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Institut National de Institut Fédéral des

la Statistique Géosciences et des


Ressources Naturelles

Qualité des eaux de surface et souterraines dans la ville de


Yaoundé et son impact sanitaire.

Cadre et objectifs
objectifs visés : Un dispositif statistique approprié pour une meilleure gestion
durable du développement

Le dispositif statistique mis en place par le disponibilité de l’eau de bonne qualité et la santé
Gouvernement vise à fournir des informations humaine.
pour la gestion durablele du développement. Dans La présente étude pilote sur la pollution des eaux
cette perspective, l’INS s’est engagé, en de surface et souterraines dans la ville de Yaoundé
collaboration avec les autres administrations et et son impact sur la santé des populations, vise
institutions publiques impliquées, à mettre en principalement à sensibiliser les pouvoirs publics
place un cadre de référence de production des sur la problématique de la disponibilité d’une eau
statistiques et des indicateurs de suivi et de qualité, qu’elle soit de surface ou souterraine,
évaluation de l’ensemble des objectifs, notamment pour l’alimentation des populations de Yaoundé et
l’Objectif du Millénaire pour le Développement ses environs.
n°7 qui met en exergue l’interrelation entre la

90% de la population de Yaoundé consomment une eau ayant subi un traitement. Les autres,
soit 10%, recourent pour 4% aux sources d’eau protégées, pour 3% au forage et pour 2%
aux sources d’eau non protégées.
Tableau1 : Principale eau de boisson du ménage Figure1 : Principale eau de boisson par grappe de la
Eau principale consommée
zone d’étude
Zone d'étude Yaoundé

Eau ayant subi un traitement 87,8 90,2

Eau de robinet 67,7 72,8


Fontaine publique 17,4 14,3
Eau minérale 2,7 3,2

Eau n'ayant subi aucun


12,2 9,8
traitement
Puits aménagé 0,2 0,2
Puits non aménagé 0,5 0,4 Source : INS/EPESS 2012

Forage 5,4 3,2


Bien que 88% des ménages de la zone d’étude
Source protégée 3,0 3,8 déclarent consommer de l’eau traitée, il existe tout
Source non protégée 2,9 2,2 de même une proportion de 12 % qui affirme
Autre 0,2 0,1 consommer de l’eau non traitée. Cette eau non
traitée provient essentiellement des forages et
Total 100,0 100,0
dans une certaine mesure des sources (protégées
Effectif 558 1136 ou non). Par ailleurs, ce sont les ménages de
Source : INS/EPESS 2012 Madagascar (16 %) et d’Ekoudou (15 %) qui sont
les plus exposés aux effets potentiellement néfastes de l’eau non traitée.

Source : INS/EPESS 2012

Les fréquentes coupures d’eau à Yaoundé dégradent la situation, car la proportion des
ménages qui consomment de l’eau n’ayant subi aucun traitement approprié augmente de deux
fois et demi en passant de 10 à 35%.

Les coupures intermittentes d’eau à Yaoundé 46 % des ménages de Yaoundé subissent au


touchent pratiquement 92 % des ménages. La moins quatre fois par mois une coupure d’eau.
situation est plus prononcée à Madagascar où Cette réalité est plus prononcée dans la zone de
98 % des ménages connaissent des coupures d’eau Madagascar, où 92 % des ménages sont
intermittentes. A travers des réserves d’eau concernés.
constituées ou l’approvisionnement dans les bas- Tableau2 : Fréquence mensuelle de coupure d’eau (en %)
fonds de la ville, certains ménages mitigent l’effet
Pas de pénurie /coupures 40,4
du manque d’eau.
Figure2 : proportion de ménages ayant connu des Tous les jours
6,9
pénuries ou des coupures d’eau intermittentes
Une fois 4,2

Deux fois 3,5

Trois fois 5,7


Quatre fois et plus 39,3
Total 100,0
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 2 sur 27
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

36% des ménages disposent d’un puits près de la concession pour résoudre le problème de
déficit en eau.

Pour juguler ces pénuries d’eau, les ménages font sources d’eau jugées non potables telles que les
recours soit aux réserves d’eau (55 %), soit à l’eau sources (11 %) et les puits (13 %).
minérale (10 %), aux forages (6 %) ou à d’autres
Tableau 3 : Eau de boisson alternative maladies hydriques est corrélée à la mauvaise
Eau de boisson qualité de l’eau.
zone d'étude Yaoundé
alternative
Eau ayant subit un La disponibilité d’une source ou d’un puits près
59,3 64,9
traitement de la concession du ménage accroit la capacité de
Réserve d'eau 49,7 54,7 ce dernier à répondre à ses besoins en eau ou à
Eau minérale 9,6 10,2
suppléer au problème de multiples coupures d’eau
Eau n'ayant subit un
traitement
40,7 35,1 dans la ville. Près de 36 % des ménages disposent
Puits aménagé 9,3 6,7 d’un puits tandis que 6 % sont situés près d’une
Puits non aménagé 9,0 6,1 source.
Forage 5,8 5,7 Tableau4 : Disponibilité d’un puits ou d’une source
Source protégée 4,9 6,1
près de la concession

Source non protégée 4,9 4,5 Zone d'étude Yaoundé


Eau de pluie ,1
Autre 6,7 5,9 Un puits 40,1 35,9
Total 100,0 100,0
Effectif 344 758 Une source 3,2 5,6
Source : INS/EPESS 2012 Rien 56,6 58,5
Ces ménages disposent de l’eau courante, mais du Total 100,0 100,0
fait des coupures régulières, ils s’approvisionnent Effectif 558 1136
à des sources d’eau non traitées et sont exposés au
Source : INS/EPESS 2012
même titre que ceux n’ayant pas accès à l’eau
potable, aux risques de maladies hydriques. En
effet, les études conduites par Obuobie et al.
(2006), Rutkowski et al.(2007), et Van Der Hoek
et al. (2005), ont montré que la recrudescence des

Source : INS/EPESS 2012

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53% des ménages s’exposent aux maladies véhiculées par l’eau en recourant aux puits pour
leur alimentation.

Si le constat de puits non aménagé concerne 56% Par ailleurs la distance recommandée entre les
des ménages dans la zone d’étude, elle touche toilettes et la source d’eau n’est pas respectée
principalement les ménages de la grappe de pour 41% des ménages.
Madagascar, Biyem-assi/Obili et Ngoa-Ekellé.
Tableau5 : Puits/Source aménagé Tableau7 : Distance entre le puits/source et les toilettes

Zone d'étude Yaoundé Zone d'étude Yaoundé

Puits/source aménagé 43,8 46,6 Moins de 15 m 42,5 40,6


15 m et plus 57,5 59,4
Puits/source non aménagé 56,3 53,4
Total 100,0 100,0
Total 100,0 100,0 Effectif 240 468
Effectif 240 468 Source : INS/EPESS 2012
Source : INS/EPESS 2012
Ce non respect de la distance réglementaire (15 m
Mais aussi, la position en aval du puits ou de la ou plus) dans la zone d’étude est plus constaté à
source vient accentuer les risques de Madagascar et à Biyem-assi/Obili.
contamination des eaux souterraines pour 50% Figure3 : Distance entre le puits/source et les
des ménages. toilettes par grappe de la zone d’étude

Tableau6 : Position des toilettes par rapport au puits/source


Zone d'étude Yaoundé

En amont 54,4 49,6


En aval 45,6 50,4
Total 100,0 100,0
Effectif 239 466
Source : INS/EPESS 2012 Source : INS/EPESS 2012
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

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Près de ¾ des ménages de la ville de Yaoundé n’ont pas vidangé le puisât de leurs fosses
septiques depuis au moins 10 ans comme le recommande la réglementation.

Il est remarqué que 52 % des ménages canalisent


les eaux des toilettes vers les fosses septiques Zone d'étude Yaoundé

alors que près de 34 % des ménages déversent ces Fosse septique 47,0 52,0
eaux dans un trou. Les rigoles qui desservent les Egout 1,3 1,6
quartiers sont sollicitées par 15 % des ménages de Cours d'eau d'à côté 4,1 3,6
Yaoundé et 20 % de ceux de la zone d’étude pour Rigole qui dessert le quartier 20,4 15,3
évacuer leurs eaux usées des toilettes. Ce Dans un trou 37,3 34,2
comportement déviant des ménages expose les Autre 1,3 1,7
populations aux risques de maladies. Effectif 558 1136
Source : INS/EPESS 2012
Tableau8 : Mode de canalisation des eaux de toilettes

Source : INS/EPESS 2012

Tableau9 : Fréquence de vidange des fosses septiques 74 % des ménages de Yaoundé ont déclaré
durant les 10 dernières années n’avoir pas vidangé leurs fosses septiques au
cours des 10 dernières années précédent l’enquête
Zone d'étude Yaoundé
et seuls 20 % des ménages se sont prêtés à cette
Aucune fois 73,3 73,6 pratique. Il s’en dégage ainsi un faible
Au moins une fois 19,5 20,3 engouement pour la vidange des fosses septiques.
NSP 7,3 6,1 Ceci entraîne la contamination de la nappe
Total 100,0 100,0 phréatique par des nutriments et des sels
Ensemble 262 591 provenant de ces eaux usées.
Source : INS/EPESS 2012

Tableau11 : Type de toilettes utilisé par le ménage

Zone d'étude Yaoundé


Tableau10 : Mode d’évacuation des eaux usées du ménage
WC avec chasse
28,1 35,5
d'eau Zone d'étude Yaoundé
Latrines aménagées 49,1 42,3
Latrines non Fosse septique 15 19,8
22,8 22,2
aménagées
Egout 0,4 1
Total 100,0 100,0
Dans la cours 17 13,8
Caniveau/rigole 58,8 57,7
Effectif 558 1136
Cours d'eau 2,3 2,1
Source : INS/EPESS 2012
Dans la broussaille 6,5 5,6

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 7 sur 27
Total 100 100 Source : INS/EPESS 2012
Effectif 554 1126

Mal gérées, les eaux usées du ménage attirent des L’utilisation des mêmes toilettes par plusieurs
moustiques et autres parasites ou microbes, ménages traduit la promiscuité dans laquelle
facteurs de maladies telles que le paludisme et vivent les populations de Yaoundé, qui courent
celles liées à la peau (Nguendo Yongsi et al. ainsi un risque élevé de contamination, dans la
2008). Dans la ville de Yaoundé, l’enquête mesure où le partage d’une même toilette
EPESS révèle que près de 58 % des ménages implique parfois quatre à six ménages dans les
déversent leurs eaux usées dans les zones étudiées et 56 % des ménages en sont
caniveaux/rigoles proches de leurs logements. concernés. Cette pratique est plus observée à
Ngoa-Ekélé, à Biyem-Assi/Obili avec
Les toilettes appropriées apparaissent comme un respectivement 70 % et 67 % des ménages.
préalable incontournable dans l’assainissement
afin d’éviter une contamination des eaux Figure4 : Pourcentage de ménages utilisant les toilettes
souterraines et de surface par les matières fécales. avec les autres ménages
Dans la ville de Yaoundé, 42 % des ménages
utilisent les latrines aménagées et 36 % les WC
avec chasse d’eau. Malheureusement, près de 22%
des ménages utilisent des latrines non aménagées.
Aussi, les coupures fréquentes d’eau dans la ville
contribueraient au mauvais entretien de ces
toilettes, mêmes de celles dites modernes, qui
seraient par conséquent le lieu de cultures des
pathogènes.

Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 8 sur 27
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012


Environ 80% des ménages passent par HYSACAM pour l’évacuation de leurs ordures ;
les autres s’en débarrassent surtout dans les broussailles avoisinantes.

De l’enquête EPESS, il ressort qu’environ 80 % La fréquence d’évacuation des ordures ménagères


de ménages de la ville évacuent leurs ordures rend compte, non seulement des difficultés y
ménagères par le canal de la société HYSACAM. afférentes, mais aussi de l’exposition du ménage
On voit donc que le taux de couverture de la ville, aux inconvénients liés à la présence des ordures
plus précisément des zones d’étude par ménagères dans l’habitat tels que les mauvaises
HYSACAM est élevé, même si des efforts restent odeurs, les parasites et l’insalubrité. Dans
à fournir par les pouvoirs publics pour étendre ce l’ensemble, 71 % de ménages se débarrassent des
réseau au reste des ménages dont une grande déchets solides à une fréquence régulière d’une
partie, à savoir 12% évacue les ordures ménagères fois par semaine. Ceux qui le font
dans les broussailles ou dans la cour. quotidiennement ne représentent que 21 %.

L’évacuation dans les caniveaux/rigoles par 4% Figure5 : Proportion des ménages ayant déclaré avoir des
difficultés pour évacuer les ordures ménagères
Tableau12 : Mode d’évacuation des ordures ménagères

Zone d'étude Yaoundé

HYSACAM 76,1 79,6


Bac à ordure public 57,1 53,6
Ramassage direct
19,0 26,0
HYSACAMysacam
Autre lieu 23,9 20,4
Fosse septique 0,4 1,0
Caniveau/rigole 3,6 1,9
Cours d'eau 4,3 3,7
Broussaille/Dans la cours 13,1 11,7
Autre 2,5 2,2
Total 100,0 100,0
Effectif 557 1135
Source : INS/EPESS 2012
des ménages dans la zone d’étude est Source : INS/EPESS 2012.
d’importance particulière, parce que les bouteilles Tableau13 : Type de difficultés pour évacuer les ordures
d’eau représentent une part importante des déchets ménagères (en %)
d’un ménage, bouchent le système de drainage en
Zone d'étude Yaoundé
surface et sont la cause d’inondations locales
pendant la saison des pluies ou les gros orages. Services payants 2,5 3,1
Cela vaut aussi pour l’évacuation dans un cours
Eloignement des bacs 81,9 81,5
d’eau.
Autre 15,6 15,4
Total 100,0 100,0
32% des ménages de Yaoundé déclarent avoir des
Effectif 199 356
difficultés pour évacuer les ordures ménagères.
Source : INS/EPESS 2012
Dans la zone d’étude, Ngoa-Ekellé est la grappe
où la proportion de ménages qui rencontrent ces Tableau14 : Fréquence d'évacuation des ordures
difficultés est la plus élevée. ménagères

Zone d'étude Yaoundé


En général, l’éloignement des bacs à ordures
serait le principal problème des populations. Ces Tous les jours 21,9 20,7
bacs sont généralement posés dans les carrefours Au moins une fois par semaine 70,3 71,4
ou sur des terrains non aménagés. Par conséquent,
les ménages qui se trouvent dans les zones Au moins une fois par mois 3,6 3,8
enclavées notamment Ngoa-Ekellé ont des Autre 3,2 3,3
difficultés à y accéder, déversant ainsi leurs NSP 1,1 0,8
Total 100,0 100,0
déchets dans les cours d’eau d’à côté ou dans les Effectif 558 1136
broussailles. Source : INS/EPESS 2012
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012


Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

Près de 30% des ménages se plaignent du mauvais entretien des réseaux d’assainissement,
notamment les caniveaux non entretenus où se déversent des eaux usées.

29 % des ménages de Yaoundé ont affirmé être présentes dans leur entourage. Dans la zone
gênés par certaines installations ou activités d’étude, on observe que c’est à Messa-Carrière
(34 %) que les ménages se sont le plus plaints des Ekoudou (30 %), à Biyem-Assi/Obili (29 %) et à
différents types de nuisances dans leur entourage. Ngoa-Ekéllé (28 %).
Les chiffres sont légèrement plus faibles à

Source : INS/EPESS 2012

L’activité des bars provoque le plus de nuisances


aux ménages (37 %). Viennent ensuite les
installations telles que les caniveaux non Tableau15 : Type d’installations ou d’activités qui nuisent
entretenus (23 %), les discothèques (14 %) et les dans à proximité
églises. Cela met en évidence le fait que le Zone d'étude Yaoundé
déversement des eaux usées est perçu comme une
nuisance conséquente par une large partie de la Discothèque 13,9 13,1
population. Bar 37,1 30,4
Marché 1,3 1,5
Figure6 : Proportion de ménages ayant déclaré qu’il y a Usine 0,7 1,5
des installations gênantes dans leur entourage
Caniveau 22,5 23,7
Ferme 10,6 8,5
Garage 8,6 5,2
Menuiserie 7,9 5,5
Eglise 11,3 14,3
Autre 30,5 34,3
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 13 sur 27
41% des ménages disposent d’au moins un robinet d’eau dans leur logement alors que presque
le même pourcentage se ravitaille chez le voisin. La commercialisation de l’eau est plus
répandue aux quartiers Messa carrière (63%) et Ekoudou (53%).

La principale source d’énergie utilisée pour relativement plus élevée dans la zone de Messa-
cuisiner dans les ménages est le gaz. Cette Carrière (63 %) et d’Ekoudou (53 %). Ceci peut
tendance se vérifie dans chacune des zones s’expliquer par l’existence d’un grand marché
d’étude. L’utilisation du bois de chauffe par une dans la zone de Messa-Carrière et par l’extension
proportion assez importante (11%) de la insuffisante du réseau de distribution d’eau
population de la ville de Yaoundé pose non courante dans le quartier ’Ekoudou.
seulement le problème de la pauvreté des Tableau16 : Énergie utilisée pour cuisiner
ménages, mais également celui lié à Zone d'étude Yaoundé
l’environnement du milieu urbain, avec la fumé
dégagée qui aurait des effets sur la santé. Ne fait pas la cuisine 2,7 2,5
Bois (acheté. ramassé ou reçu) 12,9 11,0
Gaz 68,6 71,6
Les ménages qui ont leurs robinets dans leurs Electricité 1,1 1,6
logements représentent 41 % et 40 % Pétrole %danger?! 10,4 9,2
s’approvisionnent chez le voisin, tandis que 20 % Charbon/sciure/copeaux de bois 4,3 4,1
Total 100,0 100,0
ont un robinet dans la cour. Ces pourcentages Effectif 558 1136
pourraient expliquer non seulement les problèmes Source : INS/EPESS 2012
d’approvisionnement en eau du logement, mais
également ceux d’hygiène et d’assainissement des Tableau17 : Position du robinet dans le ménage (en %)
toilettes modernes, qui nécessitent l’utilisation de
l’eau par le système de chasse d’eau. Zone d'étude Yaoundé

Dans le logement 31,0 41,0


Au cours de l’enquête EPESS, 601 % des
ménages enquêtés déclarent qu’ils partagent leurs Dans la cours 21,2 19,5
robinets avec d’autres ménages. Ce phénomène Chez le voisin 47,9 39,5
est le plus accentué à Ngoa-Ekélé qui est un Total 100,0 100,0
Effectif 378 827
quartier composé majoritairement d’étudiants,
Source : INS/EPESS 2012
suivi de Biyem-Assi et de Messa-Carrière.
Près de 34 % des ménages à Yaoundé
commercialisent de l’eau. Cette proportion est
Figure7: Proportion des ménages utilisant le robinet avec
d’autres ménages Figure8: Proportion des ménages commercialisant l’eau

Source : INS/EPESS 2012


Source : INS/EPESS 2012
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012


Source : INS/EPESS 2012

Par contre, entre 35 et 60% des ménages consomment de l’eau souterraine provenant d’un
approvisionnement local qui répond aux conditions d’hygiène requises (en E.coli). Les
principaux inconvénients sont que le niveau de coliforme est supérieur à 100mg/l dans la
grande majorité des cas, la teneur en nitrate des eaux souterraines se situe au-delà du seuil
critique de 50 mg/l. En outre, plus de la moitié des ménages est localisé près d’un point
d’eau contaminé par l’ammonium.
A la fin de la saison sèche, 35 à 60% des ménages les eaux de pluie, ni lessivées, on peut supposer
consomment de l’eau provenant d’un que les résultats varieraient durant la saison des
approvisionnement local qui répond aux pluies et que la proportion d’échantillon à risque
conditions d’hygiène requises. Si l’on considère la important serait plus élevée. Quelle que soit la
catégorie correspondant à un risque faible, ce sont grappe de la zone d’étude, plus de 75% de
20% des ménages à Ngoa-Ekéllé, 55% à Messa- ménages enquêtés sont situés à proximité d’un
Carrière et 40% à Madagascar qui sont concernés. point de prélèvement ayant un niveau de
Comme les sources et puits non couverts ne se coliforme fécal supérieur à 10mL.
trouvent pas contaminés durant la saison sèche par

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 16 sur 27
Source : INS/EPESS 2012

Source : INS/EPESS 2012


Tableau18 : Niveau de risque de contamination de l’eau Tableau19 : Niveau de risque de contamination de l’eau
par l’Escherichia coli (E.coli) selon la zone d’étude par le coliforme fécal selon la zone d’étude pendant la
pendant la saison sèche (en %) saison sèche (en %)
E. coli en Risque Risque Risque Coliforme fecal en
Normal Total 0-9 >10 Total Effectif
OMS-classes faible intermédiaire élevé cfu/100mL
Zone d'étude Zone d'étude
Ngoa-Ekélé 60 20 20 0.0 100.0 Ngoa-Ekélé 15 85 100.0 238
Messa-Carrière 45 55 0.0 0.0 100.0 Messa 25 75 100.0 75
Madagascar 35 40 25 0.0 100.0 Madagascar 5 95 100.0 139
Source : INS/EPESS 2012 Source : INS/EPESS 2012

S’agissant du nitrate (NO3), la majorité des La proportion de ménages localisés près des
ménages sont proches d’un point d’eau ayant un points d’eau contaminés par l’ammonium se situe
seuil critique (50 mg/L ou plus). Cette situation au-delà de 70 % et ce, quelle que soit la grappe de
reste inchangée selon la source principale d’eau la zone d’étude. On peut également noter que les
ou le type de toilettes utilisées dans le ménage. ménages consommant principalement de l’eau
Comme facteur de pollution des eaux, il s’avère non traitée sont presque tous proches d’un point
donc important de limiter sa teneur dans les eaux d’eau ayant un seuil critique en ammonium.
souterraines ou de surface de Yaoundé.

Source : INS/EPESS 2012


Source : INS/EPESS 2012

Tableau20 : Niveau de risque de contamination de l’eau Tableau21 : Niveau de risque de contamination de l’eau
par le nitrate selon la zone d’étude pendant la saison par l’ammonium selon la zone d’étude pendant la saison
sèche (en %) sèche (en %)
Moins de 50 Ammonium Moins de 0.3 0.3 mg/l ou
Nitrate 50 mg/l ou plus Total Total
mg/l mg/l plus
Zone d'étude Zone d'étude
Ngoa-Ekélé 15 85 100.0 Ngoa-Ekélé 15 85 100
Messa-Carrière 25 75 100.0 Messa 15 85 100
Madagascar 15 85 100.0 Madagascar 0 100 100
Source : INS/EPESS 2012 Source : INS/EPESS 2012

L’analyse microbiologique confirme une contamination élevée des eaux de surface par
l’Escherichia coli, néanmoins 10 fois inférieure à celle des coliformes totaux. Ces eaux n’ont
aucune concentration en entérocoque. Seules les cours d’eau, recevant des eaux usées, ont une
concentration très importante en coliphages.

Escherichia coli (E. coli) est une bactérie faible: les rayons ultra-violets (UV) éliminent les
communément présente dans l’intestin humain. bactéries dans la couche supérieure de l’eau et le
Concernant les échantillons d’eau de surface, les pH atteint des valeurs autour de 9, créant un
résultats montrent une contamination élevée des environnement peu favorable au développement
échantillons aux indicateurs fécaux. En général des microorganismes.
dans les cours d’eau (moyenne >100 000 cfu/100
mL), la contamination est plus élevée que dans Les coliformes totaux sont un groupe
l’eau du lac (moyenne 27 390 cfu/100 mL) : Dans d’Entériobactériacées qui présente des réactions
le lac, la contamination fécale est légèrement plus physiologiques similaires à l’E. coli. L’on a pu
INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 19 sur 27
observer dans les échantillons analysés dans cette entérocoques sont généralement 10 fois
étude que les concentrations de coliformes totaux inférieures aux concentrations en E. coli dans le
sont 10 fois supérieures à celles d’E. coli. même échantillon, cela explique pourquoi E. coli
Les entérocoques sont plus résistants que l’E. coli est parfois présente en l’absence d’entérocoque
et indiquent une contamination fécale, même en dans les échantillons d’eau de surface prélevés.
l’absence d’E. coli. Comme les concentrations en

Les coliphages servent d’indicateur pour les virus qui reçoit les eaux usées. Dans l’eau du lac, la
excrétés avec les matières fécales. Ainsi, recourir concentration de coliphages est divisée par 10 et
à l’analyse des coliphages dans l’eau permet de l’on a mesuré une concentration moyenne de 150
surveiller la menace virale qui s’y trouve. Dans pfu/100 mL, ce qui est proche des concentrations
les échantillons d’eau prélevés, la concentration observées dans les rivières propres qui reçoivent
en coliphages la plus importante (moyenne 4,140 des eaux usées traitées.
pfu/100 mL) a été mesurée dans l’eau de rivière

Tableau22 : Distribution des paramètres microbiologiques dans les eaux de surface


Range
Eau de surface n Median Risque Paramètre
(cfu/100 mL)
Cours d’eau 5 >200 - >100,000 >100,000 Très fort
E. coli
Lac 4 113 - >100,000 27,39 Très fort
Cours d’eau 5 >200 - >100,000 >100,000
Total coliforms
Lac 4 >2,400 - >100,000 51,76
Cours d’eau 5 >100 >100
entérocoque
Lac 4 0 - >100 70
Cours d’eau 3 219 – 4,740 4,14
Coliphage
Lac 4 <20 -3,920 150
Source : INS/EPESS 2012

L’analyse microbiologique montre que la concentration en E. coli est plus faible dans les
eaux souterraines que dans les eaux de surface. Les concentrations en coliformes totaux sont
plus importantes dans les eaux de source que dans celles des puits. Les sources et les puits
sont sujets aux contaminations fécales et les virus autres que les coliphages peuvent aussi
contaminer ces sources d’eau.

Dans les eaux souterraines, les concentrations d’E. Tableau23 : Distribution des paramètres
coli se sont révélées être plus faibles. La plus forte microbiologiques dans les eaux souterraines
Eau Range
concentration (maximum et moyenne) a été souterraine
n
(cfu/100 mL)
Median Risk Paramètre
détectée dans l’eau prélevée dans les sources. Forage 5 (4) 0-312 0 Faible
L’eau des puits est moins contaminée et 18,75% Puits 16(21) 0 - >200 23 Moyen E. coli
Source 14 (121) 0 - >10,000 70 Fort
des échantillons d’eau (3/16) ne présentent pas de Forage 5 (4) 0 - >200 36,9
Total
trace de contamination fécale. Puits 16(21) 1 – 5,790 >200
coliforms
Source 14 (121) 1 - >10,000 >200
Forage 5 (4) 0 0
Une valeur médiane de 23 cfu/100 mL a été Puits 16(21)11 0 – 1,300 4,5 entérocoque
détectée, ce qui d’après l’OMS (2004), équivaut à Source 14 (121) 0 – 2,400 3022,5
Forage 4 <2 - <5 <2
un risque intermédiaire. L’eau des sources Puits 12 <3 – 70 10 Coliphages
présentait en moyenne une contamination plus Source 12 0 – 180 6
Source : INS/EPESS 2012
importante (70 cfu/100 mL) que celle des puits
(23 cfu/100 mL) et présente un risque plus
Enfin, les puits profonds fournissant de l’eau
important, selon L’OMS (2004). Néanmoins, 18%
souterraine comportent le moins de traces de
des échantillons de sources (2/11) ne présentaient
contamination à l’E. coli. Seul un échantillon
pas de trace d’E. coli, résultat proche de celui
prélevé d’un conteneur de stockage a montré une
obtenu pour les échantillons des puits.
contamination avec 3 cfu/100 mL. Tous les autres
échantillons ne comportaient pas d’E. coli. C’est
INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 20 sur 27
la raison pour laquelle les eaux souterraines des concentrations respectives de 6 pfu/100 ml et
provenant de ces puits profonds peuvent être 10 pfu/100 ml. Dans les forages, seules des
considérées comme microbiologiquement saines, concentrations inférieures à 5 pfu/100 ml ont été
mais il existe un risque de contamination durant le relevées. Ces résultats indiquent que les puits
stockage. profonds sont protégés des contaminations
fécales. Si des virus viennent à se trouver dans
Les concentrations en coliformes totaux sont plus l’eau, ils vont être filtrés lors de la pénétration de
importantes dans les eaux de sources que dans celle-ci dans le sous-sol et être adsorbés dans les
celles des puits, mais la différence entre les particules du sol. Les sources et les puits sont
provenances de ces eaux est mineure. Seule la sujets aux contaminations fécales et les virus
valeur maximum >10 000 cfu/100 mL relevée autres que les coliphages peuvent aussi
dans un prélèvement d’eau de source est contaminer ces sources d’eau.
supérieure à la valeur maximum de 5 790 cfu/100
mL mesurée dans les puits. Les eaux de forage ne manifestent aucune
concentration en entérocoques. Ces bactéries
Les eaux souterraines provenant des sources et n’ont également été détectées dans 100 ml/g de
des puits ont été contaminées par des coliphages à prélèvements des eaux de puits et de source.

Du fait de la concentration en nitrate, plus de la moitié des points d’eau échantillonnés ne


sont pas adéquats pour la consommation

La valeur médiane de pH 5,7 (p50) indique que dans les eaux souterraines sont en dessous de cette
les eaux souterraines ont une tendance acide. 90% limite avec 0,57mg/L dans les puits.
de tous les prélèvements ont un pH inférieur à 6,5
avec un pH minimum de 4,6. L’eau de surface du Mfoundi échantillonnée près
du carrefour Warda a une teneur en phosphate
La concentration médiane (p50) du nitrate dans dissous qui atteint 200 µg/L, conformément aux
les eaux souterraines dépasse la limite de 50mg/L autres paramètres physicochimiques. On pourrait
préconisée par l’OMS. Ce qui signifie que plus de s’attendre à des quantités considérables de
la moitié des points d’eau échantillonnés ne phosphore total dans ces eaux de surface.
devraient pas servir à l’alimentation en eau de
boisson. Les sources quant à elles ont une Tableau24 : statistiques sur quelques paramètres
concentration médiane en nitrate plus élevée et physicochimiques des eaux souterraines et de surface
elle atteint un maximum de 140 mg/L alors qu’il Type de
min p10 p25 p50 p75 p90 max Paramètre
point d'eau
se chiffre à 161 mg/L dans les puits. Par contre,
Souterrain 4,6 4,8 5,2 5,7 6,2 6,4 7,2
les échantillons d’eau de surface ont une faible PH
concentration en nitrate avec quelques exceptions. Surface 6,7 6,9 7,0 7,2 7,7 8,3 8,9
Souterrain < 0,01 1,5 22,1 51,2 99,9 125,1 161,0
Nitrate
L’ammonium a une concentration médiane proche Surface 0,49 0,8 2,1 8,8 21,3 50,6 65,6
de 2 mg/L dans les eaux souterraines, ce qui est Souterrain < 0,01 0,004 0,64 1,89 10,7 40,7 80,4
Ammonium
élevée. Cette concentration est de 6,5mg/L pour Surface 0,01 0,01 0,01 0,02 0,6 2,3 2,57
les puits où elle peut aussi atteindre 23,8mg/L. <
Souterrain < 0,07 < 0,07 0,08 0,31 0,45 0,57
Mais dans les eaux de surface, la concentration en 0,07 Nitrite
ammonium est très faible et presque difficilement Surface < 0,07 NA NA NA NA NA 1,26
<
détectable dans le cas du lac municipal où les Souterrain < 0,03 < 0,03
0,03
< 0,03 < 0,03 0,03 1,6
Phosphore
conditions sont favorables à la nitrification. Surface < 0,03 < 0,03
<
0,05 0,12 0,19 0,2
0,03
S
La concentration maximale de 1,26mg/L en Source : INS/EPESS 2012
nitrites a été trouvée dans les eaux de surface près
du carrefour Warda. Les concentrations en nitrite

A Yaoundé, l’environnement malsain causé par maladies, partagent le quotidien des ménages,
les eaux usées génère la présence d’insectes et devenant de ce fait d’importants facteurs de
d’animaux nuisibles dans les logements. En effet, risques de maladies et gênants pour le bien-être
les cafards (93 %), les moustiques (91 %) et les des populations.
souris/rats (87 %) qui sont des vecteurs de

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 21 sur 27
Source : INS/EPESS 2012

Tableau25: Type d'insectes et d'animaux présent dans le Tableau27: Nombre des personnes tombées malade dans
logement (en %) la zone d’enquête suivant la distance entre le ménage et le
point de prélèvement le plus proche
Zone d'étude Yaoundé
Distance
Souris/rats 89,,1 87,,1 Moins de 100 100 à 499 500 mètres et Total
Mouches 64,,2 59,,5 mètres mètres plus
Moustiques 91,,4 91,,2 Ekoudou 0,0 8,8 8,1 7,6
Cafards 93,,0 92,,6 Ngoa-Ekélé 16,3 22,0 50,0 19,3
Fourmis 72,,2 67,,8
Messa Carrière 6,3 15,8 0,0 10,8
Tiques 5,,2 5,,6
Madagascar 14,7 10,0 0,0 11,5
Autres 1,,1 2,,3
Biyem
Effectif 558 1 136 10,0 6,1 0,0 5,7
Assi/Obili
Source : INS/EPESS 2012 Ensemble 12,4 12,6 6,9 12,1
Source : INS/EPESS 2012

Environ 12% de la population des ménages mètres et 50 % à 500 mètres et plus) que dans les
enquêtés ont déclarés avoir été au moins une fois autres quartiers comme Madagascar (15 % et
malade au cours des deux dernières semaines 10 % respectivement à moins de 100 mètres et
précédent l’enquête. entre 100 et 499 mètres) ou Messa-Carrière (6 % à
moins de 100 mètres et 16 % entre 100 et 499
La proximité des points d’eau de mauvaise qualité mètres).
prédisposerait la population à des risques de
maladies hydriques, surtout dans un contexte où il Tableau26: Apparition des maladies (en %)
y a coupure régulière d’eau courante et que les zone d'étude Yaoundé
populations doivent faire recours à ces points
d’eau pour se ravitailler en eau de boisson ou pour Aucune maladie 87,7 88,1
les autres usages des ménages. Il n’est donc pas Une maladie 10,9 10,1
surprenant que la morbidité soit plus élevée dans Deux maladies ou
1,4 1,8
les ménages situés à moins de 500 mètres des plus
Total 100,0 100,0
points d’eau. Cette morbidité est plus répandue à Effectif 1916 4396
Ngoa-Ekéllé (16 % dans un rayon de moins de
Source : INS/EPESS 2012
100 mètres, 22 % entre 100 et moins de 500
Alors que les maladies diarrhéiques ont été observées dans presque toutes les zones d’étude, à
l’exception de Biyem-Assi/Obili, la prévalence du paludisme chez les enfants de moins de 5
ans atteint respectivement 5 % et 6 % dans la zone et hors zone d’étude.

Source : INS/EPESS 2012

Pour l’ensemble de la ville de Yaoundé, la diarrhéiques, les maladies de la peau, ont


prévalence des maladies a été de 6 %. Le enregistré moins de 1 %. La prévalence des autres
paludisme est la maladie dont la prévalence est la maladies non liées à l’eau telles que: l’asthme, les
plus élevée (5 %). Les autres maladies hydriques maux de dents, les céphalées, l’AVC, l’infection
telles que la typhoïde, la dysenterie, les maladies gastrique, la toux, la rougeole, etc. est de 6 %.
Source : INS/EPESS 2012

Tableau28: Prévalence des principales maladies Tableau29: Prévalence des principales maladies liées à
l’eau selon le principal mode d’évacuation des eaux
Zone d'étude Yaoundé usées (en %)
Autre
Paludisme/fièvre 4,6 5,3 Paludis Maladie Autre
maladie Effectif
Typhoïde 0,3 0,5 me liée à l'eau maladie
liée à l'eau
Maladie de la peau 0,4 0,3 Caniveau/rig Zone
4,7 1,7 0,6 4,9 1092
Dysenterie 0,4 0,4 ole/cours d'étude
d'eau Yaoundé 4,5 1,5 0,7 5,5 2448
Maladie diarrhéique 1,1 0,7
Zone
Infection respiratoire 0,9 0,8 4,1 1,7 2,4 7,4 757
Autre lieu d'étude
Autre maladie 6,0 5,9 Yaoundé 6,1 1,7 1,7 6,5 1720
Source : INS/EPESS 2012
Source : INS/EPESS 2012

Tableau30: Prévalence des principales maladies liées à


Le mode d’évacuation des eaux usées agit plus sur l’eau selon la distance entre le ménage et le point de
la prévalence des maladies hydriques que sur celle prélèvement d’eau le plus proche (en %)
des maladies non hydriques, soit 7 % contre 5 %. Autre
Cette prévalence des maladies hydriques est en Paludis Maladie Autre
maladie Effectif
me liée à l'eau maladie
grande partie imputable à la prévalence du liée à l'eau
Zone
paludisme au sein de la population des ménages. Moins de d'étude
5,5 1,9 1,3 5,8 638
100 mètres Yaoundé 5,5 1,9 1,3 5,8 638
La distance entre le ménage et le point de Zone
prélèvement le plus proche semble déterminante, 100-499 4,5 1,4 1,6 6,5 1130
d'étude
surtout pour la prévalence des maladies hydriques. mètres Yaoundé 4,5 1,4 1,6 6,5 1130
Cependant, cette prévalence est d’abord tributaire Zone
500 mètres 0,7 2,8 0,0 3,5 142
de la forte prévalence du paludisme qui est d'étude
considérée comme la première cause de mortalité et plus Yaoundé 0,7 2,8 0,0 3,5 142
en Afrique sub-saharienne.
Source : INS/EPESS 2012

Tableau31 : statistiques sur les autres paramètres physicochimiques des eaux souterraines et de surface
Type de point
min p10 p25 p50 p75 p90 max Paramètre
d'eau
souterrain 2,5 4,2 5,5 8,4 10,5 13,0 48,5
silice
surface 6,7 6,9 7,4 7,7 9,3 10,1 10,6

souterrain < 0,1 < 0,1 < 0,1 0,50 1,10 2,5 13,2 carbone
organique
surface < 0,1 0,27 6,3 7,6 8,5 8,8 8,8 total

Groundwater 27,4 59,7 105,8 195,5 308,4 412,9 1022 solide


dissous
Surface water 113,9 159,7 189,0 213,3 311,5 349,4 439,7 totaux

Souterrain 1,9 7,0 9,8 23,4 51,8 64 141


Surface 8,0 13,7 24,5 26,4 39,4 49 58 sodium
Souterrain 1,1 1,4 3,25 5,5 12,0 22,1 64,6
Surface 4,4 5,7 11,8 12 19,1 28,1 36,9 potassium
souterrain 0,8 3,7 12,1 27,0 58,5 74,4 220,0
surface 8,0 16,4 29,5 30,8 48,1 57,6 66,6 chlorure
souterrain 0,10 0,44 0,9 1,9 6,8 15,3 21,0
sulfate
surface 1,71 2,12 2,9 6,1 17,8 19,8 21,2
Souterrain 0,014 0,031 0,049 0,079 0,108 0,196 0,974
fluorure
Surface 0,113 0,120 0,131 0,175 0,229 0,314 0,392
Souterrain 0,004 0,010 0,018 0,061 0,103 0,138 0,21
Surface 0,016 0,023 0,043 0,074 0,116 0,155 0,19 bromure
Type de point
min p10 p25 p50 p75 p90 max Paramètre
d'eau
souterrain 1,8 5,5 12,5 27 53 163 548
surface 56,2 64,1 75,5 98 138 139 139 bicarbonate
Souterrain 0,003 0,004 0,008 0,020 0,118 1,38 13,8
Surface 0,077 0,15 0,23 0,31 0,46 0,57 0,6 fer
souterrain 0,01 0,07 0,10 0,25 0,9 1,5 5,1
surface 0,01 0,01 0,11 1,01 1,3 1,7 1,7 manganèse
souterrain 0,004 0,004 0,011 0,024 0,047 0,096 0,256
surface 0,008 0,010 0,014 0,023 0,033 0,224 0,413 aluminium
Source : INS/EPESS 2012

INS Note de présentation des résultats provisoires du commerce extérieur de l’exercice 2012 Page 26 sur 27
Institut National de la Statistique
BP : 134 Yaoundé - Cameroun
Tél : (237) 22 22 04 45
Fax : (237) 22 23 24 37
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Une publication du Département des Statistiques Démographiques et


Sociales

© INS, juin 2013

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