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R. Eba’a Atyi1
RESUME
La foresterie est fondée sur la peur d’épuiser de manière irréversible les ressources forestières
par une mauvaise utilisation de celles-ci. Ainsi, l’idée de gestion durable est au centre de la
foresterie depuis son origine. Toutefois, la signification de la notion de gestion durable
appliquée à la foresterie a évolué de manière significative avec le temps. Cette notion a
concerné dans un premier temps une seule ressource forestière qui est le bois, puis elle s’est
élargie pour prendre en compte tout l’écosystème forestier et enfin intégrer le contexte socio-
économique qui entoure la gestion des ressources forestières. L’aménagement forestier apparaît
comme la discipline de la foresterie qui permet de garder en ligne de mire l’idéal de gestion
durable. L’aménagement forestier recherche un équilibre délicat entre la satisfaction de la
demande humaine actuelle en produits forestiers divers et la pérennisation des ressources
forestières afin de garantir la satisfaction de la demande future en ces mêmes produits.
L’aménagement forestier est lié à la préparation des décisions de gestion d’une forêt sur la base
des analyses et des connaissances techniques et scientifiques disponibles. L’aménagement
forestier comporte deux principales étapes qui sont : i) la planification d’aménagement et, ii) la
mise en application et le suivi des plans d’aménagement.
Les méthodes utilisées en aménagement forestier reposent sur l’analyse de la demande de la
société en produits forestiers divers et sur la prise en compte des limites intrinsèques des
ressources forestières qui sont souvent de nature biologique. Ces méthodes aboutissent à la
définition des rythmes et des limites (ou seuils) de prélèvement des ressources. Dans le cas des
ressources ligneuses, ces rythmes et seuils de prélèvement sont illustrés par les notions de
rotation et de possibilité.
SUMMARY
Forestry is based on the fear to exhaust through a bad use the forestry resources in an
irreversible way. Hence, the concept of sustainable management has always been integrated in
forestry. However, this concept of sustainability in forestry has changed significantly during the
centuries. In the beginning, this concept was concerned only with one resource, i.e. wood, later
it included the whole forest ecosystem and nowadays it integrates also the socio-economic
context of the forest.
Forest Management appears to be the discipline inside forestry, which keep the attention
focussed on the ideal of sustainability. It looks for a delicate equilibrium between the fulfilment
of the actual demand for forest products and the durability of the forest resources, guaranteeing
the fulfilment of the future demands. Forest Management includes the preparation of decisions
concerning a forest on the base of available technical and scientific analyses and data. It consist
of two main phases:
1) the planning phase and
2) the implementation and control phase.
The methods used are founded on an analysis of the humans demands on forestry resources on
the one hand and respecting the intrinsic, quite often biological/ecological, bounds of the forest
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Programme Tropenbos Cameroun. Adresse actuelle : CRESA Forêt-Bois, Université de Dschang, B.P. 8114,
Yaoundé, Cameroun.
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Sustainable management of African rain forest
resources on the other. They will result in the formulation of a harvesting regime, including
rhythm and bounds, or - in forestry terms - in rotation and allowable cut.
C’est plus tard en Europe vers le septième siècle que la foresterie à base scientifique actuelle est
née, mais toujours de la peur d’une destruction des forêts. Par exemple Glacken (1976) estime
que c’est d’une reconnaissance que certaines formes d’utilisation des ressources étaient
destructives que certains souverains européens du septième siècle ont initié leurs services
forestiers. Il cite pour cela Silva, ou un discours sur les arbres de la forêt de John Evelyn en
1664 et l’ordonnance de Colbert en 1669 en France. Ces deux documents, reconnus pour leur
rôle important dans l’essor de la foresterie en Europe (Westoby, 1989), ont insisté sur certaines
utilisations abusives des ressources forestières, en même temps qu’ils soulignaient la nécessité
de permettre aux générations futures de pouvoir utiliser les mêmes ressources. La foresterie peut
donc être considérée à juste titre comme la première discipline scientifique à avoir intégré de
façon explicite les soucis de maintenir des ressources naturelles limitées pour l’utilisation des
générations postérieures (Wiersum, 1994).
Le concept même de gestion durable était déjà exprimé de façon explicite dans la littérature
forestière allemande du dix-huitième siècle (Rubner, 1992). Wiersum (1994) rapporte qu’au
début du dix-neuvième siècle, le professeur de foresterie allemand Hartig décrivait la gestion
durable des forêts plus ou moins en ces termes : “Tout bon gestionnaire doit procéder à
l’évaluation des peuplements forestiers sans perdre du temps, puis les utiliser autant que
possible, mais toujours de façon à laisser aux générations futures au moins autant de bénéfices
que les générations actuelles”. Depuis lors, le concept de gestion durable s’est installé en
foresterie avec comme principe de base la notion de rendement durable ou rendement soutenu
(en anglais sustained yield).
Le principe de rendement soutenu a été qualifié par certains auteurs comme “point focal de la
gestion forestière” (Duerr et Duerr, 1975) et l’une des principales doctrines forestières. Ces
auteurs américains décrivaient le principe du rendement soutenu à peu près en ces termes :
“Pour remplir nos obligations envers nos descendants et stabiliser nos communautés, chaque
génération doit maintenir ses ressources à un niveau élevé et les transmettre par la suite sans les
avoir diminuées. Le rendement soutenu de la matière ligneuse est un aspect de l’un des besoins
fondamentaux de l’homme : maintenir la vie elle-même”. Ainsi, contrairement à l’engouement
actuel pour la notion de durabilité qui date du dernier quart du vingtième siècle, l’histoire de la
foresterie se confond avec la poursuite de la gestion durable. La tâche de maintenir en ligne de
mire la gestion durable pour l’ensemble des activités des forestiers a donné naissance à une sous
discipline de la foresterie nommée aménagement des forêts.
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Part I: Workshops
Gale et Cordray (1991) présentent la question centrale qui illustre l’évolution de la notion de
gestion durable en foresterie ainsi qu’il suit : que doit-on maintenir en gérant une forêt ?
Plusieurs réponses sont possibles selon les centres d’intérêt : un produit principal ou une
combinaison de produits, la capacité productive, tout l’écosystème au lieu de certaines de ses
composantes ou le système social qui dépend de la forêt.
En foresterie, la recherche de la durabilité a toujours été l’idée centrale, mais c’est l’objet de
l’attention dans cette recherche de la durabilité qui a évolué du plus étroit au plus large. Au
début, le rendement soutenu recherché de façon scientifique concernait presque uniquement la
production de bois. L’aménagement forestier devait déterminer les règles de gestion de la forêt
qui assurent une production soutenue des produits ligneux. Vers le milieu du dix-neuvième
siècle, il a été reconnu que les efforts des aménagistes forestiers devaient se concentrer non
seulement sur le flux du bois récolté, mais aussi sur tous les peuplements jeunes qui devait subir
des opérations d’amélioration. Au lieu du maintien d’une production continue de bois, c’est le
maintien de la capacité productive de matière ligneuse qui était ainsi devenu le point de mire de
la gestion durable pour les forestiers.
Après la deuxième guerre mondiale, cette interprétation a été élargie pour donner naissance à la
notion d’usages multiples. D’après cette vue plus élargie, la gestion des forêts ne devait plus
viser uniquement la production soutenue du bois, mais trouver une combinaison optimum d’un
nombre plus grand de produits et services forestiers auxquels la société attache de la valeur. Une
des illustrations la plus remarquable de cette approche est l’adoption aux Etats Unis d’Amérique
en 1960 d’une réglementation appelée le “Multiple-Use Sustained Yield Act” (Koch et Kennedy,
1991). Dans cette réglementation, cinq principaux produits à prendre en considération
obligatoirement dans l’aménagement des forêts ont été identifiés, ces produits sont : le bois, la
faune sauvage terrestre et aquatique, la recréation, le fourrage, et la protection des bassins
versants. En fait, non seulement que le “Multiple-Use Sustained Yield Act” s’intéresse au
maintien d’une production diversifiée mais aussi au maintien de la capacité productive. Ces
auteurs définissaient le rendement soutenu comme : “La réalisation et le maintien à perpétuité
d’une production annuelle ou périodique régulière des diverses ressources naturelles
renouvelables des forêts nationales sans endommager la productivité des terres”.
Récemment, cette conception de la gestion durable orientée vers l’offre des produits
quantifiables de la forêt a fait l’objet de critiques. En effet, l’intérêt pour des valeurs telles que
la diversité biologique ou les effets régulateurs du climat a poussé certains auteurs à proposer
qu’on abandonne la notion de rendement soutenu pour parler plus généralement de foresterie
durable (Brooks et Grant, 1992). La foresterie durable est centrée sur la nécessité de maintenir
la diversité biologique et sur le maintien du bon fonctionnement de tout l’écosystème forestier.
Dans cette approche, on peut également faire une distinction selon qu’on s’intéresse au maintien
de la forêt comme écosystème dynamique ou seulement à certaines caractéristiques spécifiques
de cet écosystème (Gale et Cordray, 1991).
La dimension sociale de la gestion durable des forêts est aussi reconnue depuis longtemps, non
seulement à travers la recherche d’un approvisionnement régulier et durable de la société en
produits ligneux, mais aussi à travers des efforts déclarés de tenir compte des systèmes sociaux.
Déjà dans les années 1930 aux Etats Unis d’Amérique, des efforts étaient faits pour inclure dans
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Sustainable management of African rain forest
les normes de gestion des forêts des aspects sociaux à travers des notions telles que les
communautés dépendant du bois, des métiers liés à la forêt, les industries forestières qu’il fallait
stabiliser grâce à une meilleure gestion des ressources forestières. La gestion durable était
interprétée dans ce contexte comme la stabilité des communautés humaines (Parry et al., 1983),
et l’attention était donnée à la recherche d’une durabilité des systèmes humains au lieu de la
durabilité de la production forestière.
Toutefois en dehors des aspects biologiques, la dimension sociale fait l’objet d’une attention
particulière dans l’optique d’une gestion durable des forêts tropicales. Depuis les années 1970, il
est accepté qu’une gestion des forêts tropicales tournée vers les aspects commerciaux
uniquement ait de nombreux inconvénients. Par exemple, l’exploitation industrielle des forêts et
la transformation des grumes n’engendrent pas souvent le développement économique espéré
auprès des populations locales. Bien plus les projets forestiers orientés vers la production des
bois industriels n’incluent pas souvent des stratégies d’approvisionnement des populations
locales en produits forestiers recherchés pour leur consommation, que ces produits soient
ligneux ou non ligneux. Partant de là, les concepts de foresterie sociale et foresterie
communautaire ont gagné de l’importance depuis les années 1970 (FAO, 1985 ; Gregersen et
al., 1989 ; Arnold, 1991). Cette approche a ses racines dans des considérations morales
concernant les couches sociales défavorisées des pays tropicaux, et se base sur l’assertion que
les ressources forestières ne peuvent pas être bien maintenues si les populations dont les vies
dépendent ne sont pas impliquées à la gestion de ces ressources. Un des préalables à la
participation effective des populations locales à la gestion des forêts est l’existence d’un
contexte institutionnel favorable. Sharma et al. (1992) ont par exemple identifié les types
d’actions suivants comme étant nécessaires pour la gestion durable des forêts en zone
tropicales :
Ainsi, en foresterie tropicale, la dimension sociale de la gestion durable est étendue prenant en
compte non seulement la stabilité des communautés locales qui dépendent des ressources
forestières, mais aussi l’existence et le maintien de bonnes institutions de foresterie.
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Part I: Workshops
Comme on pourrait s’y attendre, l’aménagement forestier a fait l’objet d’un grand nombre de
définitions par des personnes et des organisations spécialisées. Heureusement, ces définitions
plus ou moins détaillées ne sont pas fondamentalement différentes. Par exemple, l’Office
National des Forêts français (ONF) dans un de ces premiers manuels d’aménagement apparu il y
a de cela une trentaine d’années considérait que “aménager une forêt c’est décider de ce que
l’on veut y faire compte tenu de ce que l’on peut y faire, et en déduire ce que l’on doit y faire”
(ONF, 1969). Cette définition retrace les grandes étapes de la démarche qui aboutit à la
publication d’un plan d’aménagement. Ces étapes sont : la définition des objectifs de la gestion
(ce que l’on veut y faire) ; les analyses diverses et les synthèses (ce que l’on peut y faire) et la
proposition d’aménagement (ce que l’on doit y faire). Toutefois, elle s’arrête implicitement au
niveau de la publication du document sans insister sur sa mise en application. Ce raisonnement
est donné plus explicitement dans la plus récente édition du manuel d’aménagement de l’ONF
par Dubourdieu (1997) qui définit l’aménagement forestier comme “étude et document sur
lesquels s’appuie la gestion durable d’une forêt ; à partir d’une analyse approfondie du milieu
naturel et du contexte économique et social, l’aménagement forestier fixe les objectifs à long
terme et à moyen terme, et détermine l’ensemble des interventions souhaitables…pendant une
durée…à l’issue de laquelle il fera place à un nouvel aménagement forestier”. L’aménagement
dans ce cas peut se confondre au plan d’aménagement qui n’est à la fin qu’un document. Dans
les pays développés, il est peut être superflu d’insister sur la nécessité de mettre en application
ce document, mais dans les pays tropicaux en voie de développement, il faut insister. Pour cette
raison on peut évoquer une autre définition qui est de Poore (1988), pour qui “aménager une
forêt c’est prendre des décisions fermes sur son avenir, les appliquer et suivre leur application”.
La Figure 1 donne la démarche générale de l’aménagement forestier.
De ces définitions et de bien d’autres, il apparaît que l’aménagement forestier est lié à la
préparation des décisions de gestion d’une forêt sur la base des analyses et des connaissances
techniques et scientifiques disponibles. La préparation des décisions à mettre en œuvre pour
atteindre des objectifs de gestion définis est appelée aussi planification (Dror, 1972). Ainsi
l’aménagement forestier consiste en grande partie à la planification de la gestion d’une forêt
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Sustainable management of African rain forest
mais va plus loin pour inclure la mise en œuvre les plans préparés. En résumé, l’aménagement
forestier comporte deux grandes étapes et des sous-étapes comme le montre le Tableau 1.
Analyses
•Ressources naturelles
•Contexte socio-economique
Propositions d’amanagement
•Mesures concernant les ressources ligneues
•Mesures concernant les autres ressources
•Mesures en faveur des populations
Revision du plan
Diffusion et Approbation
•Administration forestiere
•Populations locales
•Autres parties (e.g exploitant)
Mise en application
et suivi
Pour rendre opérationnelle la poursuite de la gestion durable appliquée aux ressources ligneuses,
les aménagistes utilisent deux principales méthodes d’organisation de la forêt (ou traitements) :
la futaie et le taillis.
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Part I: Workshops
Dans le cas de la futaie, les arbres sont issus de graines. La futaie peut être régulière, tous les
arbres de chacun des peuplements de la forêt qui forment la forêt sont alors de même âge
approximativement. Le peuplement subi au cours de sa vie un certain nombre de traitements
sylvicoles et une fois que l’âge d’exploitabilité est atteint, les arbres sont exploités en une ou
plusieurs coupes de régénération. Les peuplements forestiers ont ainsi un début et une fin dans
le temps et peuvent être caractérisés pendant leur existence par un âge. L’exemple le plus
évident de la futaie régulière en zone tropicale est celui des plantations forestières.
La futaie peut aussi être irrégulière, dans ce cas des arbres d’âges différents évoluent dans un
même peuplement. L’exploitation se fait périodiquement, et à chaque passage, on prélève un
certain nombre de tiges qui remplissent les critères d’exploitabilité retenus (on choisit souvent
un diamètre minimum d’exploitabilité par essence). Le peuplement ne peut pas être caractérisé
par son âge et il n’a ni début ni fin dans le temps. Une forêt tropicale naturelle aménagée est
assimilable à une futaie irrégulière. Un sous type de la futaie irrégulière est appelé futaie
Jardinée qui consiste en un mélange pied par pied ou par bouquet d’arbres dosé avec plus de
précision. La futaie Jardinée est rencontrée souvent dans des petites superficies forestières en
Europe.
Le taillis quant à lui consiste en des peuplements forestiers comportant des arbres issus de rejets
de souches. Pour un taillis simple, les peuplements peuvent aussi être caractérisés par leur âge
compté à partir de la dernière coupe. Les plantations d’Eucalyptus pour la production de
poteaux au Cameroun sont souvent traitées en taillis.
La rotation des coupes est le laps de temps qui sépare deux passages successifs de l’exploitation
sur une même unité de surface. La rotation est estimée en utilisant explicitement ou
implicitement la connaissance qu’on a de la croissance des arbres des différentes essences qui
composent la forêt.
La possibilité quant à elle est la quotité annuelle des coupes. Elle peut être exprimée comme
surface à exploiter annuellement on parle alors de possibilité par contenance, elle peut aussi être
exprimée comme volume moyen annuel susceptible d’être récolté de la forêt aménagée, on parle
alors de possibilité par volume. La possibilité par contenance tend à être considérée comme
obsolète (Dubourdieu, 1997) surtout dans les pays tempérés car la bonne connaissance qu’on a
de la croissance des essences permet de déterminer la possibilité par volume avec une certaine
précision, ainsi en parlant de possibilité on sous-entend possibilité par volume. Mais en zone
tropicale, la possibilité par contenance est une notion qui revêt encore de l’importance car, en
l’absence de données d’accroissement fiables, la surface est le meilleur moyen de contrôler les
coupes.
L’importance de la rotation et de la possibilité vient de ce que ces sont ces deux paramètres qui
déterminent en fait le caractère durable de la gestion car ils fixent l’intensité et la périodicité de
l’utilisation des ressources forestières. Une rotation trop courte et une possibilité trop élevée
entraînent l’épuisement progressif des ressources alors qu’une rotation trop longue et une
possibilité trop faible réduisent l’approvisionnement en produits forestiers donc diminuent les
revenus qui sont perçus de l’utilisation des produits forestiers. Bien que ces notions aient été
mises au point pour les ressources ligneuses, elles peuvent être étendues aux autres types de
productions de la forêt, et constituent en fait une logique de base pour la gestion des ressources
naturelles renouvelables.
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Sustainable management of African rain forest
3. CONCLUSION
Depuis sa naissance la foresterie a toujours été associée à la recherche d’une gestion durable des
ressources forestières qui peuvent être caractérisées de renouvelables. La poursuite de l’idéal de
gestion durable en foresterie se fait à travers l’aménagement forestier. Les notions de gestion
durable et d’aménagement forestier ont connu des significations évolutives dans le temps selon
qu’on s’intéresse à une ressource forestière, un groupe de ressources forestières, l’ensemble de
l’écosystème forestier, et selon l’équilibre recherché entre la préservation des ressources et la
satisfaction des utilisateurs de ces ressources.
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