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Erreurs :

1-Erreur Bloquante (Défauts détectés par le système) : La CPU est en général mise à l’ARRET :

. 1.1 Etat du module :


- A) Mémoire Tampon de diagnostic :

- Zone mémoire de la CPU


- Ne s’efface pas même avec un effacement général.
- Évènements de diagnostic dans l’ordre de leur apparition.
- Détails sur l’événement : désignation et numéro de l’évènement, l’adresse de l’instruction.
- Ouvrir le bloc : accéder au bloc erroné (en LIST ===> le curseur est placé devant l’instruction exacte)

Les piles donnent des infos complémentaires sur la localisation des erreurs :
- B) Pile B (Pile des blocs) :

- Elle contient la liste des blocs traités jusqu’à l’emplacement de l’erreur (jusqu’à STOP)
- Elle ne peut être affichée qu’après la mise à l’arrêt (Suite à : Une erreur de programme, Un ordre
d’arrêt, La rencontre d’un point d’arrêt)
- Elle contient toutes les interruptions dues aux OB d’alarme et d’erreur et les blocs de données
ouverts (C’est dans le dernier bloc ouvert affiché que se trouve la cause directe de l’arrêt)

- C) Pile I (Pile d’interruption) :


- Le bloc d’organisation concerné doit être sélectionné dans la pile B avant l’appel de la pile I.
- Elle renferme les données des registres à l’endroit où l’interruption a eu lieu (Les accu, Les registres
d’adresses, Le contenu du mot d’état, Les DB’s ouverts, Le bloc interrompu (possibilité de l’ouvrir pour
trouver l’instruction exacte), La classe de priorité de l’OB dont le traitement a été interrompu.
- Le nombre en Hex 0000 11D0 est stocké dans l’accu 1, il ne s’agit pas d’un nombre BCD autorisé, ce
qui explique l’apparition de l’erreur à l’instruction BTI (Les contacts mécaniques sont susceptibles de
provoquer cette erreur lors de la modification du réglage de la roue codeuse)

- D) Pile L (Pile des données locales) :


- Elle indique les valeurs des variables temporaires du bloc dont le traitement n’était pas terminé au
moment de l’interruption.
(- Les données locales affichées dans la fenêtre Pile L se rapportent au bloc sélectionné dans la pile B
- Les blocs en cours de traitement au moment de la mise à l’arrêt sont inscrits dans la pile des blocs
(Pile B) )
- Les deux variables temporaires définies dans le bloc FC 10 sont : variable1 et variable2.
La variable 1 : adresse 0 et 1 : 0078 (Hex) : correspond au nombre entier 120 (L 120, T variable1).
La variable 2 : adresse 2 et 3 (on ne connaît pas valeur car la CPU s’est arrêté juste avant)
La valeur 0007 (Hex) correspond donc à l’ancienne valeur de la variable2 (le cycle précédent)
. 1.2 Diagnostic matériel :

- Cette fonction permet d’ouvrir la station accessible en ligne et fournit des informations sur l’état de
fonctionnement des modules. Les informations de diagnostic sont signalées par de symboles de
diagnostic qui indiquent l’état du module correspondant ou l’état de la CPU.
- Dans l’exemple, un module d’entrée analogique (emplacement 7) a déclenché une alarme de
diagnostic, provoquant le STOP de la CPU.
- Un double clic sur le CPU permet de visualiser le contenu de la mémoire tampon de diagnostic.
- Un double clic sur le module analogique permet d’afficher les données de diagnostic
correspondantes.
- Dans cet exemple la tension auxiliaire externe (tension d’alimentation) du module analogique est
défaillante.
2-Erreur Logique (Défauts fonctionnels) : CPU est en général en MARCHE :

. 2.1 Visualisation et forçage des variables :

- Visualiser et/ou forcer des variables dans un format quelconque.


(Définition des points de déclenchement pour « Visualisation et forçage des variables » :

- L’option « Point de déclenchement visualisation » définit quand actualiser les variables à visualiser.
- L’option « Point de déclanchement forçage » définit quand appliquer les valeurs de forçage aux
variables concernées.
- Pour visualiser l’état d’une entrée, on met le point de déclenchement au début du cycle (état réelle
d’un capteur par exemple)
- Pour le forçage, on met le point de déclenchement à la fin du cycle, car c’est à la fin que la CPU
envoie le contenu de la MIS vers le module de sortie.
- Distinction erreur logicielle / défaut matériel : Un actionneur qui devrai être activé dans le process,
n’est pas déclenché.
On visualise la sortie correspondante (pt de déc : Fin de cycle, cond : cyclique)
Si l’état de la sortie = 1 ==> Logique du programme ok ==> Défaut matériel
Si l’état de la sortie = 0 ==> Erreur logique du programme (double affectation par exemple)

. 2.2 Visualisation des blocs (état du bloc) :

- Permet de suivre le traitement du programme au sein d’un bloc.


- L’état et le contenu des opérandes utilisés dans le bloc au moment du traitement du programme
sont visualisés
- Mode de fonctionnement du test : Mode processus ou Mode Test.
Mode Test : Donne accès à l’ensemble des fonctions test sans restriction, l’état des boucles de
programme est visualisé à chaque cycle de traitement, l’actualisation de la fonction de visualisation
de l’état du programme à chaque cycle de traitement peut allonger considérablement le temps de
cycle et entraîner un dépassement du temps de cycle ==> STOP de la CPU.
Mode Processus : les fonctions test sont limitées de manière à ce que le temps de cycle max
admissible ne soit pas dépassé. L’état des boucles de programme n’est visualisé que lors du premier
cycle de traitement.
Dans ce mode, on ne peut pas activer « Points d’arrêt » et « Visualiser les points de déclenchement
dans le bloc »
(Visualisation des conditions de déclenchement) :

- Chemin d’appel : choisir le chemin souhaité, par exemple FC10 est appelé par FC15 et aussi par FC16
et FC18, si je veux visualiser FC10 quand il est appliqué par FC16 seulement je coche FC10 et FC16.
- Bloc de données ouverts : par exemple FB20 est appelé par DB2 et DB3, si je veux visualiser FB20
quand il est appelé par DB3 seulement, j’écris 3 dans le n° de DB d’instant.

- Pour utiliser un chemin d’appel, il faut impérativement être en mode Test.

- Si une fonction est appelé plusieurs fois par un même bloc (par exemple FC99 est appelé 3 fois par
FC80) (le chemin d’appel est identique) dans ce cas, on ouvre le bloc souhaité (FC80), on va vers le
réseau souhaité, bouton droit> bloc appelé > visualiser avec chemin d’appel.
- La fonction décrite est utilisable sans restriction avec le S7-400 mais seulement à partir des versions
compacts dans le cas du S7-3°° (dispo depuis 10/2001)
. 2.3 Les données de référence :
- Cet outil offre une vue synoptique de la structure du programme et les opérandes qu’il utilise.

- A) Structure du programme :

- Restitue la hiérarchie des appels de blocs au sein du programme.


- Selon l’option de filtrage : 2 formes, la forme arborescente (comme la figure) et la forme « paires
d’appelants-appelés »
- Les symboles ne s’emploient que pour l’arborescence
- Indique la mémoire maximale requise pour les données locales en octet au niveau du répertoire
racine dans l’arborescence.
- Indique la mémoire maximale requise par chemins d’accès pour les données locales en octet au
niveau du dernier bloc du chemin.

- B) Liste de références croisées :

- Fait apparaître les opérandes utilisés dans les différents blocs (avec les opérations correspondantes.
- Permet de repérer les doubles affectations de mémento par exemple
- La liste de références croisées se présente sous la forme d’un tableau avec les colonnes suivantes :
. Opérande : Adresse absolue de l’opérande
. Mnémonique : Nom symbolique de l’opérande.
. Bloc : Bloc dans lequel est utilisé l’opérande.
. Type : Accès en lecture (R) ou en écriture (W).
. Langage : Langage dans lequel le bloc a été créé.
. Détails : Instruction permettant d’activer l’opérande.

- Un double clic sur un opérande de la liste de références croisées permet d’ouvrir et visualiser le bloc
dans lequel l’opérande sélectionné est utilisé.

(Aller à l’occurrence) :
- Lorsque la recherche ne s’applique qu’à un seul opérande (ce qui est généralement le cas) il est
préférable de faire appel à la fonction « Aller à l’occurrence » plutôt qu’à la liste de références
croisées.
- Cette fonction est appelée directement depuis l’éditeur de programme et fournit uniquement
l’extrait de la liste de références croisées concernant l’opérande.

- C) Tableau d’affectation des zones E, A, M, T, Z :

- Ce tableau donne une vue synoptique des bits et des octets affectés aux zones E, A, M, T, Z.
- Le mode d’accès (en écriture ou en lecture) n’est pas affiché.
- les bits signalés par « x » : ça a été utilisé en tant que booléen (E0.0 par exemple)
- Les octets marqués en couleur : ça a été utilisé en tant que Octet ou Word ou DWord (le format de
l’opérande est indiqué avec la flèche verticale.

- D) Opérandes libre / mnémoniques manquants :


Un autre outil :

- Comparer des blocs sauvegardés en ligne et hors ligne ou 2 programmes sur le disque dur de
l’ordinateur.
- Cette fonction permet de contrôler si le programme a été corrigé ultérieurement dans la CPU et
d’identifier le réseau dans lequel se trouvent les différences.

. 2.4 Déblocage sorties périphériques :


(Forçage des sorties à l’arrêt)

- Exemple : PAB 7 valeur de forçage : 2#0001000011


PAW 2 W#16#0027
PAD 4 DW#16#00000001

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