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Contenu de la matière
I. 1. Notions et définitions ;
III. Calcul des régimes transitoires des lignes par la méthode des ondes mobiles
IV. Stabilité transitoire, Stabilité dynamique, stabilité de tension, stabilité long terme.
V. Étude complète d'une machine connectée à un réseau infini avec AVR et PSS
- Résolution numérique
I. NOTIONS ET DEFINITIONS
I.1 REGIMES TRANSITOIRES ELECTROMAGNETIQUES
Les régimes transitoires électromagnétiques sont engendrés ou produits par l’apparition
de court-circuit dans les réseaux électriques.
Intérêt de la méthode des composantes symétriques
Le calcul à l’aide des composantes symétriques est particulièrement utile lorsqu’un
réseau triphasé est déséquilibré car les impédances classiques R et X dites « cycliques
» ne sont alors plus normalement utilisables du fait, par exemple, de phénomènes
magnétiques. Aussi, ce calcul est nécessaire quand :
• un système de tensions et courants est non symétrique (vecteurs de Fresnel de
modules différents et de déphasages différents de 120) ; c’est le cas lors d’un
court-circuit monophasé (phase-terre), biphasé, ou biphasé-terre ;
• le réseau comporte des machines tournantes et/ou des transformateurs spéciaux
(couplage Yyn par exemple).
Cette méthode est applicable à tous types de réseaux à distribution radiale et ce quel que
soit leur tension.
I.1.1 Les régimes de court-circuit
Voir polycopie de cours réseaux électriques ;
I.2 REGIMES TRANSITOIRES ELECTROMECANIQUES
Les changements des grandeurs électromécaniques (la vitesse de rotation des
alternateurs et des moteurs, la fréquence, l’angle ,……..etc.) sont considérés , faibles et
par conséquent négligeables. Cependant, si la duré du régime transitoire est assez
longue, alors le changement des grandeurs électromécaniques devient considérable et
ces changements jouent un rôle important dans le régime transitoire. Par exemple, si les
vitesses des différents alternateurs changent subitement les unes par rapport aux autres,
alors leurs fonctionnements en parallèle deviennent impossibles et influe négativement
sur le processus transitoire.
Le régime transitoire, dont on considère le changement de toutes les grandeurs
électromagnétiques et électromécaniques est appelé régime transitoire
électromécanique. Les plus importantes formes des régimes transitoires
électromécaniques sont la stabilité statique et dynamique.
I.2.1 Equation balancière (swing)
C’est-à-dire : GH = M 0 = M (360 f )
1 1
2 2
GH
M = Megajoule − sec/ deg rés
180 f
Dans l’état d’équilibre sans perturbation :
Te = Tm
i.e., Te0 = Tm0
Alors Te0 − Tm0 = 0
Dans le cas de présence de perturbation (défaut) : Te0 Tm0
Durant la période transitoire le rotor s’ajustera avec l’énergie demandée par le système,
on écrit alors :
d
0 = comme = 0 t +
dt
Durant l’accélération du rotor, à partir des lois de la mécanique on peut écrire :
d 2 d 2
J 2 = Ta = Tm − Te ou encore 0 J 2 = Pa = Pm − Pe
dt dt
Or
d 2 GH d 2
M = Pa = Pm − Pe ou = Pa = Pm − Pe
dt 2 180 f dt 2
Par intégration, on peut facilement déterminer l’angle interne de la machine considérée.
En utilisant les unités relatives on divise les puissance la puissance de base de la
machine synchrone G :
𝐻 𝑑2𝛿
= 𝑃𝑎 = 𝑃𝑚 − 𝑃𝑒 pu
𝜋𝑓 𝑑𝑡 2
P P1
Pm=P0
/
1.2.3 Machine synchrone connectée à un nœud infinie
L’équation balancière est aussi exprimée par
d 2 EV
M 2 = Pa = Pm − Pe ou Pe = sin ( )
dt X
jXL
nœud générateur
avec X = xd' + x L
jx’d
Et Pe = Pmax sin ( )
|E|
x’d1 XL x’d2
|E’| |E’2|
Pe1 = Pe 2 = Pe
d 2 ( 1 − 2 ) H + H2
= f 1 (
Pm − Pe ) et Pe =
E1 E 2V
sin ( ) avec = 1 − 2
dt 2
H1H 2 x d' 1 + x + x d' 2
1.2.5 Linéarisation de l’équation balancière :
L’équation balancière dans le cas générale s’écrit :
d 2 d H
M +D = Pm − Pe avec M =
dt 2
dt f
Où D est la constante d’amortissement (= 2k0/G , k représente la constante de proportionnalité quand le
couple de frottement est proportionnel à la tension angulaire et l’amortissement dans la vitesse de
rotation du rotor est causé par ce frottement).
Ainsi, à l’état initial Pm0 = Pe0 , alors nous pouvons écrire l’expression de linéaire de l’équation balancière
comme :
.. .
M + Di + Ps = 0
Ps décroît en monotonie et s’annule puis devient négative pour des valeurs, de l’angle de charge, inférieurs
ou égales à π/2. L’équation caractéristique peut s’écrire dès lors :
Ms 2 + Ds + Ps = 0
− D D 2 − 4MPs − D D2 P
Dont les racines sont : s1 , s2 = = 2
− s
2M 2M 4M M
s1 , s2 représentent les fréquences naturelles du système mécanique.
Si Ps est positif les deux valeurs propres auront la partie réelle négative , siPs est négative l’une des
valeurs propre est réelle positive.
Avec D très petit et Ps>0, les valeurs propres sont complexes et : MPs D 2 et nous aurons
s1 , s2 = j .
D Ps D2
1 , 2 = j avec = ; = −
2M M 4M 2
dPe ( )
Ainsi la condition nécessaire de stabilité permanente est Ps>0 ; i.e. 0
d