Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté Par :
Le : 19/05/2022
Jury de soutenance :
Président : Mr. Tennah Farid MCB Université de Bordj Bou Arréridj
Encadreur : Mme.Hamla Meriem MCB Université de Bordj Bou Arréridj
Co-Encadreur : Mr. Fouad Mihoubi INGENIEUR Université de Bordj Bou Arréridj
Examinateur 1 : Mme. Thabti Salima MCA Université de Bordj Bou Arréridj
Examinateur 2 : Mr. Deghima Amirouche MCB Université de Biskra
Remerciements
Avant tout nous remercions Dieu tout puissant qui nous données la force, le
courage, la volonté, la patience et les moyens afin de pouvoir accomplir ce
travail.
Nous voudrons témoigner de nos remerciements et nos gratitudes à nous
promoteur Mme MERIEM HAMLA, pour la confiance qu’il nous a accordée,
son assistancée, sa disponibilitée, sa compréhension et ses conseils qui nous
ont beaucoup aidé à réaliser ce travail.
Ensuite, nous voudrions exprimer notre grande appréciation et notre
gratitude au Professeur MIHOUBI FOUAD.
On ne peut pas ne pas renster notre gratitude à notre maitre docteur
NADJAT RIHGI pour son apport et ses conseils precieux qui nous ont
beaucoup aidé à accomplir ce travail
Nous tenons à remercier tous les professeurs du Département des sciences, la
matière qui nous a suivi tout au long de notre éducation .
Sans oublier de remercier chaleureusement tout le personnel du laboratoire
chimie des matéraux et laboratoire éléctrochimie et laboratoire de
l’environment et tous les membres du laboratoire du collège,
pour les aider et les soutenir.
Enfin, nous voudrions remercier tous ceux qui l'ont fait
A contribué directement ou indirectement à la réalisation de ce travail.
Merci à Tous…
Dédicace
Je commence ma dévotion au nom de Dieu et du salut
Muhammad est le Messager de Dieu je lui dédie cet humble travail
Toutes les personnes qui me sont chères :
Chers parents :
Surtout ma chère mère qui était toujours dans tout le monde
Aspects de ma vie, que Dieu ait pitié d'elle.
A mes sœurs bien-aimées : je vous souhaite à toutes les deux du bonheur
A mon cher frère : je te souhaite une bonne santé
A mes amis et collègues bien-aimés, et en particulier à mon amie et bien-
aimée Afaf, qui m'a aidée dans ce travail, je n'oublie pas sa fatigue, sa fatigue
et ses insomnies.
Et je n'oublie pas mes chers professeurs, en particulier Mme MERIEM
HAMLA, pour qui je suis très reconnaissant.
Je dédie ce travail au professeur Mihoubi Fouad, tous les mots de
remerciements et de gratitude ne suffisent pas à dire merci.
Toutes mes facultés sont dans le programme Master 2eme chimie des
matériaux 2022.
Houda
Dédicace
Je dédie ce travail à :
Mes chers parents pour leur infinie patience et leurs encouragements
constants,
Leur aide témoigne de mon profond amour et de mon respect pour les
sacrifices.
Chers frères et sœurs :
Amina pour leur grand amour et leur soutien. Ils peuvent trouver ici une
expression pour
Ma profonde gratitude.
Mon cher mari qui m'a toujours soutenu et encouragé à le faire
Je termine ce travail
Et en particulier à mon amie et bien-aimée Houda, qui m'a aidée dans ce
travail, je n'oublie pas sa fatigue, sa fatigue et ses insomnies.
Et je n'oublierai pas mes filles bien-aimées
Je dédie cet humble travail au Professeur MERIEM HAMLA et au Professeur
MIHOUBI FOUAD, qui fut l'assistant, le guide, le correcteur et tout
Chers amis avec qui toutes ces années d'amitié ont accompagné, à chaque
instant
Partager le bonheur, ainsi que les soutenir au quotidien et à tous mes
camarades de chimie des matériaux
Afaf
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale 01
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES PLANTES MEDICINALES ET
AROMATIQUES
I.1. Introduction 04
I.2. L’histoire des plantes médicinales et aromatiques 04
I.3. Les Plantes médicinales et aromatiques 06
I.4. Utilisation des plantes médicinales et aromatique 07
I.5. Composition chimique des plantes 08
I.6. La famille des lamiaceae 08
I.6.1. Présentation de la famille des lamiaceae 08
I.6.2. Le genre de thymus 10
I.6.3. Description botanique 11
I.6.4. Classification de thym 12
I.6.5. L’exigence écologique 12
I.7. Répartition géographique du thymus 13
I.7.1. Dans le monde 13
I.7.2. En Algérie 13
I.8. Thymus algeriensis 15
I.8.1. Description botanique 16
I.8.2. Classification systématique de Thymus algeriensis 16
I.8.3. Composition chimique 17
I.8.4. Propriétés pharmacologiques 17
CHAPITRE II :
ACTIVITE ANTIOXYDANTS
II.1. Introduction 20
SOMMAIRE
CHAPITRE III :
MATERIELS ET METHODES
III.1. Introduction 30
III.2. Liste du matériel et appareillages utilisés 31
III.3. Produits et réactifs utilisés 32
III.4. Matériel végétal 33
III.5. Techniques expérimentales 34
III.5.1. Préparation d’extrait aqueux 34
III.5.1.1. Screening phytochimique 34
III.5.1.2. Tests des tanins 34
III.5.1.3. Teste des saponines 35
III.5.1.4. Teste des coumarines 35
III.5.1.5. Teste des stéroïdes 35
III.5.1.6. Test des Triterpènes 35
III.5.1.7. Test des pholobatannins 35
III.5.1.8. Test des Flavonoïdes 35
III.6. Préparation des extraits bruts par macération 36
III.7. Détermination du Rendements des extraits secs 37
SOMMAIRE
CHAPITRE IV :
RESULTATS ET DISCUSSION
IV.1. Introduction 48
IV.2. Rendement d’extraction 48
IV.3. Etude phytochimique 49
IV.3.1. Méthode d’extraction 49
IV.3.2. Teneurs en Polyphénols totaux 50
IV.3.3. Teneur en flavonoïde 51
IV.3.4. Chromatographie sur couche mince 53
IV.4. Evaluation de l’activité antioxydante 55
IV.4.1. Etude électrochimique par voltamétrie cyclique 55
a) Etude électrochimique du comportement de la solution électrolyte 55
b) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique 56
c) Etude électrochimique du comportement de l’extrait méthanoïque 57
IV.4.2. Etude électrochimique par voltamétrie à onde carrée 58
a) Etude électrochimique du comportement de l'acide ascorbique 58
b) Voltampérogramme d’échantillon du thymus algériensis 58
IV.5. Courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique 59
a) Par voltamétrie cyclique 59
b) Par voltamétrie à onde carrée 60
IV.6. Evaluation de l’activité antioxydante totale (AAT) 61
SOMMAIRE
Pb Plomb
CCM Chromatographie sur couche mince
CV Voltampérométrie cyclique
DMSO Diméthylsulfoxyde
EQ Équivalent qeurcétine
ET L’électrode de travail.
ER L’électrode de référence
EA L’électrode auxiliaire
E Potentiel.
Liste des abréviations
G Gramme
F Constante de Faraday.
Fe Fer
Hg Mercure
μl Microlitre
μg Microgramme
Mg Milligramme
nm Nanomètre
n Nombre d’électron
QE Equivalent en quercétine.
Liste des abréviations
ORAC Oxygène Radical Absorbance Capacity
pH Le potentiel hydrogéné
R Rendement
Rf Rapport frontale
Rp La résistance à la polarisation
R2 Coefficient de corrélation
% Pourcentage.
UV Ultra-violet
Introduction :
Il pousse dans le monde plus de 20000 espèces végétales à usages condimentaires,
médicinaux et cosmétiques, dont 50% est utilisée en industrie pharmaceutique. En effet
environ 65 à 80 % de la population mondiale à recours aux médecines traditionnelles pour
satisfaire ses besoins en soins de santé primaire, en raison de la pauvreté et du manque
d’accès à la médecine moderne [1-4].
Avec une superficie de 2 381741 km2, l’Algérie est le plus grand pays riverain de la
Méditerranée. Il est reconnu par sa diversité variétale en plantes médicinales et aromatiques,
ainsi que leurs diverses utilisations populaires dans l’ensemble des terroirs du pays. Ce sont
des savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération chez les populations, le plus
souvent rurales. C’est un héritage familial oral, dominant en particulier chez les femmes
âgées et illettrées [5]. A diversité de l'Algérie en climats et sols lui donne une place privilégiée
pour la culture et l'exploitation des plantes, un très grand nombre de ces espèces poussent à
l'état naturel et endémiques, La richesse de la flore algérienne est incontestable, avec environ
4300 espèces et sous-espèces de plantes vasculaires [6].
1
Introduction générale
❖ Le deuxième recense présenter une petite recherche contenant des généralités sur les
radicaux libres, le stress oxydatif, les principaux antioxydants naturels et
synthétiques.
2
Chapitre I :
aromatiques
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
I.1. Introduction :
Il est fort possible que les premières découvertes des propriétés curatives des végétaux
furent fortuites car en voulant se nourrir, l’homme primitif trouva leur faculté médicinale, et
il fut certainement aidé dans cela par l’observation des animaux, qui instinctivement savaient
s’en servir. En survolant l’histoire à partir des anciennes civilisations, on s’aperçoit que les
égyptiens furent parmi les premiers hommes qui ont enregistré sur leurs papyrus, datant du
3eme millénaire leurs connaissances sur les vertus des plantes médicinales, ils citaient le ricin,
l’anis, le blé, le lotus, et ils faisaient appel à quelques 400 drogues dont la majorité était
d’origine végétale [7].
Les babyloniens eux, nous ont laissé des tablettes d’argiles cuites portant des listes de
drogues soigneusement établies, les substances utilisées entre le Tigre et l’Euphrate, étaient
presque les mêmes que celles des égyptiens, et les habitants de Babylone utilisaient plus de
64 espèces de plantes médicinales qu’ils cultivaient. En plus des égyptiens et des
babyloniens, certains historiens racontent que les mésopotamiens connaissaient environ 250
drogues d’origine végétale, et ces produits ont été intégralement repris par le monde antique,
surtout par les grecs et les herboristes du moyen âge [8].
Durant ces temps reculés il n’y avait pas seulement les habitants du bassin
méditerranéen qui s’adonnaient aux plantes pour guérir mais aussi les habitants de l’extrême
orient tels que les chinois et les indous, d’après les manuscrits de ces derniers, le but principal
de la médecine par les plantes était de prolonger la vie humaine [9].
Les plus anciens documents religieux indous [7] datant du 2ème millénaire avant JC, nous
montrent que les indous ne donnaient la tache de récolte des plantes médicinales qu’aux
hommes de culte, pieux, et aussi la récolte doit se faire à jeun et dans les endroits difficiles
d’accès [10].
4
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Les chinois, voisins des indous, mentionnèrent dans leur ancien manuel de médecine
intitulé T’a Kang Mou que certaines plantes peuvent guérir des maladies allant de la stérilité
jusqu’au cancer, et qu’elles peuvent jouer un rôle important dans le rajeunissement de l’être
humain. [7]. Les voyageurs ont joué un grand rôle dans le domaine du transfert des
connaissances des plantes médicinales et c’est grâce à eux que le contact a été établi entre
les pays du bassin méditerranéen et ceux d’extrême orient et que les drogues même orientales
ont été reprises par les grecs, romains, arabes et européens [7]. Il a fallu attendre la conquête
d’Alexandre le Grand (356-323 avant JC) pour que la phytothérapie grecque s’enrichisse de
plus en plus des connaissances de l’extrême orient après avoir hérité des connaissances
égyptiennes et babyloniennes [11].
Hippocrate (460 avant JC) grand médecin de l’antiquité fut appelé père de la médecine,
et il écrivit beaucoup d’ouvrages s’inspirant du premier traité grec de botanique intitulé DE
HISTORIA DES PLANTES qui fut écrit par Théophraste (372-287 avant JC) [12].
Ce fut l’œuvre intitulée Matera Medica de Dioscoride, médecin militaire sous Néron,
ou plus de 500 espèces de plantes sont citées, et cet ouvrage fut traduit en arabe, et en latin
durant le moyen âge [12].
Après la chute des empires romains et Perses, les musulmans héritèrent des
connaissances accumulées dans l’extrême orient et dans la méditerranée, car comme pour
les grecs, l’extension de l’islam par les arabes dans un grand espace allant de l’inde à
l’Europe, et c’est durant cette période que beaucoup de livres ont été traduits du grec, du
latin et du perse.
Parmi les musulmans qui ont largement opéré ces traductions, qui sont en nombre de
230 manuscrits il faut citer Abou Bakr Mohamed Ibn Zakaria El Razi (865-925) plus connu
sous le nom de Razès , parmi ses écrits les plus important il y a le livre El Haoui ( Les
contenances ) qui fut un récapitulatif de toutes les connaissances depuis l’Hippocrate Apres
Razès , le plus célèbre des médecins musulmans est Avicenne de son vrai nom Abu Ali Ibn
Sina ( 980-1037 ), qui dès l’âge de 17 ans s’adonna à la médecine , et il écrivit son célèbre
livre intitulé El Kanoun fi Tib , traduite partout dans le monde et utilisé comme référence
jusqu’à nos jours[12]. Nous citerons parmi les derniers médecins arabes du 17éme siècle Abdel
Razak Ibn Haadouche El Djazairi (1695-1785) à qui on doit un livre intitulé liste des plantes
médicinales qui fut traduit durant la période coloniale de l’arabe au français [12].
5
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Suite à l’autorité des arabes et musulmans sur la médecine jusqu’au 18éme siècle, les
européens, prirent le relais et cela, avec la découverte de l’imprimerie, qui a donné un ressort
remarquable à la diffusion de la connaissance sur les plantes médicinales, et c’est grâce à
Paracelse que l’herboristerie se transforma en pharmacie ou les plantes médicinales servaient
de base aux préparations des médicaments. Enfin c’est grâce au professeur suisse Alexandre
Wilhem Oswald Tschirch (1856-1969) qui avec son manuel de pharmacognosie [13].
Entre 20000 et 25000 plantes sont utilisées dans la pharmacopée humaine.75% des
médicaments ont une origine végétale et 25% d'entre eux contiennent au moins une plante
ou une molécule active d'origine végétale [17].
On appelle plantes aromatiques les plantes contenant des huiles essentielles. Les huiles
essentielles sont les constituants chimiques responsables de l'odeur caractéristique de
certaines plantes (girofle, cannelle, citronnelle, menthe etc ...).
Généralement, on entend par plantes aromatiques, les plantes odorantes contenant des
composés volatiles pouvant être extraits par divers procédés mécaniques ou chimiques, sous
formes d'huiles essentielles, de concrètes, d'absolues ou d’oléorésines. Evidemment, il est
clair que la nature chimique, la qualité et la quantité de ces produits sont différentes d'une
plante à une autre et d'une région à une autre selon les conditions écologiques [18].
6
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Les plantes médicinales et aromatiques sont des plantes possédant une activité
pharmacologique à usage thérapeutique. Cette activité est due à la présence d’un certain
nombre de substances actives dont la plupart agissent sur l’organisme humain. Elles sont
utilisées en pharmacie humaine et vétérinaire, en cosmétologie, ainsi que dans la confection
des boissons, soit nature, soit en préparations galéniques, soit encore sous forme de principes
actifs pour l’obtention de médicaments [19]-[20]
Les plantes aromatiques et médicinales plus leurs huiles essentielles sont amplement
utilisées dans la vie quotidienne, depuis l’herbe sèche jusqu’à l’extrait. Des milliers de
substances naturelles différentes des plantes aromatiques ont été identifiées autour du monde
et beaucoup d’entre elles se sont avérées utiles dans la médecine traditionnelle pour la
prophylaxie et le traitement des maladies [21].
Les plantes médicinales et aromatiques constituent une source précieuse de composés
fonctionnels très utiles dans les industries agroalimentaires, source potentielle de
médicaments et des produits de bien-être suscitant un intérêt croissant des industries
pharmaceutiques et parapharmaceutiques, les industries cosmétiques, la parfumerie et autres
utilisations [22].
I.5. Composition chimique des plantes :
7
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
La liste des plantes entrant précisément dans ce cadre est exhaustive et comme elles
sont utilisées sous formes de tisanes, extraits ou préparations complexes, il reste difficile de
définir les molécules responsables de l’action bien que certains effets pharmacologiques
prouvés sur l’animal aient été attribuées à des composés tels que les alcaloïdes et ces dérivés,
les terpènes et les composés polyphénoliques.
Aujourd’hui il a été estimé que les principes actifs provenant des végétaux
représentent 25% des médicaments prescrits soit un total de 120 composés d’origine
naturelle provenant de 90 plantes différentes [24]. Il est indispensable de connaître la
composition des plantes pour comprendre comment elles agissent sur l’organisme [25]. Cette
composition est constituée de deux fractions :
➢ La première fraction dite volatil (COV) est présente dans différents organes de la
plante selon la famille ; cette fraction est composée de métabolites secondaires qui
constituent huile essentielle.
➢ La deuxième fraction dite non volatile de la plante, composés organiques non volatils
(CONV), est composée essentiellement de coumarines, flavonoïdes [26], ainsi de phénols ou
polyphénols jouant un rôle fondamental dans l’activité biologique de la plante [27].
I.6. La famille des lamiaceae :
La famille des lamiacées est l’une des plus répandues dans le règne végétal [19].
9
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
'Thymus’ décrit un groupe des plantes aromatiques d'aspects similaires qui ont été utilisées
comme stimulants des fonctions vitales. De nombreux noms populaires dans les langues
romaines sont dérivés du nom latin [35].
Il existe 350 espèces dans le monde du genre Thymus qui appartient à la famille
des Lamiaceae (Labiatae). Il est connu pour sa grande variété morphologique et chimique.
De plus, il a une composition distinguée variée utilisée largement dans les produits à base
de plantes médicinales. Les huiles essentielles de différentes espèces du genre Thymus ont
été récemment inspectés pour leurs utilisations traditionnelles et fortement étudiés comme
source potentielle d'anti-inflammatoires, antibactériens, antioxydant, antifongique, sédatif,
anti aflatoxinogène et antiviral [36]-[37].
Le genre Thymus est connu comme épice et conservateur alimentaire, ainsi qu'un
remède protecteur et curatif pour de nombreux produits alimentaires [38]. Il existe différents
écotypes de thymus, dont les caractéristiques morphologiques diffèrent et la composition
d’huiles essentielles, caractérisé par une odeur forte et pénétrante et parfois une saveur
balsamique et épicée très prononcée.
10
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Figure I.4 : photographie du thym. (A) Partie supérieure du thym montrant des
fleurs verticillées typiques, des tiges carrées et des feuilles opposées., (B) partie
utilisée de thym [25].
11
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Genre Thymus
Embranchement Spermaphytes (Phanérogames)
Classe Dicotylédones
Sous classe Métachlamydées (Gamopétales)
Le thym pousse bien dans un climat tempéré à chaud, sec et ensoleillé, et où les
plantes ne sont pas ombragées. Il faut plein soleil pour atteindre son meilleur potentiel.
Plantes de thym vivent fréquemment sur des rochers ou des pierres et il est très important
que les sols sont bien drainés. Le thym préfère les sols légers et bien drainés avec un pH de
5 à 8. Les espèces de thym font mieux dans des sols grossiers et rugueux qui ne
conviendraient pas à de nombreux d'autres plantes.
Bien que le thym pousse facilement, surtout en sols calcaires légers, secs et
caillouteux, il peut être cultivé en sols humides lourds, mais il devient moins aromatique.
Mais différentes espèces de Thymus nécessitent des substrats. Les thyms sont des plantes
très résistantes, ce qui permet qu'ils vivent dans des conditions climatiques extrêmes
concernant la température et l'alimentation en eau.
Ils n’éviter le froid ou la sécheresse. Période de végétation de cette plante est de
200-210 jours. Dans des conditions appropriées, il germe après 4-5 jours. 40-50 jours après
la végétation, la plante fleurit et dès que les fleurs sont ouvertes et avant la formation des
graines, il est récolté [41].
12
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
I.7.2. En Algérie :
En Algérie, le thym est représenté par de nombreuses espèces qui ne se prêtent pas
aisément à la détermination. Citons ainsi quelques espèces connues en Algérie : T.
numidicus, T. capitatus, T. algériensis, T. hirtus, T. fontanésii … [31].
13
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
14
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Thymus Djertil
Hirtus Willd Commun sauf sur le littoral. Hamrya
Dans la présente étude, notre choix a porté sur espèces appartenant à cette famille :
Thymus algériens, sur la base de leur activité anti-oxydant par voltampèremètre cyclique et
ondes carrées.
Le Thymus algeriensis est une plante herbacée parfumée qui représente l’épice
aromatique [45]. En Algérie et en Afrique du Nord, cette plante aromatique est bien connue
sous le nom de « Zaater » [46].
Le thym a pris une très grande importance dans la médecine, pour lutter contre les
affections des voies respiratoires et fortifier le corps. Il a aussi des propriétés bénéfiques
contre les troubles de l’estomac et de l’intestin, contre les douleurs occasionnées par la goutte
et les rhumatismes ainsi que contre la toux, les inflammations de la gorge, les infections [47].
Dans les soins cosmétiques, le thym est utilisé frais ou séché pour les bains de
vapeur faciaux et pour les nettoyages de peau [47].
Cette plante aromatique très odorante, utilisée dans la cuisine Algérienne comme
aromate et condiment [48].
15
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Thymus algeriensis est une espèce endémique de l’Afrique du nord très répondue
en Algérie, Tunisie, Maroc et Lybie [45], caractérisée par une forte odeur aromatisant très
agréable. Elle peut atteindre 20 à 50 cm de hauteur et possède des petites feuilles opposées
et linéaires ou lancéolées de 6 à 12 mm, des petites fleurs de 5 à 7mm avec des bractées
ovales et une corolle rose violacée. C’est une espèce vivace dont la floraison a lieu entre
avril et juin [50].
La classification botanique de l’espèce Thymus algérienne est représentée dans le tableau suivant :
Embranchement Spermaphytes
Classe Eudicotes
16
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
Ordre Lamiales
Famille Lamiacées
Genre Thymus
L’huile essentielle étudiée par [42] Dob et ses collaborateurs en 2006, obtenue à partir
des parties aériennes de T. algérienne recueillie de la région de Media pendant la floraison,
contient cinquante- cinq composés représentant 94,3% d’huile total.
Cette huile est caractérisée par un pourcentage très élevé de monoterpènes (87,8%),
particulièrement ceux oxygénés (79,5%), dans lesquels le linalol (47,3%), le thymol (29,2%)
et le carvacrol (1,7%) représentant les principaux composants.
17
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales et aromatiques
De nos jours, le thym a changé d’une traditionnelle herbe à une phytothérapie rationnelle
médicamenteuse sérieuse. Il est incroyable source de fer, calcium, manganèse, la vitamine K et
améliore également le flux sanguin et pousse un effet revigorant pour l'ensemble du système.
Cette herbe activité revigorée sur cadre anxieux en a fait comme un remède contre la
faiblesse physique et mentale et en plus pour diminuer l'insomnie. Le potentiel réparateur du
thymus est dû à la présence de flavonoïdes, thymol, carvacrol, eugénol, phénols et lutéoline
tétraméthoxylé.
Ses contrôles de nombreux précieux effets, tels que, antispasmodique, antimycosique,
propriétés anti-âges des mammifères, bactéricides, antiseptiques, antioxydants, vermifuges et a
tard été recommandé comme substitut du cancer agent de prévention. De plus, l'infusion et la
décoction des parties aériennes des espèces de thymus sont utilisées pour produire du tonique,
carminatif, digestif, antispasmodique, anti-inflammatoire et expectorant et pour le traitement
de rhumes en médecine traditionnelle iranienne.
Des études récentes ont montré que les espèces de Thymus ont de puissants
antibactériens, antifongiques, antiviraux, activités antiparasitaires, spasmolytiques et
antioxydantes [41].
18
Chapitre II :
Activité antioxydante
Chapitre II : Activité antioxydants
II.1. Introduction :
Figure II.1 : La balance entre les espèces réactives oxygénées (ERO) et les
antioxydants [52].
20
Chapitre II : Activité antioxydants
Par définition, les radicaux libres sont des entités chimiques (Espèces, atomes,
molécules ou des fragments moléculaires) possédant un électron (ou plus) non apparié «
Célibataire » sur la couche périphérique du squelette moléculaire. Cet électron naît suite à
un apport d’énergie susceptible et suffisant pour se rapparier, qui a tendance à attirer les
électrons d’autres atomes et molécules pour gagner en stabilité, déstabilisant ainsi d’autres
molécules [53].
Les antioxydants sont des agents de prévention, ils bloquent l’initiation en complexant
les catalyseurs, en réagissant avec l’oxygène, ou des agents de terminaison capables de
dévier ou de piéger les radicaux libres, ils agissent en formant des produits finis non
radicalaires.
21
Chapitre II : Activité antioxydants
Hydroxyanisolebutylé (BHA).
Hydroxytoluène butylé (BHT).
Tert-butylhydroquinone (THBQ).
Gallate de propyle (GP) [59].
22
Chapitre II : Activité antioxydants
La méthode est utilisée pour estimer l’activité des extraits contre le radical DPPH +.
Un mélange de 0.5 ml de solution méthanoïque de DPPH+ (0.1 mm) et 1.5 ml d'extrait ou
d’huile essentielle sont incubés dans l'obscurité pendant 30 min. L'absorbance est mesurée à
517 nm et le pourcentage d’inhibition est calculé suivant l’équation (II.1) :
23
Chapitre II : Activité antioxydants
Le pouvoir antioxydant vis à vis du radical ABTS++ est estimé en utilisant la méthode
de [65]. Ce radical est généré en mélangeant une solution d’ABTS+• (7 mm) avec 13.24 mg
de persulfate de potassium pendant 16 h. La solution résultante est réfrigérée, puis diluée
pour atteindre une absorbance de 0.70 ± 0.02 à 734 nm.
Un volume de 100 μL d'extraits ou d’huile essentielle est mélangé avec 1.9 ml de
solution ABTS+•, puis incubé pendant 7 min. L'absorbance est mesurée à 734 nm et le
pourcentage d’inhibition est calculé suivant l’équation (1). Les IC50 sont exprimées en
μg/ml [50].
24
Chapitre II : Activité antioxydants
Cette méthode est fondée sur la mesure de la capacité antioxydante des échantillons
biologiques in vitro. Afin qu'elle mesure la dégradation oxydative d’une molécule
fluorescente (figure) après ajout d’un générateur des radicaux libres, le 2,2'-azobis (2-
amidinopropane) (AAPH). La dégradation thermique de cette molécule en présence
d'oxygène va générer régulièrement des radicaux libres qui pourront attaquer la membrane
des globules rouges [68].
26
Chapitre II : Activité antioxydants
La spectrométrie par RPE est une méthode basée sur l’absorption d’une onde
hyperfréquence par une espèce paramagnétique placée dans un champ magnétique. Cette
technique permet de mesurer la concentration de radicaux libres, en particulier, ceux induits
par une irradiation dans des matériaux organiques ou inorganiques.
La RPE a été découverte en 1945 par Zavoisky qui a étudié l’absorption d’une onde
radiative par une substance paramagnétique, dans un champ magnétique statique. Depuis
cette technique a été étudiée et développée, et des spectromètres performants ont été
construits (Figure 07). Aujourd’hui la RPE est utilisée dans de nombreux domaines tels que
la chimie (mesure de la susceptibilité magnétique, étude du comportement des radicaux
libres produits par irradiation), l’archéologie (datation), la biologie (étude de réactions
enzymatiques, marquage de spin pour la mesure de pH, mesure de radicaux libres dans les
tissus vivants), la physique (détection de défauts dans les cristaux, étude des effets
d’irradiation sur les semiconducteurs, estimation de la dose due à une irradiation) [70] .
27
Chapitre II : Activité antioxydants
La RPE a la capacité de détecter les radicaux libres dès les plus faibles concentrations
(seuil de sensibilité ~10-8M). Sa précision en fait un des outils de choix pour l‘étude de
l‘activitantioxydante de composés biologiques ou de molécules [72].
Les mesures effectuées en RPE se basent sur deux techniques différentes, le « spin-
labelling » et le « Spin-tapping » [73].
28
Chapitre III :
Matériels et
méthodes
Chapitre III : Matériels et méthodes
III.1. Introduction :
Ce chapitre a pour objectif de montrer les matériels et les procédures expérimentales
adoptée, afin l’étude phytochimique de l'espace thymus algériensis (extraction, tests phytochimiques
et les dosages des phénols et flavonoïdes et la chromatographie sur couche mince) on termine par les
techniques électrochimiques pour la mesure de l'activité antioxydante.
La réalisation de cette étude s’est déroulée en plusieurs étapes représentées dans le schéma III.1.
Thym algériensis
Préparation
Séchage Tests phytochimiques
Macération
Filtration
Évaporation
Chromatographie
Analyse qualitative Extrait sur la couche mince
(CCM)
30
Chapitre III : Matériels et méthodes
31
Chapitre III : Matériels et méthodes
Méthanol CH3-OH
Acétone C3H6O
Acétate d’éthyle CH3COOCH2CH3
Acide gallique C7H6O5
Acide ascorbique C6H8O6
Chloroforme CHCL3
Chlorure d’hydrogène HCl
Ethanol C2H6O
Extrait /
L’éther de pétrole /
Magnésium Mg
Quercétine C15H10O7
Réactif de Folin-Ciocalteu /
Hydrogénophosphate de sodium Na2HPO4
Dihydrogénophosphate de NaH2PO4
sodium
32
Chapitre III : Matériels et méthodes
Le matériel végétal a été identifié par Mr. Mihoubi Fouad de laboratoire chimie analytique
en département des sciences et de la technologie, université de Bordj Bou Arreridj (Algérie).
Le matériel végétal est constitué des feuilles et les tiges de la plante thymus algériensis
(Figure III.3). Les feuilles sont lavées puis laissées sécher à température ambiante dans un endroit
aéré, pendant au moins15 jours. Les feuilles sèches ont été broyées à l’aide d’un broyeur électrique
et le broyat obtenu a été conservé dans des sachets en papier à température ambiante, dans un
endroit sec et à l’abri de l’humidité et de la lumière jusqu’à son utilisation.
Figure III.3 : Séchage et broyage les feuilles et les tiges de thymus algériensis
33
Chapitre III : Matériels et méthodes
L’extrait aqueux obtenu après filtration de la solution a été soumis aux tests suivants :
III.5.1.1. Screening phytochimique :
Cette étude permet de mettre en évidence la présence de quelques groupes chimiques (les
alcaloïdes, flavonoïdes…etc.) Dans notre plante.
Le matériel végétal pulvérisé est épuisé par macération dans des solvants suivante (éthanol
et eau distillée) et soumise à un criblage phytochimique qualitatif pour l’identification de divers
constituants chimiques en utilisant la méthode décrite par Trease et Evans (1987) Harbone
(1973) ; et sofowora (1993). [74]-[76]
Les tests photochimiques basés sur des réactions de coloration et de précipitation pour détecter
la présence ou l’absence.
III.5.1.2. Tests des tanins :
-La préparation solution de chlorure de fer FeCl 3 :5% signifie de 5g de FeCl 3 fondre dans
100ml d’eau distillée.
- On mettre 2 ml de l’extrait aqueux avec 2ml eau distillé chaude et ajoute 2 à3 gouttes de
solution FeCl 3(5%). En présence de tanins avec les sels ferrique (FeCl 3) : tanins galliques donnent
un précipité bleu noir et tanins cathéchique un précipité brun verdâtre.
34
Chapitre III : Matériels et méthodes
35
Chapitre III : Matériels et méthodes
36
Chapitre III : Matériels et méthodes
R (%) =M/M0×100
Avec :
− R (%) : Rendement exprimé en %.
37
Chapitre III : Matériels et méthodes
➢ Mode opératoire :
Le dosage des polyphénols est réalisé selon la méthode décrite par [80] :
Mettre 0,2 ml de chaque extrait dans des tubes à essais ; ajouter 1 ml de réactif de Folin- Ciocalteu
dilué 10 fois dans de l’eau distillée ; puis laisser agir 4 min avant d’ajouter 0,8ml de carbonate de
sodium à 7.5%. Après 120 min d’incubation à température ambiante et à l’obscurité, lire les
absorbances à partir du spectrophotomètre UV-visible à765 nm.
un complexe jaune avec les flavonoïdes et la soude forme un complexe de couleur rose absorbe
dans le visible à 430 nm.
➢ Principe :
Le principe de cette technique repose sur la formation d'une liaison covalente entre le
trichlorure d'aluminium et les groupements hydroxyles (OH) des flavonoïdes produisant un
complexe de couleur jaune ayant une absorbance maximale à 430 nm [82] .
➢ Mode opératoire :
Les flavonoïdes des extraits des plantes ont été quantifiés par la méthode au trichlorure
d’aluminium [83] .
Mettre 1 ml de l’échantillon (préparé dans le méthanol avec les dilutions convenables) est
ajouté à 1ml de la solution d’AlCl3 (2% dans le méthanol), le mélange est vigoureusement agité.
Après15 min d’incubation, l’absorbance est lue à 430 nm
Réaliser les tests en triplicata.
Le blanc : 1ml d'extrait et 1 ml méthanol.
39
Chapitre III : Matériels et méthodes
➢ Principe :
40
Chapitre III : Matériels et méthodes
la phase mobile dans la cuve jusqu’à migration de la phase mobile à 0,5 cm du bord supérieur de
la plaque.
L’échantillon est déposé avec un capillaire sur la ligne de dépôt, préalablement tracée, de
la plaque CCM qui est plongée dans la cuve contenant la phase mobile. Cette dernière s’élève par
capillarité dans la phase stationnaire en emportant chaque analyte qui migre à sa propre vitesse
en fonction de son affinité en vers l’adsorbant et l’éluant [86].
Ces compositions ne sont bien sûr qu'indicatives et peuvent être adaptées aux besoins
spécifiques d'une analyse. Les CCM sont analysées en lumière visible et sous UV (254 nm), avant et
après révélation par les réactifs appropriés. L'utilisation de différents réactifs sur les plaques de
chromatographie sur couche mince après élution, permet de comparer les profils des fractions séparées
et de les rassembler en fonction de leurs similitudes, d'obtenir des renseignements supplémentaires sur
le type d'une molécule (cas de réactifs spécifiques) et éventuellement permettre de localiser certains
composés, invisibles sans dératisation chimique [87].
III.9. Les méthodes électrochimiques pour mesurer l’activité antioxydante :
De nombreuses méthodes sont utilisées pour l’évaluation de l’activité antioxydante des
composés purs ou des extraits. La plupart de ces méthodes sont basées sur la coloration ou la
décoloration d’un réactif dans le milieu réactionnel.
Récemment, les méthodes décrit pour tester les propriétés antioxydants, c’est les méthodes
électrochimiques grâce à la possibilité de fournir des informations quantitatives et qualitatives sur
les processus électrochimiques afin de comprendre leurs comportements.
41
Chapitre III : Matériels et méthodes
43
Chapitre III : Matériels et méthodes
44
Chapitre III : Matériels et méthodes
b) Electrolyte :
Un électrolyte est obtenu par dissolution ou fusion d’un sel, d’un acide ou d’une base. Il est
constitué d’un solvant polaire (eau ou solvant organique) et d’un soluté (sel, acide, base).
Le solvant polaire, par phénomène de solvatation des ions par une ou plusieurs molécules de ce
solvant, assure à la fois la dissolution du soluté et sa dissociation ionique en anions chargés
négativement et en cations chargés positivement. La solution électrolytique étant électriquement
neutre, les charges positives et les charges négatives s’équilibrent.
III.10. Etude de l’activité antioxydante de thymus algériensis :
➢ Principe :
Le principe de cette étude est basé sur détermination valeur de la concentration équivalente
de l’acide ascorbique Ceq en g/L à partir de la densité du courant d’extrait correspondant de
concentration en g/ml. Cette valeur nous permet d’évaluer l’activité antioxydante de l’extrait par
des calculs et des résultats a été exprimé en milligrammes par millilitre.
➢ Mode opératoire :
Les mesures électrochimiques sont réalisées par un montage équipé d’une cellule
électrochimique reliée à un potentionstat (Ec -lab SP 300) pilotée par un microordinateur, utilisant
le logiciel EC-Lab demo.
Un système à trois électrodes a été utilisé pour toutes les expériences. La meilleure électrode
pour cet objectif est en platine qui minimise les interférences de méthanol qui s'oxyde sur des
électrodes métalliques inertes telles quel platine. Une contre-électrode en platine et une électrode
de référence Ag/AgCl connectée à la cellule, complètent le dispositif de mesure. Tous les potentiels
sont exprimés par rapport à cette électrode de référence. Les solutions électrolytiques sont
constituées d'ions phosphates (dihydrogénophosphate de potassium et hydrogénophosphate de
dipotassium) à la concentration de 0,1 mol. L-1 et à pH de 7,2.
A chaque expérience, un nettoyage systématique de l'électrode de travail est réalisé. Il
consiste à polir la surface de l'électrode avec du papier abrasif. Après rinçage à l'eau distillée,
l’électrode est immergée dans la solution qui y compris l’extrait à analyser [95] .
Enfin, des voltammogrammes cycliques sont effectués dans la solution tampon avec le volume
ajouté de chaque extrait à 100 mV.s-1entre le domaine d’électroactivité des polyphénols jusqu'à
l'obtention de courbes intensité-potentiel reproductibles et présentant une allure caractéristique, les
manipulations électrochimiques sont réalisées à température ambiante.
45
Chapitre III : Matériels et méthodes
46
Chapitre IV :
Résultat et discussion
Chapitre IV : Résultat et discussion
IV.1. Introduction :
L’objectif de ce chapitre est de présenter les résultats expérimentaux obtenus lors des
études sur le genre de thymus algériensis telle que, Le rendement d’extraction de matière
végétale ; Les tests phytochimiques ; Le dosage quantitatif des composés phénoliques totaux
et flavonoïdes ; Le criblage chromatographique ; et les études électrochimiques par les
méthodes de voltamétrie cycliques et ondes carrées.
IV.2. Rendement d’extraction :
Dans cette étude, le rendement de l’extrait brut, obtenu après évaporation, a été
déterminé par rapport à 100 g de la matière végétale.
Le poids de l’extrait sec est déterminé par la différence entre boites plein et les boites vide
Méthode d’extraction Poids de matière Poids d’extrait sec (g) Rendement (%)
végétale (g)
Macération (méthanol
aqueux, 85 :15) 100 21 ,13 21 ,13
48
Chapitre IV : Résultat et discussion
La différence de rendement entre les extraits est probablement due aux plusieurs
facteurs, tels que les propriétés génotypiques, le contenu chimique de chaque espèce, ainsi
que l’effet de l’origine géographique de la plante (climat et sol), la saison de la récolte, la
durée et les conditions de stockage.
En plus de la méthode d’extraction, le système solvant utilisé est l’un des facteurs qui
influencent le rendement d’extraction et même la qualité de l’extrait [97] .
Coumarines _
Observe un anneau rouge -brunâtre, alors qu’en
présence de stérols.
Stéroïdes
+
Triterpènes _
Pholobatannins
_
Flavonoïdes +
Coloration orangée ou rouge indique la
présence d’un flavonoïde.
49
Chapitre IV : Résultat et discussion
Les réactions ont été positives avec les tanins, flavonoïdes, saponines et
Stéroïdes. Mais il a été observé l’absence des coumarines et triterpènes et pholobatannins.
Le test positif des stéroïdes nous a montré leurs présences dans la partie de notre
plante avec une apparition un anneau rouge –brunâtre, pour les Saponines un test positif
confirmé par l’apparition d’un mousse qui persiste.
Les résultats de dosage des polyphénols est réalisé par spectrophotométrie à 765 nm
avec le réactif de Folin-Ciocalteu, qui est réduit en oxyde de tungstène et de molybdène donnant
un couleur bleu en présence de polyphénols (Figure IV. 2)
50
Chapitre IV : Résultat et discussion
51
Chapitre IV : Résultat et discussion
0,4
y= 0.0115x- 0.0174
R2=0.9986
Absorbance à 430nm
0,3
0,2
0,1
4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36
Concentration(ug/ml)
52
Chapitre IV : Résultat et discussion
Ainsi que notre teneur de polyphénol est inférieur à celui mentionnés dans le travail de
boulegroun et al (2019) [99] qui a trouvé 474±0 mg EAG/g. Dans une tendance similaire, la
teneur des flavonoïdes dans notre échantillon est 12 ±0,52 mg EQ/g inférieur de celui présenté
dans l’étude de Righi et al (2020) [50], qui a trouvé 16 ±1 mg EQ/g.
Cette différence dans les teneurs peut être expliquée par les conditions
environnementales, climatiques et période de collecte qui peut modifier les compositions de la
plante ainsi que par les facteurs génétiques et les conditions expérimentales.
La chromatographique sur couche mince (CCM), c’est une méthode pour la séparation des
différents constituent d'un extrait végétal comme analyse qualitative des composés
phénoliques et flavonoïdes.
53
Chapitre IV : Résultat et discussion
Suivant la révélation des plaques CCM, les spots ont été visualisés sous une lampe UV à
longueur d'onde 254 nm, qui révèle les taches non fluorescentes et non visible.
Les résultats de cette manipulation sont représentés dans (les figures IV.7) :
54
Chapitre IV : Résultat et discussion
55
Chapitre IV : Résultat et discussion
Dans cette étude, on utilise l'acide ascorbique comme standard puisque est connu pour ses
propriétés antioxydants très intéressante.
On obtient les voltampérogrammes cycliques représentés dans la (figure IV.9) pour les
différentes concentrations de l’acide ascorbique.
D’après la figure IV.9 (A), on remarque que l’acide ascorbique a un seul pic anodique
et l’absence de pic cathodique, donc l’oxydation de l’acide ascorbique est une réaction
irréversible.
La figure IV.9(B) montre que pour une graduation croissante et de façon régulière pour
la concentration de l’acide ascorbique (à partir de 0,03 g/ml jusqu’à 0,75 g/ml) dans la cellule,
on obtient des voltampérogrammes cycliques avec des surfaces et des densités de courants
croissantes régulièrement aussi.
56
Chapitre IV : Résultat et discussion
(A)
De la même façon et sous les mêmes conditions précédentes appliquées sur l’acide
ascorbique, on traite l’extrait méthanoïque de thymus algériensis. On obtient le
voltampérogramme cyclique ci-dessous selon les variétés étudiées :
0,35
0,30
Densité du courant [mA/cm²]
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
-0,05
57
Chapitre IV : Résultat et discussion
(La figure IV.11) représente les voltampérogrammes à ondes carrées obtenus pour les
différentes concentrations de l’acide ascorbique :
1600
1400
1200
1000
di[μA/cm²]
800
600
400
200
De la même façon et sous les mêmes conditions précédentes appliquées sur l’acide
ascorbique, on traite l’extrait méthanoïque de thymus algériensis. On obtient le
voltampérogramme à onde carrée ci-dessous selon les variétés étudiées :
300
250
200
di[µA/cm2]
150
100
50
0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Potentiel [V]
2000
y=25.214x-13.718
Densité du courant en (μA/cm2)
R2 =0.996
1500
1000
500
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Concentration en (mg/ml)
59
Chapitre IV : Résultat et discussion
C (mg /ml) 5 10 20 50 60 70 80 90
I [µA/cm2] 152.5 256 333.6 525 701.5 743.4 783.6 941.8
1000
y=8.56575x +142.7
800 R2 = 0.9835
di[μA/cm²]
600
400
200
0
0 20 40 60 80 100
concentration [mg/ml]
60
Chapitre IV : Résultat et discussion
𝒎𝒈 /𝒎𝒍
𝑨𝑨𝑻 (𝒎𝒈 /𝒈) = ………. (I)
𝒈/𝒎𝒍
61
Chapitre IV : Résultat et discussion
Le tableau IV.8 rassemble les valeurs des activités antioxydantes totale calculées par la
formule précédent (I) de l’extrait méthanoïque à partir les deux méthodes voltmétrie cyclique
et à onde carrée :
D'après les résultats qui représentés par la figure IV.15. On trouve que l’extrait
méthanoïque par la méthode de voltamétrie cyclique entier à (731.80 mg/g) et voltamétrie à
onde carrée (673.47 mg/g) possèdent des activités antioxydantes importantes.
Si on compare les valeurs des activités antioxydantes entre les deux méthodes
voltamétrie cyclique (CV) et voltamétrie à onde carrée (SWV) ; nous trouvons que l’activité
antioxydante de thymus algériensis dans la voltamétrie cyclique plus riche à molécule
antioxydante que voltamétrie à onde carrée.
Les hautes activités antioxydante de thymus algériensis peuvent être expliqué par la
réactivité élevée des composée phénolique individuels qui peuvent agir comme des
antioxydantes efficaces.
62
Conclusion générale
Conclusion
Conclusion :
Dans la nature, il existe de ressources insoupçonnées qui seront les solutions de
demain, et c‘est l‘affaire de tous de les préserver. Notre travail fait partie d‘un long et important
axe de recherche dont le but est de valoriser l’avantage de nos ressources locales, notamment
l‘utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans plusieurs domaines.
Dans cet axe, nous constituons le travail sur l‘une des plantes médicinales et
aromatiques les plus utilisées, c‘est le genre de thymus algériensis. Nous avons basé sur les
analyses qualitative et quantitative, l’évaluation de l’activité anti-oxydante par voltampérométrie
cyclique et ondes carrées des extraits de Thymus algeriensis.
Les résultats obtenus dans notre travail montré ce qui suit :
➢ Les échantillons de Thymus algériensis récoltés au niveau de la région Teglait en mois
d’Avril ont fournis un rendement de l’extrait méthanoïque brut 21.13±0,64%.
➢ Les tests de screening phytochimiques révèlent la richesse de notre plante investiguée
en groupement chimique, où nous avons constaté la présence des flavonoïdes, des tanins
Saponines et des Stéroïdes.
➢ La quantification par des méthodes spectrophotométriques nous a permis de
déterminer les teneurs en polyphénols totaux par le réactif du Folin-Ciocalteu et en flavonoïdes
par le trichlorure d’aluminium.
➢ L’extrait méthanoïque de T. algeriensis est riche en polyphénols (339.5 ±0,52) mg
EAG/g et en flavonoïdes (12,4 ±0) mg EQ/g, Les conditions environnementales (type de sol,
climat) influent sur la composition en polyphénols.
➢ L’analyse qualitative, après séparation par CCM, révélation chimique et visualisation
sous UV à 254 nm, a permis de mettre en évidence de nombreuses taches (spots) dans l’extrait
issus des trois phases mobiles. Le nombre de taches dans la phase eau/méthanol élevé que celui
dans chloroforme/méthanol et l’absence des taches dans la phase d’éther de pétrole / acétate
d'éthyle.
➢ Pour les méthodes électrochimiques utilisées (CV) et (SWV), ont montré que l'extrait
méthanoïque bruts de thymus algériensis possède des activités antioxydantes importantes
respectivement avec les valeurs (731.80 mg/g) et (673.47 mg/g). Cette plante contient une
quantité notable de polyphénols et de flavonoïdes qui peut jouer un rôle majeur dans l’activité
antioxydante et ont indiqué que cette plante peut être utilisée comme source naturelle d’antioxy.
64
Références
Bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] BREMNESS L., 2005 planets aromatiques et médicinales. Edit Larousse paris :306P.
[2] ANG-LEE, Michael K., MOSS, Jonathan, et YUAN, Chun-Su. Médicaments à base de
plantes et soins périopératoires. Jama, 2001, vol. 286, n° 2, p. 208-216.
[3] BOISSIERE, Marine. Consommation des plantes médicinales par les patients suivis en
cabinet de médecine générale à La Réunion: expériences, représentations et ressentis des
patients dans le cadre de la communication médecin-patient. Université de Bordeaux,
2018.
[4] PALOMO CONTRERAS, Nadja. La gestion des plantes médicinales chez les
communautés autochtones Nahuas de la Huasteca Potosina, Mexique. 2011.
[5] ILBERT, H., HOXHA, V., SAHI, L., et al. Le marché des plantes aromatiques et
médicinales : analyse des tendances du marché mondial et des stratégies économiques en
Albanie et en Algérie. 2016.
[6] KOUIDER, HADJADJ, MOHAMMED, Benaissa, MOHAMMED, Mahammedi, et
al. Importance des plantes médicinales pour la population rurale du parc national de
Djebel Aissa (Sud-ouest algérien). Lejeunia, Revue de Botanique, 2019.
[7] DELAVEAU, Pierre. Histoire et renouveau des plantes médicinales. 1982.
[8] POLTERAIT, O. Antioxydants et piégeurs de radicaux libres d'origine naturelle. Chimie
organique actuelle, 1997, vol. 1, n° 4, p. 415-440.
[9] GIRRE, Loïc. Nouveau guide des vieux remèdes naturels. " Ouest-France, 1985.
[10] MONDIALE DE LA SANTÉ, Organisation. Stratégie de l’OMS pour la médecine
traditionnelle pour 2014-2023. Organisation mondiale de la Santé, 2013.
[11] ISERIN, Paul, MASSON, Michel, et RESTELLINI, Jean-Pierre (ed.). Encyclopédie des
plantes médicinales. Larousse, 2007.
[22] DELAVEAU, Pierre. Histoire et renouveau des plantes médicinales. 1982.
[13] BOUAKAL, Tarek. Séparation de substances naturelles de la plante Menthaarvensis-
Lamiaceae. 2018. Thèse de doctorat. Universite laarbi tebessi tebessa.
[14] MOHAMMEDI, Z. Etude du pouvoir antimicrobien et antioxydant des huiles essentielles
et flavonoïdes de quelques plantes de la région de Tlemcen. Mémoire de Magister.
Université Abou Bakr Belkaïd Tlemcen. 105p, 2006.
66
Références bibliographiques
[15] SANOGO, Rokia. Le rôle des plantes en médecine traditionnelle. Développement,
environnement et santé. 10e Ecole d’Eté de l’IEPF et du SIFEE, Bamako, du, 2006, vol.
6.
[16] AKKARI, Khalid H, FRANS, Robert E, et LAVY, Terry L. Facteurs affectant la
dégradation du MSMA dans le sol. Science des mauvaises herbes, 1986, vol. 34, n° 5,
p. 781-787.
[17] BELOUED, A. Les plantes médicinales d’Algérie. (Ed) OPU. Ben Aknoun, Algérie, 2001,
p. 100-227.
[18] RAHARINIRINA, V, (2007),"La valorisation économique des plantes aromatiques en
huiles essentielles." Madagascar face aux enjeux du développement durable : des
politiques environnementales à l'action collective locale : 277.
[19] NAGHIBI, Farzaneh, MOSADDEGH, Mahmoud, MOTAMED, Saeed Mohammadi, et
al. La famille Labiatae en médecine populaire en Iran : de l'ethnobotanique à la
pharmacologie. Journal iranien de la recherche pharmaceutique, 2022, vol. 4, n° 2,
p. 63-79.
[20] Babulka, P. Plantes médicinales du traitement des pathologies rhumatismales de la
médecine traditionnelle à la phytothérapie moderne : Hongrie (139p).
[21] KHIA, A., GHANMI, Mohamed, SATRANI, Badr, et al. Effet de la provenance sur la
qualité chimique et microbiologique des huiles essentielles de Rosmarinus officinalis L.
du Maroc. Phytothérapie, 2014, vol. 12, no 6, p. 341-347.
[22] LAOUICI, Nourelhouda et BENABDELKADER, Messaouda Encadreur. Activité
antimicrobienne et composition chimique de l’huile essentielle et de l’extrait brut de
l’espèce Rosamrinus offcinalis L. 2020. Thèse de doctorat. Université de Jijel.
[23] FIRN, Richard D. et JONES, Clive G. Produits naturels – un modèle simple pour
expliquer la diversité chimique. Rapports sur les produits naturels, 2003, vol. 20, n° 4,
p. 382-391.
[24] CAMPONOVO, Fabrizio F, WOLFENDER, Jean‐Luc, MAILLARD, Marc P, et
al. Diffusion de la lumière par évaporation et spectrométrie de masse par thermospray :
deux méthodes alternatives pour la détection et la détermination quantitative par
chromatographie liquide des ginkgolides et du bilobalide dans les extraits de feuilles de
Ginkgo biloba et les produits phytopharmaceutiques. Analyse phytochimique, 1995,
vol. 6, n° 3, p. 141-148.
67
Références bibliographiques
[25] ISERIN, P, MASSON, M., RESTELLINI, J. P, et al. Larousse des plantes médicinales
identification, préparation, soins. Editions Larousse, Paris, 2001, vol. 15.
[26] CISOWSKI, W. Flavonoïde compounds in Myrrhis odorata (L.) Scop. Herba Polonica,
1985, vol. 31, no 1-2, p. 13-19.
[27] KUBECZKA, K. H., BARTSCH, A., et ULLMANN, I. Recent studies on essential oils of
Apiaceae. Aetherische Oele, Ergeb. Int. Arbeitstag, 1982, p. 158-187.
[28] NASSIMA, BOUCHELOUKH et TAKIA, KADJA. Etude botanique et phytochimique de
la plante médicinale Rosmarinus officinalis L. 2019. Thèse de doctorat. Abdelhafid
Boussouf University centre-Mila.
[29] BOTINEAU, Michel. Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs. Tec &
doc, 2010.
[30] MARTIN, Philippe. Les familles des plantes à fleurs d’Europe : botanique systématique
et utilitaire. Presses universitaires de Namur, 2013.
[31] QUÉZEL, Pierre et SANTA, Sébastien. Nouvelle flore de l'Algérie et des régions
désertiques méridionales. 1962.
[32] HARLEY, Raymond M., ATKINS, Sandy, BUDANTSEV, Andrey L., et
al. Labiacées. Dans : Plantes à Fleurs · Dicotylédones. Springer, Berlin, Heidelberg,
2004. p. 167-275.
[33] KUKLINSKI, Claudia. Farmacognosia : Estudio de las drogas y sustancias
medicamentosas de origen natural. 2000.
[34] MEYER, S, REEB, C, et BOSDEVEIX, R. Botanique : biologie et physiologie végétales.
2em Edition Maloine. 2008.
[35] MORALES, Ramon. L'histoire, la botanique et la taxonomie du genre Thymus. Dans
: Thym. Presse CRC, 2002. p. 15-57.
[36] MIURA, Kayoko et NAKATANI, Nobuji. Activité antioxydante des flavonoïdes du thym
(Thymus vulgaris L.). Chimie agricole et biologique, 1989, vol. 53, n° 11, p. 3043-3045.
[37] KATSIOTI, M., TSAKIRIDIS, PE, GIANNATOS, P, TSIBOUKI, Z. ET MARINOS, J.
(2009). Caractérisation de divers auxiliaires de broyage du ciment et leur impact sur la
broyabilité et les performances du ciment. Construction et matériaux de
construction, 23 (5), 1954-1959.
[38] HADJER, BOUKHALAT Nezhat Ezzaman RIGHI. Phytochimie et activité antioxydante
du genre Thymus (synthèse théorique). 2021. Thèse de doctorat. UNIVERSITE
MOHAMED BOUDIAF-M’SILA.
68
Références bibliographiques
[39] SAADALLAH, Halima, RADJEH, Besma, DAKHLI, Djamila, et al. Les activités
biologiques des constituants bioactifs de Thym (Thymus algeriensis). 2020. Thèse de
doctorat. Université de Jijel.
[40] TOUHAMI, A, (2017). Etude chimique et microbiologique des composants des huiles
essentielles de différents genres Thymus récoltées dans les régions de l’Est Algérien
pendant les deux périodes de développement. Thèse de doctorat. Université –Badji
Mokhtar. Annaba.
[41] GHASEMI PIRBALOUTI, Abdollah, EMAMI BISTGHANI, Zohreh, et MALEKPOOR,
Fatemeh. Un aperçu sur le genre Thymus. Journal of Herbal Drugs (Une revue
internationale sur les herbes médicinales), 2015, vol. 6, n° 2, p. 93-100.
[42] DOB, T., DAHMANE, D., BENABDELKADER, T., et al. Etudes sur la composition en
huile essentielle et l'activité antimicrobienne de Thymus algeriensis Boiss, et
Reut. Journal international d’aromathérapie, 2006, vol. 16, n° 2, p. 95-100.
[43] LATRECHE, BEN, KACI, AMAL AIT, et BAYA, ARAB. Etude de l'activité
antioxydante des extraits de feuilles de Thymus vulgaris. 2021. Thèse de
doctorat. UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF-M'SILA.
[44] TIFOURGHI HADJER, Z. A. I. D. Contribution d’étude de l’activité antifongique des
huiles essentielles de thym (Thymus vulgaris) contre Aspergillus niger.
[45] SAADALLAH, Halima, RADJEH, Besma, DAKHLI, Djamila, et al. Les activités
biologiques des constituants bioactifs de Thym (Thymus algeriensis). 2020. Thèse de
doctorat. Université de jijel.
[46] NOUIOUA, Fatima Ezzahra et GHERABI, Sahoua. Screening biologique et
phytochimique du genre Thymus. 2021. Thèse de doctorat. UNIVERSITE MOHAMED
BOUDIAF-M’SILA.
[47] CHAMI, Med Fahd et BENKHEDIR, Med Charefeddine. Effet de l'incorporation de
l'extrait aqueux de thym sur la qualité hygiénique du yaourt. 2019. Thèse de doctorat.
Universite laarbi tebessi tebessa.
[48] CHAMI, Med Fahd et BENKHEDIR, Med Charefeddine. Effet de l'incorporation de
l'extrait aqueux de thym sur la qualité hygiénique du yaourt. 2019. Thèse de doctorat.
Universite laarbi tebessi tebessa.
[49] Achi N., 2017. Etude de l’activité antibactérienne des extraits essentiels des deux plantes
à caractère thérapeutique : Nigella sp et Thymus algeriensis vis-à-vis quelques bactéries
pathogènes à l’hôpital Boufarik. Mémoire de Master, Université Blida-1, Algérie, 64
69
Références bibliographiques
[50] Righi N., Boumerfeg S., Fernandes P. A. R., Deghima A., Baali F., Coelho, E., Cardoso
S. M., Coimbra M. A., Baghiani A. 2020. Thymus algeriensis Bioss and Reut :
Relationship of phenolic compound composition with in vitro/in vivo antioxidant and
antibacterial activity. Food Research International, 136,
19500.https://doi.org/10.1016/j.foodres.2020.109500
[51] PINCEMAIL J., MEURISSE, M., LIMET, R. ET DEFRAIGNE, J.O. (1999).
L’évaluation du
Stress oxydatif d’un individu : une réalité pour le médecin. Vaisseaux, Coeur, Poumons. 4
(5), 1-7.
[52] B. POURRUT, etude des profils d’expression de peroxydases chez une plante sentinelle
en fonction d’un stress metal lourd, ensat. Rapport de DEA, 2003 ,34 pp.
[54] Mohamed, G., & Hichem, H. (2019). Simulation du pouvoir antioxydant de deux
anticancéreux de la famille des antimétabolites.
[56] HALLIWELL, Barry et GUTTERIDGE, John MC. [1] Rôle des radicaux libres et des
ions métalliques catalytiques dans les maladies humaines : un aperçu. Méthodes en
enzymologie, 1990, vol. 186, p. 1-85
[57] POLJSAK, Borut, ŠUPUT, Dušan, et MILISAV, Irina. Atteindre l'équilibre entre les
ROS et les antioxydants : quand utiliser les antioxydants synthétiques. Médecine
oxydative et longévité cellulaire, 2013, vol. 2013.
[58] MAURENT, Kelly. Synthèse de composés phénoliques de type diarylheptanoïde :
évaluation de leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. 2017. Thèse de
doctorat. Université Paul Sabatier-Toulouse III.
[59] Hudson, BJF, Évaluation des techniques de rancissement oxydatif. Dans Rancidity in
Foods, éd. JC Allen et RJ Hamilton. Elsevier Applied Science, Londres et New York,
1989, P. 53.
[60] Athamena, S, Chalghem, I, Kassah-Laouar, A, Laroui, S, Khebri, S, 2010. Activité
antioxydante et antimicrobienne d’extraits de Cuminum cyminum L. Leban. Sci. J. 11,
69–81.
70
Références bibliographiques
71
Références bibliographiques
[70] HERVÉ, Marie-Laure. Dosimétrie d’accident en champ mixte (neutrons, photons)
utilisant la spectrométrie par résonance paramagnétique électronique (RPE). Universite
Paris XI, 2006.
[71] TROUILLAS, Patrick, CALLISTE, Claude-Alain, ALLAIS, Daovy-Paulette, et
al. Propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antiprolifératives de seize extraits de
plantes aquatiques utilisées dans la campagne limousine sous forme de tisanes. Chimie
alimentaire, 2003, vol. 80, n° 3, p. 399-407.
[72] RIMBACH, Gérard, DE PASCUAL-TERESA, S., EWINS, BA, et al. Activité
antioxydante et antiradicalaire des métabolites des isoflavones. Xenobiotica, 2003,
vol. 33, n° 9, p. 913-925.
[73] ZEGHIB, Assia. Etude phytochimique et activités antioxydante, antiproliférative,
antibactérienne et antivirale d’extraits et d’huiles essentielles de quatre espèces
endémiques du genre Thymus. 2013.
[74] EVANS, David O. et LOFTUS, David H. Colonization of inland lakes in the Great Lakes
region by rainbow smelt, Osmerus mordax: their freshwater niche and effects on
indigenous fishes. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, 1987, vol. 44, no
S2, p. s249-s266.
[75] SOFOWORA, Abayomi. Tendances récentes de la recherche sur les plantes médicinales
africaines. Journal d’ethnopharmacologie, 1993, vol. 38, n° 2-3, p. 197-208.
[76] HARBORNE, Jeffrey B. Composés phénoliques. Dans : Méthodes
phytochimiques. Springer, Dordrecht, 1973. p. 33-88.
[77] RIBÉREAU-GAYON, Pascal. Les composés phénoliques des végétaux. 1968.
[78] BOIZOT, Nathalie et CHARPENTIER, Jean-Paul. Méthode rapide d’évaluation du
contenu en composés phénoliques des organes d’un arbre forestier. Cahier des
Techniques de l'INRA, 2006, p. 79-82.
[79] SINGLETON, Vernon L. et ROSSI, Joseph A. Colorimétrie des composés phénoliques
totaux avec des réactifs acides phosphomolybdiques-phosphotungstiques. Revue
américaine d'œnologie et de viticulture, 1965, vol. 16, n° 3, p. 144-158.
[80] LI, Hua-Bin, WONG, Chi-Chun, CHENG, Ka-Wing, et al. Propriétés antioxydantes in
vitro et teneurs phénoliques totales d'extraits méthanoïques de plantes médicinales. LWT-
Food Science and Technology , 2008, vol. 41, n° 3, p. 385-390.
[81] ZHISHEN, Jia, MENGCHENG, Tang et JIANMING, Wu. La détermination des teneurs
en flavonoïdes du mûrier et leurs effets de piégeage sur les radicaux superoxydes. Chimie
alimentaire, 1999, vol. 64, n° 4, p. 555-559.
72
Références bibliographiques
[82] REZZAGUI, Abir. Évaluation de l’effet toxique de l’extrait brut et de l’activité
antioxydante des différents extraits des graines de peganum harmala L. 2018. Thèse de
doctorat.
[83] BAHORUN, T. Substances naturelles actives : la flore mauricienne, une source
d’approvisionnement potentielle. In : Second Annual Meeting of Agricultural Scientists.
1998.
[84] VLADIMIR-KNEŽEVIĆ, Sanda, BLAŽEKOVIĆ, Biljana, BIVAL ŠTEFAN, Maja, et
al. Les polyphénols végétaux comme antioxydants influençant la santé
humaine. IntechOpen, 2012
[85] ABEDINI, Amin. Evaluation biologique et phytochimique des substances naturelles
d’Hyptis atrorubens Poit. (Lamiaceae), sélectionnée par un criblage d'extraits de 42
plantes. 2013. Thèse de doctorat. Université du Droit et de la Santé-Lille II.
[86] SPANGENBERG, Bernd, POOLE, Colin F., et WEINS, Christel. Chromatographie
quantitative sur couche mince : une étude pratique. Springer Science & Business Media,
2011.
[87] STRIEGEL, Mary F. et HILL, Jo. Chromatographie sur couche mince pour l'analyse des
milieux de liaison. Getty Publications, 1997.
[88] L. Kavan, J. Koryta, J. Dvoräk, principles of electrochemistry, 2ème édition, Edit. J.
Wiley and Sons, (1993).
[89] Matsuda, H, & Ayabe, Y.1955. Zur Theorie der Randles‐Sevčikschen
Kathodenstrahl‐Polarographie. Zeitschrift für Elektrochemie, Berichte der
Bunsengesellschaft für physikalische Chemie.
[90] J. Wang, “Analytical Electrochemistry”, 3th. ed., John Wiley and Sons (2006).
[91] Christopher M. A. Brett, “Electrochemistry Principles, Methods, and Applications”,
Oxford UP (1993).
[92] V. Mirceski, S. Komorsky-Lovric, M. Lovric, “Square Wave Voltammetry”, Springer
(2007).
[93] . F. G. Thomas, G. Henze, “Introduction to Voltammetric Analysis, Theory and Practice”,
CSIRO Publishing (2001).
[94] [37] J. BOSSON et J. GUITTON, Manipulations d’électrochimie, MASSON ; 1972
[95] Oyaizu, M, Studies on products of browning reaction antioxidative activities of products
of browning reaction prepared from glucosamine. The Japanese journal of nutrition and
dietetics, 1986. 44(6) : p. 307-315.
73
Références bibliographiques
[96] KHLED KHOUDJA, N, BOULEKBACHE-MAKHLOUF, L, & MADANI, K. (2014).
Antioxidant capacity of crude extracts and their solvent fractions of selected Algerian
Lamiaceae. Industrial Crops and Products, 52, 177–182.
[97] Zaaror B. 2012. Etude photochimique de quelques extraits obtenus de la plante Matricaria
pubescens (Artéracéas) et évaluation de leur activité antioxydante. Mémoire de master
acadimique, université kasdi merbah, ouargla, 66 p.
[98] Rezzagui, A. (2012). Evaluation de l’effet toxique de l’extrait brut et de l’activité
antioxydante des différents extraits des graines de Peganum harmala L (Doctoral
dissertation, Université Ferhat Abbas de Sétif 1).
[99] Amani BOULEGROUN, Roumila ARDJOUN. "Evaluation de l’effet antioxydant de
deux plantes endémiques en Algérie : Thymus algeriensis de Ain-Defla et Lavandula
antineae de Biskra", 2019, Thèse de doctorat.
[100] Madi A.2010. Caractérisation et comparaison du contenu polyphénolique de deux plantes
médicinales (Thym et Sauge) et la mise en évidence de leurs activités biologiques, 54p.
74
Résumé :
La Thymus algériensis de la famille des Lamiacées appelé localement « zaaitra », est une plante
médicinale et aromatique largement utilisée à des fins alimentaires et en médecine traditionnelle en Algérie.
Dans le cadre de la valorisation des plantes algériennes et la découverte de nouveaux antioxydants à partir des
sources naturelles, nous avons intéressé dans ce travail à l’étude phytochimique et évaluation l'activité
antioxydante de Thymus algériensis récoltée à Teglait la wilaya de Bordj Bou Arrerridj.
L’extraction par macération a montré que la plante locale testée possède un bon rendement avec un taux
21.13±0,64% ainsi que les résultats phytochimiques obtenus ont révélé la richesse de thymus algériensis en
flavonoïdes, tanins, Saponines et des Stéroïdes. Les teneurs en polyphénols totaux et en flavonoïdes ont été
quantifiées par des méthodes calorimétriques. Les résultats ont montré que la plus grande quantité de
polyphénols totaux avec un taux 339.5 ±0.52 mg équivalent d’acide gallique (GAE)/g et de flavonoïdes avec
un taux de 12.4±0 mg équivalent de quercétine (QE)/g d'extrait. Les méthodes électrochimiques utilisées, les
résultats ont montré que la voltampérométrie cyclique et la voltampérométrie à onde carrée possèdent des
activités antioxydantes importantes respectivement avec les valeurs (731.80mg/g) et (673.47mg/g).
Mots clés : Thymus algériensis, polyphénols totaux, flavonoïdes, l’activité antioxydante, voltampérométrie
cyclique, voltampérométrie à onde carrée.
Summary:
The Thymus algériensis of the Lamiaceae family locally called "zaaitra", is a medicinal and aromatic
plant widely used for food purposes and in traditional medicine in Algeria. As part of the valorization of
Algerian plants and the discovery of new antioxidants from natural sources, we have interested in this work to
the stady of phytochemical study and evaluation of the antioxidant activity of Thymus algériensis harvested in
Teglait the wilaya of Bordj Bou Arrerridj.
The extraction by maceration showed that the local plant tested has a good yield with a rate of 21.13 ±
0.64 % as well as the phytochemical results obtained revealed the richness of thymus algériensis in flavonoids,
tannins, Saponins and Steroids. The contents of total polyphenols and flavonoids were quantified by
calorimetric methods. The results showed that the greatest quantity of total polyphenols with a rate of 339.5
±0.52 mg equivalent of gallic acid (GAE)/g and of flavonoids with a rate of 12.4±0 mg equivalent of quercetin
(QE)/g of extract. The electrochemical methods used, showed that cyclic voltammetry and square wave
voltammetry have significant antioxidant activities respectively with the values (731.80mg/g) and
(673.47mg/g).
Keywords: Thymus algériensis, polyphenols, flavonoids, antioxidant activity, cyclic voltammetry, square
wave voltammetry.
:ملخص
الغدة الزعترية الجزائرية هي من عائلة "الشفويات" تدعى محلیا "الزعیترة" وهي نبتة طبیة وعطرية تستخدم
كجزء من تثمین النباتات الجزائرية واكتشاف،على نطاق واسع لألغراض الغذائیة وفي الطب التقلیدي بالجزائر
مضادات اكسدة جديدة من مصادر طبیعیة فقد اهتممنا بهذا العمل بدراسة الكیمیاء النباتیة وتقییم النشاط المضاد لألكسدة
.في نبات الغدة الزعترية الجزائرية المحصودة من منطقه تقلعیت بوالية برج بوعريريج
كما أظهرت النتائج64,0 ±21 اظهر االستخالص بالنقع بان النبات المحلي المختبر له محصول جید بنسبة
الكیمیائیة النباتیة التي تم الحصول علیها ثراء نبات الغدة الزعترية الجزائرية بمركبات الفالفونويد والعفص والصابونین
تم قیاس كمیة محتويات البولیفینول والفالفونیدات الكلیة بالطرق المسعرية أظهرت النتائج أن أكبر كمیة.والستیرويدات
مغ مكافئ0±12.4 مغ مكافئ من حمض الغالیك \غ وفالفونويدات بمعدل0.52 ±339.5 من البولیفینول الكلي بمعدل
الطرق الكهروكیمیائیة المستخدمة أوضحت النتائج أن قیاس الفولتمیتر الدوري وقیاس جهد الموجة.من الكرستین\ غ
.مغ\غ) على التوالي673.47( مغ\غ) و731.80( المربعة لهما فعالیة كبیرة في مضادات األكسدة بقیم
:الكلمات المفتاحية
قیاس الفولتمیتر الدوري قیاس جهد، النشاط المضاد لألكسدة، الفالفونويد، البولیفینول الكلي،الغدة الزعترية الجزائرية
.الموجة المربعة