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Cours : ARCHITECTURES DES SYSTEMES INFORMATIQUES ENSEIGNANT : M.

EKPINDI ARMAND

CHAPITRE I : PRESENTATION DU SYSTEME INFORMATIQUE


I- TERMINOLOGIE
I.1- Ordinateur
Un ordinateur est une machine électronique qui fonctionne par la lecture
séquentielle d'un ensemble d'instructions, organisées en programmes, qui lui font
exécuter des opérations logiques et arithmétiques sur des chiffres binaires. Dès sa
mise sous tension, un ordinateur exécute, l'une après l'autre, des instructions qui
lui font lire, manipuler, puis réécrire un ensemble de données.
I.2- L’informatique
La science du traitement automatique et rationnel de l'information en tant que
support des connaissances et des communications" ainsi que "l'ensemble des
applications de cette science, mettant en œuvre des matériels (ordinateurs) et des
logiciels".

I.3- Instruction, Programme et logiciel


Une instruction est une forme d'information communiquée qui est à la fois
une commande et une explication pour décrire l'action, le comportement,
la méthode ou la tâche qui devra commencer, se terminer, être conduit, ou exécuté.
En informatique, elle désigne une étape dans un programme informatique. Une
instruction dicte à l'ordinateur l'action nécessaire qu'il doit effectuer avant de
passer à l'instruction suivante.
Un programme informatique est constitué d'une suite d'instructions. Il est écrit
par des programmeurs dans un langage informatique lisible et donc
compréhensible par l'homme, le code source. Ce code est ensuite traduit
(compilation) dans un langage machine compréhensible seulement par
l'ordinateur, le code binaire. C'est ce code qui sera exécuté par l'ordinateur.

Le logiciel est un ensemble de programmes qui vont être exécutés par la machine
pour réaliser une activité.

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Nous pouvons les classer en deux types : les logiciels de base et les logiciels
applicatifs.
I.4- Système Informatique

Un système informatique est un ensemble d'équipements destiné au traitement


automatique de l'information. Le traitement de l'information consiste en :
 l'enregistrement de l'information
 la restitution de l'information
 la modification de l'information
 la suppression de l'information
Il est la partie informatique du système d’information, composée de matériels,
logiciels, réseaux et procédures d’utilisation.
II- MATERIEL
II.1- Unité Centrale

L’unité centrale désigne le boîtier d'un ordinateur de bureau contenant la carte


mère, une ventilation, le processeur, la mémoire vive, l'alimentation,
les périphériques de stockage (disque dur interne).

II.1.1- Microprocesseur
Un microprocesseur désigne un processeur qui possède des composants
électroniques suffisamment miniaturisés pour pouvoir tenir dans un seul circuit
intégré. C'est le système qui permet l'exécution des instructions d'un ordinateur.
Il est le cerveau de l'ordinateur, c'est lui qui organise les échanges de données
entre les différents composants (disque dur, mémoire RAM, carte graphique). Sa
puissance est exprimée en Hz. Aujourd'hui, un processeur atteint les 3Ghz (Giga,
milliards) et certains ordinateurs sont équipés de plusieurs processeurs.
II.1.2- Mémoire centrale
La mémoire centrale est un composant de base de l'ordinateur, sans lequel tout
fonctionnement devient impossible. Son rôle est de stocker les données avant et
pendant leur traitement par le processeur. Plusieurs types de mémoires sont
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utilisés, différentiables par leur technologie (DRAM, SRAM, ...), leur forme
(SIMM, DIMM, ...) ou encore leur fonctionnement (RAM, ROM,).
II.1.3- Bus
En informatique, on appelle BUS l'ensemble des liaisons physiques (câbles, pistes
de circuits imprimés, etc.) permettant la transmission de signaux entre les
différents composants de l'ordinateur. Les BUS ont donc pour but de réduire le
nombre de voies nécessaires à la communication entre les différents composants
de l'ordinateur.
En réalité chaque bus est généralement constitué de 50 à 100 lignes physiques
distinctes, classées en trois sous-ensembles fonctionnels :

 Le bus d'adresses (appelé parfois bus d'adressage ou bus mémoire) transporte


les adresses mémoire auxquelles le processeur souhaite accéder pour lire ou
écrire une donnée. Il s'agit d'un bus unidirectionnel.

 Le bus de données véhicule les instructions en provenance ou à destination du


processeur. Il s'agit d'un bus bidirectionnel.

 Le bus de contrôle (parfois bus de commandes) transporte les ordres et les


signaux de synchronisation en provenance de l'unité de commande et à
destination de l'ensemble des composants matériels. Il s'agit d'un bus
directionnel dans la mesure où il transmet également les signaux de réponse
des éléments matériels.

II.1.3.1- Les principaux bus


On distingue généralement sur un ordinateur deux principaux bus :
a- Le bus système
Appelé aussi bus interne, en anglais internal bus ou front-side bus, noté FSB. Le
bus système permet au processeur de communiquer avec la mémoire centrale du
système (mémoire vive ou RAM).

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b- Le bus d'extension
Parfois appelé bus d'entrée/sortie. Permet aux divers composants de la carte-mère
(USB, série, parallèle, cartes branchées sur les connecteurs PCI, disques durs,
lecteurs et graveurs de CD-ROM, etc.) de communiquer entre eux mais il permet
surtout l'ajout de nouveaux périphériques grâce aux connecteurs d'extension
(appelés slots) connectés sur le bus d'entrées-sorties.
Quelques Bus d’entrées / sorties :
 BUS internes
Ils servent à connecter entre-eux les différents composants internes de l'unité
centrale. Au sein même de cette catégorie la distinction peut être faite entre les
bus "systèmes" qui interconnectent la mémoire centrale et les contrôleurs des
périphériques au microprocesseur, et les bus qui connectent les différents
périphériques à leurs contrôleurs. Les BUS internes les plus connus et d’autres en
voie de disparition sont présentés comme suit :
- Le Bus ATA ou IDE
Le port IDE (pour Integrated Drive Electronics) est une connexion pour tous les
stockages dits « de masse » (Disque dur, Lecteur CD, DVD) son nom officiel est
ATA (Advanced Technology Attachement) IDE en étant simplement une version.
Ils relient par une nappe dite IDE le périphérique à la Carte Mère
- SATA
Le standard Serial ATA (S-ATA ou SATA) est un BUS permettant la connexion
de périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs de type PC. Dans les
PC actuels, le SATA a remplacé la norme ATA parce que les nappes de type ATA
n'étaient pas faites pour supporter de trop hautes fréquences, ce qui en limitait les
performances.
- Le bus ISA
(Industry Standard Architecture) a été inventée en 1981 par IBM pour son IBM
8088. Cette première version était de 8 bits et basée sur une fréquence de

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4,77Mhz. Elle est composée d'un seul connecteur de couleur noir. Ce slot permet
l'accès à 8 lignes de données et à 20 lignes d'adresses.
- Le bus EISA (Extended Industry Standard Architecture) est présentée comme
une suite au bus ISA. Il est aussi basé sur une fréquence de 8 Mhz (8.33 pour être
précis), mais utilise un bus 32 bits.
- Le bus VLB
(Vesa Local Bus) est une évolution du bus ISA. Il permet des débits nettement
améliorés en utilisant la même fréquence que la carte mère. De plus, il est 32 bits.
Ces fonctionnalités lui permettent ainsi d'obtenir des débits théoriques de l'ordre
de 120 à 148 Mo/s, en fonction de la fréquence utilisée.
- Le Bus AGP
Le Advanced/Accelerated Graphics Port, ou Port Graphique Avancé/Accéléré, est
un port interne destiné uniquement aux cartes graphiques. Bien plus rapide et
performant que le PCI.
- Le Bus PCI
Le Peripheral Component Interconnect (PCI) est un standard de BUS interne
permettant de connecter des cartes d'extension sur la carte mère d'un ordinateur.
 BUS externes
Le BUS externe, aussi appelé BUS d'extension, relie le microprocesseur aux
périphériques d'entrée et de sortie, tels que l'écran, le clavier, la souris, etc.
- Le Bus USB l'Universal Serial BUS, autrement dit l'USB, est un BUS
informatique dit « à transmission série », servant à connecter des périphériques
informatiques à un ordinateur. Le BUS USB permet de connecter des
périphériques à chaud, et en bénéficiant du Plug and Play (brancher et allumer, en
français).
- Le Bus FireWire le FireWire a été mis au point (à la fin de l'année 1995) pour
fournir un système d'interconnexion à haute vitesse, et nommé ainsi par Apple. Il
s'agit d'un port permettant de connecter des périphériques tels que des caméras ou
des disques durs externes à très haut débit.
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- Le port e-SATA correspond à l'extension, par le biais d'un port, du bus SATA
interne. Il permet une connexion de combinaison pour les périphériques de
stockage externes.

II.1.4- Les ports d’entrées/sorties

Les ports d'entrée-sortie sont des éléments matériels de l'ordinateur, permettant au


système de communiquer avec des éléments extérieurs, c'est-à-dire d'échanger des
données, d'où l'appellation d'interface d'entrée-sortie (notée parfois interface
d'E/S).
II.1.4.1- Les ports séries
Les ports série représentent les premières interfaces ayant permis aux ordinateurs
d'échanger via un fil unique les bits un à un à la suite des autres avec le "monde
extérieur".
Les connecteurs séries possèdent généralement 9 ou 25 broches et se présentent
sous la forme suivante (respectivement connecteurs DB9 et DB25) :

II.1.4.2- Les ports parallèles


Le Port parallèle est un connecteur situé à l'arrière des ordinateurs compatibles
PC reposant sur la communication parallèle. La communication parallèle a été
conçue pour une imprimante imprimant du texte, caractère par caractère.
Les ports parallèles présents sur les ordinateurs personnels permettent d'envoyer
simultanément 8 bits (un octet) par l'intermédiaire de 8 fils.
Les ports parallèles sont, comme les ports séries, intégrés à la carte-mère. Les
connecteurs DB25 permettent de connecter un élément extérieur (une imprimante
par exemple).

II.1.4.3- Les ports USB


Le bus USB (Universal Serial Bus, en français Bus série universel) est, comme
son nom l'indique, basé sur une architecture de type série. Il s'agit toutefois d'une
interface entrée-sortie beaucoup plus rapide que les ports série standards.

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II.1.4.4- Les ports FireWire


Le FireWire a été mis au point à la fin de l’année 1995 afin de fournir un système
d’interconnexion permettant de faire circuler des données à haute vitesse en temps
réel. Il s'agit ainsi d'un port, équipant certains ordinateurs, permettant de connecter
des périphériques (notamment des caméras numériques) à très haut débit.

II.2- Les Périphériques

Un périphérique informatique est un dispositif connecté à un système


informatique (ordinateur ou console de jeux) qui ajoute à ce dernier des
fonctionnalités. Il faut comprendre par la que tout ce qui n’est pas le
microprocesseur et ses satellites immédiats est un périphérique. Il existe trois
types de périphériques.
II.2.1- Les Périphériques d’Entrées

Ils servent à fournir des informations (ou données) au système informatique. Ils
permettent à l'utilisateur de transmettre des données à l'ordinateur. Exemple de
périphériques d'entrée :

- le clavier ;
- la souris ;
- le scanner ;
- le lecteur de codes à barres ;
- le lecteur de carte ;
- le joypad (manche de jeu) ;
- le lecteur de disque optique;
- le microphone ;
II.2.2- Les Périphériques de sortie
Chaque ordre reçu par un périphérique d’entrée est traité par le processeur qui
envoie une réponse au périphérique de sortie par l’intermédiaire du bus vers le
connecteur sur lequel le périphérique est connecté. Celui-ci restitue l’ordre du

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processeur par l’affichage écran, le déclenchement d’une impression, l’émission


d’un son, etc.
II.2.3- Les Périphériques de stockages
Un périphérique de stockage est un composant dans lequel une grande quantité
d’informations peut être enregistrée sous forme de bits.
a- Les disques durs
Les disques durs sont les périphériques de stockage par excellence. Un disque dur
est un matériel qui permet d’enregistrer vos données.

b- Le lecteur de disquettes
Le lecteur de disquettes permet d'enregistrer et de lire les informations sur une
disquette. Nous avons les lecteurs 5 ¼ pouces et 3 ½ pouces.
c- Le lecteur CD-ROM | Le lecteur DVD | Le disque Blu-ray

Le lecteur CD-ROM permet de lire les informations sur un CD-ROM | DVD |


disque Blu-ray. Si c'est un graveur, il peut en outre écrire des informations (sons,
textes, vidéos, images …) sur ces différents disques optiques susmentionnés. La
musique étant enregistrée sous forme de bits, celle-ci est restituée par le lecteur
qui envoie les bits à l'ordinateur et celui-ci transforme l'information en impulsions
électriques qui font vibrer les hauts parleurs.
d- La clé USB
Une clé USB (en anglais USB key) est un périphérique de stockage amovible de
petit format pouvant être branché sur le port USB d'un ordinateur ou, plus
récemment, de certaines chaînes Hi-Fi, platines DVD de salon, autoradios, etc. La
capacité d'une clé USB est définie en Go (Giga Octets = milliards d'octets).
III- LOGICIEL
III.1- Système d’exploitation
Un système d'exploitation est un logiciel ou ensemble de programmes, qui permet
d'utiliser l'ordinateur, élément matériel, de façon optimale et équitable. Cet
ensemble regroupe un système de gestion des mémoires, un système de gestion

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des fichiers, un système de gestion de l'unité centrale de traitement, un système


de gestion des entrées/sorties.
III.2- Logiciel d’application
Une application ou un applicatif est, dans le domaine informatique, un pack (ou
un ensemble logiciel) directement utilisé par l'utilisateur pour réaliser une tâche,
ou un ensemble de tâches élémentaires d'un même domaine ou formant un tout.
Typiquement, un éditeur de texte, un navigateur web, un lecteur multimédia,
un jeu vidéo, sont des applications. En informatique une application c'est un
programme développé, dans un langage informatique, pour effectuer des tâches
dans un domaine défini.
III.2.1- Progiciel
Un progiciel (mot-valise, contraction de produit et de logiciel) est un logiciel
applicatif généraliste aux multiples fonctions, composé d'un ensemble de
programmes paramétrables et destiné à être utilisé simultanément par plusieurs
personnes. Il est une sorte de « couteau suisse » du logiciel, vendu par un éditeur
propriétaire sous forme d’un produit complet et réserver pour l’utilisation
professionnelle. Il est souvent utilisé pour désigner aussi un ERP ou / et PGI qui
est en fait l’une de ces catégories. Un ERP signifie « Entreprise Ressource
planning », traduit en français par « Progiciel de gestion intégré (PGI) ». Le mot
a été lancé en 1973.
III.2.2- Logiciel spécifique
En informatique, un logiciel spécifique est un logiciel développé sur commande
à l'attention d'un client donné, par opposition à un logiciel standard, qui est
développé sur initiative d'un éditeur, et vendu à de nombreux clients.
La construction d'un logiciel spécifique est une prestation de service, qui consiste
à fournir l'expertise technique et la main d'œuvre nécessaire.

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III.3- Langage de programmation


L'ordinateur ne comprend qu’un langage composé de 0 et de 1 (on dit qu’il est
binaire), nommé le langage machine. Cela ressemble à ça : 10110111000010.

En effet, c’est pourquoi personne ne code en langage machine, tout simplement


parce que c’est incompréhensible par l’homme. Alors, il est nécessaire de créer
des langages plus proches du nôtre pour développer des programmes : d’où le
langage de programmation. C'est un langage qui sert à décrire les actions qu'un
ordinateur doit réaliser. Ces actions sont innombrables et variées. Il peut s'agir
aussi bien d'ouvrir une fenêtre avec la souris, d'effacer un mot dans un texte, de
tirer sur un adversaire dans un jeu ou de modifier la définition de l'écran.

Exemples de langages très utilisés :


 HTML
 Python
 Java
 PHP
 C
 C++
 Pascal

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IV- CATEGORIE D’ORDINATEURS

IV.1- Micro-ordinateur et portable


Un micro-ordinateur est un «appareil électronique conçu pour traiter de
l’information». C’est en fait un ordinateur de taille réduite, constitué d’éléments
de type «matériel» (microprocesseur, carte mère, périphériques…), et d’éléments
de type «logiciel» (système d’exploitation, logiciel de traitement de texte…)
nécessaires au traitement complet de l’information.
Les micro-ordinateurs, parmi lesquels on distingue :

 Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés


d'un boîtier renfermant une carte mère et permettant de raccorder les
différents périphériques tels que l'écran.
 Les ordinateurs portables (en anglais laptop ou notebooks), composé
d'un boîtier intégrant un écran dépliable, un clavier et un grand nombre
de périphériques incorporés.
 Les tablettes PC (en anglais tablet PC, également appelées ardoises
électroniques), est un ordinateur portable dépourvu de clavier et intégrant
un écran tactile ainsi qu'un certain nombre de périphériques incorporés.
 Les assistants personnels (appelés PDA, pour Personal Digital Assistant)
parfois encore qualifiés d'agenda électronique, sont des ordinateurs de
poche proposant des fonctionnalités liées à l'organisation personnelle. Ils
peuvent être dotés des fonctions d'un téléphone portable. On parle alors
souvent dans ce cas de smartphone.
 Enfin, les netbooks sont des ordinateurs portables dotés d'un écran de petite
dimension (généralement 12") et dont on a remplacé le disque dur par de la
mémoire flash, afin de réduire la consommation électrique (et le coût).

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IV.2- Mini-ordinateur
Le mini-ordinateur est un ordinateur de taille et de puissance moyenne avec une
fraction du prix d’un ordinateur central. Cela est possible grâce à l'usage de
circuits intégrés et à une architecture logique bien conçue.
C’est une catégorie d'ordinateurs de milieu de gamme, intermédiaires entre les
ordinateurs conventionnels et les microordinateurs. A cette époque, ils n’avaient
pas les caractéristiques nécessaires aux applications de traitement de texte et tout
ce qui touche aux problèmes de manipulation de chaines de caractères. En effet,
les mini-ordinateurs ont au début servi à des applications scientifiques dans des
laboratoires. Les mini-ordinateurs n’avaient au début qu’un cycle de base lent,
leur taille-mémoire était limité, ainsi que la possibilité de l’agrandir ; ils
manquaient de périphériques et d’interfaces avec ceux-ci ; leurs possibilités de
maintenance n’étaient pas satisfaisantes, leurs jeux d’instructions étaient conçus
pour des applications numériques.

IV.3- Super-ordinateur
Un superordinateur, est un ordinateur très puissant conçu pour atteindre les plus
hautes performances possibles. La science des superordinateurs est appelée
« calcul haute performance ». Les superordinateurs sont utilisés pour toutes les
tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul, comme l’étude du climat,
la modélisation d'objets chimiques (calcul de structures et de
propriétés, modélisation moléculaire, etc.), les simulations physiques (simulation
d'explosion d'arme nucléaire, étude de la fusion nucléaire, etc.).

Il peut effectuer 40.000 milliards d'opérations de calcul par seconde (40


téraflops), soit ce qu'un humain mettrait dix millions d'années à accomplir avec
une calculatrice en main. Sa mémoire vive représente 20 000 fois celle d'un
ordinateur de bureau, et sa capacité de stockage (233 téraoctets, soit
238.592gigaoctets) donne le vertige. Le coût est très élevé.

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CHAPITRE II : LES MEMOIRES


I- Définition
La mémoire est un dispositif électronique qui sert à stocker des informations
(stockage de données). La mémoire est un composant essentiel, présent dans tous
les ordinateurs, les consoles de jeux et de nombreux appareils électroniques.

II- Mémoire centrale


La mémoire est un composant de base de l'ordinateur, sans lequel tout
fonctionnement devient impossible. Son rôle est de stocker les données avant et
pendant leur traitement par le processeur. Ces données sont d'apparence binaire et
mémorisées sous forme d'impulsions électriques (une impulsion est égale à 1,
aucune impulsion est égale à 0).

II.1- Mémoire vive


La mémoire vive ou mémoire à accès direct (traduction de l'anglais Random
Access Memory (RAM)), est la mémoire informatique dans laquelle sont rangées
les informations (données, instructions, etc.) en traitement par un appareil (par
exemple, un ordinateur). Elle peut être lue et écrite de manière standard, tout en
étant nettement plus rapide. Il s'agit d'une mémoire volatile ce qui sous−entend
que son contenu est perdu lorsqu'elle n'est plus alimentée électriquement. Ce type
de mémoire se décline en deux grandes catégories.
I.1.1- SRAM (Static RAM) Mémoire statique
Cette mémoire a l'immense avantage de pouvoir stocker une valeur pendant une
longue période sans devoir être rafraîchie. Cela permet des temps d'accès très
court (8−20ns). Les deux inconvénients sont son coût très élevé et son
encombrement.
I.1.2- DRAM (Dynamic RAM) Mémoire dynamique
A l'inverse de la mémoire SRAM, elle doit être rafraichie plusieurs fois par
secondes, ce qui en augmente le temps d'accès (50−80ns). Par contre son coût est
nettement inférieur et son encombrement faible.
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a- EDO (Extended data out) :


Ce type de mémoire est apparu en 1995. La principale caractéristique de ce type
de mémoire est sa capacité à adresser la colonne suivante pendant la lecture des
données d’une colonne. Le temps d’accès à la mémoire EDO est de 50 à 60
nanosecondes pour une fréquence allant de 33 à 66 MHz. N’étant pas capable de
supporter des fréquences supérieures à 66 MHz, ce type de mémoire a disparu au
profit de la mémoire SDRAM.
b- La mémoire BEDO (Burst EDO)
C'est une des extensions de la mémoire EDO. Ce procédé permet de gagner
beaucoup de temps ; notamment avec les grands paquets de données tels qu'on en
manipule avec les applications modernes. Le mode BEDO à 66 Mhz, supporté par
peu de chipset, a quasiment disparu sur le marché.
c- SDRAM (Synchronouse Dynamique Ram)
Pareille que la DRAM mais avec un temps d’accès beaucoup plus rapide car ça
fréquence dépassait les 100Mhz. Elle était principalement utilisée dans les années
1997 avec le pentium 2 et 3.
 DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) : Equivalent à la SDRAM,
sauf que le taux de transfert est doublée par rapport à celle-ci.
 DDR2-SDRAM : Evolution de la DDR-SDRAM, principalement utilisée
avec les Pentium 4.
 DDR3-SDRAM : Performance amélioré par rapport à la DDR2, mais la
principale avancée de celle-ci réside dans le faite qu’elle consomme moins
d’énergie.
d- La RAMBUS ou RDRAM
La mémoire vive dynamique Rambus (RDRAM) est un sous-système mémoire
conçu pour transférer des données à des vitesses plus élevées. Le RDAM est
constitué d'une mémoire vive (RAM), d'un contrôleur RAM et d'un chemin de bus
qui connectent la RAM aux microprocesseurs et autres périphériques PC. Ce type

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de mémoire étant très cher, Intel l’a abandonné rapidement au profit de la DDR-
SDRAM.
e- Mémoire Vidéo VRAM
C’est une mémoire DRAM spécifiquement conçue pour être utilisée sur les cartes
graphiques. Elle est plus rapide que la mémoire DRAM classique. Contrairement
à la DRAM, elle permet la lecture et l’écriture simultanées. Sa fréquence atteint
80 Mhz et son temps d’accès est de 20 à 25ns. Située sur la carte graphique, elle
sert à gérer des applications 3D Tel que des Jeux Vidéos, des logiciels servent à
créer des images de synthèses etc.
f- Mémoire WRAM (Windows RAM) :
C’est une mémoire DRAM spécifiquement conçue pour être utilisée sur les cartes
graphiques. C’est une amélioration de la VRAM réalisé par Samsung. La bande
passante est améliorée de 25%. Les transferts en mémoire sont plus rapides. Elle
permet évidemment la lecture et l’écriture simultanées.
g- SGRAM (Synchronous Graphic RAM)
C’est une mémoire SDRAM spécifiquement conçue pour être utilisée sur les
cartes graphiques. Elle ne permet pas la lecture et l’écriture simultanées. En
revanche, elle permet la récupération et modification de données par blocs entiers
(mode ‘‘ rafales ’’).
I.1.3- Les différents formats de mémoires
 Les barrettes mémoires de format SIMM (Single In-line Memory Module)
: Ce type de mémoire était utilisé avec les anciens systèmes : les barrettes
SIMM à 30 connecteurs (8 bits) équipaient les PC 286 et 386, et les
barrettes SIMM à 72 connecteurs (32 bits) équipaient les PC 386DX, 486
et les premiers Pentium.
 Les barrettes mémoires de format DIMM (Dual In-line Memory Module):
Ce type de mémoire est actuellement utilisé dans nos PC. Il s’agit de
mémoires 64 bits. Leur dimension est de 130x25mm. Contrairement aux

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mémoires de type SIMM, les mémoires DIMM possèdent des puces de


mémoire de part et d’autre de la barrette.
 Les barrettes mémoires de format SO-DIMM (Small Outline Dual In-line
Memory Module) : Ce type de mémoire est actuellement utilisé dans nos
PC portable. C’est un format compact DIMM.
II.2- Mémoire morte
La mémoire morte, aussi appelée ROM (Read Only Memory, soit mémoire à
lecture seule) est une mémoire informatique impossible à modifier. La mémoire
morte n'est pas volatile.
En fait, certaines variantes peuvent être lues et écrites mais souvent de manière
non permanente. On les utilisera pour stocker des informations devant être
rarement mise à jour. Une des utilisations classique de la ROM est le BIOS des
PC. En fait, on peut affirmer que presque toutes les "puces" présentes sur la
carte−mère sont des mémoires ROM, qu'il s'agisse du chipset ou encore du Bios
clavier. Un des défauts de ce type de mémoire est sa lenteur d'accès. Il existe
plusieurs types de mémoires ROM.

II.2.1- ROM
Mémoire programmée de manière hardware en usine. Elle ne peut en aucun cas
être reprogrammée. Elle est souvent utilisée pour stocker des informations
statiques (Bios clavier, chipset, ...).
II.2.2- PROM (Programmable ROM)
La PROM pour "Programmable ROM" est une ROM qui peut être programmée à
l'aide d'un graveur de PROM. Une fois écrite, il est impossible d'en modifier le
contenu.
II.2.3- EPROM (Erasable Programmable ROM)
Mémoire pouvant être reprogrammée autant de fois que nécessaire à l'aide d'un
équipement spécifique. Les chips de ce type comportent une ouverture vitrée sur
la face supérieure. En effet, ils sont effaçables à l'aide de rayons Ultraviolets. Afin

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d'éviter toute altération involontaire des données, cette face est recouverte d'un
autocollant métallisé, ne laissant passer aucun UV.
II.2.4- EEPROM (Electrically Erasable PROM)
Mémoire réinscriptible à volonté. Contrairement à l'EPROM, aucun rayon UV
n'est requis pour l'effacer. En effet, cette opération peut se faire électriquement.
Ce type de ROM est utilisé pour les Bios pouvant être mis à jour par l'utilisateur
(Bios Flash).

III- Mémoires de masse

III.1- Les disquettes

Lorsque les premiers PC sont apparus, il n'était pas question de disques durs. Le
seul support permettant d'enregistrer les données était la disquette. (En fait, les
tout premiers PC étaient même dépourvus de lecteur de disquettes et ne
possédaient qu'une interface pour un magnétophone à cassettes !)

Les premières disquettes des PC mesuraient 5,25 pouces (13,3 cm) et étaient une
version miniature des disquettes 8 pouces utilisées jusqu'alors dans
l'informatique. La capacité de ces disquettes de 1,2 Mo.

Aujourd'hui, un nouveau format physique s'est imposé, avec les disquettes à


enveloppe rigide de 3,5 pouces (8,9 cm). Leur capacité est de 1,44 Mo.

Aujourd'hui, elles ne servent plus qu'à l'archivage et à l'échange de données et


de programmes. Ces deux fonctions tendent à perdre également leur importance.

III.2- Les disques durs

Le disque dur dans l’ordinateur, dans les baladeurs numériques, dans les
caméscopes ou dans les consoles de jeux vidéo, etc sert de mémoire de masse par
excellence. Il contient le Système d’Exploitation, vos programmes installés ainsi

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que vos données personnelles. Le volume des données enregistrées dans un PC va


toujours en croissant.

III.2.1- Caractéristiques (Cylindre / Head / Sector)

L'adressage en CHS (abréviation de Cylinder/Head/Sector en anglais soit


« Cylindre/Tête/Secteur » en français est un moyen historique d'adresser
les secteurs de données stockés sur une disquette ou un disque dur, ce moyen n'est
par contre jamais employé avec les CD-ROM.

Cette adresse permet de désigner d'une façon unique un secteur de données d'un
disque dur. Il s'agit de la plus petite unité de données transférée par ce dernier en
lecture ou en écriture. La taille de ce secteur est le plus souvent de 512 octets.
Cependant les disques modernes utilisent le standard Advanced Format (en) avec
une taille de secteur de 4096 octets.

La capacité du disque dur se calcule : capacité=cylindre x secteurs x têtes x


512 cap = cyl x s x h x 512.

III.3- La clé USB

Une clé USB (en anglais USB key) est un périphérique de stockage amovible de
petit format pouvant être branché sur le port USB d'un ordinateur ou, plus
récemment, de certaines chaînes Hi-Fi, platines DVD de salon, autoradios,
radiocassettes, etc. La capacité d'une clé USB est définie en Go (Giga Octets =
milliards d'octets).

III.4- Les disques optiques


Les disques optiques sont des supports de données numériques utilisant la
technologie du laser. Ces disques sont utilisés dans différents contextes (audio,
musique, vidéo), et pas uniquement sur un ordinateur.

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h- CD-ROM
Le CD-ROM est support de masse amovible qui enregistre des données de types
numériques. Il est utilisé pour l’enregistrement audio, pour les fichiers ou pour
livraison des logiciels informatiques. Il a une de 700 mégaoctets.
i- DVD
Le DVD est l'équivalent pour les images. L'acronyme DVD correspondait au
départ à Digital Video Disc, puis à Digital Versatile Disc. Le mot Anglais
"versatil" veut dire que la chose a beaucoup d'utilités diverses ou que la personne
a des talents variés. Un DVD peut contenir 133 minutes de film en plus de
l’enregistrement sonore. Il a capacité de 4.7 Go ou 17 Go en double couche.
j- Le disque Blu-ray
Le disque Blu-ray (abréviation officielle BD) est un format de disque numérique
breveté et commercialisé par l’industriel japonais Sony. Le terme Blu-ray désigne
le laser bleu utilisé pour ce nouveau format Haute Définition par opposition au
laser rouge utilisé pour le DVD ou le CD.
Cette nouvelle technologie laser permet, entre autres, une grande précision de
lecture, sur des supports comportant un très grand nombre de données, ce qui est
nécessaire pour que soient restitués une image et un son en Haute Définition. Le
Blu-Ray a une capacité de 25 Go en simple couche, 50 Go en double couche et
128 Go en quadruple couche. Les BD (c’est l’abréviation des Blu-ray Disc)
inscriptibles sont nommés BD-R et les réinscriptibles sont nommés BD-RE.
NB : Mémoire Virtuelle : La mémoire virtuelle est une partie de la mémoire de
masse que l’on utilise comme de la RAM, en général on alloue comme mémoire
virtuelle le double de la mémoire vive. Ce qui permet d’utiliser plus
convenablement des applications gourmandes en mémoire RAM tel que des jeux
vidéo récents.

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CHAPITRE III : LES SYSTEMES DE NUMERATION

I. GENERALITES
Un système de numération est un système de comptage et de représentation des
nombres. Il est généralement pondéré. La définition d’un système de numération
pondéré repose sur trois notions :
 La base : C’est un entier naturel supérieur ou égal à 2 désignant le type de
système de numération.
 Les digits : Ce sont les symboles tous différents d’une base B donnée. Dans
une base B, on dénombre au total B digits.
 Le poids : il est déterminé en fonction de la position de chaque digit
lorsqu’on écrit un nombre dans une base B donnée.

I.1- Notion de Base


Base Symboles ou Digits Autres appellation Exemple
Base 2 {0 ; 1} Système Binaire (1100)2
Base 8 {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7} Système Octal (754)8
Base 10 {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9} Système Décimal (1206)10
Base 16 {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F} Système Hexadécimal (CAFE)16

Compte tenu du fait que certains digits appartiennent à plusieurs bases, il est
indispensable lorsqu’on travaille de préciser la base. Les différentes notations :
- En Binaire : (1100)2
- En Octal : (1100)8
- En Décimal : (1100)10
- En Hexadécimal : (1100)16

I.2- Notion de Digits


Par exemple :
- Le nombre (574)8 est formé de 3 digits octaux.
- Le nombre (9862)10 est formé de 4 digits décimaux.

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- Le nombre (30EA7)16 est formé de 5 digits hexadécimaux.


- Le nombre (110011)2 est formé de 6 digits binaires.
I.3- Le poids
L’écriture d’un nombre dans une base consiste à associer plusieurs digits de cette
base dans un ordre bien déterminé. Considérons la base Hexadécimale et
(CAFE,5)16 le nombre à virgule. Chaque digit de ce nombre intervient avec un poids

selon son rang (position). La numérotation positionnelle se fait pour la partie


entière, de la droite vers la gauche évoluant par 0,1,2,3 et pour la partie après la
virgule de la gauche vers la droite en évoluant par -1, -2, -3, -4, -5, …. Pour chaque
rang r le poids p correspondant est : p=Br.
Nombre : ( C A F E, 5) 16
Rang : 3 2 1 0 -1
Poids : 163 162 161 160 16-1
MSD : (Most Significant Digit) le digit le plus à gauche (le plus significatif)
LSD : (Less Significant Digit) le digit le plus à droite (le moins significatif)

II. COMPTAGE DES LES BASES


Lorsqu’on compte dans une base B, on commence par 0 et on progresse en
utilisant chacun des symboles jusqu’au dernier. Après celui-ci on revient à 0 et on
augmente d’un pas le digit de rang immédiatement supérieur.
Suite des nombres binaires à 4 bits : Poids
En binaire le digit est appelé Bit (Binary Digit).
Le bit le plus significatif – le bit le plus à
gauche – est appelé «bit de poids fort» ou MSB
(Most Significant Bit). Le bit le moins
significatif – le bit le plus à droite – est appelé
« bit de poids faible » ou LSB (Less Significant
Bit).

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III. CONVERSION OU TRANSCODAGE


Le transcodage est la conversion d’un nombre exprimé dans une base B1 vers son
équivalent dans une base B2.

III.1 Conversion de la base 10 vers une autre base B

Cette opération est particulièrement appelée codage.


III.1.1- Cas des nombres entiers
Pour convertir l’expression Décimale d’un nombre entier positif vers une base,
on procède par des divisions entières successives du numéro de la base jusqu’à
obtenir un quotient nul. Le dernier reste obtenu est le digit de poids fort (MSD)
et le premier reste est le digit de poids faible (LSD).
Exemple :

III.1.1- Cas des nombres fractionnaires

a- Nombre fractionnaires inférieurs à 1

Soit N un nombre fractionnaire positif inférieur à 1 dont l’expression décimale est


donnée. Soit E0 la partie entière de N. On a alors E0 = 0 car 0<N<1. Pour convertir
le nombre fractionnaire N de la base décimale vers une autre base B, on procède
par des multiplications successives comme suit :

- Multiplication de N par la base B. (posons P1 le résultat du produit et E-1,


la partie entière de P1).

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- Multiplication de (P1 - E-1) par la base B. (posons P2 le résultat du produit


et E-2, la partie entière de P2).
- Multiplication de (P2 - E-2) par la base B. (posons P3 le résultat du produit
et E-3, la partie entière de P3).
- Multiplication de (P3 - E-3) par la base B. (posons P4 le résultat du produit
et E-4, la partie entière de P4).
- Ce processus continu jusqu’à la précision souhaité….

On peut donc écrire (N)10 = (E0, E-1, E-2, E-3, E-4)B si l’on admet comme précision,
4 digits après la virgule.

Exemples :
Soit le nombre (0,625)10 à coder vers la base 2 Soit le nombre (0,417)10 à coder vers la base 16

Donc (0,625)10 = (0,101)2 et (0,417)10 = (0,6AC083)16 pour une précision de 6


digits après la virgule.

b- Nombre fractionnaires supérieurs à 1


Soit à trouver l’équivalent binaire du nombre décimal 47,625.
On a 47,625 = 47+0,625. Il s’agira de convertir chacun des deux termes de cette
addition en binaire et de faire une juxtaposition des deux résultats obtenus.
D’après les exemples précédents on a trouvé que :
(47)10= (101111)2 et (0,625)10= (0,101)2 donc (47,625)10= (101111,101)2

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III.2 Conversion d’une base B quelconque vers la Base Décimale

Cette opération est appelé décodage. Pour effectuer un décodage, on multiplie les
différents digits formant le nombre dans la base B donnée par leur poids respectif,
puis on additionne les différents produits obtenus.
Exemples :
Soit à décoder le nombre (11001,101)2
On a donc : (11001,101)2 = 1*24 + 1*23 + 0*22 + 0*21 + 1*20 +1*2-1 0*2-2 + 1*2-3
= 16 + 8 + 1 + 0,5 + 0,125
= 25,625
D’où (11001,101)2 = (25,625)10
Soit à effectuer le transcodage du nombre (5AF)16 en Décimal :
(5AF)16 = 5 × 162 + A × 161 + F × 160
En remplaçant A et F par leur équivalent en base 10, on obtient :
(5AF)16 = 5 × 162 + 10 × 161 + 15 × 160
(5AF)16 = 5 × 256 + 10 × 16 + 15 × 1
donc = (5AF)16 = (1455)10

III.3 Conversion d’une base B1 vers la Base B2 quelconques

B1 et B2 sont deux bases toutes différentes de la base 10. Pour effectuer cette
opération plusieurs méthodes sont possibles.
III.3.1 Première méthode (méthode Universelle)

C’est une méthode applicable quelles que soit les bases B1 et B2. Elle comporte
deux étapes :
- Première étape : On effectue un décodage (c’est-à-dire la conversion du
nombre de la base B1 vers la base Décimale).
- Deuxième étape : On effectue un codage (c’est-à-dire la conversion du
nombre de la base Décimale vers la base B2).
Exemple : Convertir un (567)8 en base 16.

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Le décodage de (567)8 donne : (567)8 = 5x82 + 6x81 +7x80 = (375)10


Le codage en hexadécimal de (375)10 donne : Soit alors (375)10 = (177)16

III.3.2 Deuxième méthode (méthode Particulière)

Cette méthode n’est possible que si la base B1 est une puissance de nième de la base
B2 ou vice versa. Dans cette méthode, il s’agira de faire la correspondance des
digits des différentes bases en se servant du Tableau de comptage.

IV- LES OPERATIONS BINAIRES

IV.1- Addition
Règle de calcul :
0+0=0 ; 0+1=1 ; 1+0=1 ; 1+1=10 ; 1+1+1=11.
Dans l'exemple ci-dessous, on va calculer 1010 + 0011:
Addition

1010
+ 0011
1101
Comme dans toutes les additions, il faut penser à utiliser des retenus. En effet,
lorsque l'on a 1+1 (dont le résultat est égal à 10), il faut indiquer que le résultat
est 0, et qu'il y a une retenus de 1.

IV.2- Soustraction en binaire

Règle de calcul :
0-0=0 ; 1-0=1 ; 10-1=1.

Pour faire une soustraction dans le système binaire, c'est plus difficile. Il faut
encore une fois poser l'équation, voici un exemple :

Soustraction
0110
- 0011
0011

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IV.3- Multiplication en binaire


Règle de calcul :
0*0=0 ; 1*0=0 ; 0*1=0 ; 1*1=1.

On va poser l'opération comme quand on apprend à multiplier des nombres à


l'école primaire. Mais faisons-le en binaire : c'est exactement la même chose,
chaque nombre de la ligne du bas sera distribué à la ligne du haut. Ensuite,
chaque ligne sera sommée (ne pas oublier les retenues à ce moment-là) et le
résultat sera alors obtenu.
Exemple : 10102 fois 1010102 :

1010
× 101010
––––––––––
0000
+ 10100
+ 000000
+ 1010000
+ 00000000
+101000000
––––––––––
=110100100

IV.4- Division en Binaire


Règle de calcul :
0/1=0 ; 1/1=1. Elle se fait comme en base 10.
Exemple : 1001,001 / 101
Le diviseur ayant 3 chiffres, tu prends 3 chiffres à gauche du diviseur : 100 et tu
commences : en 100 combien de fois y a-t-il 101, 0 fois, je mets 0 dans la case
quotient et je prends un chiffre de plus.

En 1001 combien de fois y a-t-il 101, il y va 1 fois (parce que ça ne peut être que
0 ou 1), je pose 1 dans la case quotient et je mets 101 sous le dividende et je fais
la soustraction.
Et je descends 0 depuis le dividende, mais comme il y a la virgule, je place la
virgule dans le quotient et je me demande en 1000 combien de fois 101 etc.
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V- CODES BINAIRES

Lorsque nous devons faire un traitement automatique d’informations, il importe


de définir un code (de traitement) reconnu par tous les équipements de traitement.
Par exemple, si le système décimal est utilisé comme code de traitement, alors il
faut que les dispositifs de traitement puissent fonctionner avec dix niveaux de
tensions différentes destinées à représenter les dix symboles Décimaux.
Malheureusement de tels dispositifs seraient impossibles à concevoir. Par contre,
il est très facile d’imaginer des systèmes électroniques simples et précis
fonctionnant seulement avec deux niveaux de tensions.
Pour ce faire la plus part des systèmes numériques ont recours aux systèmes de
numération Binaire, au sein duquel plusieurs autres codes ont été inventés pour
rendre plus faciles ou plus rapide les différents traitements dans les équipements
électroniques.

V.1- Codes Binaires pondérés


Un code est dit pondéré, si pour un nombre écrit dans ce code, chaque position de
digit a une valeur intrinsèque nommée poids.
V.1.1- Code Binaire naturel
a- Différents poids du code Binaire naturel
Pour le code Binaire naturel, les positions ont dans l’ordre croissant, les poids 20,
21, 22, 23, 24,… soit 1, 2, 4, 8, 16,…

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Tableau des codes Binaires naturels de 4 bits et leurs correspondants Décimaux.


Binaire
Décimal
23 22 21 20
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
10 1 0 1 0
11 1 0 1 1
12 1 1 0 0
13 1 1 0 1
14 1 1 1 0
15 1 1 1 1

b- Traitements des bits


Les équipements numériques traitent des informations codées sur d’énormes
quantités de bits. Pour rendre plus fluide le traitement ou pour avoir une parfaite
maîtrise sur la quantité de bits manipulés, les traitements dans ces équipements se
font par groupe de 4, 8, 16 bits, …
Un nombre de 4 bits est un quartet et un nombre de 8 bits, un octet. Lorsqu’on
prend un ensemble de bits dont la taille atteint 210 = 1024 bits, on dit que cet
ensemble est un Kilobit. Le Kilobit est l’unité de capacité de traitement
numérique.
1 Kilobit(Kb) = 210 bits; 1 Mégabit(Mb)= 210 Kb = 220 bits; 1 Gigabit(Gb)=
210Mb=220Kb=230Bits
Lorsqu’on actionne une touche sur le clavier d’ordinateur par exemple, on envoie
une information constituée de 8 bits vers l’unité centrale. L’action sur plusieurs
touches permet d’y envoyer une série d’octets. Ainsi une série de 1024 octets
constitue un kilo-octet. On définit :
1 Kilo-octet (Ko) = 210 octets=213 bits; 1 Mégaoctet (Mo)= 210 Ko; 1 Gigaoctet (Go)= 210Mo

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V.1.2- Code Décimal codé Binaire (DCB)


Le codage DCB (Décimal codé Binaire) d’un entier naturel consiste à coder
séparément chaque digit Décimal sur quatre bits. Les digits Décimaux étant 0, 1,
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, alors les codes binaires de 4 bits (quartet) correspondants sont
0000, 0001, 0010, 0011, 0100, 0101, 0110, 0111, 1000, 1001.
Ainsi le code DCB est un sous-ensemble de 10 combinaisons parmi les 16
combinaisons possibles de 4 bits du code binaire naturel.
Exemple : (6971)10 = (0110 1001 0111 0001)BCD ; (103)10 = (0001 0000 0011)BCD
Il va de soi que pour décoder un nombre exprimé en BCD vers son équivalent
Décimal il suffit alors de réaliser des groupes de 4 bits au sein de l’expression du
nombre en BCD et donner l’équivalent Décimal de chaque groupe de 4 bits.
Toutefois, il est à noter que le code BCD est un code pondéré dont les coefficients
de pondération (poids) de la droite vers le gauche (sens des poids croissants) sont :
- Pour la première tétrade (unité) : 20, 21, 22, 23, c’est-à-dire 1, 2, 4, 8 ;
- Pour la deuxième tétrade (dizaine) : 10x20, 10x21, 10x22, 10x23, c’est-à-
dire 10, 20, 40, 80 ;
- Pour la troisième tétrade (centaine) : 100x20, 100x21, 100x22, 100x23, c’est-
à-dire 100, 200, 400, 800 ;
Ainsi les poids des bits de tous les tétrades sont : 1, 2, 4, 8, 10, 20, 40, 80, 100,
200, 400, 800 etc. On peut donc également trouver l’équivalent Décimal d’un
nombre BCD en procédant par la méthode de multiplication de chaque bits par
son poids.
Exemple : Trouver l’équivalent Décimal du nombre (100100110111)BCD
Les bits 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1
Poids 800 400 200 100 80 40 20 10 8 4 2 1

Donc (100100110111)BCD = 800+100+20+10+4+2+1 = (937)10


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V.2- Codes Binaires non pondérés


Pour ces codes chaque position de bit dans l’expression d’un nombre binaire n’a
pas de poids.
V.2.1- Code Excédent 3
Le codage excédent 3 (ou majoré 3) consiste à ajouter 3 à chaque chiffre Décimal
puis à coder en binaire sur 4 bits chaque nouveau chiffre obtenu.
Exemple : Donner l’équivalent en excédent 3 du nombre (6971)10
6+3=9 ; 9+3=12 ; 7+3=10 ; 1+3=4 donc (6971)10 = (1001 1100 1010 0100)EXC3
V.2.2- Code Gray
Pour ce code, entre deux combinaisons successives, un seul bit change de valeur.
C’est-à-dire que la représentation précédente ne diffère de la suivante que d’un
seul bit. On dit alors de ce code qu’il est à distance minimale.
Tableau du code Gray pour les valeurs Décimales Binaires de 0 à 15 et leurs
correspondants en Binaires naturels
Binaire Naturel Code Gray
Décimal 3
2 22 21 20 2 0
22 21 20
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1 1er axe de symétrie
2 0 0 1 0 0 0 1 1
3 0 0 1 1 0 0 1 0
2ème axe de symétrie
4 0 1 0 0 0 1 1 0
5 0 1 0 0 0 1 1 1
6 0 1 1 1 0 1 0 1
7 0 1 1 1 0 1 0 0 3ème axe de symétrie
8 1 0 0 0 1 1 0 0
9 1 0 0 1 1 1 0 1
10 1 0 1 1 1 1 1 1
11 1 0 1 1 1 1 1 0
12 1 1 0 0 1 0 1 0
13 1 1 0 1 1 0 1 1
14 1 1 1 0 1 0 0 1
15 1 1 1 1 1 0 0 0
4ème axe de symétrie

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V.3- Code ASCII


Le code ASCII est l’un des plus anciens codes utilisés en informatique. ASCII
(American Standard Code for Information Interchange) définit un jeu de 128
caractères numérotés de 0 à 127. Sept bits suffisent donc à les coder. Cependant,
comme la plupart des ordinateurs travaillent sur des données représentées sur un
nombre de bits multiple de huit, les caractères ASCII sont codés sur un octet, le
bit de poids fort étant 0.
Le jeu de caractères ASCII comprend
1. les 26 lettres de l’alphabet latin en versions majuscules et minuscules,
2. les 10 chiffres,
3. les symboles de ponctuation y compris l’espace,
4. les couples de parenthèses, crochets et accolades
5. et quelques autres symboles divers.

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EXERCICES
Exercices de transcodages

Exo 1
Convertir en binaire, octal et hexadécimal les nombres décimaux suivants :
43 ; 154 ; 25740
Exo 2
Convertir en décimal les nombres suivants :
(1101110)2 ; (75) 8 ; (577)8
Exercice 3
Convertir en binaire le nombre décimal suivant : 24537
Exo 4 :
Effectuer les décodages des nombres suivants :

(473)8 ; (CAFE)16 ; (CACAO)16 ; (1100011)2 ;

Exo 5 :
Effectuer les transcodages de :
(1001000)2 en Décimal
(65536)10 en binaire

(7510)8 en Hexadécimal
(1001000)2 en Décimal
(CEA3)16 en Octal

(111100)2 en Hexadécimal

(111100)2 en Octal

(1010111)2 en Octal

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Exo 6 :
Convertir en Binaire les nombres suivants : (5AF)16 ; (47)8 ; (D20E)16 ; (645)8 ;
(CA0G)16

Exo 7 :
1- Convertir les chiffres binaires en Décimal : (011011111101)2 ;
(100001110101)2
2- Convertir les chiffres binaires en Octal et en Hexadécimal :
(1001101010001)2 ; (0111110101110)2
Exo 8 :
1- Que vaut le nombre (65530)10 en Hexadécimal ? En Octal ?
2- Faire un tableau de comptage de (65530)10 à (65537)10 dont les colonnes
sont les évolutions en Décimal, Hexadécimal et Octal. On indiquera le
poids des différentes positions des digits dans chaque colonne.

Exercices opérations binaires

Exo 1 :

Faire les opérations suivantes :

(11000)2 + (01100)2 ;

(10110)2 + (01111)2 ;

(100000)2 - (001011)2 ;

(11101)2 - (01010)2

Exo 2 :
Calculez en binaire les nombres suivants :

1001 + 10100

1111 + 1

Contacts : 0141796389 / 0709000540


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1111 - 0101=

1100 - 0011=

1011 + 0110

10101+ 1101

10101010 - 00110011=

11001101 - 01100011=

110111 + 111011

1010111 + 10010

Exercices de calculs de volume de données

Exo 1
a- Convertir les données suivantes dans l’unité demandée :
50 octets en bit
14 Ko en octet
1580 Mo en Go
4500 Ko en G bit
1,45 To en Mo
b- Convertir en kilo-octets :
7682040 bits
479 caractères

Exo 2
Convertir les débits suivant dans l’unité demandée
24 Kbit en bits
100 Mbit en bits

Contacts : 0141796389 / 0709000540


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154 000 bits en Mbit

Exo 3
Armos possède un lecteur MP3 d’une capacité de 2Go. Un morceau de musique
fait en moyenne 7 Mo. Combien de morceaux de musique Armos pourra-il
enregistrer sur son lecteur MP3 ?
Exo 4
M. YAO voudrait graver des données de 500 Mo sur un CD-ROM. Est- ce
possible ? Justifier votre réponse.

Exo 5
Le CHU de COCODY veut informatiser la gestion des malades qui arrivent aux
urgences. Il est à noter que l’urgence reçoit en moyenne 75 malades par jours. Le
service informatique désire évaluer ses besoins annuels.

Le fichier «Urgence » du CHU contient les informations suivantes :

- Titre du fichier (25 caractères)


- Matricule (17 caractères)
- Nom et Prénoms (45 caractères)
- sexe (1 caractère)
- Date de Naissance (20 caractères)
- Lieu de Naissance (15 caractères)
- Nationalité (13caractères)
- Fonction (16 caractères)
- Situation matrimoniale (6 caractères)
- Téléphone (15 caractères)
- Domicile (8 caractères)
1. Calculer la taille d’un enregistrement du fichier « urgence » en octet.
2. Calculer le volume du fichier « urgence » en Mo.

Contacts : 0141796389 / 0709000540


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Combien de disquettes haute densité 3’’1/2 faut-il pour stocker ce fichier ?


A) Un établissement de la place dénommée « COCAV » désir informatiser la
gestion de son personnel, les agents sont au nombre de 5000. les
caractéristiques d'un enregistrement sont les suivants :
Matricule 10 C
Nom 12 C
Prénoms 20 C
Date de naissance 8C
Lieu de naissance 30 C
Date d'embauche 8C
Fonction occupée 25 C
Catégorie 2C
Situation matrimoniale 8C
Nombre d'enfants 2C
a) Quel est le volume du fichier « personnel »
b) la « COCAV » dispose d'un disque dur de 40Mo, ce disque dur est plein à
50%. Est-il possible d'enregistrer sur le disque dur le fichier personnel ?
Expliquez votre réponse
c) pour son expansion, la société prévoie dans les cinq ans à venir embaucher
2000 personnes, que pouvez-vous lui conseiller

Contacts : 0141796389 / 0709000540


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