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I- Traitements analogiques
1. Amplificateurs
Un amplificateur est un montage électronique permettant d’amplifier ou d’atténuer
l’amplitude d’un signal.
U max
Rappel : Pour des signaux sinusoïdaux : U eff =
√2
a. Notion de linéarité
DEF : un système linéaire est un système pour lequel la tension de sortie u s (t) est une
fonction linéaire de la tension d’entrée ue ( t ) .
Le coefficient de proportionnalité entre u s (t) et ue ( t ) (ou les valeurs efficaces
correspondantes) est le coefficient d’amplification linéaire A v, aussi appelé fonction
de transfert H ( ω ) :
Us
A v =H=
Ue
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c. Bande passante
En général, le gain en tension dépend de la fréquence.
DEF : La bande passante d’un système linéaire est définie comme la plage de
fréquence obtenue à −3 dB du gain en tension maximum.
d. Rendement de puissance
Comme tout quadripôle, l’amplificateur possède quatre bornes dont :
Les deux d’entrée sont
reliées à un générateur
d’entrée ;
Les deux de sortie sont
réunies par un circuit
d’utilisation.
A RETENIR : L’ensemble {générateur et amplificateur} est un dipôle actif qui débite sur
une utilisation considérée en général comme un dipôle passif. Par conséquent, un
amplificateur est un dispositif capable de transformer une partie de l’energie prélevée
à une source en un signal de sortie de forte puissance, qui est l’image d’entrée de
faible puissance.
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Attention : Notez la tension A v ×u e avant la sortie de l’amplificateur.
La tension en sortie de l’amplificateur s’obtient par la formule du pont
diviseur de tension !
R × Av
U s= × Ue
R+ R s
Avec R, l’impédance de l’appareil branché en sortie de l’amplificateur.
Us
A v=
Ue
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Un amplificateur n’est jamais parfaitement linéaire : la tension de sortie n’est pas
rigoureusement proportionnelle à la tension du signal d’entrée.
2. Filtres analogiques
a. Filtres
DEF : Le filtre est un quadripôle linéaire (2 bornes d’entrées et 2 bornes de sorties), qui
ne laisse passer que les signaux compris dans un domaine de fréquence limité, appelé
la bande passante.
Un filtre modifie le spectre du signal d’entrée, ce qui signifie que le spectre du signal de
sortie ne sera pas identique à celui présenté en entrée. Il n’y a cependant pas création
d’harmoniques (ce qui est justifié par le fait que c’est un quadripôle linéaire), mais il y
disparition de certaines harmoniques (ce qui met en évidence le phénomène de filtrage).
DEF : Le traitement fréquentiel d’un filtre est donné par sa transmittance (ou fonction
de transfert) en fréquence :
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U s (f )
T ( f )=
Ue(f )
où U s (f ) et U e (f ) sont les transformées de Fournier (cf. notions de spectres) de u s ( t )
et ue (t)
c. Types de filtres
Nous distinguerons deux types de filtres :
Les filtres passifs qui ne sont constituée que de dipôles passif linéaires, comme la
résistance, la bobine et le condensateur.
Les filtres actifs qui sont constitués de dipôles passifs linéaires, et de composants actifs
tels que transistors, amplificateurs opérationnels, … ils nécessitent donc une source
d’énergie pour fonctionner.
Filtre idéal : Pour qu’un filtre soit considéré comme idéal, il faut que (i) la
transmittance soit égale à 1 pour les fréquences comprises dans la bande passante et
(ii) qu’elle soit égale à 0 pour les autres fréquences.
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Le gain du filtre (exprimé en dB) est défini par rapport au module de la
transmittance par :
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1. Echantillonneur
L’opération d’échantillonner d’un signal analogique a pour effet de périodiser son spectre à
la fréquence.
f e =44.1 kHz
f max=18 kHz →2 f max =36 kHz
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Donc le critère de φ n’est pas respecté. Il y a aura repliement de spectre qui
endommagera le signal utile.
b. Filtre anti repliement
Les signaux réels comportent souvent une composante fréquentielle à large bande due à
la présence de bruit (perturbations aléatoires), ce qui imposerait une fréquence
d’échantillonnage f e importante.
Ainsi, afin de garantir la condition de Shannon, il faut utiliser un filtre passe-bas anti-
repliement de fréquence de coupure telle que : f c < f e /2.
TF [ x ( t ) ] =∫ 1× e−2 iπft dt
−1
2
1 1 /2
¿ [ e−2 iπft ]−1/ 2
−2iπf
SIGNAL x BOZ = Allure du spectre du signal modulé par le
BOZ
sin (πf )
Valeur utilisé : TF [ x ( t ) ] =
πf
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c. Exemple de bloqueur de spectre
Considérons un phénomène ayant une bande passante varient de 0 à 150Hzet de même
amplitude, en réalisant un échantillonneur-bloquer à la fréquence de 400Hz, on obtient
le spectre suivant :
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e. Schéma bilan
3. Quantification
a. Principe de la quantification
La procédure de quantification réalise l’approximation de chaque valeur x e (t) par
un multiple entier d’une quantité élémentaire q appelée « échelon de
quantification », « pas de quantification » ou « quantum ».
La plage de variation du signal x (t) est découpé en M niveaux. Le nombre M est
une puissance de 2et peut être écrit M =2n . Chaque valeur d’échantillon est alors
approximée par le niveau dont elle est le plus proche.
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b. Caractéristique
Type de CAN Unipolaire tension + ou –
Bipolaire tension + et –
Echelle de 0−5 V
conversion −6 ;+ 6 V
c. Quantum
plage de variation
q= '
nombre d intervalle
U max −U min
¿ n
2 −1
d. Erreur de quantification
La plage de variation du signal x (t) étant fixée, le pas de quantification q est
d’autant plus faible que le nombre n de bits utilisés pour coder la valeur d’un
échantillon est élevé. Le passage du signal échantillonné x e (t) au signal quantifié
q ( t ) (= signal numérique x n) constitue une dégradation du signal analogue à celle
que produirait un bruit superposé au signal se (t) .
Le bruit (ou erreur) de quantification correspond donc à la différence entre le
signal analogique et le signal quantifié.
e. Rapport signal sur bruit
Nous distinguerons deux cas :
En audio : Un signal sinusoïdal de fréquence de 1kHz est pris comme
référence
( )
S
B dB
=6 n+1.8
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3. Equations de récurrence
4. Transformée en z
5. Filtres à réponse impulsionnelle finie (RIF)
/////
EXERCICES
1. G=20 log ( A )
G
=log ( A )
20
G
10 20 = A
log (truc)
10 =truc
Us
2. A= =¿ U s= A ∙U e
Ue
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On sait que U e =3 × 0 ,5=1 ,5 V
U s=3 , 6 ×2 ×10=72V
Donc
Us
A= =48
Ue
G 3 ,5
1. A=10 =10 20 20
≈ 56
2.
200 π
3. ω=200 π rad /s=¿ f = =100 Hz
2π
Lecture :G 100 hz =Gmax =35 dB
G100 35
200 200
Us
A=10 =10 =
Ue
1 ,73 ㅤ
Avec U e =
√ 2 → car signal sinusoidal de valeur max 1 , 73V
D’où U s=U ex A
¿ U e × 10
35
1, 73
¿ × 10 20 ≈ 68 , 7 V
√2
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4. ω=10000 π rad /s=¿ f =5 kHz
Lecture :G 5 kHz =32 dB
32
A=10 20
32
1 ,73
U S= ×10 20 ≈ 48 ,7 V
√2
EXERCICE 103 :
1. Les valeurs possibles pour l'impédance d'entrée sont 300 Ohm et 12000 Ohm.
2. L'impédance de sortie du préamplificateur est de 75 Ohm.
3. La bande passante à -3dB est de 10Hz à 40kHz.
4. Le gain maximum de l'amplificateur est de +80dB et le gain minimum est de 20dB.
5. Le schéma électrique équivalent est le suivant :
6. L’impédance d’entrée doit toujours être la plus élevée possible ; ainsi on se
rapproche du cas idéal pour lequel Z e → ∞ (la tension en entrée de l’amplificateur est
alors égale à celle fournie par le générateur). Par ailleurs, nous avons vu dans
l’exercice précédent que Z e >2 , 41 ×150=361 ,5 Ω . L’impéda,ce de 1200 Ω est donc
celle qu’il faut choisir.
7. D’après la formule du pont diviseur de tension appliquée sur la partie gauche du
schéma équivalent, il vient :
Ze 1200 −3
V e= E = ×20 × 10 ≈12 , 8 mV
Z e + z m m 1200+ 150
Z
V s= A V
Z +Z s v c
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1. On lit T =5 ms=5 × 10−3 s
Donc :
1 1
f= = =200 Hz
T 5 ×10−3
2.
200 ×2=400
3.
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4. u ( t )=sin (2 πft )
t (s ) u(t )(v )
0 0
1 ×10
−3
0.95
2 ×10
−3
0.59
3 ×10
−3
−0.59
4 ×10
−3
−0.95
A 1= A 3
−3
A1=0.90× 1.10 et A0 =0
−3
A2=0.35× 2.10
−3
T =5 ×10 s
U eff =
√ A 1+ A 2+ A 3+ 0
T
=0.707 V
U eff =0.71 V
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U max
u(t ) est un signal sinusoïdal d’amplitude max U max ¿ 1 V => U eff = =0.71 V
√2
6.
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1.
2. T e =0.1 s
1
f e = =50 Hz
0.1
3.
a.
b. 23 (la courbe commence à la3 ème valeur)=8
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