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Confort acoustique
La norme marocaine NM EN 13779 exige une plage de confort acoustique avec une valeur par
défaut (en général la valeur médiane), sur la base des niveaux de pression acoustique à respecter
dans les locaux :

132

133

1
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Pour obtenir un confort sonore à l’intérieur d’un espace aménagé, il faut:

- Maîtriser la réverbération, de sorte que les sons utiles et désirés puissent se propager
correctement, avec suffisamment d’intensité et sans déformation pour être
facilement perçus. On parle alors, de correction acoustique.
- Limiter la transmission des bruits en provenance de l’extérieur (moyens de
transport, activités industrielles et commerciales, jeux et cris d'enfants…), des
espaces adjacents (bruits aériens, bruits d'impact ou de chauffage, ventilation,
ascenseur, etc.). C'est-à-dire une bonne isolation acoustique.

134

Recommandations :
Pour réduire les transmissions sonores (vibrations et bruits aériens), il faut :
1. Ne pas placer le caisson au-dessus des chambres ou pièces de séjour.
2. Éviter les coudes à angles droits et les changements brutes de section dans le réseau de gaines ;
3. Isoler phoniquement les réseaux de gaines et conduits.
4. Installer sur des entrées d’air des piège à son contre les nuisances sonores extérieures.
5. Choisir du matériel de type silencieux
6. Installer les ventilateurs en terrasses des bâtiments en s’éloignant des façades adjacentes de 10
mètre au moins.
7. Prévoir, pour les installations à grand débits, des baffles acoustiques à dimensionner par un
acousticien suivant le poids et la vitesse de rotation.
8. Pour réduire la propagation des vibrations des ventilateurs à la structure du bâtiment, on insère des
supports élastiques anti-vibratiles à dimensionner par un spécialiste suivant le poids et la vitesse de
rotation.
9. Éviter, pour la charpente métallique, de poser le caisson contenant le moteur directement en contact
avec les éléments de la charpente, mais le suspendre.

135

2
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2ÉME PARTIE :
PERFORMANCE THERMIQUE DE L'ENVELOPPE 4

136

 Conductivité thermique: Définition générale

La conductivité thermique est une propriété intrinsèque d’un matériau (solide, liquide ou
gaz). qui représente sa faculté à diffuser de la chaleur sans mouvement macroscopique de
la matière. Elle s’exprime en w/m.K. Elle est donnée par la loi de Fourier (1822) qui exprime
la relation entre la densité de flux de chaleur et les variations spatiales de la température
au sein du matériau.
d  
F = - grad T .n
ds
T : la température en Kelvin (K) ou en degré Celsius (°C);

: la conductivité thermique w/m.K

n : le vecteur unité normal à la surface S au point considéré

et dirigé dans le sens des températures décroissantes.

 :La puissance qui traverse la surface dS pendant

l’intervalle de temps dt dans le sens de la normale W

F : la densité de puissance thermique en W/m2

Le signe moins : indique que le transfert thermique s'effectue dans le sens des
137
températures décroissantes.

3
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 conduction : cas d’un mur une seule variable d’espace x

Dans ce cas , T dépendra de l'espace x : ce sera T(x, t) avec T(x = 0) = T0

T(x = L) = TL
et la Loi de Fourier se réduit à l'équation différentielle

dQ dt
𝐹= = −λ
ds dx

En régime stationnaire, à savoir lorsque la température et les flux de chaleur en

tout point sont constants, la densité de flux traversant une couche homogène
plane d'épaisseur ‘’e‘’ et de conductivité thermique ‘’λ ‘’ soumise à une différence
de température ‘’ΔT’’ se calcule en intégrant l'équation de Fourier. On obtient:
ΔT T1 − T2
𝐹=λ =λ
e e
138

Exemple: mur en béton

L'écart de température TA − TB provoque un

flux de chaleur à travers le mur:

𝐓𝐀 − 𝐓𝑩
𝑸=𝐒𝛌
𝐞

un mur en béton d’épaisseur 20 cm et de conductivité thermique 1,7 w/m.K

Les température d’ambiance interne et externe sont respectivement 20 et 5°C

Densité de puissance thermique F

Flux thermique à travers le mur : Q , pour S = 5 m x 4 m = 20 m2 ?

139

4
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 Profil de la température au sein d’une paroi plane simple: 1 dimension sans

source de chaleur
𝑆
𝑄= T1 − T2
𝑅T
𝑆
𝑄𝑠𝑖𝑛𝑡 = T1 − TS𝑖𝑛𝑡
𝑅Sint
𝑆
𝑄𝑠𝑒𝑥𝑡 = Tsext − T2
𝑅S𝑒𝑥𝑡

𝑄 = 𝑄𝑠𝑒𝑥𝑡 = 𝑄𝑠𝑖𝑛𝑡

T1 − T2 = Tsext − T2 = T1 − TS𝑖𝑛𝑡
T Sext S

Tsint = T1 − F. 𝑅S𝑖nt
Tsext = T2 + F. 𝑅S𝑒xt

140

Résistance thermique en conduction d’une paroi simple

La résistance thermique Rp en (m2.K.W–1) d’une paroi est l’inverse de la densité de flux
thermique traversant en régime permanent un m2 de paroi pour une différence de
température d’un kelvin (ou d’un degré Celsius) entre les deux faces de la paroi. R est fonction
des caractéristiques géométriques et thermiques des matériaux constituants la paroi.
Cette définition suppose la connaissance des deux températures de surface Ts1 et Ts2 ainsi que
de la surface à travers laquelle la densité de flux thermique est uniforme.
Pour une surface plane d’air A perpendiculaire au flux de chaleur, la résistance thermique est
donnée dans le cas d’une conduction de la chaleur à une dimension selon l’épaisseur e
par :

Ts2  Ts1
Rp 
FF
Résistance thermique déclarée et utile
Valeur de la résistance thermique d'un produit de construction, dans des conditions
extérieures et intérieures spécifiques, qui peuvent être considérées comme typiques du
produit lorsqu'il est incorporé dans un composant d'un bâtiment. Les définitions données
pour la conductivité thermique sont aussi valables pour la résistance thermique

141

5
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Resistance thermique superficielle d’une paroi

On peut étendre la notion de résistance thermique définie pour la conduction

thermique aux modes de transfert par convection et par rayonnement entre une
paroi solide et un fluide. On défini alors la résistance superficielle d’une paroi plane
par

1
Rs 
hc  hr

Rs : représente alors l’échange de chaleur par convection et rayonnement entre paroi

plane et son environnement. hc et hr sont les coefficients d’échanges par convection et
rayonnement respectivement, en W/(m².K).
Avec

Valeurs typiques parois Rsi = 0,13 m²K/w

Rse = 0,04 m²K/w

142

143

6
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 Coefficient de transmission thermique :

1
U i n
di
( Rsi    Rse )
i 1 i

ISO 6946:1997

Horizontal 0.13 U : Coefficient de transmission thermique Vitesse

Velocity of du
wind
Rse
vent (m2. K) / W
Rsi : Resistance superficielle d’un m/sm/s
down
bas 0.17
up
haut 0.1 composant plan du partie intérieure 1 0.08

Rse : Resistance superficielle d’un 2 0.06

composant plan du partie extérieure 3 0.05

4 0.04
d : l’épaisseur du paroi
ISO 6946:1997 5 0.04
λ : conductivité thermique du matériau
7 0.03
10 0.02
14
4

Résistance thermique en conduction pure d’une paroi composite

Disposition série: contact parfait
Dans le cas d’une paroi composée de couches d’épaisseur constante, à hétérogénéités faibles et régulières
pouvant être assimilées à des couches homogènes et disposées en série perpendiculairement au flux de
chaleur, la résistance thermique de la paroi est la somme des résistances thermique de chaque couche

Si le contact est parfait Rp  R

i
pi

145

7
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Coefficient de transmission surfacique d’une paroi composite

1 1
U  R peq= R1+R2+R3+…
Rtot Rsi  Rpeq  R s e

Resistance thermique totale d’une paroi composite: Parallèle

A A
 i
Rpeq Ri

146

Coefficient de transmission surfacique d’une paroi composite: Parallèle

A A
R Tot  Rsi  R p e q  Rse  i A   Ai
Rpeq Ri

1
 RA
1
i
pi
 A .U
i i
 U
Rpeq N
A
A
1
i
i

147

8
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Resistance thermique d'éléments non homogènes (NM. ISO 6946 de 2006 )

Décomposition Décomposition
en couche dj en sections Ai

Rmin  Rsi   R j  Rse

1 1  A .U
i i
1  Ai
Umax   Umin   Rmax  
Rmin Rsi   R j  Rse A i Umin  Ai .Ui

Lignes de flux supposées perpendiculaires à la

Surfaces des couches supposées isothermes
surface des sections ( Rectilignes)

Rmin  Rmax
Resistance thermique moyenne R  Rm 
2 148

Décomposition en section

𝑅 =𝑅 +R +𝑅

A1 A2 Section1

1 R1 R2

R e q1 A1  A2 Section 2

𝑒 𝑒 𝑒
𝑅 =2 + +𝑅 +
𝜆 𝜆 𝜆

𝑒 𝑒
𝑅 =2 +
𝜆 𝜆

149

9
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Décomposition en couche
e1
R1   0,0107m².k / w
1

𝐴 𝐴 𝐴 𝐴 𝐴 𝐴
+ 1 + +
1 𝑅 𝑅" 𝑅′ 𝑅" 1 𝑅′ 𝑅"
= = =
𝑅 𝐴 +𝐴 𝑅𝑒𝑞 𝐴 +𝐴 𝑅 𝐴 +𝐴

𝑅 = 𝑅 + 2𝑅 + 𝑅 +𝑅 +𝑅 +R

R +R
𝑅 =
2
150

Recommandation de la norme: la NM ISO 6946 de 2006

• Les valeurs des résistances thermiques utilisées dans les calculs intermédiaires
doivent être calculées avec au moins 3 décimales.

• Si la résistance thermique totale est présentée comme un résultat final, elle doit être
arrondie à deux chiffres après la virgule.

151

10
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Remarque:
Connaissant les trois température Ti, To et Tsi, on peut estimer la résistances totale

152

propriétés thermiques des parois

de bâtiments

Chapitre 2
Fenêtrages

153

11
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Les gains solaires du vitrage

Le facteur solaire d’un vitrage FS est le rapport entre l’énergie solaire totale passant
à travers le vitrage et l’énergie solaire incidente (voir Figure ). Les apports solaires
sont d’autant plus faibles que la valeur du facteur solaire est petite. Le facteur solaire
est toujours exprimé pour un ensoleillement perpendiculaire au vitrage.

154

Déperditions par les parois vitrées.

155

12
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Calcul de facteur solaire équivalent 𝑭𝑺∗

Le facteur solaire équivalent c’est la quantité énergie solaire exprimer en
pourcentage, qu’on le retrouve derrière les baies vitrées, associer à leur protection
solaire architecture extérieur. Pour un ensemble de baies vitrées, FS* moyen est
déterminé par la formule suivante :
∑ 𝑭𝑺𝑰 𝑩𝑽𝑰 𝑭𝒎𝒂𝑰
𝑭𝑺∗ =
∑ 𝑩𝑽𝑰

𝑭𝑺𝑰 : Facteur solaire de la baie vitrée « i » des espaces chauffés et/ou refroidis.
𝑩𝑽𝑰 : Surface de la baie vitrée « I »
𝑭𝒎𝒂𝑰 ∶ Coefficient de masque architectural de la fenêtre

156

157

13
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Le facteur de projection (FP) du dispositif d'ombrage architectural est calculé comme

indiqué dans les figures suivantes :

Le facteur de projection d'un auvent est donné par :

FP = A/B
A : Largeur du débord horizontal du masque architectural.
B : Distance entre le débord horizontal du masque
architectural et la partie inférieure de la Fenêtre.

Le facteur de projection d'une ailette verticale est donné par:

FP = A/B
A : Largeur du débord vertical du masque architectural.
B : Distance entre le débord vertical du masque architectural
et la partie opposée de la surface vitrée.

158

Le coefficient de masque architectural ‘’Fmai‘’des surfaces vitrées est calculé en fonction

du facteur de projection ’’FP’’ comme indiqué dans le tableaux suivant :

159

14
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Le double et triple vitrage

Le double vitrage consiste à enfermer entre deux verres une lame d’air déshydraté ou un gaz
améliorant l’isolation thermique (l’argon et le krypton ). Les deux verres sont séparés par un
intercalaire métallique. L’étanchéité périphérique est assurée par des joints organiques. Des
agents déshydratants sont contenus dans l’intercalaire.

160

Caractéristiques techniques du profilé PVC

1. Le système multi-chambres, permet d’obtenir une

excellente isolation thermique et phonique.

2. Des renforts épais en acier galvanisé, assurent une

très grande stabilité du châssis, ouvrant et dormant.

3. Le système de triples joints périmétriques préserve

l’étanchéité à l’eau et au vent entre dormant et ouvrant.

161

15
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162

Détermination du coefficient de transmission des fenêtres et des portes

La transmission thermique dans les fenêtres fait intervenir plusieurs phénomènes

physiques
1. Le rayonnement thermique (entre les
vitres individuelles du vitrage) et
l‘échange des rayons entre l’espace
intérieur et les vitres intérieures ainsi qu’
entre les vitres extérieures et l’air
ambiant extérieur
2. La conduction thermique et la convection
du gaz dans l’espace entre les vitres ainsi
que la transmission thermique
convective à l‘intérieur et à l‘extérieur,
3. La conduction thermique par le pont
thermique à l’endroit où le vitrage est lié
au cadre.
4. La conduction thermique par le cadre.

163

16
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Les coefficients de transmission thermique Uw d’une fenêtre ou

d’une porte UD sont déterminés:

Soit par mesurage selon la NM EN ISO 12567-1.

Soit par calcul selon la NM EN ISO 10077-1 (méthode

simplifiée ) ou NM EN ISO 10077-2 (méthode numérique pour les
profilés de menuiserie)

164

U g Ag  U f A f  Lg  g
Uw 
Ag  A f

Aw = Surface de la fenêtre hors tout en m².

Ug : le coefficient de transmission thermique du vitrage
Ag : l'aire du vitrage (partie transparente)
Uf : le coefficient de transmission thermique du cadre
Af: l'aire du cadre
Lg : le périmètre total des vitrages;
ψg:le coefficient de transmission thermique linéique du cadre du vitrage.

165

17
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166

Dans le cas du vitrage simple le terme (Lg.Ψg)

est nul puisque l’effet de l’intercalaire est
inexistant.

U g Ag  U f A f
Uw 
Ag  A f

167

18
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Calcul de Ug simple vitrage

1
Ug 
d
R si   R se


Rse : la résistance superficielle extérieure, en m2.K/W.

Rsi :la résistance superficielle intérieure, en m2.K/W.
d: l’épaisseur du verre en m
λ : la conductivité thermique du verre en W/(m.K).
Rappel

168

Calcul de Ug simple vitrage

Rappel
Les valeurs données "horizontales" s'appliquent pour des parois verticales ou dont l’angle
d’inclinaison est supérieur à 60° par rapport au plan horizontal. Les valeurs données « ascendant
ou descendant " s'appliquent pour des parois horizontales ou dont l’angle d’inclinaison est
inferieur à 60°)

169

19
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Calcul de Ug vitrage multiple

Rse :la résistance superficielle extérieure, en m2.K/W.

Rsi : la résistance superficielle intérieure, en m2.K/W.
dj :t l’épaisseur du verre j en m.
λj : la conductivité thermique du verre j, en W/(m.K).
Rs,k:la résistance thermique de la lame d’air ou du gaz, en m2.K/W.

170

Calcul de la résistance thermique de la

Calcul de Ug vitrage
lame d’air ou du gaz: cas d’une lame ou
multiple
deux

Dans le cas d’une lame ou deux de gaz u d’air, pour chaque lame, la résistance thermique se
calcule selon la NM EN ISO 673 comme suit :
1
R s 
hg  hr
hr : la conductance thermique radiative de la lame de gaz, en W/(m2.K)
hg : la conductance thermique du gaz, en W/(m2.K).

Avec 
hg  N u
s
S: l’épaisseur de la lame, en m.
λ : la conductivité thermique du gaz, en W/(m.K).
Nu: le nombre de Nusselt

171

20
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Calcul de la résistance thermique

Calcul de Ug vitrage multiple
de la lame d’air ou du gaz

si Nu < 1 on prend Nu = 1 ( convection négligée)

Si le flux thermique est descendant, on néglige la convection et on prend Nu=1

A: une constante qui dépend de l’inclinaison du vitrage

n: un exposant qui dépend de l’inclinaison du vitrage
Gr :est le nombre de Grashof; Pr: est le nombre de Prandtl

Pour des angles intermédiaires, une interpolation linéaire est possible pour
retrouver les valeurs correspondantes de A et de n.
172

Calcul de la résistance thermique

Calcul de Ug vitrage multiple
de la lame d’air ou du gaz

et

ΔT: la différence de température entre les surfaces situées de part et d’autre de la

lame de gaz, en K.
ρ : la masse volumique du gaz, en kg/m3.
μ : la viscosité dynamique du gaz, en kg/(m.s).
c : la capacité thermique massique du gaz, en J/(kg.K).
Tm :la température moyenne absolue du gaz, en K.

173

21
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Calcul de la résistance thermique

Calcul de Ug vitrage multiple
de la lame d’air ou du gaz

σ :la constante de Stefan-Boltzmann= 5,67 × 10–8 W/(m².K4).

ε1 et ε2 : les émissivités corrigées du vitrage à la température: Tm
Tm :la température moyenne absolue du gaz, en K.

L’émissivité corrigée, ε, est obtenue en multipliant l’émissivité

selon la normale de lame par le rapport figurant dans le
tableau ci contre

Remarque
Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par
interpolation linéaire

174

Calcul de Ug vitrage multiple

Valeurs par défaut

Les valeurs suivantes doivent être utilisées quand il s’agit d’un calcul effectue dans le but de
comparer les produits entre eux ou en absence de données.

175

22
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Calcul de la résistance thermique

Calcul de Ug vitrage multiple
de la lame d’air ou du gaz

Propriétés des gaz

Le tableau suivant récapitule les valeurs des quatre propriétés nécessaires au calcul en
fonction de la température moyenne de la lame de gaz pour : Air, Argon, Xénon et Krypton.

176

Calcul de la résistance thermique

Calcul de Ug vitrage multiple
de la lame d’air ou du gaz

Remarque
En cas où la lame de gaz contient deux ou plusieurs gaz à la fois, les propriétés résultantes
du mélange sont obtenues par pondération proportionnelle aux volumes correspondants,
F1, F2, …
Gaz1 : P1 Gaz2 : P2 etc. => P = P1 F1 + P2 F2 + … Où P représente la propriété concernée :
masse volumique, viscosité dynamique, conductivité thermique ou chaleur massique.

177

23
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Calcul de Ag

Les dimensions a prendre en compte pour le calcul du coefficient surfacique moyen Uw,
sont les dimensions hors tout de la fenêtre, prise indépendamment de la mise en œuvre.
Tout débordement du aux recouvrements éventuels est à exclure

L’aire vitrée Ag est la plus petite des aires visibles, vue des deux côtés.

178

Calcul de Lg

Ug ,Ag

Uf , AAf f
Uw
Lg Lg, g

179

24
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Calcul de Af

·Af,i [m²] : l’aire projetée de l’encadrement du côté intérieur (égale à l’aire de la

projection de l’encadrement côté intérieur, y compris le cadre ouvrant si présent, sur
un plan parallèle au vitrage).

· Af,e [m²]: l’aire projetée de l’encadrement du côté extérieur (égale à l’aire de la

projection de l’encadrement côté extérieur, y compris le cadre ouvrant si présent, sur
un plan parallèle au vitrage).
Af [m²]: l’aire de l’encadrement (la plus grande des deux aires
projetées d’encadrement Af,i et Af,e) ;

Calcul de Lg
Le périmètre total du vitrage (Lg) est la somme des périmètres visibles des panneaux vitrés de la
fenêtre. Si les périmètres sont différents du côté intérieur et du côté extérieur du vitrage c’est la
plus grande valeur des deux qui doit être retenue

180

Calcul de Uf
Les profiles de menuiserie peuvent être déterminés soit par calcul numérique conformément
aux normes NM EN ISO 10211 (parties 1 et 2) et NM EN ISO 10077-2, soit par mesure directe
conformément a la norme NM EN ISO 12412-2. Néanmoins en l’absence de données
calculées numériquement ou mesurées, la méthode simplifiée ci dessous peut êtres utilisée (
norme NM 10077-1). Elle est valable pour des fenêtres verticales.
a: Cadre métallique bdi : Largeur intérieure développée de la menuiserie (la
largeur de la menuiserie en contact avec l’air intérieur).
bde : Largeur extérieure développée de la menuiserie (la
largeur de la menuiserie en contact avec l’air extérieur).
bfi: largeur intérieure projetée de la menuiserie, en m
bfe :largeur extérieure projetée de la menuiserie, en m
Rf: est la résistance thermique de la menuiserie

181

25
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Calcul de Uf a: Cadre métallique NM 10077-1

Rsi : la résistance superficielle intérieure, égale a 0,13 m2.K/W

Rse : la résistance superficielle extérieure, égale a 0,04 m2.K/W
Rf: est la résistance thermique de la menuiserie

Uf0 est le coefficient de transmission thermique de la menuiserie:

• Pour les menuiseries métalliques sans coupure thermique: prendre Uf = 5,9 W/(m2.K).
•Pour le cas des menuiseries métalliques avec coupure thermique, on prend Uf0 =
4.19 W/(m2.K); et le calcul de la résistance thermique de la menuiserie s’effectue
suivant la formule ci-après qui fait référence à la NM 10077-1

182

Fenêtres avec fermetures extérieures ISO 10077-1

Une fermeture à l'extérieur d'une fenêtre introduit une résistance thermique supplémentaire,
résultant à la fois de la couche d'air enfermée entre la fermeture et la fenêtre, et de la fermeture
elle-même (voir Figure ). Le coefficient Uws de résistance thermique d'une fenêtre avec
fermetures extérieures est donné par :

où
* Uw est le coefficient de transmission thermique de la fenêtre ;
* ΔR est la résistance thermique supplémentaire due à la couche d'air enfermée entre la
fermeture et la fenêtre, et à la fermeture elle-même (voir Figure ).
* Rsh est la résistance thermique du volet lui-même.

183

26
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NM 10077-1
La résistance thermique supplémentaire est donnée pour cinq catégories de perméabilité des
fermetures par les expressions suivantes :
•fermetures à très forte perméabilité à l'air :

•fermetures à forte perméabilité à l'air :

•fermetures à moyenne perméabilité à l'air

•fermetures à faible perméabilité à l'air :

•fermetures étanches :

Pour les stores extérieurs ou intérieurs, utiliser Rsh = 0. 184

Pour les différents types de fermetures extérieures, le

critère d'évaluation de la perméabilité peut être exprimé
par un jeu total effectif bsh entre la fermeture et son
entourage selon la Figure.

où b1 ,b2 et b3 sont les jeux moyens en partie haute,

basse et latérale de la fermeture (voir Figure ).

ISO 10077-1

27
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186

LA DIFFUSION DE LA VAPEUR D'EAU À TRAVERS UNE PAROI

4

187

28
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La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois

Lorsque le vapeur d'eau contenue dans l'air se transforme en eau liquide, on dit qu’il y a
condensation. La condensation est due au contact entre un air intérieur chargé en vapeur
d'eau et une paroi froide : l'air, qui est saturé en vapeur d'eau, se transforme en eau sur
cette paroi.
La condensation touche particulièrement la cuisine et la salle de bain, deux pièces
fortement chargées en vapeur d'eau.

Fig. L’humidité interne à l’habitation

188

On distingue deux formes de condensation :

 la condensation de surface de la paroi : elle provoque le gonflement et le

décollement du revêtement ;
 la condensation interne à l'intérieur de la paroi: elle provoque la diminution de
la résistance thermique de la paroi car λeau>> λair

1) La condensation de surface :

La condensation à la surface se fait lorsque la

température de la surface de la paroi est inférieure
ou égale à la température de rosé de l'air en
contact de cette paroi.
Exemple : le miroir d'une salle de bains se couvre
de buée quand une personne prend
une douche chaude.
Pour un air ambiant intérieur de 20 °C à 70%
d'humidité relative, le point de, rosée sur la surface
interne de la paroi apparaîtra si la température de
la paroi est < 15°C (figure ci-après).
189

29
 17/01/2023

2) La condensation interne :
Lorsqu'une paroi est perméable à la vapeur d'eau,
il peut se produire de la condensation dans le cœur
de la paroi. La migration de la vapeur d'eau dans
l’épaisseur d'une paroi est due à la différence des
pressions de vapeur partielles.
La présence d'une isolation thermique entraîne de
plus grandes différences de température dans les
parois isolées; la condensation va se former dans
l'épaisseur des matériaux du côté froid de la paroi
mais pas dans l'isolation.

Fig. Exemple de condensation interne

190

 Comment empêcher la condensation de surface

Les phénomènes de condensation de surface peuvent être facilement contrôlés.
Le plus souvent il s'agit d'un problème de défaut d'isolation ou d'une absence
d'isolation.
Exemple avant isolation
Une paroi simple en béton de 14 cm d'épaisseur et de conductivité thermique
λ=1,7W/m°C. Le calcul de la résistance totale de la paroi permet de définir le profil de
température pour deux hypothèses (méthode graphique selon proportions des
résistances thermiques de chaque composant de la paroi) :

On détermine le profil de température pour les deux cas suivants :

► cas 1 : la température extérieure est égale à -10 °C;
► cas 2 : la température extérieure est égale à -20 °C.

191

30
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On détermine le profil de température pour les deux cas suivants :

► cas 1 : la température extérieure est égale à -10 °C;
► cas 2 : la température extérieure est égale à -20 °C.

Le profil de température permet de définir les températures de surface de température

intérieure pour les deux hypothèses : -0,6 °C et 4,5 °C.
Les conditions de température intérieur (20.°C) et de température de surface intérieure de
paroi pour 70% d'humidité relative définissent une température de point de rosée pour
toute température de paroi est inférieure à 14,5°C =» il y a phénomène de condensation
dans les deux cas. 192

Exemple après isolation

L'isolation va permettre d'augmenter la résistance thermique de la paroi et faire
augmenter la température de sa surface interne :

La nouvelle composition de la paroi de l'intérieur à l'extérieur est la suivante:

► 1cm de plâtre de conductivité thermique λ= 0,47 W/m°C ;
► 10 cm isolant de conductivité thermique λ =0,0317 W/m°C;
► 14 cm de béton de conductivité thermique λ = 1,7 W/m°C.

La résistance thermique totale de la paroi est égale :

Cas 1 : Tint° =18,7°C Cas 2 : Tint° = 18,2°C

Le nouveau profil de température de la paroi isolée montre que la température de

surface intérieure est de l’ordre de 18°C pour les deux cas => pas de phénomène de
condensation.
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 La diffusion de la vapeur d'eau à travers une paroi

On considère une paroi d'une construction qui sépare deux ambiances des
pressions de vapeur Pvi et Pve (fig)

Les pressions de vapeur Pvi et Pve sont

calculées par les relations suivantes:

ωi: degré hygrométrique de l'air intérieur exprimé en %

ωe:degré hygrométrique de l'air extérieur exprimé en %;
Pvsi : pression de vapeur d'eau de l’air intérieur à la saturation exprimé en Pa;
Pvse : pression de vapeur d'eau de l’air extérieur à la saturation exprimé en Pa;
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Les pressions de vapeur d'eau à la saturation Pvsi et Pvse sont données dans le
tableau suivant :

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 La perméabilité à la vapeur d'eau

Le mouvement de diffusion de vapeur sera d'autant plus important que le matériau
constituant la paroi sera plus perméable à la vapeur, c'est-à-dire que son coefficient
de perméabilité est grand.
La perméabilité à la vapeur d'eau d'un matériau π, représente la quantité d'humidité
traversant une épaisseur d'un mètre de matériau par heure pour une différence de
pression partielle de 1 mm Hg (millimètre de mercure) entre ses deux faces.

La perméabilité à la vapeur d'eau π représente aussi la quantité d'humidité traversant une

épaisseur d'un mètre de matériau par seconde pour une différence de pression partielle de 1
entre ses deux faces.

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Le tableau suivant donne quelques valeurs de perméabilité de différents matériaux.

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 Le flux de vapeur à travers une paroi gv

La quantité de vapeur d'eau diffusant à travers une couche d'un matériau déterminé ne
dépend pas uniquement de la perméabilité π du matériau mais aussi de l'épaisseur de
cette couche et des pressions partielles de vapeur d'eau intérieures et extérieures.

 Le flux de vapeur à travers une paroi homogène

Pour une paroi homogène, Le flux de vapeur gv peut être calculé par la relation suivante :

gv : flux de vapeur à travers une paroi homogène exprimé en kg/m2·s;

Pvi: pression partielle de vapeur d'eau de l'air intérieur exprimé en Pa;
Pve: pression partielle de vapeur d'eau de l'air extérieur exprimé en Pa ;
e: épaisseur de la paroi exprimée en m ;
π: perméabilité de la paroi exprimée en kg/m·s·Pa.

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 Le flux de vapeur à travers une paroi

Pour une paroi composée de plusieurs couches homogènes, Le flux de vapeur gv peut être
calculé par la relation suivante :

gv : flux de vapeur à travers une paroi homogène exprimé en kg/m2·s;

Pvi: pression partielle de vapeur d'eau de l'air intérieur exprimé en Pa;
Pve: pression partielle de vapeur d'eau de l'air extérieur exprimé en Pa ;
e: épaisseur des différentes couches constituant la paroi exprimée en m;
π: perméabilité de la paroi exprimée en kg/m·s·Pa.

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 Le profil de pression de vapeur

Le profil de pression de vapeur permet de déterminer les risques de condensation à

l'intérieur de la paroi, il est similaire au profil de température.

Pour tracer le profil de pression, on doit calculer

les pressions partielles intérieure et extérieure Pvi
et Pve ainsi que les pressions partielles aux droits
des interfaces des différentes couches.
Considérons une paroi composite constituée de
trois couches d'épaisseurs el, e2 et e3 dont les
coefficients de perméabilité sont respectivement
π1, π2 et π3.

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 Le profil de pression de vapeur

La formule gv générale peut aussi être appliquée séparément à chacune des couches :

Couche 1 :

Couche 2 :

Couche 3 :

En régime stationnaire, on a

gv = gv1= gv2 =gv3

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Nous pouvons déduire Pv1 et Pv2

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