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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫ برج بوعريريج‬-‫جامعة محمد البشير االبراهيمي‬
UNIVERSITE MOHAMED EL BACHIR EL IBRAHIMI – BORDJ
BOUARRERIDJ

Faculté des Sciences et de la Technologie


Département des Sciences de la Matière
Mémoire Présenté en vue de l’Obtention du Diplôme de Master
Filière : Chimie
Spécialité : Chimie des matériaux
Intitulé

Étude phytochimique et évaluation de l’activité anti-


oxydant par voltampérométrie cyclique et ondes carrées
de la plante médicinales et aromatiques (Thymus algeriensis).

Présenté Par :

Bensasi Afaf & Tabbi Houda

Le : 19/05/2022
Jury de soutenance :
Président : Mr. Tennah Farid MCB Université de Bordj Bou Arréridj
Encadreur : Mme.Hamla Meriem MCB Université de Bordj Bou Arréridj
Co-Encadreur : Mr. Fouad Mihoubi INGENIEUR Université de Bordj Bou Arréridj
Examinateur 1 : Mme. Thabti Salima MCA Université de Bordj Bou Arréridj
Examinateur 2 : Mr. Deghima Amirouche MCB Université de Biskra
Remerciements
Avant tout nous remercions Dieu tout puissant qui nous données la force, le
courage, la volonté, la patience et les moyens afin de pouvoir accomplir ce
travail.
Nous voudrons témoigner de nos remerciements et nos gratitudes à nous
promoteur Mme MERIEM HAMLA, pour la confiance qu’il nous a accordée,
son assistancée, sa disponibilitée, sa compréhension et ses conseils qui nous
ont beaucoup aidé à réaliser ce travail.
Ensuite, nous voudrions exprimer notre grande appréciation et notre
gratitude au Professeur MIHOUBI FOUAD.
On ne peut pas ne pas renster notre gratitude à notre maitre docteur
NADJAT RIHGI pour son apport et ses conseils precieux qui nous ont
beaucoup aidé à accomplir ce travail
Nous tenons à remercier tous les professeurs du Département des sciences, la
matière qui nous a suivi tout au long de notre éducation .
Sans oublier de remercier chaleureusement tout le personnel du laboratoire
chimie des matéraux et laboratoire éléctrochimie et laboratoire de
l’environment et tous les membres du laboratoire du collège,
pour les aider et les soutenir.
Enfin, nous voudrions remercier tous ceux qui l'ont fait
A contribué directement ou indirectement à la réalisation de ce travail.

Merci à Tous…
Dédicace
Je commence ma dévotion au nom de Dieu et du salut
Muhammad est le Messager de Dieu je lui dédie cet humble travail
Toutes les personnes qui me sont chères :
Chers parents :
Surtout ma chère mère qui était toujours dans tout le monde
Aspects de ma vie, que Dieu ait pitié d'elle.
A mes sœurs bien-aimées : je vous souhaite à toutes les deux du bonheur
A mon cher frère : je te souhaite une bonne santé
A mes amis et collègues bien-aimés, et en particulier à mon amie et bien-
aimée Afaf, qui m'a aidée dans ce travail, je n'oublie pas sa fatigue, sa fatigue
et ses insomnies.
Et je n'oublie pas mes chers professeurs, en particulier Mme MERIEM
HAMLA, pour qui je suis très reconnaissant.
Je dédie ce travail au professeur Mihoubi Fouad, tous les mots de
remerciements et de gratitude ne suffisent pas à dire merci.
Toutes mes facultés sont dans le programme Master 2eme chimie des
matériaux 2022.

Houda
Dédicace
Je dédie ce travail à :
Mes chers parents pour leur infinie patience et leurs encouragements
constants,
Leur aide témoigne de mon profond amour et de mon respect pour les
sacrifices.
Chers frères et sœurs :
Amina pour leur grand amour et leur soutien. Ils peuvent trouver ici une
expression pour
Ma profonde gratitude.
Mon cher mari qui m'a toujours soutenu et encouragé à le faire
Je termine ce travail
Et en particulier à mon amie et bien-aimée Houda, qui m'a aidée dans ce
travail, je n'oublie pas sa fatigue, sa fatigue et ses insomnies.
Et je n'oublierai pas mes filles bien-aimées
Je dédie cet humble travail au Professeur MERIEM HAMLA et au Professeur
MIHOUBI FOUAD, qui fut l'assistant, le guide, le correcteur et tout
Chers amis avec qui toutes ces années d'amitié ont accompagné, à chaque
instant
Partager le bonheur, ainsi que les soutenir au quotidien et à tous mes
camarades de chimie des matériaux

Afaf
SOMMAIRE

SOMMAIRE
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale 01
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES PLANTES MEDICINALES ET
AROMATIQUES
I.1. Introduction 04
I.2. L’histoire des plantes médicinales et aromatiques 04
I.3. Les Plantes médicinales et aromatiques 06
I.4. Utilisation des plantes médicinales et aromatique 07
I.5. Composition chimique des plantes 08
I.6. La famille des lamiaceae 08
I.6.1. Présentation de la famille des lamiaceae 08
I.6.2. Le genre de thymus 10
I.6.3. Description botanique 11
I.6.4. Classification de thym 12
I.6.5. L’exigence écologique 12
I.7. Répartition géographique du thymus 13
I.7.1. Dans le monde 13
I.7.2. En Algérie 13
I.8. Thymus algeriensis 15
I.8.1. Description botanique 16
I.8.2. Classification systématique de Thymus algeriensis 16
I.8.3. Composition chimique 17
I.8.4. Propriétés pharmacologiques 17

CHAPITRE II :
ACTIVITE ANTIOXYDANTS
II.1. Introduction 20
SOMMAIRE

II.2. Le stress oxydatif 20


II.3. Les radicaux libres 21
II.4. Les antioxydants 19
II.4.1. Sources d’antioxydants 21
a) Sources naturelles 21
b) Sources synthétiques 21
II.5. Méthode d’évaluation de l’activité antioxydante 23
II.5.1. Activités antiradicalaires de Thymus algériensis 23
II.5.1.1. Méthode du DPPH˙ 23
II.5.1.2. Test de la réduction du fer FRAP (Ferricreducting-antioxidant power) 25
II.5.1.3. Test ORAC (Oxygène Radical Absorbance Capacity) 26
II.5.1.4. Le test TRAP (Paramètre du piégeage du radical total) 26
II.5.2. Technique électrochimique utilisée pour déterminer l’activité antioxydante 26
II.5.3. La spectrométrie par résonance paramagnétique électronique (RPE) 27

CHAPITRE III :
MATERIELS ET METHODES
III.1. Introduction 30
III.2. Liste du matériel et appareillages utilisés 31
III.3. Produits et réactifs utilisés 32
III.4. Matériel végétal 33
III.5. Techniques expérimentales 34
III.5.1. Préparation d’extrait aqueux 34
III.5.1.1. Screening phytochimique 34
III.5.1.2. Tests des tanins 34
III.5.1.3. Teste des saponines 35
III.5.1.4. Teste des coumarines 35
III.5.1.5. Teste des stéroïdes 35
III.5.1.6. Test des Triterpènes 35
III.5.1.7. Test des pholobatannins 35
III.5.1.8. Test des Flavonoïdes 35
III.6. Préparation des extraits bruts par macération 36
III.7. Détermination du Rendements des extraits secs 37
SOMMAIRE

III.8. Caractérisation quantitative des extraits 37


III.8.1. Dosage des phénols totaux 37
III.8.2. Dosage des flavonoïdes 39
III.8.3. Chromatographie sur couche mince (CCM) analytique 40
III.9. Les méthodes électrochimiques pour mesurer l’activité antioxydante 41
III.9.1. Voltamétrie cyclique 42
III.9. 2. Voltammétrie à onde carrée 43
III.9.3. Instruments utilisés pour une manipulation d’électrochimie 43
III.9.3.1. Potentiostat et galvanostat 43
III.9.3.2. Cellule électrochimique 44
III.10. Etude de l’activité antioxydante de thymus algériensis 45

CHAPITRE IV :
RESULTATS ET DISCUSSION
IV.1. Introduction 48
IV.2. Rendement d’extraction 48
IV.3. Etude phytochimique 49
IV.3.1. Méthode d’extraction 49
IV.3.2. Teneurs en Polyphénols totaux 50
IV.3.3. Teneur en flavonoïde 51
IV.3.4. Chromatographie sur couche mince 53
IV.4. Evaluation de l’activité antioxydante 55
IV.4.1. Etude électrochimique par voltamétrie cyclique 55
a) Etude électrochimique du comportement de la solution électrolyte 55
b) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique 56
c) Etude électrochimique du comportement de l’extrait méthanoïque 57
IV.4.2. Etude électrochimique par voltamétrie à onde carrée 58
a) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique 58
b) Voltampérogramme d’échantillon du thymus algériensis 58
IV.5. Courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique 59
a) Par voltamétrie cyclique 59
b) Par voltamétrie à onde carrée 60
IV.6. Evaluation de l’activité antioxydante totale (AAT) 61
SOMMAIRE

IV.7. Paramètres électrochimiques 61


IV.7.1. Paramètres électrochimiques à partir voltamétrie cyclique 61
IV.7.2. Paramètres électrochimiques à partir voltamétrie à onde carrée 61
IV.8. Activité antioxydante totale d’extrait méthanoïque à CV et SWV 62
Conclusion générale 65
Références bibliographiques
Résumé
Liste des abréviations

Liste des abréviations


Abs Absorbance

AlCl3 Chlorure d’aluminium

AS Absorbance des échantillons


AC Absorbance du contrôle (tous les réactifs sauf l’échantillon).

AAT Activité antioxydante totale

ABTS 2,2'-azino-bis (3éthylbenz-thiazoline-6-sulfonique

Pb Plomb
CCM Chromatographie sur couche mince

Céq Concentration équivalente en acide ascorbique

CV Voltampérométrie cyclique

DMSO Diméthylsulfoxyde

DPPH 1,1-diphényl 2- picrylhydrazyl

EAG Equivalent d’acide gallique.


Epa Potentiels d’oxydations.

Ecorr Le potentiel de corrosion


Epc Potentiels de réductions.

EQ Équivalent qeurcétine

EC50 Concentration équivalente à 50% de DPPH perdu

ECS Electrode au calomel saturé

ET L’électrode de travail.

ER L’électrode de référence

EA L’électrode auxiliaire

Eeq Potentiel d’équilibre

E Potentiel.
Liste des abréviations

E° Potentiel standard apparent.

G Gramme

F Constante de Faraday.

FRAR Ferric ion Redicing Antioxidant Paramètre

Fe Fer

Fe2+ Ion ferreux

Fe3+ Fer ferrique.

H2O2 Peroxyde d’hydrogène.

Hg Mercure

IC50 Concentration qui inhibe 50% des radicaux Libres

Ic L’intensité de courant critique

Icorr Le courant de corrosion

Ipa Densité du courant d’oxydations

Ipc Densité du courant de réductions

μl Microlitre

μg Microgramme

Mg Milligramme

mV/s Millivolt par seconde


ml Millilitre

nm Nanomètre

Na2CO3 Carbonate de sodium

NaOAc Acétate de sodium

n Nombre d’électron

QE Equivalent en quercétine.
Liste des abréviations
ORAC Oxygène Radical Absorbance Capacity
pH Le potentiel hydrogéné
R Rendement

Rf Rapport frontale

Rp La résistance à la polarisation

RPE La méthode de Résonance Paramagnétique Electronique

R2 Coefficient de corrélation

SO2 Dioxyde de soufre

SWV Square wave voltammetry

TRAP Paramètre du piégeage du radical total

% Pourcentage.

UV Ultra-violet

x Valeur de la concentration standard

y Valeur de la densité anodique du courant.


Liste des figures

Liste des figures


Numéro Titre Page

Figure I.1 Quelques plantes médicinales et aromatiques. 7

Figure I.2 Caractères botaniques des lamiaceae 9

Figure I.3 Différentes espèces du genre Thymus 10

Figure I.4 Photographie du thym. (A) Partie supérieure du 11


thym montrant des fleurs verticillées typiques, des
tiges carrées et des feuilles opposées.
(B) partie utilisée de thym
Figure I.5 Distribution géographique du thym dans le monde 13

Figure I.6 Photographie de la plante Thymus algeriensis 16

Figure II.1 La balance entre les espèces réactives oxygénées 20


(ERO) et les antioxydants
Figure II.2 Formation des radicaux libre 21

Figure II.3 Schéma de la famille des antioxydants naturels 22

Figure II.4 Mécanisme de réduction du radical libre DPPH 23


par un antioxydant
Figure II.5 La forme réduite ABTS et la forme radicale de 24
cation ABTS •+

Figure II.6 Réduction du complexe Fe3+(TPTZ) en Fe2+ 25


(TPTZ)
Figure II.7 Spectromètre RPE (Brucker) 28

FigureIII.1 Schéma récapitulatif du protocole expérimental 30


(schéma originale)
FigureIII.2 Localisation de la commune de Teglait dans la 33
wilaya de bordj Bou Arreridj
Figure III.3 Séchage et broyage les feuilles et les tiges de 33
thymus algériensis
Figure III.4 Etape de préparation d’extrait aqueux. 34

Figure III.5 Schéma de Protocol d'extraction des feuilles et 36


tiges de Thymus algeriensis
Figure III.6 Manipulation de dosage des phénols totaux 38
Liste des figures

Figure III.7 Manipulation de dosage des flavonoïdes 39

Figure III.8 La migration des analytes de la couche mince 41

Figure III.9 L’allure générale de la courbe 42


voltampérométrique et ses grandeurs
Caractéristiques
Figure III.10 (A) allure de la tension imposée en fonction du 43
temps, (B) voltammogramme d’une impulsion «
ondes carrées »

Figure III.11 Un Potentiostat EC-Lab (SP-300). 44

Figure III.12 Dispositif expérimentale 46

Figure IV.1 L’extrait brut de thymus algériensis 48

Figure IV.2 Les différents tests de dosage polyphénol 50

Figure IV.3 Courbe d'étalonnage d'acide gallique. 51

Figure IV.4 Les différents tests de dosage flavonoïde 51

Figure IV.5 Courbe d'étalonnage de la quercétine 52

Figure IV.6 Teneur en polyphénols et flavonoïdes pour 53


l’extrait méthanoïque

Figure IV.7 La CCM du thymus algériensis dans différents 54


éluents :
1- Chloroforme/méthanol (80 /20)
2- Méthanol / eau (20/10)
3- Éther de pétrole / acétate d'éthyle (80/20)

Figure IV.8 Comportement de l’électrolyte (Na2HPO4 / 56


NaH2PO4) à pH=7.2
(A) Par la voltammétrié cyclique, (B) par la
voltammétrié à onde carrée
Figure IV.9 Voltampérogrammes cycliques pour les 57
différentes concentrations de l’acide ascorbique

Figure IV.10 Voltampérogramme cyclique d’échantillon de 57


thymus algériensis
Liste des figures

Figure IV.11 Voltampérogrammes à onde carrée pour les 58


différentes concentrations de l’acide ascorbique.
Figure IV.12 Voltampérogramme à onde carrée d’échantillon 58
du thymus algériensis
Figure IV.13 Courbe d’étalonnage d’acide ascorbique par la 59
voltamétrie cyclique
Figure IV.14 Courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique par 60
voltamétrie à onde carrée.
Figure IV.15 Activité antioxydante totale d’extrait 62
méthanoïque
Liste des tableaux

Liste des tableaux


Numéro Titre Page

Tableau I.1 Classification botanique de thym 12

Tableau I.2 Localisation principale de thym en Algérie. 14

Tableau I.3 La classification botanique de Thymus algeriensis 16

Tableau III. 1 Les matériels utilisé dans notre étude 31

Tableau III.2 Les appareillages utilisés dans notre étude 31

Tableau III.3 Produits et réactifs utilisés. 32

Tableau IV.1 Rendement d’extrait des du Thymus algeriensis 48

Tableau IV.2 Le screening phytochimique de la plante thymus 49


algériensis.
Tableau IV.3 Teneurs du dosage des polyphénols totaux, des 52
flavonoïdes de l’extrait méthanoïque
Tableau IV.4 Valeurs des densités du courant en fonction de la 59
concentration de l’acide ascorbique

Tableau IV.5 Valeurs des densités du courant en fonction de la 60


concentration de l’acide ascorbique.

Tableau IV.6 Paramètres électrochimiques d’échantillon du thymus 61


algériensis.
Tableau IV.7 Paramètres électrochimiques des échantillons du 61
thymus algériensis.
Tableau IV.8 Activités antioxydantes totale d’extrait méthanoïque du 62
thymus algeriensis.
Introduction générale

Introduction :
Il pousse dans le monde plus de 20000 espèces végétales à usages condimentaires,
médicinaux et cosmétiques, dont 50% est utilisée en industrie pharmaceutique. En effet
environ 65 à 80 % de la population mondiale à recours aux médecines traditionnelles pour
satisfaire ses besoins en soins de santé primaire, en raison de la pauvreté et du manque
d’accès à la médecine moderne [1-4].

Certains herbacées sont considérés comme des plantes aromatiques et médicinales.


Leurs organes respectifs (fleurs, feuilles, rhizomes, racines, tiges) comme éléments actifs
utilisés dans le secteur médicinal (l’industrie pharmaceutique, allopathie, phytothérapie, et
dans la cosmétique et les parfums, il est également utilisé en cuisine comme épice et arôme
en raison de ses propriétés aromatiques efficaces.

Avec une superficie de 2 381741 km2, l’Algérie est le plus grand pays riverain de la
Méditerranée. Il est reconnu par sa diversité variétale en plantes médicinales et aromatiques,
ainsi que leurs diverses utilisations populaires dans l’ensemble des terroirs du pays. Ce sont
des savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération chez les populations, le plus
souvent rurales. C’est un héritage familial oral, dominant en particulier chez les femmes
âgées et illettrées [5]. A diversité de l'Algérie en climats et sols lui donne une place privilégiée
pour la culture et l'exploitation des plantes, un très grand nombre de ces espèces poussent à
l'état naturel et endémiques, La richesse de la flore algérienne est incontestable, avec environ
4300 espèces et sous-espèces de plantes vasculaires [6].

Parmi cette végétation aromatiques et médicinales devenues incontournables dans la


vie quotidienne une comme source de substances ayant des vertus thérapeutiques diverses,
et pour l’aromatisation de aliments.

Dans le cadre de notre projet de fin d’étude et de la valorisation de la flore algérienne


on s’est intéressé aux genres Thymus de la famille des lamiacées qui est l’une des familles
les plus utilisée comme source mondiale d’épices et d’extraits à plusieurs activités
biologiques. La plante sur laquelle a porté notre choix est une espèce de thym (Thymus
algériensis), du fait de leur abondance dans notre région et de leur diverse utilisation par les
populations locales pour se soigner

1
Introduction générale

L’objective de cette mémoire, c’est l’étude phytochimique et évaluation de l’activité


anti-oxydante par voltampérométrie cyclique et ondes carrées de l’espèce thymus
algériensis.

Ce mémoire est structuré en quatres chapitre comme suit :

❖ Le premier relate des généralités sur les plantes médicinales et aromatiques et


l'identification sur le genre de thymus algériensis,

❖ Le deuxième recense présenter une petite recherche contenant des généralités sur les
radicaux libres, le stress oxydatif, les principaux antioxydants naturels et
synthétiques.

❖ Le troisième chapitre est consacrée à la description des produits, du matériel et des


différentes méthodes utilisés pour l’étude phytochimique et l’évaluation de l’activité
antioxydante par méthodes électrochimiques.

❖ La chapitre quatre abordera les résultats de l’expérimentation, et l’interprétation


de celui-ci en se basant sur des références bien définies.
Enfin, une conclusion générale résume l'ensemble des résultats obtenus et dégageant les
principales perspectives.

2
Chapitre I :

Généralités sur les plantes médicinales et

aromatiques
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

I.1. Introduction :

Dans ce chapitre nous présenterons un aperçu bibliographique sur les plantes


médicinales et aromatiques et leurs utilisations et compositions chimiques ; ensuite en
parlerons sur le genre de thymus auquel appartiennent nos plantes d’étude, aussi une
présentation de la famille lamiaceae, une description botanique et leurs classifications,
l’exigence écologique, répartition géographique du genre du thymus. Nous précisons enfin
le thymus algérien comme but de cette étude.

I.2. L’histoire des plantes médicinales et aromatiques :

Il est fort possible que les premières découvertes des propriétés curatives des végétaux
furent fortuites car en voulant se nourrir, l’homme primitif trouva leur faculté médicinale, et
il fut certainement aidé dans cela par l’observation des animaux, qui instinctivement savaient
s’en servir. En survolant l’histoire à partir des anciennes civilisations, on s’aperçoit que les
égyptiens furent parmi les premiers hommes qui ont enregistré sur leurs papyrus, datant du
3eme millénaire leurs connaissances sur les vertus des plantes médicinales, ils citaient le ricin,
l’anis, le blé, le lotus, et ils faisaient appel à quelques 400 drogues dont la majorité était
d’origine végétale [7].

Les babyloniens eux, nous ont laissé des tablettes d’argiles cuites portant des listes de
drogues soigneusement établies, les substances utilisées entre le Tigre et l’Euphrate, étaient
presque les mêmes que celles des égyptiens, et les habitants de Babylone utilisaient plus de
64 espèces de plantes médicinales qu’ils cultivaient. En plus des égyptiens et des
babyloniens, certains historiens racontent que les mésopotamiens connaissaient environ 250
drogues d’origine végétale, et ces produits ont été intégralement repris par le monde antique,
surtout par les grecs et les herboristes du moyen âge [8].

Durant ces temps reculés il n’y avait pas seulement les habitants du bassin
méditerranéen qui s’adonnaient aux plantes pour guérir mais aussi les habitants de l’extrême
orient tels que les chinois et les indous, d’après les manuscrits de ces derniers, le but principal
de la médecine par les plantes était de prolonger la vie humaine [9].

Les plus anciens documents religieux indous [7] datant du 2ème millénaire avant JC, nous
montrent que les indous ne donnaient la tache de récolte des plantes médicinales qu’aux
hommes de culte, pieux, et aussi la récolte doit se faire à jeun et dans les endroits difficiles
d’accès [10].

4
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Les chinois, voisins des indous, mentionnèrent dans leur ancien manuel de médecine
intitulé T’a Kang Mou que certaines plantes peuvent guérir des maladies allant de la stérilité
jusqu’au cancer, et qu’elles peuvent jouer un rôle important dans le rajeunissement de l’être
humain. [7]. Les voyageurs ont joué un grand rôle dans le domaine du transfert des
connaissances des plantes médicinales et c’est grâce à eux que le contact a été établi entre
les pays du bassin méditerranéen et ceux d’extrême orient et que les drogues même orientales
ont été reprises par les grecs, romains, arabes et européens [7]. Il a fallu attendre la conquête
d’Alexandre le Grand (356-323 avant JC) pour que la phytothérapie grecque s’enrichisse de
plus en plus des connaissances de l’extrême orient après avoir hérité des connaissances
égyptiennes et babyloniennes [11].

Hippocrate (460 avant JC) grand médecin de l’antiquité fut appelé père de la médecine,
et il écrivit beaucoup d’ouvrages s’inspirant du premier traité grec de botanique intitulé DE
HISTORIA DES PLANTES qui fut écrit par Théophraste (372-287 avant JC) [12].

Ce fut l’œuvre intitulée Matera Medica de Dioscoride, médecin militaire sous Néron,
ou plus de 500 espèces de plantes sont citées, et cet ouvrage fut traduit en arabe, et en latin
durant le moyen âge [12].

Après la chute des empires romains et Perses, les musulmans héritèrent des
connaissances accumulées dans l’extrême orient et dans la méditerranée, car comme pour
les grecs, l’extension de l’islam par les arabes dans un grand espace allant de l’inde à
l’Europe, et c’est durant cette période que beaucoup de livres ont été traduits du grec, du
latin et du perse.
Parmi les musulmans qui ont largement opéré ces traductions, qui sont en nombre de
230 manuscrits il faut citer Abou Bakr Mohamed Ibn Zakaria El Razi (865-925) plus connu
sous le nom de Razès , parmi ses écrits les plus important il y a le livre El Haoui ( Les
contenances ) qui fut un récapitulatif de toutes les connaissances depuis l’Hippocrate Apres
Razès , le plus célèbre des médecins musulmans est Avicenne de son vrai nom Abu Ali Ibn
Sina ( 980-1037 ), qui dès l’âge de 17 ans s’adonna à la médecine , et il écrivit son célèbre
livre intitulé El Kanoun fi Tib , traduite partout dans le monde et utilisé comme référence
jusqu’à nos jours[12]. Nous citerons parmi les derniers médecins arabes du 17éme siècle Abdel
Razak Ibn Haadouche El Djazairi (1695-1785) à qui on doit un livre intitulé liste des plantes
médicinales qui fut traduit durant la période coloniale de l’arabe au français [12].

5
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Suite à l’autorité des arabes et musulmans sur la médecine jusqu’au 18éme siècle, les
européens, prirent le relais et cela, avec la découverte de l’imprimerie, qui a donné un ressort
remarquable à la diffusion de la connaissance sur les plantes médicinales, et c’est grâce à
Paracelse que l’herboristerie se transforma en pharmacie ou les plantes médicinales servaient
de base aux préparations des médicaments. Enfin c’est grâce au professeur suisse Alexandre
Wilhem Oswald Tschirch (1856-1969) qui avec son manuel de pharmacognosie [13].

(Handbuch de pharmacognosie) que la discipline de l’étude des plantes médicinales fut


reconnue comme science à part entière. Même si de nos jours presque toutes les substances
peuvent être synthétisées, les expériences ont montré que certaines composantes chimiques
reconnues des plantes ne peuvent pas toujours être reproduites, c’est ainsi que nous pouvons
dire que la phytothérapie joue un rôle très important et qu’il est de notre devoir de veiller à
ce que les plantes médicinales, et la flore ne soit pas détruites [7].

I.3. Les Plantes médicinales et aromatiques :


Une plante médicinale est définie par la pharmacopée européenne et française comme
« une drogue végétale dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses ».
L’expression drogue végétale désigne une matière première naturelle servant à la fabrication
des médicaments [14]. Leur action provient de leurs composés chimiques (métabolites
primaires ou secondaires) ou de la synergie entre les différents composés présents [15], qui
sont utilisés pour la prévenir, soigner ou soulager divers maux [16].

Entre 20000 et 25000 plantes sont utilisées dans la pharmacopée humaine.75% des
médicaments ont une origine végétale et 25% d'entre eux contiennent au moins une plante
ou une molécule active d'origine végétale [17].

On appelle plantes aromatiques les plantes contenant des huiles essentielles. Les huiles
essentielles sont les constituants chimiques responsables de l'odeur caractéristique de
certaines plantes (girofle, cannelle, citronnelle, menthe etc ...).

Généralement, on entend par plantes aromatiques, les plantes odorantes contenant des
composés volatiles pouvant être extraits par divers procédés mécaniques ou chimiques, sous
formes d'huiles essentielles, de concrètes, d'absolues ou d’oléorésines. Evidemment, il est
clair que la nature chimique, la qualité et la quantité de ces produits sont différentes d'une
plante à une autre et d'une région à une autre selon les conditions écologiques [18].

6
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Les plantes médicinales et aromatiques sont des plantes possédant une activité
pharmacologique à usage thérapeutique. Cette activité est due à la présence d’un certain
nombre de substances actives dont la plupart agissent sur l’organisme humain. Elles sont
utilisées en pharmacie humaine et vétérinaire, en cosmétologie, ainsi que dans la confection
des boissons, soit nature, soit en préparations galéniques, soit encore sous forme de principes
actifs pour l’obtention de médicaments [19]-[20]

Figure I.1 : Quelques plantes médicinales et aromatiques.

I.4. Utilisation des plantes médicinales et aromatique :

Les plantes aromatiques et médicinales plus leurs huiles essentielles sont amplement
utilisées dans la vie quotidienne, depuis l’herbe sèche jusqu’à l’extrait. Des milliers de
substances naturelles différentes des plantes aromatiques ont été identifiées autour du monde
et beaucoup d’entre elles se sont avérées utiles dans la médecine traditionnelle pour la
prophylaxie et le traitement des maladies [21].
Les plantes médicinales et aromatiques constituent une source précieuse de composés
fonctionnels très utiles dans les industries agroalimentaires, source potentielle de
médicaments et des produits de bien-être suscitant un intérêt croissant des industries
pharmaceutiques et parapharmaceutiques, les industries cosmétiques, la parfumerie et autres
utilisations [22].
I.5. Composition chimique des plantes :

7
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

La composition chimique des plantes aromatiques et médicinales est complexe. La


plupart des scientifiques définissent les substances naturelles comme des composés
chimiques qui se trouvent dans de nombreuses familles et espèces végétales [23].

Le développement des diverses techniques d’extractions, d’isolement et d’indentification a


permis l’utilisation de ces composés dans diverses industries (pharmaceutiques,
agroalimentaires, cosmétiques et parfumeries).

La liste des plantes entrant précisément dans ce cadre est exhaustive et comme elles
sont utilisées sous formes de tisanes, extraits ou préparations complexes, il reste difficile de
définir les molécules responsables de l’action bien que certains effets pharmacologiques
prouvés sur l’animal aient été attribuées à des composés tels que les alcaloïdes et ces dérivés,
les terpènes et les composés polyphénoliques.

Aujourd’hui il a été estimé que les principes actifs provenant des végétaux
représentent 25% des médicaments prescrits soit un total de 120 composés d’origine
naturelle provenant de 90 plantes différentes [24]. Il est indispensable de connaître la
composition des plantes pour comprendre comment elles agissent sur l’organisme [25]. Cette
composition est constituée de deux fractions :

➢ La première fraction dite volatil (COV) est présente dans différents organes de la
plante selon la famille ; cette fraction est composée de métabolites secondaires qui
constituent huile essentielle.
➢ La deuxième fraction dite non volatile de la plante, composés organiques non volatils
(CONV), est composée essentiellement de coumarines, flavonoïdes [26], ainsi de phénols ou
polyphénols jouant un rôle fondamental dans l’activité biologique de la plante [27].
I.6. La famille des lamiaceae :

I.6.1. Présentation de la famille des lamiaceae :


La famille des lamiaceae (labiées) du latin labia (lèvre) signifiant que les fleurs ont
une forme caractéristique à deux lèvres [19]-[28], est une famille importante appartenant aux
angiospermes dicotylédones, qui comprend près de 7000 espèce répartie en 250 genres plus
ou moins cosmopolites mais particulièrement répandues depuis le Bassin méditerranéen
jusqu’en Asie centrale [29]-[30].
Dans la flore de l’Algérie, les lamiaceae sont représentées par 28 genres et 146
espèces, certains genres sont de détermination délicate en raison de la variabilité extrême
des espèces [31].
8
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

La famille des lamiacées est l’une des plus répandues dans le règne végétal [19].

Elle est divisée en sept sous-familles : Ajugoideae, Lamioideae, Nepetoideae


Prostantheroidea, Scutellarioideae, Symphorematoideae et Viticoideae [32]. Un très grand
nombre de genres de la famille lamiaceae sont riches en huiles essentielles, ce qui leur
confère une importance économique et thérapeutique mais aussi, en composés phénoliques,
tannins, flavonoïdes, iridoïdes glycolysés, quinones, coumarines, terpénoïdes, saponines et
dans certains cas, des pyridines et des alcaloïdes pyrrolidiniques [33]. Les feuilles sont en
général opposées sans stipules, les fleurs sont bisexuées et zygomorphe, les inflorescences
sont en cymes axillaires plus ou moins contractées simulant souvent des verticilles, ou
encore condensées aux sommets des tiges, et simulant desépis [19].

Figure I.2 : Caractères botaniques des lamiaceae [34].

I.6.2. Le genre de thymus :

Plusieurs explications existent concernant l'origine du nom 'Thymus'. Certains


auteurs supposent que le nom latin Thymus vient du mot grec thyo (parfum). Une autre
interprétation de son étymologie considère le mot grec thymos (courage, force). À l'origine

9
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

'Thymus’ décrit un groupe des plantes aromatiques d'aspects similaires qui ont été utilisées
comme stimulants des fonctions vitales. De nombreux noms populaires dans les langues
romaines sont dérivés du nom latin [35].

Il existe 350 espèces dans le monde du genre Thymus qui appartient à la famille
des Lamiaceae (Labiatae). Il est connu pour sa grande variété morphologique et chimique.
De plus, il a une composition distinguée variée utilisée largement dans les produits à base
de plantes médicinales. Les huiles essentielles de différentes espèces du genre Thymus ont
été récemment inspectés pour leurs utilisations traditionnelles et fortement étudiés comme
source potentielle d'anti-inflammatoires, antibactériens, antioxydant, antifongique, sédatif,
anti aflatoxinogène et antiviral [36]-[37].

Le genre Thymus est connu comme épice et conservateur alimentaire, ainsi qu'un
remède protecteur et curatif pour de nombreux produits alimentaires [38]. Il existe différents
écotypes de thymus, dont les caractéristiques morphologiques diffèrent et la composition
d’huiles essentielles, caractérisé par une odeur forte et pénétrante et parfois une saveur
balsamique et épicée très prononcée.

Figure I.3 : Différents espèces du genre Thymus

De nombreuses espèces présentent des chémotypes spécifiques et une composition


chimique des huiles variables en fonction du stade de développement de la plante, au
moment de la récolte et aux conditions de l'environnement du champ [39].

10
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

I.6.3. Description botanique :


C'est un sous-arbuste de 10 à 30 cm, blanchâtre ou gris-vert, très parfumé Les tiges
sont ligneuses, dressées ou ascendantes, non rayonnantes, tordues, formant de petits buissons
très serré. Les rameaux sont blanchis par les villosités, le limbe des feuilles est petit, lancéolé,
rhomboïde ou linéaire, émoussé, recourbé au bord, non cilié à la base, couvert Sous une pile
courte et dense. Fleurs rose pâle ou blanches, haut de la tête Globuleux ou en forme de pic,
partie inférieure des verticilles séparée, calice poilu, légèrement incurvé à la base [40].

Figure I.4 : photographie du thym. (A) Partie supérieure du thym montrant des
fleurs verticillées typiques, des tiges carrées et des feuilles opposées., (B) partie
utilisée de thym [25].

11
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

I.6.4. Classification de thym :


La classification botanique de thym est représentée dans le tableau I.1 :
Tableau I.1: Classification botanique de thym [40].

Règne Plantae (végétal)

Genre Thymus
Embranchement Spermaphytes (Phanérogames)

Sous embranchement Angiospermes

Classe Dicotylédones
Sous classe Métachlamydées (Gamopétales)

Ordre Tubiflorales (Lamiales)

Sous ordre Verbéninées


Famille Labiacées (labiées)

I.6.5. L’exigence écologique :

Le thym pousse bien dans un climat tempéré à chaud, sec et ensoleillé, et où les
plantes ne sont pas ombragées. Il faut plein soleil pour atteindre son meilleur potentiel.
Plantes de thym vivent fréquemment sur des rochers ou des pierres et il est très important
que les sols sont bien drainés. Le thym préfère les sols légers et bien drainés avec un pH de
5 à 8. Les espèces de thym font mieux dans des sols grossiers et rugueux qui ne
conviendraient pas à de nombreux d'autres plantes.
Bien que le thym pousse facilement, surtout en sols calcaires légers, secs et
caillouteux, il peut être cultivé en sols humides lourds, mais il devient moins aromatique.
Mais différentes espèces de Thymus nécessitent des substrats. Les thyms sont des plantes
très résistantes, ce qui permet qu'ils vivent dans des conditions climatiques extrêmes
concernant la température et l'alimentation en eau.
Ils n’éviter le froid ou la sécheresse. Période de végétation de cette plante est de
200-210 jours. Dans des conditions appropriées, il germe après 4-5 jours. 40-50 jours après
la végétation, la plante fleurit et dès que les fleurs sont ouvertes et avant la formation des
graines, il est récolté [41].

12
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

I.7. Répartition géographique du thymus :


I.7.1. Dans le monde :
Il existe près des 50 espèces de thym réparties entre l’Europe, l’Asie de l’ouest et la
Méditerranée. C’est une plante très répandue dans le Nord-Ouest Africain (Maroc, Tunisie,
Algérie et Libye), elle pousse également sur les montagnes d’Ethiopie et d’Arabie du Sud-
ouest en passant par la péninsule du Sinaï en Egypte. On peut la trouver également en Sibérie
et même en Himalaya [42]. Environ 110 espèces différentes du genre thymus se concentrent
dans le bassin méditerrané. Est pour cela que l’on peut considérer la méditerranéenne comme
étant le berceau de ce genre [43].

Figure I.5 : Distribution géographique du thym dans le monde [35].

I.7.2. En Algérie :

En Algérie, le thym est représenté par de nombreuses espèces qui ne se prêtent pas
aisément à la détermination. Citons ainsi quelques espèces connues en Algérie : T.
numidicus, T. capitatus, T. algériensis, T. hirtus, T. fontanésii … [31].

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Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Tableau I.2 : Localisation principale de thym en Algérie [44].

Espèce Découverte Localisation Nom local


Par

Thymus Hoffman et Rare dans la région de


Capitatus Link Tlemcen ---------

Thymus Boiss et Reuter Commun dans le Tell


Fontanesii Endémique ---------
. Est Algérie-Tunisie
Thymus Boiss et Reuter Endémique dans
Munbyanus Le secteur Nord Algérois. Djertil

Thymus Rare dans le sous-secteur


Guyoni Noé des hauts plateaux
algérois, oranais et ------------
Constantinois
Thymus
Commutatus Battendier Endémique Oran ----------

Thymus Assez rare dans :


Numidicus Le sous-secteur de l’atlas tellien,
Poiret La grande et la petite Tizaàtarte
Kabylie de Skikda à la frontière
tunisienne
Tell constantinois.
Thymus Rare dans : Le secteur de
Lancéolatus l’atlas tellien (TerniDe
Médéa Benchicao) et dans le sous-
secteur des hauts
Des fontaine plateaux algérois, Oranais (Tiaret) et Zaàteur
constantinois.

Thymus Très rare dans le sous-secteur de


Pallidus Coss L’Atlas Tizerdite
Saharien et constantinois

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Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Thymus Djertil
Hirtus Willd Commun sauf sur le littoral. Hamrya

Thymus Très rare dans le sous-secteur des


Glandulosus hauts plateaux algérois
Lag ------------
Thymus Très commun dans le sous-secteur Djertil
Algeriensis Boiss et Reuter des hauts plateaux algérois, oranais. Zaitra

Dans la présente étude, notre choix a porté sur espèces appartenant à cette famille :
Thymus algériens, sur la base de leur activité anti-oxydant par voltampèremètre cyclique et
ondes carrées.

I.8. Thymus algeriensis :

Le Thymus algeriensis est une plante herbacée parfumée qui représente l’épice
aromatique [45]. En Algérie et en Afrique du Nord, cette plante aromatique est bien connue
sous le nom de « Zaater » [46].

Le thym a pris une très grande importance dans la médecine, pour lutter contre les
affections des voies respiratoires et fortifier le corps. Il a aussi des propriétés bénéfiques
contre les troubles de l’estomac et de l’intestin, contre les douleurs occasionnées par la goutte
et les rhumatismes ainsi que contre la toux, les inflammations de la gorge, les infections [47].

Dans les soins cosmétiques, le thym est utilisé frais ou séché pour les bains de
vapeur faciaux et pour les nettoyages de peau [47].

Cette plante aromatique très odorante, utilisée dans la cuisine Algérienne comme
aromate et condiment [48].

15
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Figure I.6 : Photographie de la plante Thymus algeriensis [49].

I.8.1. Description botanique :

Thymus algeriensis est une espèce endémique de l’Afrique du nord très répondue
en Algérie, Tunisie, Maroc et Lybie [45], caractérisée par une forte odeur aromatisant très
agréable. Elle peut atteindre 20 à 50 cm de hauteur et possède des petites feuilles opposées
et linéaires ou lancéolées de 6 à 12 mm, des petites fleurs de 5 à 7mm avec des bractées
ovales et une corolle rose violacée. C’est une espèce vivace dont la floraison a lieu entre
avril et juin [50].

I.8.2. Classification systématique de Thymus algeriensis :

La classification botanique de l’espèce Thymus algérienne est représentée dans le tableau suivant :

Tableau I.3 : La classification botanique de Thymus algeriensis [50].

Embranchement Spermaphytes

Sous embranchement Angiospermes

Classe Eudicotes

Sous classe Astérides

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Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

Ordre Lamiales

Famille Lamiacées

Genre Thymus

Espèce Thymus algérienne Boiss & Reut

Nom commun Hamra rass (‫ )حمراء الراس‬ou Zaitra. (‫)زعیترة‬


Ou Thym

I.8.3. Composition chimique :

L’huile essentielle étudiée par [42] Dob et ses collaborateurs en 2006, obtenue à partir
des parties aériennes de T. algérienne recueillie de la région de Media pendant la floraison,
contient cinquante- cinq composés représentant 94,3% d’huile total.

Cette huile est caractérisée par un pourcentage très élevé de monoterpènes (87,8%),
particulièrement ceux oxygénés (79,5%), dans lesquels le linalol (47,3%), le thymol (29,2%)
et le carvacrol (1,7%) représentant les principaux composants.

La fraction d’hydrocarbures monoterpéniques formés 8,3% de l'huile, représentée


par le pcymène (6,8%) comme principal composé. En revanche, la fraction sesquiterpène
était inférieure (5,2%), les hydrocarbures (3,5%) représenté par le b-caryophyllène (2,9%)
ont une concentration élevée par rapport aux sesquiterpènes oxygénés (1,7%).

I.8.4. Propriétés pharmacologiques :

Le thymus est couramment utilisé comme herbe médicinale. Thym a longtemps


été utilisé en médecine traditionnelle pour le traitement de diverses maladies, par exemple
pour traiter maladies respiratoires (coqueluche, bronchite et asthme), sous forme de thé,
pommade, teinture, sirop ou par inhalation de vapeur. Il est également utilisé pour empêcher
le durcissement des artères, traitement des maux de dents, des voies urinaires infection et
dyspepsie. Ce expulse également les champignons de l'estomac et de l'intestin et il a capacité
à augmenter l'appétit en raison de son importance composant thymol, qui a la capacité de
tuer les bactéries et parasites.

17
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques

De nos jours, le thym a changé d’une traditionnelle herbe à une phytothérapie rationnelle
médicamenteuse sérieuse. Il est incroyable source de fer, calcium, manganèse, la vitamine K et
améliore également le flux sanguin et pousse un effet revigorant pour l'ensemble du système.
Cette herbe activité revigorée sur cadre anxieux en a fait comme un remède contre la
faiblesse physique et mentale et en plus pour diminuer l'insomnie. Le potentiel réparateur du
thymus est dû à la présence de flavonoïdes, thymol, carvacrol, eugénol, phénols et lutéoline
tétraméthoxylé.
Ses contrôles de nombreux précieux effets, tels que, antispasmodique, antimycosique,
propriétés anti-âges des mammifères, bactéricides, antiseptiques, antioxydants, vermifuges et a
tard été recommandé comme substitut du cancer agent de prévention. De plus, l'infusion et la
décoction des parties aériennes des espèces de thymus sont utilisées pour produire du tonique,
carminatif, digestif, antispasmodique, anti-inflammatoire et expectorant et pour le traitement
de rhumes en médecine traditionnelle iranienne.
Des études récentes ont montré que les espèces de Thymus ont de puissants
antibactériens, antifongiques, antiviraux, activités antiparasitaires, spasmolytiques et
antioxydantes [41].

18
Chapitre II :
Activité antioxydante
Chapitre II : Activité antioxydants

II.1. Introduction :

Ce deuxième chapitre est consacré sur l’étude de l’activité antioxydants, nous


présentons le stress oxydatif, les radicaux libres et l’évaluation d’activité antioxydant qui a
été réalisé par six techniques (Méthode du DPPH˙, Piégeage du radical ABTS̽, Pouvoir
réducteur Test de la réduction du fer FRAP (Ferricreducting-antioxidant power), Test ORAC
(Oxygène Radical Absorbance Capacity) Le test TRAP (Paramètre du piégeage du radical
total). A la fin les méthodes électrochimie et la méthode de Résonance Paramagnétique
Electronique (RPE) sont mentionner.

II.2. Stress oxydatif :


Le stress oxydatif, appelé aussi stress oxydant, se définit comme étant un déséquilibre
profond de la balance entre les systèmes oxydants et les capacités antioxydantes de
l’organisme en faveur des premiers, ce qui conduit à des dommages cellulaires irréversibles
[51]. Le stress oxydatif est un fonctionnement de l'organisme qui est normal tant qu'il ne
dépasse pas certaines limites.
En effet, tous les organismes vivants qui consomment de l'oxygène produisent des
radicaux libres qui sont de petites substances chimiques très oxydées par le contact avec
l'oxygène, et dont nos cellules savent normalement très bien se débarrasser. Le stress
oxydatif devient anormal lorsque les cellules sont soit dépassées par la quantité de radicaux
libres à éliminer, soit ne disposent pas de ressources antioxydantes (vitamines,
oligoéléments, enzymes) suffisantes pour les éliminer [51].

Figure II.1 : La balance entre les espèces réactives oxygénées (ERO) et les
antioxydants [52].
20
Chapitre II : Activité antioxydants

II.3. Radicaux libres :

Par définition, les radicaux libres sont des entités chimiques (Espèces, atomes,
molécules ou des fragments moléculaires) possédant un électron (ou plus) non apparié «
Célibataire » sur la couche périphérique du squelette moléculaire. Cet électron naît suite à
un apport d’énergie susceptible et suffisant pour se rapparier, qui a tendance à attirer les
électrons d’autres atomes et molécules pour gagner en stabilité, déstabilisant ainsi d’autres
molécules [53].

Figure II.2 : Formation des radicaux libre [54].

II.4. Les antioxydants :

Un antioxydant ou « antioxygène » est une molécule capable d’empêcher l’oxydation


d’autres molécules. C’est toute substance qui, en faible concentration par rapport au substrat
susceptible d’être oxyde, prévient ou ralentit l’oxydation de ce substrat [55]-[56].

Les antioxydants sont des agents de prévention, ils bloquent l’initiation en complexant
les catalyseurs, en réagissant avec l’oxygène, ou des agents de terminaison capables de
dévier ou de piéger les radicaux libres, ils agissent en formant des produits finis non
radicalaires.

D’autres en interrompant la réaction en chaine de peroxydation, en réagissant


rapidement avec un radical d’acide gras avant que celui-ci ne puisse réagir avec un nouvel
acide gras. Tandis que d’autres antioxydants absorbent l’énergie excédentaire de l’oxygène
singulet pour la transformer en chaleur.

21
Chapitre II : Activité antioxydants

II.4.1. Sources d’antioxydants :

a) Les antioxydants naturels :


Les antioxydants les plus courants sont le β-carotène (provitamine A), l’acide
ascorbique (vitamine C), le tocophérol (vitamine E) et aussi les composés phénoliques. Dont,
la plupart des antioxydants de synthèse ou d’origine naturelle possèdent des groupes hydroxy
phénoliques dans leurs structures et les propriétés antioxydantes sont attribuées en partie à
la capacité de ces composés naturels à piéger les radicaux libres tels que les radicaux
hydroxyles et superoxydes (Figure III.3) [57].

Figure II.3 : Schéma de la famille des antioxydants naturels [58].

b) Les antioxydants synthétiques :


Les antioxydants synthétiques sont inclus dans toutes les formulations qui contiennent
les corps gras insaturés et parfois inclus dans les phases aqueuses, où il y a des extraits de
plantes riches en oxydases. Habituellement, la concentration de leur utilisation est dix fois
plus faible que celle des conservateurs et varie entre 0,02 et 0,05%. Ce sont :

Hydroxyanisolebutylé (BHA).
Hydroxytoluène butylé (BHT).
Tert-butylhydroquinone (THBQ).
Gallate de propyle (GP) [59].

22
Chapitre II : Activité antioxydants

II.5. Méthode d’évaluation de l’activité antioxydante :


Il existe plusieurs méthodes :
II.5.1. Activités antiradicalaires de Thymus algériensis :
L'activité antiradiradicalaire de T. algeriensis est évaluée par différentes méthodes de
piégeage des radicaux libres tels que le 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyle (DPPH•, Sigma
Aldrich), le radial 2,2'-azino-bis (3-éthylbenzothiazoline-6-sulphonique (ABTS+•, Sigma
Aldrich), le radical peroxyde d’hydrogène (H2O2, Sigma Aldrich) et le radical pyroxyle
généré par le 2,2'-Azobis (2-amidinopropane) (AAPH, Sigma Aldrich). Les antioxydants
synthétiques (BHT, BHA et l'acide ascorbique) et naturels (la quercétine) sont utilisés
comme des standards de référence [50].
II.5.1.1. Méthode du DPPH˙ :
Le 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl (DPPH), est un radical libre stable, violet en
solution, il présente une absorbance caractéristique dans un intervalle compris entre 512 et
517 nm, cette couleur disparait rapidement lorsque le DPPH est réduit en 2.2 Diphényle 1
picryl hydrazine par un composé a propriété antiradicalaire, entrainant ainsi une décoloration
(Figure 04). L’intensité de la couleur est proportionnelle à la capacité des antioxydants
présents dans le milieu à donner des protons [60-61].

Figure II.4 : Mécanisme de réduction du radical libre DPPH par un


antioxydant [62].

La méthode est utilisée pour estimer l’activité des extraits contre le radical DPPH +.
Un mélange de 0.5 ml de solution méthanoïque de DPPH+ (0.1 mm) et 1.5 ml d'extrait ou
d’huile essentielle sont incubés dans l'obscurité pendant 30 min. L'absorbance est mesurée à
517 nm et le pourcentage d’inhibition est calculé suivant l’équation (II.1) :

Inhibition (%) = ((Ac-As) / Ac)) × 100 ……………………………… (II.1)

23
Chapitre II : Activité antioxydants

− AS : absorbance des échantillons,


− AC : absorbance du contrôle (tous les réactifs sauf l’échantillon).
Les courbes des inhibitions en fonction des concentrations sont utilisées pour calculer
la concentration inhibitrice médiane (IC50) définie comme étant la concentration des
échantillons qui réduit 50% des radicaux libres dans le milieu et les résultats sont exprimés
en μg/ml [50].

❖ Piégeage du radical ABTS++


ABTS+• est un radical libre stable. Il est très utilisé pour évaluer le pouvoir
antioxydant des fluides biologiques, des huiles essentielles, des extraits ou bien des
composés purs [63].

Ce radical cation est facilement formé par oxydation en présence de persulfate de


potassium pour donner une solution colorée en vert-bleu. Le radical formé est stable avec
des coefficients d’extinction molaire élevés à 416, 650 et 734 nm. La concentration de ce
radical peut être déterminée en mesurant l’absorbance à ces longueurs d'onde [64].

Figure II.5 : La forme réduite ABTS et la forme radicale de cation ABTS •+

Le pouvoir antioxydant vis à vis du radical ABTS++ est estimé en utilisant la méthode
de [65]. Ce radical est généré en mélangeant une solution d’ABTS+• (7 mm) avec 13.24 mg
de persulfate de potassium pendant 16 h. La solution résultante est réfrigérée, puis diluée
pour atteindre une absorbance de 0.70 ± 0.02 à 734 nm.
Un volume de 100 μL d'extraits ou d’huile essentielle est mélangé avec 1.9 ml de
solution ABTS+•, puis incubé pendant 7 min. L'absorbance est mesurée à 734 nm et le
pourcentage d’inhibition est calculé suivant l’équation (1). Les IC50 sont exprimées en
μg/ml [50].

24
Chapitre II : Activité antioxydants

❖ Pouvoir réducteur des extraits de T. algeriensis :


Pouvoir réducteur :
Le Fer ferreux (Fe2+) et le phosphomolybdène sont utilisés pour estimer le pouvoir
rédacteur de l’extrait de T. algeriensis, ainsi que les l’huiles essentielles.
La méthode du phosphomolybdène est une méthode simple et rapide pour évaluer la
capacité antioxydant totale (TAC) d’un extrait de plante. Elle est basée sur la formation du
complexe de phosphomolybdène Mo (V) réduit en présence d'un agent réducteur, de couleur
verdâtre mesurable à 695 nm. Un volume d'échantillon de 0.1 ml est mélangé avec 1 ml de
réactif (0.6 M d'acide sulfurique, Phosphate de sodium 28 mM et molybdate d'ammonium 4
mM) et incubé à 95 °C pendant 90 min. L'absorbance est mesurée à 695 nm contre un blanc
contenant du méthanol a la place de l’extrait. La capacité antioxydant totale est exprimé en
μg équivalents d’acide ascorbique/mg d'extrait sec (μg EAA/mg) [50].
II.5.1.2. Test de la réduction du fer FRAP (Ferricreducting-antioxidant power) :
Le test FRAP est utilisé pour mesurer la capacité réductrice de T. algeriensis qui est
d'abord appliquée pour évaluer la capacité antioxydant du plasma, et modifiée par la suite
pour mesurer la capacité antioxydant d'un large éventail d'échantillons biologiques et de
[66]
composés purs . Cette méthode est basée sur la réduction de tripyridyltriazine ferrique
(Fe3+ -TPTZ) en tripyridyltriazine ferreux (Fe2+ -TPTZ) à pH faible en présence d’un agent
réducteur. Le réactif FRAP est préparé en mélangeant 1.25 ml de solution TPTZ (10 mm
dans HCl 40 mM) avec 1.25 ml de 20 mM FeCl3.6H2O et 12.5mL de tampon acétate (300
mM acétate de sodium, pH 3.6 ajusté avec de l'acide acétique), préchauffé à 37 °C avant
utilisation. Le mélange réactionnel contenait 900 μL de réactif FRAP, 70 μL d'eau bidistillée
et 30 μL d'extrait ou d’huile essentielle avec une dilution appropriée.
Le mélange est incubé pendant 30 min à 37 °C et l'absorbance est lue à 593 nm. Les
résultats sont exprimés en mol FeSO4.7H2O/mg d’extrait [50].

Figure II.6 : Réduction du complexe Fe3+(TPTZ) en Fe2+ (TPTZ) [67].


25
Chapitre II : Activité antioxydants

II.5.1.3. Test ORAC (Oxygène Radical Absorbance Capacity) :

Cette méthode est fondée sur la mesure de la capacité antioxydante des échantillons
biologiques in vitro. Afin qu'elle mesure la dégradation oxydative d’une molécule
fluorescente (figure) après ajout d’un générateur des radicaux libres, le 2,2'-azobis (2-
amidinopropane) (AAPH). La dégradation thermique de cette molécule en présence
d'oxygène va générer régulièrement des radicaux libres qui pourront attaquer la membrane
des globules rouges [68].

Le principe de cette méthode est basé sur la mesure de la diminution de


fluorescence. La génération des radicaux libres permet la dégradation optique de la molécule
active, qui perd alors sa propriété émissive, et conduit ainsi à une perte fluorescence du
milieu. L’ajout de composés antioxydants efficaces devrait (i) permettre le piégeage des
radicaux libres et (ii) protéger la molécule fluorescente. Le milieu sera alors analysé 35
minutes après l’ajout du générateur des radicaux libres par spectrofluorimetrie, permettant
de relier l’intensité de fluorescence à la concentration présente dans le milieu [68].

II.5.1.4. Le test TRAP (Paramètre du piégeage du radical total) :

Le test TRAP implique l'initiation de la peroxydation lipidique en générant des


radicaux peroxydes hydrosolubles et est sensible à tous les antioxydants connus de rupture
de chaîne, mais il est relativement complexe et long à réaliser, nécessitant un degré
d'expertise et d'expérience.
Cependant, le test TRAP a été critiqué comme employant un oxydant non
physiologique stress (radicaux peroxydes hydrosolubles), mais la méthode peut être adaptée
pour utiliser des initiateurs liposolubles [67].

II.5.2. Technique électrochimique utilisée pour déterminer l’activité antioxydante


L'électrochimie est une bonne méthode pour étudier des réactions comportant des
transferts d'électrons car elle permet d'obtenir les espèces oxydées ou réduites sans ajout
d'agent oxydant ou réducteur. La connaissance des caractéristiques fondamentales d’une
réaction électrochimique se fait au moyen de la mesure des variations du courant en fonction
du potentiel appliqué aux bornes d’une cellule d’électrolyse (system hors équilibre). La
détermination expérimentale de la relation entre le courant et le potentiel d’électrode se
traduit par l’obtention des figures appelées voltamperogrammes. Elle est l’objet de la
voltampèremètre [69].

26
Chapitre II : Activité antioxydants

La voltammétrie cyclique et la voltammétrie à onde carrée sont des méthodes récentes


qui peuvent être utilisées efficacement pour la mesure de l’activité antioxydante. Elle n’exige
pas un prétraitement. La technique fournit un voltammogamme reproductible qui est obtenu
en quelques minutes. D’après un simple calcul, on peut évaluer l’activité antioxydante.
II.5.3. La résonance paramagnétique électronique (RPE) :

La spectrométrie par RPE est une méthode basée sur l’absorption d’une onde
hyperfréquence par une espèce paramagnétique placée dans un champ magnétique. Cette
technique permet de mesurer la concentration de radicaux libres, en particulier, ceux induits
par une irradiation dans des matériaux organiques ou inorganiques.

La RPE a été découverte en 1945 par Zavoisky qui a étudié l’absorption d’une onde
radiative par une substance paramagnétique, dans un champ magnétique statique. Depuis
cette technique a été étudiée et développée, et des spectromètres performants ont été
construits (Figure 07). Aujourd’hui la RPE est utilisée dans de nombreux domaines tels que
la chimie (mesure de la susceptibilité magnétique, étude du comportement des radicaux
libres produits par irradiation), l’archéologie (datation), la biologie (étude de réactions
enzymatiques, marquage de spin pour la mesure de pH, mesure de radicaux libres dans les
tissus vivants), la physique (détection de défauts dans les cristaux, étude des effets
d’irradiation sur les semiconducteurs, estimation de la dose due à une irradiation) [70] .

Figure II.7 : Spectromètre RPE (Brucker)

27
Chapitre II : Activité antioxydants

La méthode de RPE est satisfaisante, spécialement lorsque des mécanismes


radicalaires sont mis en jeu. En effet, l‘analyse du spectre obtenu en RPE est spécifique du
radical étudie [71]. Outre le fait qu‘elle permet l’identification du radical étudié,

La RPE a la capacité de détecter les radicaux libres dès les plus faibles concentrations
(seuil de sensibilité ~10-8M). Sa précision en fait un des outils de choix pour l‘étude de
l‘activitantioxydante de composés biologiques ou de molécules [72].

Les mesures effectuées en RPE se basent sur deux techniques différentes, le « spin-
labelling » et le « Spin-tapping » [73].

28
Chapitre III :
Matériels et
méthodes
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.1. Introduction :
Ce chapitre a pour objectif de montrer les matériels et les procédures expérimentales
adoptée, afin l’étude phytochimique de l'espace thymus algériensis (extraction, tests phytochimiques
et les dosages des phénols et flavonoïdes et la chromatographie sur couche mince) on termine par les
techniques électrochimiques pour la mesure de l'activité antioxydante.
La réalisation de cette étude s’est déroulée en plusieurs étapes représentées dans le schéma III.1.

Thym algériensis

Préparation
Séchage Tests phytochimiques

Macération

Filtration

Évaporation

Chromatographie
Analyse qualitative Extrait sur la couche mince
(CCM)

Dosage des Dosage des Voltamétrie Voltamétrie a


phénols totaux flavonoïdes cyclique onde carrées

Figure III. 1 : Schéma récapitulatif du protocole expérimental (schéma originale)

30
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.2. La liste du matériel et appareillages utilisés :


En plus du matériel régulièrement utilisé dans le laboratoire (verrerie, balance électronique,
agitateur…) nous avons utilisé un appareillage résumé dans les tableaux suivant :
Tableau III.1 : les matériels utilisé dans notre étude

Les matériels en verre Les reste du matériel

Tube à essais Propipette


Bécher Pissette
Erlenmeyer Spatule
Eprouvette graduée Balance électronique
Pipette graduée Agitateur
Cristallisoir Pipette Tips
Fiole jaugée Pipette mécanique
Entonnoir Support de flacons
Verre de montre (ou coupelle) Bouteille d’échantillon

Fiole à vide Porte échantillon en


plastique
Porte échantillon en verre Le Tamis

Tableau III.2 : les appareillages utilisés dans notre étude

Appareillages utilisés Marque

Spectrophotomètre UV- Visible SHIMADZU UV-1900i


Rotavapeur Buchi R-210
Etuve Memmert
Bain marie JULABO
MmmWISD
Moulin MOULINEX
Réfrigérateur IRIS
EC-lab demo SP300

31
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.3. Produits et réactifs utilisés :


L’ensemble des produits et réactifs utilisés lors des expériences est récapitulé dans le ci-
dessus.
Tableau III.3: Produits et réactifs utilisés.
Produit ou réactif Formule chimique

Méthanol CH3-OH

Acétone C3H6O
Acétate d’éthyle CH3COOCH2CH3
Acide gallique C7H6O5
Acide ascorbique C6H8O6
Chloroforme CHCL3
Chlorure d’hydrogène HCl

Chlorure de fer FeCl3

Chlorure d’Aluminium AlCl3

Carbonate de sodium Na2CO3

Diméthlsulfoxyde (DMSO) C2H6OS

Ethanol C2H6O

Eau distillée H2O

Extrait /
L’éther de pétrole /
Magnésium Mg

Quercétine C15H10O7

Réactif de Folin-Ciocalteu /
Hydrogénophosphate de sodium Na2HPO4

Dihydrogénophosphate de NaH2PO4
sodium

32
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.4 : Matériel végétal :


Les parties aériennes de Thymus algériensis ont Transféré à Taglait, Bordj Bou Arreridj
(Algérie) orientale : 35° 46 ′ 18 N, 4° 59 59 est) en avril 2022.

FigureIII.2 : Localisation de la commune de Teglait dans la wilaya de


bordj Bou Arreridj

Le matériel végétal a été identifié par Mr. Mihoubi Fouad de laboratoire chimie analytique
en département des sciences et de la technologie, université de Bordj Bou Arreridj (Algérie).
Le matériel végétal est constitué des feuilles et les tiges de la plante thymus algériensis
(Figure III.3). Les feuilles sont lavées puis laissées sécher à température ambiante dans un endroit
aéré, pendant au moins15 jours. Les feuilles sèches ont été broyées à l’aide d’un broyeur électrique
et le broyat obtenu a été conservé dans des sachets en papier à température ambiante, dans un
endroit sec et à l’abri de l’humidité et de la lumière jusqu’à son utilisation.

Figure III.3 : Séchage et broyage les feuilles et les tiges de thymus algériensis

33
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.5. Techniques expérimentales :


III.5.1. Préparation d’extrait aqueux :
Une quantité de 10 g du matériel végétal est mise en contact avec 100 mL d’eau distillée dans
un erlenmeyer, l’ensemble est agité pendant une heure à l’air ambiant, le mélange est filtré.

10 g matériel végétal Filtration


100 ml d’eau distillée

Figure III.4. Etape de préparation d’extrait aqueux.

L’extrait aqueux obtenu après filtration de la solution a été soumis aux tests suivants :
III.5.1.1. Screening phytochimique :
Cette étude permet de mettre en évidence la présence de quelques groupes chimiques (les
alcaloïdes, flavonoïdes…etc.) Dans notre plante.
Le matériel végétal pulvérisé est épuisé par macération dans des solvants suivante (éthanol
et eau distillée) et soumise à un criblage phytochimique qualitatif pour l’identification de divers
constituants chimiques en utilisant la méthode décrite par Trease et Evans (1987) Harbone
(1973) ; et sofowora (1993). [74]-[76]
Les tests photochimiques basés sur des réactions de coloration et de précipitation pour détecter
la présence ou l’absence.
III.5.1.2. Tests des tanins :
-La préparation solution de chlorure de fer FeCl 3 :5% signifie de 5g de FeCl 3 fondre dans
100ml d’eau distillée.
- On mettre 2 ml de l’extrait aqueux avec 2ml eau distillé chaude et ajoute 2 à3 gouttes de
solution FeCl 3(5%). En présence de tanins avec les sels ferrique (FeCl 3) : tanins galliques donnent
un précipité bleu noir et tanins cathéchique un précipité brun verdâtre.

34
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.5.1.3. Teste des saponines :


-Dans tube à essai, on ajoute 5ml de l’extrait aqueux puis ajouter 5 ml d’eau H 2O et l’mélange
a été bouilli. La hauteur de la mousse indique la présence saponosides.
III.5.1.4. Teste des coumarines :
- La préparation solution hydroxyde de sodium NaOH : 10%Signifie 10g de NaOH Fondre dans
100ml d’eau distillée.
-Dans un éprouvette on mettre 2 ml de l’extrait aqueux, puis ajouter 3ml de solution hydroxyde
de sodium NaOH (10%). L’apparence de la couleur jaune indique la présence de la coumarine.
III.4.1.5. Teste des stéroïdes :
-Dans tube à essai, on prend 2 ml de l’extrait aqueux avec 2 ml de chloroforme, puis ajouter
2ml d’acide sulfurique concentré H 2SO4. On observe un anneau rouge –brunâtre, alors qu’en
présence de stérols.
III.5.1.6. Test des Triterpènes :
-On mettre 2 ml de l’extrait aqueux avec 2ml d’acide acétique C 4H6O3, puis ajouter 2 à 3 gouttes
d’acide sulfurique concentré H 2SO4. Une couleur rouge foncé indique la présence des triterpènes.
III.5.1.7. Test des pholobatannins :
-On prend environ 2 ml de l’extrait aqueux ont été ajoutés à 2 ml d’HCl concentré et le mélange
a été bouilli. Le dépôt d’un précipité rouge a été considéré comme une preuve de la présence de
phlobatannins.
III.5.1.8. Test des Flavonoïdes :
-La préparation de solution pb (OAc) 4 : 10% signifie 10g de pb (OAc) 4 fondre dans
100 d’eau distillée. Pour détecter la présence les flavonoïdes nous avons utilisé deux méthodes :
➢ 1er Méthode :
On mettre 1 ml de l’extrait aqueux avec 1ml de solution pb (OAc) 4 10%. L’apparition D’une
coloration jaune indique la présence d’un flavonoïde.
➢ 2éme Méthode :
Dans un bécher, on ajoute 10 ml de l’extrait aqueux, évaporés jusqu’à séchage complet.
Ajouter au résultat 1 à 2 ml de méthanol chaud puis quelques copeaux de magnésium (Mg) avec
4 à 5 gouttes d’alcool chlorhydrique concentré. Il se produit une réaction de précipitation pendant
quelques minutes. L’apparition d’une coloration orangée ou rouge indique la présence d’un
flavonoïde.

35
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.6. Préparation des extraits bruts par macération :


La macération (extraction solide-liquide) est une opération qui consiste à laisser séjourner la
matière végétale (broyat) dans le méthanol aqueux pour extraire les principes actifs (composés
phénoliques et flavonoïdes).
Les composées phénoliques et flavonoïdes ont été extraits de T. algeriensis et utilisant
différents solvants ou mélange de solvants.
On prend une quantité de 100 g de poudre des parties aérienne de Thymus algeriensis a été
macérés dans 1 L de mélange méthanol/eau distillée (85%), pendant24 h. Après 24 h, le résidu a été
filtré puis soumis à une deuxième extraction avec un mélange méthanol/eau (50%) pendant 24 h.
Après filtration, les deux filtrats sont combinés puis soumis à une évaporation à 40°C à l’aide d’un
évaporateur rotatif pour obtenir un résidu sec. De plus, le résidu sec obtenu a été laissé pendant 24
h supplémentaires dans une étuve ventilée à 40°C pour éliminer tout solvant restant. Ensuite l'extrait
brut obtenu a été conservé à -20 C [50].

Figure III.5 : Schéma de Protocol d'extraction des feuilles et tiges de Thymus


algeriensis

36
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.7. Détermination du Rendements des extraits secs :


Le rendement indique la masse de l’extrait déterminée après évaporation du solvant, il est
exprimé en pourcentage par rapport à la masse initiale de la plante soumise à l’extraction.
La formule qui détermine le pourcentage des extraits méthanoïque est :

R (%) =M/M0×100

Avec :
− R (%) : Rendement exprimé en %.

− M : Masse de l’extrait sec obtenu exprimé en gramme

− M0 : Masse du matériel végétal à traité exprimé en gramme


III.8. Caractérisation quantitative des extraits :
L’analyse quantitative des extraits de genre Thymus algeriensis, nous permet d’avoir une
estimation sur la teneur des phénols totaux et des flavonoïdes dans nos extraits. La teneur en
polyphénols totaux est déterminée par la méthode de Folin-Ciocalteu, et les flavonoïdes sont
quantifiés parla méthode du trichlorure d’aluminium (AlCl3).
III.8.1. Dosage des phénols totaux :
Les composés phénoliques ou polyphénols sont des métabolites secondaires caractérisés
par la présence d’un cycle aromatique portant des groupements hydroxyles libres ou engagés avec
un glucide. Les plus représentés sont les anthocyanes, les flavonoïdes et les tannins. Le dosage
des phénols totaux par le réactif de Folin-Ciocalteu a été décrit dès 1965 par Singleton et Rossi.
Le réactif est constitué par un mélange d’acide phosphotungstique (H3PW12O40) et
d’acide phosphomolybdique (H3PMo12O40). Il est réduit, lors de l’oxydation des phénols, en un
mélange d’oxydes bleus de tungstène et de molybdène [77]. La coloration produite, dont
l’absorption maximum est comprise entre 725 et 765 nm est proportionnelle à la quantité de
polyphénols présents dans les extraits végétaux [78].
❖ Principe :

- On utilisé la méthode de Folin-Ciocalteu. Ce dernier est constitué par un mélange l'acide


phosphotungstique (H3PW12O40) et l'acide phosphomolybdique H3PMO12O40. Il est réduit
par les phénols, en un mélange d'oxydes bleus de tungstène et de molybdène. La coloration
produit e et proportionnelle á la quantité de polyphénols présent e dans les extraits végétaux,
L'abstinence est mesurée á 765nm en utilisant le spectrophotomètre (UV-1800) [79] .

37
Chapitre III : Matériels et méthodes

➢ Mode opératoire :
Le dosage des polyphénols est réalisé selon la méthode décrite par [80] :
Mettre 0,2 ml de chaque extrait dans des tubes à essais ; ajouter 1 ml de réactif de Folin- Ciocalteu
dilué 10 fois dans de l’eau distillée ; puis laisser agir 4 min avant d’ajouter 0,8ml de carbonate de
sodium à 7.5%. Après 120 min d’incubation à température ambiante et à l’obscurité, lire les
absorbances à partir du spectrophotomètre UV-visible à765 nm.

L e blanc du test contient :0.2 ml de méthanol, 1 ml de folin-ciocalteu et 0.8ml deNa2CO3. Pour


chaque extrait, le teste est réalisé en triplicata (pour tous les tests)

Figure III.6 : manipulation de dosage des phénols totaux

➢ Expression des résultats :


Les concentrations en composés phénoliques totaux des extraits sont déterminées par
extrapolations sur la courbe d’étalonnage de l'acide gallique. Les teneurs en polyphénols totaux
dans les extraits sont exprimées en milligramme (mg) équivalent d'acide gallique par 1g d'extrait
(mg EAG/g Extrait).
Une courbe d’étalonnage est réalisée en parallèle dans les mêmes conditions opératoires en
utilisant l’acide gallique comme contrôle positif.
Les résultats sont exprimés en milligramme (mg) équivalent d’acide gallique par gramme de
la matière végétale sèche [79].
III.8.2. Dosage des flavonoïdes :
La quantification des flavonoïdes a été effectuée par une méthode adaptée par (Zhishen
et al., 1999) [81] avec le trichlorure d'aluminium et la soude. Le trichlorure d'aluminium forme
38
Chapitre III : Matériels et méthodes

un complexe jaune avec les flavonoïdes et la soude forme un complexe de couleur rose absorbe
dans le visible à 430 nm.

➢ Principe :
Le principe de cette technique repose sur la formation d'une liaison covalente entre le
trichlorure d'aluminium et les groupements hydroxyles (OH) des flavonoïdes produisant un
complexe de couleur jaune ayant une absorbance maximale à 430 nm [82] .

➢ Mode opératoire :
Les flavonoïdes des extraits des plantes ont été quantifiés par la méthode au trichlorure
d’aluminium [83] .

Mettre 1 ml de l’échantillon (préparé dans le méthanol avec les dilutions convenables) est
ajouté à 1ml de la solution d’AlCl3 (2% dans le méthanol), le mélange est vigoureusement agité.
Après15 min d’incubation, l’absorbance est lue à 430 nm
Réaliser les tests en triplicata.
Le blanc : 1ml d'extrait et 1 ml méthanol.

Figure III.7 : manipulation de dosage des flavonoïdes

➢ Expression des résultats :


La concentration des flavonoïdes dans les extraits a été calculée à partir d'un courbe d'étalonnage
établie avec la Quercétine (5-35 μg/ml dans le méthanol) et exprimée en milligramme d'équivalent
Quercétine par gramme d’extrait (mg EQC/g Extrait) ²

39
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.8.3. Chromatographie sur couche mince (CCM) analytique :


La chromatographie sur couche mince est une méthode de séparation des composés qui permet
d’analyser la complexité d’un mélange. Cette technique a été utilisée pour visualiser la séparation
des molécules de l’extrait au cours de son fractionnement sur colonne et pour évaluer la complexité
des fractions [84].

➢ Principe :

La chromatographie sur couche mince repose sur les phénomènes d’adsorption,


d’interactions et de polarité. Un mélange de composés est placé sur un support solide (phase
stationnaire) qui est plongé dans un solvant (phase mobile) qui, par capillarité, se déplace le long
de la phase stationnaire.
La phase mobile va entraîner les composés qui migreront à une hauteur variant en fonction
de leur affinité pour la phase stationnaire et la phase mobile. On peut ainsi caractériser les composés
selon leur Rf (Rapport frontal : rapport de la distance de migration du composé par rapport à celle
du solvant) [85].
➢ Matériel :
− Cuve et couvercle,
− Papier absorbant,
− Plaque de CCM (silice)
− Capillaire :
− Extrait
o Acide ascorbique
o Acide gallique C7H6O5
o Quercétine C15H10O7
− Éluants :
o Extraits apolaires : éther de pétrole / acétate d'éthyle (80/20)
o Extraits polaires : méthanol / eau (20/10)
o Extraits polaires : chloroforme /méthanol (80/20).
➢ Mode opératoire :
La cuve de migration est partiellement remplie du mélange de solvant (phase mobile) afin
qu’elle soit saturée en vapeur d’éluant ce qui facilite et améliore la migration. Une ligne de dépôt
est tracée à 1,5 cm du bord, les échantillons y sont déposés, puis la plaque est mise en contact avec

40
Chapitre III : Matériels et méthodes

la phase mobile dans la cuve jusqu’à migration de la phase mobile à 0,5 cm du bord supérieur de
la plaque.
L’échantillon est déposé avec un capillaire sur la ligne de dépôt, préalablement tracée, de
la plaque CCM qui est plongée dans la cuve contenant la phase mobile. Cette dernière s’élève par
capillarité dans la phase stationnaire en emportant chaque analyte qui migre à sa propre vitesse
en fonction de son affinité en vers l’adsorbant et l’éluant [86].

Figure III.8. La migration des analytes de la couche mince

Ces compositions ne sont bien sûr qu'indicatives et peuvent être adaptées aux besoins
spécifiques d'une analyse. Les CCM sont analysées en lumière visible et sous UV (254 nm), avant et
après révélation par les réactifs appropriés. L'utilisation de différents réactifs sur les plaques de
chromatographie sur couche mince après élution, permet de comparer les profils des fractions séparées
et de les rassembler en fonction de leurs similitudes, d'obtenir des renseignements supplémentaires sur
le type d'une molécule (cas de réactifs spécifiques) et éventuellement permettre de localiser certains
composés, invisibles sans dératisation chimique [87].
III.9. Les méthodes électrochimiques pour mesurer l’activité antioxydante :
De nombreuses méthodes sont utilisées pour l’évaluation de l’activité antioxydante des
composés purs ou des extraits. La plupart de ces méthodes sont basées sur la coloration ou la
décoloration d’un réactif dans le milieu réactionnel.
Récemment, les méthodes décrit pour tester les propriétés antioxydants, c’est les méthodes
électrochimiques grâce à la possibilité de fournir des informations quantitatives et qualitatives sur
les processus électrochimiques afin de comprendre leurs comportements.

41
Chapitre III : Matériels et méthodes

Nous avons utilisé deux méthodes électrochimiques différentes : la voltampérométrie cyclique


et voltampérométrie à onde carrée afin de déterminer le pouvoir antioxydant des polyphénols
contenus dans le thym.
III.9.1. Voltamétrie cyclique :
➢ Principe :
La voltamétrie est une technique d’électro analyse basée sur la mesure du flux de courant
résultant des phénomènes électrochimiques qui se produisent à la surface de l’électrode sous l’effet
d’une variation contrôlée de la différence de potentiel entre deux électrodes spécifiques. La
voltamétrie cyclique repose sur un balayage linéaire aller-retour du potentiel, permettant la mesure
des courbes i = f (E) pour l’oxydation et la réduction du composé.
Cette technique permet de calculer le potentiel de corrosion (Ecorr), le courant de corrosion
(Icorr) et la résistance à la polarisation (Rp). Ces trois grandeurs sont déterminées en utilisant la
méthode de polarisation linéaire à partir des courbes de voltamétrie cyclique (courbes densité de
courant – potentiel) à l’aide d’un montage potentio-dynamique à trois électrodes. Ecorr correspond
au potentiel à partir du quel le film de passivation s’altère et de ce fait la corrosion du biomatériau
permet de déterminer l’intensité de courant critique (Ic) ou la densité de courant critique (Ic) qui
sont les valeurs à atteindre pour passiver le matériau [88].
Les principales grandeurs caractéristiques d’un voltampérogramme sont données sur la
(Figure III .9).
Avec :
-Ipa, Ipc : Courants de pic anodique et cathodique
-Epa, Epc : Potentiels de pic anodique et cathodique
-Epa/2, Epc/2 : Les potentiels à mi-hauteur des pics anodiques et cathodiques
-Ep : Différence de potentiel entre Epa et Epc

Figure III.9 : L’allure générale de la courbe voltampérométrique et ses


grandeurs Caractéristiques
42
Chapitre III : Matériels et méthodes

III.9.2. La Voltammétrie à onde carrée


➢ Principe
La voltammétrie à onde carrée (SWV : square wave voltammetry) est une technique de large
amplitude différentielle dans laquelle la forme d’onde est composée d’une onde carrée symétrique,
superposée à un potentiel avec une rampe en escalier, est appliquée à l'électrode de travail [89]. Le courant
est échantillonné à deux reprises durant chaque cycle d'onde carrée, une fois à la fin de chaque pulse
montant (à l'instant t1) et une fois à la fin de l'impulsion inverse (à t2).
Le signal mesuré, qui est la différence Di entre les courants mesurés de deux impulsions
successives est enregistrée comme une réponse nette et il est tracé en fonction du potentiel
correspondant de la forme d'onde escalier [90]-[92] .
La SWV permet d’améliorer la sensibilité non seulement par une augmentation du rapport
courant faradique/courant capacitif mais également par la réduction du temps de mesure [93].

Figure III.10 : (A) allure de la tension imposée en fonction du temps, (B)


voltammogramme d’une impulsion « ondes carrées »

III.9.3. Instruments utilisés pour une manipulation d’électrochimie :


III.9.3.1. Potentiostat et galvanostat :
Un potentiostat est un appareil dont le rôle est d'imposer une différence de potentiel
constante entre l'électrode de travail (ET) et l'électrode de référence (ER) tout en fournissant la
puissance nécessaire à la cellule. Il mesure le courant traversant l’électrode auxiliaire (E A) et
l’électrode de travail ; (Figure III.11).

43
Chapitre III : Matériels et méthodes

Figure III.11 : Un Potentiostat EC-Lab (SP-300).

III.9.3.2. Cellule électrochimique :


Une cellule électrochimique est composée de plusieurs types d’électrodes selon le type de
montage utilisé. Une cellule type d’un système à trois électrodes immergées dans la solution à
analyser.
a) Electrodes :
On distingue, trois types d’électrodes en fonction de l’application envisagée ; on cite, ici les types
d’électrodes suivants [94] :
➢ Electrode de travail :
L’électrode de travail est celle dont la surface sert de site pour la réaction de transfert
d’électrons et est donc le cœur de tous systèmes voltammétriques.
➢ Electrode de référence :
Cette électrode possède un potentiel spécifique et constant, ce qui permet d’imposer un
potentiel précisément défini à l’électrode de travail.
Ceci est important, étant donné que le potentiostat ne permet de contrôler que la différence
de potentiel imposée entre deux électrodes. Les électrodes de référence les plus utilisées, et
leurs potentiels standards par rapport à l’électrode standard à hydrogène (E = 0 choisi
arbitrairement), sont :
− L’électrode au calomel saturée (ECS) : Hg/Hg2Cl2/KClsat, E = 241 mV
− L’électrode au chlorure d’argent saturée : Ag/AgCl/KClsat, E =199mV.
(L’électrode référentiel au notre étude).
➢ Electrode auxiliaire :
Elle assure le passage du courant dans la cellule et sa mesure. Elle est usuellement en platine
ou en carbone (l’électrode auxiliaire au notre étude est le platine).

44
Chapitre III : Matériels et méthodes

b) Electrolyte :
Un électrolyte est obtenu par dissolution ou fusion d’un sel, d’un acide ou d’une base. Il est
constitué d’un solvant polaire (eau ou solvant organique) et d’un soluté (sel, acide, base).
Le solvant polaire, par phénomène de solvatation des ions par une ou plusieurs molécules de ce
solvant, assure à la fois la dissolution du soluté et sa dissociation ionique en anions chargés
négativement et en cations chargés positivement. La solution électrolytique étant électriquement
neutre, les charges positives et les charges négatives s’équilibrent.
III.10. Etude de l’activité antioxydante de thymus algériensis :
➢ Principe :
Le principe de cette étude est basé sur détermination valeur de la concentration équivalente
de l’acide ascorbique Ceq en g/L à partir de la densité du courant d’extrait correspondant de
concentration en g/ml. Cette valeur nous permet d’évaluer l’activité antioxydante de l’extrait par
des calculs et des résultats a été exprimé en milligrammes par millilitre.
➢ Mode opératoire :

Les mesures électrochimiques sont réalisées par un montage équipé d’une cellule
électrochimique reliée à un potentionstat (Ec -lab SP 300) pilotée par un microordinateur, utilisant
le logiciel EC-Lab demo.
Un système à trois électrodes a été utilisé pour toutes les expériences. La meilleure électrode
pour cet objectif est en platine qui minimise les interférences de méthanol qui s'oxyde sur des
électrodes métalliques inertes telles quel platine. Une contre-électrode en platine et une électrode
de référence Ag/AgCl connectée à la cellule, complètent le dispositif de mesure. Tous les potentiels
sont exprimés par rapport à cette électrode de référence. Les solutions électrolytiques sont
constituées d'ions phosphates (dihydrogénophosphate de potassium et hydrogénophosphate de
dipotassium) à la concentration de 0,1 mol. L-1 et à pH de 7,2.
A chaque expérience, un nettoyage systématique de l'électrode de travail est réalisé. Il
consiste à polir la surface de l'électrode avec du papier abrasif. Après rinçage à l'eau distillée,
l’électrode est immergée dans la solution qui y compris l’extrait à analyser [95] .
Enfin, des voltammogrammes cycliques sont effectués dans la solution tampon avec le volume
ajouté de chaque extrait à 100 mV.s-1entre le domaine d’électroactivité des polyphénols jusqu'à
l'obtention de courbes intensité-potentiel reproductibles et présentant une allure caractéristique, les
manipulations électrochimiques sont réalisées à température ambiante.

45
Chapitre III : Matériels et méthodes

Figure III.12 : Dispositif expérimentale

46
Chapitre IV :
Résultat et discussion
Chapitre IV : Résultat et discussion

IV.1. Introduction :
L’objectif de ce chapitre est de présenter les résultats expérimentaux obtenus lors des
études sur le genre de thymus algériensis telle que, Le rendement d’extraction de matière
végétale ; Les tests phytochimiques ; Le dosage quantitatif des composés phénoliques totaux
et flavonoïdes ; Le criblage chromatographique ; et les études électrochimiques par les
méthodes de voltamétrie cycliques et ondes carrées.
IV.2. Rendement d’extraction :
Dans cette étude, le rendement de l’extrait brut, obtenu après évaporation, a été
déterminé par rapport à 100 g de la matière végétale.
Le poids de l’extrait sec est déterminé par la différence entre boites plein et les boites vide

Figure IV.1 : l’extrait brut de thymus algériensis

Les résultats de cette manipulation sont représentés dans le tableau suivant :

Tableau IV.1 : Rendement d’extrait des du Thymus algeriensis.

Méthode d’extraction Poids de matière Poids d’extrait sec (g) Rendement (%)
végétale (g)
Macération (méthanol
aqueux, 85 :15) 100 21 ,13 21 ,13

Le rendement de l’extrait brut méthanoïque de Thymus algériensis qui a été trouvé


dans notre travail (21 .13 ± 0.64%) était un peu inférieur par rapport au résultat de Righi et al
(2020) [50] de même espèce récoltée de la même région ; qui a trouvé un rendement de (22.6 ±
4.6%). Par contre notre rendement est plus important que celui de l’extrait méthanoïque (17.0
± 1.2 %) obtenu par Khaled Khoudja et al. (2014) [96].

48
Chapitre IV : Résultat et discussion

La différence de rendement entre les extraits est probablement due aux plusieurs
facteurs, tels que les propriétés génotypiques, le contenu chimique de chaque espèce, ainsi
que l’effet de l’origine géographique de la plante (climat et sol), la saison de la récolte, la
durée et les conditions de stockage.

En plus de la méthode d’extraction, le système solvant utilisé est l’un des facteurs qui
influencent le rendement d’extraction et même la qualité de l’extrait [97] .

IV.3. Etude phytochimique :


IV.3.1. Méthode d’extraction :
Les études phytochimiques est une analyse qualitative qui nous permet à
déterminer les différentes classes de métabolites secondaires que contienne dans la plante.
Les résultats obtenus de nos extraits plantent de thymus algériensis séché de la
région de Teglait à partir des tests préliminaires présenté dans le tableau ci-dessous :
Tableau IV.2. : Le screening phytochimique de la plante thymus algériensis.

Groupe Résultat obtenu


chimique
Tannins +
Un précipité brun verdâtre ; il s’agit donc des tanins
cathéchique
Saponines +
Apparition d’un mousse qui persiste

Coumarines _
Observe un anneau rouge -brunâtre, alors qu’en
présence de stérols.
Stéroïdes
+

Triterpènes _

Pholobatannins
_

Flavonoïdes +
Coloration orangée ou rouge indique la
présence d’un flavonoïde.

(+) Test positif (-) Test négatif

49
Chapitre IV : Résultat et discussion

Le screening phytochimique nous a permis de mettre en évidence la présence des


groupes chimiques au niveau des tissus végétaux de notre plante. La détection de ces composés
chimiques est basée sur des essais de solubilité des constituants, des réactions de précipitation,
ou un changement de couleur spécifique.

Les réactions ont été positives avec les tanins, flavonoïdes, saponines et
Stéroïdes. Mais il a été observé l’absence des coumarines et triterpènes et pholobatannins.

La mise en évidence des flavonoïdes dans l’extrait méthanoïque de notre plante


est confirmée par l’apparition d’une couleur orange ou rouge intense en contact avec les
copeaux de magnésium. Les tanins sont présents avec une intensité importante dans la partie
aérienne. Sa présence est confirmée par une réaction positive avec la solution de chlorure
ferrique en donnant un précipité brun verdâtre ; il s’agit donc des tanins cathéchique.

Le test positif des stéroïdes nous a montré leurs présences dans la partie de notre
plante avec une apparition un anneau rouge –brunâtre, pour les Saponines un test positif
confirmé par l’apparition d’un mousse qui persiste.

IV.3.2. Teneurs en Polyphénols totaux :

Les résultats de dosage des polyphénols est réalisé par spectrophotométrie à 765 nm
avec le réactif de Folin-Ciocalteu, qui est réduit en oxyde de tungstène et de molybdène donnant
un couleur bleu en présence de polyphénols (Figure IV. 2)

Figure IV.2. : Les différents tests de dosage polyphénol

La courbe d’étalonnage a été tracée en utilisant l’acide gallique comme standard, et


leurs absorbances ont été enregistrés à 765 nm. Les résultats sont exprimés en microgramme
d’équivalent d’acide gallique par milligramme d’extrait (μg EAG/mg d’extrait).

50
Chapitre IV : Résultat et discussion

Le contenu polyphénols totaux de l’extrait méthanoïque a été estimé à partir de la


courbe d’étalonnage :

y=0.0087x + 0.1662, R2= 0.9991.

(y : est l’absorbance ; x est la concentration de la solution d’acide gallique, μg/ml donc on


peut déduit la concentration x= y- 0.1662 ÷0 ,0087).

Figure IV.3 : Courbe d'étalonnage d'acide gallique.

IV.3.3. Teneur en flavonoïde :

Le dosage des flavonoïdes a été réalisé selon la méthode de trichlorure d’aluminium


(AlCl3) [98]; le trichlorure d'aluminium et les groupements hydroxyles (OH) des flavonoïdes
produisant un complexe de couleur jaune.

Figure IV.4 : les différents tests de dosage flavonoïde

51
Chapitre IV : Résultat et discussion

La teneur en flavonoïdes pour l’extrait méthanoïque est calculée à l’aide de l’équation :

y = 0,0115x - 0,0174 avec R2= 0,9986 issue de la droite de la courbe d’étalonnage de la


quercétine.

0,4
y= 0.0115x- 0.0174
R2=0.9986
Absorbance à 430nm

0,3

0,2

0,1

4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36
Concentration(ug/ml)

Figure IV.5 : Courbe d'étalonnage de la quercétine

Dans le dosage des polyphénols et les flavonoïdes on a remarqué l'existence la couleur


bleu et jaune respectivement ce qui signifie l’existence des polyphénols et des flavonoïdes
dans notre échantillon.
Les résultats des teneurs étaient présentés dans le Tableau IV.3 :
Tableau IV.3 : Teneurs du dosage des polyphénols totaux, des flavonoïdes de l’extrait
méthanoïque.

Extrait Polyphénols Flavonoïdes

La teneur 339 .5 ±0.52 mg EAG/g 12 .4± 0 mg EQ/g

52
Chapitre IV : Résultat et discussion

Figure IV.6 : Teneur en polyphénols et flavonoïdes pour l’extrait méthanoïque

La teneur en polyphénols totaux de l’extrait méthanoïque obtenu est 339.5 ±0,52 mg


EAG/g notre teneur de polyphénol est supérieur à celui mentionnés dans le travail de Righi et
al (2020) [50], qui a trouvé 304 ± 3 mg EAG/g d’extrait méthanoïque de T. algeriensis de
même région et beaucoup plus élevé de celui présenté dans l’étude de Madi, (2010) [100], qui a
trouvé 18,57 ± 0,02 mg EAG/g d’extrait méthanoïque de T. algeriensis d’El-kala.

Ainsi que notre teneur de polyphénol est inférieur à celui mentionnés dans le travail de
boulegroun et al (2019) [99] qui a trouvé 474±0 mg EAG/g. Dans une tendance similaire, la
teneur des flavonoïdes dans notre échantillon est 12 ±0,52 mg EQ/g inférieur de celui présenté
dans l’étude de Righi et al (2020) [50], qui a trouvé 16 ±1 mg EQ/g.

Cette différence dans les teneurs peut être expliquée par les conditions
environnementales, climatiques et période de collecte qui peut modifier les compositions de la
plante ainsi que par les facteurs génétiques et les conditions expérimentales.

En outre, une grande variabilité à différents stades de maturation et pour différentes


conditions de culture, telle que la température et les précipitations, est connue pour affecter
les teneurs en composés phénoliques.

IV.3.4. Chromatographie sur couche mince :

La chromatographique sur couche mince (CCM), c’est une méthode pour la séparation des
différents constituent d'un extrait végétal comme analyse qualitative des composés
phénoliques et flavonoïdes.

53
Chapitre IV : Résultat et discussion

Suivant la révélation des plaques CCM, les spots ont été visualisés sous une lampe UV à
longueur d'onde 254 nm, qui révèle les taches non fluorescentes et non visible.

Les résultats de cette manipulation sont représentés dans (les figures IV.7) :

Figure IV.7 : la CCM du thymus algériensis dans différents éluents :


1- Chloroforme/méthanol (80 /20)
2- Méthanol / eau (20/10)
3- Éther de pétrole / acétate d'éthyle (80/20)
Pour l’identification des composés phénoliques d’extrait méthanoïque de notre plante
thymus algériensis et à l'aide de quelque témoin utilisé, nous a permis de mettre en évidence la
présence ou l'absence de l'acide gallique qui est un composé phénolique et le quercétine qui de
flavonoïde et l'acide ascorbique. On a utilisé 3 systèmes d'élution de polarités différents pour
cette étude.

A partir de ces résultats on a remarqué que dans :

54
Chapitre IV : Résultat et discussion

➢ Le 1er éluent : chloroforme/méthanol (80 /20) il y a une présence d'acide phénolique et


l'acide ascorbique et une absence de flavonoïde.
➢ Le 2ème éluent : méthanol / eau (20/10) montre que la plante contient des composé
phénolique et flavonoïdes et l'acide ascorbique.
➢ Le 3ème éluent : éther de pétrole / acétate d'éthyle (80/20) indique l'absence des
polyphénols (flavonoïde et acide phénolique) et l'acide ascorbique.
En conclure que l’extrait méthanoïque de thymus algériensis selon les analyses
chromatographiques, que cette plante est riche en composés phénoliques à savoir les acides
phénoliques (acide gallique) et flavonoïde (le quercétine) et l'acide ascorbique (vit C).

IV.4. Evaluation de l’activité antioxydante :

IV.4.1. Etude électrochimique par voltamétrie cyclique :

a) Etude électrochimique du comportement de la solution électrolyte :


L’évaluation de l’activité antioxydante de notre extrait brut d’espèce thymus
algériensis a été effectuée en utilisant deux méthodes électrochimiques (voltampérométrie
cyclique et voltampérométrie d’onde carrée).

Nous avons utilisé les conditions opératoires suivantes : domaine de balayage du


potentiel varie de -300 jusqu’à 1000 mV /Ag /AgCl, vitesse de balayage 100 mV.S-1.

Pour cette étude, on commence d’abord par le comportement de la solution


électrolytique composé d’un mélange de dihydrogénophosphate de potassium et du
hydrogénophosphate de dipotassium (solution tampon), de concentration de 0,1 mol. l-1 à
pH=7,2.Cette solution agit uniquement comme conducteur de courant électrique et n'exerce
aucun effet sur l'échantillon (figure IV.10). En remarque l’absence des pics d’oxydation et de
réduction ce qui confirme le rôle de cette solution.

55
Chapitre IV : Résultat et discussion

Figure IV.8 : Comportement de l’électrolyte (Na2HPO4 / NaH2PO4) à


pH=7.2
(A) Par la voltammétrié cyclique, (B) par la voltammétrié à onde carrée
b) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique :

Dans cette étude, on utilise l'acide ascorbique comme standard puisque est connu pour ses
propriétés antioxydants très intéressante.

L’étude électrochimique du comportement de l’acide ascorbique est effectuée dans


l’intervalle de concentration allant de 0.03 g/ml à 0.75 g/ml dans le domaine d'électroactivité
des polyphénols jusqu'à l'obtention de courbes intensité-potentiel reproductibles et présentant
une allure caractéristique.

On obtient les voltampérogrammes cycliques représentés dans la (figure IV.9) pour les
différentes concentrations de l’acide ascorbique.

D’après la figure IV.9 (A), on remarque que l’acide ascorbique a un seul pic anodique
et l’absence de pic cathodique, donc l’oxydation de l’acide ascorbique est une réaction
irréversible.

La figure IV.9(B) montre que pour une graduation croissante et de façon régulière pour
la concentration de l’acide ascorbique (à partir de 0,03 g/ml jusqu’à 0,75 g/ml) dans la cellule,
on obtient des voltampérogrammes cycliques avec des surfaces et des densités de courants
croissantes régulièrement aussi.

56
Chapitre IV : Résultat et discussion

(A)

Figure IV.9 : Voltampérogrammes cycliques pour les différentes


concentrations de l’acide ascorbique

c) Etude électrochimique du comportement de l’extrait méthanoïque :

De la même façon et sous les mêmes conditions précédentes appliquées sur l’acide
ascorbique, on traite l’extrait méthanoïque de thymus algériensis. On obtient le
voltampérogramme cyclique ci-dessous selon les variétés étudiées :

0,35

0,30
Densité du courant [mA/cm²]

0,25

0,20

0,15

0,10

0,05

0,00

-0,05

-0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2


Potentiel [V]

Figure IV.10: Voltampérogramme cyclique d’échantillon de thymus algériensis

57
Chapitre IV : Résultat et discussion

D’après la (figure IV.10), on observe que l’échantillon de thymus algériensis a un seul


pic anodique et l’absence de pic cathodique.

IV.4.2. Etude électrochimique par voltamétrie à onde carrée :

a) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique

(La figure IV.11) représente les voltampérogrammes à ondes carrées obtenus pour les
différentes concentrations de l’acide ascorbique :

1600

1400

1200

1000
di[μA/cm²]

800

600

400

200

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0


Potential [mV]

Figure IV.11 : Voltampérogrammes à onde carrée pour les


différentes concentrations de l’acide ascorbique.

➢ Les voltammogrammes obtenus ont montré un seul pic de l’oxydation de l’acide


ascorbique.
b) Voltampérogramme d’échantillon du thymus algériensis :

De la même façon et sous les mêmes conditions précédentes appliquées sur l’acide
ascorbique, on traite l’extrait méthanoïque de thymus algériensis. On obtient le
voltampérogramme à onde carrée ci-dessous selon les variétés étudiées :

300

250

200
di[µA/cm2]

150

100

50

0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Potentiel [V]

Figure IV.12 : Voltampérogramme à onde carrée d’échantillon du thymus


algériensis 58
Chapitre IV : Résultat et discussion

IV.5. Courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique :


a) Par voltamétrie cyclique :
Après avoir représenté les différents voltampérogrammes cycliques pour un graduant
de concentrations différentes, on peut représenter la courbe d’étalonnage de l’acide
ascorbique (figure IV.13) en prenant la densité du courant anodique en μA/cm2 en fonction de
la concentration mg/ml (tableau IV. 4).
Comme le montre la droite d’étalonnage (figure IV.12), la densité du courant d’oxydation
augmente linéairement avec l’augmentation de leur concentration.
Tableau IV.4: Valeurs des densités du courant en fonction de la concentration de
l’acide ascorbique.

C (mg/ml) 3.125 6.2 12.5 25 37.5 50 75

I(μA/cm2) 93.1 181 288.1 584.3 884.6 1230 1921

2000
y=25.214x-13.718
Densité du courant en (μA/cm2)

R2 =0.996
1500

1000

500

0 10 20 30 40 50 60 70 80
Concentration en (mg/ml)

Figure IV.13 : courbe d’étalonnage d’acide ascorbique par la


voltamétrie cyclique

L’équation obtenue d’après la courbe linéaire de l’acide ascorbique est :


y = 8.56575x+142.7
D’où y représente la valeur de la densité anodique du courant et x représente la valeur
de la concentration standard en mg.ml-1 et la valeur du coefficient de corrélation
R2 = 0,9835.

59
Chapitre IV : Résultat et discussion

b) Par voltamétrie à onde carrée :


Après avoir représenté les différents voltampérogrammes à ondes carrées, on peut
représenter la courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique (figure IV.14) en prenant le courant
anodique en μA/cm2 en fonction de la concentration mg/ml (tableau IV.5) :

Tableau IV.5 : Valeurs des densités du courant en fonction de la concentration de l’acide


ascorbique.

C (mg /ml) 5 10 20 50 60 70 80 90
I [µA/cm2] 152.5 256 333.6 525 701.5 743.4 783.6 941.8

Après avoir représenté les différents voltampérogrammes à ondes carrées, on peut


représenter la courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique (figure IV.14) en prenant le courant
anodique en μA/cm2 en fonction de la concentration mg/ml (tableau IV.5) :

1000
y=8.56575x +142.7
800 R2 = 0.9835
di[μA/cm²]

600

400

200

0
0 20 40 60 80 100
concentration [mg/ml]

Figure IV.14: courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique par


voltamétrie à onde carrée .

L’équation obtenue d’après la courbe linéaire de l’acide ascorbique est :


y = 8.56575x+142.7
D’où y représente la valeur de la densité anodique du courant et x représente la valeur de la
concentration standard en mg.ml-1 et la valeur du coefficient de corrélation R2 = 0,9835.

60
Chapitre IV : Résultat et discussion

IV.6. Evaluation de l’activité antioxydante totale (AAT) :

Après l’obtention le voltammogramme d’extrait brut, on peut lire le courant de pic


anodique correspondant. Ce dernier est alors porté dans l’équation linéaire pour calculer la
concentration équivalente de l’acide ascorbique. La teneur en acide ascorbique a été exprimée
en milligrammes par millilitres.

Alors, la teneur de l’équivalent de l’acide ascorbique est calculée comme suit :

En remplaçant à chaque fois la valeur de la densité du courant dans l’équation précédente, on


trouve la valeur de la concentration équivalente de l’acide ascorbique 𝐶é𝑞en mg/ml.

L’activité antioxydante totale d’extrait est calculée en utilisant l’équation suivante :

𝒎𝒈 /𝒎𝒍
𝑨𝑨𝑻 (𝒎𝒈 /𝒈) = ………. (I)
𝒈/𝒎𝒍

IV.7. Paramètres électrochimiques :

IV.7.1. Paramètres électrochimiques à partir voltamétrie cyclique :

Après l'étude de notre échantillon de thymus algériensis, les paramètres


électrochimiques sont rassemblés dans le tableau ci-dessous :

Tableau IV.6 : Paramètres électrochimiques des échantillons du thymus algériensis.

Echantillon C (g/ml) Ip,a (μA/cm2) Ep,a (V)


Thymus algériensis 0 .01 170.8 0.549

La valeur de densité de courant anodique représenté dans ce tableau exprime la valeur


de l’oxydation des composés phénoliques contenus dans l’extrait méthanoïque d’échantillons
étudiés.
IV.7.2. Paramètres électrochimiques à partir voltamétrie à onde carrée :

Après l'étude de notre échantillon de thymus algériensis, les paramètres électrochimiques


sont rassemblés dans le tableau ci-dessous :

Tableau IV.7 : Paramètres électrochimiques d’échantillon du thymus algériensis.

Echantillon C (g/ml) Di (μA/cm2) E (mV)


Thymus algériensis 0.01 200.4 480.4

61
Chapitre IV : Résultat et discussion

IV.8. Activité antioxydante totale d’extrait méthanoïque à CV et SWV :

Le tableau IV.8 rassemble les valeurs des activités antioxydantes totale calculées par la
formule précédent (I) de l’extrait méthanoïque à partir les deux méthodes voltmétrie cyclique
et à onde carrée :

Tableau IV.8: Activités antioxydantes totale d’extrait méthanoïque du thymus


algeriensis.

Echantillon Activité antioxydante à CV Activité antioxydante à SWV


Thymus algériensis 731.80 mg/g 673.47 mg/g

Figure IV.15 : Activité antioxydante totale d’extrait méthanoïque

D'après les résultats qui représentés par la figure IV.15. On trouve que l’extrait
méthanoïque par la méthode de voltamétrie cyclique entier à (731.80 mg/g) et voltamétrie à
onde carrée (673.47 mg/g) possèdent des activités antioxydantes importantes.

Si on compare les valeurs des activités antioxydantes entre les deux méthodes
voltamétrie cyclique (CV) et voltamétrie à onde carrée (SWV) ; nous trouvons que l’activité
antioxydante de thymus algériensis dans la voltamétrie cyclique plus riche à molécule
antioxydante que voltamétrie à onde carrée.

Les hautes activités antioxydante de thymus algériensis peuvent être expliqué par la
réactivité élevée des composée phénolique individuels qui peuvent agir comme des
antioxydantes efficaces.

62
Conclusion générale
Conclusion

Conclusion :
Dans la nature, il existe de ressources insoupçonnées qui seront les solutions de
demain, et c‘est l‘affaire de tous de les préserver. Notre travail fait partie d‘un long et important
axe de recherche dont le but est de valoriser l’avantage de nos ressources locales, notamment
l‘utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans plusieurs domaines.
Dans cet axe, nous constituons le travail sur l‘une des plantes médicinales et
aromatiques les plus utilisées, c‘est le genre de thymus algériensis. Nous avons basé sur les
analyses qualitative et quantitative, l’évaluation de l’activité anti-oxydante par voltampérométrie
cyclique et ondes carrées des extraits de Thymus algeriensis.
Les résultats obtenus dans notre travail montré ce qui suit :
➢ Les échantillons de Thymus algériensis récoltés au niveau de la région Teglait en mois
d’Avril ont fournis un rendement de l’extrait méthanoïque brut 21.13±0,64%.
➢ Les tests de screening phytochimiques révèlent la richesse de notre plante investiguée
en groupement chimique, où nous avons constaté la présence des flavonoïdes, des tanins
Saponines et des Stéroïdes.
➢ La quantification par des méthodes spectrophotométriques nous a permis de
déterminer les teneurs en polyphénols totaux par le réactif du Folin-Ciocalteu et en flavonoïdes
par le trichlorure d’aluminium.
➢ L’extrait méthanoïque de T. algeriensis est riche en polyphénols (339.5 ±0,52) mg
EAG/g et en flavonoïdes (12,4 ±0) mg EQ/g, Les conditions environnementales (type de sol,
climat) influent sur la composition en polyphénols.
➢ L’analyse qualitative, après séparation par CCM, révélation chimique et visualisation
sous UV à 254 nm, a permis de mettre en évidence de nombreuses taches (spots) dans l’extrait
issus des trois phases mobiles. Le nombre de taches dans la phase eau/méthanol élevé que celui
dans chloroforme/méthanol et l’absence des taches dans la phase d’éther de pétrole / acétate
d'éthyle.
➢ Pour les méthodes électrochimiques utilisées (CV) et (SWV), ont montré que l'extrait
méthanoïque bruts de thymus algériensis possède des activités antioxydantes importantes
respectivement avec les valeurs (731.80 mg/g) et (673.47 mg/g). Cette plante contient une
quantité notable de polyphénols et de flavonoïdes qui peut jouer un rôle majeur dans l’activité
antioxydante et ont indiqué que cette plante peut être utilisée comme source naturelle d’antioxy.

64
Références

Bibliographiques
Références bibliographiques

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Résumé :
La Thymus algériensis de la famille des Lamiacées appelé localement « zaaitra », est une plante
médicinale et aromatique largement utilisée à des fins alimentaires et en médecine traditionnelle en Algérie.
Dans le cadre de la valorisation des plantes algériennes et la découverte de nouveaux antioxydants à partir des
sources naturelles, nous avons intéressé dans ce travail à l’étude phytochimique et évaluation l'activité
antioxydante de Thymus algériensis récoltée à Teglait la wilaya de Bordj Bou Arrerridj.
L’extraction par macération a montré que la plante locale testée possède un bon rendement avec un taux
21.13±0,64% ainsi que les résultats phytochimiques obtenus ont révélé la richesse de thymus algériensis en
flavonoïdes, tanins, Saponines et des Stéroïdes. Les teneurs en polyphénols totaux et en flavonoïdes ont été
quantifiées par des méthodes calorimétriques. Les résultats ont montré que la plus grande quantité de
polyphénols totaux avec un taux 339.5 ±0.52 mg équivalent d’acide gallique (GAE)/g et de flavonoïdes avec
un taux de 12.4±0 mg équivalent de quercétine (QE)/g d'extrait. Les méthodes électrochimiques utilisées, les
résultats ont montré que la voltampérométrie cyclique et la voltampérométrie à onde carrée possèdent des
activités antioxydantes importantes respectivement avec les valeurs (731.80mg/g) et (673.47mg/g).
Mots clés : Thymus algériensis, polyphénols totaux, flavonoïdes, l’activité antioxydante, voltampérométrie
cyclique, voltampérométrie à onde carrée.

Summary:
The Thymus algériensis of the Lamiaceae family locally called "zaaitra", is a medicinal and aromatic
plant widely used for food purposes and in traditional medicine in Algeria. As part of the valorization of
Algerian plants and the discovery of new antioxidants from natural sources, we have interested in this work to
the stady of phytochemical study and evaluation of the antioxidant activity of Thymus algériensis harvested in
Teglait the wilaya of Bordj Bou Arrerridj.
The extraction by maceration showed that the local plant tested has a good yield with a rate of 21.13 ±
0.64 % as well as the phytochemical results obtained revealed the richness of thymus algériensis in flavonoids,
tannins, Saponins and Steroids. The contents of total polyphenols and flavonoids were quantified by
calorimetric methods. The results showed that the greatest quantity of total polyphenols with a rate of 339.5
±0.52 mg equivalent of gallic acid (GAE)/g and of flavonoids with a rate of 12.4±0 mg equivalent of quercetin
(QE)/g of extract. The electrochemical methods used, showed that cyclic voltammetry and square wave
voltammetry have significant antioxidant activities respectively with the values (731.80mg/g) and
(673.47mg/g).
Keywords: Thymus algériensis, polyphenols, flavonoids, antioxidant activity, cyclic voltammetry, square
wave voltammetry.

:‫ملخص‬
‫الغدة الزعترية الجزائرية هي من عائلة "الشفويات" تدعى محلیا "الزعیترة" وهي نبتة طبیة وعطرية تستخدم‬
‫ كجزء من تثمین النباتات الجزائرية واكتشاف‬،‫على نطاق واسع لألغراض الغذائیة وفي الطب التقلیدي بالجزائر‬
‫مضادات اكسدة جديدة من مصادر طبیعیة فقد اهتممنا بهذا العمل بدراسة الكیمیاء النباتیة وتقییم النشاط المضاد لألكسدة‬
.‫في نبات الغدة الزعترية الجزائرية المحصودة من منطقه تقلعیت بوالية برج بوعريريج‬
‫ كما أظهرت النتائج‬64,0 ±21 ‫اظهر االستخالص بالنقع بان النبات المحلي المختبر له محصول جید بنسبة‬
‫الكیمیائیة النباتیة التي تم الحصول علیها ثراء نبات الغدة الزعترية الجزائرية بمركبات الفالفونويد والعفص والصابونین‬
‫ تم قیاس كمیة محتويات البولیفینول والفالفونیدات الكلیة بالطرق المسعرية أظهرت النتائج أن أكبر كمیة‬.‫والستیرويدات‬
‫ مغ مكافئ‬0±12.4 ‫ مغ مكافئ من حمض الغالیك \غ وفالفونويدات بمعدل‬0.52 ±339.5 ‫من البولیفینول الكلي بمعدل‬
‫ الطرق الكهروكیمیائیة المستخدمة أوضحت النتائج أن قیاس الفولتمیتر الدوري وقیاس جهد الموجة‬.‫من الكرستین\ غ‬
.‫مغ\غ) على التوالي‬673.47(‫ مغ\غ) و‬731.80( ‫المربعة لهما فعالیة كبیرة في مضادات األكسدة بقیم‬
:‫الكلمات المفتاحية‬
‫ قیاس الفولتمیتر الدوري قیاس جهد‬،‫ النشاط المضاد لألكسدة‬،‫ الفالفونويد‬،‫ البولیفینول الكلي‬،‫الغدة الزعترية الجزائرية‬
.‫الموجة المربعة‬

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