Je pensais auparavant que la dissociation se rattachait uniquement au traumatisme. Or, j’ai
appris dans cette vidéo qu’il existe différents types de dissociations (dissociation schizophrénique, dissociation hypnotique, dissociation structurelle liée à des antécédents traumatiques). J’ai trouvé que la différence entre un souvenir normal et un souvenir traumatique était très bien imagée par l’intervenante. J’ai compris que le souvenir normal est daté, lié à un contexte et traité par l’hippocampe ce qui permet un repérage spatio-temporel. A contrario, le souvenir traumatique est présent, occulte totalement son contexte et déborde l’hippocampe qui génère des réactions dissociatives. Les modèles de dissociation structurelle ont été présentés, dont l’un d’entre-eux se décline en 3 niveaux de dissociations (primaire, secondaire et tertiaire). J’ai trouvé intéressant l’idée que nous ne soyons pas des êtres totalement unifiés et que nous sommes par conséquent tous un minimum dissocié, sans pour autant que cela ne soit pathologique. La dissociation a été ensuite abordé sous un angle développemental. L’intervenante explique que les expériences précoces constituent le « support de l’adaptation ultérieure » dans la vie quotidienne de l’enfant, sans qu’ils n’ait conscience ni soit en capacité de verbaliser ses expériences. Cela peut poser problème pour le psychologue, le verbal étant son outil de travail. J’ai appris que des traumatismes non résolus chez les parents étaient un facteur de risque de désorganisation chez l’enfant. La notion de fenêtre de tolérance a été développée. Elle peut être à l’origine des tendances associatives, lorsque celle-ci est trop stimulée ou trop petite. Il est abordé les différents types de symptômes liés à la dissociation traumatique sur le versant de l’hypoactivation (alexithymie, manque d’empathie, froideur…) ou de l’hyperactivation (débordement émotionnel, trouble anxieux, dépressions, tentative de suicides, auto-mutilations…). Enfin, des stratégies de dépistage sont proposés en mettant l’accent sur les investigations à effectuer dans l’anamnèse (repérage de carences, traumatismes infantiles, violences sexuelles…)