la figure II.2. En raison de la
variabilité physiologique du complexe QRS et des divers types de bruit présents dans le signal
ECG réel, il est difficile de détecter avec précision le complexe QRS.
Les sources de bruit qui endommagent les signaux ECG bruts incluent :
• Déplacement de la ligne de base
• Interférence de ligne électrique (50 Hz ou 60 Hz)
• Bruit électromyographie (EMG) ou musculaire
• Artefacts dus au mouvement des électrodes
• Bruit de contact d'électrode
L’analyse de l’électrocardiogramme comprend la mesure :
 Des amplitudes.

 Des durées

 De l’examen de la morphologie.

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Chapitre II L’électrocardiographie

De l’onde P, du complexe QRS, de l’onde T, de l’intervalle PR, du segment ST, et de l’in-


tervalle QT.

Figure II.2 : électrocardiogramme normal.

 P : Contraction des oreillettes (passage actif du sang vers les ventricules).

 Complexe QRS : Contraction des ventricules (moins de 0,1 secondes).


 T : Relaxation des ventricules.

 Intervalle PQ : Temps de conduction auriculoventriculaire.

 Intervalle PR : Délais entre la dépolarisation des oreillettes et celle des ventricules. C'est
le temps de propagation de l'onde de dépolarisation (à travers les oreillettes, le nœud
auriculoventriculaire, le faisceau de His, le réseau de Purkinje) jusqu'aux cellules myo-
cardiques ventriculaires (0,12 à 0,20 secondes).
 Intervalle QT : Durée de la contraction des ventricules, éjection du sang vers les vais-
seaux (moins de 0,38 secondes).
 Intervalle RR : Temps qui sépare deux QRS. Il permet le calcul de la fréquence car-
diaque. Il influence la durée de la période réfractaire associée au dernier QRS (d’envi-
ron 0.6 à 1.0 secondes).
 B1 et B2 : Ce sont les deux bruits que l’on entend à l’auscultation. Le premier bruit (B1),
qui correspond à la fin du bloc QRS provient de l’ouverture de la valve mitrale, il
marque la fin de la diastole et le début de la systole. Le second bruit (B2) qui correspond
à l’onde T provient de la fermeture des valves aortiques et pulmonaires, il marque la fin
de la systole et le début de la diastole.

II. 4 Capteur ECG (Electrodes) :


Le capteur et le premier élément de la chaine de mesure ; Pour enregistrer l’ECG, nous
avons besoin d’un transducteur capable de convertir les potentiels ioniques générés dans le
corps en potentiels électroniques. Un tel transducteur est constitué d’une paire d’électrodes qui
mesurent la différence de potentiel ionique entre leurs points d'application respectifs sur la
surface du corps. Les capteurs d’ECG sont connus par l’électrode de surfaces, constituées d’une
plaque métallique de petite surface liés aux dispositifs de mise en forme de signal [6].

8
Chapitre II L’électrocardiographie

Posées sur la peau qui, n’étant pas conductrice doit être imprégnée au préalable d’une
solution ionisée pour le type d’électrode sèche (contact capacitif), ou d’une pate conductrice
électrolytique comprise dans le type d’électrode a pate (contact ohmique).
II.4.1 Type des électrodes :
En fonction de ses surfaces du corps ou celles-ci seront installées, l’électrode peut avoir des
formes géométriques complètement différentes, en retrouve différentes géométries :
 Electrode à usage unique.

 Electrode à ventouse.
 Electrode à pinces.

Figure II.3 : types d’électrodes.

Les électrodes employées pour l’électrocardiographie en milieu hospitalier sont de type à usage
unique (jetables après une utilisation). Ces électrodes sont caractérisées par :
 Une aptitude à capter les basses amplitudes situées dans la gamme de 0,05mV à 10mV.

 Une impédance d’entrée très élevée.

 Un courant d’entrée très bas, inferieur a 1 mA.

 Avant de placer les électrodes sur la peau, nous diffusons un électrolyte sur l’épiderme
pour assurer une bonne conduction.

II.5 Dérivations électrocardiographiques (empalement) :


La dérivation en électrocardiographie se définie par deux points d'observation de
l'activité électrique du cœur à partir desquels on mesure une différence de potentiel électrique.
Généralement les appareils électrocardiographiques peuvent enregistrer plusieurs différences
de potentiels en même temps selon l'emplacement et le nombre d'électrodes réparties sur le
corps. Chaque mesure de ces potentiels correspond alors à une dérivation de l'ECG.
II.5.1 Dérivations Standards d’Einthoven :
Les dérivations bipolaires (DI, DII, DIII) ont été déterminées par Einthoven. Ces
dérivations utilisent trois électrodes placées sur le sujet. Les électrodes sont placées sur les bras
droit et gauche et sur la jambe gauche pour former un triangle (triangle d’Einthoven). Les
Dérivations d’Einthoven sont dites bipolaires parce qu’elles mesurent une différence de

9
Chapitre II L’électrocardiographie

Potentiel entre deux électrodes. Chaque côté du triangle formé par les trois électrodes représente
une dérivation en utilisant une paire d’électrodes différente pour chacune des dérivations.

Figure II.4 Triangle de Dérivations Standards


(bipolaires).
Les trois dérivations sont :
 DI (dérivation I) avec DI = VL –VR.

 DII (dérivation II) avec DII = VF – VR.


 DIII (dérivation III) avec DIII = VF – VL.

Avec :
 VL le potentiel sur le bras gauche.

 VR le potentiel sur le bras droit.

 VF le potentiel sur la jambe gauche.

II. 5.2 Dérivations Précordiales :


Les dérivations précordiales sont des dérivations unipolaires thoraciques qui
enregistrent l'activité électrique cardiaque dans le plan horizontal. Comme il s'agit de
dérivations unipolaires, l'électrode exploratrice recueille d'importantes variations de potentiel
alors que l'autre électrode est connectée au Central terminal selon Wilson. Ce sont des
dérivations "rapprochées" car l'électrode exploratrice est placée en divers points de l'aire
précordiale, à faible distance de l'épicarde, face aux parois du ventricule droit et gauche. Les
électrodes exploratrices sont placées de façon immuable comme suit :

Figure II.5 : placement des électrodes précordiales.

10
Chapitre II L’électrocardiographie

 V1 : 4e espace intercostal au bord droit du sternum.


 V2 : 4e au bord gauche du sternum.
 V3 : à mi-distance entre V2 et V4.
 V4 : 5e espace intercostal gauche sur la ligne médio-claviculaire
 V5 : même niveau horizontal que V4 sur la ligne axillaire antérieure gauche

 V6 : même niveau horizontal que V4 et V5 sur la ligne axillaire moyenne gauche.


Dans certains cas, on peut ajouter :

 V3R, V4R : localisation symétrique à V3 et V4 sur l'hémi thorax droit (Diagnos-


tic de l'hypertrophie ventriculaire droite, de l'infarctus du ventricule droit).

 V7, V8, V9 : même niveau horizontal que V4, V5, V6 sur la ligne axillaire pos-
térieure gauche.

Figure II.6 : schéma bloc de chaine d’acquisition de signal ECG.

II.5 Conclusion :
Dans ce chapitre, on a eu des informations très importantes sur le signal ECG et le
fonctionnement de ses capteurs. Dans le prochain chapitre on va entamer la simulation de ce
signal sur logiciel Matlab et le simulateur Simulink.

11
Chapitre III :
Simulation

12
Chapitre III : Simulation

III. Simulation :
III.1 Source de signal ECG :
Les signaux ECG utilisés dans le développement et les tests des algorithmes de
traitement des signaux biomédicaux proviennent principalement de trois sources :
1) bases de données biomédicales (par exemple, la base de données d'arythmie MIT-BIH) ou
d'autres données ECG préenregistrées ;
2) simulateur d'ECG ;
3) Acquisition de données ECG en temps réel.
Dans cet exemple, les signaux ECG préenregistrés et simulés suivants sont utilisés. Les
signaux ont tous des fréquences d'échantillonnage de 360 Hz.
• un ensemble de données ECG réelles enregistrées, prélevées sur un volontaire en bonne santé
avec une fréquence cardiaque moyenne de 82 battements par minute (bpm). Ces données ECG
a été pré-filtrées et amplifiées par le frontal analogique avant de les alimenter au CAN 12 bits.
• quatre séries de signaux ECG synthétisés avec différentes fréquences cardiaques moyennes
allant de 45 bpm à 220 bpm. ECGSYN est utilisé pour générer des signaux ECG synthétiques
dans MATLAB.

Figure III.1 : Schéma global pour la visualisation de signal ECG

Figure III.2 : Le bloc "convert sample rate to 200 Hz"


Voici les paramètres pour générer les données ECG synthétisées :

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Chapitre III : Simulation

 Fréquence d'échantillonnage : 360 Hz


 Bruit de mesure additif uniformément réparti : 0,005 mV
 Ecart type de la fréquence cardiaque : 1 bpm.

Figure III. 3: Réglage de source block

III.2 Prétraitement et filtrage du signal ECG :


Un algorithme de détection QRS en temps réel, dont les références [7, lab one], [8] et
[9], est développé dans Simulink avec l'hypothèse que la fréquence d'échantillonnage du signal
ECG d'entrée est toujours de 200 Hz (ou 200 échantillons/s). Cependant, les données ECG
réelles enregistrées peuvent avoir différentes fréquences d'échantillonnage allant de 200 Hz à
1000 Hz, par exemple 360 Hz dans cet exemple. Pour combler les différentes fréquences
d'échantillonnage, un bloc convertisseur de fréquence d'échantillonnage est utilisé pour
convertir la fréquence d'échantillonnage en 200 Hz. Un bloc tampon est inséré pour garantir
que la longueur du signal ECG d'entrée est un multiple du facteur de décimation calculé du bloc
convertisseur de fréquence d'échantillonnage.
Le signal ECG est filtré pour générer une estimation fenêtrée de l'énergie dans la bande
de fréquence QRS. L'opération de filtrage comporte ces étapes :
1. Filtre passe-bande FIR avec une bande passante de 5 à 26 Hz
2. Prendre la dérivée du signal filtré en bande passante
3. Prendre la valeur absolue du signal
4. Moyenne de la valeur absolue sur une fenêtre de 80 ms

Figure III. 4: Le bloc "ECG signal processing "


14
Chapitre III : Simulation

III.3 Détection QRS en temps réel du signal ECG :


Le bloc de détection QRS détecte les pics du signal ECG filtré en temps réel. Le seuil
de détection est automatiquement ajusté en fonction de l'estimation moyenne du pic QRS
moyen et du pic de bruit moyen. Le pic détecté est classé en complexe QRS ou en bruit selon
qu'il est au-dessus du seuil.
Les règles de détection QRS suivantes font référence au détecteur QRS basé sur PIC
mis en œuvre dans [10].
Règle 1. Nous ignorons tous les pics qui précèdent ou suivent des pics plus importants de moins
de 196 ms (306 bpm).
Règle 2. Si un pic se produit, nous vérifions si le signal brut contient à la fois des pentes
positives et négatives. Si vrai, signalez un pic en cours de découverte. Sinon, le pic représente
un décalage de la ligne de base.
Règle 3. Si le pic est plus grand que le seuil de détection, nous le laissons comme un complexe
QRS. Sinon, nous le classons comme bruit.
Règle 4. Si aucun QRS n'a été détecté dans un intervalle de 1,5 R à R, mais qu'il existe un pic
plus grand que la moitié du seuil de détection et que ce pic a suivi la détection précédente d'au
moins 360 ms, nous classons ce pic comme un complexe QRS.
III.4 Simuler et déployer :
1. nous ouvrons l'exemple de modèle.
2. nous remplaçons notre dossier actuel dans MATLAB par un dossier accessible en écriture.
3. Sur la barre d'outils du modèle, nous cliquons sur Exécuter pour démarrer la simulation. Nous
observons l'affichage HeartRate et le signal ECG brut et filtré dans l'endoscope, qui illustre
également la mise à jour des pics, du seuil et de la fréquence cardiaque moyenne estimée.
4. nous ouvrons la boîte de dialogue du bloc Sélecteur de signal ECG. Nous sélectionnons la
fréquence cardiaque moyenne du signal ECG dans le menu déroulant. Nous cliquons sur
Appliquer et nous observons les résultats de la détection en temps réel dans les champs et
l'affichage de la fréquence cardiaque.
5. nous cliquons sur Arrêter pour terminer la simulation.
6. Après avoir sélectionné le matériel cible, nous pouvons générer du code à partir du sous-
système ECG SignalProcessing et le déployer sur la cible.

15
Chapitre III : Simulation

Les résultats de scopes :

Figure III. 5 : Signal ECG brut et filtré

Figure III. 6 fréquence cardiaque, pic et seuil

III.5 Conclusion :
L'objectif principal de ce chapitre était la visualisation du signal ECG et de mettre en
œuvre un annuleur de bruit pour débruiter le signal. Cette opération était réalisable en utilisant
logiciel Matlab et les simulateur Simulink.

16
Conclusion générale :

Dans ce travail nous avons présenté dans une première phase le signal ECG, ses
techniques d’acquisition et les électrodes utilisées pour son exploitation. Ainsi ce signal se
compose de plusieurs ondes à savoir l’onde P, le complexe QRS et l’onde T. Le complexe QRS
est une partie significative du signal ECG, il contient les informations utiles sur le
comportement cardiaque.
Dans une deuxième phase de simulation, nous avons donné les caractéristiques de
traitement numérique du signal ECG, en occurrence la gamme de sa bande passante et comment
choisir sa fréquence d’échantillonnage.
Parmi les pathologies les plus détectées en cardiologies, nous trouvons celles qui sont
liées au rythme cardiaque. Le cœur a tendance à battre trop lentement (bradycardie), trop vite
(tachycardie). Le rythme cardiaque normal est de l’ordre de 60 à 90 (bpm).
L’information contenue dans ECG, est qui peut nous informer sur cette pathologie, est
la fréquence cardiaque, qui est déterminée grâce à la détection du complexe QRS.Ainsi, la
largeur et le rythme des complexe QRS sont des paramètres primordiaux pour la détection de
certaines pathologies cardiaques telles que les arythmies. Par conséquent, nous nous sommes
intéressés dans ce travail à la détection du QRS qui demeure difficile, non seulement à cause
de la variation morphologique du complexe QRS mais aussi à cause de la diversité du bruit qui
peut s’ajouter au signal ECG, comme le bruit musculaire, le bruit dû au mauvais contact des
électrodes, l’interférence du réseau électrique, l’onde T caractérisée par des fréquences
similaires au complexe QRS.
Une bonne détection du complexe QRS requiert donc un bon traitement numérique du
signal.
Dans notre travail nous avons exploité une série de filtres numériques permettant
d’isoler dans un premier temps le QRS grâce la connaissance de sa bande passante [5Hz-20Hz]
et de ne détecter que les pics R.
L’application de filtrage numérique réduit fortement les sources de bruit cité précédemment.

17
Bibliographie :

[1] Dr.C.Brochet “ l’électrocardiogramme à 12 dérivations “,2000.


[2] A. Cabasson, “Analyse des périodes P-P et P-R dans les électrocardiogrammes», Université
Nice Sophia Antipolis, pp.15-16, 2005.
[3] L. Sabbah, Cardiologie : L’indispensable en stage. Elsevier Masson, 2011.
[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C5%93ur#Pathologies
[5] Benachour.F et El moungari Ahmed.F «Réalisation d'un circuit pour la détection des
battements cardiaques» PFE représenter pour obtenir le diplôme de master en Génie
Biomédical.Université de Tlemcen Année 2012-2013.
[6] W. Ghoggali ; « Etude et réalisation d’un électrocardiographe portable ». PFE représenter
pour obtenir le diplôme d’ingénieur .université Batna 2000.
[7] ECGSYN: A realistic ECG waveformgenerator
[8] J. Pan and W. Tompkins, A Real-Time QRS DetectionAlgorithm, IEEE Transactions on
Biomedical Engineering, 32(3): 230-236, March 1985
[9] Patrick S. Hamilton, EP Limited: Open Source ECG Analysis Software, 2002

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