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Apprendre en jouant
Apprendre en s’exerçant
Apprendre en jouant
« Le jeu favorise la richesse des expériences vécues par les enfants dans l'ensemble
des classes de l'école maternelle et alimente tous les domaines d'apprentissages. Il
permet aux enfants d'exercer leur autonomie, d'agir sur le réel, de construire des
fictions et de développer leur imaginaire, d'exercer des conduites motrices,
d'expérimenter des règles et des rôles sociaux variés. Il favorise la communication
avec les autres et la construction de liens forts d'amitié. Il revêt diverses formes (...).
L'enseignant donne à tous les enfants un temps suffisant pour déployer leur activité
de jeu. Il les observe dans leur jeu libre afin de mieux les connaître. Il propose aussi
des jeux structurés visant explicitement des apprentissages spécifiques. »
→ dimension culturelle : favorise la diminution des écarts et une égalité des
chances.
→ dimension sensée : le jeu ie une action à un contexte. Elle a un sens pour l’enfant
Le plus souvent d'ailleurs, il est noté que les élèves y ont un actes libre et
une occupation sans
enjeu.
Contexte historique
Le jeu n'a pas sa place dans les salles d'asile, le seul jeu est celui apporté par
l'enfant de la maison pour le consoler d'être à l'école (objet transitionnel). Les
salles d’asiles, c’est une garderie au sens péjoratif, tous les enfants de moins de
6ans y était ( 80 voire + d’enfant dans une meme salle )
• En 1858, on commence à parler de jeu mais seulement dehors, sous le préau (
corde, osselet, élastique,… )
• En 1881, les salles d'asile prennent le nom d'écoles maternelles, grace a
KERGOMARD
• Autour de 1900, les pédagogues de l'éducation nouvelle cherchent à introduire
systématiquement le jeu à l'école: Dewey à New-York (1896), Decroly en
Belgique (1901), Montessori en Italie (1907), Audemars, Lafendel et Piaget en
suisse (1911).
• Dans les années 60, la mode du ludique, la non-directivité, relancent ce
mouvement→ il y a eu des déviances..
• En 1970, les jeux sont très présents à l'accueil, dans des groupes de « délestage
» afin d'alléger le groupe avec lequel la maîtresse travaille → dans le but
d’occuper la maîtresse pendant qu’elle fait des choses sérieuses.
• 1980 : Le rôle du jeu est mis en avant pour apprendre.