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Monsieur le Maire de la Commune de Kiki

Monsieur le Président du conseil régional du centre


Monsieur le Préfet du département du Mbam et Inoubou
Monsieur le Président du conseil national de la jeunesse du centre
Monsieur le délégué départemental de la jeunesse et de l'éducation civique du
département du Mbam et Inoubou
Madame le sous-préfet de l'arrondissement de kiki
Messieurs les sénateurs juniors de la région du centre
Messieurs les députés juniors de la région du centre
Messieurs les conseillers régionaux jeunes
Mes dames messieurs

C'est un honneur pour nous d'être les bienvenus dans l'arrondissement de kiki,
département du Mbam et Inoubou, Région du Centre

C'est donc l'occasion pour nous de nous joindre à vous pour lutter efficacement contre
la propagation des discours haineux et le tribalisme afin de favoriser le vivre
ensemble et la paix sociale.

Le discours de haine et le tribalisme sont des fléaux complexes et multidimensionnels


qui ont des conséquences de grande ampleur et dangereuses sur les sociétés
démocratiques contemporaines. Non seulement ils attentent à la dignité et aux droits
de l'l'homme de la personne visée, mais également à ceux des membres de la minorité
ou du groupe auquel cette personne appartient. il créent des divisions dangereuses
dans la société dans son ensemble, affecte la participation et l'inclusion dans la vie
publique et pose un risque pour la démocratie.

Selon la stratégie et le plan d'actions des Nations Unies pour la lutte contre les
discours de haine lancée en juin 2019 par le Secrétaire Général des Nations Unies
Antonio Gutiérrez, les discours de haine corrolaire du tribalisme entendu comme "
une organisation sociale par tribu ", y sont définis comme<< tout type de
communication, qu'il s'agisse d'expression orale ou écrite, ou de comportement,
constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l'égard
d'une personne ou d'un groupe en raison de leur identité, en d'autres termes, de
l'appartenance religieuse, de l'origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la
couleur de la peau, de l'ascendance, du genre ou d'autres facteurs
constitutifl'identité.ntité >>.

Les discours de haine qui peuvent parfois même entraîner le tribalisme empoisonnent
les esprits. ils font partie des formes les plus virulentes de désinformation, ils se
nourrissent de la polarisation de la société et la renforce. Ce qui nous éloigne les uns
des autres. Lorsqu'ils sont utilisés pour contrôler et opprimer, ils peuvent conduire
dans les cas les plus extrêmes, aux meurtres de masse et au génocide.
Actuellement, les discours misogynes en particulier prolifèrent, car la technologie leur
offre des moyens faciles et peu coûteux de se répandre partout. Les plateformes en
ligne proposent peu de garde-fous pour limiter leurdiffusion.
les discours de haine en ligne semblent particulièrement impossible à endiguer, mais
le gouvernement camerounais, la société civile et nous tous, nous devons agir en
synergie notamment par la puissance de l'éducation pour s'y opposer.

c'est pourquoi, par ma voix , nous les sénateurs juniors de la région du centre, au nom
de toute la jeunesse camerounaise, disons NON AUX DISCOURS DE HAINE ET
AU TRIBALISME.

Les discours de haine et le tribalisme sont en plein essor, amplifiés par les nouvelles
technologies qui diffusent une rhétorique de division dans le monde entier. Nous
avons tous ici été témoins de leurs effets néfastes notamment les violences,
l'exclusion, la discrimination, les inégalités... etc. Pour répondre à la montée en
puissance des discours haineux et du tribalisme, qui entraine la xénophobie, le
racisme, l'intolérance, la misogynie, l'antisémitisme, le gouvernement camerounais a
pris les mesures qui s'imposent.
La lutte contre le discours de haine est désormais une priorité pour le gouvernement
camerounais sous la houlette du Chef de l'État, Son Excellente PAUL BIYA. Il
condamne fermement les discours de haine et le tribalisme qui sévissent dans tous les
milieux et même sur les réseaux sociaux.

On peut donc saluer ici les efforts consentis par le gouvernement pour repousser ces
phénomènes qui détériorent le vivre-ensemble et la paix qui constituent des priorités
pour le Président de la République Son Excellente PAUL BIYA.

Faut il rappeler que le 29 novembre 2019 au cours d'une plénière au Palais des Verres
de Ngoa-Ekelle , pour défendre le projet de loi portant modification de l'article 241 du
Code pénal, en rapport avec la lutte contre les discours haineux et le tribalisme au
Cameroun, afin d'intégrer "l'outrage à la tribu", le ministre de la justice garde des
sceaux Laurent ESSO, a reconnu que la montée malheureuse des discours haineux
dans l'espace public, ayant pour principal relais les médias sociaux, peuvent
sérieusement compromettre la sécurité, la cohésion sociale, le vivre-ensemble. que
celà provient du fait que << nous utilisons des mots qui vont au-delà de notre propre
entendement pouvant heurter certains esprits sensibles. Ils constituent des troubles à
l'ordre public>>. Ainsi, toute personne reconnue coupable de ce type de propos sera
désormais punie d'un emprisonnement d'un à deux ans et d'une amande de 5000
Francs CFA à 20 millions de FRANCS CFA.
Très récemment le 17 mai une délégation interministérielle constituée des ministres
de la communication, René EMMANUEL SADI , de l'administration territoriale Paul
ATANGA NJI, et l'ancien premier ministre et président de la commission nationale
du bilinguisme et du multiculturalisme, Peter MAFANI MUSONGE, ont rappellé que
les discours haineux sont punis par la loi. Ceci afin d'interpeller les professionnels des
médias et des populations sur la stratégie prescrite par le président de la République
Son Excellente PAUL BIYA pour lutter contre les discours haineux et le tribalisme .

Ces efforts consentis par le gouvernement ne doivent pas passer inaperçus à nos yeux.
Nous tous nous sommes concernés et devons ainsi participer à la construction du
vivre-ensemble, au maintien de la paix, à la promotion de la démocratie et du
développement durable.
C'est pourquoi nous sénateurs juniors de la Région du Centre, nous interpellons toute
la jeunesse camerounaise et en particulier celle du Mbam et Inoubou à adopter des
attitudes favorables à la lutte contre les discours haineux et le tribalisme.

Chers jeunes, pour éloigner les discours haineux et le tribalisme il faut :


* ignorer les insultes d'autrui car l'insulte révolte et caractérise la faiblesse
intellectuelle. N'y cédons pas.
* dominer ses émotions. Il faut toujours réfléchir avmaladresses. il faut rester
calme pour évpensées. il faut rester calme pour éviter d'être l'auteur de maladresses.
* être maître de ses pensées. il ne faut pas faire ce que quelqu'un vous demande au
motif qu'il est une autorité ou un membre d'une communauté, d'une tribu ou d'une
association à laquelle vous appartenezappartenez.
* S'interroger sur les méfaits de la violence. les discours haineux et le tribalisme
peuvent nous conduirent à la violence verbale, psychologique et même physique.
lorsqu'on y parvient,la paix sociale et le développement économique sont
considérablement freinés.
* Accepter les étrangers car la diversité est une richesse et non une adversité.
Nous devons vivre ensemble car nos rapprochements et nos convergences sont
infiniment plus nombreuses que ce qui nous sépare.
* Accepter la contradiction car elle constitue le moteur de l'évolution des
mentalités, des cultures et de la science. Penser différemment n'a rien à voir avec la
tribu.
* Éliminer les stéréotypes de notre langage qui font référence à la tribu en évitant
d'appeler ses amis "wadjo" , "anglo", "bams", "nkaw", "mbouda", afin d'éviter de
heurter les personnes sensibles et donc de contribuer à la détérioration du vivre
ensemble et la prolifération de la haineTribale.
* soyons responsable sur les réseaux sociaux en évitant le partage des fausses
informations, et des messages haineux et tribalistes.
Chers jeunes, frères et sœurs, nous sommes le Cameroun dedemain. travaillons tous
ensemble pour un Cameroun uni et prospère.

vive le président de la République Son Excellente PAUL BIYA


vive la jeunesse camerounaise fer de lance de la nation
vive le Cameroun

Pour les sénateurs jeunes du Centre du Conseil Camerounais des Élus Parlementaires
et Territoriaux.
Par M. ONANA MBIDA RODRIGUE DAVY, Chargé des relations publiques au
Réseau Parlementaire des sénateurs juniors du Centre.

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