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Introduction
I.1 Méiose
La méiose est un processus essentiel pour toutes les espèces sexuées. Cette division cellulaire
paternels, appelés chromosomes homologues. Une connexion physique stable entre les
chromosomes homologues au cours de la méiose, au sein d’une structure appelée bivalent, est
des bivalents au cours de la méiose aboutit en effet à une ségrégation des chromosomes non
équilibrée ; les gamètes ainsi formés ne contiennent alors pas le bon nombre de chromosomes ou
stérilité.
La méiose est caractérisée par deux divisions successives (nommées méiose I et méiose II)
précédées d’un évènement unique de réplication, pendant lequel deux copies exactes de
chromosome homologue paternel et maternel sont créés (Figure 1). Ces copies sont appelées
chromatides sœurs et elles sont connectées entre elles par les cohésines. La première division
méiotique est dite réductionnelle car elle permet la ségrégation des chromosomes homologues
parentaux. La méiose II est, quant à elle, équationnelle et se rapproche d’une mitose car elle
permet la séparation des chromatides sœurs. En conséquence, chaque cellule diploïde génère
quatre cellules haploïdes, contrairement à la mitose où le niveau de ploïdie est maintenu après
la division cellulaire pour assurer que les deux cellules filles présentent exactement le même
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Figure 1: Méiose
Représentation schématique des deux divisions méiotiques d’une cellule diploïde présentant une paire de
chromosomes homologues (2n=2). Le niveau de ploïdie (n) et el contenu en ADN (C) sont indiqués pour
chacune des cellules. La réplication de l’ADN (Phase S) précède les divisions méiotiques. Au cours de la
méiose, deux étapes de ségrégation chromosomique génèrent quatre cellules haploïdes génétiquement
différentes. Au cours de la méiose I, les chromosomes homologues s’associent et échangent de
l’information génétique à travers la formation de chiasma, reflet cytologique des crossovers. Au cours de
la méiose II, les chromatides sœurs se séparent.
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Figure 2: Perte de la cohésion
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Plusieurs mécanismes entrent en jeu pour séparer de manière correcte les homologues
(crossovers, CO) entre les chromatides sœurs de chaque homologue crée les connections
physiques appelées chiasma. La structure qui résulte de cette association est appelée
bivalent (Bishop & Zickler, 2004). Deuxièmement, la cohésion entre les chromatides sœurs doit
être finement contrôlée pour assurer la ségrégation des homologues. Les cohésines sont
cohésion au long des bras chromosomiques est éliminée, permettant la séparation des
chromosomes homologues. Ensuite, lors de la méiose II, la cohésion centromérique est éliminée,
permettant ainsi la ségrégation correcte des chromatides sœurs (Sakuno & Watanabe, 2009). Un
indispensable à la ségrégation correcte des homologues à des pôles opposés de la cellule ; alors
qu’en anaphase II, l’orientation des kinétochores sœurs devra être bipolaire pour permettre cette
prophase méiotique est bien supérieure à celle de la mitose et est très variable en fonction de
l’espèce. Par exemple, la prophase I chez la souris mâle dure 10 jours alors qu’elle ne dure que
33 heures chez Arabidopsis (Armstrong, Franklin, & Jones, 2003). C’est à cette étape qu’un grand
nombre d’événements tels que la compaction de la chromatine autour des axes, l’association
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Figure 3: Connections entre chromosomes homologues
Les cellules méiotiques contiennent deux jeux de chromosomes, issus de chacun des parents (bleu et
orange): les chromosomes homologues. Après la réplication, chaque chromosome est compose d’une paire
de chromatides sœurs associées ensemble par des complexes cohésines (jaune). Les centromères “sœurs”
(cercle) se comportent comme une unité et se lient aux microtubules (lignes fines).
et la diacinèse (Figure 4) (Wettstein, Rasmussen, & Holm, 1984; Zickler & Kleckner, 1999).
• Au stade leptotène, les cassures double-brin se forment le long des chromosomes qui
forme le long de chaque paire de chromatides sœurs pour former une structure continue
(Figure 5).
(Figure 6).
recombinaison méiotique s’achève par la réparation des cassures double brin conduisant,
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entre autre, à la formation de crossing-over qui sont des échanges réciproques de
matériel génétique.
Au cours du stade leptotène, l’élément axial (EA) se forme entre les chromatides sœurs. Au zygotène, les
EA de chaque paire d’homologue commencent à se “synapser” grâce à la polymérisation de l’élément
central du complexe synaptonémal (CS). Au pachytène, les chromosomes homologues sont synapsés sur
toute leur longueur. Le complexe synaptonémal se dépolymérise au diplotène et les chiasma apparaissent
en diacinèse.
Représentation schématique des chromatides sœurs au leptotène : elles forment des boucles ancrées à
l’axe. L’axe est constitué des protéines axiales. Les chromatides sœurs sont maintenues associées par les
cohésines.
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• En diplotène, le complexe synaptonémal se dépolymérise.
diacinèse (Hamant, Ma, & Cande, 2006; Pawlowski & Cande, 2005).
homologue étant capturé par des fibres de microtubules émanant des pôles opposées de
la cellule. Les « kinétochores sœurs » (présents sur chaque chromatide sœur) sont mono-
orientés.
homologues s’éloignent l’un de l’autre grâce à la traction exercée par le fuseau. Ils
Suite à cette première division, une seconde va être initiée sans phase de réplication
préalable.
• En méiose II, les chromosomes vont à nouveau se condenser. Lors de la métaphase II, ces
capturée par des fibres de microtubules et attirée vers les pôles opposés de la cellule
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Figure 6: Formation du complexe synaptonemale
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I.3 La recombinaison méiotique
La recombinaison homologue méiotique (Figure 7) est initiée par des cassures double-brin
programmées (CDB) de l’ADN qui se produisent en début de la méiose, en leptotène. Ces
CDB font intervenir plusieurs protéines dont la protéine Spo11, acteur principal de la
cassure (Keeney, Giroux, & Kleckner, 1997). Spo11 est l’homologue de la sous-unité VIA
d’une topoisomérase d’ archées (Bergerat et al., 1997).
Une fois les CDB formées, commence une étape essentielle dite de « maturation » des
extrémités de l’ADN au niveau des CDB. La résection 5’-3’ correspond à une dégradation
des extrémités de la CDB ayant pour conséquence la formation d’extrémités 3’ simple-brin
de part et d’autre de la cassure. Ces extrémités sortantes pourront être prises en charge par
des recombinases, des protéines capables de diriger le brin invasif vers sa matrice de
réparation. Deux étapes semblent participer à ce processus : le relargage de la protéine
Spo11 qui est fixée de manière covalente aux extrémités 5’ de part et d’autre du site de
cassure, suivi d’une activité exonucléasique orientée 5’-3’ qui va permettre de libérer les
extrémités 3’ simple-brin autour de la CDB (Borde, 2007; Garcia, Phelps, Gray, & Neale,
2011).
Deux recombinases ont été identifiées comme responsables de l’invasion des extrémités 3’
simple-brin, ou SEI (Single-End Invasion) ce qui conduit à former ce que l’on appelle la « D-
loop». Il s’agit des protéines RAD51 et DMC1 qui sont apparentées à la protéine RecA
d’Escherichia coli. Les deux protéines peuvent former des homopolymères capables de se
fixer à un simple-brin d’ADN (Kagawa & Kurumizaka, 2010). La différence fondamentale
entre les deux recombinases eucaryotes est que DMC1 est spécifique à la méiose alors que
RAD51 est impliquée aussi bien dans les réactions de recombinaison méiotique que
somatique (Bishop, Park, Xu, & Kleckner, 1992; Shinohara, Gasior, Ogawa, Kleckner, &
Bishop, 1997).
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Figure 7: Modèle de réparation des CDB
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Les recombinases vont se fixer à l’extrémité 3’ simple-brin générée. L’ensemble ADN simple
brin et protéines associées est également appelé « filament présynaptique ». Le filament
présynaptique va être dirigé vers la région intacte du chromosome homologue qui servira
de matrice de réparation. Cette invasion simple-brin (ou SEI pour Single-End Invasion) va
provoquer la formation d’un nouvel hétéroduplexe d’ADN entre le filament présynaptique
et le brin complémentaire de la molécule double-brin envahie. Cette étape de formation
d’un hétéroduplexe va permettre l’échange de brins d’ADN (Edlinger & Schlögelhofer,
2011).
Une fois la D-loop formée plusieurs voies permettent d’aboutir à la formation des CO
(échanges réciproques de matériel génétique) et des non-CO (NCO) ou conversions
géniques (échanges non réciproques) (Osman, Higgins, Sanchez-Moran, Armstrong, &
Franklin, 2011; Youds & Boulton, 2011). Deux groupes d’épistasie ont été distingués
concernant les gènes impliqués dans la formation des CO, définissant deux voies de
formation des CO; la voie de formation des CO de type I et la voie de formation des CO de
type II. En plus d’être différenciés par les gènes qui les contrôlent, les deux types de CO
présentent une différence de distribution. En effet, les CO de type I sont répartis de manière
interférente; l’apparition d’un CO de type I inhibe l’apparition d’un autre CO de type I à
proximité. Ce phénomène de contrôle de distribution est appelé « interférence ». A l’opposé,
les CO de type II ne sont pas soumis à l’interférence. Il est intéressant de noter que la
proportion d’apparition des CO de type I par rapport aux CO de type II varie selon les
organismes. Chez Arabidopsis, S. cerevisiae et les mammifères, la majorité des CO sont formés
via la voie des CO de type I (Libuda, Uzawa, Meyer, & Villeneuve, 2013; Lynn, Soucek, &
Börner, 2007; Mercier et al., 2005; Youds & Boulton, 2011).
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II. Résultats
II. Les cycles d’assemblage et de désassemblage de ligases à
domaines « cullin-RING » sont essentiels à la régulation
de la recombinaison méiotique
Les eucaryotes disposent d’un mécanisme très conservé de dégradation des protéines via la
voie ubiquitin-proteasome. Dans ce système, une cascade de trois enzymes, E1, E2, et E3
activent et transfèrent des molécules d’ubiquitine (Ub) sur des protéines cibles. Une fois que
les protéines cibles sont ubiquitynilées, elles sont reconnues par le proteasome 26S,
responsable de leur dégradation (Figure 8) (Haglund & Dikic, 2005; Hou & Yang, 2013;
Pickart, 2001). Ce sont les ligases à ubiquitine de type E3 qui sont responsables de la
reconnaissance des protéines cibles. La classe la plus importante des ligases à ubiquitine de
type E3 est celle des ligases à domaine cullin-RING (CRL) (Figure 9). L’activité des CRLs est
finement contrôlée par des cycles d’activation et de désactivation (Figure 10). Les CRLs sont
activées suite à leur assemblage, et désactivées suite à leur désassemblage. Les principaux
acteurs de cette régulation sont les voies de neddylation (aussi appelée rubylation), de
deneddylation, et la séquestration des CRLs par la protéine CAND1 (CULLIN-associated
NEDD8-dissociated 1) (Bosu & Kipreos, 2008).
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Figure 8: la cascade de l’ubiquitylation
L’ubiquitine est tout d’abord activée par l’enzyme E1 en présence d’ATP. L’ubiquitine est ensuite
transférée de l’enzyme E1 à la cystéine du site actif de l’enzyme E2. Enfin, l’enzyme E2 et l’ubiquitine se
lient à l’enzyme E3, permettant l’ubiquitylation des cibles reconnues par l’enzyme E3. Plusieurs cycles
d’ubiquitylation sont nécessaires à la formation d’une chaine de poly-ubiquitine sur les cibles, qui seront
ainsi reconnues par le protéasome 26S.
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Figure 9: Composition d’un complexe CRL (Ligase à domaines « Cullin-RING »)
Un complexe CRL est en général composé d’une protéine de type Culline jouant le rôle de plateforme,
d’une petite protéine à domaine RING (RBX1) et d’une ou plusieurs sous-unités (ici une protéine
« adaptatrice » et le récepteur du substrat).
Les CRLs peuvent être activés par neddylation (l’attachement de la protéine NEDD8 au CRL), et ils
peuvent être désactivés par deneddylation (détachement de NEDD8) ainsi que par leur séquestration par
la protéine CAND1 (ce qui empêche leur assemblage en un complexe).
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II.1 La neddylation et son rôle dans la localisation des crossovers chez
Arabidopsis
Au cours de ma thèse, je me suis intéressée à l’analyse et à la caractérisation de la méiose chez le
mutant axr1. Ce mutant a été initialement caractérisé par sa résistance à l’auxine (Lincoln,
Britton, & Estelle, 1990). Des études ont suivi, et sa fonction dans la voie de
neddylation/rubylation a été mise en évidence (Leyser et al., 1993). AXR1 code une des sous-
Les plantes mutantes axr1 sont affectées au niveau de leur développement, comme le montre la
figure 11. L’analyse du développement reproductif de ces plantes a montré que la méiose est
anormale chez axr1. Des analyses plus précises ont ensuite été réalisées afin de comprendre quel
mécanisme méiotique spécifique était affecté. J’ai pu montrer que la recombinaison est affectée
chez le mutant axr1, et que le crossover obligatoire n’est plus en place (Figure 12). D’autre part,
mes études ont montré qu’axr1 est capable de produire le même nombre de crossovers que les
plantes sauvage, mais que ces COs ne sont pas localisés de la même façon que chez le sauvage
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Figure 11: Les défauts développementaux d’axr1
Plantes sauvages (Wt) ou mutantes (axr1) âgées de cinq (A) ou neuf (9) semaines. Les mutants axr1 sont
nains, très ramifiés et présentent des siliques courtes. La coloration d’Alexander (C-D) colore en rouge les
grains de pollen viables chez le sauvage (C) alors que chez axr1 un mélange de grains de pollen morts et
vivants (rouge) est observé. Les produits de la méiose observés en microscopie interférentielle (E,F)
forment des tétrades de microspores chez le sauvage (E) et des tétrades déséquilibrées ou des polyades
chez le mutant axr1 (F).
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Figure 12: Les mutants axr1 sont caractérisés par la production d’un déficit en bivalents en
métaphase I
Coloration au DAPI des chromosomes méiotiques chez le sauvage (A-H) et chez axr1 (I-P). (A, I)
leptotène, (B, J) : pachytène, (C,K) : diplotène, (D, L) : diacinèse, (E,M) : Métaphase I, (F,N) : anaphase I,
(G,O) : anaphase II, (H,P) : Télophase II. Echelle = 10µm
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Figure 14: Les CO de classe I sont localisés de façon aberrante chez axr1
HEI10 ou MLH1 ont été immuno-localisées sur des étalements de chromosomes méiotiques du sauvage
(A, B, E, Col-0) ou d’ axr1 (C, D, F). Chez axr1, le nombre moyen de foyers HEI10 ou MLH1 par cellule est
identique au sauvage (G).
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II.2 La séquestration des CRLs par CAND1 est essentielle au bon déroulement
de la recombinaison méiotique chez Arabidopsis
Suite à nos découvertes concernant la régulation de la localisation des crossovers par la voie de
neddylation, nous avons décidé d’analyser d’autres régulateurs de l’activité des CRLs dont la
protéine CAND1 qui est responsable de la désactivation des CRLs. CAND1 se lie à des
(Chua, Boh, Ponyeam, & Hagen, 2011; Hotton & Callis, 2008; Wu et al., 2013).
J’ai observé que les mutants cand1 présentent des défauts majeurs de recombinaison (Figure 15).
Ce défaut de recombinaison méiotique semble plus prononcé chez les mutants cand1 que chez
les mutants axr1, car leur niveau de formation des COs est en moyenne d’un CO par cellule
(Figure 16).
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Des nombreuses analyses ont été faites pour comprendre à quelle étape de la recombinaison les
mutants cand1 sont affectés. L’analyse de tous les résultats nous indique que CAND1 est
En effet, la mutation cand1 est capable de restaurer la réparation d’ADN d’un mutant rad51
(Figure 17).
Méiose de rad51 (A, C, E) et de cand1-3rad51 (B, D, F) en métaphase I (A, B), anaphase I C, D) ou anaphase
II (E, F). Bar: 5µm.
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III. Conclusion et perspectives
Mes travaux de thèse ont permis l’identification d’une nouvelle voie régulatrice de la
recombinaison méiotique à travers l’analyse des mutants axr1 et cand1. Ces analyses indiquent
aussi que l’absence d’AXR1 et de CAND1 n’a pas le même effet chez Arabidopsis. Alors qu’axr1
présente une délocalisation des événements de recombinaison de type crossovers, cand1 semble
Les cibles de l’ubiquitination qui sont dérégulées chez ces deux mutants ne sont pas encore
connues et devront être identifiées comme perspective à mon travail. Les protéines jouant un
rôle dans l’organisation du pore nucléaire apparaissent à l’issue de mon travail comme de bons
candidats et devront être analysés en priorité. D’un autre côté, l’utilisation du mutant cand1
semble un bon outil pour mieux comprendre le biais inter-homologue et ses principaux acteurs
chez Arabidopsis.
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