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INTRODUCTION
Depuis 1996, le législateur a mis en place l’obligation d’informer l’acquéreur et le locataire sur certains
aspects des locaux qu'il projette d'acheter ou de louer. Ainsi, un dossier de diagnostics techniques
regroupant différents diagnostics (établi par un diagnostiqueur certifié, à l’exception de la loi Carrez et
de l’ERP) doit être fourni par le vendeur et annexé à l’avant contrat ou à défaut d’avant contrat, à la
vente (art L 271- à 271-6 CCH).
I- L’OBLIGATION DE SUPERFICIE
En vertu de la loi dite « loi Carrez » en date du 18 décembre 1996, le vendeur d’un ou de
plusieurs lot(s) de copropriété, quelle que soit la nature du ou des lot(s) (habitation,
commerciale ou encore maison) doit à l’acquéreur la garantie de la surface du lot avec une
marge de tolérance de 5%.
La surface est calculée en prenant en compte la superficie des planchers des locaux clos et
couverts, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages
d’escaliers, gaines, embrasure de portes et de fenêtres. Il n’est pas tenu compte des planchers
des parties des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80m.
Le notaire n’a pas la possibilité de contraindre le vendeur à faire réaliser le mesurage par un
professionnel. Si tel est le cas, il doit informer le vendeur du risque qu’il prend. À ce sujet, la
Cour d’appel de Versailles, par un arrêt du 30 janvier 2004 a précisé que la reproduction des
dispositions légales dans l’acte de vente était suffisante. Par ailleurs, en cas d’erreur sur la
superficie, la Cour de cassation estime que le vendeur ne peut se retourner contre le
diagnostiqueur ou le notaire, puisque la réduction n'a pour conséquence que de ramener le
prix de vente à celui que le vendeur aurait dû normalement percevoir compte tenu de la
superficie réelle du bien vendu (Cass 3ème civ 04/01/2006 n° 04-15.922). Toutefois, dans un
arrêt du 28 janvier 2015 (Cass 3ème civ 28/01/2015 n° 13-27.397), la Cour de cassation a admis
que l’erreur de surface du mesureur constituait une perte de chance pour le vendeur de
vendre le bien au même prix.
1°/ L’amiante
L’amiante a été le premier élément à être recherché car très utilisé dans le milieu industriel, on s’est
aperçu d’une façon récurrente que des salariés travaillant dans ce milieu étaient atteints de maladies à
la suite de contamination par l’amiante. Cette situation a entrainé l’interdiction d’utiliser ce matériaux annetaénraie¼e à
faire
à compter de 1997 et à la recherche de matériaux dans tous les locaux (quelle que soit leur destination)
situés dans des immeubles pour lesquels le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.
après
1997
S’il y a présence d’amiante, le professionnel doit préciser si le matériaux est ou non dégradé, car ce pas de
recherche
sont les fibres et poussières d’amiante qui, libérés, représentent un danger pour l’homme qui les à faire
inhale.
Depuis 1999, un état parasitaire doit être dressé pour toute vente d’un bien immobilier situé dans une
zone déterminée par arrêté préfectoral comme susceptible d’être contaminée par les termites.
Actuellement 55 départements sont concernés, particulièrement dans le sud de la France.
Cet état a une durée de validité de 6 mois. En cas d’absence de diagnostic ou de diagnostic périmé, le
vendeur ne serait plus exonéré de la garantie des vices cachés et la vente pourrait être annulée. En
outre, une amende pourrait être imposée en cas de non-déclaration ou de non-destruction. Des aides
de l’ANAH et du département sont possibles et la TVA des travaux de lutte contre les termites est au
taux de 10%.
b. La mérule
La mérule est un champignon parasite ravageur qui se nourrit de la cellulose du bois. Elle se déploie vite
dans les espaces humides, mal aérés et mal éclairés. Elle représente un danger pour le plancher, la
charpente, les poutres, l’escalier, et toute la boiserie de la maison. Si elle n’est pas éliminée au plus
vite, elle peut fragiliser et engendrer l’écroulement de certaines structures telles que les planchers ou
charpentes. Elle se rencontre surtout sur le littoral nord-ouest.
La loi ALUR de 2014 dispose qu’en « en cas de vente de tout ou partie d'un immeuble bâti situé dans
une zone délimitée en application de l'article L. 133-8, une information sur la présence d'un risque de
mérule est produite dans les conditions et selon les modalités prévues à l'article L. 271-4. »
Toutefois, on s’est aperçu que les diagnostics non destructifs ne pouvaient pas donner la garantie de
non-infestation. C’est pourquoi, aujourd’hui, la législation n’a pas été suivie de décret d’application et
que la recherche n’est pas obligatoire. Toutefois, les notaires installés sur le littoral nord-ouest insèrent
dans les avants contrats l’obligation de faire établir un état parasitaire comprenant également la
mérule.
Le DPE doit figurer sur toute annonce immobilière de vente ou de location. Il est applicable sur tous les
biens immobiliers à usage d’habitation, même neufs et est valable 10 ans. Aujourd’hui, ce diagnostic
n’a qu’une valeur informative et le propriétaire n’est pas tenu d’effectuer des travaux d’amélioration.
Toutefois, la loi Climat et Résilience impose la réalisation de travaux d’isolation pour les immeubles
classés comme énergivores et ayant une forte émission de gaz à effet de serre.
les propriétaires sont tenus d'effectuer des travaux pour améliorer la performance énergétique globale
du bâti. Ces travaux peuvent concerner la réfection des façades, des travaux d'isolation ou encore la
réfection de la toiture. Un tiers du parc de logements en France pourrait être concerné par ces
nouvelles mesures.
Dès 2025, l'interdiction progressive de la mise en location des logements les plus énergivores
commencera. Avant ces dates, les propriétaires devront avoir réalisé des travaux de
rénovation énergétique pour sortir des classes énergivores du DPE dans le but de mettre leur
bien en location.
o En 2025, les logements classés G sur le DPE seront interdits de mise en location,
o En 2028, l'interdiction de mise en location sera élargie aux logements classés F sur le
DPE,
o En 2034, l'interdiction de mise en location sera élargie aux logements classés E sur le
DPE.
Pour information le DPE est + ou – performant, selon le type de chauffage utilisé :
- Chauffage au fioul : modérément économique et fortement émissif de GES,
- Chauffage au gaz : économique et modérément émissif de GES,
- Chauffage électrique : non économique et peu émissif de GES,
- Climatisation réversible : économique et peu émissif de GES.
risques miniers technologiques (industriels, chimiques, biologiques, radon) auxquels le bien peut être
soumis.
En cas d’inexécution ou d’erreur, la vente peut être annulée ou le prix diminué. En cas de location, le
locataire peut réclamer des dommages et intérêts.
vice caché = vice qui n'est dot =ULnee %EF.mg Manié pour L'acquéreur
pas comme il est
caché pour tout le mais ne lui dit pas.
- le dot peut être actif ou passif.
monde
ex : on sais qu'il y a des termites mais on ne le dit pas.
6
L 131-3 du Code de la
construction et de
l’habitation
ERP Immeuble situé dans Immeuble bâti ou 6 mois
une zone couverte par non
un plan de prévention
des risques –
Information relative à la
pollution des sols
Bruit Si immeuble Immeuble bâti La durée du plan
d’habitation ou
professionnel et
d’habitation dans une
zone prévue par l’article
L 112-6 du Code de
l’urbanisme
À partir du 1er avril 2023, l'obligation de réaliser un audit énergétique concernera tout d'abord les
habitations classées F ou G, les logements dits « passoires thermiques », dont la promesse de vente
ou, à défaut, l'acte de vente, est signé à partir du 1er septembre 2022, selon un décret daté du 9 août
2022.
Important car la dépollution des installations classées est très coûteuse et en général c ‘est la
politique du pollueur payeur celui qui pollue dois dépolluer.
- Il peut y en avoir en zone rural
- il y a les installations qui sont déclarées et celle qui doivent faire l’objet d’une autorisation.
- Le vendeur dois obligatoirement avertir l’acquéreur du fait que l’installation est soumise à
autorisation, si il ne le fait par il peut y avoir une diminution du prix de vente ou la
résolution de la vente .