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Projet RDCM PDF
Projet RDCM PDF
ELECTRONIQUE
Spécialité : Instrumentation
Electronique
Par :
*EMBAREK Leila * BENOUARET Salah
*HEBHOUB Mehdi *GHAZLI Khaoula
*MEHNANA Walid *BOUSBAA Samy
*TALHA Hanna Wafaa
Sujet :
Professeur :
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Chapitre I Généralités sue le système cardiaque
Chapitre I :
Généralités sur le système
cardiaque
Chapitre I Généralités sue le système cardiaque
Figure I.1 : L’électromètre capillaire (1878) Figure I.2 : Galvanomètre à cordes (1901).
I.3Anatomie du cœur :
Le cœur est un muscle creux situé dans le médiastin antérieur, en forme de cône, sa
taille est d'environ 1,5 fois la taille du poing de la personne ; un peu moins gros chez la
femme que chez l'homme, il mesure en moyenne chez celui-ci 105 mm de largeur, 98 mm de
hauteur, 205 mm de circonférence. Le cœur d'un adulte pèse de 300 à 350 grammes. Il
comporte trois tuniques : le péricarde à l'extérieur, le myocarde et l'endocarde qui tapisse les
cavités. [2] Il est organisé en deux parties, droite et gauche comprenant chacune deux cavités,
une oreillette et un ventricule, communicant par une valvule auriculo-ventriculaire. Chapitre I
: Le système cardiovasculaire et les signaux électrophysiologiques 3 les valvules situées entre
oreillettes et ventricules ainsi que celles entre ventricules et artères orientent l’écoulement du
sang de l’oreillette vers le ventricule et du ventricule vers l’artère en empêchant son reflux. Le
myocarde, muscle constituant la paroi du cœur, se contracte de façon autonome et propulse le
sang sous pression dans les vaisseaux de façon rythmique : C’est l'automatisme cardiaque.
Son fonctionnement décrit un cycle appelé révolution cardiaque. [3]
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Chapitre I Généralités sue le système cardiaque
I.4.Le sang :
Le sang est un tissu liquide qui circule dans les vaisseaux ; il est considéré, du point de
vue histologique, comme un tissu, et du point de vue physiologique, comme un organe. Le
sang entier se compose de deux parties : le plasma sanguin, liquide aqueux qui contient des
substances en solution, représente 55 % du sang et les éléments figurés (globules rouges,
globules blancs, plaquettes), des cellules et des fragments cellulaires, 45 %. Il existe deux
cercles circulatoires, l’un est appelé la petite circulation ou circulation pulmonaire et l’autre
est la grande circulation ou circulation systémique.
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Chapitre I Généralités sue le système cardiaque
L'arrêt cardiaque est un cas de dysfonctionnement lié au cœur. C’est une interruption brutale de
la circulation sanguine dans le corps.
I.5.2 Pathologies par structure atteinte :
Pathologie coronarienne :
Pathologie valvulaire :
Dans certains cas, des pathologies touchent les artères coronaires et privent le cœur
d’oxygène
La valvupathie est une pathologie qui touche la valve [4].
Troubles du rythme :
C’est une forme d’arythmie (irrégularité). On distingue la bradycardie qui est la lenteur dans
les battements de cœur et la tachycardie (palpitations) qui est l’accélération du rythme
cardiaque. Un cœur saint peut également être sujet à des crises de douleurs ou de palpitations
ceci est nommé éréthisme cardiaque, et peut être le résultat de stress ou d’une hyperthyroïdie
[4].
I.5.3 Pathologie par cause :
Pathologie infectieuse :
Quelques fois des infections de tous genre touchent différentes parties comme :
Les infections bactériennes qui ciblent l’endocarde et les valves.
Infections virales qui agissent sur la fonction [4].
I.6 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons abordé la morphologie du cœur et la fonction de chaque
partie de cet organe qui avec ses contractions et décontractions constituent une activité
électrique par la libération de tension, cette activité est traduite par l’électrocardiogramme qui
sera le but de notre projet.
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Chapitre II :
L’électrocardiographie
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Chapitre II L’électrocardiographie
II. L’électrocardiographie :
II.1 Introduction :
Une fois le signal ECG acquis par l’intermédiaire de capteurs (électrodes), on
nécessitera l’action d’un circuit électronique composé de préamplificateur, amplificateur et de
filtres de différents types. Ce système électronique est décrit comme le circuit de mise en forme
qui va recevoir en entrée une grandeur physique qui est un signal avec une amplitude et une
fréquence bien précise. Le système en question va traiter, filtrer, amplifier et régulariser le
signal pour enfin aboutir à un résultat adéquat pour l’étude.
II.2 Définition :
L’électrocardiogramme est la représentation graphique des forces électromotrices
générées par l’activité cardiaque, enregistrées par des électrodes de peau placées aux endroits
indiqués sur le corps Figure II.1[5]. L’ECG est un enregistrement des potentiels de surface
corporelle générés par l'activité électrique du cœur. Les cliniciens peuvent évaluer l'état
cardiaque et la santé globale d'un individu à partir de l'enregistrement ECG et effectuer un
diagnostic plus approfondi.
Des durées
De l’examen de la morphologie.
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Chapitre II L’électrocardiographie
Intervalle PR : Délais entre la dépolarisation des oreillettes et celle des ventricules. C'est
le temps de propagation de l'onde de dépolarisation (à travers les oreillettes, le nœud
auriculoventriculaire, le faisceau de His, le réseau de Purkinje) jusqu'aux cellules myo-
cardiques ventriculaires (0,12 à 0,20 secondes).
Intervalle QT : Durée de la contraction des ventricules, éjection du sang vers les vais-
seaux (moins de 0,38 secondes).
Intervalle RR : Temps qui sépare deux QRS. Il permet le calcul de la fréquence car-
diaque. Il influence la durée de la période réfractaire associée au dernier QRS (d’envi-
ron 0.6 à 1.0 secondes).
B1 et B2 : Ce sont les deux bruits que l’on entend à l’auscultation. Le premier bruit (B1),
qui correspond à la fin du bloc QRS provient de l’ouverture de la valve mitrale, il
marque la fin de la diastole et le début de la systole. Le second bruit (B2) qui correspond
à l’onde T provient de la fermeture des valves aortiques et pulmonaires, il marque la fin
de la systole et le début de la diastole.
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Chapitre II L’électrocardiographie
Posées sur la peau qui, n’étant pas conductrice doit être imprégnée au préalable d’une
solution ionisée pour le type d’électrode sèche (contact capacitif), ou d’une pate conductrice
électrolytique comprise dans le type d’électrode a pate (contact ohmique).
II.4.1 Type des électrodes :
En fonction de ses surfaces du corps ou celles-ci seront installées, l’électrode peut avoir des
formes géométriques complètement différentes, en retrouve différentes géométries :
Electrode à usage unique.
Electrode à ventouse.
Electrode à pinces.
Les électrodes employées pour l’électrocardiographie en milieu hospitalier sont de type à usage
unique (jetables après une utilisation). Ces électrodes sont caractérisées par :
Une aptitude à capter les basses amplitudes situées dans la gamme de 0,05mV à 10mV.
Avant de placer les électrodes sur la peau, nous diffusons un électrolyte sur l’épiderme
pour assurer une bonne conduction.
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Chapitre II L’électrocardiographie
Potentiel entre deux électrodes. Chaque côté du triangle formé par les trois électrodes représente
une dérivation en utilisant une paire d’électrodes différente pour chacune des dérivations.
Avec :
VL le potentiel sur le bras gauche.
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Chapitre II L’électrocardiographie
V7, V8, V9 : même niveau horizontal que V4, V5, V6 sur la ligne axillaire pos-
térieure gauche.
II.5 Conclusion :
Dans ce chapitre, on a eu des informations très importantes sur le signal ECG et le
fonctionnement de ses capteurs. Dans le prochain chapitre on va entamer la simulation de ce
signal sur logiciel Matlab et le simulateur Simulink.
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Chapitre III :
Simulation
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Chapitre III : Simulation
III. Simulation :
III.1 Source de signal ECG :
Les signaux ECG utilisés dans le développement et les tests des algorithmes de
traitement des signaux biomédicaux proviennent principalement de trois sources :
1) bases de données biomédicales (par exemple, la base de données d'arythmie MIT-BIH) ou
d'autres données ECG préenregistrées ;
2) simulateur d'ECG ;
3) Acquisition de données ECG en temps réel.
Dans cet exemple, les signaux ECG préenregistrés et simulés suivants sont utilisés. Les
signaux ont tous des fréquences d'échantillonnage de 360 Hz.
• un ensemble de données ECG réelles enregistrées, prélevées sur un volontaire en bonne santé
avec une fréquence cardiaque moyenne de 82 battements par minute (bpm). Ces données ECG
a été pré-filtrées et amplifiées par le frontal analogique avant de les alimenter au CAN 12 bits.
• quatre séries de signaux ECG synthétisés avec différentes fréquences cardiaques moyennes
allant de 45 bpm à 220 bpm. ECGSYN est utilisé pour générer des signaux ECG synthétiques
dans MATLAB.
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Chapitre III : Simulation
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Chapitre III : Simulation
III.5 Conclusion :
L'objectif principal de ce chapitre était la visualisation du signal ECG et de mettre en
œuvre un annuleur de bruit pour débruiter le signal. Cette opération était réalisable en utilisant
logiciel Matlab et les simulateur Simulink.
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Conclusion générale :
Dans ce travail nous avons présenté dans une première phase le signal ECG, ses
techniques d’acquisition et les électrodes utilisées pour son exploitation. Ainsi ce signal se
compose de plusieurs ondes à savoir l’onde P, le complexe QRS et l’onde T. Le complexe QRS
est une partie significative du signal ECG, il contient les informations utiles sur le
comportement cardiaque.
Dans une deuxième phase de simulation, nous avons donné les caractéristiques de
traitement numérique du signal ECG, en occurrence la gamme de sa bande passante et comment
choisir sa fréquence d’échantillonnage.
Parmi les pathologies les plus détectées en cardiologies, nous trouvons celles qui sont
liées au rythme cardiaque. Le cœur a tendance à battre trop lentement (bradycardie), trop vite
(tachycardie). Le rythme cardiaque normal est de l’ordre de 60 à 90 (bpm).
L’information contenue dans ECG, est qui peut nous informer sur cette pathologie, est
la fréquence cardiaque, qui est déterminée grâce à la détection du complexe QRS.Ainsi, la
largeur et le rythme des complexe QRS sont des paramètres primordiaux pour la détection de
certaines pathologies cardiaques telles que les arythmies. Par conséquent, nous nous sommes
intéressés dans ce travail à la détection du QRS qui demeure difficile, non seulement à cause
de la variation morphologique du complexe QRS mais aussi à cause de la diversité du bruit qui
peut s’ajouter au signal ECG, comme le bruit musculaire, le bruit dû au mauvais contact des
électrodes, l’interférence du réseau électrique, l’onde T caractérisée par des fréquences
similaires au complexe QRS.
Une bonne détection du complexe QRS requiert donc un bon traitement numérique du
signal.
Dans notre travail nous avons exploité une série de filtres numériques permettant
d’isoler dans un premier temps le QRS grâce la connaissance de sa bande passante [5Hz-20Hz]
et de ne détecter que les pics R.
L’application de filtrage numérique réduit fortement les sources de bruit cité précédemment.
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Bibliographie :
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