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GÉNERALITÉS

CYCLE DE L’EAU –
RÉPARTITION DE L’EAU SUR LA PLANÈTE –
ADÉQUATION ENTRE RESSOURCES ET BESOINS

NORMES DE QUALITÉ D’UNE EAU EN FONCTION DE SON USAGE

1
L’eau pourrait constituer le « choc pétrolier » du XXIème siècle

Le premier Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Marrakech les 21 et 22 mars 1997 a tiré
la sonnette d’alarme.

La planète est menacée par de graves pénuries d’eau au XXIème


siècle
Si les gouvernements n’améliorent pas l’exploitation des ressources actuelles pour
alimenter une population mondiale qui va augmenter de 2 milliards en 25 ans, des
catastrophes sont inévitables. Tel est le constat dressé par les experts du Forum qui s’ouvre
vendredi 17 mars 2000 à La Haye.

2
L’EAU C’EST LA VIE

• Tous les organismes vivants sont essentiellement


composés d’eau :
- 60 à 70 % pour les êtres humains
- 80 à 90 % pour les végétaux
• Sans eau, l’homme ne peut survivre au delà de
quelques jours.
• Il en est de même pour les animaux et les plantes qui,
en fonction de leur résistance particulière, réagissent
différemment au manque d’eau.

3
CYCLE DE L’EAU : ÉVAPORATION – PRÉCIPITATIONS - RUISSELLEMENT

Ruissellement : 110.000 – 70.000 = 430.000 – 390.000 = 40.000 km3/an


4
DES STOCKS D’EAU DOUCE DISPONIBLES LIMITÉS

EAUX SALINES EAUX DOUCES

OCEANS, MERS GLACIERS


6 3 6 3
1350.10 km 27,5.10 km
97,4 % 2%

EAUX SOUTERRAINES
LACS, RIVIERES
6 3
8,3.10 km
0,6 %

QUANTITE TOTALE DE STOCK D'EAU SUR LA PLANÈTE = 1400.106 km3


5
CYCLE DE L’EAU : LE RENOUVELLEMENT DES STOCKS (*)

Une molécule d’eau reste durant un certain temps dans chaque réservoir : la durée
moyenne durant laquelle une molécule d’eau réside dans un réservoir est appelée temps
de résidence.

Les réservoirs Les temps de résidence


1 – Océans – Mers 2.500 ans
2 – Eaux continentales
glaciers 1.000 à 10.000 ans
eaux souterraines 1.400 ans
mers intérieures 250 ans pour la Mer Caspienne
lacs d’eau douce 1 à 17 ans
humidité des sols ~1 an
rivières 16 jours
3 – Atmosphère 8 jours
4 – Biosphère (cellules vivantes) quelques heures

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EAUX SOUTERRAINES « FOSSILES »

•Les grands bassins sédimentaires du SAHARA et de la PÉNINSULE ARABIQUE


renferment d’importantes réserves d’eau en grande partie douce et de bonne qualité :
ARABIE : 500 milliards de m3
JORDANIE : 30 milliards de m3
LIBYE (KOUFRAH) : 3.400 milliards de m3
LIBYE (MOURZOUK Fezzan) : 4.800 milliards de m3
Ces réserves d’eau sont relativement peu impliquées dans le cycle de l’eau, compte tenu de
leur profondeur (jusqu’à 1.000 mètres). Le renouvellement n’est jamais nul, mais il est très
lent : de plusieurs millénaires ou dizaine de millénaires.
•L’exploitation de ces eaux souterraines fossiles n’est pas seulement « minière » par les
techniques de recherches et de production, mais aussi parce que ces gisement d’eau
s’épuisent comme des gisement de pétrole ou de minerai.
•Des nappes aquifères réparties sur plusieurs pays peuvent donner lieu à des situations
conflictuelles.
7
LE SYSTÈME AQUIFÈRE DU SAHARA SEPTENTRIONAL (SASS)

• Réserves d'eau considérables mais non renouvelables de 30.000


milliards de m3.
• Partagées entre 3 pays, ces ressources s'étendent sur plus d'un million
de km2 (700.000 km2 en Algérie, 250.000 km2 en Libye et 80.000 km2 en
Tunisie).
• L'exploitation de ces ressources est passé de 600 millions de m3/an à 2,5
milliards de m3/an en 30 ans :
- Algérie (6.500 points d'eau) = 1,33 milliard m3/an

- Tunisie (1.200 points d'eau) = 0,55 milliard m3/an

- Libye (1.100 points d'eau) = 0,33 milliard m3/an


8.800 points d'eau 2,21 milliards m3/an

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QUANTITÉS MOYENNES D’EAUX RENOUVELABLES
DISPONIBLES PAR AN ET PAR HABITANT

• Perspectives d’évolution dans le temps compte tenu de l’augmentation de la


population.

• Eaux renouvelables = Précipitations – Évaporation = 110.000 – 70.000 = 40.000 km3/an

Population m3/an/hab. m3/jour/hab.


1950 2,5.109 16.000 44

2000 6,0.109 6.700 18

2025 8,0.109 (*) 5.000 14

2050 9,0.109 *) 4.500 12

(*) estimations 9
INÉGALITÉ DE LA RÉPARTITION DES RESSOURCES
NATURELLES EN EAU

→ INÉGALITÉ DANS L’ESPACE

- Zones arides : <100 mm/an


Zones semi-arides : 250 à 500 mm/an Zones humides : 1.500 mm/an
- Neuf pays se partagent 60 % des ressources en eau naturelle du monde
(40.000 km3/an) : Brésil, Russie, Chine, Canada, Indonésie, États-Unis, Inde,
Colombie, Zaïre.
- Évolution de la disponibilité en eau en m3/habitant/an :
Brésil États-Unis France Mexique Chine Maroc Algérie
2000 40.000 10.000 3.000 2.600 1.860 860 420
2025 30.000 8.000 2.700 1.810 1.520 540 270

- Des inégalités peuvent exister au niveau d’un pays. En Algérie, par exemple,
75 % des ressources renouvelables sont concentrés sur 6 % du territoire.
10
ÉVOLUTION DES RESSOURCES EN EAUX
Ressources en eaux renouvelables m /an/habitant RENOUVELABLES

20000
Monde
3

Afrique
15000
Asie
Grand Moyen Orient
10000

5000

0
1950 2000 2025

11
INÉGALITÉ DE LA RÉPARTITION DES
RESSOURCES NATURELLES EN EAU (suite)

→ INÉGALITÉ DANS LE TEMPS


- Inégalités saisonnières : mousson , pluies d’automne au Maghreb (50 à 80 mm
d’eau par heure en fréquence décennale)
- Fluctuations inter-annuelles : sécheresse au Sahel qui a duré près de 20 ans
(1968 – 1988)
- Accentuation du phénomène compte tenu de l’évolution du climat

12
RÉPARTITION MONDIALE DES RÉGIONS ARIDES

13
DIMINUTION DES RESSOURCES DISPONIBLES EN EAU PAR
SUITE DE PROBLÈMES QUALITATIFS

1 – SOIT DUS A DES PROBLÈMES DE POLLUTION


- Rejets d’eaux usées domestiques ou industrielles non traitées :
Microorganismes (bactéries, virus)
Métaux lourds (traitements de surface)
Médicaments (antibiotiques, oestrogènes, …)
- Pollution des sols par l’agriculture ou l’industrie
Nitrates
Métaux lourds
Pesticides (atrazine)

-2 – SOIT DUS A DES PHÉNOMÈNES NATURELS


Nitrates au Maroc
Fluor dans le sud algérien, le Sénégal …
Arsenic au Bengladesh
14
LES SEUILS DE PÉNURIE
(d’après Jean MARGAT, consultant au BRGM)

1 – SEUIL DE PAUVRETÉ OU DE TENSION


Ressources par habitant  1000 m3/an (tous usages confondus)
≤ 2,7 m3/jour
Indice d’exploitation > 50 % (*)

2 – SEUIL DE PÉNURIE
Ressources par habitant  500 m3/an
≤ 1,4 m3/jour
Indice d’exploitation  100 % (*)

(*) indice d’exploitation = quantités d’eau prélevées


ressources renouvelables disponibles

15
16
DEMANDE EN EAU

• USAGES DOMESTIQUES
- Besoins individuels
- Besoins de la collectivité

• USAGES INDUSTRIELS
- Eau de refroidissement
- Eau de process

• USAGES AGRICOLES

17
DEMANDE EN EAU POUR L’ALIMENTATION

➢ Eau de boisson : 2 à 3 litres/jour/personne


➢ Usages domestiques : 30 à 300 litres/jour/personne
(hygiène corporelle et de la maison)

➢ Production alimentaire : 2.000 à 5.000 litres/jour/personne

Réf. : 2ème rapport mondial des Nations Unis sur la mise en valeur des ressources en eau
« L’eau, une responsabilité partage » 2006.

18
CONSOMMATION D’EAU POTABLE EN MILIEU URBAIN
DANS LE CONTEXTE FRANÇAIS

19
EAU ET INDUSTRIE (*)

• L'eau est utilisée par l'industrie d'une multitude de façons : pour


nettoyer, chauffer et refroidir ; pour produire de la vapeur ; pour
transporter des substances ou des particules dissoutes ; comme matière
première ; et comme composant du produit (par exemple dans
l'industrie des boissons).
• Prélèvements à des fins industrielles :
-monde : 22 % de l'ensemble des prélèvements
-pays à revenu élevé : 59 % de l'ensemble des prélèvements
-pays à faible revenu : 8 % de l'ensemble des prélèvements.

•Les industries qui utilisent des matières premières organiques sont les
principales responsables de la charge polluante organique, le secteur de
la production alimentaire étant le pollueur le plus important.

. 20
EAU ET INDUSTRIE (*) suite

•Contribution du secteur alimentaire à la production des polluants


organiques de l'eau :
-pays à revenu élevé : 40 %
-pays à faible revenu : 54 %
•Dans les pays en développement, 70 % des déchets industriels sont
rejetés dans l'eau sans traitement préalable et polluent ainsi des
ressources hydriques utilisables.
•En 1995, l'industrie utilisait 752 km3 d'eau par an ; en 2025, ce chiffre
atteindra 1.170 km3.
•En 2025, l'usage industriel représentera environ 24 % de l'ensemble
des prélèvements d'eau douce.

(*) Informations extraites du 2ème rapport mondial des Nations Unies sur la mise en
valeur des ressources en eau – 2006. 21
EAU ET INDUSTRIE

Ordres de grandeur des quantités d’eau utilisées dans certaines


industries :

Industrie eau nécessaire en m3

Raffinage d’1 tonne de pétrole 10


Distillation d’1 tonne d’alcool 100
Fabrication d’1 tonne pâte à papier 250
Fabrication d’1 tonne d’acier 270
Fabrication d’1 tonne de fibres synthétiques 5.000

D’après J. DELÉAGE - Dictionnaire de l’Écologie – Encyclopædia


Universalis/Albin Michel - 1999
22
EAU ET AGRICULTURE
Bilan en eau d’une culture de maïs en pays tempéré
(d’après P. HUBERT – EAUPUSCULE – Ed. Elipses 1984)
Eau métabolisée Eau de constitution Eau transpirée
M3 d’eau/hectare 20 55 5.300

Hauteur d’eau 2 5,5 530


(mm)
Kg d’eau/kg de 1,2 3,2 311
matière sèche
L’évapotranspiration = f (climat, plante, disponibilités en eau)
culture de luzerne : 6.200 m3/ha/an en France
15.000 m3/ha/en basse Égypte
La production d’1 kg de matière sèche végétale nécessite entre
300 litres d’eau en climat humide et 1.000 litres d’eau en
climat semi-aride 23
EAU ET AGRICULTURE
quantité d’eau nécessaire en m3/kilo

viande (bœuf) 14,0


œufs 12,0
coton 10,0
riz 4,5
blé 1,2
maïs 0,5
24
EAU VIRTUELLE

-L’eau virtuelle associée à un bien de consommation (produit alimentaire


principalement) représente la quantité d’eau consommée au cours de son
processus de fabrication.

-L’intérêt de l’eau virtuelle tient au fait de l’extrême importance quantitative de


l’eau dans la production agricole :
-Besoins physiologiques 4 litres/jour/personne
-Besoins domestiques 40 à 400 litre/jour/personne
-Besoins alimentaires 2.000 et 4.000 litres/jour/personne

-1 tonne de céréale représente 1.000 tonnes d’eau.

25
EAU VIRTUELLE DE QUELQUES PRODUITS
ALIMENTAIRES ( PRODUCTION CALIFORNIE)

bœuf
15,0
14,0
13,0
m3 d'eau virtuelle/kg produit final

12,0
11,0
10,0
9,0
8,0
7,0

betterave à sucre

volaille
noix
6,0

porc
arachide
pomme de terre

5,0

œufs
4,0

datte
3,0

tomate

banane
orange
maïs
riz

2,0
blé

lait
1,0
0,0

Daniel RENAULT – La valeur de l’eau virtuelle dans la gestion de l’alimentation –


La Houille Blanche, Revue Internationale de l’Eau, n° 1, 2003 – pp 80-85.
26
QUANTITÉS D’EAU UTILISÉES DANS LE MONDE

Total %
km3/an Domestique Industrie Agriculture

MONDE 3.462 8 22 70

AFRIQUE DU NORD 172 7 4 89


PROCHE ET MOYEN ORIENT

EUROPE 260 17 47 36

AMERIQUE DU NORD 510 12 49 39


(USA =+ CANADA)

ASIE CENTRALE 310 6 10 84


ET OCCIDENTALE

CHINE 515 7 7 86

JAPON 140 18 29 53
27
DEMANDE EN EAU DE DIFFÉRENTS PAYS
d'après Jean MARGAT - PLAN BLEU - 1996

Pays Demande totale Collectivités Agriculture Industrie


m3/an/hab. m3/jour/hab. m3/an/hab. % m3/an/hab. % m3/an/hab. %

Espagne 883,00 2,42 110,00 12,50 620,00 70,30 152,00 17,20


France 668,00 1,83 108,00 14,60 87,00 12,20 473,00 73,20
Malte 111,00 0,30 101,00 91,60 8,50 7,70 0,85 0,70
Israël 344,00 0,94 78,00 22,70 249,00 72,40 16,60 4,90
Gaza 133,00 0,36 32,00 24,00 99,00 74,20 2,10 1,80
Jordanie 203,00 0,55 44,00 21,60 153,00 75,20 10,00 3,20
Égypte 1 047,00 2,87 57,00 5,40 907,00 86,60 84,00 8,00
Libye 1 046,00 2,87 90,00 8,60 940,00 89,80 16,00 1,60
Tunisie 248,00 0,68 28,00 11,40 213,00 85,70 7,20 2,90
Algérie 180,00 0,49 72,00 40,00 100,00 55,60 8,00 4,40
Maroc 462,00 1,27 67,00 14,20 404,00 87,30 16,00 3,40

28
HYDRAULIQUE ET GEOPOLITIQUE :
GUERRES DE L’EAU ?
• CAS DU TIGRE ET DE L’EUPHRATE
Cas des bassins des 2 plus grands fleuves du Moyen-Orient :
Le Tigre 1.950 km
l’Euphrate 2.300 km
qui viennent l’un et l’autre des montagnes de Turquie pour atteindre le Golfe
Persique par un estuaire commun, le CHATT EL ARAB;

La Turquie a construit une série de barrages ( 20 en 2010) dans le cadre du GAP


(Grand Projet Anatolien). Le plus grand, ATATÜRK, achevé en 1991, a 454 mètres de
haut (1,5 fois la Tour Effel). La Turquie peut stocker derrière ces barrages plus d’une
année entière de débit du Tigre et de l’Euphrate ce qui poserait de très gros problèmes
à la Syrie et à l’Irak.

•CAS DU NIL
Le Nil traverse 9 pays sur 6.800 km. Les projets d’aménagement hydraulique de
l’Éthiopie se feraient au détriment du Soudan et surtout de l’Égypte.
29
ZONES DE TENSIONS ET CONFLITS SUR LES
RESSOURCES EN EAU

30
PROBLEMES D’EAU EN MÉDITERRANÉE (Est/Sud)

• La population augmente de manière importante : elle a triplé en une génération dans les pays
du Sud et de l’Est.
•Indice d’exploitation = quantités d’eau prélevées
ressources disponibles

•La demande en eau par habitant a augmenté de 60 % au cours des 25 dernières années.
• Situation actuelle :
•Iexp > 100 % LIBYE, GAZA, ISRAEL,
•Iexp 100 % EGYPTE, JORDANIE
•Iexp > 50 % MALTE, TUNISIE

•Prévisions 2025
Restrictions d’eau prévues pour les pays cités précédemment
+ ALGÉRIE, MAROC, ESPAGNE

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QUELLE STRATÉGIE POUR L’EAU, FACE A LA PÉNURIE QUI
MENACE CERTAINS PAYS ? (1/2)

1°/ Accroître l’offre


- barrages
- transport
- dessalement de l'eau de mer
-recyclage des eaux usées …
Cette stratégie déjà mise en œuvre demande des moyens humains
et financiers que certains pays concernés ne sont pas toujours en
mesure de mobiliser à brève échéance.

32
33
NORMES DE QUALITÉ D’UNE EAU EN
FONCTION DE SON USAGE

1 – USAGES DOMESTIQUES : EAU DE BOISSON

2 – USAGES INDUSTRIELS

3 – USAGES AGRICOLES

34
FIXATION DES NORMES DE QUALITÉ
DE L’EAU POTABLE
1- LES VALEURS GUIDES
Les valeurs guides sont recommandées par l’OMS à partir d’une connaissance du
danger et du risque :
- danger : effet de la molécule (toxicologie)
- risque : probabilité d’être exposé au danger
Deux types de molécules :
1/Molécule à effet déterminant où l’on a une relation dose-effet
Cette relation permet de déterminer un seuil critique que l’on majore d’un
coefficient d’incertitude (100 à 1000)
2/Molécule à effet probabiliste où il n’y a pas de relation dose-effet
On fixe alors un risque acceptable : par exemple 1 cas sur 100.000 personnes.
Ceci conduit à déterminer une dose journalière admissible (DJA) qui constitue la
base des normes d’exposition.
Cette dose pouvant provenir de plusieurs sources, il est calculé ensuite la part qui
revient à l’eau sur la base de 2 litres/jour pour une personne de 60 kg.
L’ensemble conduit à une valeur guide établie par consensus scientifique.
35
FIXATION DES NORMES DE QUALITÉ
DE L’EAU POTABLE (suite)

2 – LA VALEUR LIMITE

Cette valeur guide sert de référence à ce que deviendra ensuite une réglementation
nationale sous forme de concentration maximale autorisée (CMA) ou de valeur
limite.

Il n’y a pas de stricte concordance entre les valeurs guides internationales et les
valeurs limites nationales.

Un État doit en effet tenir compte des conditions locales (climatiques, géologiques,
économiques, sociales …).

36
37
NORMES FRANÇAISES
DES EAUX DE BOISSON

A/ Paramètres organoleptiques
couleur, turbidité, odeur, saveur
B/ Paramètres physiologiques
température, pH, conductivité, chlorures, résidu sec
C/ Substances indésirables
nitrates, nitrites, .. COT, .. Fer, Mn, Cu
D/ Substances toxiques
arsenic, cadmium, chrome, mercure, plomb
E/ Paramètres micro biologiques
coliformes totaux, streptocoques fécaux
F/ Pesticides
38
total (55), par substance
EAU ULTRAPURE POUR L’INDUSTRIE

• Production d’énergie
générateurs de vapeur haute-pression (dépôts de silice)

• Industrie électronique
fabrication des semi-conducteurs

• Industrie pharmaceutique
production de vaccins

• Laboratoire d’analyses chimiques


préparation d’étalons

39
DIFFÉRENTS TYPES D'EAU
"ULTRAPURE" POUR L'INDUSTRIE

Résistivité TDS(1) Microorganismes Silice réactive TOC (3)


Définition à 25°C SiO2
mégohm.cm mg/l cfu/ml (2) µg/l mg/l
Eau désionisée 0,05 10,000 n.s (4) 500 n.s (4)

Eau purifiée 0,20 1,000 10,000 100 n.s (4)

Eau apyrogène 0,20 1,000 1,000 100 n.s (4)

Eau de haute pureté 10,00 0,500 1,000 20 n.s (4)


Eau ultrapure 18,00 0,005 1,000 2 0,05

(1) TDS = Total Dissolved Salts (3) TOC = Total Organic Carbon
(2) CFU = Colony forming units (4) n.s = not specified

40

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