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Thème :
Les résultats obtenus montrent que cette plante est riche en composés phénoliques
totaux (équivalent l'acide gallique). Une corrélation positive entre ces dernier et l'activité
antioxydant a été démontré ce qui encourage à poursuivre les études pharmacologique plus
poussées sur la plante considère.
Abstract:
This work is dedicated to the survey phytochimique of the plantation of the Sahara
ticherte belonging to the family of Asteraceae, selected for extensively use in local traditional
medicine.
The gotten results show that this plant is rich in total phenolic compounds (equivalent
the gallic acid). A positive interrelationship between this last and the antioxidant efficiency
has been demonstrated what encourages to pursue the studies pharmacological more advanced
on the plant considers.
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Sommaire
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralités sur les plantes
médicinales
I.1 Historique 2
I.2.1 Définition 2
I.3 La phytothérapie 3
I.5.1 Définition 4
I.5.2 Différents types de principes actifs
4
Chapitre II : Les composés phénoliques.
Introduction 8
III.1 Définition 20
III.4 L'oxydation
24
IV.1 Matériels 26
II.6 Coumarine 16
Liste d’abréviation
%: pourcentage.
M: la masse molaire.
Min : minute
Nm : nanomètre
Nd : nombre d’élution.
HHDP : hexahydroxydiphénique.
DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl.
O-P-H: O-Phénanthroline
RL : Radicaux Libres.
Abs: Absorbance.
Introduction générale
Depuis les temps anciens, on sait que les végétaux peuvent soulager les symptômes de
nombreuses maladies. Par exemple, une infusion à base d’écore de saule permet d’atténuer les
maux de tête. Cette écorce contient de l’acide acétylsalique, mieux connu sous le nom
d’aspirine. Pendant des siècles ce savoir-faire se transmit de bouche à oreille, oralement, et
s’enrichit grâce aux naturalistes qui récoltaient les plantes. [1]
Tous les êtres vivants ont un métabolisme primaire qui fournit les molécules de base:
acides nucléiques (ARN, ADN), lipides, protéines, acides aminés, carbohydrates. Chez les
plantes, il existe aussi des métabolites secondaires, sont produits en très faible quantité, ils
existent plus de 200 000 métabolites secondaires classés selon leur appartenance chimique en
l'occurrence, les terpènes, les alcaloïdes, les composes acétyléniques, les cires, les acides
aminés et les composés phénoliques. [2]
Les métabolites secondaires font l'objet de nombreuses recherches basées sur les
cultures de tissus végétaux in vivo et in vitro. Ceci est notamment le cas des polyphénols
végétaux qui sont largement utilisés en thérapeutique comme vasculoprotecteurs, anti-
inflammatoires, inhibiteurs enzymatiques, antioxydants et antiradicalaires, en particulier les
flavonoïdes. [3]
Dans cette étude, nous ont permis de mettre en place une stratégie de recherche pour
l’étude phytochimique de plante Rhetinolepis Lonadioides Coss, on tester l’activité
antioxydant in vitro des extraits phénoliques.
A travers ce travail, nous s’intéressons aux étapes suivant:
La première partie à donner quelques connaissances bibliographiques concernant
l’intérêt d’étude des plantes médicinales, structure et propriétés des composés
phénoliques et un aperçu sur l’activité antioxydant.
La partie pratique est subdivisée en deux chapitres :
• Le premier présente les matériels et les techniques utilisées pour la réalisation
de ce travail : l’extraction et la quantification des composés phénoliques, puis
l’évaluation de pouvoir antioxydant de cette composés par deux méthodes,
l’une c’est la méthode de chélation et l’autre la réduction de fer (FRAP).).
• Dans la seconde partie, discute les résultats obtenus dans cette étude.
1
Chapitre I Les plantes médicinales
I.1 Historique :
C’est seulement à partir de 4000 ans avent Jésus Christ que l’on retrouve des
documents écrits ou sont mentionnés des drogues comme l’opium, la jusquiame, etc. Tandis
que les civilisations babyloniennes, sumériennes et égyptiennes accumulent les connaissances
empiriques concernant les plantes médicinales, les arbres diffusent ce savoir autour le bassin
méditerranéen. [5]
Au cours des dernières années, plusieurs raisons ont mené au rétablissement de l’usage
des plantes médicinales en Amérique du Nord. Elles sont d’abord d’un coût inférieur aux
médicaments de synthèse, puis elles arrivent à un moment où le publique est désillusionné
devant la médecine moderne. [4]
I.2.1 Définition :
Depuis toujours les plantes ont constitué la source majeure de médicaments grâce à
la richesse de ce qu’on appelle le métabolisme secondaire. Cependant, l’homme n’à découvert
les vertus bénéfiques des plantes que par une approche progressive, facilitée par l’organisation
des rapports sociaux, en particulier à partir du néolithique. [7]
2
Chapitre I Les plantes médicinales
Les plantes médicinales sont en mesure de soigner des maladies simples comme le
rhume, ou d'en prévenir de plus importantes comme l'ulcère, la migraine, l'infarctus en plus de
certaines allergies ou affections. Si l'on y ajoute leurs vertus réparatrices, tonifiantes,
sédatives, revitalisantes ou immunologiques, on mesure mieux l'aide précieuse qu'elles sont
susceptibles de nous apporter au quotidien. [7]
La phytothérapie est un mot composé de deux mots grec ; phytos : plantes et trepia :
traitement. Il désigne l’utilisation des plantes dans le traitement des maladies. [6]
La photothérapie est la science des plantes médicinales, elle est basée sur l’étude de
la composition et les effets des substances naturelles d’origine végétales. [4]
L’inventaire partiel établi dans divers pays par l'organisation mondiale de la sante
répertoire environ 20 000 plantes médicinales. Parmi les 250 000 espèces de plantes que
compte actuellement notre planète, moins de 10% ont fait l'objet d'analyses chimiques fines
pour détecter d'éventuels principes actifs. [5]
3
Chapitre I Les plantes médicinales
Les molécules actives utilisées en phytothérapie sont extraites et purifiées à partir des
organes précis des plantes et non pas à partir de la plante entière. [4]
Les divers organes (Feuilles, tiges, racines, fleurs, fruits, bourgeons, graines) peuvent
avoir des activités très différentes (alimentaire, médicinales, toxique). Il faut donc toujours
préciser l’organe qui est l’origine du médicament. [6]
Les substances contenues dans les plantes sont de nature chimique varie ; certaines
sont solubles dans l'eau, d'autres dans l'alcool éthylique, d'autres encore dans l'huile. A partir
des plantes médicinales, on peut obtenir différentes préparations : infusions, décoction,
macération dans l'alcool (teinture) ou dans l'huile (extraction huileuse, plus rare), etc. Les
plantes peuvent aussi être consommées entières, fraiches ou sèches, réduites en débris plus ou
moins fins. Les sèves et secrétions sont également utilisées dans certains cas. Il est enfin
possible d'en extraire chimiquement des principes actifs en vue de leur utilisation
thérapeutique. [5]
I.5.1 Définition :
Les principes actifs sont disposés de manière inégale dans les différentes parties ou
organes de la plante, en raison de la spécialisation de leurs cellules. [7]
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des
vertus thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur
l’organisme, [6] qui peuvent agir sur le système nerveux, l’appareil digestif, le système
cardio-vasculaire…etc. [4]
4
Chapitre I Les plantes médicinales
Selon leur structure moléculaire, on peut diviser les alcaloïdes en plusieurs groupes :
Les phénylalanines.
Les alcaloïdes isoquinoléique.
Les alcaloïdes quinoléique. [4]
Les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont des mélanges des composés odorants et volatils d’origine
végétale, obtenu par entrainement à la vapeur d’eau ou par expression à froid. Elles peuvent
renfermer jusqu’à plusieurs centaines de substances chimiques défférentes.les plus
fréquemment rencontrés sont les alcools, les cétones, les aldéhydes terpéniques, les esters, les
éthers, les terpènes et les oxydes. [6]
Les huiles essentielles contenues telles quelles dans les plantes sont des composés
oxygénés, parfois d’origine terpénoïde et possédant un noyau aromatique. [7] peuvent être
stockées dans tous les organes végétaux : fleurs, feuilles, écorces, graines, des racines…etc.
[8]
Elles ont des propriétés et des modes d’utilisation particuliers et ont donné naissance
à une branche nouvelle de la phytothérapie qui est l’aromathérapie. [4]
Selon le pouvoir spécifique sur les germes microbiens, et grâce à l'indice aromatique
obtenu par des aromatogramme, les huiles essentielles sont classées en groupe :
Les glucosides
Les glycosides sont contenus en grande quantité dans le suc cellulaire de certaines
plantes [7]. Ils sont composent de deux parties : l’une contient un sucre, à un effet favorable
sur la solubilité du glucoside et son absorption et distribution dans le corps, alors que l’autre
nommée aglycone (génies) est dotée d’un effet thérapeutique très actif [4]. Ils jouent un rôle
dans le stockage des réserves nutritives et la protection de la plante d’après leur composition
groupes.
5
Chapitre I Les plantes médicinales
• Les phénolglucosides.
Tanins :
La plupart des propriétés biologiques des tanins sont liées au pouvoir qu’ils ont de
former des complexes avec les macromoléculaires, en particulier avec les protéines. [9]
Les tannins d'origine végétale ont cependant été progressivement supplantes, au
cours du XXe siècle, par des «tannins» minéraux (en particulier les sels de chrome) et ne sont
plus utilises que pour la fabrication de cuirs particuliers d'articles de luxe ou d'orthopédie. [5]
Les saponines
Le terme latin « saponis » veut dire savon .ils caractérisés par leurs propriétés
physiques (tensio-activité entrainant le pouvoir aphrogère, c’est-à-dire la propriété de mousser
fortement en solution aqueuse). [7]
6
Chapitre I Les plantes médicinales
Stéroïdes
Les stéroïdes sont des composants essentiels des membranes. Leur squelette est un
carbure tétracyclique: la stéarine, résultat de la condensation du cyclohexane sur le
phénanthrène réduit.
Les stéroïdes diffèrent les uns des autres par la nature et la position des différents
groupements portés par ce noyau, par la présence éventuelle de doubles liaisons et leur
nombre. Les stéroïdes naturels sont répartis en quatre séries :
• les stérols.
• les acides et sels biliaires.
• les stéroïdes hormonaux.
• les vitamines D et autres dérivés. [7]
Flavonoïdes :
Les flavonoïdes Sont des pigments polyphénoliques quasi-universels des végétaux.
Presque toujours hydrosolubles, ils sont responsables de la coloration des fleurs, des fruits, et
parfois des feuilles. [4]
7
Chapitre II Les composés phénoliques
Introduction :
Dans le règne végétal les plantes produisent des composés chimiques qui se répartissent
en deux groupes : Les protides, les acides nucléiques, les glucides et les lipides sont les
constituants du métabolisme primaire. Les métabolismes secondaires sont : Les alcaloïdes, les
stéroïdes, les tanins, les phénols…etc. [10]
Avec environ 9000 structures naturelles élucidées à ce jour, les polyphénols constituent
une famille importante de métabolites secondaires de faible poids moléculaire du règne
végétal. Ces corps jouent un rôle fondamental car sont des éléments importants dans les
domaines variés, anticoncerigène, antioxydant, la lutte contre le vieillissement des cellules
anti ostrogénique et anti-inflammatoire. [11] Les polyphénols végétaux ont d'abord été étudiés
pour leurs effets protecteurs contre les pathogènes, bactéries ou virus qui infectent la plante,
ou le rayonnement UV. [2]
Le terme « polyphenols» est fréquemment utilise dans le langage courant et même dans
des articles scientifiques ou de vulgarisation pour designer l'ensemble des composes
phénoliques des végétaux. En fait, il devrait être réserve aux seules molécules présentant
plusieurs fonctions phénols. Ce qui exclurait alors les monophénols, pourtant abondants et
importants chez les végétaux. Donc la désignation générale «composes phénoliques»
concerne à la fois les mono-dit- et polyphénols dont les molécules contiennent respectivement
une, deux ou plusieurs fonctions phénoliques. [5]
8
Chapitre II Les composés phénoliques
Composes phénoliques
Squelette
Classe Exemple Formule Origine
carboné
Busserole
C6 Phénols simples Hydroquinone HO OH
O
Acides Acides p- Epices,
C6-C1 HO
hydroxybenzoique hydroxybenzoique OH fraises
Acides Acide p- HO
O
Tomates, ail
hydroxycinamiques coumarique OH
C6-C3
Carottes,
Coumarines Ombelliferone
HO O O coriandre
O
OH O
OH
HO
OH
HO O
OH
Flavonoides Kaempférol OH O
Fraises
HO O
C6-C3-C6 Graines de
Isoflavonoides Daidzéine
O
OH
soja
OH
OH
Raisin
HO O+ Cabernet-
Anthocyanes Delphinidol OH
OH
OH
Sauvignon
9
Chapitre II Les composés phénoliques
OH OH Bactéries
(C6-C3)2 Lignanes Entérodiol HO OH
intestinales
CH 2OH
CH
HC
Ether B-
CH 2OH OCH3
Bois, fruits
(C6-C3) n Lignines coniférylique du CH O
CHOH
à noyaux
gaîacylglycérol
OCH 3
OH
(C6-C3-
C6) n Raisins,
Tanins condensés Procyanidol
kaki
II.2.1.1 Définition :
II.2.1.2 Structure :
10
Chapitre II Les composés phénoliques
II.2.2.1 Définition :
Le nom flavonoïde est dérivé du mot grec «FLAVUS» qui veut dire jaune. [7] Sont
présentent la plus grande classe de polyphénols, On estime que 2% de l'ensemble du carbone
photo-synthétisé par les plantes est transformé en flavonoïdes. Plusieurs études ont soulignés
que les flavonoïdes de différentes sources botaniques agissent comme antioxydants puissant
encor plus que la vitamine C [11]
Il y a six classes des flavonoïdes, qui différent par leur structure chimique : Flavanols,
flavones, flavonols, flavanones, isoflavones et anthocyanidines. [13]
II.2.2.2 Structure :
11
Chapitre II Les composés phénoliques
12
Chapitre II Les composés phénoliques
Les résultats obtenus pour l’étude de l’activité anti-oxydante des flavonoïdes liée
essentiellement à l’arrangement des groupes fonctionnels attachés à la structure de base.
Flavonoide-OH + R˙ Flavonoide-O˙ + RH.
Plusieurs études ont montrées que les hydroxyles attachés au cycle B des flavonoïdes
sont les plus déterminants de ce piégeage, ces groupes peuvent donner un hydrogène et un
électron aux radicaux hydroxyles, peroxydes, et peroxynitriles, menant à leur stabilisation
d’une part, et engendrant des radicaux des flavonoïdes plus stable, d’autre part. [14]
II.2.3 Tanins :
II.2.3.1 Définition :
Les tanins sont des substances constituées par un mélange de glucosides et d’acide
gallique. On les rencontre, en petite quantité, dans de très nombreuses plantes. Ce sont des
substances phénoliques assez complexes, dotées de propriétés tannantes, ce qui signifié
qu’elles confèrent aux peaux (par réaction avec les protéines qu’elles contiennent) [16]
Quelques tanins ellagiques s’opposent à la mutagénicité de certain cancérogènes et à la
transplantation de tumeurs expérimentales. [8]
13
Chapitre II Les composés phénoliques
II.2.3.2 Structure :
On distingue habituellement, chez les végétaux supérieurs, deux groupes de tanins
différents par leur structures aussi bien que par leur origine biogénétiques : les tanins
hydrolysables et les tanins condensés. [8]
OH
OH
O
HO O C HO O
OH
OH
OH
HO OH
OH
C O OH OH
OH
O
tanin condensé
tanin hydrolysable
II.2.4.1 Définition :
Les coumarines tirent leur nom de « coumarou », nom vernaculaire de la fève tonka d’où
fut isolée, en 1820, la coumarine. [8]
Les coumarines, de différents types, se trouvent dans de nombreuses espèces végétales et
possèdent des propriétés très diverses : Les coumarines du méhiot et du marronnier d'Inde
contribuent à fluidifier le sang comme le bergaptene, soignent les affections cutanées et que la
khelline de la khella est un puissant vasodilatateur coronarien. [17] Les plus fréquentes sont
l'umbelliférone ou ombelliférone, l'aesculétine, la scopolétine, dont les substitutions
correspondent, respectivement, aux acides : p-coumarique, caféique et férulique. Signalons
également la fraxétine et la daphnétine. [18]
14
Chapitre II Les composés phénoliques
II.2.4.2 Structure :
Le squelette de la base des coumarines est constitué de deux cycles accolés de types (C6 –C3)
avec neuf atomes de carbones. [7]
O O
C6H11O5
Les lignanes constituent une classe importante de métabolites secondaire dans le régene
végétal. La distribution botanique des lignanes est large: plusieurs centaine des composés ont
été isolés dans environ soixante–dix familles .Chez les gymnospermes, Ils sont surtout
rencontrés dans les bois alors que chez les Angiospormes, ils ont été identifiés dans tout les
tissus, Ils ont été découvert dans toutes les parties des plantes : les racines, les feuilles, les
fruites est les graines. [7]
15
Chapitre II Les composés phénoliques
II.2.5.2 Structure
OH OH
HO OH
II.2.6.1 Définition :
Les Stilbènes sont des composés phénoliques contenant au minimum deux noyaux
aromatiques reliés par un double liaison, formant un système conjugué. Cette particularité leur
confère une grande réactivité due à la résonance des électrons sur la totalité de la molécule. Ils
abondent dans les fruits sont le trans-Resvératrol et son dérivé glycolyse : le picidé, ainsi que
les dimères. [7]
II.2.6.2 Structure :
OH
HO
OH
16
Chapitre II Les composés phénoliques
• Jouent un grand rôle dans l’hygiénique des aliments, certain d'entre au on des
propriétés vitaminiques utilisées par l'industrie pharmaceutique.
• Ils sont actifs contre de nombreux cancers (colon, estomac, foie, sein, prostate,
poumons, peau, vessie,...etc) à tout les stades de cancérogénèse. [17]
Polyphénols Activités
Antibactériens
Antioxydants
17
Chapitre II Les composés phénoliques
Vasoprotectrices et antioedémateuses
Anti carcinogènes
Coumarines
Anti mutagènes
Anticarcinogènes
Flavonoides Anti-inflammatoires
Hypotenseurs et diurétiques
Antioxydants
Anthocyanes Protection des veines et capillaires
Effets stabilisants sur le collagène
Antioxydants
Proanthocyanidines Antitumorales
Antifongiques
Anti-inflammatoires
Inhibent l'oxydation des LDL et l'agrégation des
plaquettes
Stilbènes
• L’attaque de microbe pathogène telle que le virus, les bactéries ou les mycètes induit une
cascade de réactions qui peuvent menés à la résistance étant exprimée à l’emplacement de
l’infection ou dans d’autres parties non infectées de la plante.
18
Chapitre II Les composés phénoliques
• La capacité d’une espèce végétale à résister à l’attaque des insectes et des micro-
organismes est souvent corrélée avec la teneur en composées phénoliques. [13]
• jouent un rôle important: ceci est valable aussi bien pour la fermentation des feuilles de
thé et des grains de cacao...etc. [17]
• Des travaux plus anciens ont montré que les phénols seraient associés à de nombreux
processus physiologiques : croissance cellulaire, différenciation, organogènes,
dormance des bourgeons, floraison et tubérisation. [13]
• Les polyphénols incolores tels que des flavonols et flavanones interagissent avec des
anthocyanes pour altérer, par Co-pigmentation, la couleur des fleurs et des fruits. [17]
19
Chapitre III Les antioxydants
Introduction :
Présent dans l’air pour environ une partie sur cinq, l’oxygène est indispensable à la vie de
la plupart des êtres vivants et permet la respiration, plus généralement les oxygénations. [20]
Les organismes convertissent une partie de cet oxygène en métabolites toxique : Les radicaux
libres organiques. [3]
L’oxygène utilisé en thérapeutique, en inhalation contre l’anoxie globale ou cellulaire, les
hémorragies, ainsi que dans de nombreuses affections pulmonaires, etc. [20] Mais peut être
également une source d’agression pour ces organismes. En effet des dérivés hautement
réactifs de l’oxygène peuvent apparaître au cours des réactions enzymatiques ou sous l’effet
des rayons U.V, des radiations ionisantes et de métaux de transition. [21]
L’organisme a développé des systèmes de défense très efficaces contre la production des
RL (radicaux libres). Les molécules contrôlant cette production sont désignées par le terme
«antioxydant». [22]
III.1 Définition :
Les termes antioxydants et radicaux libres sont des termes populaires utilises par les
nutritionnistes et autres professionnels de la santé. [5]
Les antioxydants sont toutes substances qui, présentes à faible concentration par rapport à
celle du substrat oxydable, retardent ou inhibent significativement l’oxydation de ce substrat,
et dont les produits de la réaction entre l’oxydant et l’antioxydant ne doivent pas être toxiques
et ne branchent pas la réaction radicalaire. [22] Le radical libre est important de signaler que
les radicaux libres ne sont pas forcément des oxydants. De même, tous les oxydants ne sont
pas des radicaux libres. Les radicaux libres sont cependant une cible privilégiée pour
améliorer les thérapeutiques à différents stades pathologiques.
Les formes de l’oxygène provoquant ces troubles sont: l’oxygène singulet O2, le peroxyde
d’hydrogène H2O2, le radical superoxyde , les peroxydes alkyles ROOH, et les radicaux
hydroxyles , perhydroxyle et alkoxyles . Les conséquences au niveau de
l’organisme se font ressentir sur l’ADN, les lipides et les protéines. [20]
III.2 Les principales sources d’antioxydants:
III.2.1 Les antioxydants synthétiques :
Dans l'industrie alimentaire, les antioxydants synthétiques sont utilises pour empêcher
les aliments gras de rancir et pour protéger les vitamines liposolubles (A, D, E et K) contre
l'oxydation. Les esters d'acides galliques, le butylhydroxytoluene et le butylhydroxyanisole,
20
Chapitre III Les antioxydants
21
Chapitre III Les antioxydants
22
Chapitre III Les antioxydants
AH + R* = A*+ RH
La production physiologique des ERO (espèce réactif d’oxygène) est régulée par des
systèmes de défense composés d’enzymes (superoxyde dismutases (SODS), catalase,
glutathion peroxydases (GPXS), couple thiorédoxine/thiorédoxine réductase, hème
oxygènase, peroxyrédoxine...), de molécules antioxydants de petite taille (caroténoïdes,
vitamines C et E, glutathion, bilirubine, acide lipoïque, ubiquinone, ...) et de protéines
23
Chapitre III Les antioxydants
III.4 L'oxydation:
On décrit l'oxydation en trois phases distinctes, mais pratiquement simultanées:
24
Chapitre III Les antioxydants
25
Chapitre IV Matériels et méthodes
IV.1 Matériels :
IV.1.1 Matériels végétal :
IV.1.1.1 choix de matériel végétal :
Le choix de cette espèce, repose sur les critères essentiels :
• Les activités biologiques de cette plantes montré aux les études antérieures du
Rhetinolepis Lonadioides, une recherche bibliographique réalisée sur la plante, montre
qu'elles ont fait l'objet de nombreuses investigations phytochimiques ces études ont
montré aussi une présence importante des huiles essentielles, les flavonoïdes et les
tanins. [7] Une autre étude réalisée sur la même espèce, kendour Z et all montre que
cette plante est une bonne source des composés à effet anti bactériennes
• L’intéressant de l’étude à cette espèce est l’investiguée modestie et l’usage
traditionnels varié.
IV.1.1.2 Famille des Asteraceae :
Généralités :
Autrefois les plantes Asteraceae (Martynov 1820) étaient connues sous le nom de
Composées (Composacées, Compositae) (Giseke 1792). C'est l'une des plus vastes familles
dans le règne végétal. Elle comprend plus de 1000 genres et entre 20.000 et 25.000 espèces.
[23]
Position systématique :
Selon Engler, les Asteraceae appartiennent à l’ordre des Campanulales. Pour Cronquist,
cette même famille est rattachée au super-ordre des Asteridae et l’ordre des Astrales.
Dahlgren classe la famille des Asteraceae dans le super ordre des Asteriflorae et l’ordre
des Astrales.
Thorne a élaboré une classification selon laquelle les Asteraceae se trouvent dans le
superordre des Asteranae et l’ordre des Astrales.
D’après APG II, l'immense famille des Asteraceae est subdivisée en cinq sous familles
principales : Barnadesioïdées, Mutisioïdées, Carduoïdées, Cichorioïdées et Astéroïdées.
[23]
26
Chapitre IV Matériels et méthodes
Classe : Magnoliophyta.
Ordre : Asterales.
Famille: Asteraceae.
Tribu : Caucalideae.
Genre : Rhetinolepis
B. Description botanique :
Rhetinolepis Lonadioides est une plante endémique qui appartient à la famille des
Asteraceae. C’est une plante annuelle ramifiée dés la base, à tiges et feuilles velues, grisâtres-
cendrées, feuilles profondément découpées en lanières divergentes ; capitules petits, groupés
en corymbes très étalés au sommet des rameaux ; achaines striés, sans aigrettes. [24]
27
Chapitre IV Matériels et méthodes
• folin –Ciocalteu
• Carbonates de sodium : Na2CO3, M=105,99 g/mol.
• Disodium hydrogene orthophosphate: (HNa2O4P, 12H2O), M=358,18 g/mol.
28
Chapitre IV Matériels et méthodes
*- La Purification
29
Chapitre IV Matériels et méthodes
réactifs/ composés phénoliques totaux. Dans cette méthode on a utilisé l’acide gallique
comme étalon. [2]
Courbe d’étalonnage de l’acide gallique :
La courbe d’étalonnage standard a été obtenue à partir des solutions d’acide gallique de
différentes concentrations (0,01-0.3 mg/ml). 100 µl de chaque solution ont été introduits à
l’aide d’une micropipette dans des tubes à essai, suivis de l’addition de 500µl du réactif de
Folin-Ciocalteu (diluée 10 fois). Après incubation pendant 2 minutes, 2 ml de carbonates de
sodium Na2CO3 à 20% ont été ajoutées, puis maintenues à l’obscurité pendant 30 minutes à
température ambiante. L’absorbance de chaque solution a été déterminée à 760 nm contre un
blanc préparé de la même manière sauf qu'il ne contient pas d'acide gallique (l’extrait
phénoliques). [3]
Les lectures de la densité sur un spectrophotomètre (Spectro Scan 80DV), des
solutions ainsi préparées ont permis de tracer la courbe d’étalonnage de l’acide gallique. [2]
IV.4.Évaluation du pouvoir antioxydant :
Dans notre étude nous avons utilisé deux différents tests
IV.4.1Méthode de chélation de fer :
Déférentes solutions d’échantillons et la vitamine c (25- 400 µl) dans le méthanol sont
initialement mélangées avec 2ml FeCl2 (200 mM dans l’eau distillée). Après quelque minutes
1ml Phénanthroline (0.05% dans le méthanol) sont additionnés au milieux réactionnel, le
mélange est bien agité puis laissé pour réagir pendant 10 min à température ambiante
permettant ainsi la complexion du fer résiduelle et la formation d’un chromophore rouge (Fe
(II)-phénanthroline ) ayant un maximum d’absorption à 510 nm. Par ailleurs, le contrôle
négatif contient tous les réactifs à l’exception de l’échantillon à tester qui est remplacé par un
volume égal de méthanol [25][26]
30
Chapitre IV Matériels et méthodes
31
Chapitre IV Matériels et méthodes
Extrait
Filtration
Evaporation
sous vide
Les composés
Extraction par phénoliques
dechlorométhane
Dosage des Les
Extraction par d’acétate composés
phénoliques
d’éthyle
Tests antioxydant
32
Chapitre V Résultats et discussion
Les rendements des extractions ont été déterminés par la formule suivante :
33
Chapitre V Résultats et discussion
34
Chapitre V Résultats et discussion
1,2
R² = 0,995
L'absorbance en 760 nm
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 0,1 0,2 0,3
Concentration (mg/ml)
Dichlorométhane 12,7
Totale 135,3
35
Chapitre V Résultats et discussion
36
Chapitre V Résultats et discussion
′ ′
−
é %= ′
×
L’inhibition
25 55 33 32 50
50 59 47 42 55
100 71.87 70 67 70
200 75 72 69 73
400 86 80 76 85
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Chapitre V Résultats et discussion
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Chapitre V Résultats et discussion
Figure.V.6
.V.6: La courbe d’absorbance de vitamine C.
On remarquée expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini
d’augmenté, ainsi la solution change de couleur instantanément du jaune pâle au vert foncé.
L'examen des résultats de ce test montre une fois encore que nos extraits présentent des
activités réductrices toute aussi importantes à l'encontre de l'ion fer. L'évaluation
L'évalua de l'activité
antioxydant de nos extraits est déterminée par rapport à la vitamine C (AEAC).
(AEAC) Nous avons
traces les courbes représentants la variation du pouvoir
pouvoir réducteur exprimée en absorbance en
fonction de l'inverse du nombre de dilution.
dilution
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Chapitre V Résultats et discussion
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Chapitre V Résultats et discussion
Dichlorométhane 6,72
Totale 27,18
Les résultats d'activité réductrice exprimés en AEAC montrent clairement que l'extrait
de Acétate d’éthyle présente le pouvoir de réduire l'ion Fe+3 le plus intéressant (le potentiel
antioxydant le plus fort), par contre les extraits de D’éthyle éther et de Dichlorométhane
montrent un pouvoir réducteur moins fort.
Ces résultats pourront expliqués que l'extrait de l'acétate
l'acétate d’éthyle présentant un
pouvoir réducteur important renferme des
des molécules ayant un potentiel réducteur donneur
d'électron plus fort, tandis que les autres extraits qui ont montré un pouvoir réducteur moins
fort peuvent renfermer
rmer des substances à potentiel réducteur donneur d'électron aussi moins
fort.
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Chapitre V Résultats et discussion
Les composés phénoliques dans la plante Rhetinolepis Lonadioides Coss sont dotés
D’un pouvoir antioxydant potentiellement élevé (27,18 mmolaire)
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Conclusion générale
Conclusion générale
A partir des résultats des tests du pouvoir antioxydant, nous avons présenté
quelques observations et proposé des interprétations concernant l’activité antioxydant
de nos plantes.
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Conclusion générale
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Figure.2 : la méthode de la préparation d’extrait
Référence bibliographique:
[5]Benarous K, « Effets des extraits de quelques plantes médicinales locales sur les enzymes:
a-amylase, trypsine et lipase », Mémoire de fin d’étude d’Ingénieur d'état en génie
biologique (université Amar Telidji Laghouat), 2009.