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Amplificateur électronique

Un amplificateur électronique (ou amplificateur, ou ampli)


est un système électronique augmentant la puissance d’un
signal électrique[1]. L’énergie nécessaire à l’amplification est
tirée de l’alimentation électrique du système. Un
amplificateur parfait ne déforme pas le signal d’entrée : sa
sortie est une réplique exacte de l’entrée avec une
amplitude majorée ou une impédance minorée.

Un amplificateur audio à tubes.

C'est donc un quadripôle actif à base d'un ou plusieurs


composants actifs, le plus souvent des transistors. Un
amplificateur idéal est linéaire sur toute sa plage de
fonctionnement.

Les amplificateurs électroniques sont utilisés dans


quasiment tous les circuits en électronique analogique : ils
permettent d’élever la tension d'un signal électrique vers un
niveau exploitable par le reste du système, d'augmenter le
courant de sortie d’un capteur pour en permettre la
transmission sans interférences, de fournir une puissance
maximale suffisante pour alimenter une charge comme une
antenne radioélectrique ou une enceinte électroacoustique.

Généralités

Concepts

Représentation d'un quadripôle.

Un amplificateur se définit par généralisation à partir de la


perception de sons ou d'images. Lorsqu'on s'éloigne d'une
personne qui parle, le son de sa voix est affaibli, mais il
conserve son identité. On parle d'affaiblissement ou
d'atténuation du signal. Cette notion peut se généraliser à
toute sorte de phénomènes. L'amplificateur effectue
l'opération inverse : on dit qu'il a du gain.

L'amplificateur électronique respecte les lois de l'électricité.


L'électricité circule dans des circuits composés d'au moins
un générateur et un récepteur. Si l’on considère que
l’alimentation d’un amplificateur est indépendante du signal
d’entrée et de sortie de l’amplificateur, pour ne représenter
que le circuit où circule le signal, l'amplificateur est un
quadripôle. Cette « boîte » est le récepteur d'un circuit, et le
générateur pour un autre. Puisque c'est un amplificateur, le
générateur peut fournir une puissance supérieure à celle
qu'absorbe le récepteur, et le rapport entre la puissance que
le quadripôle peut fournir et celle absorbée à l'entrée est
supérieur à un[2].

Dans un circuit électrique, le récepteur détermine la


puissance qui circule. Il absorbe une puissance égale au
produit de deux grandeurs, la tension et l'intensité. Une
seule grandeur suffit pour définir un signal. Il y a donc, selon
la grandeur qui supporte le signal à l'entrée du quadripôle
amplificateur, et celle qui la supporte pour le quadripôle
suivant, quatre sortes d'amplificateurs. Dans un
amplificateur en tension, le signal est la tension à l'entrée et
à la sortie ; dans un amplificateur en courant, c'est le
courant, et la tension peut être identique à l'entrée et à la
sortie. Les amplificateurs dont la grandeur d'entrée et la
grandeur de sortie est différente sont plus rares[3].
On peut décrire un amplificateur de tension idéal comme un
amplificateur opérationnel : un amplificateur différentiel
dont la tension de sortie est égale à la différence entre celle
de ses deux entrées multipliée par l'infini, et dont le courant
d'entrée est nul et le courant de sortie illimité. Ce modèle
mathématique permet de constituer le schéma électrique
correspondant des fonctions où du gain est nécessaire et
de calculer les valeurs de leurs autres composants.

Principe de fonctionnement

Schéma très simplifié d’un


amplificateur

Un amplificateur électronique utilise un ou plusieurs


composants actifs (transistor ou tube électronique) afin
d’augmenter la puissance électrique du signal présent en
entrée. Les composants actifs utilisés dans les
amplificateurs électroniques permettent de contrôler leur
courant de sortie en fonction d’une grandeur électrique
(courant ou tension), image du signal à amplifier. Le courant
de sortie des composants actifs est directement tiré de
l’alimentation de l’amplificateur. Suivant la façon dont ils
sont implantés dans l’amplificateur, les composants actifs
permettent ainsi d’augmenter la tension et/ou le courant du
signal électrique d’entrée. Le principe de fonctionnement
d’un amplificateur est présenté dans le schéma simplifié ci-
contre. Ce schéma utilise un transistor bipolaire comme
composant amplificateur, mais il peut être remplacé par un
MOSFET ou un tube électronique. Le circuit de polarisation
assurant le réglage de la tension au repos a été omis pour
des raisons de simplification. Dans ce circuit, le courant
produit par la tension d’entrée sera amplifié de β (avec β >>
1) par le transistor. Ce courant amplifié traverse alors la
résistance de sortie et l’on récupère en sortie la tension
[N 1].

Avec le courant d’entrée et la valeur de la résistance.

Les amplificateurs peuvent être conçus pour augmenter la


tension (amplificateur de tension), le courant (amplificateur
suiveur) ou les deux (amplificateur de puissance) d’un
signal. Les amplificateurs électroniques peuvent être
alimentés par une tension simple (une alimentation positive
ou négative, et le zéro) ou une tension symétrique (une
alimentation positive, une négative et le zéro). L’alimentation
peut aussi porter le nom de « bus » ou « rail ». On parle alors
de bus positif ou négatif et de rail de tension positive ou
négative.

Les amplificateurs sont souvent composés de plusieurs


étages disposés en série afin d’augmenter le gain global.
Chaque étage d’amplification est généralement différent
des autres afin qu’il corresponde aux besoins spécifiques
de l’étage considéré. On peut ainsi tirer avantage des points
forts de chaque montage tout en minimisant leurs
faiblesses.

Caractéristiques

représentation d'un amplificateur


comme quadripôle

Le formalisme des quadripôles permet d’obtenir une


relation matricielle entre les courants et les tensions
d’entrée et de sortie. Il a été introduit dans les années 1920
par le mathématicien allemand Franz Breisig. Dans le cas
d’un amplificateur de tension, les grandeurs électriques
sont définis par quatre paramètres : l’impédance d’entrée
Ze, l’impédance de sortie Zs, le gain de transconductance G
et le paramètre de réaction G12. On a alors :

Pour un amplificateur parfait, G12 est nul (le courant de


sortie n’influence pas l’entrée), Zs est également nul (la
tension de sortie ne dépend pas du courant de sortie), et le
gain G est constant. On a alors le gain de l’amplificateur :

En pratique ces conditions ne sont pas tout à fait


respectées, entraînant de ce fait des caractéristiques
altérées concernant la bande passante, le gain en
puissance, le bruit dû au facteur température, ou encore la
distorsion du signal. On évalue les performances d’un
amplificateur en étudiant son rendement, sa linéarité, sa
bande passante et le rapport signal sur bruit entre l’entrée
et la sortie.

Bande passante à −3 dB.


La « bande passante à −3 dB » (décibel) d’un amplificateur
est la gamme de fréquences où le gain en tension de
l’amplificateur est supérieur au gain maximum moins trois
décibels[N 2]. Si on ne raisonne pas en décibel, cela
correspond à la gamme de fréquences où le gain en tension
est supérieur au gain maximum divisé par racine de
deux[N 3], ce qui correspond à une division de la puissance
fournie à la charge par deux[4],[N 4]. La bande passante est
habituellement notée B ou BP. Occasionnellement on
rencontre des bandes passantes plus larges, par exemple la
bande passante à −6 dB, gamme de fréquences où le gain
en tension est supérieur à la moitié du gain maximum.

Effet de la saturation sur la linéarité.

La linéarité d’un amplificateur correspond à sa capacité à


garder constante la pente de la courbe donnant la tension
de sortie en fonction de la tension d'entrée. Une limitation
de linéarité vient de l’alimentation de l’amplificateur : la
tension de sortie ne peut dépasser la tension d’alimentation
de l’amplificateur. Lorsque cela arrive, on parle de
saturation de l’amplificateur. La linéarité d’un amplificateur
est aussi limitée par sa vitesse de balayage (ou slew rate)
qui représente la vitesse de variation maximale qu’il peut
reproduire. Lorsque la variation du signal d’entrée d’un
amplificateur est supérieure à sa vitesse de balayage, sa
sortie est une droite de pente , telle que :

La vitesse de balayage est exprimée en V μs−1.

Enfin, la caractéristique des éléments semiconducteurs


n'est jamais totalement linéaire, et conduit à la distorsion
harmonique. On réduit cette distorsion par la contre-
réaction.

Historique

Une audion de 1906.

Le premier amplificateur électronique fut réalisé en 1906 par


l’inventeur américain Lee De Forest à l’aide d'une triode[5].
La triode fut vite perfectionnée par l’ajout d’une (pour la
tétrode) puis de deux grilles supplémentaires, palliant
certains effets indésirables, notamment l’effet « dynatron »
(zone où le tube présente une résistance négative). Ce tube
pentode est ensuite rapidement adopté pour la plupart des
amplificateurs à tubes, pour son meilleur rendement. Les
amplificateurs à tubes sont aussi connus sous le nom
d’amplificateurs à « lampes », en raison de la forme des
tubes et de la lumière qu’ils émettent lorsqu’ils
fonctionnent.

La mise au point des transistors dans les années 1950 a


fait disparaître progressivement les tubes, qui ne subsistent
que dans des applications vintage comme les
amplificateurs audio, surtout ceux destinés aux guitares
électriques[6], et des applications de forte puissance à
haute fréquence pour les émetteurs de radio et de
télévision[7]. On préfère les transistors aux tubes car ils sont
moins encombrants, fonctionnent à des tensions plus
faibles, consomment et chauffent beaucoup moins et sont
immédiatement opérationnels une fois mis sous tension,
contrairement aux tubes électroniques qui nécessitent une
dizaine de secondes de chauffage.
L'amplificateur opérationnel LM741
utilise 20 transistors.

Les circuits intégrés, introduits au cours des années 1960,


regroupent sur un très petit volume un certain nombre de
transistors. Plus petits, plus fiables, ils sont depuis les
années 1980 les principaux éléments actifs de
l'électronique pour les faibles puissances. Un circuit
amplificateur peut employer plusieurs dizaines de
transistors, et un circuit intégré peut regrouper plusieurs
éléments amplificateurs. L'amplificateur opérationnel
intégré, de caractéristiques proches de l'idéal, est devenu un
composant d'usage général. Pour des fonctions
particulières, on fabrique des circuits intégrés
amplificateurs spécialisés.

Le Fairchild μA709 créé par Bob Widlar en 1965 fut le


premier amplificateur opérationnel intégré disponible en
grande quantité. Le μA741 de 1967 l'a rapidement remplacé,
avec de meilleures performances tout en étant plus stable
et plus simple à mettre en œuvre[8]. Il est devenu
omniprésent en électronique. Plusieurs fabricants en
produisent des versions améliorées, ou des circuits plus
performants qui peuvent se substituer à lui dans un circuit
de conception ancienne.

Les premiers amplificateurs intégrés se basaient sur le


transistor bipolaire. À la fin des années 1970, on en produit
à JFET, et à partir du début des années 1980, à MOSFET.
Leur utilisation a progressé de la basse fréquence et faible
puissance vers tous les domaines.

La distorsion dans les amplificateurs


électroniques
Un amplificateur doit fournir une tension de sortie ayant la
même forme que le signal d'entrée, mais d'amplitude
supérieure. Si la forme du signal de sortie (à l'amplitude
près) est différente de la forme du signal d'entrée, on dit
qu'il y a distorsion.

La distorsion d'amplitude

Cette distorsion a lieu si la bande passante de


l'amplificateur n'est pas suffisante pour amplifier l'ensemble
des fréquences (spectre) composant le signal. Cependant,
si le signal d'entrée est sinusoïdal, le signal de sortie le sera
également.

La distorsion harmonique

Cette distorsion est provoquée par un défaut de linéarité de


l'amplificateur. Si le signal d'entrée est sinusoïdal, le signal
de sortie ne l'est plus. Cette sinusoïde déformée peut être
considérée comme la somme d'une sinusoïde pure
(fondamentale) et de sinusoïdes de fréquences multiples
de cette fondamentale (harmoniques). Le taux de
distorsion harmonique sera fonction du rapport entre ces
harmoniques et la fondamentale.

La distorsion de phase ou de temps de propagation

Le signal de sortie d'un amplificateur est composé


généralement de plusieurs fréquences, qui devraient être
amplifiées strictement en même temps. La forme d'un tel
signal complexe ne sera plus conservée si le temps de
propagation des fréquences qui le composent n'est pas le
même. Ces retards sont peu audibles pour l'oreille.
Cependant, si l'amplificateur doit amplifier des signaux
numériques, cette distorsion devient très gênante et peut
conduire à des erreurs sur les bits transmis et décodés.
Pour cette raison, cette caractéristique est très importante
pour les amplificateurs de signaux numériques. On quantifie
cette distorsion en précisant les différences de retard en
fonction de la fréquence. Il est aussi possible de préciser la
courbe du déphasage en fonction de la fréquence. Cette
courbe doit être une droite pour ne pas avoir de distorsion
de propagation de groupe. Pour cette raison, les
amplificateurs sans cette distorsion sont parfois qualifiés
« à phase linéaire ».

La distorsion d'intermodulation

Si des étages d'amplification sont non linéaires, on


observera en plus de la distorsion harmonique, l'apparition
de « fréquences parasites » qui sont des combinaisons
linéaires des fréquences composant le signal à amplifier.
Ce type de défaut est très gênant pour les amplificateurs
traitant de signaux radioélectriques, car ces fréquences
parasites peuvent perturber les liaisons radio (voir
intermodulation). Cette distorsion peut également être
gênante pour les amplificateurs audio, car l'oreille pourra
percevoir ces fréquences parasites qui sont surajoutées au
signal.

Le bruit dans les amplificateurs


électroniques

Effet du bruit sur un signal électrique.

En électronique, le bruit désigne les signaux aléatoires et


non désirés, voire parasites, se superposant aux signaux
utiles. Dans un amplificateur ces signaux parasites peuvent
venir de son environnement ou des composants le
constituant. Il existe cinq types de bruit en électronique : le
bruit thermique, le bruit grenaille, le bruit de scintillation
(« bruit flicker »), le bruit en créneaux et le bruit
d'avalanche[9]. Il est possible de réduire le bruit dans un
amplificateur en s’attaquant directement à ses origines (voir
ci-dessous) mais aussi en limitant le plus possible la bande
passante de l’amplificateur, afin d’éliminer le bruit présent
en dehors de ses fréquences de travail[10].

Le bruit thermique
Le bruit thermique, également nommé bruit de résistance, ou
bruit Johnson ou bruit de Johnson-Nyquist est le bruit
produit par l'agitation thermique des porteurs de charges,
c’est-à-dire des électrons dans une résistance électrique en
équilibre thermique. Le bruit thermique est un bruit blanc
dont la densité spectrale de puissance dépend uniquement
de la valeur de la résistance. Le bruit thermique peut être
modélisé par une source de tension en série avec la
résistance qui produit le bruit.

On caractérise le bruit thermique d'un amplificateur, par sa


« résistance équivalente de bruit », ou, pour un amplificateur
RF, par le facteur de bruit, qui dépend de la température de
la source de signal.

Le bruit thermique a été mesuré pour la première fois en


1927 par le physicien John Bertrand Johnson aux Bell
Labs[11]. Son article Thermal Agitation of Electricity in
Conductors montrait que des fluctuations statistiques se
produisaient dans tous les conducteurs électriques,
produisant une variation aléatoire de potentiel aux bornes
de ce conducteur. Ce bruit thermique était donc identique
pour toutes les résistances de la même valeur et n’était
donc pas imputable à une fabrication médiocre. Johnson
décrivit ses observations à son collègue Harry Nyquist qui
fut capable d’en donner une explication théorique[12].

Le bruit grenaille

Le bruit grenaille a été mis en évidence en 1918 par Walter


Schottky. Ce bruit apparaît dans les dispositifs où le
nombre d’électrons est assez faible pour donner une
fluctuation statistique détectable. En électronique, ce bruit
apparaît dans les dispositifs à base de semi-conducteur
(transistors, etc.) et les tubes électroniques. Le bruit
grenaille est un bruit blanc dont la densité spectrale de
puissance dépend uniquement de la valeur moyenne du
courant traversant le composant bruyant.

Note : Le bruit thermique et le bruit grenaille sont tous les


deux dus à des fluctuations quantiques, et certaines
formulations permettent de les regrouper dans un seul et
unique concept[13].

Le bruit de scintillation
Le bruit de scintillation, également nommé bruit en 1/f, bruit
en excès, bruit de flicker ou bruit rose est un bruit dont la
densité spectrale de puissance est en 1/f. Cela signifie que
plus la fréquence augmente, plus l’amplitude de ce bruit
diminue. Ce type de bruit existe dans tous les composants
actifs et a des origines très variées, comme des impuretés
dans les matériaux ou des créations et recombinaisons
parasites dues au courant de base d’un transistor. Ce bruit
est toujours relatif à un courant continu. Il peut être réduit
en améliorant les procédés de fabrication des semi-
conducteurs et diminuant la consommation de
l’amplificateur[14]. Malheureusement, la réduction de la
consommation d'un amplificateur passe par une
augmentation de la valeur de certaines résistances ce qui
va augmenter le bruit thermique[14].

Le bruit de scintillation se rencontre aussi avec les


résistances au carbone, où il est désigné comme bruit en
excès car il s’additionne au bruit thermique. Le bruit de
scintillement étant proportionnel à la composante continue
du courant, si le courant est faible, le bruit thermique
prédominera quel que soit le type de résistance.
Le bruit en créneaux

Le bruit en créneaux est également nommé burst noise, ou


bruit popcorn, ou crépitement. Il a été découvert lors du
développement de l’un des premiers amplificateurs
opérationnels : le µA709. Il s’agit essentiellement de
créneaux de tension (ou de courant) dont l’amplitude
s’étend de moins d’un microvolt à plusieurs centaines de
microvolts. L’intervalle entre les créneaux est de l’ordre de la
milliseconde [15].

Le bruit en créneaux, dans un amplificateur audio, produit


des « pops » qui lui ont valu le nom de bruit popcorn[16].
L’apparition de ces « pops » est aléatoire : ils peuvent se
manifester plusieurs fois par seconde puis disparaître
pendant plusieurs minutes.

Les origines de ce bruit ne sont pas actuellement connues,


mais il semble qu’elles soient liées à des imperfections
dans les semi-conducteurs et à l’implant d’ions
lourds[17],[18]. Les conditions les plus favorables à
l’apparition de ce bruit semblent être de basses
températures et la présence de résistances de forte
valeur[15].
Le bruit d’avalanche

Le bruit d’avalanche a lieu dans les semi-conducteurs : le


champ électrique accélère certains électrons au point de
déloger d’autres électrons de valence et de créer des
porteurs de charge supplémentaires. Ce bruit devient
important pour les champs électriques élevés, au voisinage
de l’effet d’avalanche.

Les autres types de bruits

Effet de l'échantillonnage sur un


signal. En gris le signal désiré, en
rouge le signal obtenu.

On peut rencontrer d’autres types de bruits dans un


amplificateur électronique. Ces bruits ne sont généralement
pas dus à l’amplificateur lui-même mais à son
environnement. On citera, par exemple, les bruits de
quantification et d'échantillonnage engendrés par les
convertisseurs numérique analogique et tous les bruits CEM
attribués à la présence d’alimentations à découpage,
d’émetteurs radio et de télévision et autres appareils
sources d’interférences à proximité de l’amplificateur. La
plupart de ces bruits peuvent être maîtrisés à l’aide d’un
blindage électromagnétique et/ou d’un filtrage des signaux
d’entrée et d’alimentation. Dans les cas les plus sensibles, il
est parfois nécessaire d’avoir recours à de lourdes tables
pour absorber les vibrations, des cages de Faraday, des
chambres sourdes et des pièces climatisées[19],[20].

Rapport signal sur bruit

Le rapport signal-bruit est un terme utilisé en ingénierie, en


traitement du signal ou en théorie de l’information pour
désigner le rapport entre la grandeur d’un signal
(information utile, significative) et celle du bruit (information
inutile, non significative). Comme de nombreux signaux ont
une échelle dynamique élevée, les rapports signal-bruit sont
souvent exprimés en décibels. Le rapport signal sur bruit
désigne la qualité d’une transmission d’information par
rapport aux parasites. On définit ainsi la qualité d’un
amplificateur, quel que soit son type et la catégorie de
signaux qu’il traite. Plus le rapport est élevé, moins
l’appareil dénature le signal d’origine.

Classification des systèmes et étages


amplificateurs
Il existe une grande quantité de classifications, elles
découlent souvent des différentes caractéristiques du
schéma d’un amplificateur. Toutes ces caractéristiques ont
une influence sur les paramètres et les performances de
l’amplificateur. La conception d’un amplificateur est
toujours un compromis entre plusieurs facteurs comme le
coût, la consommation énergétique, les imperfections des
composants et, le besoin de rendre l’amplificateur
compatible avec le générateur du signal d’entrée et la
charge en sortie. Afin de décrire un amplificateur, on parle
généralement de sa classe, de la méthode de couplage qui
a été utilisée entre ces différents étages ainsi que la
gamme de fréquences pour laquelle il est prévu[21].

Classification par angle de conduction : les classes


d'amplificateurs

Article détaillé : Classes de fonctionnement d'un


amplificateur électronique.

Un amplificateur est généralement constitué de plusieurs


étages d'amplification, chaque étage étant conçu autour
d'« éléments actifs » (des transistors en général). Un
élément actif n'est pas nécessairement polarisé de façon à
amplifier le signal pendant 100 % du temps. Le système de
lettres, ou classe, utilisé pour caractériser les amplificateurs
assigne une lettre pour chaque schéma d’amplificateur
électronique. Ces schémas sont caractérisés par la relation
entre la forme du signal d’entrée et celui de sortie, mais
aussi par la durée pendant laquelle un composant actif est
utilisé lors de l’amplification d’un signal. Cette durée est
mesurée en degrés d’un signal sinusoïdal test appliqué à
l’entrée de l’amplificateur, 360 degrés représentant un cycle
complet[22],[23],[24]. En pratique la classe d’amplification est
déterminée par la polarisation des composants (tubes,
transistors bipolaires, transistors à effet de champ, etc.) de
l’amplificateur, ou le calcul du point de repos.

Vue des zones où le signal est utilisé


pour les différentes classes
d’amplificateurs.

Les circuits amplificateurs sont classés dans les catégories


A, B, AB et C pour les amplificateurs analogiques, et D, E et F
pour les amplificateurs à découpage. Pour les
amplificateurs analogiques, chaque classe définit la
proportion du signal d’entrée qui est utilisée par chaque
composant actif pour arriver au signal amplifié (voir figure
ci-contre), ce qui est aussi donné par l’angle de conduction
a:

Classe A
La totalité du signal d’entrée (100 %)[23],[24] est utilisée (a
= 360°).
Classe B
La moitié du signal (50 %)[23],[24] est utilisée (a = 180°).
Classe AB
Plus de la moitié mais pas la totalité du signal (50–
100 %)[23],[24] est utilisée (180° < a < 360°).
Classe C
Moins de la moitié (0–50 %)[23],[24] du signal est utilisée (0
< a < 180°).

Les amplificateurs de classe AB se nomment ainsi car ils


fonctionnent comme ceux de classe A pour les signaux de
faible amplitude, puis ils passent progressivement en
classe B au fur et à mesure que l’amplitude du signal
augmente.
Il existe d’autres classes pour les amplificateurs
analogiques : G et H. Ces classes ne se distinguent plus des
autres grâce à leur angle de conduction mais grâce à leur
rendement. La classe G a été introduite en 1976 par
Hitachi[25]. Les amplificateurs de classe G possèdent
plusieurs bus de tensions différentes et passent de l’un à
l’autre en fonction de la puissance demandée en sortie.
Cela permet d’augmenter le rendement en diminuant la
puissance « perdue » dans les transistors de sortie. Les
amplificateurs de classe H sont similaires à ceux de classe
G, à la différence près que la tension d’alimentation « suit »,
ou est modulée par le signal d’entrée.

À l’inverse des amplificateurs analogiques qui utilisent leurs


composants actifs dans leur zone linéaire, les
amplificateurs à découpage utilisent leurs composants
actifs comme des interrupteurs en les amenant dans leur
zone saturée. Quand ils sont utilisés ainsi, on peut
distinguer deux modes de fonctionnement pour les
composants actifs : passant (ou saturé) et bloqué. Quand
un composant actif est bloqué, le courant qui le traverse est
nul tandis que lorsqu’il est saturé, la chute de tension à ses
bornes est faible. Dans chaque mode de fonctionnement,
les pertes de puissances sont très faibles permettant ainsi
aux amplificateurs à découpage d’avoir un fort rendement.
Cette augmentation du rendement permet de demander
moins de puissance à l’alimentation et d’utiliser des
dissipateurs plus petits que pour un amplificateur
analogique de puissance équivalente. C’est grâce à ces
avantages en termes de rendement et de volume que les
amplificateurs de classe D concurrencent les amplificateurs
de classe AB dans beaucoup d’applications [26].

Les amplificateurs de classe E et F sont des amplificateurs


à haut rendement qui sont optimisés pour n’amplifier qu’une
faible gamme de fréquences. Ils sont généralement utilisés
pour amplifier les fréquences radio. Le principe des
amplificateurs de classe E a été publié pour la première fois
en 1975 par Nathan O. Sokal et Alan D. Sokal[27]. Les
amplificateurs de classe F reprennent le même principe que
les amplificateurs de classe E mais avec une charge
accordée à une fréquence et à quelques-uns de ses
harmoniques, tandis que la charge des amplificateurs de
classe E n’est accordée que pour la fréquence
fondamentale.

Classification par méthode de couplage


Les amplificateurs sont parfois classés par leur méthode
de couplage entre l’entrée et la sortie ou entre les différents
étages de l’amplificateur. Ces différentes méthodes incluent
les couplages capacitif, inductif (transformateur) et le
couplage direct[21].

Le couplage capacitif permet d'isoler la polarisation des


étages entre eux, par contre il ne permet pas d'amplifier le
continu. L’utilisation d’un couplage direct permet de se
passer des condensateurs de liaisons et d'amplifier le
continu à condition d’utiliser une alimentation
symétrique[28],[29]. Le couplage inductif permet de réaliser
une adaptation d'impédance entre les étages ou de réaliser
un circuit résonant, mais exclut l'amplification des très
basses fréquences. La plupart des amplificateurs intégrés
utilisent un couplage direct entre leurs étages[21].

Caractérisation par gamme de fréquences

On peut aussi caractériser les amplificateurs en fonction de


leur bande passante.

Un amplificateur basses fréquences (BF), au sens habituel


en France, est conçu pour amplifier les signaux aux
alentours des fréquences audibles (20 à 16 kHz) ; mais
dans le contexte des radiofréquences, les basses
fréquences (« low frequency », LF) vont de 30 à 300 kHz[30].

Par opposition, un amplificateur hautes fréquences (HF)


traite des signaux à des fréquences supérieures aux basses
fréquences. Quand on découpe ce vaste domaine selon la
terminologie du spectre radio, « medium frequency » (MF)
couvre de 0,3 à 3 MHz, « high frequency » (HF), de 3 à
30 MHz, « very high frequency » (VHF), de 30 à
300 MHz, etc.

Les amplificateurs hautes fréquences se caractérisent par


largeur relative de leur bande passante. Ceux dont le gain
est approximativement constant sur une plage importante
se désignent comme à large bande (wideband en anglais).
C'est le cas d'un amplificateur vidéo, d'un répéteur simple
dans un relais de télécommunications[31].

Le rapport entre les limites de la bande passante des


amplificateurs à bande étroite (narrowband en anglais) est
proche de 1 (par exemple de 450 à 460 kHz). Ils utilisent en
général une charge accordée[32]. Les charges accordées
sont des filtres passe-bande : elles ne laissent passer
qu’une seule fréquence ou une bande de fréquences et
permettent d’utiliser des montages de classe E ou F qui
sont intéressant car ils possèdent de forts rendements.

Classification des étages d'amplificateurs par leur


électrode reliée au zéro

Une de ces classifications se réfère à « l’électrode reliée au


zéro » : le schéma de l’étage amplificateur est alors décrit
par l’électrode du composant actif qui est reliée au plus
court au zéro. Ainsi, on parle d’amplificateur à émetteur
commun, à plaque commune ou à drain commun. Ces noms
renseignent aussi sur le type de technologie utilisée. Par
exemple, un amplificateur à émetteur commun utilisera un
transistor bipolaire, celui à plaque commune un tube tandis
qu’un amplificateur à drain commun utilisera un MOSFET ou
un JFET. Quelle que soit l’électrode d’un composant actif, il
existe certainement une application ayant amené à la
création d’un montage où elle est reliée au zéro. Voir aussi :
collecteur commun, base commune.

Inverseur et non inverseur


Une autre façon de classer les amplificateurs est d’utiliser
la phase entre le signal d’entrée et celui de sortie. Un
amplificateur inverseur produira un signal de sortie déphasé
de 180 degrés par rapport au signal d’entrée, ou une image
miroir de l’entrée si on visualise l’entrée et la sortie sur un
oscilloscope. Un amplificateur non inverseur produira quant
à lui un signal de sortie ayant la même phase que l’entrée.
Un montage émetteur suiveur (ou collecteur commun), est
un type d’amplificateur dont le signal sur l’émetteur suit
(même phase et même amplitude en tension) le signal
d’entrée. Les montages qualifiés de « suiveur » sont des
amplificateurs de courant : ils permettent d’obtenir un
courant de sortie élevé tout en absorbant un courant
d’entrée quasiment négligeable.

Cette description peut s’appliquer à un simple étage ou à un


système complet.

Classification par fonction

Vue interne d’un amplificateur à


transistors.
Les amplificateurs peuvent aussi être classés par fonctions
ou caractéristiques de sortie. Ces descriptions
fonctionnelles s’appliquent souvent à un système complet
et non à un étage unique.

Un servo-amplificateur possède une boucle de contre-


réaction afin d’asservir un dispositif à une consigne selon
le signal d'un instrument de mesure. Certains servo-
amplificateurs amplifient seulement le courant continu et
les basses fréquences (jusqu'à quelques centaines de
Hz), ignorant ainsi toute perturbation haute fréquence. Ils
sont souvent utilisés dans les actionneurs mécaniques,
ou avec des moteurs à courant continu qui doivent
maintenir une vitesse ou un couple constant. Un servo-
amplificateur amplifiant le courant alternatif pourra faire
de même avec certaines machines à courant alternatif.
Un amplificateur linéaire ne produit pas de distorsion
harmonique : un signal sinusoïdal sur son entrée donne
toujours un signal sinusoïdal en sortie (voir la distorsion).
Les concepteurs recherchent généralement la meilleure
linéarité possible, mais il existe quelques amplificateurs
délibérément non linéaires — par exemple
logarithmique[33].
Les amplificateurs audio sont étudiés spécialement pour
reproduire les fréquences audibles par l’intermédiaire
d’enceintes électroacoustiques. Ils possèdent souvent
plusieurs amplificateurs regroupés comme canaux
séparés ou « bridgeables » afin de pouvoir s’adapter à
différents systèmes de reproduction sonore.

La contre-réaction

Un amplificateur
électronique intégré :
l’amplificateur
opérationnel.

La contre-réaction soustrait au signal d’entrée une image


réduite du signal de sortie avant de l’amplifier. Son principal
effet est de diminuer le gain du système. Cependant, les
distorsions dues à l’amplificateur sont elles aussi
soustraites au signal d’entrée. De cette façon,
l’amplificateur amplifie une image réduite et inversée des
distorsions. La contre-réaction permet aussi de compenser
les dérives thermiques ou la non-linéarité des composants.
Bien que les composants actifs soient considérés comme
linéaires sur une partie de leur fonction de transfert, ils sont
en réalité toujours non linéaires ; leur loi de comportement
étant en puissance de deux. Le résultat de ces non-
linéarités est une distorsion de l’amplification.

Le principe de la contre-réaction a été découvert par Harold


Stephen Black le 2 août 1927. Cette idée lui serait venue
alors qu’il se rendait à son travail aux laboratoires
Bell[34],[35]. Ses précédents travaux sur la réduction des
distorsions dans les amplificateurs lui avaient déjà permis
de découvrir les amplificateurs « a priori » (feedforward en
anglais) qui modifient le signal à amplifier de façon à
compenser les distorsions dues aux composants de
puissance[36]. Bien qu’ayant refait surface dans les années
1970 pour compenser les distorsions des amplificateurs
BLU, dans les années 1920 la réalisation pratique des
amplificateurs « a priori » s’avère difficile et ils ne
fonctionnent pas très bien. En 1927, la demande de brevet
de Black pour la contre-réaction fut accueillie comme une
demande d’invention de mouvement perpétuel. Elle fut
finalement acceptée neuf ans plus tard[37],[38], en
décembre 1931, après que Black et d’autres membres des
laboratoires Bell aient développé la théorie relative à la
contre-réaction.
Un amplificateur de conception soignée, ayant tous ses
étages en boucle ouverte (sans contre-réaction), peut
arriver à un taux de distorsion de l’ordre du « pour cent ». À
l’aide de la contre-réaction, un taux de 0,001 % est courant.
Le bruit, y compris les distorsions de croisement, peut être
pratiquement éliminé.

C’est l’application qui dicte le taux de distorsion que l’on


peut tolérer. Pour les applications de type hi-fi ou
amplificateur d'instrumentation, le taux de distorsion doit
être minimal, souvent moins de 1 %.

Alors que la contre-réaction semble être le remède à tous


les maux d’un amplificateur, beaucoup pensent que c’est
une mauvaise chose. Comme elle utilise une boucle, il lui
faut un temps fini pour réagir à un signal d’entrée et pendant
cette courte période, l’amplificateur est « hors de contrôle ».
Un transitoire musical dont la durée est du même ordre de
grandeur que cette période sera donc grossièrement
distordu. Et cela, même si l’amplificateur possède un taux
de distorsion faible en régime permanent. C’est
essentiellement cela qui explique l’existence des
« distorsions d’intermodulations transitoires » dans les
amplificateurs. Ce sujet a été largement débattu à la fin des
années 1970 et pendant une grande partie des années
1980[39],[40],[41].

Ces arguments ont été sources de controverses pendant


des années, et ont amené à prendre en compte ces
phénomènes lors de la conception d’un amplificateur afin
de les éliminer[42],[43]. Dans les faits, la majorité des
amplificateurs modernes utilisent de fortes contre-
réactions, alors que les schémas utilisés pour les
amplificateurs audio haut de gamme cherchent à la
minimiser.

Quels que soient les mérites de ces arguments sur la façon


dont elle modifie la distorsion, la contre-réaction modifie
l’impédance de sortie de l’amplificateur et par conséquent,
son facteur d'amortissement. En simplifiant, le facteur
d’amortissement caractérise la faculté d’un amplificateur à
contrôler une enceinte. Si tout se passe bien, plus la contre-
réaction est forte, plus l’impédance de sortie est faible et
plus le facteur d’amortissement est grand. Cela a un effet
sur les performances en basses fréquences de beaucoup
d’enceintes qui ont un rendu des basses irrégulier si le
facteur d’amortissement de l’amplificateur est trop faible.
Le concept de contre-réaction est utilisé avec les
amplificateurs opérationnels pour définir précisément le
gain et la bande passante.

Un exemple de montage amplificateur

Un exemple pratique d’amplificateur.

À des fins d’illustration, on utilisera cet exemple pratique


d’amplificateur. Il peut servir de base à un amplificateur
audio de puissance modérée. Son schéma, bien que
sensiblement simplifié, est typique de ce que l’on retrouve
dans un amplificateur moderne grâce à son push-pull de
classe AB[44] en sortie et à l’utilisation d’une contre-
réaction. Il utilise des transistors bipolaires, mais il peut tout
aussi bien être réalisé avec des transistors à effet de
champ ou des tubes.

Le signal d’entrée est couplé à la base du transistor Q1 à


travers le condensateur de liaison C1. Le condensateur
permet au signal alternatif de passer, mais il bloque la
tension continue due à la polarisation de Q1 par le pont
diviseur R1-R2. Grâce à C1, aucun circuit antérieur n’est
affecté par la tension de polarisation de Q1. Q1 et Q2
forment une paire différentielle (une paire différentielle
donne un signal proportionnel à la différence entre ses deux
entrées). Cette configuration est utilisée pour implémenter
facilement la contre-réaction, qui est fournie à Q2 grâce à
R7 et R8. La contre-réaction permet à l’amplificateur de
comparer l’entrée à la sortie actuelle. Le signal amplifié par
Q1 est envoyé directement au second étage, Q3, qui
amplifie davantage le signal et fournit la tension continue de
polarisation de l’étage de sortie (Q4 et Q5). R6 sert de
charge à Q3. Un montage plus évolué utiliserait
probablement une charge active, une source de courant
constant par exemple. Jusqu’à présent, l’amplificateur
travaille en classe A. La paire de sortie est câblée en push-
pull de classe AB, aussi appelé paire complémentaire. Ils
fournissent la majorité de l'amplification du courant et
pilotent directement la charge à travers le condensateur de
liaison C2 qui bloque la composante continue. Les diodes
D1 et D2 fournissent une petite tension continue afin de
polariser la paire de sortie, de sorte que la distorsion de
chevauchement est minimisée. Celles-ci devront être
couplées thermiquement avec Q4 et Q5 (souvent fixées sur
leur dissipateur) afin de compenser leur dérive en
température (accroissement du courant de polarisation dû à
l’échauffement) et éviter ainsi l’emballement thermique.

Ce schéma est simple, mais c’est une bonne base pour la


réalisation d’un véritable amplificateur car il stabilise
automatiquement son point de fonctionnement grâce à sa
boucle de contre-réaction, qui fonctionne du continu
jusqu’au-delà de la bande audio. Un véritable amplificateur
utiliserait probablement un circuit supplémentaire faisant
baisser le gain au-delà de la bande de fréquences utile afin
d’éviter la possibilité d’oscillations non désirées. De plus,
l’utilisation de diodes fixes pour la polarisation peut poser
des problèmes si les diodes ne sont pas thermiquement et
électriquement assorties aux transistors de sortie. En effet,
si les transistors deviennent trop passants, ils risquent de
se détruire par emballement thermique. La solution
traditionnelle pour stabiliser les composants de sortie est
d'ajouter des résistances d’un ohm ou plus en série avec les
émetteurs. Le calcul des résistances et des condensateurs
du circuit se fait en fonction des composants actifs utilisés
et de l’utilisation future de l’amplificateur.
Types d'amplificateurs

Les amplificateurs opérationnels

Articles détaillés : Amplificateur opérationnel et Montages


de base de l'amplificateur opérationnel.

Des amplificateurs opérationnels.

Les amplificateurs opérationnels (aussi dénommé ampli-op


ou ampli op, AO, AOP, ALI, AIL ou encore CIL) ont été
initialement conçus pour effectuer des opérations
mathématiques en utilisant la tension comme image d’une
autre grandeur. C’est le concept de base des calculateurs
analogiques dans lesquels les amplificateurs opérationnels
sont utilisés pour modéliser les opérations mathématiques
de base (addition, soustraction, intégration, dérivation…).
Cependant, un amplificateur opérationnel idéal est
extrêmement souple d’utilisation et peut effectuer bien
d’autres applications que les opérations mathématiques de
base[45],[46],[47],[48]. En pratique, les amplificateurs
opérationnels sont constitués de transistors, tubes
électroniques ou de n’importe quels autres composants
amplificateurs et ils sont implémentés dans des circuits
discrets ou intégrés.

Les amplificateurs opérationnels ont été initialement


développés à l’ère des tubes électroniques, ils étaient alors
utilisés dans les calculateurs analogiques. Actuellement,
les amplificateurs opérationnels sont disponibles sous
forme de circuits intégrés, bien que des versions sous
forme de composants discrets soient utilisés pour des
applications spécifiques.

Les amplificateurs opérationnels sont disponibles sous des


formats, brochages, et niveaux de tensions d’alimentation
standardisés. Avec quelques composants externes, ils
peuvent réaliser une grande variété de fonctionnalités utiles
en traitement du signal. La plupart des AOP standard ne
coûtent que quelques dizaines de centimes d’euros, mais
un AOP discret ou intégré avec des caractéristiques non
standard et de faible volume de production peut coûter plus
de 100 euros pièce.

Les principaux fabricants d’amplificateurs opérationnels


sont : Analog Devices, Linear Technology, Maxim, National
Semiconductor, STMicroelectronics et Texas
Instruments[49].

Les amplificateurs d’instrumentation

Article détaillé : Amplificateur d'instrumentation.

Schéma typique d’un amplificateur


d’instrumentation (normes
européennes).

Un amplificateur d’instrumentation est un dispositif


électronique destiné au traitement de faibles signaux
électriques. L’application typique est le traitement de
signaux issus de capteurs de mesure. Son fonctionnement
est basé sur le principe de l’amplification différentielle.

L’amplificateur d’instrumentation est généralement réalisé à


partir d’un ou de plusieurs amplificateurs opérationnels, de
telle manière qu’il améliore leurs caractéristiques
intrinsèques : offset, dérive, bruit d’amplification, gain en
boucle ouverte, taux de réjection du mode commun,
impédance d’entrée.
Le gain idéal en mode commun de l’amplificateur
d’instrumentation est minimisé. Dans le circuit ci-contre, le
gain en mode commun est causé par les différences de
valeur entre les résistances portant le même nom et le gain
en mode commun non nul des deux AOP d’entrées. La
réalisation de résistances appairées en valeur est la
principale contrainte de fabrication des circuits
d’instrumentation[50].

Les amplificateurs d’instrumentation peuvent être réalisés


avec plusieurs AOP et des résistances de précision, mais ils
sont aussi disponibles sous forme de circuits intégrés dans
les catalogues de plusieurs fabricants (dont Texas
Instruments, Analog Devices, et Linear Technology). Un
amplificateur d’instrumentation intégré contient
généralement des résistances dont les valeurs ont été
ajustées avec précision à l’aide d’un laser, et offre donc un
excellent taux de réjection du mode commun.

Les amplificateurs programmables

Un amplificateur programmable désigne un amplificateur


conçu pour que son gain soit programmable à distance,
généralement via une liaison filaire (RS, GPIB ou autre), à la
différence des amplificateurs classiques nécessitant un
réglage manuel via une molette par exemple.

Notes et références

Notes

1. Ce montage est une version simplifiée d’un


amplificateur à émetteur commun. Veuillez vous référer
à sa page pour plus de précisions.

2. Le gain est alors calculé de la façon suivante : 20 log


(Vs/Ve).

3. 103/20 ≈ √2 .
4. Cela n'est valable que si l'entrée et la sortie sont
adaptées en impédance.

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44. Le push-pull de sortie n’est de classe AB que si la


tension directe aux bornes d’une des diodes utilisée
pour la polarisation est supérieure à la tension
« d’allumage » d’un transistor bipolaire (0,7 V en
général). Dans le cas contraire, c’est un push-pull de
classe B voire C.

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de
l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Operational
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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de
l’article de Wikipédia en anglais intitulé
« Instrumentation amplifier (https://en.wikipedia.org/wi
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principles, McGraw-Hill Science, 2006, 7e éd., 1116 p.
(ISBN 0-07-322277-1 et 0071108467).

Voir aussi

Articles connexes

Amplificateurs : Amplificateur pour


Amplificateur audio guitare électrique
Amplificateur Émetteur
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Préamplificateur Grille commune

Préamplificateur Source commune


d'antenne UHF Composants :
Montages amplificateurs : Transistor
Amplificateur Tube électronique
différentiel Gyrotron
Montage cascode Klystron
Amplificateur classe Tube à ondes
B progressives
Pour transistor Général dans d'autre
bipolaire : domaines
Base commune Rétroaction
Collecteur
commun

Liens externes
(en) Conversion : distortion factor to distortion attenuation
and THD (http://www.sengpielaudio.com/calculator-
thd) [archive]
(en) [PDF] An alternate topology called the grounded bridge
amplifier (http://www.crownaudio.com/pdf/amps/grbgpa
pr.pdf) [archive]
(en) [PDF] Reinventing the power amplifier (http://www.crownau
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(en) Tons of Tones !! : Site explaining non linear distortion
stages in Amplifier Models (http://tons-of-tone.tripod.co
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of Common Mode and Instrumentation Amplifiers (http://w
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