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II. Les Chargements ................................................................................................................... 24
III. La Marge de Sécurité .............................................................................................................. 24
IV. La Marge Bénéficiaire ......................................................................................................... 24
V. Les Produits Financiers .......................................................................................................... 24
VI. La Taxe ............................................................................................................................... 25
SECTION II : les différentes formes de prime .......................................................................................... 25
CHAPITRE V : LE SINISTRE..................................................................................................................... 26
SECTION I : la détermination de l’indemnité ........................................................................................... 27
I. En Assurance Dommage (Biens et RC) ................................................................................... 27
II. En assurance de personnes (principe forfaitaire).................................................................... 28
SECTION II : la charge de sinistre et la sinistralité ................................................................................... 28
I. La Charge de sinistre.............................................................................................................. 28
II. La Sinistralité ......................................................................................................................... 28
CHAPITRE VI- ELEMENTS DE COMPTABILITE DES SOCIETES D’ASSURANCES ..................................... 29
Section I : Les engagements réglementés .............................................................................................. 29
I. les provisions techniques ....................................................................................................... 29
II. Les créances privilégiées ....................................................................................................... 45
III. Les dépôts de garantie des agents, assurés et tiers ............................................................... 46
IV. La provision de prévoyance en faveur des employés et agents .......................................... 46
Section II : la Marge de solvabilité .......................................................................................................... 46
I. le calcul de la marge de solvabilité des sociétés dommages (état C11) ................................... 47
II. le calcul de la marge de solvabilité des sociétés vie (état C11) ............................................... 48
CHAPITRE VII : L’INDUSTRIE DES ASSURANCES ................................................................................... 50
Section I : Les entreprises d’assurances ................................................................................................. 50
I. La classification des entreprises d’assurances selon leur forme juridique :........................... 50
II. La classification des entreprises d’assurances selon leurs objectifs ...................................... 51
Section II : Les rôles de l’industrie des assurances .................................................................................. 52
I. Le rôle dans la préservation et le renouvellement de l’outil de production .............................. 52
II. Le rôle dans les mécanismes de financement : le rôle d’investisseur institutionnel ............... 52
Section III : Les principaux ratios assurance et économie ......................................................................... 53
I. Le taux de pénétration ou contribution de l’assurance au PIB ...................................... 53
II. La contribution du secteur des assurances à l’investissement ..................................... 53
III. La densité de l’assurance .............................................................................................. 53
IV. Le nombre d’emplois....................................................................................................... 53
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INTRODUCTION GENERALE
I. L’historique de l’assurance
A. La pré assurance
Les romains et les athéniens connaissaient le mécanisme qui a donné lieu au Prêt à la
grosse aventure et selon lequel le prêteur de deniers touchait un intérêt de 15 à 40% si la
cargaison arrivait à bon port. Mais cette pratique fut frappée d’interdit par les autorités
religieuses comme usuraire. C’est pourquoi de riches commerçants s’engagèrent à
garantir une cargaison moyennant le paiement préalable d’une somme d’argent. C’est
dans le domaine des risques maritimes qu’est apparue la notion d’assurance
puisque le plus ancien contrat a été retrouvé à Gènes en Italie en 1347 et est destinée
à garantir un transport de marchandises contre les aléas d’un voyage.
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Les premières entreprises d’assurances maritimes apparaissent en 1424 à Gènes puis en
Angleterre avec des clubs de particuliers.
Le plus ancien contrat français a été conclu en 1584 pour le transport de marchandises
entre Marseille et Tripoli.
C’est à la fin du XVIIe siècle qu’apparait l’assurance incendie. A Londres en pleine nuit, le
02 septembre 1666 , un incendie se déclare dans une boulangerie et s’étend avec une
telle ampleur qu’il faudra 4 jours pour le maitriser. Il détruira 13 000 maisons et 400 rues
sur 175 hectares.
Elle consiste à épargner pour faire face à des situations difficiles. Mais les sommes
épargnées par un individu étant sans commune mesure avec les dommages qu’il pourrait
subir ou les responsabilités qui pourraient être mises à sa charge, l’épargne ne permet
pas de lutter efficacement contre les effets malheureux du hasard.
B. L’assistance
C’est l’ensemble de la collectivité qui par le jeu de l’entraide assure à l’individu une garantie
contre les risques auxquels il est exposé. En tant que système de réparation, l’assistance
n’est pas satisfaisante non plus pour l’individu notamment parce qu’elle hypothèque son
indépendance en le rendant tributaire (dépendant) des autres.
C. La Prévention
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III. La Définition de l’Assurance
Selon Joseph HEMARD : « L’assurance est une opération par laquelle une partie, l’assuré-
souscripteur se fait promettre moyennant une rémunération (la prime) pour lui-même ou
pour un tiers en cas de réalisation d’un risque une prestation par une autre partie
l’assureur lequel prenant en charge un ensemble de risque les compense conformément
aux lois de la statistique ».
Cette définition appelle quelques commentaires et précisions sur les termes suivants :
Risque, Sinistre, Prime, et Compensation des Risques.
A. Le risque
Il peut aussi s’agir d’un évènement de réalisation certaine mais à une date inconnue (le
décès).
B. Le sinistre
C. La prime
C’est le prix de l’assurance c’est à dire la somme que l’assuré paie pour être couvert.
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D. La compensation des risques
1- La coassurance
C’est une opération par laquelle plusieurs compagnies d’assurance garantissent un même
risque chacune prenant en charge une fraction convenue de ce risque sans solidarité avec
les autres coassureurs.
Les risques faisant l’objet d’une coassurance sont garantis dans le cadre d’un contrat
unique appelé police collective qui est négociée par la compagnie apéritrice ou leader
auprès de l’assuré ou de son courtier.
2- La réassurance
La réassurance est l’opération par laquelle une compagnie d’assurance s’assure à son
tour auprès d’une compagnie : le réassureur appelé encore le cessionnaire pour tout ou
partie des risques qu’elle assure. Il est à noter que malgré l’opération de réassurance
l’assureur reste le seul garant du règlement des sinistres à l’assuré. Ce dernier n’étant lié
au réassureur par aucun lien contractuel.
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CHAPITRE I : LE CONTRAT D’ASSURANCE
Consensuel
Le contrat ne nécessite que l’échange de volonté des parties. L’écrit n’est qu’un moyen de
preuve.
Synallagmatique
Aléatoire
L’aléa existe dès lors qu’au moment de la formation du contrat les parties ne peuvent
apprécier l’avantage qu’elles en retireront parce que celui-ci dépend d’un évènement
incertain (pas d’aléa, pas d’assurance).
Onéreux
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D’Adhésion
Le contrat est souvent préétabli par l’assureur. L’assuré ne fait qu’accepter ou refuser
mais ce caractère de contrat d’adhésion est atténué par l’intervention du courtier
d’assurance, du Risk Manager et de l’Etat via la direction des assurances qui doit viser
tout produit avant sa commercialisation.
Bonne Foi
L’assureur fait confiance à son assuré. Ainsi, il accepte de faire le contrat sur la base des
déclarations de celui-ci. L’assuré a également confiance à son assureur. Ainsi, il paie la
prime en contrepartie d’une promesse d’indemnisation en cas de sinistre.
Successif
C’est un contrat qui se déroule dans le temps (durée temporaire, ferme et contrat à tacite
de reconduction).
Les intermédiaires d’assurances sont ceux qui présentent des contrats d’assurance au
public. Au nombre de ces intermédiaires figurent :
C’est une personne physique mandatée par la compagnie d’assurance. Entre l’agent et la
compagnie, il existe un traité de nomination ou convention qui définit les types de contrats
qui doivent être présentés au nom de la compagnie, la période de réversibilité des primes,
les taux de commissionnement… L’agent réserve sa production à sa compagnie c’est la
règle de l’exclusivité de production.
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II. Le Courtier d’assurance
Le courtier peut être une personne physique ou morale. Il est un commerçant indépendant
rémunéré à la commission.
Le courtier peut placer ses affaires dans la compagnie de son choix. Il est tenu par une
obligation de conseil (appelé assureur conseil) et est agrée par le Ministre en charge du
secteur des assurances.
Ces personnes sont commises par une entreprise d’assurance ou par une société de
courtage en assurance.
L’assureur
L’assureur est une personne morale agrée pour effectuer des opérations d’assurances.
L’assuré
C’est une personne sur la tête ou sur les intérêts de qui repose l’assurance.
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le(s) bénéficiaire(s)
C’est la personne qui percevra les prestations en cas de sinistre. Il peut être l’assuré ou
un tiers (personne étrangère au contrat).
I. La proposition d’assurances
C’est un imprimé édité par l’assureur par lequel il demande des renseignements au
souscripteur.
C’est dans les conditions particulières qu’on retrouve le nom de l’assuré, les garanties
souscrites, les capitaux assurés, la durée du contrat, le montant de la prime d’assurance…
Les conditions générales sont les clauses communes à tous les contrats d’assurances
d’une branche donnée. Exemple conditions générales automobile, maladie, incendie.
V. L’avenant
L’avenant est un document qui vient constater la modification d’un contrat d’assurances.
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La note de couverture ou note de garantie constate l’existence d’une garantie provisoire
pendant une certaine durée. Elle n’est qu’un moyen de preuve provisoire et n’a plus d’objet
lorsqu’elle est remplacée par la police.
NB : Il est important de noter que nous pouvons avoir dans le contrat d’assurance des
annexes, des intercalaires, des clauses (FANAF 1 et 2).
On peut classer les opérations d’assurances en 2 catégories : par branche et par mode de
gestion.
Elles ont pour but d’indemniser l’assuré des pertes matérielles qu’il subit directement dans
son patrimoine. Exemple : assurance incendie, vol, bris de machines…
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1- Le principe indemnitaire
Selon ce principe, l’assurance ne doit pas être un moyen d’enrichissement sans cause
pour l’assuré ou la victime. Le but de l’assurance est de replacer l’assuré dans la situation
où il était avant le sinistre.
2- La subrogation
L’assureur après avoir payé l’indemnité d’assurance est subrogé dans les droits et actions
de l’assuré contre le tiers responsable du sinistre c’est ce qu’on appelle la subrogation (le
responsable ne doit pas échapper à sa responsabilité).
Ici la fausse déclaration porte sur les éléments qui permettent de déterminer la prime
d’assurance.
Par contre, si l’assurance fait une fausse déclaration intentionnelle, de mauvaise foi le
contrat est nul selon les dispositions de l’article 18 du code CIMA.
Application
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Valeur assuré du bâtiment 25 000 000. A la suite d’un sinistre l’expert évalue le montant
des dommages à 10 000 000 et constate que la valeur réelle du bâtiment est de 30 000
000.
Réponse
VA = 25 000 000
VR = 30 000 000
I = D*VA/VR
L’indemnité d’assurance a été réduite. Au lieu de payer 10 000 000, l’assureur payera
8 333 333.
Application 2 :
Le 31 Décembre à 23H 30 la maison a été cambriolée. La valeur des biens emportés par
les voleurs s’élève à 7 500 000.
A la question de savoir votre maison est-elle gardée elle avait répondu oui. Pour cette
raison, l’assureur lui a fait payer une prime de 200 000. Sans gardien, elle aurait dû payer
250 000.
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En supposant que Madame FALL a oublié de déclarer la modification intervenue dans son
contrat d’assurance à la suite de la cessation d’activité de ces gardiens. Calculer
l’indemnité à verser à Madame FALL.
Réponse :
D = 7 500 000
Elles sont composées des accidents corporels, de la maladie et des assurances vie.
L’assureur couvre les dommages corporels subis par l’assuré à la suite d’un accident
survenu dans sa vie privée et / ou professionnelle.
- Décès ;
- Invalidité permanente ;
- Frais médicaux ;
- Incapacité temporaire de travail (ITT).
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B. La maladie
Cette franchise permet de moraliser le risque. Elle pousse l’assuré à se comporter en bon
père de famille (prudent, vigilant,…).
Les assurances vie comprennent les produits d’assurance vie en cas de vie, les produits
d’assurance vie en cas de décès et les produits mixtes.
Dans les produits d’assurance vie en cas de vie, l’assureur versera au bénéficiaire désigné
un capital ou une rente si l’assuré est en vie au terme du contrat.
L’assureur versera un capital ou une rente si l’assuré décède ou est en vie (en toutes
circonstances).
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Dans les assurances de personnes, il y a possibilité de cumuler plusieurs indemnités, pas
de sous assurances ou de sur assurances, pas de subrogation sauf pour les frais
médicaux.
Dans ces assurances, les sinistres d’une année considérée sont couverts par la masse
des primes collectées au cours de la même année.
Ce sont des assurances souscrites à long terme dont les primes sont capitalisées selon la
méthode des intérêts composés.
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- Un évènement lié au hasard ;
- Un évènement de cause fortuite (indépendant de la volonté de la personne) ;
- Evaluable en argent.
II. Le Risque légalement assurable
Le risque légalement assurable est celui dont l’assurance est autorisée par le législateur.
Une compagnie d’assurance doit réunir dans son portefeuille un grand nombre de risque.
Cette multitude de risque permet à l’assureur de se rapprocher le plus possible des calculs
de probabilité conformément à la loi des grands nombres. Ceci lui permet de fixer avec
plus de précision le montant des primes afin d’être en mesure de supporter les sinistres.
Il résulte de cette loi que la compensation des risques est d’autant mieux réalisée que le
nombre de risque en mutualité est élevé.
Elle est organisée au sein de la mutualité conformément à la loi des grands nombres de
manière à offrir à l’assureur les moyens de faire face aux effets néfastes des mauvais
risques grâce aux résultats positifs des bons risques.
Toutes ces règles sont nécessaires au rapport du principe fondamental d’équilibre des
opérations d’assurance qui veut que l’ensemble des sinistres soient payés grâce à
l’ensemble des primes d’assurance sans apport de capitaux extérieurs.
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L’assureur doit opérer une sélection c’est-à-dire faire un choix judicieux des risques tant
au niveau de la valeur du risque garanti qu’au niveau de sa qualité afin d’obtenir un
portefeuille équilibré.
La division du risque consiste à l’éparpillement des risques en vue d’éviter que leurs
réalisations massives ne rompent l’équilibre financier de la mutualité. Les techniques
utilisées sont les suivantes :
I. La coassurance
Les risques faisant l’objet d’une coassurance sont garantis dans le cadre d’un contrat
unique appelé police collective qui est négociée par la compagnie apéritrice ou leader
auprès de l’assuré ou de son courtier.
La compagnie apéritrice comme mandataire des coassureurs. En effet, non seulement elle
établit le contrat, mais encaisse la prime et la répartit entre les coassureurs. En outre, elle
instruit et liquide les sinistres, encaisse la participation des autres coassureurs avant de
régler les prestations dues à l’assuré.
II. La réassurance
C’est l’opération par laquelle une compagnie d’assurance, la cédante s’assure à son tour
auprès d’une compagnie le réassureur appelé encore le cessionnaire pour tout ou partie
des risques qu’elle assure. Il est à noter que malgré l’opération de réassurance, l’assureur
reste le seul garant du règlement des sinistres à l’assuré ; ce dernier n’étant lié au
réassureur par aucun lien contractuel.
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La technique de réassurance permet à l’assureur de diluer le risque et d’homogénéiser
son portefeuille en ne conservant que la partie correspondant à son propre plein. Il existe
2 types de plein à savoir : le plein de conservation qui est le risque maximum conservé
par l’assureur pour son propre compte et le plein de souscription qui est la somme
maximale des engagements à la fois du réassureur et de la conservation de l’assureur.
1- La réassurance obligatoire
Elle s’exerce à travers des conventions ou traités de réassurance qui mettent à la charge
de chaque partie des obligations. Obligation de cession pour l’assureur et obligation
d’acceptation pour le réassureur suivant des conditions bien définies au traité.
a- La Réassurance proportionnelle
L’on distingue :
- La quote-part ;
- L’excédent de plein ;
- La facultative obligatoire ou FACOB.
a- 1- La quote-part :
Dans un traité quote-part, l’assureur s’engage à donner au réassureur un
pourcentage défini sur chaque risque qu’il souscrit et en cas de sinistre, le
réassureur interviendra dans la même proportion.
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Exemple : Rétention de 40% Cession 60%
Dans un traité excédent de plein, la cédante détermine son plein de rétention c’est-à-dire
le maximum qu’elle va prendre pour son propre compte eu égard à sa capacité financière.
Par conséquent, tous les risques dont les capitaux assurés restent inférieurs ou égaux à
ce montant sont entièrement conservés par la compagnie. Et tous ceux dont les capitaux
assurés sont supérieurs à ce montant sont cédés aux réassureurs suivant une limite fixée
au traité.
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a- 3- La facultative obligatoire ou FACOB (traité hybride)
Il s’agit d’un traité hybride en ce sens que la cession n’est plus obligatoire pour l’assureur
mais l’acceptation est obligatoire pour le réassureur.
1- Sinistre 100 000 000, Assureur = 25 000 000, Réassureur = 75 000 000
2- Sinistre = 10 000 000, Assureur = 10 000 000, Réassureur = 0
3- Sinistre = 700 000 000, Assureur = 25 000 000, Réassureur = 500 000 000,
Découvert = 175 000 000
Ce type de traité est dû à un grand nombre de petits sinistres (maladie, neige, etc.) ou
encore dans le cadre d’une branche à développement rapide (sinistre matériel auto : le
préjudice peut être fixé rapidement).
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La priorité de la compagnie est une proportion des sinistres par rapport aux primes émises
(S/P) de la branche de même que l’intervention du réassureur. Mais très souvent, il ya une
double limitation de l’engagement du réassureur en pourcentage et en montant.
(Charge de sinistre(S) 1 200 000 000, Primes émises nettes(P) 1 300 000 000
Maladie
S/P = 1 200 000 000/1 300 000 000 = 92%
Assureur : 90%
2- La Réassurance facultative
Les assureurs ont souvent recours à la réassurance facultative pour les raisons suivantes :
- Lorsque la capacité automatique de leur traité est dépassée par leur engagement
sur un risque ;
- Lorsque le risque est exclu de leur traité ;
- Lorsqu’ils ne veulent pas faire de la coassurance sur le risque ;
- Lorsqu’ils ne disposent pas de traité dans la branche pour diverses raisons.
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III. Le Fronting
C’est une pratique imposée par les assurés aux assureurs qui consiste à placer un risque
auprès d’un assureur avec obligation faite à ce dernier de virer tout ou partie de ces
risques auprès d’un organisme qui est la captive du groupe.
Les captives sont des sociétés de gestion de risque d’un groupe industriel ou commercial
opérant à grande échelle : captive d’assurance, de réassurance.
V. Les Pools
C’est le prix de l’assurance c’est-à-dire la somme que l’assuré-souscripteur doit payer pour
être couvert.
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Equation Complète de la Prime
I. La Prime Pure
C’est la partie de la prime qui permet à l’assureur de payer les sinistres. Elle est déterminée
par deux paramètres fondamentaux : la fréquence et le coût moyen des sinistres.
1- La Fréquence
Il est obtenu en divisant le coût total des sinistres par leur nombre CM = CT/n
Tous les éléments qui servent à déterminer la prime contiennent une part d’incertitude. La
marge de sécurité sert à corriger les éventuels écarts.
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Ce sont les revenus générés par les placements. L’assureur qui gagne d’importants
produits financiers peut se permettre de diminuer ses primes d’assurances.
VI. La Taxe
L’assureur collecte les taxes sur les produits d’assurances qui seront reversées à l’Etat.
Une prime est payable d’avance quand elle est payée au début du contrat contrairement
à une prime à terme échu qui est payée au terme du contrat.
La prime unique est payée en une seule fois alors que la prime périodique est payée
suivant une périodicité bien déterminée.
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La prime temporaire est payée pour un temps bien déterminé alors que la prime viagère
est payée tant que l’assuré est en vie.
- Prime Variable
La prime variable est calculée sur la base d’une assiette qui n’est pas connue avec
exactitude (masse salariale TTC, Chiffre d’affaires hors taxe, valeur stock de
marchandises ….).
Valeur prévisionnelle des marchandises = 1 000 000 000, taux de prime = 3‰.
Prime provisionnelle = valeur prévisionnelle × taux = 1 000 000 000 × 3‰ = 3 000 000
Dans un 2nd temps l’assureur procède à la régularisation sur la base de la valeur réelle du
stock déclaré par l’assuré en fin d’exercice.
Prime réelle = Stock réel × taux = 1 500 000 000 × 3‰ = 4 500 000
CHAPITRE V : LE SINISTRE
Le sinistre est constitué par la réalisation de l’évènement prévu par la police d’assurance
et entrainant la mise en jeu de la garantie. Il se décompose en :
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- Un fait générateur à l’origine du dommage ;
- Un préjudice résultant du dommage ;
- Un lieu de causalité.
Il peut être stipulé que l’assuré reste obligatoirement son propre assureur pour une
somme ou une quotité déterminée ou qu’il supporte une déduction fixée d’avance
sur l’indemnité du sinistre».
: 2-Une franchise qui est la part du sinistre à la charge de l’assuré peut être prévue
dans le contrat d’assurance pour moraliser le risque (pousser l’assuré à se comporter en
bon père de famille).
Exemple : Valeur assurée = 10 000 000 franchise = 10% avec un minimum de 500 000
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Réponse
1- 6 000 000 – 10% 6 000 000 = 6 000 000 – 600 000 = 5 400 000
2- I = 0 parce que le minimum est de 500 000 alors que le sinistre est de 350 000
II. En assurance de personnes (principe forfaitaire)
I. La Charge de sinistre
Elle est égale à la somme des sinistres payés et de la provision pour sinistre à payer.
II. La Sinistralité
C’est le rapport qui existe entre la charge de sinistre et les primes émises (ou acquises)
Elle mesure la part des primes pures dans les primes commerciales.
Exemple :
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Total PE = 1 800 000
Les engagements réglementés dont les entreprises mentionnées à l’article 300 doivent à
toute époque être en mesure de justifier l’évaluation sont les suivants (article 334 du code
CIMA) :
Les provisions techniques correspondant aux autres opérations d’assurance sont les
suivantes :
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La plupart des sociétés d’assurance dommages émettent leurs contrats en cours
d’année pour une durée d’un an. Elles reçoivent donc à la souscription puis à la date
d’anniversaire, d’échéance des contrats le montant des primes pour un an.
L’assureur doit donc prévoir à l’inventaire des sommes suffisantes pour pouvoir
continuer pendant la période qui s’écoulera de la date d’inventaire à la prochaine
échéance des primes ou à défaut au terme du contrat, à gérer ses contrats ou à faire
face aux sinistres qui les frapperont .Ces sommes à prévoir constituent ce qu’on
appelle : provision pour risque en cours. La PREC peut être définie comme étant la
provision destinée à couvrir les frais et charges afférents à la période comprise entre
la date de l’inventaire et la prochaine échéance de prime ou cotisation ou à défaut le
terme fixé par le contrat.
1. La méthode de 36%
Hypothèses :
Il ressort de cette ventilation que les frais dépensés lors de l’établissement du contrat ou
lors de son quittancement à l’échéance annuelle sont de 28%, alors que ceux courant
jusqu’à la prochaine sont de 72%. La société mettra en provision la moitié des primes
émises, soit 36%.
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Selon l’article 334-10 du code CIMA, le montant minimal de la PREC s’obtient en
multipliant par le pourcentage de 36% les primes ou cotisations de l’exercice inventorié,
non annulées à la date de l’inventaire et déterminé comme suit :
2. La méthode de 1/24ième
Lorsque les conditions requises pour l’application de la méthode des 36% ne sont pas
réunies ; ce qui est toujours le cas ; les compagnies d’assurance sont en outre tenues de
calculer la PREC en tenant compte :
Si la société est dotée de moyens informatiques adaptés ; elle va pouvoir calculé contrat
par contrat le nombre de jours exacts qui dépassent le 31/12 et donc déterminé
précisément le prorata de prime à reporter sur l’exercice suivant :
La méthode de 1/24ième consiste à dire qu’on peut supposer que tous les contrats émis au
cours d’un mois sont uniformément répartis dans ce mois.
Après avoir calculé le montant total des primes à reporter à l’exercice suivant, il faut
appliquer à ce montant le taux de report (S/P + FG/2) nécessaire pour couvrir les risques
et les frais de gestion de la catégorie concernée et déterminer ainsi le montant de la PREC.
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Cette provision pour risque en cours calculée avec cette méthode est à comparer avec
celle déterminée par la méthode des 36 % .On retiendra le montant de PREC le plus élevé
(principe de prudence oblige).
NB : Le taux de report calculé ne doit pas être < à 72 % (taux minimum à considérer 72%).
Dans le cas contraire, on retiendra le taux obtenu.
A la clôture de l’exercice, il reste des sinistres à payer en plus de ce qui a déjà été payé
dans l’année.
Il faut donc ajouter aux sinistres payés une provision pour sinistre restant à payer à la
clôture de l’exercice .La constitution de cette provision est une charge de l’exercice.
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1ière méthode : la méthode dossier par dossier (méthode réglementaire)
Le coût moyen est obtenu en divisant le montant des sinistres payés augmenté de
l’évaluation des sinistres restant à payer par le nombre des sinistres survenus dans
chaque exercice.
Connaissant les coûts moyens des exercices précédents, on peut extrapoler et calculer le
coût moyen de l’exercice inventorié. Le coût total prévisionnel des sinistres sera égal au
produit du coût moyen ainsi obtenu par le nombre de sinistres en suspens et La PSAP par
la méthode des coûts moyens sera égale à la différence entre le coût total et les sinistres
payés.
NB : Pour les deux derniers exercices, on retiendra l’évaluation la plus élevée entre les
deux méthodes (dossier par dossier et coût moyen).
Exercice d’application
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Nombres de sinistres enregistrés au 31/12/2012 = 9810
Réponse
C’est une méthode rétrospective qui cherche à dégager sur une période donnée le
pourcentage des sommes payées après un an, deux ans, trois ans, …….., n années pour
un exercice de survenance déterminé.
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Ces coefficients appliqués aux paiements de chaque exercice de survenance permettent
de déduire le montant des sinistres à payer.
Exercice d’application
Pour la catégorie incendie, on vous donne les chiffres suivants extraits de la comptabilité
d’une société d’assurance.
L’évaluation selon la méthode dossier par dossier pour cette catégorie donne les montants
de sinistres restant à payer suivants.
T.A.F
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1. Déterminer la PSAP selon la méthode de cadence de règlement par exercice de
survenance.
2. Déterminer le montant total de PSAP à constituer selon le code CIMA.
Solution :
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PSAP chargée = 1 842 000 + (1 842 000*5%) = 1 842 000+ 92 000 = 1 934 100
Cette méthode s’applique surtout aux exercices récents (les deux derniers). Elle peut être
traduite par l’inéquation suivante.
PSAP nette de recours à encaisser > ou = 1,05 (Primes émises nettes d’annulation et
de taxes – Comm- F Généraux – Sinistres payés nets de recours encaissés)
La provision pour sinistres à payer doit être complétée par une estimation des sinistres
survenus mais non encore déclarés à l’assureur. Ces sinistres survenus dont l’assureur
n’a pas encore connaissance constituent les sinistres tardifs.
Ces statistiques peuvent être présentées dans un tableau donnant l’évolution par exercice
d’inventaire du nombre de sinistres déclarés par exercice de survenance.
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de sinistres déclarés au cours de cette première année au nombre total de sinistres
déclarés au cours de l’exercice de survenance. Le pourcentage ainsi obtenu constitue la
cadence de tardifs de première année pour cet exercice de survenance.
La cadence retenue est la moyenne arithmétique (pour tous les exercices de survenance)
des cadences de tardifs de première année.
La cadence retenue est la moyenne arithmétique (pour tous les exercices de survenance)
des cadences de tardifs de deuxième année.
Pour connaître la provision pour sinistres tardifs, il suffit de multiplier le nombre de sinistres
tardifs estimé pour chaque exercice de survenance par le coût moyen des sinistres
déclarés vu à la fin de l’exercice d’inventaire. Les sinistres s’entendent hors estimation des
tardifs.
Cas pratique
Exercises de declaration
38
Exercises de 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Total
survenance
Solution :
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Cadence 1ère année = (110/756 + 145/806 + 156/892 + 192/1028 + 209/1071) *100
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Calcul de la provision pour sinistres tardifs
Provision pour sinistres tardifs 537245 3 884 216 23 603 454 153 785 296
Provision pour sinistres tardifs chargée = 1,05 * 181 810 211 = 190 900 722
La provision pour annulation de prime est une provision constituée en vue de faire face
aux annulations futures à intervenir après l’inventaire sur les primes émises et non
encaissées.
2. Fondement
Dans les sociétés d’assurance, les primes sont généralement comptabilisées à l’émission.
Or, il peut arriver qu’une partie de ces primes ne soit jamais encaissée. Elles sont ou seront
annulées. L’objet de la PAP est de faire supporter par l’exercice d’émission le poids de ses
futures annulations.
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1ère étape : Elaboration du tableau permettant de construire les cadences
d’annulation.
Le pourcentage des primes annulées en première année est donc la cadence d’annulation
de première année.
La provision d’annulation doit être affinée en s’appuyant sur certains éléments techniques
notamment la réassurance, les risques en cours et les commissions pour obtenir la PAP.
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Le calcul étant effectué par branche, les éléments techniques sont à rechercher à l’état C1
qui est le compte d’exploitation par catégorie.
Cas pratique
2000 100 80 50 20 13
2001 120 90 65 15
2004 180
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Deuxième Etape : Calcul des cadences d’annulation
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Quatrième Etape : Calcul de la provision pour annulation de primes
PAP = 454,4-136,32-90,88-100,3+30,09+47,71=204,7
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Il s’agit des créances détenues par l’Etat (sans oublier les frais de contrôle), le Personnel
et les organismes sociaux (IPRES, Caisse de sécurité sociale, IPM).
Les assurés et tiers peuvent également faire des dépôts auprès de la compagnie
d’assurance. S’agissant des dépôts des tiers, ils sont constitués par les dépôts des
locataires occupant les immeubles de l’entreprise d’assurance.
Tous ces dépôts, en cas de liquidation doivent être ristournés à leurs propriétaires
Le total des engagements réglementés est à comparer aux actifs admis en couverture des
engagements réglementés (placements et autres actifs admis).
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Les provisions techniques même si elles sont suffisamment évaluées peuvent
s’avérer par la suite insuffisantes en raison par exemple d’un changement de
législation ou de l’inflation ;
Les placements peuvent aussi s’avérer insuffisants du fait d’une crise économique
généralisée ou sectorielle.
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e) Montant de primes retenu (a x 20%)
f) MARGE MINIMALE (e x d)
Méthode des sinistres (article 337-2 b)
g) Charge de sinistre brute des 3 dernières années
h) Charges de sinistre moyenne (g/3)
i) Taux de conservation des sinistres (b/c sup. ou égal à 50%)
j) Montant de charge de sinistre retenu (h x 25%)
k) MARGE MINIMALE (j x i)
l) MARGE A RETENIR (si k>f alors k sinon f)
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2°) La moitié de la fraction non versé du capital
3°) Emprunt pour fonds social complémentaire
4°) Réserves réglementaires ou libres
5°) Bénéfices reportés de l'exercice
6°) Plus-values sur éléments d'actifs
7°) Fonds encaissés provenant de l'émission des titres ou
emprunts subordonnés
8°) Droit d'adhésion prélevés sur les nouveaux adhérents des
mutuelles
9°) TOTAL (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8)
10°) Pertes reportées de l'exercice
11°) Amortissement restant à réaliser sur frais
d'établissement & de développement
12°) Amortissement restant à réaliser sur immobilisations
incorporelles
13°) TOTAL (10 + 11 + 12)
14°) MARGE DISPONIBLE (9 - 13)
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c) Taux de conservation des sinistres (a/b sup. ou égal à
85%)
d) Montant de provisions mathématiques retenu (b x 5%)
e) MARGE MINIMALE VIE ET
CAPITALISATION (d x c)
Les entreprises d’assurances peuvent être classées selon différents critères : selon leur
forme juridique et selon leurs objectifs.
Suivant leur forme juridique, le code CIMA distingue trois types de sociétés d’assurances
et de capitalisation.
Les sociétés anonymes sont des sociétés commerciales qui poursuivent un but lucratif.
Elles rémunèrent les intermédiaires qui leur apportent des affaires et le montant des
primes d’assurances qu’elles perçoivent n’est jamais variable. Le code CIMA a fixé le
capital minimum de ces sociétés à 5 milliards de F CFA non compris les apports en nature.
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B. Les sociétés mutuelles
Les sociétés mutuelles sont des sociétés non commerciales (à but non lucratif). Elles
développent la notion de mutualité où les adhérents sont à la fois assurés et assureurs.
Les excédents de recettes sont souvent ristournés aux sociétaires sous la forme de
réduction de cotisation lors du renouvellement du contrat.
Elles ne sont pas assujetties à la constitution d’un capital social mais d’un fonds
d’établissement qui est fixé au moins à 3 milliards de F CFA (article 330-2 du code CIMA).
Les sociétés tontinières sont des sociétés d’assurances mutuelles qui réunissent leurs
adhérents en groupes distincts dénommés associations et répartissent à l’expiration de
chacune de ces associations, les fonds provenant de la capitalisation en commun de leurs
cotisations, déduction faite de la partie affectée aux frais de gestion, entre les survivants
des associations an cas de vie ou entre les ayants droit des décédés des associations en
cas de décès, en tenant compte de l’âge des adhérents et de leurs versements (article
331 du code CIMA).
Elles ont un but lucratif et sont constituées sous forme de sociétés anonymes. Les sociétés
commerciales sont soumises à des règles particulières pour leur constitution et leur
fonctionnement ainsi qu’à des règles financières rigoureuses.
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B. Les sociétés non commerciales
Dans la catégorie des sociétés non commerciales, on trouve les sociétés mutuelles et les
sociétés tontinières. Dans les sociétés non commerciales, l’excédent d’exploitation est
souvent redistribué aux adhérents dans les conditions fixées par leurs statuts.
Elle consolide des emplois, des productions et préserve le tissu économique. En tant
qu’apporteur de sécurité, l’assurance garantit la réalisation des projets et réduit les
perturbations de programmes consécutives à des accidents.
Monsieur Henry Ford déclarait « New York n’est pas la création des hommes, mais celle
des assureurs…Sans les assurances, il n’y aurait pas de gratte ciel, car aucun n’ouvrier
n’accepterait de travailler à une pareille hauteur en risquant de faire une chute mortelle et
de laisser sa famille dans la misère…Sans les assurances, aucun capitaliste n’investirait
des millions pour construire de pareils buildings, qu’un simple mégot de cigarette peut
réduire en cendre…Sans les assurances, personne ne circulerait en voiture à travers les
rues. Un bon chauffeur est conscient de ce qu’il court à chaque instant, le risque de
renverser un piéton ».
L’industrie des assurances étant caractérisée par une inversion du cycle de production
(l’assureur détermine le prix de vente avant de connaître le coût de revient contrairement
aux entreprises classiques), l’assureur se retrouve avec une importante masse financière
qu’il est obligé de placer dans l’économie. En effet, le code CIMA oblige les sociétés
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d’assurances à faire des placements dans le but de préserver les intérêts des assurés et
bénéficiaires de contrats d’assurance et de capitalisation.
Cette importante masse financière est injectée dans l’économie à travers des dépôts
bancaires, des actions, des obligations, des prêts, des bons du trésor, des droits réels
immobiliers (immeubles et actions de sociétés immobilières),…
Il convient de noter que les sociétés d’assurances travaillent avec d’autres acteurs (experts
automobile, médecins experts, garagistes, commissaires d’avaries, etc.).
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