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UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA

Faculté des Sciences et de la Technologie et Science de la matière


Département de Génie des Procédés

Domaine Science et Technique


Filière Génie des Procédés

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES


En vue de l’obtention du diplôme de Master en Génie des Procédés
Option : Génie d’environnement

Thème :

Contribution à l’étude de l’activité antioxydant


de
Rhetinolepis Lonadioides Coss

Par : Guerrida Zineb


Devant le jury
Ghaiba Zineb MAA Président

Hassini Zineb MAA Examinateur

Zoubeidi Chahinaz MAA Examinateur

Kendour Zaouia MAA Rapporteur

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010/2011


Remerciement

J’exprime d’abord mes profonds remerciements et


ma vive reconnaissance à Mme. Kendour Zaouia
Maitre A conférence à la faculté des sciences, université
Kasdi Merbeh d’Ouargla pour avoir accepté de
m’encadrer. Qu’elle trouve ici mes sentiments de
gratitude et de déférences.
Je remercie les enseignants :Ghiaba Zineb –
Hasini Zineb – Zoubeidi Chahinaz à l’université
de Kasdi Merbeh Ouargla d’avoir accepté d’assurer
la présidence
présidence du jury de ma thèse de Master .
Mes remerciements vont également à tous les
enseignements – les techniciens de laboratoire de
l’université d’Ouargla pour leurs aides multiformes et
enseignements reçus lors de mes cycles de formation.
Mes sentiments
sentiments de reconnaissance et mes
remerciements vont également à l’encontre de toute
personne qui a participé de prés ou de loin, directement ou
indirectement à la réalisation de ce travail sans citer les
noms.
Je remercie mes collègues et mes amies pour les
sympathiques
sympathiques moments qu’on a passé ensemble.
Résumé:

Ce travail est consacré à l’étude phytochimique du plant saharien ticherte appartenant


à la famille d’Asteraceae, sélectionnée pour largement utilisation en médecine traditionnelle
locale

Les résultats obtenus montrent que cette plante est riche en composés phénoliques
totaux (équivalent l'acide gallique). Une corrélation positive entre ces dernier et l'activité
antioxydant a été démontré ce qui encourage à poursuivre les études pharmacologique plus
poussées sur la plante considère.

Mots clés: plantes médicinales; extraction ; composes phénoliques ; antioxydant,

Abstract:

This work is dedicated to the survey phytochimique of the plantation of the Sahara
ticherte belonging to the family of Asteraceae, selected for extensively use in local traditional
medicine.

The gotten results show that this plant is rich in total phenolic compounds (equivalent
the gallic acid). A positive interrelationship between this last and the antioxidant efficiency
has been demonstrated what encourages to pursue the studies pharmacological more advanced
on the plant considers.

Keywords: medicinal plants; extraction; compose phenolic; antioxidant,

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Sommaire
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralités sur les plantes
médicinales
I.1 Historique 2

I.2 Les plantes médicinales 2

I.2.1 Définition 2

I.2.2 L’importance de l’utilisation les plantes médicinales 3

I.2.3 Domaines d’application les plantes médicinales 3

I.3 La phytothérapie 3

I.4 Parties des plantes utilisées en phytothérapie 4

I.5 Quelques substances actives des plantes médicinales 4

I.5.1 Définition 4
I.5.2 Différents types de principes actifs
4
Chapitre II : Les composés phénoliques.

Introduction 8

II.1 Définition les composées phénoliques 8

II.2 Classification des composes phénoliques 8

II.2.1 Les acides phénoliques 10


II.2.2 Les flavonoïdes 11
II.2.3 Tanins 13
II.2.4 Les coumarines 14

II.2.5 Les lignanes 15

II.2.6 Les Stilbènes 16

II.3 Le rôle et l’intérêt des composés phénoliques 16


II.3.1 Rôle nutritionnel et thérapeutique 16

II.3.2 Rôle biologiques 17

II.3.3 Rôle physiologique 19


Chapitre III : Les antioxydants
Introduction 20

III.1 Définition 20

III.2 Les principales sources d’antioxydants 20

III.2.1 Les antioxydants synthétiques 20

III.2.2 Les antioxydants naturels


21

III.3 L’activité antioxydant 23

III.4 L'oxydation
24

III.5 Le mécanisme d’antioxydant


24

III.6 Les utilisations des antioxydants


25

Chapitre IV : Matériels et méthodes

IV.1 Matériels 26

IV.1.1 Matériels végétal 26

IV.1.2 Les produits chimiques et les réactifs 28

IV.1.3 Les Appareillages 28

IV.2 Méthodes de travail 29

IV.3 Quantification les composes phénoliques. 29

IV.3.1 Dosage des composés phénoliques totaux. 29


IV.4 Evaluation du pouvoir antioxydant 30

IV.4.1 Méthode de Chélation de fer. 30

IV.4.2 Méthode de réduction de fer FRAP 30

Chapitre V : Résultat et discussion

V.1 Préparation et étude du matériel végétal 33

V.1.1 Préparation de l’extrait méthanolique 34

V.1.2 Etude phytochimique 34

V.1.3 L’activité antioxydant 36


Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau Titre de tableau Page

II.1 Les principales classes de composés phénoliques 09-10

II.2 Activités biologiques des composés


18-19
polyphénoliques
V.1 Rendement d’extrait. 34
V.2 La teneur en composés phénoliques des extraits. 36

V.3 L’activité antioxydant des extraits phénoliques et le


38
standards
V.4 Le pouvoir antioxydant des extraits. 42
Liste des figures

Liste des figures


Figure Titre de figure page

II.1 structure de l’acide phénolique 11

II.2 Structure de flavonoïde 12

II.3 Quelques structures de base des flavonoïdes 13

II.4 Délocalisation des électrons dans le radical flavonoxy 14

II.5 Structure chimique de tanin condensé et tanin hydrolysable 15

II.6 Coumarine 16

II.7 Structure chimique d’un lignane 16

II.8 Structure chimique d’un Stilbènes 17

II.9 Effet biologique de polyphénols 20

IV.1 Photo de Rhetinolepis Lonadioides Coss. 28

IV. 2 Les différentes étapes de l’extraction 31

V.1 L’extraction des composés phénoliques. 34

V.2 Rendement en extrait sec. 35

V.3 La courbe d’étalonnage de l’acide gallique. 36

Les concentrations des composés phénoliques totaux en


V.4 37
(mg/100g).

V.5 Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration. 39


Liste des figures

V .6 La courbe d’absorbance de vitamine C. 40

V.7 L’activité antioxydant par l’extrait de d’éthyle éther. 40

V.8 L’activité antioxydant par l’extrait de la dichlorométhane. 41

V.9 L’activité antioxydant par l’extrait de l’acétate d’éthyle. 41

V.10 Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP. 42


Liste d’abréviation

Liste d’abréviation

Mg/g : milligramme par gramme.

%: pourcentage.

M: la masse molaire.

Μg/ml : microgramme par millilitre

G/mol: gramme par mole

Tmax: température maximal

Min : minute

Nm : nanomètre

Nd : nombre d’élution.

UV-Visible: Ultra Violet visible

AND: Acide Désoxyribonucléique.

LDL: Lipoprotèinede faible densité.

HHDP : hexahydroxydiphénique.

ERO : espèce réactif d’oxygène.

SODS : superoxyde dismutases.

GPX : glutathion peroxydases.

ADN : Acide désoxyribonucléique.

SOD : peroxyde dismutases.

DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl.

O-P-H: O-Phénanthroline

FRAP: Ferric Reducing Antioxidant Power.


Liste d’abréviation

ADP : Adénosine di-phosphate.

GSH : Glutathion réduit.

RL : Radicaux Libres.

Abs: Absorbance.

AEAC: Capacité Antioxydant Equivalent en Acide Ascorbique.


Introduction générale

Introduction générale
Depuis les temps anciens, on sait que les végétaux peuvent soulager les symptômes de
nombreuses maladies. Par exemple, une infusion à base d’écore de saule permet d’atténuer les
maux de tête. Cette écorce contient de l’acide acétylsalique, mieux connu sous le nom
d’aspirine. Pendant des siècles ce savoir-faire se transmit de bouche à oreille, oralement, et
s’enrichit grâce aux naturalistes qui récoltaient les plantes. [1]
Tous les êtres vivants ont un métabolisme primaire qui fournit les molécules de base:
acides nucléiques (ARN, ADN), lipides, protéines, acides aminés, carbohydrates. Chez les
plantes, il existe aussi des métabolites secondaires, sont produits en très faible quantité, ils
existent plus de 200 000 métabolites secondaires classés selon leur appartenance chimique en
l'occurrence, les terpènes, les alcaloïdes, les composes acétyléniques, les cires, les acides
aminés et les composés phénoliques. [2]
Les métabolites secondaires font l'objet de nombreuses recherches basées sur les
cultures de tissus végétaux in vivo et in vitro. Ceci est notamment le cas des polyphénols
végétaux qui sont largement utilisés en thérapeutique comme vasculoprotecteurs, anti-
inflammatoires, inhibiteurs enzymatiques, antioxydants et antiradicalaires, en particulier les
flavonoïdes. [3]
Dans cette étude, nous ont permis de mettre en place une stratégie de recherche pour
l’étude phytochimique de plante Rhetinolepis Lonadioides Coss, on tester l’activité
antioxydant in vitro des extraits phénoliques.
A travers ce travail, nous s’intéressons aux étapes suivant:
La première partie à donner quelques connaissances bibliographiques concernant
l’intérêt d’étude des plantes médicinales, structure et propriétés des composés
phénoliques et un aperçu sur l’activité antioxydant.
La partie pratique est subdivisée en deux chapitres :
• Le premier présente les matériels et les techniques utilisées pour la réalisation
de ce travail : l’extraction et la quantification des composés phénoliques, puis
l’évaluation de pouvoir antioxydant de cette composés par deux méthodes,
l’une c’est la méthode de chélation et l’autre la réduction de fer (FRAP).).
• Dans la seconde partie, discute les résultats obtenus dans cette étude.

1
Chapitre I Les plantes médicinales

I.1 Historique :

Depuis les temps le plus reculés, la préoccuperation de l’homme a été la satisfaction


de ces besoins alimentaires, il a développé ainsi intime avec le milieu qui l’entourait. Pour se
soigner, il apprit à ses dépens discerner les ressources végétales, animales nécessaires à se
servie. Les animaux sont les premiers utilisateurs des plantes thérapeutiques. [4]

C’est seulement à partir de 4000 ans avent Jésus Christ que l’on retrouve des
documents écrits ou sont mentionnés des drogues comme l’opium, la jusquiame, etc. Tandis
que les civilisations babyloniennes, sumériennes et égyptiennes accumulent les connaissances
empiriques concernant les plantes médicinales, les arbres diffusent ce savoir autour le bassin
méditerranéen. [5]

Au cours des dernières années, plusieurs raisons ont mené au rétablissement de l’usage
des plantes médicinales en Amérique du Nord. Elles sont d’abord d’un coût inférieur aux
médicaments de synthèse, puis elles arrivent à un moment où le publique est désillusionné
devant la médecine moderne. [4]

I.2 Les plantes médicinales :

I.2.1 Définition :

On appelle plante médicinale toute plante renfermant un ou plusieurs principes actifs


capables de prévenir, soulager ou guérir des maladies. Certaines plantes contenant toute une
gamme de matières efficaces, peuvent avoir des actions très différentes suivent leur mode de
préparation. [6]

Depuis toujours les plantes ont constitué la source majeure de médicaments grâce à
la richesse de ce qu’on appelle le métabolisme secondaire. Cependant, l’homme n’à découvert
les vertus bénéfiques des plantes que par une approche progressive, facilitée par l’organisation
des rapports sociaux, en particulier à partir du néolithique. [7]

Certaines plantes sont inoffensives, mais d'autres, dite nombreuses (digitale,


belladone, colchique, etc.), sont toxiques et ne sont utilisées que sous des formes bien
contrôlées, exclusivement commercialisées en pharmacie. L'emploi inconsidéré de plantes
cueilles dans la nature peut aboutir a des intoxications graves, voir mortelles. [5]

2
Chapitre I Les plantes médicinales

I.2.2 L’importance de l’utilisation les plantes médicinales :

Les plantes médicinales sont en mesure de soigner des maladies simples comme le
rhume, ou d'en prévenir de plus importantes comme l'ulcère, la migraine, l'infarctus en plus de
certaines allergies ou affections. Si l'on y ajoute leurs vertus réparatrices, tonifiantes,
sédatives, revitalisantes ou immunologiques, on mesure mieux l'aide précieuse qu'elles sont
susceptibles de nous apporter au quotidien. [7]

I.2.3 Domaines d’application des plantes médicinales :


Il y un intérêt progressif dans l'utilisation des plantes médicinales dans les pays
développés comme dans les pays en voie de développement, parce que les herbes fines
guérissent sans effet secondaire défavorable. Ainsi, une recherche de nouvelles drogues est un
choix normal. [7]
• Utilisation en médecines en tant que médicament pour l’homme ; exemple :
• Réduisaient le risque de nombreuses maladies chroniques comme le cancer,
les accidents vasculaires cérébraux et les coronaropathies.
• Une action sur le système nerveux, la circulation sanguine, une action
antibiotique,…etc. [4]
• En alimentation :
Assaisonnements, des boissons, des colorants et des composés aromatiques. Les
épices et les herbes aromatiques.
• En cosmétique :
Des produits de beauté, parfums et articles de toilette, produits d’hygiène.
• Des suppléments diététiques. [7]
I.3 La phytothérapie :

La phytothérapie est un mot composé de deux mots grec ; phytos : plantes et trepia :
traitement. Il désigne l’utilisation des plantes dans le traitement des maladies. [6]

La photothérapie est la science des plantes médicinales, elle est basée sur l’étude de
la composition et les effets des substances naturelles d’origine végétales. [4]

L’inventaire partiel établi dans divers pays par l'organisation mondiale de la sante
répertoire environ 20 000 plantes médicinales. Parmi les 250 000 espèces de plantes que
compte actuellement notre planète, moins de 10% ont fait l'objet d'analyses chimiques fines
pour détecter d'éventuels principes actifs. [5]

3
Chapitre I Les plantes médicinales

I.4 Parties des plantes utilisées en phytothérapie :

Les molécules actives utilisées en phytothérapie sont extraites et purifiées à partir des
organes précis des plantes et non pas à partir de la plante entière. [4]

Les divers organes (Feuilles, tiges, racines, fleurs, fruits, bourgeons, graines) peuvent
avoir des activités très différentes (alimentaire, médicinales, toxique). Il faut donc toujours
préciser l’organe qui est l’origine du médicament. [6]

Les substances contenues dans les plantes sont de nature chimique varie ; certaines
sont solubles dans l'eau, d'autres dans l'alcool éthylique, d'autres encore dans l'huile. A partir
des plantes médicinales, on peut obtenir différentes préparations : infusions, décoction,
macération dans l'alcool (teinture) ou dans l'huile (extraction huileuse, plus rare), etc. Les
plantes peuvent aussi être consommées entières, fraiches ou sèches, réduites en débris plus ou
moins fins. Les sèves et secrétions sont également utilisées dans certains cas. Il est enfin
possible d'en extraire chimiquement des principes actifs en vue de leur utilisation
thérapeutique. [5]

I.5 Quelques substances actives des plantes médicinales :

I.5.1 Définition :
Les principes actifs sont disposés de manière inégale dans les différentes parties ou
organes de la plante, en raison de la spécialisation de leurs cellules. [7]
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des
vertus thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur
l’organisme, [6] qui peuvent agir sur le système nerveux, l’appareil digestif, le système
cardio-vasculaire…etc. [4]

I.5.2 Différents types de principes actifs :


Les alcaloïdes
Un alcaloïde peut être défini comme un composé organique naturelle (le plus souvent
végétal), azoté plus ou moins basique. [7]
Ils ont une action physiologique remarquable sur le système nerveux centrale ou sur
le système nerveux autonome sympathique. [6]

4
Chapitre I Les plantes médicinales

Selon leur structure moléculaire, on peut diviser les alcaloïdes en plusieurs groupes :
Les phénylalanines.
Les alcaloïdes isoquinoléique.
Les alcaloïdes quinoléique. [4]
Les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont des mélanges des composés odorants et volatils d’origine
végétale, obtenu par entrainement à la vapeur d’eau ou par expression à froid. Elles peuvent
renfermer jusqu’à plusieurs centaines de substances chimiques défférentes.les plus
fréquemment rencontrés sont les alcools, les cétones, les aldéhydes terpéniques, les esters, les
éthers, les terpènes et les oxydes. [6]

Les huiles essentielles contenues telles quelles dans les plantes sont des composés
oxygénés, parfois d’origine terpénoïde et possédant un noyau aromatique. [7] peuvent être
stockées dans tous les organes végétaux : fleurs, feuilles, écorces, graines, des racines…etc.
[8]

Elles ont des propriétés et des modes d’utilisation particuliers et ont donné naissance
à une branche nouvelle de la phytothérapie qui est l’aromathérapie. [4]

Selon le pouvoir spécifique sur les germes microbiens, et grâce à l'indice aromatique
obtenu par des aromatogramme, les huiles essentielles sont classées en groupe :

• Les huiles majeures.


• Les huiles médiums.
• Les huiles terrains. [9]

Les glucosides

Les glycosides sont contenus en grande quantité dans le suc cellulaire de certaines
plantes [7]. Ils sont composent de deux parties : l’une contient un sucre, à un effet favorable
sur la solubilité du glucoside et son absorption et distribution dans le corps, alors que l’autre
nommée aglycone (génies) est dotée d’un effet thérapeutique très actif [4]. Ils jouent un rôle
dans le stockage des réserves nutritives et la protection de la plante d’après leur composition
groupes.

5
Chapitre I Les plantes médicinales

• Les glycosides cyanogènes.

• Les glycosides sulfurés.

• Les glycosides antraquinoniques.

• Les phénolglucosides.

• Les glycosides tonicardiaques.

• Les glycosides ményanthiques amers.

• Les glycosides sudorifiques.

• Les glycosides flavonique. [7]

Les glycosides forment le groupe le plus important des éléments plastiques et


énèrgétique des végétaux et des constituants notamment leurs substances des réserves. [6]

Tanins :

Ce sont des substances d’origine végétale de nature biochimique non azotée, de


structure poly phénolique, solubles dans l’eau, l’alcool et dans l’acétone mais peu soluble
dans l’éther, de saveur astringente et ayant la propriété commune de tanner la peau en la
rendant imputrescible et imperméable en se fixant sur les protéines [4]. On distingue deux
groupes de tanins: tanins hydrolysables, tanins non hydrolysables. [6]

La plupart des propriétés biologiques des tanins sont liées au pouvoir qu’ils ont de
former des complexes avec les macromoléculaires, en particulier avec les protéines. [9]
Les tannins d'origine végétale ont cependant été progressivement supplantes, au
cours du XXe siècle, par des «tannins» minéraux (en particulier les sels de chrome) et ne sont
plus utilises que pour la fabrication de cuirs particuliers d'articles de luxe ou d'orthopédie. [5]

Les saponines
Le terme latin « saponis » veut dire savon .ils caractérisés par leurs propriétés
physiques (tensio-activité entrainant le pouvoir aphrogère, c’est-à-dire la propriété de mousser
fortement en solution aqueuse). [7]

6
Chapitre I Les plantes médicinales

La plupart des saponosides possèdent des propriétés hémolytiques et sont toxiques à


l’égard des animaux à sang froid, principalement les poissons. Ces propriétés n’étant pas
communes à tous les saponosides, elles ne peuvent pas être prises en compte dans une
définition de ces composés : il est préférable d’en donner une description structurale, à défaut
d’une définition chimique simple et non ambiguë. [8]

Stéroïdes
Les stéroïdes sont des composants essentiels des membranes. Leur squelette est un
carbure tétracyclique: la stéarine, résultat de la condensation du cyclohexane sur le
phénanthrène réduit.
Les stéroïdes diffèrent les uns des autres par la nature et la position des différents
groupements portés par ce noyau, par la présence éventuelle de doubles liaisons et leur
nombre. Les stéroïdes naturels sont répartis en quatre séries :
• les stérols.
• les acides et sels biliaires.
• les stéroïdes hormonaux.
• les vitamines D et autres dérivés. [7]

Flavonoïdes :
Les flavonoïdes Sont des pigments polyphénoliques quasi-universels des végétaux.
Presque toujours hydrosolubles, ils sont responsables de la coloration des fleurs, des fruits, et
parfois des feuilles. [4]

La principale propriété initialement reconnue aux flavonoïdes est d’être « veino-


actifs », c’est-à-dire d’être capables de diminuer la perméabilité des capillaires sanguins et de
renforcer leur résistance. [8]

7
Chapitre II Les composés phénoliques

Introduction :
Dans le règne végétal les plantes produisent des composés chimiques qui se répartissent
en deux groupes : Les protides, les acides nucléiques, les glucides et les lipides sont les
constituants du métabolisme primaire. Les métabolismes secondaires sont : Les alcaloïdes, les
stéroïdes, les tanins, les phénols…etc. [10]

Avec environ 9000 structures naturelles élucidées à ce jour, les polyphénols constituent
une famille importante de métabolites secondaires de faible poids moléculaire du règne
végétal. Ces corps jouent un rôle fondamental car sont des éléments importants dans les
domaines variés, anticoncerigène, antioxydant, la lutte contre le vieillissement des cellules
anti ostrogénique et anti-inflammatoire. [11] Les polyphénols végétaux ont d'abord été étudiés
pour leurs effets protecteurs contre les pathogènes, bactéries ou virus qui infectent la plante,
ou le rayonnement UV. [2]

II.1 Définition les composées phénoliques ou les polyphenols :


Les composes phénoliques sont une vaste classe de substances organiques cycliques très
variées, d'origine secondaire qui dérivent du phénol (C6H5OH) qui est un
monohydroxybenzène, [3] forment un très vaste ensemble de substances qu'il est difficile de
définir simplement. L'élément structural fondamental qui les caractérise est la présence d'au
moins un noyau benzénique auquel est directement lié au moins un groupe hydroxyle, libre ou
engagé dans une autre fonction: éther, ester, ou hétéroside. [8]

Le terme « polyphenols» est fréquemment utilise dans le langage courant et même dans
des articles scientifiques ou de vulgarisation pour designer l'ensemble des composes
phénoliques des végétaux. En fait, il devrait être réserve aux seules molécules présentant
plusieurs fonctions phénols. Ce qui exclurait alors les monophénols, pourtant abondants et
importants chez les végétaux. Donc la désignation générale «composes phénoliques»
concerne à la fois les mono-dit- et polyphénols dont les molécules contiennent respectivement
une, deux ou plusieurs fonctions phénoliques. [5]

II.2 Classification des composes phénoliques :


Plusieurs milliers de composés phénoliques ont été caractérises jusqu'a aujourd'hui chez
les végétaux. Bien qu'étant très diversifies, ils ont tous en commun la présence d'un ou de
plusieurs cycles benzéniques portant une ou plusieurs fonctions hydroxyles. [5]

8
Chapitre II Les composés phénoliques

Tableau.II.1 : Les principales classes de composés phénoliques. [7]

Composes phénoliques
Squelette
Classe Exemple Formule Origine
carboné
Busserole
C6 Phénols simples Hydroquinone HO OH

O
Acides Acides p- Epices,
C6-C1 HO
hydroxybenzoique hydroxybenzoique OH fraises
Acides Acide p- HO
O
Tomates, ail
hydroxycinamiques coumarique OH
C6-C3
Carottes,
Coumarines Ombelliferone
HO O O coriandre
O

C6-C4 Napthoquinones Juglone Noix

OH O
OH

HO

C6-C2-C6 Stilbénoides Trans-Resvératrol Raisin


OH

OH

HO O

OH
Flavonoides Kaempférol OH O
Fraises

HO O
C6-C3-C6 Graines de
Isoflavonoides Daidzéine
O
OH
soja
OH
OH
Raisin
HO O+ Cabernet-
Anthocyanes Delphinidol OH

OH
OH
Sauvignon

9
Chapitre II Les composés phénoliques

OH OH Bactéries
(C6-C3)2 Lignanes Entérodiol HO OH
intestinales

CH 2OH

CH
HC

Ether B-
CH 2OH OCH3
Bois, fruits
(C6-C3) n Lignines coniférylique du CH O

CHOH
à noyaux
gaîacylglycérol

OCH 3

OH

(C6-C3-
C6) n Raisins,
Tanins condensés Procyanidol
kaki

II.2.1 Les acides phénoliques :

II.2.1.1 Définition :

Le terme d’acide-phénolique peut s’applique à tous les composés organiques possédant


au moins une fonction carboxylique et un hydroxyle phénolique. [8] Ils sont considérés
comme substances phytochimique avec des effets antioxydant, de chélation et anti-
inflammatoire. Leur toxicité est faible et ils sont considérés non toxiques. [7]

II.2.1.2 Structure :

10
Chapitre II Les composés phénoliques

Figure.II.1 : structure de l’acide phénolique. [12]

II.2.2 Les flavonoïdes :

II.2.2.1 Définition :

Le nom flavonoïde est dérivé du mot grec «FLAVUS» qui veut dire jaune. [7] Sont
présentent la plus grande classe de polyphénols, On estime que 2% de l'ensemble du carbone
photo-synthétisé par les plantes est transformé en flavonoïdes. Plusieurs études ont soulignés
que les flavonoïdes de différentes sources botaniques agissent comme antioxydants puissant
encor plus que la vitamine C [11]

Il y a six classes des flavonoïdes, qui différent par leur structure chimique : Flavanols,
flavones, flavonols, flavanones, isoflavones et anthocyanidines. [13]

II.2.2.2 Structure :

Structuralement les flavonoïdes ont un squelette de base commun constitué de 15


atomes de carbone assemblés en trois cycles nommés A, C et B. Selon la structure du cycle
intermédiaire (cycle C) [14]

Figure.II.2 : Structure de flavonoïde. [15]

11
Chapitre II Les composés phénoliques

Les flavonoïdes se répartissent en plusieurs classes de molécules dont les plus


importantes sont :

Figure.II.3 : Quelques structures de base des flavonoïdes. [14]

II.2.2.3 Activité anti-oxydante des flavonoïdes :

12
Chapitre II Les composés phénoliques

Les résultats obtenus pour l’étude de l’activité anti-oxydante des flavonoïdes liée
essentiellement à l’arrangement des groupes fonctionnels attachés à la structure de base.
Flavonoide-OH + R˙ Flavonoide-O˙ + RH.
Plusieurs études ont montrées que les hydroxyles attachés au cycle B des flavonoïdes
sont les plus déterminants de ce piégeage, ces groupes peuvent donner un hydrogène et un
électron aux radicaux hydroxyles, peroxydes, et peroxynitriles, menant à leur stabilisation
d’une part, et engendrant des radicaux des flavonoïdes plus stable, d’autre part. [14]

Figure.II.4 : Délocalisation des électrons dans le radical flavonoxy. [14]

II.2.3 Tanins :
II.2.3.1 Définition :
Les tanins sont des substances constituées par un mélange de glucosides et d’acide
gallique. On les rencontre, en petite quantité, dans de très nombreuses plantes. Ce sont des
substances phénoliques assez complexes, dotées de propriétés tannantes, ce qui signifié
qu’elles confèrent aux peaux (par réaction avec les protéines qu’elles contiennent) [16]
Quelques tanins ellagiques s’opposent à la mutagénicité de certain cancérogènes et à la
transplantation de tumeurs expérimentales. [8]

13
Chapitre II Les composés phénoliques

II.2.3.2 Structure :
On distingue habituellement, chez les végétaux supérieurs, deux groupes de tanins
différents par leur structures aussi bien que par leur origine biogénétiques : les tanins
hydrolysables et les tanins condensés. [8]

OH

OH
O

HO O C HO O
OH

OH

OH
HO OH
OH

C O OH OH

OH
O
tanin condensé
tanin hydrolysable

Figure II-5: Structure chimique de tanin condensé et tanin hydrolysable. [7]

II.2.3.3 Activité antioxydant :


De nombreux tanins, particulièrement des tanins hydrolysables, inhibent la peroxydation
des lipides induite par l’ADP et l’acide ascorbique. [8]

II.2.4 Les coumarines :

II.2.4.1 Définition :

Les coumarines tirent leur nom de « coumarou », nom vernaculaire de la fève tonka d’où
fut isolée, en 1820, la coumarine. [8]
Les coumarines, de différents types, se trouvent dans de nombreuses espèces végétales et
possèdent des propriétés très diverses : Les coumarines du méhiot et du marronnier d'Inde
contribuent à fluidifier le sang comme le bergaptene, soignent les affections cutanées et que la
khelline de la khella est un puissant vasodilatateur coronarien. [17] Les plus fréquentes sont
l'umbelliférone ou ombelliférone, l'aesculétine, la scopolétine, dont les substitutions
correspondent, respectivement, aux acides : p-coumarique, caféique et férulique. Signalons
également la fraxétine et la daphnétine. [18]

14
Chapitre II Les composés phénoliques

II.2.4.2 Structure :

Le squelette de la base des coumarines est constitué de deux cycles accolés de types (C6 –C3)
avec neuf atomes de carbones. [7]

O O
C6H11O5

Figure II.6 : Coumarine. [7]

II.2.4.3 Application médicinales :


Les propriétés photodynamisantes du bergaptène utilisés en PUVthérapie :
• Traitement phochimiothérapique du psoriasis et d’autres affections dermatologiques.
• Traitement local est possible (ex. : en cas d’insuffisance hépatique).
• Contre indiquée chez la femme enceinte et l’enfant, en cas d’affections cutanées
aggravées par le soleil et en cas d’insuffisance rénale ou cardiaque. [8]
II.2.5 Les lignanes :
II.2.5.1 Définition :
Le terme lignane à l’origine présenté par Haworth en 1936. Les lignanes sont les dimères
des unités de phenylpropane (C6C4). [14]

Les lignanes constituent une classe importante de métabolites secondaire dans le régene
végétal. La distribution botanique des lignanes est large: plusieurs centaine des composés ont
été isolés dans environ soixante–dix familles .Chez les gymnospermes, Ils sont surtout
rencontrés dans les bois alors que chez les Angiospormes, ils ont été identifiés dans tout les
tissus, Ils ont été découvert dans toutes les parties des plantes : les racines, les feuilles, les
fruites est les graines. [7]

15
Chapitre II Les composés phénoliques

II.2.5.2 Structure

OH OH

HO OH

Figure.II.7: Structure chimique d’un lignane. [7]

II.2.5.3 Intérêt biologique des lignanes :


Chez les plantes, lignanes et néolignanes jouent sans d’outre un rôle important pour
leur défense : des propriétés antibactériennes, antifongiques et antinutritives ont été décrites
pour de nombreuses molécules de ce groupe. D’autres molécules, lignanes et néolignanes,
offrent des potentialités intéressantes dans divers domaines. [8]
II.2.6 Les Stilbènes :

II.2.6.1 Définition :

Les Stilbènes sont des composés phénoliques contenant au minimum deux noyaux
aromatiques reliés par un double liaison, formant un système conjugué. Cette particularité leur
confère une grande réactivité due à la résonance des électrons sur la totalité de la molécule. Ils
abondent dans les fruits sont le trans-Resvératrol et son dérivé glycolyse : le picidé, ainsi que
les dimères. [7]

II.2.6.2 Structure :
OH

HO

OH

Figure.II.8 : Structure chimique d’un Stilbènes. [7]

II.3 Le rôle et l’intérêt des composés phénoliques :

16
Chapitre II Les composés phénoliques

II.3.1 Rôle nutritionnel et thérapeutique :

• Les composés phénoliques sont une famille thérapeutique ment et économiquement


intéressent. [19]
• L’astringence et l’amertume des nourritures et des boissons dépendent de la teneur des
polyphénols. [13]

• Jouent un grand rôle dans l’hygiénique des aliments, certain d'entre au on des
propriétés vitaminiques utilisées par l'industrie pharmaceutique.

• Ils interviennent également dans la digestibilité des aliments, dans l'utilisation


physiologique des protéines.

• Les décès dus au infarctus du myocarde ou par athérosclérose coronarienne sont à


associés au taux élevé des cholestérols du type LDL (Low density Lipoprotéines)
circulant dans le sang.

• Ils sont actifs contre de nombreux cancers (colon, estomac, foie, sein, prostate,
poumons, peau, vessie,...etc) à tout les stades de cancérogénèse. [17]

• Dans la protection de l'homme vis-à-vis de certaines maladies en raison de leur


interaction possible avec de nombreuses enzymes et de leurs propriétés antioxydants.
[5]

II.3.2 Rôle biologiques:

Les composées phénoliques sont douées d'activités diverses, probablement su a leurs


diversités structurales, le tableau suivant, englobe les activités biologiques des polyphénols les
plus importantes : [11]

Tableau.II.2: Activités biologiques des composés polyphénoliques. [17,11]

Polyphénols Activités
Antibactériens

Acides phénols (cinnamique et


Antifongiques
benzoïque)

Antioxydants

17
Chapitre II Les composés phénoliques

Vasoprotectrices et antioedémateuses

Anti carcinogènes
Coumarines
Anti mutagènes

Digestibilité des protéines


Antitumorales

Anticarcinogènes

Flavonoides Anti-inflammatoires

Hypotenseurs et diurétiques

Antioxydants
Anthocyanes Protection des veines et capillaires
Effets stabilisants sur le collagène

Antioxydants

Proanthocyanidines Antitumorales

Antifongiques

Anti-inflammatoires
Inhibent l'oxydation des LDL et l'agrégation des
plaquettes
Stilbènes

Anti carcinogènes Anti mutagènes


Anti oxydants Anti tumoral
Tanins galliques et catéchiques
Digestibilités des protéines

Lignines Anti carcinogènes Anti mutagènes

• L’attaque de microbe pathogène telle que le virus, les bactéries ou les mycètes induit une
cascade de réactions qui peuvent menés à la résistance étant exprimée à l’emplacement de
l’infection ou dans d’autres parties non infectées de la plante.

18
Chapitre II Les composés phénoliques

• La capacité d’une espèce végétale à résister à l’attaque des insectes et des micro-
organismes est souvent corrélée avec la teneur en composées phénoliques. [13]
• jouent un rôle important: ceci est valable aussi bien pour la fermentation des feuilles de
thé et des grains de cacao...etc. [17]

Figure.II.9 : Effet biologique de polyphénols. [2]

II.3.3 Rôle physiologique :

• Des travaux plus anciens ont montré que les phénols seraient associés à de nombreux
processus physiologiques : croissance cellulaire, différenciation, organogènes,
dormance des bourgeons, floraison et tubérisation. [13]

• Les polyphénols incolores tels que des flavonols et flavanones interagissent avec des
anthocyanes pour altérer, par Co-pigmentation, la couleur des fleurs et des fruits. [17]

19
Chapitre III Les antioxydants

Introduction :
Présent dans l’air pour environ une partie sur cinq, l’oxygène est indispensable à la vie de
la plupart des êtres vivants et permet la respiration, plus généralement les oxygénations. [20]
Les organismes convertissent une partie de cet oxygène en métabolites toxique : Les radicaux
libres organiques. [3]
L’oxygène utilisé en thérapeutique, en inhalation contre l’anoxie globale ou cellulaire, les
hémorragies, ainsi que dans de nombreuses affections pulmonaires, etc. [20] Mais peut être
également une source d’agression pour ces organismes. En effet des dérivés hautement
réactifs de l’oxygène peuvent apparaître au cours des réactions enzymatiques ou sous l’effet
des rayons U.V, des radiations ionisantes et de métaux de transition. [21]
L’organisme a développé des systèmes de défense très efficaces contre la production des
RL (radicaux libres). Les molécules contrôlant cette production sont désignées par le terme
«antioxydant». [22]
III.1 Définition :
Les termes antioxydants et radicaux libres sont des termes populaires utilises par les
nutritionnistes et autres professionnels de la santé. [5]
Les antioxydants sont toutes substances qui, présentes à faible concentration par rapport à
celle du substrat oxydable, retardent ou inhibent significativement l’oxydation de ce substrat,
et dont les produits de la réaction entre l’oxydant et l’antioxydant ne doivent pas être toxiques
et ne branchent pas la réaction radicalaire. [22] Le radical libre est important de signaler que
les radicaux libres ne sont pas forcément des oxydants. De même, tous les oxydants ne sont
pas des radicaux libres. Les radicaux libres sont cependant une cible privilégiée pour
améliorer les thérapeutiques à différents stades pathologiques.
Les formes de l’oxygène provoquant ces troubles sont: l’oxygène singulet O2, le peroxyde
d’hydrogène H2O2, le radical superoxyde , les peroxydes alkyles ROOH, et les radicaux
hydroxyles , perhydroxyle et alkoxyles . Les conséquences au niveau de
l’organisme se font ressentir sur l’ADN, les lipides et les protéines. [20]
III.2 Les principales sources d’antioxydants:
III.2.1 Les antioxydants synthétiques :
Dans l'industrie alimentaire, les antioxydants synthétiques sont utilises pour empêcher
les aliments gras de rancir et pour protéger les vitamines liposolubles (A, D, E et K) contre
l'oxydation. Les esters d'acides galliques, le butylhydroxytoluene et le butylhydroxyanisole,

20
Chapitre III Les antioxydants

appartiennent à cette catégorie. Les vitamines C et E ont également des propriétés


antioxydants et ont l'avantage d'augmenter la valeur nutritive des aliments. [3]
Ils sont généralement prépares en laboratoire, et principalement a partir de composants
chimiques. Dans l'industrie alimentaire, l'ajout d'antioxydants naturels dans les aliments est
une technique complètement nouvelle. Depuis à peu prés 1980. Toutefois, le fait de trouver
communément une substance dans un aliment ne constitue pas une garantie de son absence
totale de toxicité. Les antioxydants synthétiques ont été testes quant a leurs effets
carcinogènes ou mutagènes, mais de nombreux constituants naturels des aliments n'ont pas
encore été testes. [5]

III.2.2 Les antioxydants naturels :


Les antioxydants naturels sont présents dans toutes les parties des plantes supérieures.
Elles incluent le bêta carotène, l’albumine, les vitamines (E, C, P..), les composés
phénoliques. [20] Elles peuvent stabiliser les membranes en diminuant leur perméabilité et
elles ont également une capacité de lier les acides gras libres. [13]
III.2.2.1 Les vitamines :
Acide ascorbique (la Vitamine C): est largement répandue dans les fruits
comme : les légumes, les choux, le poivron, le persil, les agrumes et le kiwi. Elle joue
un rôle important dans la régénération de la vitamine E. [21]
L’apport de suppléments de vit c prévient également des dégâts oxydants sur les protéines
induits par fumée de cigarettes. [13]
La vitamine E : Elle semble devoir fixer le radical hydroxyle avec
formation d’une molécule d’ouverture de cycle. On la retrouve dans les huiles
végétales (arachides, soja, chardon, tournesol, olive pressé à froid), les amandes, les
graines, le lait, les œufs, les légumes à feuilles vertes. [21]
Cette molécule liposoluble protège les graisses circulantes contre l'oxydation, ce qui
constitue la première défense contre l athérosclérose et en fait un protecteur cardiovasculaire
majeur. Elle limite également la formation d'aldéhydes génotoxiques. [19]
Est un antioxydant important qui protège les cellules contre les dommages associés aux
radicaux libres et par conséquent, prolonge la vie cellulaire tout en ralentissant le processus de
vieillissement. [13]
Le β- carotène: Il est présent dans les légumes vertes, la salade, les carottes,
l’abricot, le melon, les épinards, la papaye. [21]
Les caroténoïdes, pigments rouges (lycopène de la tomate), oranges (β-carotène des

21
Chapitre III Les antioxydants

carottes) ou jaunes (lutéine et zéaxanthine du maïs) d'origine végétale, sont particulièrement


efficaces dans la neutralisation de l'oxygène singlet et jouent le rôle de boucliers contre la
photo-initiation de réactions radicalaires par les rayonnements UV. Le β-carotène
(provitamine A), diffusant mieux que les tocophérols dans les lipides, protège les graisses
profondes. [19]
Sont une classe de composés phytochimique très important, empêchent les dommages
génétiques, protègent contre les dommages oxydants en augmentant le métabolisme de
désintoxication, empêchent l’expression des oncogènes, augmentant l’activité de
communication des gaps jonctions. [13]
III.2.2.2 Les composées phénoliques :
Les composés phénoliques végétaux regroupent une grande variété de composées
comportant entre autres les flavonoïdes, les tanins, On trouve parmi leurs nombreux intérêts
potentiels la chélation de certain métaux et la captation de radicaux libres. De plus, une
synergie peut être observée entre leur action et celle de vitamine C. [19]
• Les flavonoïdes
Les flavonoïdes agissent par deux mécanismes d’action :
soit par chélation des métaux (quercétine, catéchine)
soit par capture des radicaux hydroxyles, superoxydes, alkoxyles et peroxydes.
On les retrouve dans les fruits, les légumes, le thé …etc. [21] Elle contribue aussi à
l’inhibition de l’oxydation des lipoprotéines de faible densité (LDL) qui sont impliquées dans
l’athérogenèse. [20]
• les xanthones
Ils possèdent des propriétés inhibitrices envers la peroxydation des lipides en plus du
fait qu’ils captent les radicaux libres contre les anions superoxydes. [21]
• les coumarines
Ils ont la capacité de capter les radicaux hydroxyles, superoxydes, et peroxydes. Ils
préviennent également la peroxydation des lipides membranaires. [21]
Les conditions structurales requises pour l’activité antioxydant des coumarines sont similaires
à celles signalées pour les flavonoïdes. [20]
• les dérivés d’acide phénolique
On les retrouve dans de nombreux fruits, légumes, le café, les prunes, les myrtilles, le
raisin et les pommes. Les composés possédant les activités antioxydantes et antiradicalaires
sont l’acide caféique, l’acide gallique et l’acide chorogénique.

22
Chapitre III Les antioxydants

Il inhibe aussi la peroxydation lipidique dépendante du fer dans les mitochondries et


possède une forte capacité de capter le radical libre DPPH. [21]
• les tanins
Les tanins inhibent la peroxydation lipidique des mitochondries du foie et des microsomes
mais aussi l’oxydation de l’acide ascorbique et du linoléate. Lors de la peroxydation les
tannins donnent des protons face aux radicaux libres, et ainsi des radicaux tanniques stables
sont formés. Ce qui permet de stopper la réaction en chaîne de l’auto-oxydation lipidique.
[21]
Les tanins sont des composés présentant des propriétés antioxydants significatives. On
les classe en deux grands groupes chez les végétaux :
Les tanins hydrosolubles : sont des esters d’un sucre (ou d’un polyol apparenté) et d’un
nombre variable de molécules d’acide phénol. Le sucre est soit l’acide gallique, soit l’acide
hexahydroxydiphénique (HHDP) et ses dérivés d’oxydation : déshydrohexadiphénique, acide
chébulique (tanins ellagiques ou ellagitanins). [20]
• Les lignanes
Les lignanes les plus étudiés du point de vue de leur activité antioxydant sont les dérivés
bifuranyles des graines de sésame. [21] Les lignanes diarylfuranofuraniques tels que le
sésaminol, ont démontré des propriétés antioxydants expliquant ainsi la stabilité de cette
huile. [20]

III.3 L’activité antioxydant :


IL existe deux types d'antioxydants :
• Les antioxydants primaires ou vrais : Ils permettent l'interruption de la chaine auto
catalytique

AH + R* = A*+ RH

La molécule AH est antioxydant, si le radical A* peut s'expliquer par sa conversion en


composés non radicalaires. [11]

La production physiologique des ERO (espèce réactif d’oxygène) est régulée par des
systèmes de défense composés d’enzymes (superoxyde dismutases (SODS), catalase,
glutathion peroxydases (GPXS), couple thiorédoxine/thiorédoxine réductase, hème
oxygènase, peroxyrédoxine...), de molécules antioxydants de petite taille (caroténoïdes,
vitamines C et E, glutathion, bilirubine, acide lipoïque, ubiquinone, ...) et de protéines

23
Chapitre III Les antioxydants

(transferrine, ferritine, céruléoplasmine). Certains oligo-éléments comme le cuivre, le zinc et


le sélénium sont indispensables pour l’activité des enzymes antioxydants (Cu, Zn-SOD,
MnSOD, SeGPx). Le zinc est également un inducteur des métallothionéines (protéines à
activité antioxydant) et un inhibiteur des réactions de production d’ERO induite par le cuivre.
Toutes ces défenses peuvent être renforcées par des apports oxygènes en flavonoïdes. [20]
• Les antioxydants secondaires ou préventifs : qui assurent l'inhibition des la production
des radicaux libres, [8] un système de défense composé de phospholipases, d’ADN
endonucléases et de macroxyprotéinases empêche l’accumulation dans la cellule de lipides,
d’ADN et de protéines oxydés et participe à l’élimination de leurs fragments toxiques. [20]

III.4 L'oxydation:
On décrit l'oxydation en trois phases distinctes, mais pratiquement simultanées:

• L'initiation : Formation d'hydroperoxydes, initiée par la chaleur et l'UV ou les ions


métalliques et aboutit a la formation des espèces très réactives : ROOH et R*.
• Propagation : Destruction des hyperoxydes et apparition des composés responsables
des gouts et odeur de rance par rupture des liaisons O-O.
• Terminaison : Apparition de nouvelles espèces moléculaires anarchiques (formation
des polymères ou au contact avec un autre radical), les molécules crées n'ont plus
de fonctions biologiques. [11]

III.5 Le mécanisme d’antioxydant :


Les défenses antioxydants de l’organisme peuvent se divers en
Un système de défense premier : composés d’enzymes et de substances antioxydants
• La catalase : transforme le peroxyde dismutase (SOD) : diminue la durée de vie de
l’anion superoxyde O2.
• La catalase : transforme le peroxyde d’hydrogène H2O2 en simple molécule d’eau.
• La glutathion peroxydase (GPX) : détruit le peroxyde d’hydrogène et les
peroxydes lipidiques, [21] et permet de diminuer la mortalité cardioculaire. [19]
• Les molécules piégeurs : le glutathion (GSH), l’acide urique, les protéines à
groupement thiols, ubiquinone, …etc.
Un système de défense secondaire : composé d’enzymes protéolytiques,
desphospholipases, des ADN endonuclease et ligase, des macroxyprotèinases. [13]

24
Chapitre III Les antioxydants

III.6 Les utilisations des antioxydants :


• L’activité éventuelle de molécules médicamenteuses déjà connues, qui présentent les
avantages d’une biodisponibilité et de paramètres pharmacocinétiques et toxicologiques déjà
bien connus.
• Sont concernées par l’utilisation dans l’industrie alimentaire.
• L’industrie de lubrifiants : elle produit notamment les huiles pour moteurs et
transmissions automobiles.
• L’industrie des matières plastiques : des additifs sont utilisées pour protéger les
polymères de l’oxygène de l’air.
• L’industrie cosmétique : les molécules utilisées sont plus ou moins les même que dans
l’industrie alimentaire. [19]

25
Chapitre IV Matériels et méthodes

IV.1 Matériels :
IV.1.1 Matériels végétal :
IV.1.1.1 choix de matériel végétal :
Le choix de cette espèce, repose sur les critères essentiels :
• Les activités biologiques de cette plantes montré aux les études antérieures du
Rhetinolepis Lonadioides, une recherche bibliographique réalisée sur la plante, montre
qu'elles ont fait l'objet de nombreuses investigations phytochimiques ces études ont
montré aussi une présence importante des huiles essentielles, les flavonoïdes et les
tanins. [7] Une autre étude réalisée sur la même espèce, kendour Z et all montre que
cette plante est une bonne source des composés à effet anti bactériennes
• L’intéressant de l’étude à cette espèce est l’investiguée modestie et l’usage
traditionnels varié.
IV.1.1.2 Famille des Asteraceae :
Généralités :
Autrefois les plantes Asteraceae (Martynov 1820) étaient connues sous le nom de
Composées (Composacées, Compositae) (Giseke 1792). C'est l'une des plus vastes familles
dans le règne végétal. Elle comprend plus de 1000 genres et entre 20.000 et 25.000 espèces.
[23]
Position systématique :
Selon Engler, les Asteraceae appartiennent à l’ordre des Campanulales. Pour Cronquist,
cette même famille est rattachée au super-ordre des Asteridae et l’ordre des Astrales.
Dahlgren classe la famille des Asteraceae dans le super ordre des Asteriflorae et l’ordre
des Astrales.
Thorne a élaboré une classification selon laquelle les Asteraceae se trouvent dans le
superordre des Asteranae et l’ordre des Astrales.
D’après APG II, l'immense famille des Asteraceae est subdivisée en cinq sous familles
principales : Barnadesioïdées, Mutisioïdées, Carduoïdées, Cichorioïdées et Astéroïdées.
[23]

26
Chapitre IV Matériels et méthodes

IV.1.1.3 La plante Rhetinolepis Lonadioides Coss :


A. Place dans la systématique :
Embranchement : Magnoliophyta.

Classe : Magnoliophyta.

Ordre : Asterales.

Famille: Asteraceae.

Tribu : Caucalideae.

Genre : Rhetinolepis

Espèce : Rhetinolepis Lonadioides Coss. [7]

Figure.IV.1 : Photo de Rhetinolepis Lonadioides Coss.

B. Description botanique :
Rhetinolepis Lonadioides est une plante endémique qui appartient à la famille des
Asteraceae. C’est une plante annuelle ramifiée dés la base, à tiges et feuilles velues, grisâtres-
cendrées, feuilles profondément découpées en lanières divergentes ; capitules petits, groupés
en corymbes très étalés au sommet des rameaux ; achaines striés, sans aigrettes. [24]

C. Récolte de la matière végétale :


Assez répandue dans le Nord du Sahara septentrional, sud-oranais et algérois.
Floraison en la fin de Mars et le début d’Avril. [24]

27
Chapitre IV Matériels et méthodes

IV.1.2 Les produits chimiques et les réactifs:


• Methanol: MeOH, M=32,04. g/mol
• D’éthyle éther : C4H10O, M=74,12 g/mol
• Ether de pétrole.

• Dichlorométhane : CH2Cl2, M=84,93 g/mol

• Acétate d’éthyle : C4H8O2, M=88,1 g/mol

• O-phenanthroline : C12H8N2 , M=180 g/mol


• Acide Trichloro acitic: HC2Cl3O2, M=163,39 g/mol

• Potassium ferricyannate : K3Fe(CN)6 M=329 g/mol


• Sulfate de sodium anhydride: Na2SO4, M=142,04 g/mol.
• Chlorure ferrique : FeCl3, M=162,21 g/mol.

• folin –Ciocalteu
• Carbonates de sodium : Na2CO3, M=105,99 g/mol.
• Disodium hydrogene orthophosphate: (HNa2O4P, 12H2O), M=358,18 g/mol.

• Sodium phosphate monobasic hydrogen: (H2NaO4P,12H2O), M=358,18 g/mol

• Acide gallique monohydrate : (C7H6O5, H2O), M=188,14 g/mol.

IV.1.3 Les Appareillages :


• Balance électrique : OHAUS, 0,0000g
• Etuve : LDO-080N, Tmax =320°C
• Rotavapeur : R-210 Buchi, Tmax =95°C
• Spectrophotomètre UV-VIS : Spectro Scan 80DV.

28
Chapitre IV Matériels et méthodes

IV.2 Méthodes de travail :


IV.2.1 Extraction des composés phénoliques
*- Macération :
La masse choisie et de 10g poudre de la plante, elle est macérée dans un mélange
hydro-alcooliques (Méthanol / eau ; 80 / 20 ; V / V) pendant 24h a température ambiante cette
macération est répétée 2 fois.
*- La dépigmentation
Après la filtration d'extrait hydro-alcooliques, il subit une évaporation sous vide dans un
rotavapeur à une température de 50°. La phase aqueuse est extrait un ou plusieurs fois jusqu'a
épuisement total avec un demi-volume d'éther de pétrole dans une ampoule à décanter afin
d'éliminer toutes traces de composes apolaires (pigments, lipides…)

*- La Purification

La solution résulte a subi des extractions successives de type liquide-liquide, en


utilisant des solvants de polarité croissante, d’éthyle éther, dichlorométhane et l’acétate
d’éthyle.
Les phases organiques obtenues sont séchées par le sulfate de sodium anhydride
Na2SO4 pour éliminer toutes les traces d'eau. Après la filtration de solvant sont évapore sous
pression réduite a 50°C. Les extraits obtenus sont sous forme d'une suspension, ils sont pèses
pour calculer le rendement de plante. Le résidu est repris dans 10 ml de méthanol pur et
conserve a -10°C dormant l'extrait phénolique purifie.
IV.3 Quantification les composés phénoliques :
IV.3.1 Dosage des composés phénoliques totaux :
Le dosage des composés phénoliques totaux à été effectué par une méthode adaptée de
Singleton et Ross (en 1965) avec le réactif de folin –Ciocalteu. En milieu basique, le réactif
de Folin Ciocalteu qui est formé d’acide phosphotungstique H3PW12O40 et d’acide
phosphomolybdique H3PM12O4 oxyde les groupements oxydables des composés poly
phénoliques présents dans l’échantillon. Les produits de réduction (oxydes métalliques
W8O23/Mo8O23) de couleur bleue, présentent un maximum d’absorption dont l’intensité est
proportionnelle à la quantité des composés phénoliques présents dans l’échantillon. La
concentration massique des constituants utilisés dans la préparation des réactifs, a été
optimisée pour obtenir la réponse analytique la plus linéaire possible en respectant le rapport

29
Chapitre IV Matériels et méthodes

réactifs/ composés phénoliques totaux. Dans cette méthode on a utilisé l’acide gallique
comme étalon. [2]
Courbe d’étalonnage de l’acide gallique :
La courbe d’étalonnage standard a été obtenue à partir des solutions d’acide gallique de
différentes concentrations (0,01-0.3 mg/ml). 100 µl de chaque solution ont été introduits à
l’aide d’une micropipette dans des tubes à essai, suivis de l’addition de 500µl du réactif de
Folin-Ciocalteu (diluée 10 fois). Après incubation pendant 2 minutes, 2 ml de carbonates de
sodium Na2CO3 à 20% ont été ajoutées, puis maintenues à l’obscurité pendant 30 minutes à
température ambiante. L’absorbance de chaque solution a été déterminée à 760 nm contre un
blanc préparé de la même manière sauf qu'il ne contient pas d'acide gallique (l’extrait
phénoliques). [3]
Les lectures de la densité sur un spectrophotomètre (Spectro Scan 80DV), des
solutions ainsi préparées ont permis de tracer la courbe d’étalonnage de l’acide gallique. [2]
IV.4.Évaluation du pouvoir antioxydant :
Dans notre étude nous avons utilisé deux différents tests
IV.4.1Méthode de chélation de fer :

La capacité chélatrice des extraits est mesurée en suivant l'inhibition de la formation


du complexe Fe(II)-phénanthroline après incubation des échantillons avec le fer divalent
selon la méthode de Le et al (2007).

Déférentes solutions d’échantillons et la vitamine c (25- 400 µl) dans le méthanol sont
initialement mélangées avec 2ml FeCl2 (200 mM dans l’eau distillée). Après quelque minutes
1ml Phénanthroline (0.05% dans le méthanol) sont additionnés au milieux réactionnel, le
mélange est bien agité puis laissé pour réagir pendant 10 min à température ambiante
permettant ainsi la complexion du fer résiduelle et la formation d’un chromophore rouge (Fe
(II)-phénanthroline ) ayant un maximum d’absorption à 510 nm. Par ailleurs, le contrôle
négatif contient tous les réactifs à l’exception de l’échantillon à tester qui est remplacé par un
volume égal de méthanol [25][26]

IV.4.2.Méthode de réductions de fer (FRAP) :


La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) ou méthode de la thiocyante
de fer est basée sur la réduction de l’ion ferrique (Fe³+) en ion ferreux (Fe²+). Cette méthode
évalue le pouvoir réducteur des composés.

30
Chapitre IV Matériels et méthodes

[Fe(CN 6 )]−3 + é (Les ⋅ composés ⋅ phénoliques ) → [Fe(CN )6 ]−4 + Fe+3


Dans un tube à essai contenant 1 ml de solution d’échantillon de différentes
concentrations, ont été ajoutés 2,5 ml de tampon phosphate (0,2M, pH 6,6) puis 2,5 ml de
potassium hexacyanoferrate K3Fe (CN)6 (1%) dans l’eau distillée. L’ensemble est chauffé à
50°C au bain marie pendant 20 minutes. Un volume de 2,5 ml d’acide trichloracétique (10%)
est ajouté.
Nous prendre 2,5ml de chaque tube a essai et ajoutés 2,5 ml d’eau distillée et 0,5 ml de
(FeCl3 ,6H2O) 1% fraîchement préparé dans de l’eau distillée. Un blanc sans échantillon est
préparé dans les mêmes conditions.
La lecture est faite à 700 nm contre un courbe étalon d’acide ascorbique (de différentes
concentrations dans l’eau distillée). [26,27]

31
Chapitre IV Matériels et méthodes

Plante séchée 10g


Macération à froid
dans MeOH 80% /
Eau 20% à 24 heurs

Extrait

Filtration

Evaporation
sous vide

Solution aqueux Extraction par


d’éther de pétrole

Extraction par d'éthyle


éther

Les composés
Extraction par phénoliques
dechlorométhane
Dosage des Les
Extraction par d’acétate composés
phénoliques
d’éthyle
Tests antioxydant

Figure .IV.2: Les différentes étapes de l’extraction

32
Chapitre V Résultats et discussion

V.1 Préparation et étude du matériel végétal :


V.1.1 Préparation de l’extrait méthanolique :
• Détermination du rendement:
La masse de l’extrait sec est déterminé par la différente entre le poids du ballon plein
qui utilisée dans l’évaporation de l’extrait, et le poids du ballon vide.

Figure.V.1 L’extraction des composés phénoliques.


Figure.V.1:

Les rendements des extractions ont été déterminés par la formule suivante :

Les extraits méthanoliques récupérés après l’évaporation


l’évaporation à sec et sous pression réduite
ont été pesés pour déterminer le poids sec résultant, cet extrait renferme les composées
phénoliques. Les résultats ont été exprimés en pourcentage (p/p).
Tableau.V.1 : Rendement d’extrait.

Matériel végétal Extrait Les couleurs Masse(g) Rendement%

D’éthyle éther Vert fonces 0,9004 9,004

10g Dichlorométhane Jaune 0,8386 8,386

Acétate d’éthyle Vert 0,7731 7,731

33
Chapitre V Résultats et discussion

Figure V.2 : Rendement en extrait sec.


Solen le tableau ci-dessus,
dessus, les trois solvants ont données des masses en extraits sec
inferieurs à 10g/g
g/g de plante en poudre.
A partir de l’histogramme en remarque la rentabilité en poids, suivi par le solvant
moins polarité c’est le d’éthyle éther, qui donnée la proportion
proportion plus élevée (9,004%). La
dichlorométhane donné un taux moyen de (8,386%), par contre l’acétate est le solvant plus
polaire, qui possède le rendement le plus faible à (7,731%).
Cela peut être justifié la quantité des composées phénoliques qui soluble dans
d les
solvants moins polaire sont grand proportionnellement au les solvants polaire.

V.1.2 Etude phytochimique :


• Dosage de composés phénoliques :
La quantification des composés phénoliques à été faite en fonction d’une courbe
d’étalonnage linéaire (y=ax)) réalisé par un extrait d’étalon « l’acide gallique» à différentes
différ
concentrations.

34
Chapitre V Résultats et discussion

1,2
R² = 0,995

L'absorbance en 760 nm
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 0,1 0,2 0,3

Concentration (mg/ml)

Figure. V.3 : La courbe d’étalonnage de l’acide gallique.


La teneur en composés phénoliques de chaque extrait a été alors calculée à partir de la
courbe d’étalonnage et exprimée en milligrammes équivalent en acide gallique par 100
gramme de la matière sèche, la mesure de la densité optique a été effectuée à la longueur
d'onde de 760 nm. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau.V .2 : La teneur en composés phénoliques des extraits.

Echantillons Concentrations (mg/100g)

D’éthyle éther 92,3

Dichlorométhane 12,7

Acétate d’éthyle 30,3

Totale 135,3

35
Chapitre V Résultats et discussion

Figure.V.4:: Les concentrations des composés phénoliques totaux en (mg/100g).

On remarque d’après les résultats du tableau ci-dessus


ci dessus que la quantité des composés
phénoliques varie entre 0,9 et 0,1 mg/g de la matière sèche. Le taux des composés
phénoliques le plus élevé on été détectés dans l’extrait par le d’éthyle éther (0,923 mg/g),
cependant il est 7 fois supérieur à celle rapportée par la dichlorométhane (0,127mg/g), et
supérieur 3 fois à celle trouvée par l’acétate d’éthyle (0,303 mg/g).
Ce résultat indique que La plante continue des composés phénoliques
phénolique (apolaire,
moyennement polaire et polaire)
V.1.3: L’activité antioxydant :
L’activité antioxydant des extraits végétaux traduit leur aptitude à piéger les radicaux
libres de l’organisme. Deux méthodes ont été utilisées pour évaluer l’activité antioxydant
antioxydan des
extraits méthanoliques : ce sont les méthodes de chélation et FRAP (Ferric Reducing
Antioxidant Power).
Méthode de chélation :
La chélation des ions ferreux a été estimée selon la méthode de Le et al (2007) dont
laquelle la phénathroline peut quantitativement former un complexe avec le fer (Fe2+-
phénanthroline); chromophore rouge ayant un maximum d’absorption à 510nm. En présence
d'agents chélateurs, la formation de ce complexe est perturbée aboutissant à une diminution de
la couleur rouge qui est suivie spectrophotométriquement.
L’inhibition de la chélation des composés phénoliques dans les extraits ont été
déterminés par la formule suivante :

36
Chapitre V Résultats et discussion

′ ′

é %= ′
×

Tableau.V.3: L’activité antioxydant des extraits phénoliques et le standards

L’inhibition

Vitamine Les extraits


Concentration
C
D'éthyle Acétate
µg/ml Dichlorométhane
(standard) éther d'éthyle

25 55 33 32 50

50 59 47 42 55

100 71.87 70 67 70

200 75 72 69 73

400 86 80 76 85

Selon le tableau, en comparent les résultats obtenus avec le standard (l’acide


ascorbique) et les extraits des trois types des solvants.
Les résultats obtenus montrent que les différents extraits de plante ainsi que les
standards interfèrent d’une manière dose dépendante avec la formation du complexe (Fe2+-
phénanthroline ), suggérant qu’ils possèdent une activité chélatrice tout en capturant l’ion
ferreux avant qu’il soit complexé avec la phénanthroline. À partir des profiles de chélation
obtenus
On remarque après la comparaison du résultat des extraits avec la vitamine C, le résultat
d’extrait par l’acétate d’éthyle est le plus prochain à celle trouvée par le standard, et la
comparaison entre les résultats des extraits par le d’éthyle éther avec la dichlorométhane sont
Très contigu, mais sont moins au la vitamine C.
On classe l’activité et la puissance antioxydant suivant l’ordre :
L’extrait par l’acétate d’éthyle > l’extrait par le d’éthyle éther > l’extrait par la
dichlorométhane

37
Chapitre V Résultats et discussion

Figure .V.5 : Le pouvoir d’antioxydant en fonction de la concentration.

En fin, on peut dire que l’extrait méthanolique de la plante Rhetinolepis Lonadioides


Coss est plus efficace surtout que son pouvoir antioxydant est plus puissant.
Méthode de réduction de fer :
La méthode FRAP (Ferric Reducing Antioxidant Power) est basée sur la réduction de
l’ion ferrique (Fe3+) en ion ferreux (Fe2+).
L’activitéé antioxydant à été faite en fonction d’une courbe d’étalonnage linéaire (y=ax)
réalisé par un étalon « l’acide ascorbique» à différentes concentrations.

38
Chapitre V Résultats et discussion

Figure.V.6
.V.6: La courbe d’absorbance de vitamine C.
On remarquée expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini
d’augmenté, ainsi la solution change de couleur instantanément du jaune pâle au vert foncé.
L'examen des résultats de ce test montre une fois encore que nos extraits présentent des
activités réductrices toute aussi importantes à l'encontre de l'ion fer. L'évaluation
L'évalua de l'activité
antioxydant de nos extraits est déterminée par rapport à la vitamine C (AEAC).
(AEAC) Nous avons
traces les courbes représentants la variation du pouvoir
pouvoir réducteur exprimée en absorbance en
fonction de l'inverse du nombre de dilution.
dilution

Figure.V.7 : la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du


nombre de dilutions de l’extrait par d’éthyle éther.

39
Chapitre V Résultats et discussion

Figure.V.8: la courbe représentant la variation entre l'absorbation et l'inverse du nombre de

dilutions d’extrait par l’extrait de la dichlorométhane.

Figure.V.9 : Laa courbe représentant la variation entre l'absorbation


ation et l'inverse du

nombre de dilutions d’extrait par l'acétate d’éthyle.

La concentration des composés réducteurs (antioxydants) dans l’extrait est exprimée en


mmolaire équivalent acide ascorbique.

40
Chapitre V Résultats et discussion

Tableau.V.4 : Le pouvoir antioxydant des extraits.

Les extraitss AEAC (mmolaire)

D’éthyle éther 8,92

Dichlorométhane 6,72

Acétate d’éthyle 11 ,54

Totale 27,18

Figure.V.10: Evaluation de l'activité antioxydant par la méthode FRAP.

Les résultats d'activité réductrice exprimés en AEAC montrent clairement que l'extrait
de Acétate d’éthyle présente le pouvoir de réduire l'ion Fe+3 le plus intéressant (le potentiel
antioxydant le plus fort), par contre les extraits de D’éthyle éther et de Dichlorométhane
montrent un pouvoir réducteur moins fort.
Ces résultats pourront expliqués que l'extrait de l'acétate
l'acétate d’éthyle présentant un
pouvoir réducteur important renferme des
des molécules ayant un potentiel réducteur donneur
d'électron plus fort, tandis que les autres extraits qui ont montré un pouvoir réducteur moins
fort peuvent renfermer
rmer des substances à potentiel réducteur donneur d'électron aussi moins
fort.

41
Chapitre V Résultats et discussion

Les composés phénoliques dans la plante Rhetinolepis Lonadioides Coss sont dotés
D’un pouvoir antioxydant potentiellement élevé (27,18 mmolaire)

42
Conclusion générale

Conclusion générale

A l'heure actuelle, les plantes médicinales restent encore le premier réservoir


de nouveaux médicaments. Elles sont considérées comme une source de matières
premières essentielles pour la découverte de nouvelles molécules nécessaires à la mise
au point de futurs médicaments. C'est pour cette raison que le patrimoine végétal doit
être absolument préservé dans sa diversité et dans son étendue.

Par l’étendue des domaines de recherches impliqués actuellement, nous nous


sommes intéressés dans ce travail à l’étude des composés phénoliques de plantes
médicinales locales (Rhetinolepis Lonadioides Cos) appartenant à famille Asteraceae
afin de les sélectionner pour une étude chimique et pharmacologique. Le choix de
cette plante est basé sur quelques données pharmacologiques indiquant l’utilisation en
médecine interne (contre certaines maladies abdominales et externe).

La première étape de notre travail qui consiste à évaluer les quantités


phénoliques de nos plantes en adoptant la méthode de Folin-Ciocalteu, nous a permis
de constater que ces plantes sont une source important de composés phénoliques
135,3mg/100g de la matière sèche.

A partir des résultats des tests du pouvoir antioxydant, nous avons présenté
quelques observations et proposé des interprétations concernant l’activité antioxydant
de nos plantes.

L’évaluation de l’effet de (Rhetinolepis Lonadioides Coss) contre le stress


oxydant est un objectif principal dans notre étude, raison pour laquelle il était
indispensable de l’étudier in vivo. Pour cela deux tests sont réalisés : L’activité
antioxydant par la méthode de chélation, et la méthode de réduction de fer.
Les résultats obtenus par l’étude phytochimique et pharmacologique de
Rhetinolepis Lonadioides Coss nous ont permis de conclure que cette plante est riche
en composés phénoliques doués d’activités biologiques et pharmacologiques très
importantes. En plus, la capacité puissante de la plante vis à vis les radicaux libres et
l’oxydation donne un grand espoir concernant son effet contre le stress oxydant.
Cette étude préliminaire nous confirme que le Rhetinolepis Lonadioides Coss
est une source importante des antioxydants. Il reste encore à réaliser le panel des tests
biologiques pour tenter de trouver par exemple des antibactériennes et

43
Conclusion générale

antidiabétiques, de même l’activité antioxydant issue des extraits phénoliques naturels


responsables a cette activité et qui pourront être utilisées pour des études chimio
taxonomiques.

44
Figure.2 : la méthode de la préparation d’extrait

Figure.3 : l’apparaille de rotavapeure.

Figure.4 : l’extraction liquide-liquide.


Figure 5: Quelque structure de composés phénoliques.
Figure .1 : La plante Rhetenolipis Lonadoide coss.
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