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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP (UCAD)

Licence 2 MATHS - 2019-2020


TD d’Algèbre
FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES (FST)
DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES
ET INFORMATIQUE (DMI)

Révisions

Exercice 1

Soit A ∈ M(R) une matrice carrée telle que A3 + A2 + A = 0.


1. Démontrer que les valeurs propres complexes de A prennent au maximum trois valeurs distincts que
l’on précisera.
2. Justifier que A est diagonalisable dans A ∈ M(C).
3. Démontrer que si A est inversible alors det A = 1.

Exercice 2

Soit f l’endomorphisme de R2 defini par


π √ π π √ π
f (x, y) = (x cos − (x + y 2) sin , y cos + (y + x 2) sin )
n n n n
1. Déterminer la matrice M de f relativement à la base canonique de R2 .
2. Déterminer le polynôme caractéristique de f .
3. Exprimer f 2 en fonction de f et idR2 .
4. Déterminer f k pour k ≥ 2.

Exercice 3
 
−1 0 α + 1
Soient α ∈ R et la matrice suivante Aα = 1 −2 0 
 
−1 1 α
1. Factoriser le polynôme caractéristique PAα (X) en produit de facteurs du premier degré..
2. Déterminer selon la valeur du paramètre α les valeurs propres distinctes de Aα et leur multiplicité.
3. Déterminer les valeurs de α pour lesquelles la matrice Aα est diagonalisable.
4. Déterminer selon la valeur de α le polynôme minimal de Aα .

Exercice 4

Soient N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente d’ordre m et A ∈ Mn (C) une matrice telle que AN = N A.
1. Déterminer un polynôme annulateur de N . En déduire le polynôme minimal et le polynôme caracté-
ristique de N.
2. Déterminer les valeurs propres de N et en déduire que N est trigonalisable .
3. Démontrer que det(I + N ) = 1.
4. On suppose A inversible. Démontrer que les matrices AN et N A−1 sont nilpotentes. En déduire que
det(A + N ) = det A.

1
5. On suppose A non inversible. En exprimant (A+N )k pour tout k ∈ N, démontrer que det(A+N ) = 0.

Exercice 5

Soit n ≥ 2 un entier, E un C espace vectoriel de dimension n et f ∈ L(E) un endomorphisme de E. Notons


ϕ : L(E) −→ L(E) l’application linéaire définie pour tout endomorphisme g de E par ϕ(g) = f ◦ g − g ◦ f .
1. Supposons l’endomorphisme f diagonalisable. Soit {e1 , . . . , en } une base de E formée de vecteurs
propres de f . Pour tous entiers i, j ∈ {1, . . . , n}, notons fij l’endomorphisme de E tel que fij (ej ) = ei
et fij (ek ) = 0 si k 6= j.
(a) Montrer que fij est un vecteur propre de ϕ.
(b) En déduire que ϕ est diagonalisable.
2. Soit x un vecteur propre de f et g un vecteur propre de ϕ. Montrer que si g(x) 6= 0 alors g(x) est un
vecteur propre de f .
3. Soit {g1 , . . . , gn2 } une base de L(E) et x un vecteur non nul de E.
(a) Montrer que pour tout vecteur y ∈ E, il existe g ∈ L(E) tel que y = g(x) .
(b) Montrer que {g1 (x), . . . , gn2 (x)} engendre E.
4. Montrer que si l’endomorphisme ϕ est diagonalisable alors f est diagonalisable.

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