Samedi 29 avril 2023 - Supplément - Côte-d'Or

trophées de l’agriculture de côte-d’or

Dix lauréats
récompensés

Dix exploitants agricoles et groupements d’agriculteurs ont été mis à l’honneur lors de cette sixième édition des Trophées de l’agriculture de Côte-d’Or.
Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI

UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR

PARTENAIRES

Clef
 2 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Trophées de l’agriculture de Côte-d’Or

Dix distinctions pour récompenser

les réussites du monde agricole

Ces sixièmes Trophées de l’agriculture ont récompensé des exploitants et groupements aux idées et pratiques innovantes. Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI

La sixième édition des Tro-
phées de l’agriculture s’est
déroulée ce jeudi au Palais
des congrès à Dijon. Un évé-
nement organisé par Le Bien
public, en partenariat avec la
Chambre d’agriculture de
Côte-d’Or, au cours duquel
dix exploitants agricoles et
groupements d’agriculteurs
ont été récompensés.
le, me permet aussi de montrer que
notre agriculture n’est pas scléro-
sée », affirme Vincent Lavier, prési-
dent de la Chambre d’agriculture
de Côte-d’Or, satisfait de voir l’audi-
toire si nombreux. « Elle regorge
d’initiatives qui s’inscrivent dans
cette fameuse troisième grande ré-
volution agricole que nous com-
mençons à vivre et dans laquelle il
faudra s’attacher à ouvrir tous les
champs des possibles pour répon-
problème ». Il faut « devenir des Coup de cœur du jury
citoyens du monde », a-t-il déclaré
avant de laisser place à la cérémo-
nie de remise des trophées propre-
Ferme Fruirouge
ment dite, présentée par Laurence
Alexandrowicz et Serge Rombi et
rythmée par les vidéos de présenta-
tion des partenaires et des lauréats.
Au cours de cette soirée, dix tro-
phées ont été décernés à dix acteurs
de l’agriculture du département.
Les lauréats ont été retenus parmi

M ettre en lumière l’écosystème

agricole local et toute sa di-
versité, tel est l’objectif des Tro-
phées de l’agriculture de Côte-d’Or,
organisés par Le Bien public, en
collaboration avec la Chambre
d’agriculture de Côte-d’Or et avec
le soutien de partenaires majeurs
(conseil départemental de la Côte-
d’Or, Région Bourgogne-Franche-
Comté, Crédit Mutuel, Fromagerie
Delin, Dijon Céréales, Cerfrance
BFC, Clef Énergies et Waltefaugle).
Lancés en 2017, ils visent à récom-
penser des éleveurs, céréaliers, ma-
raîchers… et autres producteurs du
département pour leurs valeurs,
leur engagement et leurs initiatives
novatrices.
La sixième édition de remise des
trophées s’est déroulée ce jeudi soir
au palais des Congrès de Dijon.
« Cette manifestation, qui est une
occasion unique de communiquer
positivement sur le monde agrico-
dre aux multiples enjeux qui se po-
sent à nous. »
« De vraies belles
démarches »
Annonçant un « palmarès éclec-
tique » avec de « vraies belles dé-
marches dont certaines sont très
originales, voire insolites », il a en-
suite laissé la parole à Louis Bodin
pour une conférence parrainée par
Groupama Grand Est. Le présen-
tateur météo de TF1 et chef du ser-
vice météo sur RTL a partagé avec
le public présent sa passion pour la
météorologie. « Tout ce que je sais,
c’est qu’aujourd’hui la météo nous
dit “hé l’espace humaine, vous ne
pouvez pas continuer comme ça”.
C’est le message que nous renvoie
le réchauffement climatique. »
Pour cet ingénieur-météorologiste,
« la nature n’a pas de frontières » et
c’est « ensemble qu’on réglera le
tous les dossiers de candidature re-
çus et ont été sélectionnés par un
jury présidé par Frédéric Bouvier,
directeur départemental du Bien
public, et composé des représen-
tants des partenaires.
Ce grand rendez-vous festif con-
sacré à l’agriculture, qui a fait salle
comble, s’est poursuivi par un cock-
tail. Un moment de convivialité et
d’échanges mêlant musique avec
un trio de jazz et animation avec un
silhouettiste qui a croqué, au fil de
la soirée, le portrait des invités. À
noter, un clin d’œil à l’édition 2019
avec la participation de la Ferme du
Mont Lassois (Coup de cœur du
jury) dont les yaourts aux fruits ont
été proposés à la dégustation tout
comme la toute nouvelle mozzarel-
la de vache de la Fromagerie Delin.
Et, comme l’an dernier, les partici-
pants sont repartis avec une brique
de lait 100 % Côte-d’Or.
Isabelle DECAUX
Vincent Lavier, Sylvain Olivier, Isabelle Olivier et leur fils Camille.
Photo LBP/Em. B.
Sylvain et Isabelle Olivier, qui ont créé la Ferme Fruirouge en
1995 au cœur du hameau de Concœur sur les hauteurs de
Nuits-Saint-Georges, cultivent avec « passion » et « respect du
terroir » des petits fruits rouges. Cassis, framboises, fraises ou
encore groseilles sont plantés puis récoltés dans des champs en
agriculture biologique avant d’être transformés en confitures,
vinaigres, crèmes de fruits… Ils ont, depuis, été rejoints par leur
fils Camille qui, pour fêter les vingt ans de la ferme, a eu l’idée, en
2015, de proposer une crème de cassis en sélection parcellaire,
c’est-à-dire issue des fruits d’une seule et unique parcelle. Une
belle aventure familiale qui a valu à Isabelle, Sylvain et Camille
Olivier de recevoir le Coup de cœur du jury des mains de Vincent
Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or.

MERCI À TOUS LES PARTENAIRES

d’avoir contribué à faire de cet événement une réussite
UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR PARTENAIRES

Clef

6e édition

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W2102 - V0
Samedi 29 avril 2023
Les lauréats des trophées de l’agriculture
Trophée de l’agriculture numérique
et connectée : Gaec Magnière
Frédéric Bouvier et Cyril Magnière. Photo LBP/Em. B.
Le Trophée de l’agriculture numérique et connectée est
revenu à Cyril Magnière, co-gérant avec son père et son
frère du Gaec Magnière, en polyculture élevage laitier sur
la commune de Chazeuil. Une récompense qui vient
saluer le réseau d’entraide Agri-Echange, dont il est mem-
bre. Cette plateforme collaborative en ligne favorise la
mutualisation d’outils et de services entre agriculteurs :
elle permet aux éleveurs, céréaliers, maraîchers, viticul-
teurs… de pouvoir échanger du matériel, de la main-
d’œuvre, des matières premières, et ce, sans sortir de
trésorerie. Cyril Magnière a reçu le trophée des mains de
Frédéric Bouvier, directeur départemental du Bien public.
Trophée de l’agriculture de
proximité : Les Fermes de l’Auxois
Annie Virot, Régis Neugnot, Michel Villarmet, Vincent
Clément, Julie Chaudron, Benoît Magnon et Charles Virely.
Photo LBP/Em. B.
Michel Villarmet, Julie Chaudron, Vincent Clément, Be-
noît Magnon, Régis Neugnot et Charles Virely sont les six
membres fondateurs des Fermes de l’Auxois. Ce groupe-
ment de producteurs a lancé Les Petits Casiers, un distri-
buteur automatique de produits locaux (pommes de terre,
œufs, farine, viande de bœuf, lait et légumes) issus de leurs
fermes situées à maximum quinze minutes du distributeur.
Accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, il est implanté
au 37bis, avenue du Général-Mazillier à Semur-en-Auxois.
Annie Virot, présidente du District Bourgogne-Champa-
gne du Crédit Mutuel, a remis aux producteurs des Petits
Casiers le Trophée de l’agriculture de proximité.
Trophée de l’agriculture
au service de la gastronomie :
Gaec du Lavoir - Bio d’Or
Marc Frot, Jean-Patrice Ollin, sa fille Alixe et Takashi
Kinoshita. Photo LBP/Em. B.
À Sainte-Colombe-sur-Seine, Jean-Patrice, Eric et Claude
Ollin, associés au sein du Gaec du Lavoir, ont pris le virage
de l’agriculture biologique en 2015 tout en se lançant dans
la culture de la lentille et du pois chiche au sein de leur
exploitation. Leur marque Bio d’Or – Reines de Graines,
qui se compose de quatre variétés de lentilles (corail, vertes,
noires et blondes) et de pois chiches, a conquis de grands
chefs (à l’instar de Takashi Kinoshita) mais aussi le grand
public. Ce défi relevé avec brio leur permet de décrocher le
Trophée de l’agriculture au service de la gastronomie.
Jean-Patrice Ollin, accompagné de sa fille Alixe, 13 ans, a
reçu le trophée des mains de Marc Frot, vice-président du
Conseil départemental en charge de l’agriculture.
SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
Trophée de l’agriculture
créatrice de valeur ajoutée :
La Champignonnière de Tanay
Philippe Delin, Fabienne Cordier et Antoine Louet.
Photo LBP/Em. B.
Fabienne Cordier travaille avec son conjoint Antoine
Louet au sein de la Ferme des Charmilles, à Tanay, une
exploitation qui fait de la culture de céréales et de
l’élevage de vaches charolaises. Il y a deux ans, ils se sont
lancés – avec La Champignonnière de Tanay – dans les
champignons et ont recréé une “forêt artificielle” dans
trois anciens containers maritimes trouvés sur Internet.
Deux d’entre eux sont dédiés à la culture de pleurotes et le
troisième à celle des shiitakés, l’ensemble de leur produc-
tion étant en agriculture biologique. Le Trophée de l’agri-
culture créatrice de valeur ajoutée leur a été remis par
Philippe Delin, président de la Fromagerie Delin.
Trophée de l’agriculture
intergénérationnelle :
Domaine Gillon Frères
Alexandre Bachotet et Romain, Alain, Julien et Patrick
Gillon. Photo LBP/Em. B.
Essentiellement tournés sur l’élevage et les grandes cultures,
les frères Gillon ont souhaité se diversifier dans les années
1990 avec la plantation de vignes. Cette diversification s’est
accompagnée de la création d’une structure dédiée à l’activité
viti-vinicole : le Domaine Gillon Frères, à Gomméville. Alain
et Patrick Gillon, les deux actuels co-gérants, ont fait construi-
re, en 2022, un nouveau bâtiment vinicole qui a fait entrer
l’exploitation familiale dans une nouvelle ère. Aujourd’hui, la
relève est assurée avec Romain (le fils de Patrick, salarié au
domaine) et Julien Gillon (le fils d’Alain, encore étudiant). Le
Trophée de l’agriculture intergénérationnelle leur a été remis
par Alexandre Bachotet, vice-président du Cerfrance BFC.
Trophée de l’agriculture d’avenir :
Maison Charles Père et Fille
Didier Lenoir et Marie, Pascal et Pauline Charles.
Photo LBP/Em. B.
Domaine familial depuis plusieurs générations, la
Maison Charles Père et Fille est située au cœur des
Hautes Côtes de Beaune, à Nantoux. Arrivée en 2015
au sein de l’entreprise, Pauline Charles a créé la ‘‘Table
de Pauline” qui permet de déguster de quatre à six vins
du domaine, accompagnés d’un repas préparé par un
traiteur local. Il y a bientôt deux ans, Marie Charles a
rejoint sa sœur Pauline et son père Pascal au sein du
domaine familial. Aujourd’hui, la Maison Charles se
projette sereinement dans l’avenir avec la construc-
tion d’une nouvelle cuverie. Didier Lenoir, président
de Dijon Céréales, a remis le Trophée de l’agriculture
d’avenir à Pauline, Marie et Pascal Charles.
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Trophée de l’agriculture innovante
pour l’environnement : Cave
des Hautes-Côtes - Nuiton-Beaunoy
Christian Morel, Charles Lamboley et Sébastien
Hudelot. Photo LBP/Em. B.
Eco-conçue et collaborative, la gamme Cerço a été produi-
te par la Cave des Hautes-Côtes – Nuiton-Beaunoy à
Beaune et les Vignerons des Terres Secrètes à Prissé, deux
coopératives regroupées sur l’entité Vignerons associés
des Monts de Bourgogne. Composée de cinq vins bio, cette
nouvelle gamme de vins écoresponsable permet à la coo-
pérative côte-d’orienne de remporter le Trophée de l’agri-
culture innovante pour l’environnement. Christian Morel,
vice-président de la Région BFC en charge de l’agriculture,
de la viticulture et de l’agroalimentaire, a remis le trophée à
Sébastien Hudelot, président de la Cave des Hautes-Côtes,
et Charles Lamboley, directeur communication et marke-
ting des Vignerons associés des Monts de Bourgogne.
Trophée de l’agriculture
source d’énergie : Sécalia
Didier Cannac, Bastien Lassagne, Mélanie Bornot et
Julien Gillon. Photo LBP/Em. B.
Le Trophée de l’agriculture source d’énergie est revenu au
projet Sécalia. Sur un site de quinze hectares à Cérilly, un
méthaniseur est en train de sortir de terre. Il sera alimenté
en grande majorité par du seigle fourrager conduit en
CIVEs, cultures intermédiaires à vocation énergétique,
semé début septembre puis récolté courant mai en ensila-
ge. Ce projet agricole territorial et collectif est porté par
un collectif de 150 agriculteurs du Châtillonnais, Dijon
Céréales et Nature Energy. Didier Cannac, directeur
général de Waltefaugle, et Bastien Lassagne, responsable
commercial chez Clef Énergies, ont remis le trophée à
deux agriculteurs, Mélanie Bornot et Julien Gillon.
Trophée de l’agriculture
pédagogique : Earl de la Croisotte
Louis Bodin et Pascal Tatigny. Photo LBP/Em. B.
Passionné par son métier et l’environnement, Pascal
Tatigny, gérant de l’Earl de la Croisotte, à Chaignay,
pratique une agriculture de conservation des sols mais
aussi l’agroforesterie. Dès son premier chantier de planta-
tion en 2019, il a fait venir des enfants du centre de loisirs
de la Covati à Marsannay-le-Bois pour planter quelques
arbustes et leur expliquer son métier. Il a renouvelé
l’expérience avec des enfants du RPI de Saulx-le-Duc et
des sixièmes du collège d’Is-sur-Tille. Pascal Tatigny ac-
cueille aussi régulièrement sur son exploitation des étu-
diants ingénieurs de l’Institut Agro Dijon. Louis Bodin,
présentateur météo sur TF1 et chef du service météo de
RTL, lui a remis le Trophée de l’agriculture pédagogique.
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 4 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
Interview
Réchauffement climatique :
Louis Bodin optimiste pour l’avenir
Présentateur météo sur TF1 et
chef du service météo de RTL,
Louis Bodin s’est prêté au jeu
des questions-réponses pour
nous faire part de sa vision du
réchauffement climatique. Un
message teinté d’optimisme
qu’il a délivré également
lors de la conférence qu’il
a donnée en ouverture des
Trophées de l’agriculture.
■ Comment se manifeste
le réchauffement climatique ?
« Le réchauffement climatique,
que j’appelle le “bruit de fond”,
s’observe partout sur la planète.
En France, il se traduit par des
agriculteurs qui moissonnent plus
tôt, des vignerons qui vendangent
début septembre, voire fin août,
alors qu’il y a encore quelques dé-
cennies, les vendanges avaient lieu
fin septembre ou début octo-
bre… »
« Quand on lit les dernières con-
clusions du GIEC (Groupe d’ex-
perts intergouvernemental sur
l’évolution du climat), il n’est pas
dit qu’il y aura moins de précipita-
tions dans l’Hexagone. Ces derniè-
res tomberont peut-être de maniè-
re un peu plus irrégulières mais il y
aura à peu près les mêmes quanti-
tés, voire plus. »
■ Pourquoi est-ce que
l’on a des sécheresses
qui paraissent plus accrues ?
« Les sols, aujourd’hui, n’absor-
bent plus. En quarante ans, on a
perdu deux départements de terre
agricole ou forestière. On a modi-
fié la surface de notre territoire
pour que, finalement, il devienne
beaucoup moins perméable et
qu’il puisse moins absorber d’eau.
Avant, l’eau s’écoulait, stagnait
dans des fossés, profitait à la végé-
tation autour, rentrait petit à petit
dans le sol et rejoignait les nappes
phréatiques. Il y avait une “renta-
bilité” de la nature qui était bien
supérieure à ce que l’on connaît
aujourd’hui. »
■ Les nappes phréatiques
affichent des niveaux
en dessous de leur niveau
normal. S’achemine-t-on
Groupama grand est
La réforme de l’assurance récolte en vigueur depuis le 1er janvier
François Schmitt, président de
Groupama Grand Est. Photo DR
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Pour Louis Bodin, ingénieur-météorologiste, « il faut s’intéresser au
circuit de l’eau pour en consommer moins ». Photo LBP/E. BUONCRISTIANI
vers “une guerre de l’eau”
cette année ?
« Honnêtement, je n’en sais rien.
Je ne suis pas d’accord avec ce que
je l’ai lu récemment où l’on annon-
çait une sécheresse pour l’été. Cela
fait quarante ans que je fais de la
météo et les prévisions se faisant à
court terme, je suis incapable de
vous dire le temps qu’il fera dans
quinze jours. Donc encore moins
l’été prochain… Vous verrez que,
d’ici six mois ou un an, les choses
se seront rééquilibrées. On aura
retrouvé des pluies. »
■ Comment apprendre à gérer
les épisodes de sécheresse ?
Quelles solutions mettre
en place ?
« Il faut s’intéresser au circuit de
l’eau pour en consommer moins.
Aujourd’hui, si on peut être déjà
un peu plus sobre et responsable et
Partenaire de la conféren-
ce, Groupama Grand Est met
en exergue la réforme de
l’assurance récolte. Ce nou-
veau dispositif vise à mieux
protéger les exploitations
et pérenniser leur équilibre
financier. Le point avec
François Schmitt, président
de Groupama Grand Est.
Pour faire face aux aléas météoro-
logiques de plus en plus fréquents et
imprévisibles, les organisations pro-
fessionnelles agricoles, dont Grou-
pama, et l’État ont souhaité faire évo-
luer le dispositif d’assurance récolte
pour le rendre plus efficace. Entré en
agir avec tout le pragmatisme né-
cessaire, quelle que soit la situa-
tion à venir dans les quinze jours
ou trois mois, cela va nous permet-
tre d’atténuer les excès de la natu-
re. Si on retrouve un peu de bon
sens et de sobriété, on va permet-
tre à tout le monde de profiter de
l’eau et notamment les agricul-
teurs qui en ont besoin. »
« Il faudrait également s’intéres-
ser aux eaux retraitées. Il faut sa-
voir qu’en France, nous sommes
les plus mauvais élèves de l’Euro-
pe : à peine 1 % des eaux qui sont
passées par les stations d’épura-
tion sont utilisées alors que ces
eaux-là, qui sont des eaux “pro-
pres” parfaitement nettoyées en
sortie d’épuration, pourraient ser-
vir pour les eaux industrielles (l’in-
dustrie est un des plus gros con-
sommateurs d’eau), pour arroser
les plantations ou encore pour le
vigueur le 1er janvier dernier, il modi-
fie profondément le système de prise
en charge des pertes de récolte des
agriculteurs du fait des aléas climati-
ques.
Une gestion des risques
à trois étages
La réforme de l’assurance récolte
instaure une couverture universelle
et apporte « une protection plus effi-
cace. Sécheresse, gel, grêle, tempéra-
ture trop basse, température excessi-
ve, excès d’eau, vent de sable…,
quinze aléas climatiques sont garan-
tis », souligne François Schmitt, pré-
sident de Groupama Grand Est.
Le nouveau régime s’appuie sur la
nettoyage des villes… On a cette
“réserve” d’eau qui devrait nous
permettre à l’avenir de beaucoup
mieux passer les périodes de sé-
cheresse. »
■ Comment le monde agricole
doit-il s’adapter
au dérèglement climatique ?
« Il faut que les agriculteurs aient
des exploitations qui ont une capa-
cité d’adaptation. Dans une saison
où il a gelé, il peut y avoir une
partie des plantations qui ne se-
ront plus là mais si, à côté, il y a de
l’élevage ou un peu de cultures
transformées, cela permettra de
s’appuyer sur cette partie-là de l’ex-
ploitation. Et réciproquement. Je
crois que c’est dans une diversifica-
tion de cultures, d’élevage, de prati-
ques, de commerce… que se situe-
ra une partie de la réponse. »
■ Les actions doivent se faire
au niveau local, national
ou international ?
« À tous les niveaux. Tout ce
qu’on peut faire à l’échelle locale
ou nationale, c’est pour apprendre
à mieux travailler et être plus rési-
lient. Mais, de manière très cyni-
que, quoiqu’on fasse en bien ou en
mal à l’échelle de la France - ce qui
représente moins de 0,5 % de l’im-
pact sur la planète -, nous ne chan-
gerons rien. Il n’y aura pas d’effet
mais cela aura valeur d’exemple. Il
y a une autre échelle qui, celle-là,
est indispensable, c’est de devenir
un citoyen du monde. Il faudrait
une instance internationale dans
laquelle on puisse dire tout ce
qu’on fait et le faire partout dans le
monde si on veut que ce soit réelle-
ment efficace. »
■ Êtes-vous optimiste
ou pessimiste pour l’avenir ?
« Je suis optimiste pour plusieurs
raisons. D’abord, parce qu’on a
conscience de ce qui se passe au-
jourd’hui, et ce, quasiment dans
tous les pays. Deuxièmement,
nous avons les solutions pour cap-
ter le C02, pour en émettre moins,
pour le récupérer… Technique-
ment, on sait faire. Mais le vrai défi
va être de mener un travail collec-
tif au niveau international : il va
complémentarité entre la responsa-
bilité individuelle, l’assurance et la
solidarité nationale. Un dispositif
unique à trois “étages” de couverture
des risques est instauré. Les aléas
courants (1er étage) sont gérés à
l’échelle de l’exploitation. Le 2e étage,
pour les risques d’intensité moyenne,
est pris en charge, si l’agriculteur a fait
le choix de s’assurer, par l’assurance
multirisque climatique. Enfin, le
3e niveau garantit une protection de
l’État face aux aléas exceptionnels,
via le FSN (Fonds de solidarité natio-
nale), et indemnise, au-delà des seuils
de déclenchement, « à hauteur 90 %
des pertes pour les assurés et 45 %
pour les non-assurés en 2023 », dé-
Samedi 29 avril 2023
Les prévisions météo
ont-elles des limites ?
« Cela fait 35 ans que je fais ce
métier-là et on a énormément
progressé. Quand j’ai commen-
cé, la fiabilité des prévisions
n’était vraiment pas bonne. Je
travaillais à Marseille pour les
bateaux qui partaient et ren-
traient dans le port autonome et
faire une bonne prévision de
mistral, même du jour au lende-
main, c’était compliqué. Aujour-
d’hui, on ne passe pas à travers
un épisode de vent fort même si
on manque parfois d’un peu de
précision dans la localisation.
Nous avons encore à progresser
mais on est déjà beaucoup plus
juste et on a gagné en fiabilité.
On peut prévoir jusqu’à cinq ou
six jours mais, au-delà, on ne sait
toujours pas. Vous dire le temps
qu’il fera à Dijon dans dix jours,
je n’en sais rien… »
falloir partager le savoir, trouver la
logique économique, avoir cet al-
truisme qui nous permet de fédé-
rer tout le monde sur le sujet et
apporter les solutions techniques à
la portée de tous les peuples sur la
Terre, tout cela dans un élan de
solidarité qui n’a jamais existé jus-
qu’à aujourd’hui. Il va falloir se
battre à l’échelle de l’humanité.
J’espère que notre humanisme va
progresser et qu’on relèvera ce défi
qui, pour moi, est beaucoup plus
humain que technique. »
■ Comment voyez-vous
la planète en 2050 ?
« Nous aurons une planète qui
ne ressemblera pas du tout à celle
d’aujourd’hui. La transformation
obligatoire que nous allons vivre
va rendre les paysages, les déplace-
ments, la cité… totalement diffé-
rents. Très honnêtement, c’est
compliqué de se projeter et je défie
quiconque de me définir la vie en
2050 avec certitude et sans se
tromper. Je suis presque certain
que nous aurons des surprises et
des bonnes surprises. »
Propos recueillis par Isabelle DECAUX
clare-t-il ajoutant que « le pourcenta-
ge pour les agriculteurs non-assurés
sera dégressif dans le temps, 40 % en
2024 et 35 % en 2025 ».
Et François Schmitt de conclure :
« Cette réforme apporte non seule-
ment de la simplification, dans le
sens où il n’y a plus besoin d’un dé-
cret préfectoral mais c’est bien la si-
tuation individuelle de chaque agri-
culteur qui est prise en compte, mais
aussi de la rapidité puisqu’on peut
penser que, quelques semaines après
la récolte, l’indemnisation sera ver-
sée alors qu’auparavant c’était sou-
vent au minimum six à douze mois
après le sinistre. »
I.D.
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 5

Trophée de l’agriculture numérique et connectée

Le Gaec Magnière en porte-drapeau

du réseau d’entraide Agri-Echange

Cyril Magnière, 32 ans, co-gérant avec son père et son frère du Gaec Magnière en polyculture élevage laitier sur la commune de Chazeuil, fait partie du réseau d’entraide Agri-Échange.
Il met notamment à disposition une faucheuse. Photo LBP/Ca. BONNET

Cyril Magnière, co-gérant du
Gaec Magnière situé à Cha-
zeuil, a reçu le Trophée de
l’agriculture numérique et
connectée. Une récompense
qui vient saluer le réseau
d’entraide Agri-Echange dont
il est membre, qui favorise la
mutualisation d’outils et de
services entre agriculteurs.
A rrivé en 2012 en tant que sala-
rié sur l’exploitation familiale,
c’est en 2018 que Cyril Magnière
s’est officiellement installé. Le
Gaec Magnière s’étend sur 260 hec-
tares, dont la moitié est dédiée à la
culture de céréales et l’autre moitié
au fourrage, et compte également
100 vaches laitières.
C’est en 2019 que Cyril Magnière
découvre Agri-Echange. Une plate-
forme collaborative qui permet aux
Un Gaec en constante évolution
professionnels de pouvoir échan-
ger du matériel, de la main-d’œuvre,
des matières premières, et ce, sans
sortir de trésorerie. « La personne à
l’origine de la plateforme est un
agriculteur que l’on connaissait : il
est en Haute-Marne à une quinzai-
ne de kilomètres de Chazeuil », ex-
plique-t-il et « je trouvais intéres-
sant de travailler avec d’autres
agriculteurs ».
« Au début, on utilisait beaucoup
cette plateforme pour du matériel
que l’on n’avait pas. Par exemple, je
faisais faire du semis sur des cultu-
res et avec un semoir assez spécifi-
que que je ne possédais pas. Alors
que d’autres exploitants à proximi-
té en étaient équipés. » En contre-
partie, ce dernier mettait à disposi-
tion à d’autres agriculteurs du
matériel qu’il détenait. « Ils pou-
vaient ainsi l’emprunter ou même
ne serait-ce que l’essayer avant de
l’acheter par ailleurs. »
Une plateforme en ligne
Concrètement, l’agriculteur re-
cherche sur la plateforme une offre
qui répond à ses besoins. La presta-
tion est chiffrée et payée en échange
d’un autre service. Et l’échange
n’est pas forcément réciproque grâ-
ce à une unité de compte interne au
réseau.
Un réseau qui s’étend de plus en
plus. « Il y a maintenant un peu
plus de services, plus de matériels à
disposition », souligne Cyril Ma-
gnière.
De son côté, il fait toujours régu-
lièrement appel à la plateforme.
« On met à disposition tout le parc
matériel que l’on a. Ce qui intéresse
beaucoup, c’est le matériel qui tou-
che à l’élevage, fenaison et épan-
deur à fumier », explique-t-il. En
contrepartie, il sollicite Agri-
Echange notamment pour effec-
tuer un peu des semis directs, « no-
tamment quand je ne peux pas
travailler avec mon matériel ou si je
suis un peu pressé par la météo (il y
a comme ça plusieurs tracteurs qui
travaillent en même temps dans les
champs) » ou encore pour le triage
de semences.
De nombreux avantages
Une plateforme qui propose de
nombreux avantages pour les ex-
ploitants.« Nous n’avons pas réel-
lement calculé économiquement
ce que cela nous rapportait, mais
nous avons forcément un gain fi-
nancier », souligne-t-il. « Cela nous
permet déjà de réaliser le travail en
temps voulu, c’est aussi un gain de
temps. Quand des agriculteurs
viennent semer chez nous en mê-
me temps que nous, cela nous per-
met d’aller beaucoup plus vite.
C’est plus de souplesse pour notre
travail et aussi pour notre santé,
c’est du stress en moins. »
La dimension humaine est égale-
ment non négligeable. « On a égale-
ment un environnement social au-
tour de cette plateforme. Cela nous
LE MOT DU PARTENAIRE
Frédéric
Bouvier,
directeur
départemental
du Bien public
« Un bel outil digital
au service
de l’entraide
et de la solidarité
du monde agricole. »
permet de rencontrer d’autres agri-
culteurs, de voir d’autres façons de
faire, du matériel que l’on n’aurait
pas sûrement jamais vu ou pensé
avoir. Cela permet de faire évoluer
mes techniques sur l’exploitation,
aussi bien sur la production de céré-
ales que pour l’élevage laitier. »
Une plateforme qui touche tous
types d’agriculteurs quel que soit
leur mode de production, biologi-
que ou conventionnel. Et Cyril Ma-
gnière de conclure : « On a tout à
gagner à voir ce que font les autres,
à échanger sur nos façons de fai-
re ».
Catherine BONNET

« Il faut que l’on évolue dans nos pratiques et dans nos façons de produire », estime Cyril Magnière.
Photo LBP/Ca. B.

Depuis qu’il s’est installé au sein de l’exploitation
familiale, Cyril Magnière est en recherche perma-
nente pour la faire évoluer. « C’est dans ma nature
de chercher toujours des évolutions » , explique-t-il.
« Aujourd’hui, tout change… Le climat est un peu
notre “grand chef”, on est obligé de travailler avec
lui. C’est surtout face à ces changements climatiques
ainsi qu’à la conjoncture, qu’il faut que l’on transfor-
me nos pratiques et nos façons de produire ».
Depuis peu, le Gaec Magnière est en autonomie
fourragère. « Le système que nous avons mis en
place sur notre exploitation est beaucoup inspiré de
l’agriculture biologique. Notamment concernant
les rotations mises en place et les cultures choisies
afin d’essayer de consommer le moins possible d’en-
grais et de produits phytosanitaires. » Son épandeur à fumier est aussi mis à disposition sur la plateforme
Agri-Echange. Photo LBP/Ca. B.
W2105 - V0
 6 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Trophée de l’agriculture créatrice de valeur ajoutée

Une “forêt artificielle” pousse

à la Champignonnière de Tanay
La Ferme des Charmilles
à Tanay a diversifié son
activité. Fabienne Cordier
et son compagnon Antoine
Louet se sont lancés dans
la culture de champignons,
pleurotes et shiitakés.
C’est à ce titre que la Cham-
pignonnière de Tanay a reçu
le Trophée de l’agriculture
créatrice de valeur ajoutée.

T out a commencé en 2020.

« Notre vétérinaire de sec-
teur nous a annoncé qu’il arrê-
tait de faire de la rurale », racon-
t e F a b i e n n e C o r d i e r, q u i
travaille avec son conjoint An-
toine Louet au sein de la Ferme
des Charmilles. Exploitation qui
fait de la culture de céréales et
de l’élevage de vaches charolai-
ses. « Le devenir de notre chep-
tel était donc compromis », sou-
ligne-t-elle. « On ne pouvait pas
laisser les bêtes sans soin vétéri-
naire. Avec l’aide d’organismes,
on a finalement retrouvé la clini-
que vétérinaire de Champlitte,
mais qui est à plus de trois quarts
d’heure de route. »

Une mutation en plein Covid

Ne sachant pas trop comment
cela allait se passer, la question
s’est même posée de conserver
ou non le cheptel. « Il fallait
trouver un autre atelier », expli-
que Fabienne Cordier. Plusieurs
options ont été étudiées : gîte à la
ferme, chambres d’hôtes, fleurs
séchées… « Nous voulions une
activité qui occupe plus notre
temps en hiver, l’été nous avons
les travaux de fenaison, de mois-
son », explique-t-elle.
Leur choix se porte donc sur
les champignons : les pleurotes
et les shiitakés ou lentins du
chêne. « Le champignon de Pa-
ris est assez commun, on le trou-
ve facilement sur les étals. Et, en
matière de prix, nous aurions été
trop élevés. Nous voulions faire
autre chose. » Mais, la situation
n’est pas simple. « Nous étions
en pleine période de Covid »,
rappelle-t-elle. « Nous avons fait
les études par visio, nous avons
Fabienne Cordier cultive, en agriculture biologique, deux sortes de champignons, des shiitakés (en photo) et des pleurotes. Photo LBP/Ca. B.
pu visiter d’autres champignon- ner, ils trouvent une parade en
nistes avec les autorisations de acquérant des containers mariti-
sortie à Cussangy (Aube), à Ney mes isothermes sur Le Bon coin.
(Jura) et à Ligny-le-Châtel (Yon- « Dans lesquels, on a pu appor-
ne). » ter les conditions idéales pour la
culture en hygrométrie, en lumi-
Dans d’anciens containers nosité et en ventilation » créant
maritimes trouvés ainsi une “forêt artificielle”.
sur Internet La Champignonnière de Tanay
est opérationnelle dès le mois de
Pour leur production, au dé- décembre 2021. Seulement, en
part, Fabienne Cordier et Antoi- fin d’année, beaucoup de com-
ne Louet pensaient pouvoir réu- merces sont à l’arrêt. « Nous
tiliser des dépendances agricoles n’avions pas anticipé que les res-
qui ne servaient pas. « Mais le taurateurs fermeraient, nous
coût pour les réhabiliter en avons donc dû congeler nos
chambre de pousse était bien champignons pour pouvoir les
trop élevé. » transformer par la suite. La pre-
À deux doigts de tout abandon- mière année, on a produit, cha-
Vente directe, circuits
que semaine, 65 kilos de pleuro-
tes et 15 kilos de shiitakés. »
Sur l’exploitation, ce sont
donc trois containers maritimes
qui ont pris place, pour un inves-
tissement d’environ 40 000 eu-
ros avec tout l’appareillage.
« Deux sont dédiés à la culture
de pleurotes et un pour la cultu-
re de shiitakés », détaille-t-elle.
Une production
en agriculture biologique
Et qui dit nouvelle culture, dit
aussi formation. Pour élever des
champignons, « c’est beaucoup
d’observation », souligne Fa-
bienne Cordier, qui a pu notam-
ment bénéficier des accompa-
gnements de champignonnistes
qu’ils avaient visités. En complé-
ment également, elle a passé des
formations à la Chambre d’agri-
culture, « pour avoir les bases de
commercialisation pour cette
diversification ».
Autre détail et pas des moin-
dres, l’ensemble de la produc-
tion est en agriculture biologi-
que. « Cela nous permettait de
nous ouvrir d’autres portes pour
la commercialisation », expli-
que-t-elle. « On ne s’attendait
pas à un tel essor, c’est une gran-
de satisfaction. Aujourd’hui, on
doit produire environ deux fois
de plus qu’au début pour chaque
variété. Nous avons beaucoup
de demandes (lire par ailleurs).
Et d’un point de vue relationnel,
c’est un vrai plus, humainement
on a gagné énormément », con-
clut-elle.
Catherine BONNET

Pleurotes (en photo) et shiitakés sont vendus
en circuit court. Photo LBP/Ca. B.
W2106 - V0
courts et restaurants
Les produits de La Champignonnière de Tanay sont
déjà disponibles notamment dans les réseaux Loca-
vor, La Ruche qui dit oui, le Drive fermier, l’Amap
d’Arc-sur-Tille, la Ferme du château à Chevigny-
Saint-Sauveur, la Maison de Pays de Pouilly-en-Au-
xois. « Et, depuis septembre 2022, nous travaillons
beaucoup avec la restauration », confie Fabienne
Cordier. À savoir : l’établissement Bamagotchi de la
Cité de la gastronomie à Dijon, l’Hôtel Mercure Cle-
menceau à Dijon, Comme à la maison de Stéphane
Derbord, Aux Griottes de Guillaume Royer à Gevrey-
Chambertin ou encore Ramen by Origine à Dijon et
Ahuy. « D’ailleurs, Guillaume Royer nous a contac-
tés pour faire une recette avec un de nos produits,
mais nous n’en savons pas plus pour le moment. »
Pour rappel, les produits frais et transformés de la
champignonnière ont été labellisés Savoir-faire Après plusieurs recherches, Fabienne Cordier et Antoine Louet ont fait
100 % Côte-d’Or. l’acquistion de trois containers maritimes. Deux d’entre eux sont dédiés à
la culture de pleurotes et le troisième à celle des shiitakés. Photo LBP/Ca. B.
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 7

Fromagerie delin

Une mozzarella “made in Côte-d’Or”

Après deux années d’expéri-
mentation, la Fromagerie
Delin vient de lancer une
mozzarella de vache fabri-
quée sur son site de Nuits-
Saint-Georges. Philippe
Delin, président de la Froma-
gerie Delin, dévoile les cou-
lisses de cette nouveauté.

«U n samedi matin en pro-

menant mon chien, un
pizzaïolo me téléphone parce
qu’il voulait faire une pizza
100 % Côte-d’Or. Il avait tout
} La mozzarella
sauf... la mozzarella. » Il n’en fal- de vache Delin
lait pas plus pour que Philippe La Fromagerie Delin vient tout juste de sortir une mozzarella de vache concoctée avec le lait 100% Côte-d’Or. est goûteuse
Delin, président de la fromagerie Photo Marie CLEMENT
éponyme à Gilly-lès-Cîteaux, se
et fraîche à la fois. ~
mette en tête de sortir une moz- il. Au final, il s’agissait d’une af- zarella “parfaite”, fabriquée se- pour son lancement (« On fait
zarella locale. faire de température. Il acquiert lon la technique traditionnelle 1 000 litres de lait par semaine, Philippe Delin, président
Ni une ni deux, il investit, au un échangeur à plaques pour mais avec du lait de vache, est soit environ 1 000 boules de de la Fromagerie Delin
printemps 2021, dans une fileu- avoir la température souhaitée, enfin trouvée. « On sent le lait, la 125 g »), la mozzarella de vache
se, une machine spécialement améliorer la qualité du produit et matière. Elle est goûteuse et fraî- Delin est proposée, depuis le dé-
conçue pour la fabrication de ce avoir enfin une texture digne de che à la fois », affirme Philippe but du mois, dans les magasins traditionnels ». Si cette nou-
fromage à pâte filée. Ses équipes ce nom avec un filage optimal. Delin ajoutant que sa mozzarel- de la fromagerie et dans certains veauté séduit, Philippe Delin, cet
se lancent dans la mise au point la est fabriquée avec du lait restaurants. « La première se- entrepreneur singulier qui a tou-
du process de fabrication et com- Fabriquée 100 % Côte-d’Or. « Avec un filet maine, nous en avons vendu jours mille idées en tête, aimerait
mencent les essais. « On arrivait avec du lait 100 % Côte-d’Or d’huile d’olive et un peu de sel, presque 300 à Gilly », conclut-il départementaliser sa mozzarella
à bien filer mais on avait un pro- Au bout d’un an et demi, les c’est extra. » et, « petit à petit, on la mettra comme il l’a fait pour le lait.
blème de texture… », indique-t- tests sont concluants et la moz- Produite en petite quantité dans les circuits de distribution Isabelle DECAUX

Le lait 100 % Côte-d’Or bientôt fabriqué à Gilly
Le nouveau bâtiment qui abritera la ligne de stérili-
sation et de conditionnement de lait en brique est
pratiquement en fin d’installation à Gilly-lès-Cî-
teaux. « Les essais ont eu lieu mi-avril et les premiè-
res briques devraient sortir début mai », souligne
Philippe Delin. Toutes les briques de lait, dont le lait
100 % Côte-d’Or, y seront stérilisées et condition-
nées. Dans la foulée, « nous lancerons également,
dans le courant du mois de mai, de nouveaux laits
départementalisés : Saône-et-Loire, Jura et Doubs ».
Un nouveau magasin pour 2024
La construction du magasin à Gilly-lès-Cîteaux, en lieu et place du chapi-
teau, a pris du retard à cause de la crise. Cet espace de 300 m², qui com-
prendra une cave de 200 m², permettra de valoriser toute la filière locale. Il
abritera également un bar à vins - bar à fromages. Les travaux devraient
commencer cet été pour une ouverture en début d’année prochaine.

Vive notre territoire !

www.esprit-archibald.com - photo : Image & Associés

www.fromagerie-delin.com
346486000
W2107 - V0
 8 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Trophée de l’agriculture innovante pour l’environnement

Nuiton-Beaunoy : Cerço,
une gamme de vins écoresponsable

Fabrice Roelandt, commercial, Sandrine Martinot, vice-présidente des Terres Secrètes, Jérôme Boully, commercial, Louise Maille, assistante marketing, Sébastien Hudelot,
président de la Cave des Hautes-Côtes, et, sur la photo de droite, Charles Lamboley, directeur communication et marketing des Vignerons associés des Monts de Bourgogne,
présentent la gamme de vins Cerço. Photos LBP/Th. S. et Ch. D.

Cerço est le fruit de la colla-
boration de la Cave des Hau-
tes-Côtes - Nuiton-Beaunoy
à Beaune et de la Cave des
Vignerons des Terres Secrètes
à Prissé. Cette nouvelle gam-
me de vins écoresponsable
permet à la coopérative côte-
d’orienne de remporter le
Trophée de l’agriculture inno-
vante pour l’environnement.
«C’ est une fierté collective
à la fois pour les sala-
riés engagés dans le projet et les
vignerons de la cave. C’est une
superbe reconnaissance », souli-
gne Charles Lamboley, directeur
communication et marketing
des Vignerons associés des
Monts de Bourgogne, entité re-
groupant la cave coopérative
Nuiton-Beaunoy à Beaune et la
cave des Vignerons des Terres
Secrètes basée à Prissé, en Saô-
ne-et-Loire. Le Trophée de l’agri-
culture innovante pour l’envi-
ronnement vient récompenser la
gamme de vins Cerço. Lancé, en
2022, ce format inédit émet 32 %
de gaz à effet de serre en moins
que les autres et réduit de 22 % la
consommation d’énergie pour
produire les emballages.
25 salariés
main dans la main
L’origine de Cerço, présentée
comme éco-conçue et collabora-
tive, a démarré en 2019. « Le
point de départ remonte à févri-
er 2019 lors d’une visite faite par
nos salariés chez notre impri-
meur, retrace Charles Lamboley.
La quantité de gâche (papier qui
a été jeté pendant la phase de
réglage du matériel d‘imprime-
rie, ndlr) produite pour fabri-
quer des étiquettes nous avait
notamment surpris. Une prise de
conscience collective a eu lieu. »
L’idée a germé de créer une
cuvée qui soit « la moins impac-
tante possible pour l’environne-
ment ». Commerciaux, compta-
bles, cavistes : 25 salariés ont
travaillé main dans la main. Ces
cinq groupes de travail ont plan-
ché sur chaque élément qui
constitue une bouteille.
Après deux ans de travail, les
deux caves ont identifié des solu-
tions pour chaque élément (lire
par ailleurs). « On ne voulait
rien s’interdire. Le but était de
reg arder quelles solutions
étaient les plus durables et les
plus éco-conçues et voir si c’était
applicable, car il fallait que le
projet soit viable économique-
ment. » Le groupe de salariés a
été accompagné par quatorze vi-
gnerons bio en Côte-d’Or et en
Saône-et-Loire.
La gamme Cerço, récompen-
sée par l’éco-organisme Adel-
phe, est composée de cinq vins
bio représentant cinq appella-
tions d’origine contrôlées
(AOC) : bourgogne aligoté, mâ-
con village, saint-véran, bourgo-
gne hautes-côtes de beaune
blanc et hautes-côtes de beaune
rouge.
En novembre 2022, les deux
caves bourguignonnes, labelli-
sées Vignerons engagés, fran-
chissent un nouveau palier dans
cet ambitieux projet Cerço. Elles
lancent en collaboration avec
l’entreprise “J’aime mes bou-
teilles”, la consignation et le ré-
emploi des bouteilles. « L’objec-
tif est de réduire les déchets et de
favoriser le réemploi des bou-
teilles de vin, précise Charles
Lamboley. Les bouteilles sont la-
vées à 60 degrés. Il y a un vrai
gage de qualité et de nombreuses
normes à respecter. Cela n’aura
pas d’impact sur l’aspect gusta-
tif. »
« Cela a créé
pas mal d’émulation »
Ce seront les premières bou-
teilles consignées de Bourgogne.
Le millésime 2021 de Cerço
(95 000 bouteilles) sera embou-
teillé tout prochainement dans
un contenant homologué pour
le réemploi. « La gamme sera
disponible à la fin du printemps
ou au début de l’été 2023, c’est
un grand pas en avant. Il y a
l’enjeu de faire évoluer les cons-
ciences sur l’intérêt de la consi-
gne dans la filière viticole. »
Selon l’entreprise, la gamme
Cerço a vraiment trouvé son pu-
blic : « Cela a créé pas mal
d’émulation, nous avons été con-
tactés par plusieurs acteurs de la
filière viticole de la région ou
même hors région qui ont eu
envie de comprendre notre ré-
flexion. Ça interroge. C’est bon
signe, cela veut dire que nous ne
LE MOT DU PARTENAIRE
Christian Morel, vice-
président de la Région
BFC en charge de l’agri-
culture, de la viticulture
et de l’agroalimentaire
« Coopération,
innovation sur la
transition écologique,
excellence
des produits : la Cave
des Hautes-Côtes
s’inscrit résolument
dans un projet vertueux
et ambitieux
pour faire rayonner
notre viticulture ! »
sommes pas statiques. Nous
avons la chance d’être implantés
dans une Région qui se porte
extrêmement bien sur le plan
économique, mais c’est bien de
continuer à faire bouger les li-
gnes ».
Thibault SIMONNET

Cinq choix forts pour la planète

Plus lourdes, 560 grammes au lieu de 395, les bouteilles
pourront être rapportées par les consommateurs afin d'être
lavées puis réutilisées. Photo LBP/Charlotte DELEY
W2108 - V0
■ Une bouteille réemployable
L’union avait d’abord fait le pari d’une bouteille en verre,
allégée. Finalement, la bouteille, produite par Verallia à
Chalon-sur-Saône, est plus lourde (560 grammes), mais
elle est réemployable. Le principe de cette consigne est
simple. Le consommateur verse une petite somme d’argent
qui lui est restituée quand il rapporte l’emballage vide dans
les caveaux ou dans un autre point de collecte du réseau.
Les contenants sont ensuite récupérés par “J’aime mes
bouteilles” et lavés par la verrerie Serge-Cheveau, basée à
Ladoix-Serrigny, avant d’être remis en état dans le circuit.
■ Une étiquette écolo
L’étiquette, fabriquée par l’imprimerie Bidoit Inessens en
Charente, est issue à 95 % de la bagasse, un déchet de la
canne à sucre et, à 5 % de fibres de lin et de chanvre. Le
format (160 x 80 mm) est particulier et permet de limiter la
gâche de papier tout comme le fait de ne pas mettre de
contre-étiquette. Deux teintes pastel issues de pigments
naturels produits en France ont été choisies.
■ Un bouchon en liège
Le bouchon en liège est issu de forêts françaises gérées
durablement, il a été produit par Bouchons Abel dans les
Pyrénées-Orientales.
■ Aucune capsule
Face aux choix techniques existants (aluminium, divers
complexes plastiques), la solution retenue a été de ne pas
mettre de capsule de surbouchage.
■ Un emballage kraft
Le carton allégé, produit par Smurfit Kappa en Côte-
d’Or, pour emporter les six bouteilles est en kraft recyclé et
compostable. Le marquage a été effectué au moyen d’une
couleur avec des encres renouvelables.
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 9

Région Bourgogne-Franche-Comté

La Région sur tous les fronts

pour soutenir le monde agricole
Création de valeur ajoutée en
région, juste rémunération
des agriculteurs, renouvelle-
ment des générations, transi-
tions écologique et énergéti-
que… Autant de thématiques
sur lesquelles la Région en-
tend soutenir la profession
agricole. Tour d’horizon avec
Marie-Guite Dufay, présiden-
te de la Région Bourgogne-
Franche-Comté.
Quel est le poids de l’agriculture
en Bourgogne-Franche-Comté ?
} Il nous faut
accompagner
« Le secteur agricole tient une
place importante dans le tissu éco- la profession
nomique de notre Région, avec dans la nécessaire
plus de 23 000 exploitations et adaptation
plus de 50 000 emplois perma- au dérèglement
nents. Au-delà des chiffres, c’est
également un formidable atout en
climatique. ~
matière de rayonnement de nos
Marie-Guite Dufay,
territoires avec des filières d’excel- présidente de la Région
lence reconnues au niveau natio- Filière économique majeure de la Région, l’agriculture doit faire face à de multiples transitions : Bourgogne-Franche-Comté
nal et international. » alimentaire, environnementale, énergétique et sociétale. Photo d’illustration JSL/Ketty BEYONDAS

Quelles sont les priorités régio- pour relever ces défis. Avec la pro- lière. Par ailleurs, nous avons ré- mission des exploitations existan- signes de qualité comme au déve-
nales pour soutenir l’agricultu- fession, nous travaillons égale- cemment créé un fonds d’investis- tes sont des enjeux stratégiques loppement et à la structuration de
re ? ment à construire les conditions sement dédié au secteur de l’agro- pour les années à venir. La forma- la filière bio contribue également à
« Nos agriculteurs doivent faire d’une juste rémunération pour les alimentaire, afin de disposer de tion initiale comme continue cet objectif. »
face à de nombreuses transitions : agriculteurs et au renouvellement leviers pour investir dans les entre- constitue un premier levier d’ac- « Enfin, notre participation au
économique, alimentaire, écologi- des générations : ces deux élé- prises clés et ainsi maintenir les tion. Il y a également les soutiens financement d’audits qui accom-
que et sociétale. Les habitudes des ments sont essentiels pour préser- centres de décision en Bourgogne- dédiés à l’installation des jeunes pagnent les agriculteurs dans une
consommateurs évoluent. Les ver notre potentiel de production Franche-Comté. » agriculteurs, avec la DJA (Dota- vision stratégique du développe-
cours des marchés internationaux et, donc, contribuer à la souverai- tion jeunes agriculteurs) dont la ment de leur exploitation est un
ne sont pas toujours favorables, neté alimentaire de notre pays. » Le renouvellement des généra- Région a désormais la responsabi- autre exemple du soutien régio-
mais ce sont surtout les considéra- tions est un enjeu clé pour l’agri- lité. Cette dotation a été co-cons- nal. »
tions écologiques qui constituent Comment créer de la valeur culture. Comment la Région truite avec la profession pour
pour moi une priorité. Il nous faut ajoutée en région ? agit-elle sur cette thématique ? prendre en considération, dans Quelles actions mettez-vous en
accompagner la profession dans la « La diversification des produc- « Plus de la moitié des agricul- ses modulations, la transition place pour accompagner la
nécessaire adaptation au dérègle- tions est à rechercher partout et teurs ont 50 ans ou plus. Il est agroécologique, la création de va- transition écologique et énergé-
ment climatique. La Région se mo- nous y contribuons par le biais de donc évident que l’installation de leur ajoutée, les dynamiques col- tique des agriculteurs ?
bilise aux côtés du monde agricole la contractualisation filière par fi- nouveaux agriculteurs et la trans- lectives et la différenciation terri- « L’agriculture est l’une des pre-
toriale, afin de tenir compte des mières activités concernées par les
territoires les plus en difficulté. » effets du changement climatiques
Feader : 254 M€ pour la Bourgogne-Franche-Comté Que compte faire la Région
et doit faire face à de nouvelles
contraintes et à des évolutions par-
« Le Feader (Fonds européen agricole pour le soutenir les productions locales à travers : pour contribuer à garantir une fois radicales. La Région accom-
développement rural) est une déclinaison concrè- ➤ Le soutien aux jeunes agriculteurs, avec l’objec- juste rémunération des agricul- pagne donc plus spécifiquement
te de la PAC (Politique agricole commune) mise en tif d’aider leur installation et d’encourager une teurs ? les exploitations pour améliorer
œuvre au niveau européen. Sa gestion est partagée agriculture de proximité en accompagnant les pro- « La Région travaille en particu- leur résilience face à des aléas de
entre l’État et la Région. Dans le cadre de la jets créateurs de valeur ajoutée. lier au développement de circuits plus en plus récurrents : stockage
nouvelle programmation qui débute cette année, ➤ Le soutien à l’adaptation des exploitations aux de proximité et de réseaux de dis- de fourrage, des eaux de pluie, pré-
les régions se voient désormais confier la gestion conséquences du dérèglement climatique. tribution locale des productions vention et protection contre le gel
de ce que l’on appelle les aides non surfaciques en ➤ Des mesures spécifiques dédiées à l’améliora- agricoles : la diminution du nom- tardif… »
direction notamment des jeunes agriculteurs », tion des conditions de travail des agriculteurs et au bre d’intermédiaires est une vérita- « Nous finançons également des
souligne Marie-Guite Dufay. bien-être animal. ble garantie pour une juste rému- audits bas carbone pour que, d’ici
« Pour cette nouvelle période, nous nous sommes ➤ Le soutien aux industries agro-alimentaires per- nération des agriculteurs. Nous à 2025, la moitié des exploitations
mobilisés avec la profession pour obtenir une en- mettant ainsi de structurer les filières agricoles de nous attachons également à don- d’élevage soit engagée dans un
veloppe en hausse pour notre région, de 28 % par qualité, d’offrir davantage de débouchés aux pro- ner l’exemple dans notre com- programme de réduction des gaz à
rapport à la programmation précédente. Cela re- duits agricoles primaires, de s’adapter aux attentes mande publique, en accroissant effets de serre. Et nous finançons
présente un montant de 254 millions d’euros. Ces du marché et de contribuer au maintien et à la régulièrement la part de produits des programmes de recherche qui
financements nous permettront notamment de création d’emplois dans le tissu industriel local. » locaux proposés dans les cantines permettent d’adapter les mesures
de nos lycées. Notre soutien aux aux évolutions climatiques. »

L’Agriculture

AGRICULTURE,
VOTRE RÉGION AGIT

348746500
W2109 - V0
 10 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

trophée de l’agriculture de proximité

Le collectif Les Fermes de l’Auxois

donne vie aux Petits Casiers

Vincent Clément, Benoit Magnon, Michel Villarmet et Julie Chaudron font partie des six membres fondateurs du collectif Les Fermes de l’Auxois. D’autres invités, actifs
dans le rayon de la communauté de communes, pourront bientôt rejoindre les rangs, à l’image d’un producteur de miel. Photo LBP/R. C.

Six producteurs, regroupés Regroupé récemment sous un pour le moins décalés. Parfois, Des aménagements à venir LE MOT DU PARTENAIRE
au sein du GIE Les Fermes GIE (Groupement d’intérêt éco- les gens viennent et se garent Si les agriculteurs ont choisi
de l’Auxois, remportent nomique), le collectif d’agricul- devant, comme au drive ! », glis- Semur comme épicentre pour Annie Virot,
le Trophée de l’agriculture teurs Les Fermes de l’Auxois lan- se Michel Villarmet, l’un des ins- leurs ventes, c’est aussi bien par- présidente
de proximité pour Les Petits çait, le 1er février dernier, Les tigateurs des Petits Casiers, qui ce qu’ils sont tous à l’œuvre dans du District Bourgogne-
Casiers. Ils proposent aux Petits Casiers, un distributeur au- réfléchit à ce mode de commer- un rayon de moins de quinze Champagne
consommateurs d’acheter tomatique de produits de saison cialisation, le seul sur la commu- kilomètres. Ce qui facilite les ré- du Crédit Mutuel
des produits frais et locaux issus de leurs fermes, accessible ne, depuis le confinement. approvisionnements des com-
au sein d’un distributeur 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Et, pour cause, le dispositif a partiments à nourriture, devenus « Le collectif Les Fermes
tout de suite pris et ne faiblit pas. une vraie habitude. « On passe
automatique implanté au
« Les gens se garent devant, « Ça a marché très fort dès le plusieurs fois par semaine, en de l’Auxois, avec Les
37 bis, avenue du Général comme au drive ! » début, on aurait pu penser que fonction de nos horaires. Pour le Petits Casiers, facilite
Mazillier à Semur-en-Auxois. Situé au 37 bis, avenue du Gé- l’effet de démarrage se tasse. On lait, on vient recharger tous les le “consommer local”
«D u bon, du frais à toute
heure ». C’est leur slo-
gan. Leur devise. Car tous
néral-Mazillier à Semur-en-Au-
xois, le lieu d’implantation des
casiers, mis à disposition par la
veut l’inscrire dans la durée »,
poursuit ce producteur d’œufs.
Un point de vue partagé par Julie
jours », détaille Julie Chaudron,
mettant en avant un tableau de
présence où chacun note le jour
en permettant d’accéder
en toute autonomie
étaient motivés par ce credo. Ville, a été voté à l’unanimité par Chaudron, maraîchère à Genay : et le temps passé sur site. à la production
Mais aussi par l’idée de conju- les exploitants. « C’est un en- « Tout le monde nous en parle. Après la mise en place de ce
guer leurs forces et leur habituel- droit idéal. Le centre social est Des gens sont venus exprès de service de proximité, financé par des agriculteurs
le indépendance au service beaucoup fréquenté pour France Metz en vacances parce qu’ils la Communauté de Communes de la région. »
d’une consommation saine, loca- Services, ses salles de réunion. nous avaient vus à la télé ! Ils ont des Terres d’Auxois (CCTA), plu-
le et respectueuse de l’environ- On n’est pas loin aussi de l’hôpi- visité les alentours aussi évidem- sieurs améliorations sont d’ores
nement. tal, qui a ses horaires de travail ment… ». et déjà envisagées. Côté conser- Autre modification, plus prati-
vation d’abord : « Pour l’été, il va que cette fois : la porte de la
falloir qu’on achète une plus réserve, jugée trop petite et en-
Trois mois après l’ouverture : quel bilan ? grosse capacité de réfrigération,
sinon les œufs auront trop
combrée, sera transférée sur l’un
des flancs du bâtiment, ce qui
Depuis le lancement du système, Les Petits Ca- chaud. Les légumes seront lais- permettra l’installation d’une
siers continuent de prendre de l’ampleur et plai- sés au frigo dans des paniers », machine de vente supplémentai-
sent aux habitants des alentours. Ce que confir- prévient Michel Villarmet, fer- re.
ment deux Montbardoises qui se sont retrouvées vent défenseur des alternatives à Clément BATLLÉ,
à ce distributeur automatique pour remplir leurs la grande distribution. avec Rachel CASTAN
besaces. « Je viens souvent ici pour acheter toute
sortes de produits de très grande qualité, que je Qui sont-ils ?
ne retrouve pas dans les supermarchés », souli-
gne l’une des dames. La deuxième, quant à elle, ■ Les producteurs du GIE Les Fermes de l’Auxois
n’oublie pas le côté humain du commerce : La Petite Semeuse de Julie Chaudron et Rémi Joannès à
« Ces casiers sont très pratiques pour les gens du Genay (légumes bio), la Ferme de la Courtine de Vincent
coin. Mais je préfère aller au marché pour le Clément à Massingy-lès-Semur (viande bovine), l’EURL Be-
relationnel avec les producteurs ». Début avril, de la viande de mouton était disponible noît Magnon à Lantilly (farine), Régis Neugnot à Genay
dans les casiers. Une opération spéciale à l’occasion (lait), Marie Claire et Michel Villarmet à Thil-la-Ville (œufs)
Les œufs et les pommes de terre de Pâques. Photo LBP/R. C. et Charles Virely à Époisses (pommes de terre).
en tête de gondole
« En nombre d’articles, les œufs et les pommes une trentaine de boîtes de douze par semaine », ■ Mais aussi…
de terre sont devant. En revanche, en chiffre s’exclame Michel Villarmet, producteur d’œufs à Une dizaine d’invités proposent aussi huiles, lentilles vertes,
d’affaires, la viande rapporte le plus », souligne Thil-la-Ville, qui compte dans son stock environ pois chiche, miels, fromages de vache et de chèvre, tartinades
Julie Chaudron, maraîchère à Genay. « On vend 300 œufs « qui devraient partir d’ici dix jours ». de brebis, escargots, confitures, poulets…

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Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 11

Crédit mutuel bourgogne-champagne

Un réseau d’agences de proximité

pour renforcer la relation bancaire
Comptant 53 caisses locales
pour 90 points de vente, le
Crédit Mutuel Bourgogne-
Champagne joue la carte de
la proximité pour conseiller
et servir ses sociétaires-cli-
ents. Explications avec
Annie Virot, présidente du
District Bourgogne-Cham-
pagne du Crédit Mutuel.
Pour quelles raisons le Crédit
Mutuel est-il partenaire de l’évé-
nement ?
« Nous sommes de fidèles parte-
naires des Trophées de l’agriculture
depuis leur création. Ce partenariat
est, chaque année, l’occasion pour
le Crédit Mutuel de réaffirmer notre
proximité avec le monde agricole et
viticole sur le département de la Cô-
te-d’Or. Nous disposons - sur les
quatre départements bourgui-
gnons, ainsi que dans l’Aube et la
Haute-Marne - de 53 caisses locales
pour 90 points de vente. Nous som-
mes donc présents sur toutes les
communes de plus de 2 000 habi-
tants. »
« Chaque caisse locale dispose,
dans son équipe, de chargés d’affai-
res agricoles et viticoles compé-
tents, soutenus par une équipe d’ex-
perts au sein de notre direction
régionale. Tous travaillent au plus
près du terrain dans l’intérêt de nos
La direction régionale du Crédit Mutuel Bourgogne-Champagne
a son siège avenue Albert-Camus à Dijon. Photo Crédit Mutuel
sociétaires clients. Le Crédit Mu-
tuel est ainsi un acteur majeur dans
l’accompagnement quotidien des
projets d’investissement des agricul-
teurs et viticulteurs en Côte-d’Or. »
Que représente pour vous
la notion de proximité ?
« Je suis ravie de remettre le Tro-
phée de l’Agriculture de proximité
car nous mettons tout en œuvre
pour pérenniser notre réseau de
caisses locales au sein de nos terri-
toires. Être une banque de proximi-
té passe obligatoirement par un ré-
seau d’agences de proximité. Notre
présence sur le terrain est indispen-
sable pour aider et servir nos socié-
taires-clients. Nous sommes bien
évidemment à leur côté pour leurs
besoins de financements : de la tré-
sorerie aux investissements maté-
riels, fonciers et autres. Grâce à no-
tre statut d’entreprise à mission, nos
domaines d’intervention sont nom-
breux et peuvent couvrir un grand
nombre d’attentes et besoins com-
me, par exemple, l’accompagne-
ment dans la transition énergéti-
que. Au-delà de cette approche
purement bancaire, nous leur of-
frons aussi des réponses à leurs be-
soins en conseils patrimoniaux, en
assurances, téléphonie… »
« Notre démarche repose sur la
qualité de la relation que le chargé
d’affaires agri/viti va entretenir
avec ses sociétaires-clients. Une re-
lation qui se veut avant tout humai-
ne, responsable, et pérenne. Une re- } Être une
lation qui se veut aussi à la pointe de
la technologie et permette ainsi à
banque de
l’exploitant agricole de bénéficier proximité passe
d’un grand nombre de services en obligatoirement
toute autonomie. » par un réseau
d’agences
En quoi les valeurs véhiculées par
le Trophée de l’agriculture de
de proximité. ~
proximité font-elles écho à celles
du Crédit Mutuel ?
Annie Virot,
présidente du District
« Le Crédit Mutuel est avant tout Bourgogne-Champagne
une entreprise qui place l’Homme du Crédit Mutuel
au cœur de ses préoccupations et
défend, par l’histoire de sa création,
des valeurs de responsabilité, de so- en année, la pertinence de son mo-
lidarité, d’écoute et de proximité. dèle de développement. »
Au quotidien, partout dans nos ter- « Que nos clients soient installés
ritoires, les choix du Crédit Mutuel dans l’Auxois, en Haute Côte-d’Or,
sont clairs : performance, innova- dans le Val-de-Saône ou sur la côte
tion au service de l’humain, solidité viticole, notre objectif prioritaire est
et solidarité. Les valeurs d’une ban- la qualité de la relation et du servi-
que différente qui affirme, d’année ce. »

Le Crédit Mutuel,
partenaire
des agriculteurs.
Fidèle à ses valeurs de solidarité
et de proximité, le Crédit Mutuel place
ses clients au cœur de ses préoccupations
et de ses actions. Sécheresse, problèmes
sanitaires, difficultés économiques…
Le Crédit Mutuel s’engage à vos côtés
avec des solutions adaptées
Crédit photo : GettyImages.

aux différentes situations.

Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et Caisses affiliées, société coopérative à forme de société anonyme au capital de 5 458 531 008 euros, 4, rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen 67913 Strasbourg Cedex 9, RCS Strasbourg B 588 505 354 - N° ORIAS : 07 003 758. Banques
régies par les articles L.511-1 et suivants du Code monétaire et financier.

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 12 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
Trophée de l’agriculture intergénérationnelle
Domaine Gillon Frères,
une belle histoire de famille
En 1995, Patrick et Alain
Gillon, deux frères, plan-
taient leurs premières pous-
ses de vigne. Aujourd’hui,
leurs fils respectifs, Romain
et Julien, sont en passe de
reprendre le flambeau du
Domaine Gillon Frères à Gom-
méville. C’est à ce titre que
la famille d’exploitants a reçu
le Trophée de l’agriculture
intergénérationnelle.
J amais deux sans trois. Issus
eux-mêmes de la deuxième
génération de producteurs
du même sang, les frères Pa-
trick et Alain Gillon, actuels
co-gérants du Domaine Gil-
lon Frères à Gomméville,
vont bientôt passer la main à
leurs propres fils, assurant, à
travers une troisième généra-
tion d’exploitants, une conti-
nuité familiale presque in-
éluctable.
Et il faut dire que depuis
leur entrée en scène, les deux
frères ont bâti un “empire”.
Du Gaec (Groupement agri-
cole d’exploitation en com-
mun) aux premières planta-
tions de vigne en 1995, en
passant par leur première cu-
vée en 2000, ils ont su allier
sur l’exploitation familiale un
atelier végétal avec de la gran-
de culture et un atelier ani-
mal, additionnés au domaine
viticole.
Déjà employé, Romain
Gillon attend son cousin
La relève est assurée avec
Romain et Julien Gillon
« Depuis toujours, je voyais
ça en ligne de mire et je n’en
ai jamais démordu. Il y a une
certaine fierté à reprendre
tout le travail effectué depuis
le départ », assure Julien, le
fils d’Alain Gillon.
« On veut apporter un nou-
veau regard. Si on reste sur
les mêmes visions, j’estime
qu’on ne s’améliore pas », re-
prend Romain, le fils de Pa-
trick Gillon. Rentré au ber-
Le nouveau bâtiment vinicole du Domaine Gillon Frères fête ses un an
Terminé en mai dernier et
inauguré dans la foulée le
25 juin 2022, le nouveau bâti-
ment vinicole du Domaine
Gillon Frères va souffler bien-
tôt sa première bougie.
Un investissement audacieux
à hauteur de 800 000 € qui a
fait entrer l’exploitation fami-
liale dans une nouvelle ère.
« Avant le projet, on était à
10 000 bouteilles de vente. Au-
jourd’hui, on tourne autour
des 25 000 bouteilles. On sou-
haite à court terme, sous trois
ans, en produire 30 000 et
maintenir cette production le
plus longtemps possible », dé-
veloppe Julien Gillon qui rap-
pelle que les nouvelles cuves,
installées en mars 2022, peu-
vent accueillir jusqu’à 800 hec-
W2112 - V0
À l’heure actuelle, le Domaine Gillon Frères comporte trois membres à l’année : Patrick (à gauche),
Alain (à droite) et Romain Gillon (absent de la photo), plus Julien (au centre), en attente d’installation.
S’ajoutent à cela les saisonniers et les vendangeurs, parfois au nombre de 35. Photo LBP/C.B.
cail en juillet 2017, après son
BTS en comptabilité, Romain
Gillon est depuis rattaché au
domaine en tant qu’employé.
« J’avais la possibilité de faire
un deuxième BTS à Beaune
mais j’ai préféré rentrer,
c’était la suite logique », re-
connaît celui qui est jury au
Concours national des cré-
mants et qui entreprend qua-
siment les mêmes tâches que
ses aînés, de la coupe de la
vigne à sa commercialisation.
Les frères Gillon, Patrick et Alain (absent de la photo), travaillent désormais avec Romain, le fils de Patrick.
Photo LBP/Astrid GAYET
Plus jeune, Julien Gillon,
lui, est encore dans les étu-
des. « Je suis en dernière an-
née d’école d’ingénieur à
l’Institut Agro Dijon et en al-
ternance à l’Alliance BFC »,
souligne le Pothiérois, qui ter-
minera son contrat d’alter-
nance le 30 septembre et qui,
à partir du mois d’octobre,
reviendra sur l’exploitation.
« Je n’ai pas encore de date
exacte mais, sous un à deux
ans, une installation est en
vue. D’ici là, j’ai encore des
choses à prouver », prévient-
il.
« Dans nos métiers,
on a du mal
à décrocher »
Et ce n’est pas son père qui
dira le contraire. « On espé-
rait qu’ils reprennent la
main… Après, tout ça ne se
programme jamais d’avance.
Maintenant, ça fait partie de
Samedi 29 avril 2023
LE MOT DU PARTENAIRE
Alexandre
Bachotet,
vice-président
du Cerfrance BFC
« Patrick et Alain Gillon
ont su se remettre en
cause et se moderniser.
Ils vont réussir
une très belle
transmission et ils
peuvent en être fiers. »
l’ordre du jour mais ça ne se
fait pas du 31 décembre au
1er janvier… », tempère Alain
Gillon, qui a commencé à
18 ans et qui est aujourd’hui
en âge de retraite, du haut de
ses 61 ans. « Je ne me sens pas
prêt à arrêter. J’en ai besoin
aussi... Dans nos métiers, on a
du mal à décrocher », témoi-
gne celui qui s’est dit en for-
mation tout au long de sa vie.
Nouveau tournant en 2022
Dans le but de pérenniser
son exploitation, la SARL
Domaine Gillon Frères – fon-
dée en décembre 2020 – a
finalisé en 2022 la construc-
tion d’un nouveau bâtiment
vinicole. Une entreprise qui a
alors pris un nouveau tour-
nant.
« Ce n’est pas un projet qui
aurait existé s’il n’y avait pas
eu un potentiel de reprise fa-
miliale derrière », glisse Alain
Gillon, maître d’œuvre de cet-
te structure censée augmen-
ter l’élaboration et mettre un
point d’honneur sur les filiè-
res courtes, les économies
d’énergie, la récupération
d’eau, le photovoltaïque… En
somme, une deuxième vie les
attend au détour. Pour Ro-
main et Julien Gillon, aujour-
d’hui, tout commence.
Clément BATLLÉ
tolitres, soit la capacité de plus
de quinze hectares de vigne.
300 000 bouteilles
pourront y être conservées
Machine de guerre pour la
confection, le bâtiment flam-
bant neuf de Gomméville fait
aussi office d’entrepôt. « Dans
un avenir proche, on pourra
stocker jusqu’à 300 000 bou-
teilles, ce qui représente
100 000 bouteilles de vente
sur une année », reprend le
jeune homme, alors qu’envi-
ron 80 000 bouteilles y sont
déjà stockées.
Le bâtiment existant est taillé
pour recevoir d’autres exten-
sions, comprenant des cuves,
des pressoirs ou des espaces de
stockage supplémentaire.
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 13

cerfrance bfc

Un maillage territorial fort

au service des clients-adhérents
Avec ses 21 agences im-
plantées sur le territoire,
Cerfrance BFC, réseau
associatif de conseil et
d’expertise comptable,
offre une proximité géo-
graphique forte aux ac-
teurs économiques locaux.
Entretien avec Alexandre
Bachotet, vice-président
du Cerfrance BFC.

«S pécialisé en conseil et ex-

pertise comptable, Cerfran-
ce BFC, c’est 21 agences réparties
dans quatre départements (Côte-
d’Or, Haute-Saône, Yonne et Terri-
toire de Belfort), 430 collaborateurs
et 8 600 clients », souligne Alexan-
dre Bachotet, vice-président du
Cerfrance BFC en charge du terri-
toire de la Côte-d’Or. Créé par des
agriculteurs pour des agriculteurs,
le Réseau Cerfrance, qui les accom-
pagne depuis plus de soixante-dix
ans dans la création ou la gestion de
leur exploitation, a, au fil des an-
nées, élargi la sphère de ses compé-
tences. Aujourd’hui, « nous comp-
tons quelque 6 600 clients en
agriculture et à peu près 2 000 com-
merçants, artisans, professions libé-
rales… ».
Appartenant à un réseau natio-
nal, Cerfrance BFC propose un
champ d’activité très large. « Nous
Cerfrance BFC s’appuie sur un réseau de huit agences en Côte-d’Or dont une à Saint-Apollinaire. Photo LBP/I.D.
faisons de l’expertise comptable
mais pas que… Nous sommes dans
le conseil et l’accompagnement.
Quelle que soit la problématique du
client-adhérent au cours de sa vie
professionnelle, il peut s’adresser à
nous à toutes les étapes de la vie de
son entreprise. Expertise compta-
ble, conseil d’entreprise, juridique
et fiscal, management et ressources
humaines, social et paie et gestion
du patrimoine, nous avons les com-
pétences pour répondre », note-t-il.
Et, depuis peu, Cerfrance a ajouté
une nouvelle corde à son arc et dé-
veloppé, avec le changement clima-
tique qui se profile à l’horizon, une
expertise spécifique en environne-
ment et énergie.
« Nous avons lancé un pôle sur ce
thème. Dans les zones où les sols
sont moins fertiles que d’autres, les
agriculteurs seront obligés, dans les
années à venir, d’avoir une activité
annexe sur leur exploitation agrico-
le pour dégager un revenu complé-
mentaire. » Et se tourner vers les
énergies renouvelables peut être
une solution tout comme les circuits
courts. « L’avenir de l’agriculture
passera par-là », poursuit Alexan-
dre Bachotet et « nous allons pou-
voir conseiller les exploitants sur
tout ce qui est notamment photo-
} Il est très
important pour
nous d’être au plus
proche de nos
clients-adhérents. ~
voltaïque sur les bâtiments avec des
micro-installations qui sont plus Alexandre Bachotet,
abordables au niveau financier ». vice-président
du Cerfrance BFC
Une agence à Montbard en 2024
Cerfrance BFC revendique une
proximité géographique et un ancra- une neuvième agence à Mont-
ge territorial fort. « Il est très impor- bard », conclut Alexandre Bacho-
tant pour nous d’être au plus proche tet ajoutant que « nous nous adap-
de nos clients-adhérents. Nous tons aux attentes ». Parallèlement à
avons huit agences en Côte-d’Or à la présence physique des agences
Beaune, Mirebeau-sur-Bèze, Nuits- sur le territoire, Cerfrance BFC a
Saint-Georges, Saint-Apollinaire, développé les rendez-vous visio
Semur-en-Auxois, Châtillon-sur-Sei- pour apporter de la flexibilité et fai-
ne, Pouilly-en-Auxois et Darcey. » re gagner du temps à ses clients-ad-
Et le maillage continue de se déve- hérents.
lopper. « En 2024, nous ouvrirons Isabelle DECAUX

Facture électronique : une plateforme

sécurisée en cours de développement
La fin de la facture au format papier est programmée et la facture dématéria-
lisée va devenir progressivement obligatoire. « Le 1er juillet 2024, toutes les
entreprises assujetties à la TVA devront être en capacité de recevoir des
factures électroniques. Et, le 1er janvier 2026, elles devront émettre exclusive-
ment des factures électroniques », déclare Alexandre Bachotet.
Le Réseau Cerfrance entend accompagner ses clients-adhérents dans cette
(r)évolution numérique en leur apportant un éventail de solutions pour
répondre à leurs besoins. « Formation, conseil, mise en place d’outils
adéquats…, nous mettons tout en œuvre pour les guider dans ce changement
majeur », indique-t-il précisant qu’une plateforme électronique sécurisée est
en cours de développement. Celle-ci devrait être opérationnelle en fin
d’année ou en début d’année prochaine.

Trophées de l’agriculture :
« Une image positive du monde agricole »
En 2022, Laurent
Beurienne, directeur
général du Cerfrance BFC
à l’époque et aujourd’hui
directeur général du
Conseil national du
Réseau Cerfrance, a remis
le Trophée de l’agriculture
source d’énergie à Florine
Frémont, qui a créé
Equi Feeling à Chaux.
Photo archives LBP/E.B.

« Cela nous paraissait évident d’être partenaire des Trophées de l’agriculture pour être
au côté du monde agricole et mettre à l’honneur notre territoire », affirme Alexandre
Bachotet. « La soirée de remise des trophées permet de montrer la richesse de
l’agriculture dans nos territoires, donne une image positive du monde agricole et met à
l’honneur des exploitants qui se démarquent, qui innovent, qui investissent… » Après
l’agriculture source d’énergie l’an dernier, cette année, « nous sommes fiers - et cela a
du sens pour nous - de récompenser le Trophée de l’agriculture intergénérationnelle ».
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 14 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Trophée de l’agriculture source d’énergie

Sécalia, une aventure collective

pour produire du gaz vert
Sur un site de quinze hectares
à Cérilly, un méthaniseur est
en train de sortir de terre.
Cette usine sera alimentée
par des CIVEs, cultures inter-
médiaires à vocation énergé-
tique. Un collectif de
150 agriculteurs du territoire
est partie prenante de ce
projet baptisé Sécalia, projet
qui a remporté le Trophée de
l’agriculture source d’énergie.
L e projet du méthaniseur de Cé-
rilly, à quelques encablures de
Châtillon-sur-Seine, est né en 2018,
dans le cadre de l’Alliance BFC qui
rassemble les trois coopératives
Bourgogne du Sud, Dijon Céréales
et Terre Comtoise. Dans le Châ-
tillonnais, caractérisé par sa situa-
tion en zone intermédiaire, c’est-à-
dire avec des terres à faible
potentiel, les agriculteurs se heur-
tent à une problématique agrono-
mique.
Historiquement, les chefs d’ex-
ploitation avaient l’habitude de se-
mer le fameux triptyque “blé, orge,
colza”. Sauf que la recette ne fonc-
tionne plus. Et ce pour plusieurs
raisons dues, notamment, au ré-
chauffement climatique ou liées à
l’interdiction de se servir de cer-
tains produits phytosanitaires utili-
sés pour maîtriser les ravageurs. À
tel point, qu’aujourd’hui, il est deve-
nu très difficile de cultiver du colza
en zone intermédiaire. Cette cultu-
re, qui était largement répandue en
Côte-d’Or, ne représente d’ailleurs
plus qu’une petite partie des surfa-
ces.
Trouver de nouvelles cultures
Toujours est-il que les agriculteurs
cherchent de nouveaux relais de
croissance. « Cela a incité les coo-
pératives à trouver de nouveaux
modèles économiques », raconte
Laurent Druot, coordinateur nou-
velles énergies chez Dijon Céréales
L’usine de méthanisation de Cérilly est actuellement en pleine construction, elle s’étend sur quinze hectares.
Photo Les Archimèdes
avant d’ajouter que la solution qui a
été trouvée est « d’impulser une
nouvelle dynamique agricole en al-
longeant les rotations et en inclu-
ant de nouvelles cultures ». Par
ailleurs, une autre problématique
du milieu agricole est la volatilité
des prix des matières premières,
donc des céréales où le marché est
très fluctuant. « Nous avons trouvé
que c’était une bonne idée d’offrir
une lisibilité aux agriculteurs sur
une partie de leurs cultures. »
Mais comment est-ce que cela
fonctionne ? « On va faire fermen-
ter de la biomasse 100 % végétale.
Lors de sa dégradation, elle produit
du biométhane et du CO² », dé-
crypte Lucie Petit, chargée de mis-
sion nouvelles énergies chez Dijon
Céréales. Le biométhane sera injec-
té dans le réseau et le CO² sera soit
stocké pour être, éventuellement,
revendu, soit relâché. Il restera ce
qui s’appelle du digestat (lire par
ailleurs), un engrais vert qui sera
vendu à faible coût aux agriculteurs
qui pourront ensuite l’épandre sur
leurs cultures. « Cela leur permet
de remplacer les engrais classiques
de synthèse issus du pétrole », pré-
cise Lucie Petit.
Un seigle fourragé
récolté en mai
Le méthaniseur, et c’est la clé du
projet, sera alimenté majoritaire-
ment par ce que l’on appelle des
CIVEs, pour cultures intermédiai-
res à vocation énergétique. Il s’agira
de seigle fourragé, récolté courant
mai et stocké sous forme d’ensilage.
Environ 150 agriculteurs du Châ-
LE MOT DU PARTENAIRE
Didier Cannac,
directeur
général
de Waltefaugle
« On retrouve
dans ce projet
toute la ténacité
et la solidarité
d’un monde agricole
tourné vers l’avenir. »
sèche sur pied pour ce seigle.
Selon Dijon Céréales, cette usine
devrait produire un total de
230 000 mégawattheures annuelle-
ment, soit 15 % de la consomma-
tion résidentielle de la Côte-d’Or,
l’équivalent de 25 000 foyers.
Premiers mètres cubes de gaz
en février 2024
Le permis de construire a été ac-
cepté en juillet dernier et le projet a
obtenu une autorisation environ-
nementale en novembre. « La
construction a commencé en
août 2022. Le seigle sera incorporé
en décembre 2023 et nous produi-
rons les premiers mètres cubes de
gaz en février 2024 », indique Lau-
rent Druot.
Cette usine de méthanisation est
chapeautée par une société appelée
Sécalia. 50 % de son capital appar-
tient à la fois aux coopératives de
l’Alliance BFC, au Crédit agricole
et aux différents agriculteurs parties
prenantes du projet. L’autre moitié
du capital est détenue par Nature
Energy, l’entreprise qui a été rete-
nue pour construire et exploiter
pendant quinze ans le site. L’inves-
tissement pour monter un projet de
cette taille représente « plusieurs
dizaines de millions d’euros », pré-
cise Laurent Druot qui ne souhaite

Mélanie Bornot : « On aura de l’engrais tillonnais se sont engagés, à travers

un contrat de quinze ans, à cultiver
pas révéler le montant exact. Ce
projet va aussi créer du travail, dix

vert et 100 % local »

« Il y avait une demande du ter-
rain pour de la diversification et
comme nous sommes dans une zo-
ne intermédiaire, c’est-à-dire avec
des terres à faible potentiel, nous
ne pouvons pas diversifier nos cul-
tures autant qu’on le voudrait »,
souligne Mélanie Bornot, agricul-
trice dans le Châtillonnais et mem-
bre du collectif, ajoutant que « nos
rendements sont très impactés
pendant la période de mai et juin,
puisque c’est là où l’on a de fortes
chaleurs et des sécheresses. L’idée
était de trouver une culture qui se
récolte avant. C’est le cas du seigle
qu’on ensile début mai et cela nous
permet d’éviter cet aléa-là. » De
plus, le seigle étant une intercultu-
re, cela permet de mettre « une
deuxième culture derrière, une cul-
ture alimentaire ou fourragère ».
Le projet de méthanisation de
Cérilly présente également d’autres
avantages, agronomique, écono-
mique et écologique. « Dans le
W2114 - V0
Mélanie Bornot, agricultrice
dans le Châtillonnais. Photo DR
Châtillonnais, nous avons beau-
coup de mal à lutter contre les
adventices – les mauvaises herbes -
que ce soit avec de la chimie ou
mécaniquement. Le seigle a un
pouvoir fortement étouffant et le
fait d’exporter les plantes entières
fait qu’on exporte également les
un total de 5 000 hectares de seigle
chaque année. Ils seront rémunérés
à partir de 80 € la tonne de matière
adventices en même temps. Cela
va participer à éliminer les mauvai-
ses herbes de nos parcelles et on
espère diminuer le stock semencier
au fil des années et des rotations. »
De plus, « la méthanisation va
produire un résidu appelé digestat.
Ce digestat brut sort sous forme
liquide. À Cérilly, on a choisi de le
passer dans un séparateur de pha-
se, ce qui ne se fait pas forcément
dans toutes les méthaniseurs, pour
séparer l’eau de la matière afin
d’éviter que l’eau ne se retrouve,
par la suite sur la route, les camions
allant transiter pour rapporter le
digestat sur les fermes. On aura de
l’engrais vert et 100 % local et on
sera certain d’être approvisionné.
On va réussir ainsi à dédier une
partie de la fertilisation de nos céré-
ales avec ce digestat au lieu d’im-
porter des fertilisants minéraux qui
viennent bien souvent de l’étranger
et notamment des pays de l’Est »,
explique Mélanie Bornot.
emplois directs sur le site et environ
cinquante emplois indirects.
Anne-Lise BERTIN
Une concurrence
avec les cultures principales ?
Un collectif qui rassemble plusieurs organisations s’est monté contre
ce projet. Dans un dossier publié il y a quelques semaines, nous avons
mis en avant leurs arguments en faisait réagir, à chaque fois, les acteurs
du projet pour qu’ils puissent apporter leur point de vue sur ces
sujets. Parmi les arguments mis en avant par les opposants, il y a celui
de la concurrence avec les cultures alimentaires principales. « Est-ce
qu’on cultive pour faire de l’énergie ou pour faire de l’alimentation ? »,
soulève Cyril Beaulieu, co-porte-parole de la Confédération paysanne
de Côte-d’Or. Pour lui, il s’agit d’une « idée saugrenue » sur un
territoire qui n’y ait pas particulièrement favorable. « Les résultats sur
lesquels s’appuie Sécalia pour monter ce projet ont été menés dans
d’autres territoires alors que le Châtillonnais, lui, se caractérise par des
terres peu profondes. Après les CIVEs, il ne restera plus grand-chose à
la culture de printemps pour se développer », argue-t-il. Philippe
Delaire, vice-président de Dijon Céréales et représentant des quelque
150 agriculteurs du projet, reconnaît qu’il sera compliqué de faire une
belle récolte en semant une culture de printemps au mois de mai. « On
fera une demi-récolte derrière », estime-t-il. Il calcule que cela repré-
sente « 1,5 % de volume de céréales en moins pour Dijon Céréales ».
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 15

Clef énergies

Le photovoltaïque en plein essor

Avec la hausse du coût de
l’énergie et les nouvelles
réglementations en vi-
gueur, le photovoltaïque
connaît un véritable boom.
Bastien Ménage, responsa-
ble commercial de Clef
Énergies, vous dit tout ce
que vous devriez savoir
sur l’installation de pan-
neaux photovoltaïques.
■ Y a-t-il une différence entre
solaire et photovoltaïque ?
« Oui. Quand on parle de so-
laire, on confond souvent le so-
laire photovoltaïque et le solaire
thermique. Le photovoltaïque
produit de l’électricité, un cou-
rant continu qu’on transforme
en alternatif grâce à un ondu-
leur. Quant au solaire thermi-
que (que nous ne faisons pas), il
permet de chauffer un fluide
pour avoir de l’eau chaude. »
■ Existe-t-il différents types de
panneaux photovoltaïques ?
« On distingue essentielle-
ment deux grands types de pan-
neaux photovoltaïques. Le poly-
cristallin qui est du silicium
reconstitué (plus bleuté) et le
monocristallin qui est issu d’un
seul cristal de silicium (plus
noir). Avant, le coût des pan-
neaux était tellement cher qu’on
n’utilisait en France que du po-
lycristallin. Aujourd’hui, nous
posons essentiellement du mo-
nocristallin. »
■ Quels sont les avantages
du monocristallin ?
« Le rendement surfacique est
beaucoup plus élevé. Pour la
même taille, un monocristallin
peut faire 40, 50 voire 100 watts
de plus au mètre carré qu’un
polycristallin. »
Une clientèle diversifiée
Les bâtiments agricoles représentent 60 à 70 % de l’activité de Clef Énergies. Photo Clef Énergies
■ Les panneaux fonctionnent-
ils les jours nuageux ?
« Ils produisent mais beau-
coup moins. Contrairement aux
idées reçues, ce n’est pas la cha-
leur qui est importante mais le
niveau de luminosité. L’ondu-
leur, par exemple, peut arriver à
des pics de production au mois
de mars quand il fait deux degrés
avec un soleil magnifique. Fraî-
cheur et ensoleillement, il n’y a
rien de mieux pour atteindre des
pics de rendement. La chaleur
au contraire crée de la saturation
au niveau des cellules et elle va
justement abaisser les produc-
tions même si c’est en plein été
qu’on produit le plus parce que
les journées sont les plus longues
et qu’il y a beaucoup de soleil. »
■ Quelle est la durée de vie
moyenne des panneaux ?
« Nous avons une garantie de
production sur nos modules qui
est de vingt-cinq ans. Après, la
réelle durée de vie des pan-
neaux, elle est bien au-delà mê-
me si, avec le vieillissement des
cellules, ils produisent un peu
moins au fil des années. »
■ Une installation
photovoltaïque requiert-elle
une maintenance ?
« Oui et notre équipe assure
elle-même la maintenance pen-
dant toute la durée d’exploita-
tion de l’équipement. Le contrat
d’entretien électrique prend en
charge la vérification globale de
l’installation chaque année
mais aussi l’intervention de Clef
Énergies chez le client en cas de
problème. »
■ Est-ce qu’un nettoyage de
panneaux est nécessaire ?
« La longévité et l’efficacité de
l’installation photovoltaïque
dépendent aussi de l’entretien
des panneaux. Pollution, pol-
len, fientes d’oiseau, poussières
dues au labourage de la terre…
ou encore développement de li-
chen ou de champignons entre
les cadres, les panneaux se salis-
sent et un panneau sale produit
moins bien. Nous préconisons
de laver l’installation une fois
tous les deux ou trois ans, voire
un an pour certains bâtiments
plus soumis à la salissure que
d’autres comme les bâtiments
d’élevage. »
« Nous avons deux robots qui
nettoient - à l’eau pure - chaque
installation. Le premier a été
acheté il y a quelques années
maintenant et le deuxième vient
tout juste d’arriver au mois de
mars. Ce petit robot - beaucoup
plus compact - est plus maniable
et plus stable sur de fortes pen-
tes d’inclinaison contrairement
au gros robot qui avait tendance
à glisser. »
■ Le photovoltaïque
est-il en progression ?
« Avec l’explosion du coût de
l’énergie, nous avons une forte
demande que ce soit pour des
projets agricoles, industriels,
} Contrairement
aux idées reçues,
ce n’est pas
la chaleur
qui est importante
mais le niveau
de luminosité. ~
Bastien Ménage,
responsable commercial
de Clef Énergies
tertiaires ou de particuliers. La
Loi Climat et résilience a égale-
ment changé la donne. Depuis
le 1er janvier dernier, les nou-
veaux bâtiments commerciaux,
industriels, artisanaux et les en-
trepôts et hangars de plus de
500 m² ainsi que les bâtiments
de bureaux de plus de 1 000 m²
doivent intégrer - sur 30 % mini-
mum de la surface de la toiture -
un système de production
d’énergies renouvelables ou un
système de végétalisation. »
« De plus, les règles ont chan-
gé pour la revente de l’électricité
produite à partir d’une installa-
tion photovoltaïque. Le tarif de
rachat a pris quasiment 15 à
16 % de plus dans le bon sens.
Toutes ces nouvelles disposi-
tions nous ouvrent des perspec-
tives de croissance. »
Propos recueillis
par Isabelle DECAUX

« Le secteur agricole, pour des bâtiments de stockage ou des

bâtiments d’élevage, reste notre cœur de métier et représente 60 à
70 % de notre activité. Il y a encore un an ou deux, nous étions
principalement sur des projets de 500 à 600 m². Aujourd’hui, nous
sommes plus sur des très gros projets de 1500 à 2000 m². La
demande industrielle est également en progression et les projets
vont de 250 à 3 000 m². Si les toitures sont plates, on vient remettre
de l’inclinaison en ajoutant de la pente pour essayer d’avoir un
maximum d’ensoleillement », indique Bastien Ménage.
Le marché des particuliers se développe également. « Si le pan
plein Sud est vraiment visible et que le client ne souhaite pas y
mettre des panneaux, nous avons des solutions techniques pour
pallier tout cela. Nous pouvons tout à fait aller chercher un pan Est
qui produit un petit peu moins mais en y mettant une technologie
qui va permettre de produire quand même la puissance donnée. »
Développement exponentiel pour Clef Énergies
Installateur photovoltaïque et chauffage depuis
2007, Clef Énergies compte un pôle solaire photo-
voltaïque et un pôle chauffage dédié à la pompe à
chaleur et la climatisation. « La force de l’entrepri-
se, c’est que nous traitons les dossiers de A à Z, du
dossier administratif à la vente, l’installation, le
SAV, le lavage des panneaux et l’entretien. Pour ce
faire, nous avons nos équipes de pose, nos électri-
ciens, nos chauffagistes, nos techniciens SAV… et
un bureau d’études intégré avec trois personnes »,
déclare Bastien Ménage.
Depuis quelques années, Clef Énergies a le vent en
poupe. « Nous avons doublé voire triplé le chiffre
d’affaires en deux ans et doublé nos effectifs. En
2021, nous étions 35 et nous sommes aujourd’hui
une cinquantaine de salariés. » Pour accompagner
cette croissance, « nous avons recréé des bureaux et
récupéré 600 m² de stockage » qui viennent s’ajou-
ter aux 500 m² existants. « Nous souhaitons mainte-
nir et développer notre marché agricole, continuer
à accroître le marché de l’industriel et également se
diversifier avec le résidentiel », poursuit-il précisant
que « notre objectif, c’est de continuer à grandir
mais en structurant notre croissance ».

Etude, Réalisation, Maintenance

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 16 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Waltefaugle

Une entreprise de construction

métallique à la pointe de l’innovation
Cinquième plus grand
charpentier de France,
Waltefaugle réalise, de-
puis 1856, tous types de
bâtiments à ossature mé-
tallique. L’entreprise fa-
miliale haut-saônoise ne
cesse d’innover pour ga-
gner en compétitivité. Le
point avec Didier Cannac,
directeur général.

C réée en 1856, « Waltefaugle est

une société familiale de Haute-
Saône spécialisée dans le domaine
de la construction métallique (char-
pente, couverture, bardage…) pour
les bâtiments agricoles, industriels
et commerciaux », souligne Didier
Cannac, directeur général. L’entre-
prise, qui emploie 200 collabora-
teurs, maîtrise en interne tout le pro-
cess, de la démarche commerciale
au montage du bâtiment en passant
par l’élaboration des plans et des tra-
cés par le bureau d’études, la fabrica-
tion en atelier et l’acheminement
sur le terrain.
Un atelier de production
de 45 000 m²
« Le secteur agricole et viticole re-
présente une part très importante
de notre activité, estimée à 45 % de
notre chiffre d’affaires », déclare-t-il
Waltefaugle maîtrise le process de A à Z avec son bureau d’études intégré. Sur la photo, les spécialistes
agricoles entourent Didier Cannac, directeur général (5e en partant de la gauche). Photo Waltefaugle
ajoutant que « tous les bâtiments,
même si la conception globale se
ressemble, sont faits sur-mesure ».
Les champs d’intervention sont
multiples et l’entreprise réalise tou-
tes sortes de constructions adaptées
aux usages des exploitations agrico-
les que ce soit des hangars, des bâti-
ments d’élevage, des manèges
équestres… ou, pour la viticulture,
des cuveries ou des bâtiments de
stockage. Les ouvrages sont de plus
en plus techniques avec des con-
traintes liées au process agricole et à
la production d’énergie photovolta-
ïque.
À Dampierre-sur-Salon, l’entre-
prise dispose d’un atelier de produc-
tion de 45 000 m². Pour gagner en
efficacité et être plus compétitif,
Waltefaugle a réalisé ces dernières
années un investissement de sept
millions d’euros pour « agrandir
l’usine, moderniser le parc de ma-
chines, changer notre système de
peinture, augmenter nos capacités
de production et tenter de rationali-
ser le flux matières ».
Installation photovoltaïque
sur le toit de l’atelier
En 2023, Waltefaugle met le cap
sur l’autoconsommation. « Nous
avons la problématique de tous les
industriels qui ont pris de plein fouet
la hausse du coût de l’énergie. Notre
facture électrique a été multipliée
par 4,5. Une installation photovolta-
ïque de plus de 600 KW supplémen-
taire (on avait déjà 150 KW de pro-
duction d’électricité) va être mise en
place sur les toits de l’atelier avant
l’été », poursuit Didier Cannac.
} Le secteur
agricole et viticole
représente une part
très importante
de notre activité,
estimée à 45 %
de notre chiffre
d’affaires. ~
Didier Cannac, directeur
général de Waltefaugle
« Nous investissons continuelle-
ment dans notre outil de produc-
tion pour le rendre plus performant
et nous sommes déjà en train de ré-
fléchir au prochain plan d’investis-
sement - de trois ou quatre millions
d’euros - qui concernera la partie
usinage des pièces. »
Isabelle DECAUX

CONSTRUCTIONS METALLIQUES
Photovoltaïques
Artisanales
Agricoles
Viticoles

Depuis 1856, la construction métallique est notre métier

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Samedi 29 avril 2023
Trophées de l’agriculture au service de la gastronomie
Gaec du Lavoir : les frères Ollin
redonnent des couleurs à la lentille
En choisissant de cultiver des
lentilles, les frères Ollin de
Sainte-Colombe-sur-Seine
ont souhaité faire prendre un
nouveau virage à l’exploita-
tion familiale. Un défi osé
mais visiblement relevé avec
brio au vu de la renommée de
leurs produits, qui permet au
Gaec du Lavoir de recevoir
le Trophée de l’agriculture
au service de la gastronomie.
J ean-Patrice, Eric et Claude Ollin
n’ont pas que les liens du sang en
commun. Ces trois frères sont
aussi passionnés par le monde agri-
cole ; un univers dans lequel ces
quinquagénaires évoluent depuis
l’enfance et pour lequel ils ne ména-
gent pas leurs efforts depuis qu’ils
ont repris l’exploitation familiale
dans les années 1990.
À la tête aujourd’hui de 327 hecta-
res, le trio d’associés du Gaec du
Lavoir a longtemps travaillé de ma-
nière traditionnelle avant de pren-
dre le virage de l’agriculture biologi-
que en 2015. « C’est également
cette année-là que nous avons déci-
dé de commencer à cultiver de la
lentille et du pois chiche au sein de
notre exploitation de Sainte-Co-
lombe-sur-Seine. Jusqu’à présent,
nous ne faisions que des céréales,
mais nous souhaitions valoriser da-
vantage certaines de nos terres à fai-
ble potentiel. Alors l’idée de la len-
tille nous est venue. Mais nous
n’avons rien inventé : nos arrières
grands-parents faisaient déjà des
lentilles à leur époque », précise
Jean-Patrice Ollin.
De nombreux chefs étoilés
parmi les clients
Un pari osé, mais plutôt réussi
quand on regarde le chemin par-
couru par les frères exploitants de-
puis 2018, année de leur première
récolte. « On a visiblement bien fait
de miser sur la culture de la len-
tille », confie le trio, ravi du tour-
nant donné à leur activité.
« Nous ne sommes pas sur des vo-
lumes industriels certes, mais notre
gamme de lentilles (vertes, noires,
En 2017, grâce à une subvention de la Région
notamment, les frères Ollin ont pu investir
dans une trieuse optique pour affiner
davantage le tri des graines. Photo LBP/É. B.
SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 17
Travaillant ensemble sur l’exploitation familiale, les trois frères Ollin, Claude, Eric et Jean-Patrice, ont créé la marque Bio d’Or - Reines des Graines.
Photo LBP/É. B.
corail et blondes) associée à une la qualité et sur le goût. « Les terres lin en pointant du doigt les diffé- LE MOT DU PARTENAIRE
production régulière de pois chi- sur lesquelles elles sont cultivées ne rents paquets colorés.
ches nous assure aujourd’hui une sont pas choisies au hasard. Ce sont Marc Frot,
certaine renommée », soulignent- des terres argilo-calcaires, parfaite- « On est sur de la lentille vice-président
ils. ment adaptées à la culture de la len- de luxe » du Conseil
Une renommée qui dépasse tille. C’est un peu comme les climats « À chaque couleur correspond départemental
d’ailleurs les frontières du Châ- pour les vins. C’est le terroir qui va une variété de lentilles. Paquet jau- en charge
tillonnais où elles sont produites. permettre de différencier chacun ne pour la lentille blonde, paquet de l’agriculture
« On le doit à notre rencontre avec d’eux. Pour les lentilles, c’est la mê- vert pour la lentille verte. On mise
Takashi Kinoshita, l’ancien chef me chose. Ce sont les sols qui vont sur la sobriété pour montrer le côté « Agréé Savoir-Faire
étoilé du château de Courban qui a donner aux lentilles leurs différen- chic de nos produits, mais aussi sur
cru en nos produits », raconte Jean- tes saveurs et leurs caractéristiques, les noms donnés à chacun. La Du- 100 % Côte-d’Or,
Patrice Ollin, fier de compter au- tout comme les autres plantes ou chesse, La Princesse, Son Altesse le Gaec du Lavoir
jourd’hui parmi ses clients de nom- céréales semées à proximité (avoi- Royale : autant de noms qui confè- s’engage
breux chefs étoilés qui ont fait le ne, trèfle…) », explique le trio d’ex- rent à nos lentilles un certain ni-
choix de faire figurer les lentilles du ploitants agricoles qui, outre le veau. Et toutes ces variétés sont réu- avec passion et talent
Gaec du Lavoir à leur carte, aussi goût, joue aussi sur le packaging nies derrière la marque Bio d’Or - à la valorisation
bien en plat sucré que salé. Des len- pour mettre en avant la qualité de Reines des Graines. On est sur de la de nos terroirs auprès
tilles considérées comme un pro- ses lentilles et tenter de séduire les lentille de luxe », lance en riant le
duit d’excellence par ces derniers. grands chefs comme le grand pu- quinquagénaire, ravi d’avoir réussi des grands noms
« Et à écouter certains en parler, blic. avec ses frères, le pari de redonner de la gastronomie. »
nous n’avons visiblement rien à en- « On est sur du produit haut de des couleurs à la lentille.
vier à la célèbre lentille du Puy », gamme et, pour cela, on se doit de « Nos produits ont redoré le bla-
lancent ses deux frères en riant. soigner l’emballage et l’identité du son de la lentille, auprès des grands « Aujourd’hui, on espère poursui-
Leur recette magique ? Miser sur produit », indique Jean-Patrice Ol- chefs tout d’abord, mais aussi au- vre sur notre lancée, sans forcé-
près du grand public. Cette culture ment s’agrandir ou embaucher. On
de la lentille, c’est avant tout une tient à rester à notre échelle, mais on
La culture de la lentille belle aventure. Une belle aventure
humaine. Sans certaines rencon-
envisage de tester de nouvelles grai-
nes. Et pourquoi pas faire de la fari-
de A à Z tres, notamment celle avec le chef ne ou de l’huile ? », lance le groupe
Takashi Kinoshita, nous n’en se- toujours en quête de nouveautés.
Après avoir semé leurs lentilles (à différents moments rions pas là », résume le trio. Élodie BIDAULT
de l’année afin de répartir les risques), les frères Ollin
les récoltent en général jusqu’à l’été. Des récoltes qui
varient en fonction de la météo. « En 2022, on a
souffert de la sécheresse et, l’année d’avant, c’était la
pluie qui avait limité nos récoltes », expliquent-ils.
« Jouer la carte du haut de gamme »
Une fois les lentilles récoltées, ils réalisent eux-mê-
mes un premier tri, à plat, pour retirer les cailloux,
puis passent les graines au congélateur pour éliminer
les insectes. Vient ensuite l’étape du tri alvéolaire
pour séparer les graines selon leur forme, puis celle
du tri le plus affiné à l’aide d’un trieur optique et,
enfin, celle de l’épierreur pour éliminer les derniers
cailloux.
« C’est ce qui nous permet de jouer la carte du haut de
gamme », affirment-ils. Une fois toutes ces étapes
effectuées, il ne reste plus qu’aux frères Ollin à mettre
en sachets leurs lentilles et à les commercialiser. La gamme se compose de quatre variétés de lentilles (vertes, noires,
blondes et corail) et des pois chiches. Photo LBP/E. B.
W2117 - V0
 18 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Conseil départemental de la Côte-d’Or

Toujours plus de 100 % Côte-d’Or

dans nos assiettes !
Maintenir l’activité et les
emplois en milieu rural, en-
courager les circuits locaux,
développer l’approvisionne-
ment local - de qualité et en
quantité - dans la restaura-
tion collective, expérimenter
des pratiques d’adaptation
au changement climatique…,
autant de défis que le Dépar-
tement relève aux côtés du
monde agricole. Entretien
avec François Sauvadet,
président du Conseil départe-
mental de la Côte-d’Or.
Comment se porte
l’agriculture en Côte-d’Or ?
« Comme de nombreux sec-
teurs d’activité aujourd’hui, no-
tre agriculture souffre mais reste
un pan considérable de l’écono-
mie départementale. En Côte-
d’ O r, o n c o m p t e q u e l q u e
4 000 exploitations, un peu plus
de 10 000 emplois permanents
et environ 20 000 saisonniers,
des emplois non délocalisables !
C’est une chance pour notre dé-
partement, en grande partie ru-
ral, et nous nous devons de sou-
tenir l’agriculture, qui est à
l’origine de notre alimentation.
Les agriculteurs sont trop sou-
vent décriés alors qu’ils s’adap-
tent sans cesse aux mutations de
notre société et qu’ils aspirent,
eux les premiers, à tendre vers
des pratiques toujours plus ver-
tueuses pour l’environnement. Il
faut les accompagner dans cette
voie, pas les pointer du doigt ! »
Quels sont les différents axes
de travail en cours ?
« Notre objectif est clair et af-
firmé : conforter la place de
l’agriculture et accompagner les
mutations pour mieux la proje-
ter vers l’avenir. De nombreux
défis sont à relever : le défi cli-
matique, le défi de la souveraine-
té alimentaire, le défi de la trans-
mission et de la diversification
des exploitations… »
« Développement des circuits
locaux et des aspects logistiques
afférents, expérimentation de
pratiques environnementales
plus vertueuses, adaptées au
changement climatique… Nous
travaillons sur de nombreux vo-
lets, définis avec la Chambre
d’agriculture, qui font l’objet d’un
Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, Thierry Meyer, président de l’interprofession
de la filière porc, François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d’Or, et Arnaud Sabatier,
dirigeant des Salaisons dijonnaises, ont lancé officiellement le jambon persillé 100 % Côte-d’Or lors du Salon
international de l’agriculture à Paris. Photo archives LBP/Anne Lise BERTIN
accord-cadre sur la période 2020-
2025. Nous y consacrons d’im-
portants moyens avec une enve-
loppe de 15,5 millions d’euros. »
Comment le Département
participe-t-il au développe-
ment des filières agricoles
locales ?
« Nous travaillons sur ce sujet
que ce soit pour favoriser les
liens producteurs – consomma-
teurs ou pour développer la part
de produits locaux dans la res-
tauration collective, notamment
dans les collèges puisque les Dé-
partements en ont la charge. Et
ça marche ! Nous avons dépassé
le seuil des 50 % de produits
locaux dans l’élaboration des
menus. Nous porterons cette
part à 80 % d’ici cinq ans. »
« Pour le grand public, nous
avons développé l’application
J’veux du local – Le goût de ma
Côte-d’Or lors des confinements
successifs imposés par la crise
sanitaire. Des périodes qui ont
permis de revoir les modes de
consommation, en privilégiant le
manger local, le bien manger, le
manger sain. Parce que consom-
mer local, c’est bon pour la pla-
nète et pour l’économie locale ! »
« La marque 100 % Côte-d’Or
continue elle aussi à prospérer.
Elle est très bien identifiée et par-
ticipe à mieux faire connaître les
produits et les savoir-faire lo-
caux. C’est un gage de qualité
pour le consommateur et un gage
de reconnaissance pour l’adhé-
rent. À ce jour, notre marque
compte près de 400 agréés dont
environ 150 producteurs et
50 restaurateurs. »
« Face aux succès rencontrés
par les Marchés de producteurs
organisés dans ses jardins à Di-
jon, le Département propose da-
vantage de rendez-vous avec
quatre marchés de saison par
an, pour mieux respecter la sai-
sonnalité des produits et faire
connaître toujours plus de pro-
ducteurs locaux. »
Expérimentation en maraîcha-
ge et en viticulture, création
d’une légumerie, pilotage
du Projet alimentaire
départemental…, le Départe-
ment est à la manœuvre
sur tous ces dossiers ?
« Oui. Nous avons acquis des
parcelles expérimentales de vi-
gnes à Pommard et de maraîcha-
ge à Perrigny-lès-Dijon. Nous les
exploitons en lien étroit avec la
Chambre d’agriculture et nous y
incluons un volet insertion, l’une
de nos principales compétences
en matière d’action sociale. »
« Nous allons aussi construire
une légumerie, que nous souhai-
tons à proximité des lieux de
production pour maintenir la va-
leur ajoutée de cette activité sur
le territoire. Nous pourrons ain-
si y transformer les légumes que
nous produisons avant de les
acheminer vers les sites de res-
tauration collective, les collèges
en particulier, mais plus généra-
lement tous les établissements
scolaires et médico-sociaux. »
« Nous portons également,
avec la Chambre d’agriculture,
un Projet alimentaire départe-
mental destiné à coordonner tou-
tes les actions prises à l’échelle de
la Côte-d’Or. Notre objectif est de
développer là aussi l’alimenta-
tion de proximité, en travaillant
avec tous les maillons de la chaî-
ne. Je le redis, tout ce que nous
} La marque
100 % Côte-d’Or
participe à mieux
faire connaître
les produits
et les savoir-faire
locaux. ~
François Sauvadet,
président
du Conseil départemental
de la Côte-d’Or
pouvons faire pour soutenir no-
tre agriculture, nous le faisons ! »
Quels sont les principaux défis
qui attendent le Conseil
départemental ?
« La logistique de proximité,
souvent dite du dernier kilomè-
tre, est l’un des défis que nous
avons à relever. Dans le cadre de
notre Projet alimentaire dépar-
temental, c’est l’un des princi-
paux freins identifiés par les
agriculteurs pour développer la
vente directe à proximité des
exploitations. Pour répondre à
cette problématique, nous
avons recruté une logisticienne
au Département. Car mon ob-
jectif, je le redis, c’est de mainte-
nir la valeur ajoutée sur les terri-
toires, au plus près des lieux de
production, pour un développe-
ment équilibré entre ville et
campagne. »
« La question de la ressource
en eau est elle aussi cruciale, mê-
me si elle dépasse largement les
usages agricoles. Les lignes bou-
gent enfin et nous allons pouvoir
avancer sur la mobilisation des
ressources de Grosbois et des
Maillys, des projets essentiels
pour sécuriser l’accès à une eau
de qualité et en quantité pour
tous et partout en Côte-d’Or. »

Le “Club Côte-d’Or” au service de l’attractivité du département

Christophe Navarre, François Sauvadet et Christian Prudhomme
lors du lancement du “Club Côte-d’Or”. Photo CD 21/Ph. BRUCHOT
W2118 - V0
En février dernier, sur la Seine à Paris, en marge du Salon
de l’agriculture, le président du Conseil départemental de la
Côte-d’Or lançait le “Club Côte-d’Or”. Un nouvel outil au
service de l’attractivité et de la promotion du département.
En réunissant tous les amoureux de la Côte-d’Or au sein
d’un club, François Sauvadet souhaite faire rayonner le
département sur le plan national et international. « Nous
sommes déjà une destination très attractive et très compéti-
tive, notre vignoble étant connu dans le monde entier.
Nous devons capitaliser sur cette image et faire profiter de
cette belle dynamique tous les acteurs économiques, no-
tamment les secteurs agricoles et agroalimentaires », expli-
que-t-il.
Pour illustrer cette ambition, François Sauvadet a choisi
Christophe Navarre, président de Vinexpo, comme pre-
mier parrain de ce club. « Il est passionné par ce qui se passe
dans les territoires. C’est un amoureux de la Côte-d’Or. Sa
notoriété internationale et la vision d’une France connec-
tée sur le territoire que nous avons en partage le désignaient
comme le premier parrain naturel ». Lui aussi amoureux
des territoires, Christian Prudhomme, directeur du Tour de
France, a répondu présent pour participer à cette aventure.
Ce club sera ainsi amené à se réunir deux fois par an, en
Côte-d’Or ou à Paris. Il s’agira de faire se rencontrer les
femmes et les hommes qui aiment ou qui font la Côte-d’Or
et ainsi de favoriser les initiatives qui pourraient voir le jour
grâce à ces connexions. « Ce que nous avons fait, avec le lait
100 % Côte-d’Or avec Philippe Delin ou le jambon persillé
100 % Côte-d’Or avec Arnaud Sabatier, en créant un
écosystème local, voilà le modèle que je souhaite dévelop-
per et nous avons tous les atouts en Côte-d’Or pour y
parvenir », conclut François Sauvadet.
Samedi 29 avril 2023
Trophée de l’agriculture d’avenir
Domaine Charles :
l’avenir s’écrit au féminin
Le Trophée de l’agriculture
d’avenir est revenu tout
naturellement à la Maison
Charles à Nantoux. Grâce à
la présence de Pauline et
Marie, qui ont rejoint leur
père Pascal ces dernières
années, le domaine se pro-
jette sereinement dans
l’avenir avec la construc-
tion d’une nouvelle cuverie.
I l y a bientôt deux ans,
Marie Charles a rejoint
sa sœur Pauline et son père
Pascal au sein du domaine
familial. Un gage supplé-
mentaire pour l’avenir de
cette exploitation installée
à Nantoux, dans la rue de
Pichot, depuis plusieurs gé-
nérations. Âgée de 28 ans,
la benjamine, qui vient du
secteur de l’aide à la per-
sonne, prend progressive-
ment ses marques dans les
vignes et en cuverie avant,
peut-être, d’imposer s a
marque sur un domaine
toujours à la recherche
d’idées, dans la lignée d’un
père qui a notamment inté-
gré l’élevage en amphore et
en menhir aux cuvées mai-
son (lire par ailleurs).
14 hectares de vignes
et un négoce
Pour sa grande sœur, arri-
vée en 2015 au sein de l’en-
treprise, l’affirmation est
notamment passée par la
création de la ‘‘Table de
Pauline”, en 2016, qui per-
met de déguster de quatre à
six vins du domaine, ac-
compagnés d’un repas pré-
paré par un traiteur local.
« Je tenais à apporter
quelque chose, à nous di-
versifier. Il y a de plus en
plus de gens qui viennent,
et ils sont contents de nous
y voir. C’est un peu comme
la table d’Olivier Leflaive, à
Amphores, menhirs et cuves en marbre
Un béotien qui pénètre
dans la cave du domaine
Charles pourrait bien ne pas
comprendre où il est tom-
bé. Une partie des lieux est
en effet consacrée à des fûts
bien particuliers, qui ne sont
ni couchés ni empilables,
contrairement aux classi-
ques pièces bourguignonnes
de 228 litres.
« Les menhirs, ce n’est pas
un hommage à Obélix, sou-
rit le viticulteur, né en 1966.
L’idée était de s’inspirer de
la forme d’une amphore. Je
voulais utiliser ce contenant
car il est reconnu qu’une for-
me de mouvement se crée à
l’intérieur », détaillait Pas-
cal Charles en 2017 au Bien
Public.
Ces contenants, dessinés
par le vigneron lui-même,
Pauline et Marie, les filles de Pascal Charles, sont à la fois le présent et l’avenir du domaine familial. Photo LBP/M. D.
Puligny-Montrachet, qui a
une dimension supplémen-
taire : la famille n’est ja-
mais loin », observe Pauli-
ne Charles, qui va
accoucher de son deuxiè-
me enfant en juillet pro-
chain.
Pour le domaine, qui vend
près d’un tiers de sa pro-
duction au caveau, cette di-
versification a apporté
« une nouvelle clientèle,
c’est une certitude », sourit
la viticultrice. Pour satisfai-
Pascal Charles, ici avec sa fille Pauline, élève depuis plusieurs années une cuvée dans des fûts qui rappellent
des menhirs gaulois. Photo d’archives LBP/M. D.
SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
re la soif de ces particuliers
et compenser les épisodes
de gel de 2016 et 2019 qui
ont parfois durement tou-
ché les quatorze hectares
de vignes de la famille
Charles, le domaine a éga-
lement créé une structure
de négoce, pour aller cher-
cher des raisins de chablis
1er cru, de bourgogne char-
donnay dans le Mâconnais
et dans la côte de Nuits.
« Cela permet de comparer
l’expression du chardon-
nay du nord au sud de la
région », souligne Pauline
Charles.
Des cuves inox
sur 600 mètres carrés
Des cuvées qui seront
bientôt vinifiées dans une
nouvelle cuverie, un peu
plus haut dans la rue où est
installée la maison familia-
le. Il y aura des cuves inox
installées dans un espace
de 600 mètres carrés, au-
dessus de la cave qui ac-
19
LE MOT DU PARTENAIRE
Didier Lenoir,
président
de Dijon
Céréales
« La Maison Charles Père
et Fille allie à la fois
modernité et jeunesse
tout en conservant
son authenticité. »
cueille déjà les fûts du do-
maine viticole. De quoi vi-
nifier jusqu’à mille hectoli-
tres de vin, alors qu’à plein
rendement et hors vignes
arrachées avant d’être re-
plantées, les parcelles fami-
liales offriraient 850 hecto-
litres à l’arrivée. Un outil
important pour l’avenir
dans un métier qui se vit à
long terme, à l’image de la
plantation d’arbres truf-
fiers, l’une des autres ma-
rottes familiales.
Aux côtés de son père, de
sa sœur et de quatre em-
ployés, dont un couple de
tâcherons qui veille sur
3,6 hectares de vigne, Pau-
line Charles ne voit finale-
ment qu’un petit écueil :
« S’il y a un effort que nous
devons faire, c’est celui de
se trouver une place dans la
restauration locale », ap-
puie-t-elle. Pourtant, le do-
maine écoule déjà 40 % de
ses bouteilles dans les ca-
vistes, hôtels et restaurants
français.
Quant à l’export, alors
que le domaine Charles
n’avait que « deux à trois
clients fidèles » il y a huit
ans, ce sont désormais
30 % des cols qui partent
notamment vers les États-
Unis, le Japon ou la Chine.
Manuel DESBOIS
l’avaient rapidement satis-
fait : « J’ai fait un essai en
2011 et j’ai apprécié le résul-
tat. Lors du sous-tirage, la lie
est quasiment inexistante.
Elle finit par être “mangée”
par le vin qui, à l’arrivée, a
un côté très fruité, bien sou-
tenu en matière. […] Quand
je travaille avec ces conte-
nants, j’ai l’impression
d’être un druide, comme Pa-
noramix… J’ai toujours ai-
mé faire des essais », obser-
vait le viticulteur avec
passion.
Outre des vins élevés en
amphore, le domaine s’ap-
prête également à commer-
cialiser un aligoté du millési-
me 2020 élevé dans un
contenant… en marbre,
créé par le jeune tailleur de
pierre Jonathan Detroy.
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 20 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Samedi 29 avril 2023

Dijon céréales

La marque Nous Autrement a un an

Portée par les trois coopé-
ratives de l’Alliance BFC,
dont Dijon Céréales, Nous
Autrement a vu le jour l’an
dernier. Une marque régio-
nale qui a pour objectif de
valoriser les filières et pro-
duits de Bourgogne-Fran-
che-Comté. Tour d’horizon
avec Didier Lenoir, prési-
dent de Dijon Céréales.

L ancée l’année dernière par l’Al-

liance BFC (qui regroupe les co-
opératives Dijon Céréales, Bourgo-
gne du Sud et Terre Comtoise), la
marque Nous Autrement s’appuie
sur une démarche de labellisation
encadrée, soucieuse de sélection et
de qualité. Pour être estampillé, un
produit doit répondre à une charte
d’engagement, mise en place par les
acteurs fondateurs de la démarche,
et être agréé par un comité d’agré-
ment.
« Un panel très large
d’adhérents »
Ce sont essentiellement les pro-
ducteurs qui étaient visés au départ
mais les transformateurs qui met-
tent en valeur les productions loca-
les ont rejoint l’aventure. « Nous
avons un panel très large d’adhé-
rents et on ne s’interdit rien tant que
cela reste dans la charte d’engage-
ment », souligne Didier Lenoir, pré-
sident de Dijon Céréales. « Il faut
que les matières premières qui com-
posent les produits agréés aient
La marque Nous Autrement est distribuée notamment dans le réseau Gamm Vert. Photo DR
poussé en Bourgogne-Franche-
Comté et qu’elles y soient transfor-
mées. Nous attachons également
une grande importance à l’équité
des produits, avec une juste réparti-
tion de la valeur pour toute la chaîne
de production, de l’agriculteur au
transformateur, ainsi qu’un intérêt
fort à une agriculture durable basée
sur une stratégie RSE structurée. »
Les produits estampillés s’inscri-
vent ainsi dans un panel assez large :
productions végétales (céréales, olé-
oprotéagineux, légumineuses) et
animales (viandes, œufs), produits
transformés d’alimentation et de
terroir (farines, charcuteries,
miels…), produits destinés au jardin
(plants et arbustes, supports de cul-
tures d’origine locale) ou encore
l’énergie (pellets bois, biogaz issu de
la méthanisation).
« Un an après son lancement,
Nous Autrement compte quelque
70 producteurs, transformateurs,
PME et plus de 3 000 produits la-
bellisés », déclare-t-il. Une belle pro-
gression pour une marque qui a
soufflé sa première bougie le 10 jan-
vier dernier. Didier Lenoir aimerait
« pouvoir doubler le nombre d’ad-
hérents, voire plus, cette année ».
Une marque et une démarche
La marque est distribuée pour
partie dans le réseau Gamm Vert
(51 magasins en Bourgogne-Fran-
che-Comté). Les boulangeries du
groupe Dijon Céréales (réseaux
L’Atelier du Boulanger à Dijon et
périphérie et Fournil de l’Aube-
s’pain en nord Côte-d’Or) ainsi que
les 23 boulangeries du groupe Mai-
son Roger (agglomération dijonnai-
se) la portent également à travers
leurs pains et un certain nombre de
produits tels que la viennoiserie. Le
réseau de distribution a vocation à
s’agrandir et, « potentiellement, la
} Un an après
son lancement,
Nous Autrement
compte quelque
70 producteurs,
transformateurs,
PME et plus
de 3 000 produits
labellisés. ~
Didier Lenoir, président
de Dijon Céréales
marque peut prendre place dans de
nombreux circuits de distribution
classique », estime Didier Lenoir.
Rassemblant tous ceux qui veu-
lent porter les valeurs d’une agricul-
ture qui produit, se transforme et se
consomme en Bourgogne-Franche-
Comté, Nous Autrement est à la fois
une marque et une démarche qui
permettent de porter un nouveau
regard sur l’agriculture.
Isabelle DECAUX

Dijon Céréales
mise sur l’énergie locale agricole
« Le développement des énergies renouvelables d’origine agricole (agroénergie)
est au cœur de nos préoccupations depuis quelques années déjà », affirme Didier
Lenoir.

■ Méthaniseur coopératif Nous Autrement c’est une marque mais avant tout
Portée par Sécalia Châtillonnais, dont les actionnaires sont Dijon Céréales une démarche imaginée par les agriculteurs et les
- 150 agriculteurs sont associés au projet - et Nature Energy, partenaire industriel coopératives agricoles régionales de l’Alliance BFC :
danois, « la première unité de méthanisation dans le pays Châtillonnais se
Bourgogne du Sud, Dijon Céréales et Terre Comtoise.
construit à Cerilly. L’idée est de produire un gaz vert renouvelable à base de
CIVEs (cultures intermédiaires à vocation énergétique). Entre un blé que Son but, valoriser Autrement nos producteurs locaux
l’agriculteur récolte en juillet et un tournesol, un pois ou du soja qu’il implantera et tous les acteurs de proximité et vous permettre de
l’année suivante, il a l’obligation de mettre des cultures intermédiaires. Au lieu de
les enfouir ou de les détruire, il va les récolter et faire un tas d’ensilage. Toute
consommer responsable et local.
l’année, cette matière pourra être utilisée dans le méthaniseur pour produire du
gaz qui sera directement injecté dans le réseau desservant les consommateurs de
gaz », note-t-il. « Le projet est quasiment à mi-chemin. Les bâtiments et le
méthaniseur sont en cours de construction. Les CIVEs de seigle sont en place : on
a déjà eu une première récolte de 850 hectares l’an passé pour constituer le stock
initial. Notre souhait, c’est que, dans un an, on puisse produire du gaz vert. »

■ Agrivoltaïsme
Reposant sur la synergie entre production agricole et photovoltaïque sur une
même parcelle, l’agrivoltaïsme s’inscrit dans le paysage agricole de demain. Avec
ses partenaires (Total Énergies pour le premier et TSE pour le second), Dijon
Céréales a implanté deux sites pilotes à Channay en Côte-d’Or (panneaux
verticaux bifaciaux) et à Amance en Haute-Saône (panneaux à 5,50 m du sol, sous
forme d’ombrières). Ces panneaux permettent de cultiver entre les bandes ou en
dessous et le matériel agricole peut y passer. « Les ombrières sont orientables
électriquement et suivent la courbe du soleil », précise Didier Lenoir tandis que
les panneaux verticaux produisent le matin et le soir. « Un troisième démonstra-
teur agrivoltaïque va être construit ce printemps à Verdonnet, toujours avec TSE Retrouvez dès à présent la marque Nous Autrement
et, là, on sera en culture bio. » dans votre magasin Gamm Vert
proche de chez vous !
■ Micro-méthanisation
Dijon Céréales s’intéresse aussi à la micro-méthanisation qui permet, à plus petite
échelle, de valoriser les déchets d’élevage tout en gagnant en autonomie énergéti-
que. « Ce nouveau système, plus abordable, est adapté à des exploitations de
polyculture ou uniquement d’élevage. Les éleveurs peuvent transformer directe-
ment le lisier des animaux en énergie ou électricité sans avoir besoin de se
Devenez, vous aussi, un consommateur Nous Autrement !
regrouper ou de monter de grosses unités de méthanisation », conclut Didier
Lenoir précisant qu’un certain nombre de contrats ont déjà été signés.
346486900
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Samedi 29 avril 2023
Trophée de l’Agriculture Pédagogique
Earl de la Croisotte : des champs,
des arbres... mais aussi des jeunes
À Chaignay, Pascal Tatigny,
gérant de l’Earl de la Croisot-
te, fait bouger les lignes de
l’agriculture. Passionné par
son travail et l’environne-
ment, il pratique une agricul-
ture de conservation des sols
mais aussi l’agroforesterie.
Un métier et des pratiques
qu’il partage avec passion
aux plus jeunes ce qui lui a
valu de décrocher le Trophée
de l’agriculture pédagogique.
P artager son amour pour son
métier et l’environnement
et échanger sur les pratiques
agricoles sont des valeurs ins-
crites dans l’ADN de Pascal Ta-
tigny. C’est cela qui le pousse à
transmettre au plus grand nom-
bre son expérience, ses essais,
ses bonnes trouvailles pour une
agriculture respectueuse des
sols et de l’environnement.
Une histoire de famille
et de transmission
Âgé de 58 ans, le gérant de
l’Earl de la Croisotte baigne
dans l’univers agricole depuis
tout petit. Arrière-petit-fils, pe-
tit-fils et fils d’agriculteurs à
Chaignay, il a à cœur de perpé-
tuer la tradition familiale et
s’apprête, dans quelques an-
nées, à passer le relais à son tour
à son fils qui suit actuellement
des études en agriculture dura-
ble de conservation des sols à
Amiens.
Très jeune, à l’âge de sept ans,
son père décède et c’est sa mère
qui va reprendre les rênes de
l’exploitation familiale, avant
qu’il ne s’en occupe à son tour
en 1987.
Très attaché à l’environne-
ment, il va s’efforcer durant tou-
te sa vie à mettre en place des
pratiques plus respectueuses
des sols et de l’environnement
car, comme il aime à le rappeler,
« nous ne sommes que de pas-
sage sur cette terre. Il faut donc
Un agriculteur curieux de bonnes pratiques
Outre son passage en agrofo-
resterie, dont il est un des pré-
curseurs en Côte-d’Or, Pascal
Tatigny a toujours souhaité fai-
re évoluer son exploitation vers
des pratiques plus vertueuses.
Ainsi, il a appliqué à l’ensemble
de ses parcelles l’agriculture de
conservation des sols. « Cela
repose sur trois piliers : avoir
une couverture permanente du
sol, le non-travail du sol et la
diversité de cultures avec un
maximum de plantation. Je suis
d’ailleurs certifié du label “Au
cœur des sols”. Cela permet
une agriculture plus résiliente
par rapport au réchauffement
climatique ou à la hausse des
coûts de l’énergie ou des en-
grais. Par exemple, je consom-
me moitié moins de fioul que si
j’étais en agriculture conven-
tionnelle », fait-il remarquer.
Par ailleurs, en 2009, Pascal
Pascal Tatigny, gérant de l’Earl de la Croisotte à Chaignay, est un des pionniers de l’agroforesterie
dans le département. Passionné par son métier, il a pu planter des arbres dans ses parcelles avec
des élèves d’écoles ou du collège du territoire. Photo LBP/G.V.
penser à l’avenir, à nos enfants
et à ce qu’on leur laisse ».
Près de 7 km
de haies plantées
et plus de 900 arbres
C’est ainsi qu’en 2011, il dé-
couvre l’agroforesterie lors d’un
voyage, après avoir passé l’en-
semble de son exploitation en
agriculture de conservation de
sols en 2007 (voir encadré). Il
monte alors un projet de planta-
Pascal Tatigny lors d’une des plantations d’arbres, en 2021, avec des élèves du collège d’Is-sur-Tille.
Photo archives LBP/Jean-Marc LEMERLE
SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
tion d’arbres et de haies sur ses pour monter un dossier et béné-
parcelles entre 2019 et 2022. ficier d’aides de la Région. La
Trois ans car il s’agit d’un projet première année, j’ai pu faire ve-
ambitieux, avec 6 800 mètres de nir des enfants du centre de
haies plantées, soit 6 800 arbus- loisirs de la Covati (Commu-
tes de différentes essences, au- nauté de communes des vallées
tour des parcelles et plus de 900 de la Tille et de l’Ignon) à Mar-
arbres de différentes essences sannay-le-Bois, pour planter
également à l’intérieur des par- quelques arbustes et leur expli-
celles. quer mon métier, pourquoi je
« J’ai donc commencé en plantais ces arbres. Les enfants
2019 en sollicitant la charte fo- ont été très intéressés. Ils n’ont
restière du Pays Seine-et-Tilles plus l’habitude de mettre la
21
LE MOT DU PARTENAIRE
Louis Bodin,
présentateur
météo sur TF1
et chef du service
météo sur RTL
« La transmission
et le partage
autour de la nature,
c’est la bonne voie. »
main dans la terre et je trouvais
cela important que les faire par-
ticiper car c’est la terre qui nous
nourrit », souligne l’agriculteur.
L’intérêt de ces plantations est
multiple. Déjà cela permet la
venue d’auxiliaires, c’est-à-dire
des insectes qui vont participer
à la protection des cultures ou à
la pollinisation. Cela permet
aussi de protéger les cultures du
vent et prévient l’érosion des
sols ainsi que leur assèchement.
Plusieurs enfants accueillis,
mais aussi des étudiants
La première année, il plantera
2 820 arbustes, soit 2,820 km de
haies, et 300 arbres. Il renouvel-
lera l’expérience en 2020 avec
des enfants du RPI (Regroupe-
ment pédagogique intercom-
munal) de Saulx-le-Duc puis, en
2021 ce sont des sixièmes du
collège d’Is-sur-Tille qui ont
planté des arbres et découvert
son travail. Les arbres plantés
vont produire des fruits, mais
aussi du bois d’œuvre pour les
menuisiers, ébénistes ou autres
et, enfin, du bois de chauffage
pour le reste.
Pascal Tatigny accueille aussi
régulièrement sur son exploita-
tion des étudiants ingénieurs de
l’Institut Agro Dijon depuis
qu’il a planté ces arbres et ar-
bustes pour échanger avec eux
sur l’agroforesterie.
Grégory VALLOIRE
Tatigny a rénové deux bâti-
ments en mettant en place des
toitures photovoltaïques lui
permett ant d’injecter
28 000 kW par an dans le ré-
seau, alors qu’il n’en consomme
que 11 000 chaque année. Il a
aussi obtenu le label Haute va-
leur environnementale (HVE)
il y a deux ans afin de valoriser
les pratiques qu’il a dévelop-
pées dans son exploitation. Il a
d’ailleurs monté un dossier
pour obtenir un autre label afin
de valoriser les 540 tonnes an-
nuelles de carbone captées par
ses parcelles.
Enfin, il vient aussi de mettre
en place deux nouvelles cultu-
res : la moutarde et le chanvre.
Cette dernière sert à alimenter
la filière d’écoconstruction
avec la société Alentour basée
à Lux qui propose des maté-
riaux en béton chanvre.
W2121 - V0
 22 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE
coup de cœur du jury
Ferme Fruirouge : une passion
familiale pour les petits fruits
La Ferme Fruirouge, installée
dans le hameau de Concœur
à Nuits-Saint-Georges,
a obtenu le Coup de cœur du
jury. L’occasion de revenir
sur l’aventure familiale de la
famille Olivier, dont les mem-
bres cultivent avec passion
des petits fruits rouges en
agriculture biologique avant
de les transformer en confitu-
res, boissons et condiments.
L a passion du métier. La fa-
mille Olivier en est un par-
fait exemple. Cultivateurs de
petits fruits rouges depuis plu-
sieurs générations, Isabelle, Syl-
vain et Camille Olivier gèrent la
Ferme Fruirouge sur les hau-
teurs de Nuits-Saint-Georges.
Au niveau de la place de l’Église
au cœur du hameau de
Concœur, à l’entrée des Hautes
Côtes de Nuits, ils cultivent
avec « passion » et « respect du
terroir » de petits fruits rouges.
Cassis, framboises, fraises ou
encore groseilles sont plantés
puis récoltés dans des champs
en agriculture biologique avant
d’être transformés en confitu-
res, « composées de 55 % de
fruits et 45 % de sucre, le succès
de la recette de grand-mère »,
sourit Sylvain Olivier. Sans ou-
blier les boissons mais aussi les
condiments tels que les vinai-
gres ou même le ketchup. Une
aventure familiale qui a débuté
en 1995 pour Isabelle et Sylvain
Olivier.
Les débuts de Fruirouge
Tout débute en 1992 après la
rencontre entre Sylvain et Isa-
belle lors des vendanges dans
un domaine de Concœur. Isa-
belle, alors étudiante en philo-
sophie, rêve de devenir journa-
liste mais elle change de voie
et s’investit avec Sylvain dans la
En chiffres
Sylvain Olivier s’attelle
à la fabrication des confitures
dans son atelier. Photo LBP/Ch.D.
En 2022, le chiffre d’affaires de
la ferme Fruirouge s’élève à
396 000 euros hors taxe. La so-
ciété, qui compte un gérant,
deux employés associés, deux
alternants et devrait bientôt
voir son équipe s’étoffer avec
une ouverture de poste, em-
ploie entre trente et quarante
saisonniers en fonction des ré-
coltes des différents fruits.
« Aujourd’hui, nous travaillons
pour 53 % avec l’hôtellerie-res-
tauration et 47 % avec les parti-
culiers », précisent Isabelle,
Sylvain et Camille Olivier.
W2122 - V0
Sylvain et Isabelle Olivier ont créé la ferme Fruirouge le 1er janvier 1995. Ils ont été depuis rejoints
par leur fils Camille. C’est ce dernier qui, pour fêter les vingt ans de la ferme, a eu l’idée, en 2015, de
proposer « une crème de cassis en sélection parcellaire issue d’une unique parcelle plantée en 1995 »,
note Isabelle Olivier. Ils posent tous les trois dans l’espace vente de la Ferme Fruirouge. Photo LBP/Ch.D.
ferme familiale. En 1995, ils
créent la Ferme Fruirouge. Sur
des terrains donnés par la fa-
mille de Sylvain, « nous culti-
vions 2,5 hectares de fruits en
production avec des cassis, des
framboises, des fraises et des
groseilles. Nous avons dévelop-
pé aussi la vente directe à la
ferme avec l’envie d’emmener
nos produits jusqu’au bout et
sans intermédiaire. Avoir l’ex-
pression du terroir dans nos
produits finis », sourient Isabel-
le et Sylvain Olivier, dont les
deux garçons Camille et Lucas,
nés en 1996 et 1997, font désor-
mais partie de l’aventure : Ca-
mille comme salarié associé de
la ferme et Lucas à la direction
de l’épicerie de Nuits-Saint-
Georges.
Une sélection parcellaire de crème de cassis
En 2015, pour célébrer ses vingt
ans, la Ferme Fruirouge a voulu
marquer le coup. « Nous avons lan-
cé un concours pour trouver le pro-
duit phare de nos vingt ans autour
du cassis. Nous avons reçu plu-
sieurs propositions. Parmi elles, un
mail a attiré notre attention. Une
personne proposait de faire une
crème des vingt ans à partir d’une
parcelle plantée pile vingt ans en
arrière. L’idée était bonne et nous
l’avons retenue. Quelle surprise en-
suite de s’apercevoir qu’elle venait
de notre fils Camille. Nous ne le
savions pas et il a été choisi parmi
les autres sans distinction », se ré-
jouissent Isabelle et Sylvain Olivier.
Un sommelier
parraine chaque cuvée
Depuis, l’idée se développe et
continue. Les crèmes de cassis, is-
sues d’une sélection parcellaire,
sont présentées dans des caisses en
bois. « Aujourd’hui, les crèmes pro-
viennent des cassis de notre parcel-
le Au Champ Gonot. Elles sont ven-
Visites de groupe,
vente directe
Dès le début, la famille Olivier
propose des visites de groupe
avec l’accueil au cœur de la
ferme. « Nous n’avons jamais
cessé depuis. C’est une philoso-
phie, montrer la manière dont
nous travaillons », relève Isa-
belle Olivier, avant de sourire
humblement : « Nous avons
également monté rapidement
une association de producteurs
fermiers nationaux et avons fait
le pari de proposer, tous les ans,
un nouveau produit que nous
présentions lors du Salon de
l’agriculture. Pendant dix ans,
nous avons ainsi présenté des
confitures, des vinaigres, des ra-
tafias, des moutardes ».
Le succès est au rendez-vous
« À mesure que la petite entreprise progresse, les surfaces cultivées augmentent, de 2 ha 60 passant à 5 ha 60
puis 13 ha pour pouvoir répondre à la demande des épiceries fines, l’export, l’hôtellerie, la restauration »,
note la famille Olivier, représentée, sur la photo, par Isabelle, Sylvain et Camille. Photo LBP/Ch.D.
dues par allocation », note Camille
Olivier, rappelant que c’est aussi en
2015 que l’indication géographi-
que protégée (IGP) Cassis apparaît.
« Chaque cuvée est aussi parrai-
jusqu’à passer dans l’émission
La Carte aux trésors en 2003 ou
encore dans Petits plats en équi-
libre. En 2005, pour les dix ans
de la Ferme Fruirouge, c’est mê-
me un ketchup qui sort. En
2005, la famille Olivier passe
aussi de 2,5 à 5 hectares et l’ex-
ploitation entame sa conver-
sion biologique. Suivent plu-
sieurs années « sur un rythme
de croisière » avant l’arrivée
des vingt ans en 2015 (lire par
ailleurs) et l’extension de la fer-
me qui cultive aujourd’hui
13 hectares.
Un bâtiment flambant neuf
En 2019, nouvelle étape pour
la ferme Fruirouge avec la cons-
truction d’un bâtiment flam-
bant neuf. Accolé à la ferme
née par un prestigieux sommelier,
chargé pendant deux ans d’en éta-
blir la fiche de dégustation. » Ont
ainsi déjà joué le jeu Maxime Bru-
net, sommelier chez William Fra-
Samedi 29 avril 2023
LE MOT DU PARTENAIRE
Vincent Lavier,
président
de la Chambre
d’agriculture
de Côte-d’Or
« C’est une récompense
pour une démarche
cohérente de
valorisation de produits
locaux avec une forte
identité terroir. »
familiale, place de l’Église, ce
dernier est livré en janvier 2021.
Il est construit sur trois étages et
se veut écologique, édifié à l’ai-
de de matériaux de proximité.
« Nous sommes passés d’un
espace de 180 mètres carrés
seulement à un nouveau lieu
d’environ 300 mètres carrés.
Cela nous permet de stocker
notre matériel mais aussi de cré-
er nos produits. Le côté prati-
que réside encore dans le fait
qu’il est désormais possible de
décharger à quai les marchandi-
ses », note Isabelle Olivier. Et
Sylvain et Camille de renché-
rir : « Le nouveau bâtiment est
aussi idéal pour faire macérer
nos cuves de vinaigre, cassis ».
Cela se passe dans une cave
spécifique où de la musique
classique est diffusée afin de fa-
voriser la macération, « permet-
tant une réaction plus précise
des fruits », conclut Sylvain Oli-
vier.
Charlotte DELEY
INFO. Accueil-vente, visites et
dégustations commentées à la
Ferme Fruirouge, toute l’année
du jeudi au lundi, de 9 à 12 heu-
res et de 14 à 19 heures.
chot à Dijon, Sébastien Reymond,
chef sommelier de la Maison Lame-
loise à Chagny, ou encore Estelle
Jeanpierre, sommelière chez EdEm
à Chassagne-Montrachet.
Samedi 29 avril 2023 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE 23

Chambre d’agriculture de Côte-d’Or

L’avenir de l’agriculture passera

par la diversification des activités
Réussir le renouvellement des
générations, rendre l’agricul-
ture attractive et s’adapter au
changement climatique, tels
sont les défis qui attendent
le monde agricole dans les
années à venir. Décryptage
avec Vincent Lavier, président
de la Chambre d’agriculture
de Côte-d’Or.
■ Sachant qu’un agriculteur sur
deux va partir à la retraite dans
les dix ans à venir, comment
comptez-vous faire face au
renouvellement des générations ?
« Il faut absolument qu’on suscite
des vocations. Nous essayons de
communiquer positivement au-
tour des métiers et les Trophées de
l’agriculture en font partie. »
■ Dans quelles filières
est-ce le plus problématique ?
« C’est clairement dans les filières
d’élevage. On est dans une spirale
où l’élevage est de plus en plus
abandonné. De nombreux éleveurs
n’en peuvent plus et arrêtent. Il y a
plusieurs raisons à cela. La charge
de travail tout d’abord. Ces métiers
sont tellement gourmands en inves-
tissement personnel et en main-
d’œuvre qu’ils ne sont plus en pha-
se avec l’évolution de la société. »
« À cela s’ajoute la remise en cau-
Pour Vincent Lavier, « le métier d’agriculteur va évoluer vers quelque
chose d’un peu diffèrent ». Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT
se de l’élevage par certaines mou-
vances même si elles restent mino-
ritaires aujourd’hui. Tout ce qui est
communiqué de manière négative
n’incite pas les gens à y aller. Nous
considérons que l’élevage a toute sa
place dans notre pays. Notre terri-
toire est couvert de prairies et nous
préférerions qu’il continue à l’être.
Même si les vaches produisent du
méthane, les prairies, elles, captent
du carbone et il y a ainsi un équili-
bre dans tout cela. »
■ Quelles sont les solutions pour
rendre le métier plus attractif ?
« Les agriculteurs doivent aller
vers beaucoup plus de transversali-
té. Il ne faut plus strictement pro-
duire du “minerai agricole” (vian-
de, lait, céréales…) comme on l’a
fait pendant des années. Il est né-
cessaire de diversifier ses activités.
L’idée est de sécuriser le système et
d’aller chercher des revenus com-
plémentaires - plutôt fixes - qui vien-
nent contrecarrer la variabilité des
revenus dans le monde agricole. Le
photovoltaïque en fait partie et il est
indispensable d’en mettre sur les
toitures à chaque fois qu’on le peut.
Quand on aura une année difficile,
on aura toujours ces revenus-là. »
« Il ne faut pas s’enfermer dans
des visions restrictives et on voit
que les agriculteurs, pour la plupart
d’entre eux, sont extrêmement in-
ventifs et trouvent des solutions.
Certains ont retapé des granges
pour en faire des logements, d’au-
tres se sont mis à produire de la
plaquette forestière pour alimenter
} Notre devoir
les chaudières tandis que d’autres
est de tout mettre
encore se sont diversifiés dans de la en œuvre
commercialisation pour essayer de pour trouver
mieux valoriser ce qu’ils produi- des solutions. ~
sent. Je pense notamment à ceux
qui font des caissettes de viande ou Vincent Lavier,
qui ajoutent de petites activités de président de la Chambre
maraîchage… » d’agriculture de Côte-d’Or
« Pour moi, nous sommes plus
que des agriculteurs. Nous sommes
des “entrepreneurs de territoire” et ■ Quel message
je pense que le métier va évoluer aimeriez-vous faire passer ?
vers quelque chose d’un peu diffè- « De rester résolument positif.
rent. Il faut savoir s’investir dans Nous sommes face à des enjeux que
d’autres missions qui vont peut-être nous n’avons jamais connus. Notre
au-delà de l’agriculture. Des choses devoir est de tout mettre en œuvre
qui peuvent être extrêmement di- pour trouver des solutions. La
verses et qui restent à imaginer France est une grande nation agri-
comme rendre service aux commu- cole et il faut qu’elle le reste. »
nes, participer à l’entretien des bor- Propos recueillis
dures de route… » par Isabelle DECAUX

Changement climatique :
« Il faut être opportuniste »
« Avant, on avait une conduite à tenir et les agriculteurs l’appliquaient. Ils savaient qu’ils
faisaient peu ou prou leur récolte. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans ce cadre-là. Il faut
être plus technique et raisonner beaucoup plus pour ne pas risquer trop gros l’année où on ne
récolte pas beaucoup. Un des moyens de faire face, c’est de partager ses risques. Il convient
de ne pas être trop restrictif et ne pas spéculer sur une seule ou deux cultures. On se doit de
diversifier les cultures en se disant qu’il y a toujours quelque chose qui va marcher », déclare
Vincent Lavier ajoutant qu’il convient de « ne pas rester sur ses acquis. Il est nécessaire de se
remettre en cause, d’être plus souple et plus adaptable dans ses façons de faire ».

Les agriculteurs doivent s’adapter

« Il faut être beaucoup plus opportuniste dans le bon sens du terme. Si, par exemple, au
printemps, il ne pleut pas et qu’on ne produit pas d’herbe pour les vaches, on ne doit pas
hésiter, s’il pleut de nouveau pendant l’été, à planter des cultures à cycle court qui sont
capables de pousser très vite et donc de produire du fourrage à l’automne. Et ce, pour donner
à manger aux animaux l’hiver ou pour constituer des stocks. La pluviométrie étant repartie
différemment d’avant, il y a lieu de récupérer toute l’eau qu’on peut pour la stocker. ».

Porteurs de projet : « Une batterie

de moyens pour les accompagner »
« La Chambre d’agriculture est centre de formation avec le BPREA (Brevet profession-
nel Responsable d’exploitation agricole). Cette formation d’une année, en collaboration Du conseil
avec le CFPPA de Quetigny, s’adresse aux personnes qui sont en cours de carrière et qui
veulent faire une reconversion professionnelle dans le secteur agricole. Une quarantai- De l’accompagnement
ne de places sont proposées chaque année », souligne Vincent Lavier.
De la formation
200 à 300 porteurs de projet par an
« Nous avons également toute une batterie de moyens à disposition pour les accompa-
à chaque étape
gner de la meilleure façon pour voir aboutir leur projet. La porte d’entrée, c’est le PAI
(Point accueil installation) : 200 à 300 porteurs de projet y passent chaque année. On les
de votre projet
accompagne pour le montage des dossiers, l’étude de marché, l’obtention de toutes les
aides auxquelles ils peuvent avoir droit… et on essaye de les orienter vers ce qui est le
plus adapté pour eux. Cela peut être, par exemple, des formations complémentaires ou
rentrer dans le dispositif Start’Agri (Stage accompagné pour la reprise et la transmission
en agriculture). Il s’agit d’un système de parrainage qui permet de réaliser un stage de
trois à douze mois sur l’exploitation que l’on souhaite reprendre. Il y a également le
www.cote-dor.chambagri.fr
dispositif des lieux tests agricoles qui permet de se faire la main sur un site existant et voir
si l’on est prêt à s’engager à long terme. Il en existe notamment pour le maraîchage. »
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Élection de Miss Côte-d’Or à Châtillon-sur-Seine

Laquelle sera l’élue ? Page 3

Dijon
Go Sport est racheté
mais va rester
à la Toison d’Or
Page 13

Basket
La JDA Dijon valide
Ces immeubles sa place en playoffs

qui ne veulent pas

de poubelles
Certaines copropriétés du centre-ville refusent d’être équipées en bacs Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI Page 31
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 2 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION

CÔTE-D’OR Dijon

Édition Dijon et agglomération

Enseignement : le rectorat
bichonne son recrutement
Pierre N’Gahane, recteur de
l’académie de Dijon, a pré-
senté, vendredi, le détail des
mesures de revalorisation
des salaires des professeurs.
Un texte qui ne fait pas l’una-
nimité dans un contexte ten-
du, l’intersyndicale ayant, en
effet, quitté une réunion de
concertation et le ministre
ayant été exfiltré de la gare
de Lyon, à Paris, au son des
casseroles il y a quelques
jours.
■ De quoi parle-t-on ?
Dans un contexte de revalorisa-
tion du métier d’enseignant dans
une conjoncture où tous les sec-
teurs d’emploi sont en tension,
l’Éducation nationale n’avait pas
le choix et doit redoubler d’effort
pour grossir ses rangs. Selon Pier-
re N’Gahane, recteur de l’acadé-
mie de Dijon, « il y a une volonté
de redonner du sens à la profes-
sion et au service public que nous
représentons collectivement ».
Concrètement, cela va se traduire, Pour recruter, même la grosse machine de l’Éducation nationale doit innover.
dès le 1er septembre, par la mise en Photo d’illustration JSL/Ketty BEYONDAS
place, notamment, de la revalori-
sation pécuniaire du corps ensei- avait, en effet, quitté la réunion de
gnant. « À cela seront adossées
des démarches prêtant attention
concertation concernant cette
dernière.
« Le compte n’y est pas »
aux personnels. Tout le monde est Pour la partie socle, « cela veut « Le premier problème dans ce texte est celui du respect de la
concerné, ceux qui sont déjà en dire que les enseignants touche- parole présidentielle », estime Benoît Chaisy, du Snepp FSU et
poste, mais aussi les jeunes sor- ront entre 100 € et 220 € de plus membre de l’intersyndicale. « Emmanuel Macron avait annoncé
tant des concours et les contrac- par mois. S’ajoutent des indemni- 10 % de revalorisation salariale sans contrepartie. Le compte n’y
tuels qui viennent suppléer. Au tés pour le prof principal et les est pas. Avec ce qui est proposé, on ne dépassera pas, pour la moitié
national, cela se traduit par un valorisations des parcours anté- des personnels, les 6 % d’inflation. Second problème, comme pour
budget en hausse de 6,5 %, soit rieurs. Pour la partie condition- les retraites : le passage en force. Avec des syndicats qui ont quitté la
une enveloppe de 3 milliards d’eu- nelle ou “pacte”, visant à résoudre table de la dernière négociation nationale autour du “pacte”. Enfin,
ros mise sur la table. Deux mil- les difficiles remplacements de selon nous il y a trois sujets. D’abord, ces augmentations se font
liards pour la partie socle, sans courte durée, l’outil donne la pos- sous forme de primes qui ne comptent pas pour la retraite. Ensuite,
conditions, et 1 milliard pour la sibilité aux chefs d‘établissement il y aura une inégalité hommes-femmes, car on le sait, les missions
partie “pacte”, qui a fait le plus de proposer des missions addi- supplémentaires prévues par le “pacte” seront majoritairement
polémique. » L’intersyndicale tionnelles en interne aux person- accomplies par les hommes. Enfin, ce système de remplacement de
nels ». courte durée existe déjà, mais ça ne fonctionne pas, car prendre une
classe au débotté, c’est compliqué. De plus, le “pacte” impose de

} Oui, c’est un
beau métier, mais
■ La mise en musique
au niveau local
« Il y a une vraie dimension de
s’engager en début d’année sur un nombre d’heures, les candidats
seront donc peu nombreux. »

on ne peut pas ressources humaines dans le dis-

positif », insiste Caroline Vayrou, ve. On mise aussi sur un meilleur compagnons du 1 e r juin au
nous croire sur secrétaire générale de l’académie, accueil des personnels, pour don- 31 août. C’est inédit et c’est un
parole, ça doit être qui compte 29 000 membres, dont ner sens au métier et un sentiment processus d’une ampleur jamais
prouvé et c’est 21 500 professeurs et 7 500 per- d’appartenance. On travaille sur égalée. Le but est qu’ils soient
pourquoi les sonnels administratifs. « Ce sont un meilleur accompagnement prêts le jour de la rentrée et qu’à
démarches mises de gros enjeux. On va se donner dans leur développement profes- l’issue du contrat de l’année, cou-
les moyens d’être un peu plus ré- sionnel. » rant jusqu’en août, ils passent le
en œuvre sont actifs et compétitifs, avec toujours Pour grossir les rangs, il y a aussi concours s’ils le souhaitent. »
totalement à cœur le bien-être de nos élèves et la voix classique avec, en ce mo-
innovantes. ~ des enseignants. Pour cela, il faut ment, la période des concours et ■ L’Éducation nationale, une
Pierre N’Gahane, qu’on individualise davantage cet- 500 candidats qui bûchent, contre entreprise comme une autre
recteur de l’académie te gestion [des ressources humai- 350 en 2022 pour le premier de- « Effectivement ! », déclare Pier-
nes], qu’on la rende plus qualitati- gré. Un petit cran gagné côté at- re N’Gahane . « Nous avons les
tractivité, mais qui ne suffira pas à mêmes problématiques que tout
lui seul à combler les trous dans la le monde aujourd’hui, avec des
Face aux images du ministre exfiltré raquette. D’où une innovation :
« en parallèle, on recrute de nou-
emplois en tension. Nous n’avons
plus le choix : on doit être inno-
gare de Lyon, le recteur réagit veaux contractuels. Soixante-trei- vants, intéressants, attractifs et
ze pour le premier degré, pour un imaginatifs pour garder et fidéli-
Comment réagit le recteur face aux images de son ministre exfiltré de la vivier de 8 959 titulaires, et 560 ser la ressource. Et surtout, pour
gare de Lyon, à Paris, sous un concert de casseroles ? « Je ne peux que dans le second degré, pour 12 560 en attirer d’autre. Oui, c’est un
regretter la situation, même si je ne remets pas en cause la contestation titulaires ». Ce système soulève de beau métier, mais on ne peut pas
syndicale et leurs postures par rapport à la réforme des retraites. Mais nombreuses critiques en temps nous croire sur parole, ça doit être
quand les textes sont passés, nous, on a la charge de les mettre en normal, notamment sur le man- prouvé et c’est pourquoi les dé-
œuvre. C’est ma responsabilité en tant que recteur d’académie. La que de formation à l’enseigne- marches mises en œuvre sont to-
tension est bien là. Avant de vous rencontrer, déclare-t-il aux journalis- ment de ces remplaçants. Que talement innovantes. » La secré-
tes, j’ai souhaité discuter des mesures de revalorisation avec les syndi- nenni, insiste Caroline Vayrou : taire générale de l’académie
cats, qui n’ont pas voulu me rencontrer. Notre porte reste ouverte, la « Nous amorçons des prérecrute- ajoute : « On fait mieux que le
main est tendue, mais il va falloir que nous avancions à un moment ments avec notre partenaire Pôle privé ! On est la plus grande entre-
donné. Aujourd’hui, sur la table, on a quelque chose qui nous permet emploi au plus près des territoires, prise de France et pourtant [on]
de travailler. On peut estimer que ce n’est pas suffisant, mais histori- en allant vers les candidats pour reste un service public. C’est une
quement, c’est énorme. Du jamais-vu et ce n’est pas négligeable. » les informer. Ceux qui sont inté- belle aventure tout de même ! »
ressés, nous les formons et les ac- Amandine ROBERT
21D02 - V1

Châtillon-sur-Seine
1. Bertille Blanchet, 24 ans,
de Dijon. Photo LBP/E. B.
Miss Côte-d’Or : qui succédera
à Océane Deschamps ?
6. Jade Gobet, 24 ans,
de Dijon. Photo LBP/E. B.
L’élection Miss Côte-d’Or
2023 se tiendra ce samedi
29 avril au théâtre Gaston-
Bernard, à Châtillon-sur-
Seine. Sur les coups de
minuit, l’une des dix can-
didates en lice sera sacrée
des mains d’Amandine
Petit, Miss France 2021.
D epuis 2011, c’est la tradition :
chaque dernier samedi du
mois d’avril est couronnée Miss Cô-
te-d’Or. Ainsi, à partir de 20 heures,
ce samedi 29 avril, au théâtre Ga-
ston-Bernard de Châtillon-sur-Sei-
ne, elles seront dix candidates à se
disputer l’écharpe départementale.
En jeu : un ticket pour l’élection de
Miss Bourgogne, qui aura lieu le
8 octobre, à Chalon-sur-Saône.
Des séances de dédicaces prévues
Cette année, le comité Miss Côte-
d’Or verra le couronnement de sa
onzième Miss. Et il est fier de faire
venir, pour la première fois, Aman-
dine Petit, Miss France 2021. L’élec-
tion côte-d’orienne ayant été annu-
lée en raison de la crise sanitaire, la
reine de beauté n’avait pas pu se
déplacer l’année de sa victoire.
Lauréate lors du centenaire du
concours, la Caennaise sera ac-
compagnée de Lara Lebretton,
Miss Bourgogne 2022, et d’Océane
Deschamps, Miss Côte-d’Or 2022,
qui transmettra son actuelle cou-
ronne. Carla Lion, Miss Nièvre
2023, pourrait aussi être de la par-
tie. Des séances de dédicaces et de
selfies sont prévues avec le public
durant l’entracte ainsi qu’à l’issue
du concours. « Il doit rester une
Samedi 29 avril 2023 3
2. Anaèle Bouttefroy, 19 ans, 3. Léna Clerc, 19 ans, 4. Lili Desbuisson, 18 ans, 5. Olivia Frére, 20 ans,
d’Arc-sur-Tille. Photo LBP/E. B. de Dijon. Photo LBP/E. B. de Dijon. Photo LBP/E. B. de Dijon. Photo LBP/E. B.
7. Lison Guichard, 19 ans, 8. Coraline Martin, 19 ans, de 9. Jade Passot, 23 ans, de Nuits- 10. Félicie Philippe, 19 ans,
de Villers-la-Faye. Photo LBP/E. B. Neuilly-Crimolois. Photo LBP/E. B. Saint-Georges. Photo LBP/E. B. de Dijon. Photo LBP/E. B.
trentaine de places. Mais comme
chaque année, ça devrait être com-
plet. On a l’habitude, on est rodés »,
Comment se déroule le vote ?
lance Roger Grosmaire, président- Juste avant l’entracte, les 560 spectateurs du théâtre
coordinateur du comité Miss Côte- procéderont au vote de leur candidate préférée en
d’Or, qui élabore cette finale dépar- remplissant chacun un bulletin. Les votes du public
tementale depuis plusieurs mois en s’additionneront aux votes par SMS, instaurés pour
compagnie d’une trentaine de peti- la première fois l’an passé.
tes mains. Le jury, composé de neuf personnes (cinq partenaires
locaux et quatre membres du comité Miss Bourgo-
« C’est une nouvelle ouverture »
Retenues à l’issue d’un casting dé-
partemental réunissant 22 préten-
gne), se réunira ensuite à huis clos pour élire la Miss
Côte-d’Or 2023 et ses deux dauphines parmi les cinq
jeunes femmes arrivées en tête. Le vote sera certifié
dantes début mars, les dix finalistes par Maître Métral, huissier de justice. Les résultats
défileront sur scène à quatre repri- devraient être proclamés aux alentours de minuit.
ses (en robe de soirée, en maillot de
bain, en tenue du comité et en robe Les votes par SMS sont ouverts depuis vendredi 28 avril, Le 30 avril 2022, Océane Deschamps recevait
courte). Chaque passage sera entre- 8 heures, et le seront jusqu’au samedi 29 avril après le sa couronne de Miss Côte-d’Or des mains de
coupé d’un défilé de mannequins passage en maillot de bain des candidates (vers 22 heu- Diane Leyre, Miss France 2022, sous les yeux
châtillonnais, qui présenteront les res). Exemple : “Vote MISS (N° de votre candidate pré- de Naïs Grosmaire, Miss Côte-d’Or 2019.
vêtements des partenaires. Parmi férée)” au 71415 (0,75 € + prix d’un SMS). Photo archives LBP/Stéphane RAK
les nouveautés cette année, des
jeunes filles, habillées de robes con-
fectionnées par Olimbie Kalaj, cou- Selon vous, qui sera élue ?
turière à Châtillon-sur-Seine, défile-
ront sous les projecteurs.
Pour cette édition 2023, les orga-
nisateurs procèdent à une modifi-
cation du règlement entraînant la
fin de l’interdiction du port du ta-
touage, la fin de la limitation d’âge
et l’autorisation d’être mère. « C’est
une nouvelle ouverture, les condi-
tions d’entrée s’assouplissent un
peu », sourit Roger Grosmaire,
voyant de plus en plus de filles ins-
crites au concours, mais limitant le Les dix candidates à l’élection Miss Côte-d'Or 2023 s’étaient réunies à Beaune le 17 avril.
nombre de finalistes à dix, étant Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI
donné la capacité de la salle châ-
tillonnaise. Voici les résultats des votes des internautes à un sondage lancé sur le site du Bien public. Léna Clerc : 27 %, Jade
Clément BATLLÉ Passot : 13 %, Lison Guichard : 12 %, Félicie Philippe : 10 %, Bertille Blanchet : 10 %, Anaèle Bouttefroy :
10 %, Coraline Martin : 9 %, Jade Gobet : 3 %, Lili Desbuisson : 3 %, Olivia Frére : 3 %.
Réservations (20 €) par téléphone ➤ Votants : 3 525 (résulats à 22 h 30, vendredi).
au 03. 80. 81. 91. 50.50.
21D03 - V1
 4 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Samedi 29 avril 2023

Côte-d’Or

Meilleurs apprentis de France 2023 :

11 Côte-d’Oriens en finale nationale
À l’issue des épreuves départe-
mentales et régionales du con-
cours Un des meilleurs apprentis
Elsa Brenot, médaillée d’or régionale :
de France, onze apprentis côte-
d’oriens ont été sélectionnés pour
« Je me sens fière, mais aussi stressée »
la finale nationale. Actuellement en première année
de bac professionnel CGEH

D ans le cadre du concours Un des

Meilleurs apprentis de France (MAF)
2023 , 37 candidats côte-d’oriens se sont pré-
sentés aux épreuves départementales et ré-
gionales dans différents métiers (couvreur,
maroquinerie, maçonnerie, métiers de la cé-
ramique, jardins et espaces verts, etc.). Onze
d’entre eux ont été sélectionnés pour partici-
per à la finale nationale. Certaines pièces
(pour les charpentiers, par exemple) seront
examinées le 25 juin, à Nice, à l’occasion du
congrès de la Société nationale des Meilleurs
ouvriers de France. L’ensemble des MOF y
seront réunis, dont les 34 que compte la
Côte-d’Or.
« Les œuvres de nos jeunes
Côte-d’Oriens pourront
être exposées au Japon ! »
Créé en 1985, le concours Un des Meilleurs
apprentis de France s’adresse aux jeunes
âgés de moins de 21 ans, en formation initia-
le, sous statut scolaire ou sous contrat d’ap-
prentissage. Chaque année, il attire plus de
5 000 candidats. « C’est un concours qui né-
cessite une organisation bien ficelée et per-
met de promouvoir les métiers de l’artisa-
nat » explique Bruno Saint-Yves, président
des Meilleurs ouvriers de France en Côte-
d’Or et responsable des Meilleurs apprentis
de France dans le département.
Pour les MOF, ce concours représente un
réservoir potentiel de futures générations in-
vesties dans l’artisanat et assure la transmis-
sion de savoir-faire ainsi que la promotion du
travail manuel. Ce que d’autres pays en-
vient : « La Société nationale des MOF a
récemment signé un partenariat avec le Ja-
« Pour un maître de stage, c’est une fierté de
voir son apprenti être médaillé lors d’un
concours si exigeant », explique Bruno
Saint-Yves, président des Meilleurs ouvriers
de France en Côte-d’Or et responsable des
Meilleurs apprentis de France dans le
département. Photo LBP/J. R.
pon », explique Bruno Saint-Yves. « Il vise à
les aider à redresser leur artisanat face à
l’omniprésence des nouvelles technologies
dans leur économie. Ils vont donc accueillir
un musée des MOF et ainsi offrir une ouver-
ture internationale exceptionnelle à nos arti-
sans français. Les œuvres de nos jeunes Côte-
d’Oriens pourront être exposées au Japon ! »
« À ce stade, un titre vaut presque
plus qu’un diplôme »
Pour obtenir la médaille d’or régionale et
être sélectionné pour les épreuves nationa-
les, il faut décrocher la note minimum de
17/20. Pour remporter une médaille natio-
nale, les candidats doivent obtenir 18/20 aux
(conduite et gestion des entrepri-
ses hippiques), au lycée Olivier-
de-Serres, à Quetigny, Elsa Bre-
not, 20 ans, a d’abord obtenu un
CAP (certificat d’aptitude profes-
sionnelle) de palefrenier-soi-
gneur. « Je suis cavalière et j’ai
mon propre cheval. J’ai toujours
été attirée par ce milieu », assure
la jeune Côte-d’Orienne. « J’ai fait
un stage durant lequel j’ai pu
m’occuper de chevaux et j’étais
même bénévole pendant les jours
de concours. Depuis ce stage, j’ai
su que je voulais en faire ma pro- Elsa Brenot, apprentie palefrenière-soigneuse,
fession. J’aime être au contact des a été médaillée d’or au niveau régional. Photo DR
animaux, c’est ce qui m’a plu dans
le métier de palefrenier-soigneur. » Pour décrocher la médaille d’or régionale du concours
Un des Meilleurs apprentis de France, la jeune femme a parfaitement réussi les exercices
demandés : épreuve de soins, vérification des vaccins, température, préparation du box,
présentation d’un cheval choisi le matin même et questions sur la santé équine.
À l’approche des épreuves nationales, qui se dérouleront les 30 juin et 1er juillet, elle se sent
« fière, mais aussi stressée ». « D’autant plus que j’ai entendu dire que les Normands
étaient redoutables. » Mais la jeune cavalière s’est beaucoup investie pour le concours des
MAF : « J’ai mis en place des entraînements spéciaux avec mon maître de stage, j’ai fait des
fiches avec ma professeure et je la voyais pendant les intercours pour m’entraîner ».
Elsa Brenot appréhende ce concours comme une réelle expérience à vivre : « C’est une
possibilité pour moi de rendre fière mes patrons et de leur montrer qu’ils m’ont beaucoup
appris », précise-t-elle. « Et puis personnellement, je me dis que je ne fais pas juste mon
métier, je le fais découvrir aux autres. »
épreuves. « Pour les Meilleurs apprentis de breux sacrifices et, surtout, beaucoup de tra-
France, c’est une reconnaissance et un poste vail. À ce stade, le titre vaut presque plus
assurés ! », garanti Bruno Saint-Yves. « Pour qu’un diplôme. C’est d’ailleurs pour ses nom-
un maître de stage, c’est une fierté de voir son breux investissements que je suis fière d’Elsa
apprenti être médaillé lors d’un concours si Brenot, la représentante régionale des pale-
exigeant, parce que cela implique un engage- freniers-soigneurs (lire par ailleurs, ndlr). »
ment à l’école, mais aussi en dehors, de nom- Juliette RIEGEL

Bourgogne-Franche-Comté

Transition écologique :
l’Ademe continue de grandir
En 2022, l’Agence de l’en-
vironnement et de la maî-
trise de l’énergie (Ademe)
de Bourgogne-Franche-
Comté a nettement accru
son activité. 2023 a débuté
sous l’égide d’une nouvelle
directrice, avec de nom-
breux projets à la clé.
■ Plus de volume
et des embauches
En 2022, l’Agence de l’environ-
nement et de la maîtrise de l’éner-
gie (Ademe) a accompagné et fi-
nancé, en Bourgogne-Franche-
Comté, 435 projets, pour 110 M€
d’aides, contre 229 projets et
31 M€ en 2021. La répartition
entreprises-collectivités continue
également de s’inverser. L’an pas-
sé, la structure a ainsi aidé 208
projets portés par des entreprises
et 172 projets portés par des col-
lectivités.
Une montée en volume qui lui
permet aussi de recruter. Six nou-
CDO04 - V1
Adrienne Simon-Krzakala est la
nouvelle directrice régionale
de l’Ademe de Bourgogne-
Franche-Comté. Photo LBP/F. J.
veaux postes sont ainsi actuelle-
ment ouverts, dont l’un sera spéci-
fiquement consacré à la transition
écologique des forêts. Pour au-
tant, les candidats(e) s ne se bous-
culent pas au portillon. L’Ademe
de Bourgogne-Franche-Comté re-
cherche notamment de jeunes in-
génieurs, nombreux sur le marché
et qui n’hésitent pas à faire jouer la
concurrence. « Nous ne propo-
sons pas toujours des contrats à
durée indéterminée (CDI) », note
Jean-Luc Saublet, directeur régio-
nal délégué. « Mais, dans le même
temps, j’ai voulu renouveler il y a
peu le contrat à durée déterminée
(CDD) de dix-huit mois de l’un de
nos ingénieurs. Il a refusé. Car
bosser trois ans dans la même boî-
te était pour lui inenvisageable. »
■ La Côte-d’Or,
département pilote ?
En 2023, l’Ademe va aussi for-
mer… les élus. Un projet déjà an-
cien, que le Covid a retardé.
« Mais, d’élection en élection, on
voit bien que la transition écologi-
que devient de plus en plus un
sujet pour les élus », note Jean-
Luc Saublet. « Les feux de forêt
observés dans le Jura étaient, par
exemple, inenvisageables il y a
quelques années. Et pourtant, ils
ont bel et bien eu lieu l’été der-
nier. »
L’Ademe devrait bénéficier des
concours de Météo-France, de
l’Office français de la biodiversité
(OFB) et du Centre d’études et
d’expertise sur les risques, l’envi-
ronnement, la mobilité et l’amé-
nagement (Cerema) pour mener à
bien ces formations prévues « ra-
pidement », sans plus de préci-
sions pour le moment. Mais la
Côte-d’Or pourrait être départe-
ment pilote.
■ Nouveaux défis,
nouvelle directrice
L’Ademe de Bourgogne-Fran-
che-Comté aborde ses défis 2023
avec une nouvelle directrice régio-
nale à sa tête. Blandine Aubert,
directrice régionale pendant plus
de six ans, est en effet devenue
directrice régionale adjointe à la
direction régionale de l’alimenta-
tion, de l’agriculture et de la forêt
(Draaf) de Bourgogne-Franche-
Comté.
Pour lui succéder, l’Ademe a
choisi Adrienne Simon-Krzakala,
au parcours déjà fournie en faveur
de la transition écologique. Mem-
bre de directions générales depuis
dix ans, elle était précédemment
directrice générale adjointe des
services à Clermont Auvergne
Métropole en charge de l’aména-
gement durable du territoire. Mais
elle connaît bien le terrain côte-
d’orien pour avoir été, entre 2000
et 2007, cheffe du service “mainte-
nance-rénovation des bâtiments”
de la Ville de Dijon, puis, de 2017
à 2019, directrice générale des ser-
vices techniques de la Ville de Di-
jon et de la Métropole. Elle termi-
ne également actuellement un
“cycle supérieur de la transition”,
en formation continue, à l’Institut
national des études territoriales
(Inet) de Strasbourg.
Frédéric JOLY
frederic.joly@lebienpublic.fr
Samedi 29 avril 2023 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION 5

Pouilly-en-Auxois

19 élèves victimes de malaises ou

d’entorses lors du cross du collège
Vendredi, de nombreux
moyens de secours ont été
déployés au collège André-
Lallemand, rue Pasteur, à
Pouilly-en-Auxois. Dix-
neuf élèves ont dû être
pris en charge après le
cross de l’établissement.

V endredi, environ 350 élèves du

collège André-Lallemand, à
Pouilly-en-Auxois, participaient à
un cross. Un rendez-vous sportif
qui ne s’est pas achevé de la
meilleure des façons, puisque plu-
sieurs collégiens ont été victimes de
malaises ou d’entorses. Une situa-
tion qui a poussé le service départe-
mental d’incendie et de secours de
Côte-d’Or à déployer un plan Novi
(nombreuses victimes) aux alen-
tours de 15 h 30.

Trois collégiens pris en charge

pour des entorses
Au total, 19 élèves ont été pris en
charge par les pompiers venus de
Beaune, Pouilly-en-Auxois, Bligny-
sur-Ouche, Sombernon et Vit-
teaux : 16 pour des malaises et trois
pour des entorses. Mais aucun d’en-
tre eux n’a dû être transporté à l’hô-
pital. En fin d’après-midi, tous les
élèves étaient récupérés par leurs
parents. Selon les équipes médica-
les sur place, ces malaises seraient
dus à plusieurs facteurs : hypogly-
cémie, effort, fatigue et chaleur.
Sur place, une élève du collège,
victime d’un malaise, nous con-
fiait : « Ce midi, je n’ai pas mangé et
je voulais être légère pour le cross et
En tout, 23 pompiers ont été mobilisés vendredi après-midi au collège André Lallemand, à Pouilly-en-Auxois. Photo LBP/S. K.
} Ce midi, je n’ai Les secours sont restés
pas mangé et je
voulais être légère
« pour rassurer les familles »
pour le cross. ~ En fin d’après-midi, vendredi, les Hospices civils de Le service mobile d’urgence
Une élève Beaune ont publié un communiqué de presse pour et de réanimation déployé
faire le point sur les moyens engagés à Pouilly-en-Au- « Le service mobile d’urgence et de réanimation
xois : « Alertés dans l’après-midi, les Hospices civils (Smur) de Beaune (composé de médecins, d’infir-
être en forme. À l’arrivée, j’ai eu la de Beaune se sont organisés en conséquence afin de miers et infirmiers anesthésistes) a rapidement été
tête qui tournait et je ne me sentais répondre de manière optimale à cette situation sani- déployé sur place afin d’assurer la prise en charge
vraiment pas bien. On a été bien taire exceptionnelle (mobilisation du personnel, des médicale des victimes et prodiguer les premiers
soignés et je suis contente de ren- moyens matériels et logistiques de l’établissement, soins. » Et de préciser que leurs équipes étaient, en
trer à la maison ». adaptation de l’activité médicale, déclenchement du fin d’après-midi, « toujours sur place pour rassurer
Stéphane KOLLAKOWSKI (CLP), plan blanc au besoin) », expliquent-ils. les familles ».
avec A. MA.

Dijon
Dijon
Deux entreprises s’engagent sur la Un ado surpris en ville
porteur d’un couteau

disponibilité des pompiers volontaires

Mercredi, le service dé-
partemental d’incendie et
de secours (Sdis) de Côte-
d’Or a signé une conven-
tion avec deux entrepri-
ses locales, Veolia et TE
Connectivity. L’objectif
est de favoriser la dispo-
nibilité des sapeurs-pom-
piers volontaires tra-
vaillant dans ces sociétés.
Les sapeurs-pompiers volontai-
res (SPV), qui représentent deux
tiers des effectifs du service dépar-
temental d’incendie et de secours
de Côte-d’Or (Sdis 21), sont indis-
pensables dans l’organisation des
secours. Pour faciliter leur mise à
disposition par les entreprises ou
collectivités qui les emploient, le
Sdis 21 multiplie les signatures de
conventions. Mercredi encore,
Hubert Poullot, président du Sdis
21, a reçu les représentants de
Veolia et TE Connectivity pour ac-
ter l’engagement entre les parties.
« Nous avons surtout besoin des
SPV en journée et en semaine,
d’où l’importance de ces conven-
tions », assure Hubert Poullot. « Je
suis conscient que la décision que
Hubert Poullot (au centre), président du Sdis 21, a signé une convention avec TE Connectivity pour favoriser la
disponibilité de deux sapeurs-pompiers volontaires employés par cette entreprise. Photo LBP/V. B.
vous prenez n’est pas la plus facile,
car cela engendre des modifica-
tions [dans] votre mode de fonc-
tionnement au sein de vos entre-
prises. Mais c’est aussi un plus
pour vous d’avoir des éléments
formés. »
« Un partenariat
gagnant-gagnant »
« Ce partenariat est naturel et
gagnant-gagnant », estime David
Verhille, directeur de territoire
Bourgogne Centre chez Veolia.
« Nos métiers sont connexes, car
nous aussi sommes au service de la
population et on vous fournit l’eau
pour éteindre les incendies. » Veo-
lia comme TE Connectivity recon-
naissent que l’engagement de leurs
salariés comme SPV permet aussi
d’intégrer les valeurs des pompiers
au sein de leurs entreprises. « Ri-
gueur, responsabilité, prudence,
solidarité… », énumèrent-ils.
Avec cette signature, TE Con-
nectivity s’engage à mettre à dispo-
sition ses deux sapeurs-pompiers
volontaires, à Gevrey-Chambertin
et Seurre, dix à quinze heures par
mois, ainsi que trois jours par an
pour être formés. Du côté de Veo-
lia, cela concerne pour l’heure un
salarié, qui sera disponible à Bli-
gny-sur-Ouche, dix heures par
mois et formé cinq jours par an.
Le Sdis 21 a déjà signé 121 con-
ventions de disponibilité avec des
employeurs privés et des collecti-
vités.
Vannick BERTON
Photo d’illustration LBP/V. L.
Les policiers dijonnais
ont surpr is, jeudi, à
19 h 20, deux jeunes s’en-
fuyant en courant d’un bu-
reau de tabac, rue Piron.
Ils sont parvenus à en rat-
traper un. Il se trouve que
le mis en cause, un ado-
lescent de 14 ans, déjà
bien connu de leurs servi-
ces, faisait l’objet d’une
fiche d’interdiction judi-
ciaire de quitter son foyer
entre 19 heures et 7 heu-
res. Non seulement il n’a
pas respecté cette mesu-
re, mais en plus, il avait
sur lui un couteau. Quel-
ques minutes plus tôt, il
aurait aussi tenté avec
son camarade d’obtenir
sans payer des cigarettes
électroniques auprès du
buraliste. À l’issue de sa
garde à vue, il a reçu une
convocation devant le ju-
ge des enfants, puis a été
remis au foyer dans le-
quel il est placé.
CDO05 - V1
 6 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION
Bourgogne
Go fast international : la mère de
famille obtient sa remise en liberté
Mercredi, après plus d’un an
passé en détention provisoi-
re, une trentenaire, qui a
reconnu avoir participé à un
go fast entre l’Espagne et la
France, demandait sa remise
en liberté auprès de la cham-
bre de l’instruction, à Dijon.
Elle a obtenu gain de cause.
C’ est pleine d’espoir et avec le
sourire que la prévenue s’est
présentée, mercredi matin, devant
les juges de la chambre de l’ins-
truction pour demander sa remise
en liberté. Cette jeune femme de
34 ans, mère d’un enfant, est mise
en examen et écrouée depuis
mars 2022, soupçonnée d’avoir
participé à un réseau majeur d’ali-
mentation en produits stupéfiants
de la région Bourgogne. Elle avait
été interpellée dans un hôtel, à
Beaune, avec un autre homme,
après qu’ils ont été repérés par les
policiers faisant un go fast (convoi
pour importer des stupéfiants) en-
tre l’Espagne et la France, chacun
dans une voiture ouvreuse.
Trois autres personnes avaient
aussi été arrêtées au cours d’une
vaste opération ce jour-là, notam-
ment dans le petit village de
Cheilly-lès-Maranges, en Saône-et-
Loire. Plusieurs centaines de kilos
343885202
CDO06 - V1
de drogues (cannabis, cocaïne, hé-
roïne) ainsi que des armes de guer-
re avaient été saisies. La valeur
marchande de la cargaison avait
été estimée à 3 millions d’euros.
« Toutes les garanties
de représentation
et de réinsertion »
Cette habitante du Val-de-Marne
pouvait avoir de l’espoir, mercredi,
puisque quelques semaines plus
tôt, son fameux comparse dans
l’autre voiture ouvreuse a obtenu
sa remise en liberté. Et en plus
d’avoir reconnu sa participation à
cette affaire depuis le début, elle
est arrivée devant les juges avec
une proposition d’embauche com-
me commerciale dans une entre-
prise de panneaux solaires en Île-
de-France. « C’est mon mari, dont
je suis séparée, qui m’a proposé de
travailler pour lui, car un poste
s’est libéré. J’ai fini par accepter,
car je me sens prête », assure-t-elle.
« C’est une entreprise solide, via-
ble », précise son avocat, afin d’ap-
puyer la demande de sa cliente.
« Vous avez toutes les garanties de
représentation et de réinsertion,
elle a toujours été constante dans
ses déclarations, donc pas de ris-
que de concertation. Vous pouvez
« C’est avant tout une citoyenne bien intégrée et travailleuse. La détention provisoire ne se justifie
plus », a estimé l’avocat de la prévenue, mercredi matin, devant les juges de la chambre de l’instruction.
Photo d’illustration LBP/Emma BUONCRISTIANI
même la placer sous bracelet élec-
tronique, l’enquête de faisabilité
est revenue positive. Oui, elle a
déjà été condamnée une fois en
2013, mais il ne faut pas la résu-
mer à ces deux fautes pénales, c’est
avant tout une citoyenne bien inté-
grée et travailleuse. La détention
provisoire ne se justifie plus. »
L’avocat général confie que la
jeune femme et ses garanties ne lui
« inspirent pas confiance. Je suis
surpris que cette proposition d’em-
bauche émane de son ex. J’ai l’im-
pression qu’on veut faire illusion,
ça me laisse un goût amer », dit-il.
« Elle est en récidive, il y a un
risque de renouvellement qui ne
Dijon
Coups de couteau à Fontaine-
d’Ouche : un suspect interpellé
Le mis en cause a été interpellé jeudi, tôt dans la matinée, puis a
été placé en garde à vue. Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT
À 6 heures, jeudi, les policiers
de la brigade des atteintes aux
personnes sont allés cueillir
chez lui le jeune homme suspec-
té d’en avoir poignardé un au-
tre, le 20 avril, dans le quartier
de la Fontaine-d’Ouche à Dijon.
Il a été entendu en garde à vue.
Le soir des faits, à 20 heures,
un individu de 18 ans avait été
pris en charge par les secours,
avenue du Lac, après avoir reçu
une dizaine de coups de cou-
teau. Il présentait notamment
une plaie profonde à l’épaule. Si
son pronostic vital n’a jamais
été engagé, son état a nécessité
Samedi 29 avril 2023
permet pas, aujourd’hui, une remi-
se en liberté. »
Mais les juges n’ont pas partagé
ses craintes et ont décidé de remet-
tre en liberté la prévenue. Elle est
désormais placée sous contrôle ju-
diciaire jusqu’à la fin de l’instruc-
tion.
Vannick BERTON
trente jours d’ITT (interruption
totale de travail).
Jugé mardi en
comparution immédiate
pour violences avec arme
Si au départ, une enquête
avait été ouverte pour tentative
de meurtre, le suspect de 18 ans
interpellé sera poursuivi pour
violences avec arme. Présenté
vendredi après-midi au parquet
de Dijon, il sera jugé mardi pro-
chain en comparution immé-
diate.
Vannick BERTON
Samedi 29 avril 2023 ACTU GRANDE RÉGION 7

Besançon

Le D Péchier autorisé à exercer : « une

r

décision choquante » pour les cliniques

L’annonce d’une modification du médicaux – comme pouvant être à l’origine
contrôle judiciaire de Frédéric de faits criminels », détaille le pénaliste.
Péchier, mercredi, à Besançon, Pour Me Douchez, cette décision nuit grave-
suscite l’indignation de la plupart ment à la sérénité de l’information judiciaire
des parties civiles. Propriétaire des en cours, chargée de faire toute la lumière sur
cliniques concernées par l’affaire, cette longue série d’arrêts cardiaques sus-
le groupe Elsan s’étonne fortement pects, survenus entre 2008 et 2017.
que la justice « autorise un prati-
cien mis en examen pour 30 empoi- « Je me demande comment la chambre
sonnements à exercer la médecine de l’instruction n’a pas pensé
comme si de rien n’était ». à cette difficulté »

L’ information a fait largement réagir. Mer-

credi 26 avril, la chambre de l’instruction
de Besançon a tranché un débat sensible en
autorisant le Dr Frédéric Péchier à exercer la
médecine, sous réserve de n’avoir aucun con-
tact physique avec les patients et de ne faire
aucun acte de prescription… Un cadre qui
laisse à l’anesthésiste incriminé la possibilité
d’enfiler une blouse de médecin régulateur,
au Samu, ou de médecin-conseil.
Pour rappel, l’anesthésiste est mis en exa-
men pour 30 empoisonnements volontaires,
dont 12 mortels. Les policiers pensent que le
Dr Péchier polluait les poches de perfusion de
patients opérés par des confrères avec qui il
était en conflit, pour mieux affaiblir leur légiti-
mité professionnelle.
Le groupe Elsan se dit solidaire
des victimes
La récente modification du contrôle judi-
ciaire de Frédéric Péchier, théoriquement au-
torisé à retravailler comme médecin, a suscité
Me Douchez représente les intérêts du groupe Elsan, propriétaire des deux
anciennes cliniques du Dr Péchier. Photo archives ER/Willy GRAFF
l’indignation de certaines parties civiles. Le
groupe Elsan, propriétaire de la Polyclinique
et de la clinique Saint-Vincent, s’est joint à
cette vague d’incompréhension via son avo-
cat, Me Frédéric Douchez.
« La décision rendue par la chambre de
l’instruction est choquante, d’une part à
l’égard des victimes et de l’ensemble des par-
ties civiles, puisqu’on autorise un praticien
mis en examen pour 30 empoisonnements à
exercer la médecine comme si de rien n’était.
Une décision également choquante à l’égard
du personnel de nos cliniques, attaquées de
manière très violente par Frédéric Péchier au
printemps 2017, lorsque ce dernier présentait
près de 150 personnels – médicaux et non
« La chambre de l’instruction a-t-elle pensé
qu’un médecin régulateur peut être appelé
par des patients ou des proches de patients
concernés par l’affaire ? Et surtout, a-t-elle
pensé qu’il pourrait être amené à rencontrer
ou échanger avec d’autres médecins qui sont
intervenus dans le dossier comme témoins ou
experts ? Je rappelle que le contrôle judiciaire
de M. Péchier lui interdit tout contact avec le
personnel des deux cliniques. Je me demande
comment la chambre de l’instruction n’a pas
pensé à cette difficulté », s’étonne l’avocat des
deux anciennes cliniques du Dr Péchier.
Investigations encore en cours
Alimentée il y a peu par une vague de contre-
expertises médicales et par des interrogatoi-
res du mis en cause, l’instruction de ce dossier
occupe la justice depuis six ans. À l’horizon,
se dessine un possible procès qui ferait date
dans les annales de la justice française. Quelle
que soit son issue.
Willy GRAFF, L’Est républicain

Bourgogne-Franche-Comté

Le président de l’université
Bourgogne-Franche-Comté
quitte ses fonctions
Dominique Grevey, président
de l’université Bourgogne-Fran-
che-Comté (UBFC) depuis 2020,
quittera ses fonctions le 31 mai.
C’est ce qu’il a annoncé dans un
mail adressé cette semaine aux
directeurs de laboratoire. « Cette
décision se fait à un moment où
je considère que mon mandat
politique est, de fait, achevé »,
écrit-il.
En septembre, l’université de
Bourgogne (uB) a pris la décision
de quitter la communauté d’uni-
versités et établissements (Co-
mue) UBFC pour constituer un
établissement public expérimen-
tal avec, notamment, la Burgun-
dy School of Business (l’école de
commerce de Dijon, elle aussi
membre fondateur de la Comue).
Si la perte d’importants crédits
de l’i-Site (issus du programme
des investissements d’avenir), en
2021, avait ouvert une période
de turbulences, c’est le refus du
ministère d’un double siège pour
l’université Bourgogne-Franche-
Comté qui a motivé le départ de
l’uB, il y a huit mois.
Les quatre autres membres fon-
dateurs restants, de leur côté,
poursuivent les travaux qui
avaient été engagés avec l’uB et
la BSB, pour transformer la Co-
mue, dont le siège est donc à
Besançon, en Comue expéri-
mentale.
Dominique Grevey, président
de l’université Bourgogne-
Franche-Comté quittera
ses fonctions le 31 mai. Photo
archives LBP/Anne-Lise BERTIN
La construction de cette Co-
mue expérimentale, en cours,
« nécessite désormais une appro-
che technique », estime Domini-
que Grevey. Il rappelle que sa
candidature, en 2020, « avait été
motivée par la volonté de porter
un projet commun à sept établis-
sements membres pour donner à
la recherche de Bourgogne-Fran-
che-Comté une visibilité ac-
crue ». Il précise, dans son mes-
sage, qu’il rejoint l’Inrae (Institut
national de la recherche agrono-
mique) à Paris, à compter du
1er juin, comme directeur de l’en-
seignement supérieur, des sites et
de l’Europe.
Alexandra CACCIVIO
351557300
CDO07 - V1
 8 0.809.100.167 (COÛT D'UN APPEL LOCAL) CARNET DU JOUR
Mâcon (71)
Une brasserie rachetée
par la famille Griezmann
La Brasserie de l’hôtel de
ville, à Mâcon, en Saône-et-
Loire, change de propriétai-
res. Alain et Isabelle Griez-
mann, les parents du
célèbre footballeur, vien-
nent de racheter cet établis-
sement incontournable de
la place Saint-Pierre, dans
le centre-ville de Mâcon.
É tablissement historique et re-
nommé du centre-ville de Mâ-
con, la Brasserie de l’hôtel de ville,
que beaucoup de Mâconnais sur-
nomment le BHV, tourne une nou-
velle page de son histoire. Ce same-
di soir, Éric Briel va passer le
flambeau à Alain et Isabelle Griez-
mann, les parents d’Antoine, le cé-
lèbre footballeur de l’Atlético Ma-
drid et de l’équipe de France.
Le BHV sera
mis en gérance
Récemment, la famille Griez-
mann a racheté ce bar-restaurant
situé place Saint-Pierre, à quelques
mètres de la mairie de Mâcon. Ils
vont mettre l’établissement en gé-
rance, tout en conservant le person-
nel. Le BHV était tenu depuis
juillet 2014 par Éric et Karine Briel,
qui étaient venus de Chalon-sur-
Saône. « Nous tenons à remercier
tous nos fidèles clients qui nous ont
accompagnés dans cette belle aven-
ture qui a duré neuf ans », indique
Éric Briel. Avant 2014, ce bar-res-
taurant avait été géré pendant plus
de vingt-cinq ans par Christiane
Jura
L’entreprise Vilac travaille pour
les Jeux olympiques de Paris 2024
L’entreprise, qui fabrique des
jouets en bois depuis plus d’un
siècle à Moirans-en-Montagne,
dans le Jura, a été choisie par Paris
2024 pour développer des pro-
duits officiels, sous licence. Un jeu
de quilles bowling et une petite
voiture de course : la société a dé-
voilé sur ses réseaux sociaux les
premiers produits qu’elle a déve-
loppés pour les JO 2024. « C’est
avec honneur et fierté que nous
nous associons à cette édition his-
torique », explique l’entreprise,
qui précise que « l’achat de pro-
duits officiels sous licence Paris
2024 contribue à l’organisation
des Jeux ».
Une précédente
collaboration
avec l’Élysée
L’entreprise jurassienne est un
parfait exemple d’une production
made in France depuis plus d’un
siècle. Elle a conçu, fabriqué et
décoré dans ses ateliers de Moi-
rans-en-Montagne un jeu de
quilles de bowling en bois. Dans
une autre vidéo, elle montre la
fabrication de son petit bolide :
« Au volant de notre voiture de
course, nous avons hâte de dévo-
rer les kilomètres qui nous sépa-
rent du début des Jeux de Paris
CDO08 - V1
La Brasserie de l’hôtel de ville, située place Saint-Pierre, a été reprise
par la famille Griezmann. Photo JSL/A. W.
Croppi. Samedi soir, la Brasserie de
l’hôtel de Ville va fermer quelques
jours avant de rouvrir ses portes, le
temps de réaliser quelques travaux.
Les nouveaux propriétaires envisa-
geraient de réaliser un chantier plus
important l’hiver prochain.
Une famille
qui investit à Mâcon
Avec la reprise du BHV, la famille
Griezmann montre à nouveau son
attachement à la ville de Mâcon, où
ils investissent une partie de l’ar-
gent généré par la remarquable car-
rière professionnelle d’Antoine Gri-
ezmann, le meilleur passeur de
l’histoire de l’équipe de France de
football.
Alain Griezmann, le père d’Antoi-
ne, est le président de l’UF Mâcon-
nais depuis avril 2020, le club de
Vilac a partagé sur ses réseaux sociaux la fabrication
exceptionnelle de ce petit bolide, produit officiel des Jeux
olympiques et paralympiques 2024. Photo VILAC
2024. Ce petit bolide en bois, fabri-
qué et décoré dans nos ateliers
jurassiens, a été développé en lien
avec Paris 2024. »
Entreprise du patrimoine vivant,
Vilac a déjà collaboré avec l’Ély-
sée. En 2019, sept de ses jouets ont
football de la ville, dans lequel il a
injecté de l’argent pour lui faire pas-
ser un cap. Avec succès puis-
qu’après une première montée en
N3 l’an passé, l’UFM est actuelle-
ment leader de son championnat et
vise la montée en N2.
Maud, la sœur aînée du footbal-
leur, a investi dans le secteur cultu-
rel avec Le Matilda, un tiers-lieu qui
rassemble, dans l’ancienne salle
des ventes aux enchères, une salle
de concert, un restaurant, une li-
brairie et une salle d’exposition. El-
le a également repris une librairie à
Cluny, Le Jardin secret.
Quant au cadet de la famille,
Théo, il a développé sa marque de
matériels de speedsoft, discipline
sportive dérivée de l’airsoft, qui est
installée également à Mâcon.
Adrien WAGNON,
Le Journal de Saône-et-Loire
retenu l’attention d’un comité
d’experts pour entrer dans la pres-
tigieuse boutique parisienne. Et en
2021, l’entreprise jurassienne a été
invitée pour participer à la grande
exposition du fabriqué en France.
C. D., Le Progrès
Les Funérailles
avec
■ Aujourd’hui
Blaisy-Bas
Antoinette POTEL, 98
ans, église à 10 h 15.
Dijon
Corine SAINTAIN, 63 ans,
salle de cérémonie du
crématorium à 9 h 45.
François BROYER, 84 ans,
église Saint-Pierre à
10 heures.
Rouvray
Raymond SOILLY, église
à 14 h 30.
Semur-en-Auxois
Bernard BALCET, 80 ans,
collégiale Notre-Dame à
10 h 30.
Claude CHASSAGNON, 82
ans, crématorium à
12 h 15.
Semur-en-Auxois
État civil
du 25 au 28 avril
● Naissances
Joseph Charrier, Flavigny-
sur-Ozerain. Léa Corrot Li-
nard, Venarey-Les Lau-
mes. Alicio Berger,
Venarey-Les Laumes.
Lindsay Kocherhans, Sau-
lieu. Charly Lamour, Nuits
(Yonne).
● Décès
Jeanine Michot, née Al-
phonse, 82 ans, Fâchin
(Nièvre). Odette Meunier,
87 ans, Sincey-lès-Rou-
vray. Jacques Rey, 96 ans,
Missery. Claude Chassag-
non, 82 ans, Semur-en-
Auxois.
Dijon
État civil
du 28 avril
● Naissances
➤ 14, rue Paul-Gaffarel :
Aminetou Fall, Jean Au-
bert Garin, Billie Bonin
Quilot, Léo Lemoine, Ma-
haut Berger et Lyana Don-
net.
➤ 22, avenue Françoise-
Giroud : Raphaël Bui et
Giulia Pasternak.
● Décès
Annie Masson, née Lacos-
te ; Jeanne Barbier, née
Barbier ; et Pierre Ri-
chard.
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Samedi 29 avril 2023
DÉCÈS
Savigny-le-Sec.
Patrick et Florence Barbier,
Karine et Arnaud Roussel,
ses enfants ;
Mickaël, Julien,
Ghislain,
ses petits-enfants ;
ainsi que toute la famille,
ont la tristesse de vous faire
part du décès de
Madame
Jeanne BARBIER
survenu à l'âge de 84 ans.
La cérémonie civile aura lieu
le mercredi 3 mai 2023 à
13h45 au crématorium de
Dijon-Mirande.
Condoléances sur registre.
Cet avis tient lieu de faire-
part et de remerciements.
Pompes Funèbres Roc-Eclerc Dijon
03 80 67 20 73
Nuits-Saint-Georges.
Aurélie et Arnaud, sa fille et
son gendre
Anna et Iris, ses petites filles
ainsi que toute sa famille,
ont la tristesse de vous faire
part du décès de
Monsieur
Paul BENOIT-GUYOD
survenu le 26 avril 2023.
Ses obsèques auront lieu le
mercredi 3 mai 2023, à 14
heures, en l'église Saint
Symphorien à Nuits-Saint-
Georges.
Cet avis tient lieu de faire-
part et de remerciements.
Pompes Funèbres Roc-Eclerc Beaune
03 80 24 98 98
Coulmier-le-Sec.
Joëlle,
son épouse ;
Cindy et Thony,
Émilie,
ses enfants ;
ses petits-enfants ;
sa maman, son papa (†)
ses frères, sa sœur,
ont la tristesse de vous faire
part du décès de
Monsieur
Thierry Marcel MORENO
survenu le 25 avril 2023,
à l'âge de 55 ans.
La cérémonie aura lieu jeudi
4 mai 2023 à 10 heures, en
l'église Saint Nicolas de
Châtillon-sur-Seine.
Condoléances sur registre.
Ni fleurs, ni plaques.
La famille remercie tout
particulièrement le service
d'oncologie thoracique du
CHU de Dijon et les
ambulances Nycoll.
Cet avis tient lieu de faire-
part et de remerciements.
Pompes Funèbres Balochard
03 80 91 54 54
Le Maire de Neuilly-Crimolois
et son Conseil Municipal,
ont le regret de vous faire
part du décès de
Monsieur
Pierre RICHARD
Adjoint au Maire de Neuilly-
lès-Dijon de 1983 à 1989
Membre du Conseil
d'Administration du C.C.A.S.
de 1983 à 2001
Ils présentent à toute sa
famille leurs sincères
condoléances.
Les obsèques se dérouleront
le mardi 2 mai 2023 à 10
heures à l'église de la
Visitation à Chevigny-Saint-
Sauveur.
Samedi 29 avril 2023 0.809.100.167 (COÛT D'UN APPEL LOCAL) CARNET DU JOUR 9

Auxonne.
Dijon.
Carine et Christophe,
Messigny-et-Vantoux.
Ses enfants et
ANNIVERSAIRES
Maryline, son épouse ; Michaël et Aurélie, petits(enfants,
Marion, sa fille et son conjoint Cyrille ; ses enfants et leur conjoint ; ont la tristesse de vous faire
Lucas, son fils et sa conjointe Mégane ; Mathilde, Léa, Morgane et part du décès de 20 ans déjà, le 29 avril 2003
Morgan, son petit-fils chéri, Maxence,
ont la grande douleur de vous faire part du décès de ses petits-enfants ; Madame
ainsi que toute sa famille et Georgette DESCHEPPER
Monsieur
Dominique SIMARD ses amis, survenu le 26 avril 2023,
vous font part du décès de à l'âge de 89 ans.
survenu à l'âge de 66 ans. Ses obsèques auront lieu le
La cérémonie aura lieu le mercredi 3 mai 2023, Madame mercredi 3 mai 2023 à
à 15 heures, Evelyne BAILLEUX 10h30, en l'église de
au crématorium de Dole. survenu le 27 avril 2023, Messigny et Vantoux.
Dom repose au funérarium d'Auxonne, salon Pégase. à l'âge de 72 ans. Cet avis tient lieu de faire-
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements. La cérémonie religieuse sera part et de remerciements.
célébrée le vendredi 5 mai à Monique MASSON
PFG Auxonne
80 rue Antoine Masson
10 heures, en l'église la Visi- Pompes Funèbres Roc-Eclerc Beaune
tation de Chevigny-Saint- 03 80 24 98 98 nous quittait.
03 80 31 08 17
Sauveur suivie d'un temps Elle nous manquera pour
de recueillement et de la Châtillon-sur-Seine. toujours.
crémation au crématorium Elle a lutté avec courage,
Nous vous informons du sans jamais se plaindre mais
Beaune. de Dijon-Mirande. décès de
Martine et Jérôme, Condoléances sur registre. la maladie l'a emportée un
ses enfants ; Fleurs naturelles uniquement. Monsieur jour de printemps,
Jacqueline et Thérèse, Evelyne repose à la chambre Didier HEMARD provoquant pour :
ses sœurs ; funéraire 222 rue d'Auxonne Dit Mumuss Sa sœur, Christiane MASSON,
ses petits-enfants ; à Dijon où des visites Bernard DEPIERRE,
La cérémonie religieuse sera
ainsi que toute la famille, peuvent lui être rendues. Sa famille et ses proches,
célébrée mercredi 3 mai à
ont la douleur de vous faire part du décès de Cet avis tient lieu de faire- Un profond désarroi et une
10 heures, en l'église Saint-
part et de remerciements. immense peine.
Nicolas.
Monsieur Elle était simple, agréable,
France et Tonie, souhaitent
Jean-Michel PUTIGNY dévouée, généreuse.
Pompes Funèbres Roc-Eclerc Dijon en son honneur, que vous
dit « Jeannot » 03 80 67 20 73
participiez à un don pour
Une bénédiction sera célébrée en l'église Saint-Nicolas de une animation, pour les
Beaune le 2 mai 2023 à 14h30. papis et mamies de la Douix.
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements. Chenôve. Cet avis tient lieu de faire-
part et de remerciements.
MESSES
PFG Beaune
Ses fils ;
03 80 22 28 67 sa belle-fille ;
Pompes funèbres Waldner
ses petits-enfants et son
arrière petite-fille,
21400 Chatillon-sur-Seine Monsieur
03 80 93 12 62
vous font part du décès de Michel MAIRET
Vesvres-sous-Chalancey (52), La commune de Créot a la ancien maire de Turcey
Dijon, Nod-sur-Seine. tristesse de vous faire part Madame Saulx-le-Duc. Nous a quittés. Une messe
À ceux qui l'ont connue, du décès de son conseiller Louise PERRIN Le maire, en sa mémoire sera célébrée
aimée et estimée. municipal survenu le 27 avril 2023, le conseil municipal, le 3 juin 2023, à 14h30, église
Nous faisons part avec Monsieur à l'âge de 92 ans. ont le regret de vous faire de Turcey.
tristesse du décès de Franck CROUZET La cérémonie religieuse part du décès de « Ne soyons pas triste de l'avoir
Madame aura lieu le jeudi 4 mai 2023 Monsieur perdu Mais soyons reconnaissants
survenu le 25 avril 2023. à 14h30, en l'église de Gilly- de l'avoir connu. »
Thérèse CHARRIER Une cérémonie aura lieu au Roger MAZOYER
née HUGUENIN Lès-Citeaux suivie de Papa de Adeline MAZOYER,
cimetière de Créot le 2 mai l'inhumation au cimetière de
survenu le 27 avril 2023, 2023 à 11 heures. 2ème adjointe et de
Gilly-lès-Citeaux. Emmanuel MAZOYER, porte
à l'âge de 102 ans. La commune de Créot adresse Cet avis tient lieu de faire-
Thérèse repose en la chambre ses plus sincères condoléances drapeau de la commune
part et de remerciements.
funéraire de Longeau (52), à la famille. La cérémonie aura lieu mardi
ZAE du Vernoy, où les visi- Pompes Funèbres Roc-Eclerc 2 mai à 14h45 au crématorium
tes peuvent lui être rendues. Chevigny-Saint Sauveur de Dijon-Mirande.
Ses obsèques religieuses seront 03 80 71 92 92
célébrées jeudi 4 mai, à Accueil Funéraire de Selongey
14h30, en l'église de Nod- Dijon, Bilbao (Espagne). 03.80.95.58.64
sur-Seine. Ricardo et Marie-José,
Katia, Talant, Pegomas (06),
Les condoléances seront reçues Le Président de l'Union
ses enfants ; Durmersheim (Allemagne),
sur registres. Départementale des
Allan, Floride (Etats-Unis).
La famille remercie très sin- Retraités de la Police et tous
cèrement Mme le docteur son petits-fils ; André,
son époux ; les adhérents, vous font part
Marion Foucher, l'ensemble Joshua, du décès de
du personnel de l'ADMR et son arrière-petit-fils adoré ; Christiane, Christophe,
du SSIAD pour leur gentil- ses nièces et neveux ; ses enfants ; Monsieur
Juliette,
lesse et leur dévouement.
Cet avis tient lieu de faire-
les familles Balganon, Bove,
Valganon, sa petite-fille chérie ;
Roger MAZOYER
Une cérémonie sera célébrée,
Partagez
ont la douleur de vous faire son frère et ses sœurs ;
part et de remerciements.
part du décès de ainsi que toute la famille,
le mardi 2 mai à 14h45, au
Crématorium de Dijon/Mirande. le souvenir
ont l'immense chagrin de
Laperrière-sur-Saône. Madame vous faire part du décès de d’un être cher
Son époux ; Encarnacion FUENTES
Madame REMERCIEMENTS
ses enfants ;
ses petits-enfants ;
survenu le 27 avril 2023 à
l'âge de 96 ans. Ilse VACHERESSE disparu
née DIEHL Chevigny-Saint-Sauveur.
et toute la famille, Ses obsèques civiles seront
ont la douleur de vous faire célébrées en la salle des cé- survenu le 26 avril 2023 à Pascale ROSELLI,
part du décès de rémonies du crématorium l'âge de 92 ans. sa compagne ; Publiez
Elle repose en la résidence Corentin, son fils ;
Madame
de Dijon-Mirande le mer-
Meg-Anne, sa fille ;
un Avis de Souvenir
credi 3 mai à 14h45 suivies funéraire de Saint-Apolli-
Françoise FLEURET naire (18, rue de la Redoute). Thomas et Lucas, dans votre quotidien
de l'inhumation au cimetière
née COINDREAU de Dijon auprès de son Ses obsèques seront célé- ses beaux-fils ;
Survenu à l'âge de 71 ans. époux brées en l'église Notre- Gilles, Philippe, Catherine,
La cérémonie religieuse Dame de Talant le mercredi ses frères et sa sœur ;
aura lieu le mercredi 3 mai Monsieur 3 mai à 10h30, suivies de ainsi que toute la famille
2023 à 14h30, en l'église de Dionisio FUENTES l'inhumation au cimetière de PICOCHE
Laperrière-sur-Saône. décédé en 2008. Talant. profondément émus par les
Cet avis tient lieu de faire- Cet avis tient lieu de faire- Cet avis tient lieu de faire- gestes d'amitié et de
part et de remerciements. part et de remerciements. part et de remerciements. sympathie témoignés lors
du décès de
Pompes Funèbres GIRAUDET St Jean de Meurdra Pompes Funèbres Meurdra Pompes Funèbres Eric PICOCHE
Losne, 03.80.39.06.88 Dijon - 03 80 65 21 22 Dijon - 03 80 65 21 22
remercient sincèrement les
personnes qui, par leur
À partir de 9h, présence, l'envoi de fleurs et
de cartes, se sont associées
déposez vos condoléances à leur peine.

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Talant - 06 70 37 83 75

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CDO10 - V2
Samedi 29 avril 2023
LE DEssin
Graine de moutarde
Par Jean-Philippe GUILLOT
Sport national
Tiens ce samedi soir, c’est la finale de la Coupe de France. Elle
oppose deux équipes de Ligue 1 (Toulouse et Nantes) au Stade
de France, mais… tout le monde s’en fout. Non, ce qui intéresse
les “gens” ces dernières heures, c’est la volonté des riches
patrons du PSG de se payer éventuellement le Stade de France,
mais aussi, et surtout, le fait de savoir si notre président de la
République assistera (a priori, oui) au match et, bien sûr, si
Emmanuel Macron « osera » descendre de la tribune pour
saluer les joueurs sur la pelouse, comme le veut la tradition
d’avant-match. Et si le sort de la compétition ne passionne
manifestement personne, c’est bien le vote du public qui
galvanise les foules. Le niveau des sifflets à l’encontre du chef
de l’État, les présentations de cartons rouges distribués par les
syndicats dans les travées de l’enceinte “sportive” et les fameu-
ses casseroles qui alimentent le quotidien du Président depuis
quelques semaines. Sans oublier les questions réservées aux
La QUESTION web actions militantes, puisque les coupures d’électricité et donc les
menaces sur l’éclairage ne sont pas à exclure… Autrement et à
Le Scrabble fête ses 75 ans. part ça ? Il s’agit bien et a priori d’un match de football.
Pour vous…
26 % C’est un jeu incontournable ! En image
9 % Je n’y joue pas souvent, mais j’aimerais La Côte-d’Or au printemps
m’y remettre
47 % Cela fait bien longtemps que je n’ai pas joué C’est le printemps !
18 % Je n’ai jamais joué au Scrabble Vous avez photogra-
phié un beau paysa-
Votants : 2 295. ge de la Côte-d’Or ?
Comme à chaque sai-
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Samedi 29 avril 2023
Dijon-Centre-ville
Ces résidences qui ne veulent
pas de bacs à déchets
Par manque de place ou pour
économiser les charges de
sortie de poubelles incom-
bant aux copropriétés, certai-
nes résidences du centre-vil-
le de Dijon refusent d’être
équipées en bac à déchets.
Une contrainte parfois source
d’incivilités, pas toujours
bien vécue par des occupants
devant porter leurs sacs de
détritus jusqu’à des points
d’apport volontaire…
«D ans ma résidence si-
tuée rue de la Préfectu-
re, il n’y a pas de containers à
poubelles, ni gris ni jaune !
Nous devons donc nous dépla-
cer avec nos poubelles, place
de la Banque, à 200 mètres »,
se désole cette locataire du cen-
tre-ville de Dijon. Qui le con-
fie : « Personnellement, je le vis
comme une contrainte, même
si je le savais dès le départ. Je
fais l’effort d’aller place de la
Banque où se trouve un point
d’apport volontaire. Il y a pas
mal de résidents dans l’immeu-
ble, et je me demande com-
ment les personnes âgées font
avec leurs sacs ! »
Pourquoi la copropriété a-t-
elle pris la décision de ne pas se
doter de bacs de collecte, alors
qu’il y aurait largement la place
dans la cour intérieure ? Telle
est la question que se pose cette
locataire, pas sûre que tous ses
voisins « fassent l’effort » d’al-
ler jusqu’à la place de la Ban-
Un total de 140 606 bacs mis en place
dans la métropole
➤ Coût de la collecte des déchets dans la
métropole en 2021: 10, 6 M€.
➤ Montant de l’amende : 135 € lorsqu’on lais-
se un sac de déchets sur le trottoir.
➤ Nombre de bacs mis en place dans la métro-
pole : 140 606.
Jean-Patrick Masson : « Au centre-ville, certains usagers
n’ont pas la place de stocker leurs bacs »
Consulté sur cette question,
Jean-Patrick Masson, vice-pré-
sident de Dijon Métropole, dé-
légué aux déchets (parmi d’au-
tres délégations), l’explique :
« Les bacs sont la propriété de
la Métropole et sont mis à dis-
position gratuitement des habi-
tants de manière que leurs dé-
chets soient collectés dans des
conditions d’hygiène et de sé-
curité satisfaisante, notam-
ment pour préserver la santé
des ripeurs. Nous avons mis ce
dispositif en place il y a une
vingtaine d’années ; nous
avons distribué des bacs à tous
les propriétaires de la métropo-
le… » Et de le remarquer :
« Nous avons mis les moyens,
car il y a environ 140 000 bacs
(gris et jaunes) au total dans la
métropole et le service de col-
que. Elle reste persuadée que
« certains glissent leurs poubel-
les dans des containers voisins,
pas loin… ».
Éviter des charges
de sortie de poubelles
Consulté sur cette question,
le syndic de cet immeuble indi-
que que la décision de ne pas
doter la copropriété de bacs à
déchets « date de très long-
temps, pour éviter les charges
de sortie de poubelles ». Un des
propriétaires occupants, âgé de
90 ans, accomplit tous les jours
les 200 mètres pour aller au
point d’apport volontaire de la
place de la Banque, et cela « ne
lui pose aucun problème ». Le
syndic le souligne : « On n’a
jamais eu de problème d’insa-
lubrité ! »
Surpris en train de mettre
ses déchets dans la
poubelle des voisins
Rue Devosge, c’est un autre
type de problème qui affecte
une copropriété où la tension
est récemment montée, après
qu’un habitant d’une résidence
voisine a été surpris en train de
jeter des cartons dans le bac
jaune, en prétextant un accord
entre les deux copropriétés
concernées. Accord qui en réa-
lité n’existe pas, comme nous
l’a confirmé la représentante
du syndic gérant l’immeuble.
➤ Ordures ménagères (bacs gris) : 70 724 ; dé-
chets recyclables (bacs jaunes) : 64 342 ; dé-
chets verts (bacs à couvercle vert) : 5 463 ; bio-
déchets (bacs à couvercle rouge intense) : 77.
➤ Nombre de points d’apport volontaire : une
vingtaine au centre-ville.
Jean-Patrick Masson, adjoint.
Photo archives LBP/C. G.
lecte des déchets dans sa globa-
lité (en comptant les bacs, les
camions, les salaires de ri-
peurs, etc.) ; le coût de la collec-
te en 2021 est de 10,6 M€… »
L’élu l’affirme : « Il existe
deux cas d’exonérations. On ne
Certains résidents du centre-ville doivent parcourir parfois jusqu’à 200 mètres à pied
avec leurs sacs-poubelle jusqu’à un point d’apport volontaire. Photo LBP/A.-F. B.
« Des voisins viennent dépo-
ser des déchets dans les nôtres,
alors que leur copropriété ne
souhaite pas avoir de poubel-
le ! », alerte la présidente du
conseil syndical des trois im-
meubles dotés de bacs gris et
met pas de bac quand il y a des
problèmes potentiels d’hygiène
(par exemple dans un couloir,
mais près de la porte d’un ap-
partement) ou lorsqu’il n’y a
pas la place du tout ! » Quels
que soient les équipements dis-
tribués mis en place ou pas,
« l’obligation, c’est de ne pas
déposer ses sacs de déchets
comme tels sur le trottoir ou la
voie publique », sous peine
d’être sanctionnés par une
amende de 135 €.
Bien penser à sortir
et rentrer ses poubelles
Pour les logements équipés de
bacs, l’obligation, c’est aussi de
les sortir et de les rentrer.
« Pour certains lieux où on ne
pouvait pas mettre de bacs, on
ACTU DIJON ET AGGLO 11
jaunes, précisant qu’il en coûte
2 880 € par an, soit 80 € men-
suels par immeuble, pour payer
l’entreprise assurant les sorties
hebdomadaires de ces contai-
ners
Et de remarquer que « ce
n’est pas la première fois que
des gens viennent mettre leurs
poubelles chez nous » !
Le syndic gérant l’immeuble
voisin précise pour sa part qu’il
existe bien un contrat souscrit
auprès d’une entreprise pour
l’entretien des parties commu-
nes et l’enlèvement des poubel-
les pour un montant de 4 243 €
annuels : « L’infrastructure des
parties communes ne permet
pas de sortir physiquement les
a fait des bacs un peu plus
grands qui sont destinés à deux
ou trois adresses, mais il y en a
très peu au centre-ville de Di-
jon », commente l’élu. « Géné-
ralement, ces plus gros bacs ne
sont pas dans des copropriétés,
mais sur l’espace public.
Quand il n’y a plus de bacs
dans une copropriété ou une
maison, ou quand ils sont in-
adaptés, il suffit de faire une
simple demande à la Métropo-
le pour qu’ils soient remplacés.
C’est particulièrement le cas
depuis le début de l’année,
puisque tous les déchets d’em-
ballages vont désormais dans le
bac jaune. Ce qui fait que les
bacs jaunes sont souvent très
sollicités, voire insuffisants, et
inversement les bacs gris peu-
vent se retrouver trop grands.
containers. L’entreprise qui in-
tervient sort les déchets ma-
nuellement dans des sacs con-
tainers dédiés, fournis par
Dijon Métropole. En raison de
l’inadaptation des locaux et de
marches existantes rendant dif-
ficile la sortie des containers,
l’assemblée générale des co-
propriétaires a décidé, en 2017,
de ne pas doter l’immeuble de
bacs jaunes […] ». La représen-
tante du syndic, bien conscien-
te qu’aller déposer ses poubel-
les chez le voisin puisse faire
monter à certains la moutarde
au nez, l’ajoute aussi : « Nous
allons faire un rappel à tous les
usagers ! »
Anne-Françoise BAILLY
On en change beaucoup en ce
moment. »
Concernant le point d’apport
volontaire place de la Banque,
il précise qu’il se trouve dans
une zone où des usagers autour
« n’ont pas la capacité de sto-
cker des bacs » : « Certains
usagers qui ont la capacité d’en
stocker, mais qui ne veulent pas
en profitent peut-être, mais s’il
n’y a pas de sacs sur la voie
publique, pas de problème
d’hygiène, et que ces riverains
sont capables de parcourir 200
mètres pour aller jeter leurs
poubelles dans ces PAV, il n’y a
pas d’entorse au règlement… »
Quant à la taxe sur les ordures
ménagères, sachez que « tout
le monde la paye, parce que
tout le monde produit du
déchet ».
21D11 - V1
 12 ACTU DIJON Samedi 29 avril 2023

Fact-checking

Incendie allée du Doubs à Dijon :

un lien avec la salle de prière ?
L’adjoint au maire Hamid El
Hassouni (PS) s’est insurgé
sur les réseaux sociaux au
sujet de l’incendie survenu
dans la nuit du jeudi 20 au
vendredi 21 avril, laissant
entendre qu’un acte criminel
avait visé la salle de prière,
alors même que la commu-
nauté musulmane s’apprêtait
à fêter l’Aïd el-Fitr. Notre
fact-checking.

D ans la nuit du jeudi 20 au

vendredi 21 avril, un in-
cendie se déclarait à la Fontai-
ne-d’Ouche à Dijon, à proxi-
mité de la salle de prière située
allée du Doubs, alors même
que la communauté musulma-
ne s’apprêtait à fêter l’Aïd el-
Fitr, signant la fin du rama-
dan. D’après les premiers
éléments de l’enquête, le feu
serait parti d’un groupe élec-
trogène qui se trouvait au sein La cabane de chantier qui a pris feu la semaine dernière. Photo archives DR
d’une cabane de chantier, en-
tre les numéros 1 et 3 de la ciation El Imane, qui « aura à que), « un lien avec la salle de (LR) qui avait, en 2020, saisi le Hamid El Hassouni et Emma-
rue. gérer la future mosquée » ac- prière située juste à côté est, à tribunal administratif pour nuel Bichot, quelques mois
Vendredi 21 avril, en fin de tuellement en construction, ce stade, exclu ». Celle-ci dénoncer le premier bail em- après que le président du
journée, l’adjoint Hamid El qui sera distante de seulement n’était donc pas visée. Par phytéotique, lequel ne pou- groupe d’opposition “Agir
Hassouni (PS) s’est insurgé de 200 mètres de la salle de priè- ailleurs, même s’il n’y a pas de vait qu’être conclu avec une pour Dijon” a pointé du doigt
la situation sur son compte re. certitudes pour l’heure, l’in- association reconnue comme les indemnités perçues par
Facebook, écrivant notam- cendie est a priori accidentel. cultuelle (association El Ima- l’adjoint au maire dans le ca-
ment : « C’est un acte grave « Un lien avec la salle de Dans sa diatribe, Hamid El ne). Ce dernier n’a pas man- dre de sa fonction de prési-
d’incendier un tel espace ! », prière située juste à côté Hassouni pointait « certains qué de réagir par voix de com- dent de Grand Dijon Habitat.
tout en dénonçant une « mon- est, à ce stade, exclu » élus [qui] n’ont cessé de stig- muniqué de presse : « Je n’ai Contacté jeudi 27 avril, Ha-
tée des haines ». Il laissait matiser cette construction jamais manifesté aucune hos- mid El Hassouni a précisé
donc entendre qu’un acte cri- Une semaine après les faits, tout à fait légitime à la Fontai- tilité à l’égard des cultes, dès qu’il maintenait ses déclara-
minel avait visé le lieu de cul- l’enquête se poursuit. Mais, se- ne-d’Ouche en créant de la lors qu’ils respectent le cadre tions et qu’il ne retirait « pas
te. L’élu a également tenu à lon la DDSP (direction dépar- suspicion ». Et de citer nom- républicain », écrivait-il. Une une virgule ».
apporter son soutien à l’asso- tementale de la sécurité publi- mément Emmanuel Bichot nouvelle passe d’armes entre I. G. avec F. J.

Dijon Télévision
Paul et Léa
Vendredi 28 avril, à l’hôtel de
La série Canal + prochainement tournée
ville de Dijon, Delphine Blaya,
adjointe au maire, a uni par les
à Dijon cherche des figurants
liens du mariage Léa Millet,
infirmière en pédiatrie, et Paul Entre fin mai et fin juin, une
Mariotte, militaire, en présen- série Canal + intitulée La Fiè-
ce des témoins, des familles et vre sera tournée à Dijon. La
des amis. production cherche des hom-
mes et des femmes habitant
Dijon, ou proche Dijon, pour
Photo LBP/Gérard PUECH de la figuration autour d’un
club de football pour incarner
des membres du « staff du
Dijon club, des spectateurs et des
Bienvenue à Joachim supporters, des personnels,
des arbitres, des vigiles, des
Joachim est un charmant bout journalistes, des techniciens
de chou né mercredi 19 avril, à TV, etc. »
2 heures, à la maternité du
CHU de Dijon. Avec ses Une série avec Benjamin
4,300 kilos, il fait la joie de ses Biolay et Ana Girardot
parents Marie Starynkevitch Le tournage de la série devrait durer un mois.
et Rudolph Bierent, enchantés La Fièvre met en scène, no- Photo d’illustration LBP/Gilles BRÉBANT
d’accueillir leur deuxième en- tamment, les acteurs Nina
fant en compagnie de Coren- Meurisse, Benjamin Biolay et + heures supplémentaires le res), d’autres en nuit (18 heu-
tin, son frère âgé de 19 mois. Ana Girardot, et parle d’un cas échéant au-delà de res à 6 heures), et certaines en
La famille est heureuse de scandale qui éclate dans le mi- neuf heures (huit heures de journée. Il faut donc bien être
s’agrandir. lieu du football. Au scénario, plateau + une heure de repas) autonome pour venir et repar-
on retrouve Éric Benzekri, de présence à partir de l’horai- tir du décor », ajoute-t-il.
Photo LBP/C. F. scénariste de Baron Noir, et à re de convocation ainsi qu’une Les candidats qui auraient
la réalisation, Ziad Doueiri. Le majoration heures de nuit le des indisponibilités pendant la
tournage a démarré le 13 mars cas échéant au-delà de 22 heu- période de tournage sont invi-
contactez le à Paris et se poursuivra le mois res », indique le responsable tés à le préciser dans la partie
prochain à Dijon. du casting Bastien Beltrami. message du formulaire.
Vous êtes témoin 0800 202 648 « Le tournage aura lieu entre « Il est à noter que certaines
d’un événement,
vous avez une info ? ou par mail à filrouge21@lebienpublic.fr le 26 mai et le 22 juin, et le journées seront en mixte (par Pour postuler : https://
cachet est de 94 € brut par jour exemple de 16 heures à 3 heu- bit.ly/41kdwlk
21D12 - V1
Samedi 29 avril 2023
Dijon
Go Sport est racheté,
mais reste à la Toison d’Or
Le groupe Go Sport, actuelle-
ment propriété de Michel
Ohayon, avait été placé
en redressement judiciaire,
en janvier. Le tribunal de
commerce a validé, vendredi,
l’offre de reprise d’Inter-
sport. Au centre commercial
Toison d’Or, à Dijon, où se
côtoient les deux enseignes,
le magasin Go Sport va pas-
ser sous pavillon Intersport,
mais conservera son nom.
L e tribunal de commerce de
Grenoble a choisi, vendre-
di 28 avril, un repreneur, la
coopérative Intersport, pour
reprendre le groupe en diffi-
culté Go Sport, jugeant son
offre meilleure que celle de
son principal concurrent Fra-
sers-Sports Direct. Intersport
s’est engagé à reprendre « soi-
xante-douze magasins, corres-
pondant à 90 % des emplois »,
pour un prix de 35 M€.
Au centre commercial Toi-
son d’Or à Dijon, cette déci-
sion de justice était particuliè-
rement attendue. Et pour
cause, les deux enseignes, spé-
cialisées dans la vente d’arti-
cles de sport, se côtoient à
quelques dizaines de mètres.
Dijon
Retraites : des militants CGT
déploient une banderole
sur la tour Philippe-le-Bon
La banderole était visible vendredi à midi. Photo LBP/Mayalen GAUTHIER
« On est là, même si Macron
ne veut pas, on est là », cla-
mait, vendredi 28 avril à midi,
un petit groupe de militants de
la CGT 21 sur la place de la
Libération à Dijon. Dans le
même temps, une banderole a
été déployée au sommet de la
tour Philippe-le-Bon avec le
slogan : « Santé au travail = re-
traite à 60 ans ». Quelques mi-
litants avaient en effet réservé
leur billet pour monter en haut
de la tour afin d’accrocher la
banderole. « On ne lâche pas
sur les retraites », lance un re-
présentant de la CGT locale.
Cette action ciblée n’était pas
Au centre commercial Toison d’Or à Dijon, les enseignes Go Sport et Intersport se côtoient
à quelques dizaines de mètres. Photo archives LBP/Rémy DISSOUBRAY
Le magasin Go Sport, avec
ses dix-huit salariés, est instal-
lé à l’étage du centre commer-
cial dijonnais. Il est d’ailleurs
l’unique magasin en activité de
annoncée, mais une centaine
de militants de l’intersyndicale
(CGT-Solidaires 21) étaient
mobilisés, dès vendredi matin,
pour appeler aux manifesta-
tions du 1er mai en Côte-d’Or
contre la réforme des retraites.
Tôt, ils étaient présents pour
tracter aux ronds-points de
Valmy, de Longvic et de Mar-
sannay-la-Côte.
« Les gens sont réceptifs,
nous soutiennent et sont déter-
minés à se faire entendre », as-
sure Théo Contis, du syndicat
Solidaires 21. « On espère une
mobilisation massive à Dijon,
Beaune et Montbard. »
l’enseigne dans le département au rez-de-chaussée, dans une
de la Côte-d’Or. De son côté, la ancienne cellule de l’hyper-
boutique Intersport – marché Carrefour (3 M€ d’in-
2 000 mètres carrés de surface vestissement, plus d’une tren-
de vente – a ouvert le 29 mars, taine de salariés recrutés).
PUBLI-INFO
Les cheminées Miroy entretiennent
la flamme depuis 3 générations
Chez les Miroy, l’amour du
travail bien fait et le sens de
la famille sont des valeurs
fortes qui se transmettent depuis
3 générations. L’entreprise
spécialisée dans l’installation et
la rénovation de cheminées et
de poêles à bois, aux granulés
ou au gaz, est la plus ancienne
dans son domaine à Dijon.
L’histoire commencée en 1958
avec Jacques, s’est poursuivie
avec ses fils Jean-Pierre,
Gérard et Bernard, puis avec
Pierre-Philippe, fils de Bernard.
Formé à la taille de pierre chez
les Compagnons du Devoir, entré
en tant qu’apprenti dans l’affaire
familiale, Pierre-Philippe Miroy
en a pris les rênes en 2012. Sa
sœur Chrystelle l’a rejoint il y
a tout juste un an. Issue d’une
formation niveau bac + 5, dans
le domaine commercial et
bancaire, la nouvelle recrue est
arrivée au bon moment : la crise
énergétique a fait exploser les
demandes. Parfaitement à sa
place dans un univers qu’elle
connaît depuis l’enfance, elle
8 avenue de Stalingrad - 21000 Dijon
Tél : 03 80 71 25 66 - www.cheminees-miroy.fr
350791200
ACTU DIJON 13
« Notre groupe
est très solide »
Contacté, Aristide Louet, pa-
tron des magasins Intersport
dans l’agglomération dijonnai-
se (Dijon, Quetigny et Chenô-
ve), indique qu’il va reprendre
la gestion de la boutique Go
Sport du centre commercial
Toison d’Or. « Oui, c’est ce qui
est prévu », confirme-t-il. « Je
vais reprendre la gestion du
magasin, ainsi que l’ensemble
des salariés. »
Et d’ajouter : « L’enseigne
Go Sport va perdurer ! Parmi
les soixante-dix magasins Go
Sport repris par notre groupe,
une vingtaine devraient con-
server leur nom, et c’est le cas
de celui de la Toison d’Or. » Et
de l’affirmer : « Notre groupe
est très solide, il a les moyens
de gérer cette reprise. »
Contactée, la direction du
magasin Go Sport du centre
commercial dijonnais confir-
me les propos d’Aristide
Louet. Une rencontre doit
avoir lieu mardi en présence
des salariés de la boutique
pour évoquer les suites de la
reprise.
Nicolas DURDILLY
apporte son énergie et ses
qualités de gestionnaire. Elle
conseille et accompagne les
clients tout au long de leur projet,
du devis à la mise en route. Des
études 3D sont réalisées pour
les créations sur mesure.
En 65 ans d’existence, la société
Miroy a su acquérir ses lettres
de noblesse dans le domaine de
la cheminée artisanale. L’équipe
Miroy, aujourd’hui composée
de 8 personnes, continue de
se développer. Le showroom
et la façade de l’avenue de
Stalingrad ont été récemment
refaits, la flotte de véhicules
a été agrandie et marquée au
nouveau logo... La flamme n’est
pas prête de s’éteindre !
21D13 - V1
 14 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE
Talant
Le 14 mai, il sera possible de passer
devant le bureau du maire à vélo
Dimanche 14 mai, c’est
une première. La munici-
palité de Talant organise
un vélo tour. À cette occa-
sion, il sera par exemple
possible de rentrer dans
certains bâtiments publics
avec son cycle. À la mairie
notamment.
L a Ville de Talant, dans le
cadre notamment de l’opé-
ration Mai à vélo, organise
pour la première fois un Talant
vélo tour, dimanche 14 mai.
Les inscriptions sont ouvertes
(lire par ailleurs).
« Nous avons la volonté de
développer davantage les mo-
bilités douces dans notre com-
mune », avance Nicolas Ma-
rin, adjoint au maire délégué à
la transition écologique et aux
affaires générales. « Après l’ai-
de que nous avons mise en
place depuis quelques années
sur les achats de vélo électri-
que au profit des habitants, on
s’est dit, l’an dernier, pourquoi
ne pas organiser un vélo tour
dans notre ville », complète
Aurélie Roux-Jarlaud, adjointe
déléguée aux sports.
Une manifestation
à la fois sportive, ludique
et culturelle
Depuis, l’idée s’est concréti-
sée, après avoir germé plu-
sieurs mois, et un itinéraire a
été choisi et arrêté par les ins-
tances communales. « Le par-
cours de cette première édi-
tion fera 11 kilomètres et sera
accessible à tous », indique Ni-
colas Marin, qui souhaite,
avec les autres élus, pérenniser
cette manifestation qui se veut
à la fois sportive, ludique et
culturelle, comme l’explique
Aurélie Roux-Jarlaud. « Ce se-
Ahuy
Environ deux cents tableaux à découvrir dès vendredi
Du vendredi 5 au lundi
8 mai, les artistes adhérents de
l’association Familles rurales
d’Ahuy seront mis à l’honneur
à travers une exposition de
peinture dans le cadre des
Rencontres Art’queduciennes.
Les œuvres d’une quarantai-
ne de membres seront en effet
exposées durant quatre jours
dans la salle de l’Aqueducien-
ne. « Cela représente environ
deux cents tableaux », informe
Françoise Millot, responsable
de la partie artistique au sein
de l’association. Le public
pourra découvrir le travail
(aquarelle, acrylique, huile…)
réalisé par les adhérents de-
puis la rentrée de septembre,
guidés par l’artiste peintre Igor
Misyats, Ukrainien d’origine.
Les membres de l’association
se retrouvent ainsi plusieurs
fois par semaine, salle du La-
21D14 - V1
Nicolas Marin et Aurélie Roux-Jarlaud au sein de la mairie talantaise, là où passera
la première édition du Talant vélo tour. Photo LBP/N. L.
ra l’occasion, bien évidem- Environ deux heures naux, de rentrer dans le com-
ment, de promouvoir la prati- de balade plexe sportif Gilbert-Rude, le
que du vélo, notamment dans collège Boris-Vian, la biblio-
notre commune, mais ce sera Ainsi, les participants, qui thèque, etc.
également la possibilité pour peuvent s’ils le souhaitent ve- Le parcours, qui partira de-
les participants de découvrir nir déguisés – à l’image du Vé- vant le gymnase Marie-Thérè-
les différents monuments lo- lotour de Dijon – pourront se-Eyquem, durera environ
caux, ainsi que les bâtiments rentrer avec leur vélo au sein deux heures et sera encadré
publics. Il y aura treize points de la mairie, passant par exem- par une quinzaine de person-
d’intérêt durant le parcours, ple devant le bureau du maire, nes (élus et agents commu-
avec une petite explication qui avant de se balader dans les naux).
sera donnée. » différents squares commu- N. L. (CLP)
} J’aime
transmettre ma
passion à mes
élèves qui sont très
motivés et patients,
des qualités
requises pour être
un bon peintre. ~
Igor Misyats, artiste
voir à Ahuy, pour peindre sur
les conseils de leur professeur,
âgé de 48 ans et diplômé en
2001 de l’Académie nationale
des Beaux-Arts à Lviv (Ukrai-
ne). « Je suis arrivé en France
en 2005, à Paris tout d’abord,
Igor Misyats, artiste peintre ukrainien d’origine, enseigne puis à Dijon », retrace Igor.
plusieurs fois par semaine les techniques de peinture « J’ai beaucoup exposé en
aux membres de l’association Familles rurales. Photo LBP/N. L. France et à l’étranger, tout en
Samedi 29 avril 2023
3 000
C’est, environ et en euros,
la somme consacrée à
l’ensemble de l’opération
Mai à vélo (organisation
du Talant vélo tour ainsi
que les autres manifesta-
tions dédiées à cette opé-
ration tout au long
du mois).
50
C’est le nombre de places
disponibles pour partici-
per à cette première édi-
tion du Talant vélo tour.
« Nous avons décidé de
limiter la participation à
50 personnes pour des
raisons de sécurité »,
explique l’adjoint au mai-
re Nicolas Marin.
Pratique
Dimanche 14 mai, départ à
9 h 30 devant le gymnase
Marie-Thérèse-Eyquem ;
retour au même endroit.
Sur inscription sur le site
de la Ville de Talant. Cha-
que participant recevra un
kit avec à l’intérieur un
questionnaire relatif au
parcours qui permettra à la
fin de gagner des lots. Le
petit déjeuner sera offert
avant le départ et une col-
lation sera servie à l’arri-
vée. Gratuit.
donnant des cours en parallèle
dans de nombreuses associa-
tions culturelles de l’agglomé-
ration dijonnaise, et ce, depuis
une quinzaine d’années », sou-
ligne l’artiste, qui confie ne
plus peindre aussi souvent
qu’avant. « Je privilégie désor-
mais l’enseignement ; je n’ai
donc plus guère le temps d’ex-
poser, mais c’est un choix que
je ne regrette pas ! J’aime
transmettre ma passion à mes
élèves qui sont très motivés et
patients, des qualités requises
pour être un bon peintre. »
N. L. (CLP)
Pratique Rencontres Art’que-
duciennes, du 5 au 8 mai, à la
salle de l’Aqueducienne, route
de Messigny à Ahuy. Entrée
libre. Vendredi et samedi de 14
à 18 heures, dimanche et lundi
de 10 à 18 heures.
Samedi 29 avril 2023 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE 15

Chenôve

Match d’impro intercollèges :

ils disputeront la finale régionale
Jeudi, Le Cèdre, à Chenôve,
accueillait le match annuel
d’improvisation théâtrale
intercollèges. Pour la pre-
mière fois, une équipe du
collège Champollion de
Dijon venait se mesurer
aux deux équipes cheneve-
lières. Certains élèves ont
désormais la finale régio-
nale en ligne de mire.

S i vous regroupez, dans la

salle du Cèdre, deux cents
collégiens des établissements
Le Chapitre et Édouard-Her-
riot de Chenôve, ainsi que
Champollion de Dijon, qui
viennent supporter leur équipe
favorite, vous obtenez… une
ambiance énorme à la mesure
du match d’improvisation théâ-
trale intercollèges, un événe-
ment qui associe la Fondation
culture et diversité, la MJC-cen-
tre social et la Ville de Chenôve.

Les Dijonnais ont séduit

le public
Durant une heure et demie,
jeudi 27 avril, trois équipes de
six collégiens et collégiennes se
sont en effet affrontés dans des
joutes théâtrales sur des théma-
tiques diverses, souvent loufo-
ques, pour le plus grand plaisir
de leurs camarades de classe
venus les soutenir. “T’es ouf ou
quoi”, “L’Influenceur”, “Le Se-
cret de la pyramide” ou encore
“J’ai gagné au Loto” et “C’est
pas bien de mentir” étaient les
thèmes que les jeunes acteurs
devaient illustrer par des im-
provisations d’une minute à
deux minutes trente. À ce petit
jeu, l’équipe du collège Cham-
pollion a rallié à elle la majorité
des votes du public, remportant
Amine Boudarza, Clovis Baudoin, Lamis Messaoudi, June Thomas, Lina Abid et Ferhat Djellali (absent sur la photo) sont sélectionnés
pour participer à la finale régionale qui se déroulera au Cèdre. Photo LBP/J.-M. B.
veau-Nguyen, en troisième au jourd’hui une bonne ambiance
} C’est un moment incroyable, pour collège Le Chapitre. « Grâce à
l’improvisation, j’ai pu être
moins timide. Et, maintenant,
générale », se réjouit-il. « Tout
le monde a bien joué, c’était
vraiment bien. Surtout, j’ai rem-
rien au monde je ne pourrai le rater. ~ j’adore l’oral. Je ne suis plus porté une étoile pour la premiè-
Célia Chauveau-Nguyen, en troisième timide, sur scène au moins. re fois. Elle indique qu’on est le
C’est un moment incroyable, meilleur dans une catégorie
pour rien au monde je ne pour- spécifique. J’ai reçu l’étoile de la
cinq des onze improvisations. Messaoudi, June Thomas, Lina rai le rater. L’année prochaine, construction d’une improvisa-
Une dernière impro chantée sur Abid et Ferhat Djellali). Ces je passe en seconde, on verra, tion. C’était aussi la première
du rap clôturait ainsi en apothé- derniers participeront à la fina- mais j’aimerais continuer, ce se- fois qu’on rencontrait l’équipe
ose le match intercollèges. le régionale, le 9 mai, également rait super. » de Champollion, ça s’est très
Sur l’ensemble des trois équi- au Cèdre. C’est la deuxième année que bien passé. L’année prochaine,
pes, les professeurs ont sélec- « Je fais de l’improvisation de- Clovis Baudoin, en troisième je vais continuer à la MJC, qui a
tion six élèves (Amine Boudar- puis la cinquième. J’ai toujours au collège Édouard-Herriot, créé un club théâtre. »
za, Clovis Baudoin, Lamis adoré ça », confie Célia Chau- fait de l’impro. « Il y avait au- Jean-Marie BALLEYGUIER (CLP)

Sennecey-lès-Dijon Ouges

Ferme de la Bornotte : le relais Mai 45 : les deux capitulations

de téléphonie mobile bientôt en service allemandes expliquées
Érigé sur la parcelle privée de seau 5G). Le dossier de permis À quelques jours de l’anniver-
la ferme de la Bornotte pour de construire consulté en saire de la victoire de la France,
« contribuer à la couverture de mairie nous apprend que Free en mai 1945, la commune
la commune de Sennecey-lès- motive sa demande par « une d’Ouges et la fondation Maré-
Dijon », le relais de radiotélé- accélération exponentielle chal-de-Lattre organisent une
phonie de Free Mobile devrait du besoin en débit liée aux conférence illustrée sur les 7 et
bientôt être opérationnel. outils numériques forts con- 8 mai 1945 à la salle des fêtes,
L’opérateur de téléphonie sommateurs de débit qui sont mercredi 3 mai, à 18 h 30 (en-
avait fait le constat d’une cou- inéluctablement amenés à se trée libre).
verture en très haut débit ac- généraliser, comme les télé- Cette conférence, animée par
tuellement insuffisante dans la consultations, les télésoins, le Joëlle Cornu, présidente du co-
commune. Le permis de cons- télétravail et l’enseignement à mité 21 de la fondation, évo- La conférence est proposée
truire concernait une antenne- distance ». Les communica- quera comment l’Allemagne a par la fondation Maréchal-
relais de radiotéléphonie qui tions de téléphonie devraient capitulé, à Reims, le 7 mai, et a de-Lattre. Capture d’écran
permettra la couverture de donc nettement s’améliorer été dépossédée de son histoire,
l’ensemble de la commune en dans les prochains mois. puis comment, pour des rai- dans ce secteur ; peu de monde
très haut débit (norme de ré- J.-M. B. (CLP) sons de haute politique, une connaît la capitulation signée à
seconde capitulation a eu lieu à Reims le 7 mai et celle du lende-
Dans le détail Berlin le 8 mai. « Cette confé- main à Berlin. C’est l’occasion
rence a pour but de donner de de faire connaître ces événe-
Dépôt du permis de construire, le 30 août 2022, délivré l’importance au 8-Mai, et je ments. Je présenterai des docu-
ensuite le 26 octobre 2022. Début des travaux en févri- souhaite que de nombreux jeu- ments d’époque avec des dia-
er 2023. Mise en service prévisionnelle en mai. Superficie nes lisent l’ordre du jour du pos très illustrées. »
totale du projet (accès et antenne) : 96,80 mètres carrés. Le 20 avril, tout n’était pas maréchal de Lattre lors de la René GAUTHEY (CLP)
Hauteur de l’antenne-relais : 30,35 mètres. encore connecté au réseau. cérémonie », explique Joëlle
Photo LBP/J.-M. B. Cornu. « C’est une première fondationmarechaldelattre21.fr
21D15 - V2
 16 ACTU LA CÔTE Samedi 29 avril 2023

Villers-la-Faye

Fissures dues à la sécheresse : les

habitants invités à déposer un dossier
Lors de la réunion du dernier
conseil municipal de Villers-
la-Faye, il a notamment été
question de fissures appa-
rues sur plusieurs habita-
tions dans la commune.

L e conseil municipal de la
commune de Villers-la-Faye
s’est tenu le 24 avril. Au cours
de cette séance, la question de
fissures apparues lors des cha-
leurs de 2022 a été abordée.
En effet, plusieurs habitants
ont sollicité la mairie concer-
nant des fissures touchant leurs
habitations suite à la sécheres-
se de l’année dernière.
Les habitants concernés sont
donc invités à transmettre leurs
dossiers à la municipalité qui
fera le nécessaire pour discuter
avec les services de la préfectu-
re d’un éventuel classement en
catastrophe naturelle suite aux La mairie sera désormais ouverte uniquement les mardis après-midi, en attendant une secrétaire à temps complet. Photo archives LBP/G. D.
aléas climatiques.
■ Et aussi… Les célébrations du 14 juillet
Une secrétaire La cérémonie commémorati-
à temps partiel ve du 8 mai se déroulera selon ■ Une vingtaine de personnes du jumelage belge de Villers-Saint-Ghis-
un programme précis. Ainsi, à lain sera accueillie du 13 au 16 juillet. Le feu d’artifice intercommunal
Parmi les autres sujets évo- 10 h 45, un rassemblement au- ayant lieu cette année à Magny-lès-Villers une retraite aux flambeaux sera
qués, l’emploi d’une secrétaire ra lieu place de la mairie avant organisée au départ de la salle Bernard-Bonnardot et le cortège rejoindra
recrutée à temps partiel pour un dépôt de gerbe au monu- les autres participants au niveau du cimetière de Magny-lès-Villers pour
compenser l’absence de l’ac- ment aux morts. Le message de une déambulation dans les rues jusqu’au lieu de tir du feu d’artifice.
tuelle secrétaire de mairie a été la fondation du Maréchal de
décidé. Lattre de Tassigny sera lu par ■ Une journée rencontre et un repas en commun
Ainsi, la mairie sera désor- les enfants du conseil munici- Comme chaque année, une buvette et un bal clôtureront la soirée. La
mais ouverte uniquement les pal des jeunes. À l’issue de cette journée rencontre du 14 juillet se déroulera au terrain de boules des
mardis après-midi, en atten- cérémonie, un vin d’honneur « Chaumes ». Concernant le traditionnel repas de midi en commun, les
dant qu’une secrétaire à temps sera offert à la salle des fêtes participants apporteront au choix une entrée et/ou un dessert et/ou du
complet soit en fonction. vers 11 h 30. vin à partager. Le plat chaud et son accompagnement sont offerts par la
Les permanences du samedi Georges DUVERNET (CLP) Société de chasse de Villers-la-Faye. Des formulaires d’inscription se-
continueront cependant d’être Pour les cérémonies du 8-mai ront distribués début juillet. L’organisation de jeux en extérieur (cham-
assurées pour permettre aux Le prochain conseil municipal 1945, un dépôt de gerbe aura lieu boule tout, la grenouille, tournoi de pétanque, etc. . . ) et un concert
habitants de déposer des dos- aura lieu le lundi 15 mai à au monument aux morts. Photo donné par le groupe Round Minuit compléteront la journée.
siers. 19 h 30. archives LBP/Humberto OLIVEIRA

Meuilley Premeaux-Prissey

Le marché musical de Meuilley revient ce Des façades restaurées

dimanche avec des nouveautés pour l’église Saint-Marc
Le foyer rural de Meuilley propo-
se un nouveau rendez-vous pour
son marché des producteurs et ar-
tisans locaux, ce dimanche
30 avril.
De 10 heures à 18 heures, les
visiteurs pourront ainsi déambuler
dans les rues autour de la mairie et
à la salle des fêtes pour découvrir
les nombreux stands, tout en écou-
tant la musique du groupe Groove
Latitude.
Des animations pour les enfants
sont une nouvelle fois prévues. Un
buffet et une buvette sont disponi-
bles, et l’entrée reste gratuite. Les façades en pierre de l’église sont nettoyées par pulvérisation d’un
produit biodégradable algicide et fongicide. Photo mairie de Premeaux-Prissey
Plusieurs nouveautés pour cette
première édition 2023 Il y a maintenant une année L’entreprise a alors proposé à la
Sylvie Blangeot, bénévole du que se terminaient à Premeaux- municipalité une solution bien
foyer rural de Meuilley annonce la Le marché se tiendra place de la mairie à Meuilley. Photo archives Prissey les travaux de la réfection plus écologique que le lavage à
présence de nouveaux exposants : LBP/Patrick PREVOST complète de la toiture de l’église haute pression très consomma-
« Des objets et de la décoration Saint-Marc par l’entreprise Rou- teur d’eau. À savoir la pulvérisa-
avec plusieurs stands de bijoux, de peintures sur œufs et plumes et la enfants ne seront pas en reste avec gelin, qui ont été menés parallè- tion d’un produit biodégradable
bougies ou encore de couture zéro- sellerie Waneta ses articles en cuir des stands de kits créatifs ou de lement à un chantier organisé à algicide et fongicide avec un effet
déchet, des objets en en porcelaine pour chevaux et chiens. Sans ou- maquillage pour enfants ». l’intérieur du lieu de culte. La rémanent. Un travail effectué du-
et en bois flottés, ou des articles en blier la gastronomie avec notam- Pauline AUCOURT (CLP) restauration d’une partie des en- rant la dernière semaine d’avril
cuir, et même les Janin’s vendront ment le traiteur Margote, des fro- duits extérieurs a suivi, rendant afin de redonner à cet édifice son
leurs célèbres magnets. Quant à magers, la distillerie de Informations : Sylvie Blangeot au visible l’état de salissure des pier- plus bel aspect après de nom-
Mireille Cornu, elle proposera ses Brandevinière (Ladoix). Enfin, les 06.95.13.20.57 res des autres façades. breuses années de salissures.
21D16 - V1
Samedi 29 avril 2023
Merceuil
Rejoindre Lyon en courant : Mickaël
David entame un périple de 170 km
Habitant de Merceuil, Mi-
ckaël David ambitionne de
boucler 170 kilomètres en
rejoignant Lyon. Un périple
caritatif, puisqu’il va porter
une chasuble aux couleurs
de l’association bélinéen-
ne, « Je souris à la vie ».
I l va se lancer un quatrième
défi en quatre ans. Après
92, 100 puis 152 kilomètres en
24 heures, Mickaël David,
37 ans, va s’offrir un périple
inédit et bien différent de ce
qu’il a déjà tenté (lire par
ailleurs).
Il partira samedi matin de
Chagny en Saône-et-Loire
pour rejoindre Lyon. En cou-
rant et en longeant la Saône.
Un périple caritatif de 170 ki-
lomètres, puisque l’habitant
de Merceuil va porter une cha-
suble aux couleurs de l’asso-
ciation bélinéenne, « Je souris
à la vie ».
Mais comment est né ce pro-
jet un peu fou ? « Le projet est
un peu né comme ça, je
n’avais pas vraiment réfléchi à
la base. Ma sœur habite à
Villeurbanne, l’idée était
d’abord de descendre chez el-
le, et puis je me suis dit que je
pourrais longer la Saône jus-
qu’à Lyon. Cela m’a donné la
thématique Lyon par la Saône.
À l’origine, je voulais aussi
partir de ma maison à Mer-
ceuil, mais la route pour re-
joindre Chagny est un peu
dangereuse. Le projet de sou-
tenir une association s’est aus-
si ajouté. »
Deux nuits en camping
Le Côte-d’Orien s’élancera
samedi 29 avril depuis Chagny
avant une arrivée prévue au
musée des Confluences à
Lyon, lundi 1er mai.
La course se déroulera en
trois étapes de distances com-
prises entre 50 et 60 kilomè-
tres chacune. Elle sera entre-
coupée de deux nuits en
camping, une à Tournus, et
une autre à Messimy-sur-Saô-
ne.
« L’objectif est d’arriver au
terme du challenge que je me
suis fixé, je n’ai pas d’objectif
de temps, j’y vais sans pres-
sion. Je ne bénéficierai d’aucu-
ne autre assistance que le con-
tenu de mon sac à dos. »
Toile de tente, couchage, vê-
1 500
comme la somme en euros
que Mickaël David aime-
rait récolter au profit de
Mathilde. Il s’agit d’aider
les parents de l’adoles-
cente pour couvrir une
partie de leurs frais lors
de déplacements en Espa-
gne dans un centre médi-
calisé.
Mickaël David se prépare à partir pour un périple de trois jours et de 170 kilomètres pour rejoindre
Lyon à pied. Photo LBP/T. S.
} Je n’ai pas d’appréhension
particulière avant le départ, je me sens
très bien physiquement. Normalement
ma préparation est plutôt solide, même
s’il y a toujours le risque d’une blessure
qui peut survenir durant l’effort. ~
tements de rechange, hydrata-
tion, Mickaël David portera
environ huit kilos sur son dos :
« J’emporte uniquement des
choses minimalistes, tout est
très compact. J’ai déjà testé le
matériel, il y a quelques semai-
nes. Depuis Merceuil, j’ai cou-
ru jusqu’au domicile d’un ami
à Aubigny-la-Ronce avec mon
sac pour voir si des choses
pouvaient clocher. J’ai aussi
planté ma tente chez lui pour
passer une nuit dedans, cela
m’a un peu préparé à ce qui va
m’attendre, car la nuit a été un
peu compliquée », sourit-il.
La météo,
la grande inconnue
Sportivement, cet approvi-
sionneur chez Sodifragel en
Saône-et-Loire a participé à
deux marathons (Givry et An-
necy) pour se préparer physi-
ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS 17
Mickaël David
quement à cette épreuve :
« J’ai essayé d’être le plus pré-
voyant possible aussi, je me
suis astreint à une reconnais-
sance du parcours jusqu’à
Chalon-Sud. »
Et d’ajouter : « Je n’ai pas
d’appréhension particulière
avant le départ, je me sens très
bien physiquement. Normale-
ment ma préparation est plu-
tôt solide, même s’il y a tou-
jours le risque d’une blessure
qui peut survenir durant l’ef-
fort. Le plus incertain est fina-
lement la météo, mais j’ai déci-
dé ces dates, je ne décalerai
pas en fonction de la météo. À
terme, j’aimerais faire un péri-
ple plus conséquent durant
plusieurs semaines. C’est un
projet qui trotte dans ma tête
depuis longtemps, mais on
n’en est pas encore là. »
Thibault SIMONNET
thibault.simonnet@lebienpublic.fr
Un homme de défis
Mickaël David est un habitué
des défis. L’habitant de Merceuil
avait tenté de parcourir 100 kilo-
mètres dans la journée, une se-
maine après le déconfine-
ment, en mai 2020.
« La semaine dernière, nous
n’avions pas le droit de sortir
pendant plus d’une heure. Je
trouvais que tenter de courir
100 km une semaine plus tard
était un beau symbole », racon-
tait le méticuleux coureur de
34 ans au Bien public.
Il avait imaginé un parcours re-
liant une quarantaine de villages
et hameaux du Pays beaunois.
L’aventure avait malheureuse-
ment pris fin à huit petits kilo-
mètres du but. Mickaël avait été
trahi par ses tibias devenus
beaucoup trop douloureux,
après onze heures d’efforts.
En avril 2021, Mickaël David
avait fini par relever son défi en
courant 100 kilomètres en
moins de 12 heures. Il avait relié
plusieurs communes, dans un
cercle de 10 km, autour de son
domicile. Un an plus tard, en
mai 2022, Mickaël David s’était
lancé dans un autre pari un peu
fou : courir pendant 24 heures
non-stop. Il avait fini par réaliser
152,4 kilomètres.
« La course idéale était de
170 kilomètres pour arriver à
courir quatre marathons mais
j’étais conscient que ce serait
très difficile. Je suis satisfait de
mon parcours, je voulais voir
jusqu’où j’étais capable d’aller. »
Il va courir pour Mathilde,
atteinte d’une maladie rare
Mickaël David va courir
avec une chasuble sur le
dos floquée au nom de l’as-
sociation « Je souris à la
vie ».
Cette association locale a
pour but de venir en aide à
Mathilde, une jeune adoles-
cente habitante de Bligny-
lès-Beaune, atteinte d’une
maladie génétique extrê-
mement rare.
Ses parents doivent, entre
autres soins, se rendre cha- Mickaël David dans son garage, où
que année dans un centre il conserve son équipement toute
médical spécialisé en Espa- l'année. Photo archives LBP/M. DESBOIS
gne. « Les trajets et l’héber-
gement là-bas sont à leur charge, c’est très lourd. Les parents de Mathil-
de sont des gens courageux, toujours très positifs à chaque fois que je les
ai rencontrés. Le père de Mathilde est aussi un coureur à pied, c’est de
cette manière que nous nous sommes rencontrés. Courir pour Mathil-
de sera un moteur supplémentaire pour moi afin d’avoir une bonne
raison de faire ce que je fais. Cette fois, cela va profiter à une associa-
tion. » Le but sera de récolter le plus d’argent possible. Mickaël aime-
rait pouvoir remettre 1 500 € à la fin de son périple.
Une tombola mise en place
« En partenariat avec mon entreprise, Sodifragel (commerce de gros
alimentaire basé à Demigny en Saône-et-Loire), nous avons mis en place
une tombola auprès des 80 salariés, afin de récolter un maximum d’argent
pour l’association. Je vais aussi essayer de vendre des tickets de tombola
aux personnes que je rencontrerai sur mon trajet de 170 kilomètres. »
21D17 - V1
 18 ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS
Volnay
Disparition de Patrick Landanger,
propriétaire de la Pousse d’Or
Propriétaire du domaine de
la Pousse d’Or depuis 1997,
Patrick Landanger est décé-
dé le 22 avril et a été inhu-
mé ce vendredi 28 avril au
cimetière de Volnay. Ingé-
nieur de formation, diri-
geant à succès mais aussi
sportif et grand voyageur, il
laisse derrière lui un fleuron
de la Bourgogne viticole.
U n illustre représentant de la
Bourgogne viticole a quitté le
plancher des vignes, le 22 avril.
Patrick Landanger est décédé des
suites d’une longue maladie, à
l’âge de 72 ans. La fin d’une vie
extraordinaire, jalonnée de succès
et d’aventures. Né le 15 mai 1950 à
Mandres-la-Côte (52) d’un couple
qui s’était rencontré pendant la
Seconde guerre mondiale, au sein
d’une fratrie de trois enfants (un
frère et une sœur), il a passé sa
scolarité à Chaumont, avant d’in-
tégrer une école d’ingénieur à
Beauvais (60).
Une prothèse de hanche
au succès mondial
« C’était un bosseur et un coura-
geux, qui avait redoublé deux
fois », relate son fils, Benoît Lan-
danger, qui raconte également
l’un de ses faits d’armes de jeune
homme pugnace : « Il a été vice-
champion de France du 400 mè-
tres », sourit-il avec nostalgie,
avant d’évoquer le parcours hors-
norme de son père, qu’il avait « au
téléphone au moins une fois par
jour ». Après ses études d’ingé-
nieur électromécanicien, il intè-
gre, à partir de 1976, la société
médicale familiale, créée dans le
jardin de ses parents en 1947. Le
groupe passe d’une vingtaine
d’employés à 600 collaborateurs,
et il en prend la présidence en
1991.
En 1984, l’entreprise a mis au
point une prothèse de hanche
baptisée Corail, qui est vite deve-
nue une référence mondiale. À tel
Nantoux
Un agenda fourni pour le comité des fêtes
Le comité des fêtes de Nan-
toux a retrouvé un air de jeu-
nesse avec une nouvelle équi-
pe et sa présidente, Chantal
Marie.
Des projets sont en cours
pour cette année 2023 et ont
débuté par une joyeuse chasse
aux œufs dimanche 16 avril à
laquelle les enfants ont été ra-
vis de participer en découvrant
les friandises cachées dans le
site du jardin conservatoire.
Fête des voisins, fête du
village, repas dansant…
Au nombre des activités futu-
res, il est prévu d’organiser la
fête des voisins le 4 juin puis,
celle du village, à l’occasion du
21D18 - V1
Patrick Landanger (à gauche) et son chef de culture Hubert Rossignol, très satisfaits de l’élevage et
de la vinification dans leurs amphores en terre cuite, en 2016. Photo archives LBP/M. D.
point qu’un concurrent améri-
cain, Johnson & Johnson, met la
main en 1997 sur cette innova-
tion, sans pour autant sortir les
Landanger de ce secteur d’activi-
té, toujours occupé par les deux
fils de Patrick, Benoît et Pierre-
Yves.
Il s’était formé
à la vinification
C’est à ce moment-là que Patrick
Landanger achète 50 % du domai-
ne de la Pousse d’Or, à Volnay,
avant d’en prendre le contrôle
complet au décès de Gérard Potel,
en octobre 1997. L’homme est no-
vice dans le vin, mais connaît déjà
un peu la fermentation : « Quand
on était tout petits, on fabriquait
du cidre en famille tous les ans.
Mon père achetait des tonnes de
pommes. Nous étions les deux
seuls à arriver à le boire. Il adorait
cette ‘‘magie’’», se souvient Benoît
Landanger.
En quête de connaissances,
l’homme reprend le chemin de
Les petits chasseurs d’œufs de Pâques et la présidente, Chantal Marie (en rouge, à droite). Photo Éloi CHARLES
l’école, et le volant de sa Mercedes
pour se rendre au CFPPA de
Beaune, puis valider ensuite le di-
plôme universitaire de technicien
en œnologie (DTO) à Dijon. Il se
charge alors de la vinification des
vins du domaine, dont cinq grands
crus (désormais sept) et trois mo-
nopoles 1er cru de volnay. Comme
l’explique son fils, il « s’éclate à
tout faire, sauf les vignes ». Après
avoir mis du temps à trouver un
chef de culture en phase avec lui, il
embauche en 2014 Hubert Rossi-
gnol (lire par ailleurs).
« Il avait l’instinct de la
découverte »
Chasseur, voyageur à l’autre
bout du monde dans des camions
monumentaux, d’Ushuaïa à
l’Amérique du Nord en passant
par un Paris-Dakar mené à son
terme en 1989, il a également par-
couru à pied le chemin de Com-
postelle dans son intégralité en
partant de Volnay. C’était aussi un
amateur de vieilles pierres, qui
} C’était un bosseur et un
courageux. ~
avait investi au Portugal aux côtés
du maire de Beaune, Alain Sugue-
not, l’un de ses amis. « Je me sou-
viens du film de Claude Lelouch
Témoignage
« On aurait aimé se
rencontrer plus tôt »
Hubert Rossignol, chef de culture
de la Pousse d’Or
« Il cherchait quelqu’un, et on
était contents de se trouver. On
s’est d’ailleurs dit mutuellement
que l’on aurait aimé se rencontrer
plus tôt. Dès 2015, on a mis beau-
coup de choses en place : la plan-
tation d’arbres fruitiers, la vinifi-
cation et l’élevage en amphores, la
certification en biodynamie… Il
n’avait pas de barrières et d’a prio-
ri. Le paillage que nous avons mis
en place en 2018, je ne suis pas sûr
que j’aurais pu le faire ailleurs, par
exemple. C’était un plaisir de tra-
vailler pour cet homme-là. Il avait
le don de faire confiance et avait
Samedi 29 avril 2023
Benoît Landanger,
fils de Patrick Landanger
Roman de gare, (2006) pour le-
quel ils ont tourné dans sa cave. Il
apparaît quelques secondes dans
le film », se souvient l’élu, qui invo-
que la mémoire « d’un homme qui
avait l’instinct de la découverte.
C’était un personnage très peu
connu, mais qui avait l’amour des
belles et bonnes choses. Tous ceux
qui étaient ses amis ont apprécié
sa passion de la vie ».
Au sein du domaine de la Pousse
d’Or, c’est son fils Benoît qui a pris
le relais, et qui entend bien conti-
nuer de respecter « des vins excep-
tionnels. Tâche à nous d’améliorer
les choses avec l’équipe. On tra-
vaille sur le temps long ici, pour
nos enfants », évoque-t-il en re-
pensant à son père, qui affirmait
exercer « le plus beau métier du
monde ».
Manuel DESBOIS
manuel.desbois@lebienpublic.fr
Hubert Rossignol lors de la plantation
de 45 arbres dans les parcelles du
domaine. Photo archives LBP/M. D.
envie d’innover », souligne Hu-
bert Rossignol, qui dirige toujours
les quatre employés polyvalents et
les deux tâcherons qui travaillent
les 17,5 hectares du domaine.
14 juillet. Un thé dansant aura
également lieu le 24 septembre
alors que le 25 novembre se
déroulera un repas dansant.
Un voyage à Montbéliard
pour le marché de Noël est
programmé le 10 décembre et
le spectacle de Noël, le 17 du
même mois. La présidente es-
père que de nombreux habi-
tants s’associeront aux activi-
tés proposées par le comité.
Quant au bureau de l’associa-
tion, il se compose de la prési-
dente Chantal Marie, la tréso-
rière Christine Dorcy, la
secrétaire Mathilde Damy et
des membres, Pauline Charles,
Pierre-Charles Lepesant et Ly-
die Rodrigues.
Jean-Pierre LEY (CLP)
Samedi 29 avril 2023 ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS 19

Marmagne

Le coup de gueule du maire face

aux dépôts illégaux de déchets
Fin mars, plusieurs nouveaux
amas de détritus sont venus
s’ajouter aux dépôts sauvages
déjà existants dans les alentours
de Marmagne. Drames écologi-
ques avérés, ces actes d’incivis-
me à répétition ont le don de
mettre en rogne Marcel Drappier,
le maire de la commune.

U n fléau pour la nature, un casse-tête

pour l’Homme. À seulement trois
kilomètres de l’abbaye de Fontenay, la
forêt communale de Marmagne abrite
une bien triste réalité : plusieurs tas d’or-
dures gisent à même le sol. Une décharge
à ciel ouvert qui pollue, depuis quelques
années déjà, les abords du chemin des
Egrevis, qui relie à travers bois la D32 à
la D980.
Empruntée par de nombreux usagers,
cette route communale fait pourtant l’ob-
jet d’une grande surveillance de la part
des élus. Depuis sa création, cette étroite
artère a subi moult réformes de régle-
mentation, comme le passage à 30 km/h
sur certaines portions ou la restriction de
la circulation de certains poids lourds.

« Tu fais une maison là-bas ! »
« Ce mercredi, avec le conseil, on a
bouché plusieurs trous apparents sur la
voie », lance Marcel Drappier, qui occu-
pe le fauteuil de maire de Marmagne
depuis 1996. En dehors de la réfection de
ce chemin, c’est bien au mois de mars
que le premier édile est appelé pour de
nouveaux dépôts sauvages.
« Dernièrement, les agents de l’OFB
(Office français de la biodiversité) sont
passés et ont retrouvé tout un tas de
papiers. Ils ont pris les photos et m’ont
tout envoyé. De là, je suis allé à la gendar-
merie déposer plainte contre X, c’était il
y a moins d’une semaine », grogne le
maire, qui avait déjà saisi la justice en
2021, constatant alors les premières pro-
liférations d’épaves et d’ordures.
Un peu plus loin, le long du chemin, les
déchets s’amassent par dizaines dans un
Parmi les jouets, cahiers et autres déchets déposés récemment, la gendarmerie enquête actuellement sur des reçus d’achat
issus de supermarchés. S’il ne compte pas balayer la zone, Marcel Drappier espère bien que sa plainte permettra, enfin, de
retrouver les coupables. Photo LBP/C. B.
pier, excédé par ces nuisances visuelles.
} Ça m’attriste Un coupable identifié il y a deux ans
Il y a deux ans, grâce aux tickets de
beaucoup de voir que caisse et aux preuves retrouvés sur place,
rien ne bouge. Mais je l’enquête de la gendarmerie aboutit et un
n’ai pas été élu pour nom est retrouvé. « L’homme concerné a
dit que ce n’était pas lui. Il n’y a eu
enlever la cochonnerie aucune suite », s’agace le maire, persua-
des autres. ~ dé que ce sont des gens qui connaissent
les environs qui se permettent de jeter
Marcel Drappier, gravats, encombrants et autres ordures
maire de Marmagne ménagères. « On ne vient pas de Dijon
avec un sac-poubelle déposer ça ici, c’est
peut-être des Marmagnots… », s’interro-
large fossé. « Ça fait cinq, six ans qu’il y a ge-t-il.
des saletés déposées. Tu fais une maison « Ça m’attriste beaucoup de voir que
là-bas ! C’est fou », reprend Marcel Drap- rien ne bouge. Mais je n’ai pas été élu
pour enlever la cochonnerie des autres.
Quand j’ai des déchets, je les mets à la
déchèterie. C’est ouvert tous les jours à
Montbard, et on est à moins de deux
kilomètres… », martèle l’élu, qui, voyant
les dépôts sauvages rétrécir, pense que
l’un des fautifs est revenu reprendre quel-
ques-uns de ses biens.
« Il faut trouver une société qui va tout
enlever et tout emmener à la déchèterie.
Mais qui va payer ? Ce n’est pas la com-
mune de Marmagne. Et encore, ils retire-
raient ce qui se voit, on ne va pas faire
des fouilles », conclut Marcel Drappier,
montrant du doigt les ornières des véhi-
cules débardant le bois, enfouissant sur
leur passage, les ordures.
Clément BATLLÉ

Repères
■ Quelles sanctions
En France, 90 % des communes se
risque-t-on ?
Relatif au Code de l’en-
disent concernées par ce problème
vironnement, le dépôt D’après une étude
sauvage de déchets est datant de févri-
interdit depuis la loi du er 2019 menée par
15 juillet 1975. Les pei- l’Agence de l’envi-
nes encourues peuvent ronnement et de la
être très variables et dé- maîtrise de l’énergie
pendent souvent de (Ademe), comman-
plusieurs paramètres ditée par le ministère
(profil de la personne, de la Transition éco-
recours à un véhicu- logique et solidaire,
le…). D’une manière 21,4 kilos de déchets
générale, le dépôt de Depuis décembre 2021 et la fin des travaux, la sauvages (en moyen-
déchets par un particu- déchèterie de Montbard est plus grande et plus moderne. ne) seraient déposés
lier, à pied, est passible Ce qui n’empêche pas des personnes de jeter leurs par habitant et par D’après les collectivités interrogées par l’Agence de
d’une contravention de déchets dans la nature. Photo archives LBP/Dominique RAGOT an, selon un ques- l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
deuxième classe, soit tionnaire adressé à (Ademe), les déposants sont pour un tiers des
68 € d’amende (minorée à 45 € si paiement rapide, majorée à 180 € si près de 36 000 com- habitants du territoire et pour un quart des
paiement tardif et au maximum à 450 € en cas de défaut de paiement ou de munes de l’Hexago- professionnels (commerçants, etc.), le reste étant
contestation). ne. d’autres visiteurs, comme des touristes. Photo LBP/C. B.
S’il est avéré que les déchets ont été déposés à l’aide d’un véhicule, c’est une
contravention de cinquième classe qui peut être requise, soit une amende Une pollution qui s’étend toujours plus
d’un montant maximum de 1 500 € (3 000 € en cas de récidive) prononcée Sur les 2 700 collectivités (communes, départements et régions) qui ont
par un juge. répondu et qui agissent en tant qu’échantillon représentatif, 90 % se disent
Enfin, selon l’article L541-46 du Code de l’environnement, dans le cas d’une concernées directement par les dépôts illégaux de déchets. La grande majori-
entreprise, les responsables peuvent risquer jusqu’à deux ans de prison et/ou té estime même que le phénomène est ancien (64 % des communes et
75 000 € d’amende. groupements), et que, pire encore, il s’aggrave, pour 58 % des répondants.

21D19 - V1
 20 ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS
Boussenois
Le projet éolien stoppé par une
décision préfectorale
La demande d’autorisa-
tion environnementale
pour l’installation de qua-
tre éoliennes à Bousse-
nois vient d’être refusée
par la préfecture de Côte-
d’Or, en raison de la pré-
sence du radar des armées
de Dijon. De quoi compli-
quer la réalisation de ce
projet lancé en 2017.
C’ est un revers qui pourrait bien
compromettre, ou au moins
retarder, la réalisation du projet éo-
lien des Portes de Bourgogne. Par
un arrêté du 18 avril, le préfet de
Côte-d’Or rejette la demande d’au-
torisation environnementale dépo-
sée le 19 décembre 2022 pour l’im-
plantation de quatre éoliennes de
180 mètres en bout de pales, à Bous-
senois. Un accord préfectoral était
indispensable pour aller plus loin
dans ce projet lancé dès 2017.
La présence du radar de Dijon
en cause
L’arrêté, consultable sur le site de
la préfecture, indique que l’autorité
environnementale se réfère, com-
me elle en a l’obligation, à l’avis de la
Direction de la sécurité aéronauti-
que d’État et de la direction de la
Circulation aérienne militaire du
ministère.
Rendu le 1er mars, celui-ci est « dé-
favorable en raison de la présence
d’un radar des armées de Dijon si-
tué à 42 km, car dans le cadre de la
Posture Permanente de sûreté
(PPS), et en matière de sécurité des
vols, le fonctionnement des radars
utilisés par les armées exige de ré-
duire au minimum les perturba-
tions ». Ainsi, « les quatre éoliennes
projetées constitueraient une gêne
avérée pour ce radar qui n’est pas
acceptable ».
« Un étonnement non
dissimulé »
La société RWE, qui porte le pro-
jet, a la possibilité de saisir la cour
Des éoliennes sur les communes de Moloy-Courtivron ?
Récemment, les communes de
Moloy et Courtivron ont été ap-
prochées par un développeur de
projet éolien. Société contactée
par un propriétaire de terrains sur
les deux communes qui souhaitait
étudier la possibilité d’y installer
six éoliennes.
Une réunion le 15 avril
« Pour l’instant, il ne s’agissait
que d’une réflexion, on ne peut
même pas parler de projet, car
aucune étude n’a été lancée », pré-
cise Luc Baudry, maire de Courti-
vron. L’Association pour la protec-
tion de la Vallée de l’Ignon
(APPVDI), créée en 2010 pour
contrer un projet de gravière le
long de l’Ignon et en sommeil jus-
qu’à cette année, s’est emparée du
sujet. « Comme toujours, cela s’est
21D20 - V1
Le projet éolien des Portes de Bourgogne prévoit l’implantation de quatre éoliennes à Boussenois,
non loin de l’A31. Photo d’illustration LBP/F. S.
} Vu la crise
énergétique, si on ne
peut plus installer
d’éoliennes nulle
part, ça va être
compliqué. ~
Stéphane Guinot,
maire de Boussenois
administrative d’appel de Lyon.
Contactée par nos soins, celle-ci dit
« avoir reçu cet avis avec un éton-
nement non dissimulé, puisque
d’autres parcs éoliens dans un
rayon de quelques kilomètres au-
tour de Boussenois sont plus pro-
ches du radar de Dijon et sont pour-
tant construits. Un premier
échange avec la direction de la Sé-
curité aérienne militaire en 2018
avait été engagé concernant la zone
du projet et le radar de Dijon n’avait
fait très discrètement, ce sont les
conseils municipaux concernés
qui ont été contactés », précise
Daniel Bonnot, membre de
l’APPVDI. « Cet avant-projet se
situerait sur un plateau qui plafon-
ne à 450 mètres, et ce qui nous a
été proposé, ce sont des engins de
182 mètres de haut. […] Tout le
monde dans le village de Courti-
vron les verra. » Souhaitant mobi-
liser la population, une première
réunion a été organisée à Moloy,
le 15 avril.
« Il y avait un peu plus de 50 per-
sonnes. L’objectif était aussi d’ex-
pliquer toutes les contradictions
qu’il y a autour des éoliennes. »
De son côté, le conseil municipal
de Moloy a délibéré contre. « La
municipalité a refusé le projet »,
confirme Florian Paquet, maire de
Moloy. « J’ai d’ailleurs eu un écrit
pas été mentionné dans la réponse
à cette préconsultation ».
RWE, qui peut saisir dans les deux
mois la cour administrative d’appel
de Lyon, « prévoit de contester
l’avis défavorable de la direction de
la Sécurité aérienne militaire afin
d’obtenir plus d’explications sur le
motif de cet avis, et mettra tout en
œuvre pour instaurer un dialogue
avec les services instructeurs afin
d’assurer un projet parfaitement in-
tégré à son territoire ».
de la société attestant que le projet
est abandonné sur la commune. »
Mais pas Courtivron. « De toute
façon, il ne s’agit que d’un avis
consultatif, souligne Luc Baudry,
car cela ne concerne pas des ter-
rains communaux. »
Avant de poursuivre : « Mon
conseil était un peu réticent mais
aucune décision n’a été prise, on
avait demandé à la société pour
voir pour organiser une réunion
publique ».
Or, depuis cette semaine, le pro-
jet serait annulé. « C’est la société
et le propriétaire des terrains qui
m’en ont informé », indique Luc
Baudry. En effet, le propriétaire
des terrains ne compterait pas per-
sévérer avec le premier dévelop-
peur choisi et rechercherait une
autre société.
Ca. B.
Des retombées non
négligeables pour la
commune
Du côté de Stéphane Guinot, mai-
re de Boussenois, « l’étonnement »
est le même. « Vu la crise énergéti-
que, si on ne peut plus installer d’éo-
liennes nulle part, ça va être compli-
qué », réagit-il. « Même si le projet
risque d’être un peu retardé, je pré-
fère que tout soit fait correctement
dans un cadre sécurisé, que les au-
torisations soient obtenues et que le
projet se fasse, plutôt qu’il soit aban-
donné », ajoute l’élu, qui pense no-
tamment aux retombées financiè-
res que le parc éolien générerait
pour la commune, ce qui donnerait
« un coup de boost pour investir ».
Celles-ci iraient de 10 000 à
12 000 € par éolienne et par an au
titre de l’imposition forfaitaire des
entreprises de réseaux (Ifer), et
comprendraient des mesures d’ac-
compagnement convenues avec la
société RWE, de l’ordre de
Les deux conseils municipaux avaient été approchés par un
développeur de projet éolien. Photo d’illustration LBP/Emma BUONCRISTIANI
Samedi 29 avril 2023
Les mêmes causes
et conséquences à
Villecomte et Chaignay
■ En novembre 2022, le
projet éolien de la Grande
Charme, prévoyant l’im-
plantation de quatre éolien-
nes à Villecomte et Chai-
gnay, avait connu la même
déconvenue que celui de
Boussenois.
Le préfet avait retoqué la
demande d’autorisation en-
vironnementale, suivant là
aussi l’avis de la direction de
la Sécurité aéronautique
d’État et la direction de la
Circulation aérienne mili-
taire du ministère des Ar-
mées, invoquant également
« une gêne avérée pour le
radar de Dijon situé à 24 km
du projet ».
À la suite de cette décision,
le groupe Valeco, porteur du
projet en lien avec les deux
municipalités, avait intro-
duit un recours contentieux
auprès de la cour adminis-
trative d’appel de Lyon.
« L’arrêt est attendu au plus
tôt pour le second semestre
2024 », précise Valeco, con-
tacté cette semaine.
180 000 €. Pour rappel, le 31 mars,
deux conventions avaient été ap-
prouvées par le conseil municipal :
l’une, de 10 000 €, porte sur la créa-
tion d’un verger communal dédié à
la protection de la biodiversité, l’au-
tre, de 40 000 €, consiste à créer des
îlots de vieillissement dans la forêt
communale.
Des aides sont également prévues
pour une première tranche de réno-
vation de l’église (70 000 €), la réno-
vation du lavoir (30 000 €), la créa-
tion de sentiers de randonnée
balisés (20 000 €) et un programme
d’aide à la rénovation énergétique
des bâtiments (10 000 €).
Fabrice SIRLIN
Samedi 29 avril 2023
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Président Directeur Général et Directeur de la Publication : Pierre Fanneau
Rédacteur en Chef : Xavier Antoyé
N° commission paritaire : 0426 C 80667
Impression : Groupe Progrès S.A.-69680 Chassieu
ISSN : 0998-4593 Dépôt légal : À parution
Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement.
Origine du papier : France, Belgique, Allemagne et Suisse.
Taux de fibres recyclées : 85 %.
Eutrophisation : PTot 0.01 kg/tonne de papier.
Urgences
Hôpital privé Dijon-
■ SAMU : 15 Bourgogne (urgences et SOS
■ Pompiers : 18 Mains) :20 ter avenue
Françoise-Giroud à Dijon.
■ Police : 17 03.80.40.03.09.
■ Gendarmerie : 17
CHS La Chartreuse :
1 bd Chanoine-Kir à Dijon.
Médecin de garde : 15 03.80.42.48.48.
SOS Médecins :
36.24 (0,15€/mn) Enfance en danger : 119
SOS 21 : 03.80.78.68.68 (gratuit)
(24 h/24, 7 jours/7)
SOS Viols Femmes Infos :
Pharmacie de garde : 0 800 05 95 95
0825.74.20.30 (0,15€/mn)
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Accueil d’urgence Femmes
Familles : 03.80.71.56.91
Urgences maternité : 12 rue
Lounès-Matoub à Dijon. Accueil d’urgence Hommes
03.80.40.01.30 Femmes : 03.80.71.16.39
Centre anti-poison : Alcool Info Service : de 8h à
03.83.22.50.50 (Nancy)
2h, 7/7. 0980.980.930.
CHU de Dijon (urgences et Sida Info Service :
maison médicale de garde) : 0.800.840.800
10 boulevard Maréchal-de-
Lattre-de-Tassigny. Appeler SOS Amitié : 03.80.67.15.15
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21D21 - V1
 22 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRANCE MONDE
Transport

Le train, oui, mais pas

Les Français se disent prêts à
utiliser davantage le train
pour leurs déplacements
mais pas à n’importe quel
prix. Malgré le bouclier tari-
faire mis en place par la
SNCF, 6 personnes sur 10 se
plaignent d’une hausse des
tarifs qu’elles jugent très
dissuasive.
des hausses de tarifs qui freinent
l’usage du train, selon l’étude com-
mandée par le RAC.
À la demande du gouvernement,
la SNCF a mis en place un bouclier
tarifaire qui limite à 5 % la hausse du
prix moyen dans les TGV en 2023,
alors qu’elle aurait dû augmenter
ses tarifs de 13 % pour répercuter
l’augmentation de ses coûts. Les ta-
rifs moyens des billets TGV reste-

L es Français sont de plus en plus

nombreux à privilégier le train
pour leurs voyages, à condition que
le prix des billets reste raisonnable,
surtout dans un contexte de forte
inflation. L’engouement pour le rail
se confirme pour ce week-end pro-
longé du 1er-Mai. Tous les TGV In-
oui et Ouigo sont complets ce same-
di entre Paris et Marseille.
Pour les retours, lundi, les voya-
geurs qui n’ont pas réservé assez tôt
vont le regretter. La plupart des
TGV Marseille-Paris, par exemple,
sont complets et les rares trains dis-
ponibles n’ont plus que des places
en première classe à 168 euros. Mê-
me les TGV à bas coûts Ouigo ne
proposent que quelques billets à 89
ou 99 euros.
Une hausse des prix de 23 %
en deux ans, selon l’Insee
Près de 8 Français sur 10 décla-
rent prendre le train au moins une
fois de temps en temps, selon une
enquête Harris Interactive com-
mandée par le Réseau action climat
(RAC), qui fédère plusieurs associa-
tions engagées dans la lutte contre
le dérèglement climatique et pour
une transition écologique et solidai-
re. Si 83 % des Français reconnais-
sent le bénéfice écologique du train,
le prix des billets reste selon eux le
premier obstacle à une plus grande
utilisation de ce mode de transport.
Six personnes sur dix se plaignent
Valentin Desfontaines Responsable des mobilités du-
rables au Réseau action climat
« Le premier enjeu,
ront similaires à ceux de 2012, selon
l’entreprise.
La hausse est toutefois plus im-
portante en prenant en compte
tous les types de trains, y compris les
TER (Trains express régionaux)
dont la grille tarifaire est fixée par
les Régions. L’indice des prix des
billets calculé mensuellement par
l’Insee a augmenté de 8 % en un an
et il a progressé de 23 % en deux ans,
entre mars 2021 et mars 2023.
17 % des Français partiront en
vacances en train cet été
Malgré tout, les Français seront
plus nombreux cet été à prendre le
train pour partir en vacances : 17 %
prévoient d’emprunter ce mode de
transport plus écologique contre
15 % l’été dernier, selon un sondage
Opinionway pour le comparateur
de voyages Liligo. Une petite partie
des vacanciers va se reporter de la
voiture vers le train. La part de Fran-
çais qui se rendront en automobile
sur leur lieu de villégiature devrait
très légèrement diminuer cet été et
passer de 75 % à 74 %.
Cet engouement pour le rail s’ob-
serve également pour les week-
ends et les vacances de printemps,
d’après une étude Opinionway réa- voiture restent à un niveau élevé. les infos en +
lisée pour Atout France, la Fédéra- Pendant le week-end de Pâques, le
tion nationale des organismes insti- trafic sur les autoroutes a augmenté ■ Forte hausse du nombre
tutionnels de tourisme et les de 1 % par rapport à la même pério- de passagers ce week-end
comités régionaux du tourisme. de de 2022. La SNCF attend près de
Par contre, les déplacements en Luc CHAILLOT 1,5 million de passagers
pour le week-end prolongé
Questions à du 1er-Mai, soit 10 % de
plus qu’en 2022. Elle a déjà
vendu plus d’un million de
billets pour le week-end
prolongé du 8-Mai, soit
15 % de plus qu’en 2022.

c’est la question du coût » ■ Vacances : des trains

très demandés
La SNCF a déjà vendu 5 %
Les Français sont-ils prêts à remplacer la voiture ter les déplacements de billets de plus sur l’en-
par le train ? du quotidien. Une semble des vacances sco-
« Les Français reconnaissent beaucoup d’avantages version régionale du Photo DR laires de printemps du
au train, notamment son avantage écologique, sa rapi- « ticket climat » sera 7 avril au 9 mai. Les desti-
dité et son confort. Dès que c’est pratique, ils le pren- plus facile et plus rapide à mettre en œuvre qu’une nations les plus deman-
nent. Le principal enjeu, c’est la question du prix qui mesure nationale qui serait plus complexe. C’est une dées sont l’Atlantique
ressort fortement et le besoin d’avoir un moyen de urgence et une vraie nécessité. Il faut que le train soit (+5 %) et le Sud-Est
transport disponible en arrivant à la gare. Souvent, les plus pratique et moins cher si on veut vraiment déve- (+4 %).
gens ne prennent pas le train parce qu’ils ont besoin lopper son usage et se passer de la voiture. »
d’une voiture sur place et donc que le plus simple reste ■ Ascension et
de voyager en automobile. » L’annonce de 100 milliards d’investissements d’ici Pentecôte : des trains
2040 est-elle une bonne nouvelle ? déjà complets
Le train est-il considéré comme trop cher ? « C’est très positif. Cela fait longtemps qu’on attend un La demande est très forte
« Les Français ont de fortes attentes vis-à-vis des pou- changement de politique sur le ferroviaire. Pour nous, pour les week-ends de l’As-
voirs publics. Seulement une personne sur deux estime ce plan c’est un minimum. L’enjeu c’est de confirmer cension et de la Pentecôte,
que l’État en fait suffisamment pour les aider à utiliser ces annonces et de les financer. Il faut mettre à contri- qui sont traditionnelle-
davantage le train. Leur première attente porte sur le bution les transports les plus polluants. Le secteur ment propices aux dépla-
prix des billets et des abonnements. » aérien ne paye pas de taxe sur le kérosène et bénéficie cements. L’anticipation est
d’un taux de TVA réduit sur ses billets. Ce cadeau fiscal encore plus forte cette an-
L’idée d’un forfait comme en Allemagne ou en avantage l’avion et représente un manque à gagner de née avec déjà 15 % de
Autriche est-elle applicable à la France ? 7 milliards d’euros par an pour l’État. Il faut aussi taxer billets vendus en plus. Des
« C’est une mesure très largement soutenue par les les profits des concessionnaires d’autoroute qui ont fait trains sont déjà complets et
Français : 84 % se disent favorables à la mise en place plus de 3 milliards de bénéfices l’an dernier. C’est il ne reste presque plus de
d’un billet unique sur le modèle allemand et autrichien. doublement vertueux car cela permet de financer des places disponibles vers
Au Réseau action climat, nous pensons que c’est faisa- transports moins polluants et de rééquilibrer une com- l’Atlantique et la Méditer-
ble. Ce que l’on propose dans un premier temps c’est pétition qui est biaisée. » ranée.
de penser cette mesure au niveau régional pour facili- Propos recueillis par Luc CHAILLOT
CDO22 - V1

à n’importe quel prix...
Plus écologique que la voiture ou l’avion, le train a les faveurs des Français… qui voudraient
néanmoins payer leurs billets un peu moins cher. Photo Sipa/Romuald MEIGNEUX
100 milliards d’ici 2040 :
la fin d’un train de retard ?
La Première ministre Élisa-
beth Borne a annoncé le 24 fé-
vrier dernier un grand plan de
100 milliards d’euros d’ici
2040 qui donne la priorité au
ferroviaire après des décen-
nies de sous-investissements
dans les trains du quotidien
au profit du TGV et de la rou-
te.
L’annonce a été très bien ac-
cueillie par le secteur et les
associations d’usagers qui at-
tendent désormais des éclair-
cissements sur le financement
de ce plan et sur la répartition
des investissements.
Les avions et les autoroutes
mis à contribution
Le PDG de la SNCF Jean-
Pierre Farandou avait lui-mê-
me chiffré à 100 milliards
d’euros sur 15 ans l’effort fi-
nancier nécessaire pour dou-
bler la part du train dans les
mobilités et tenir les engage-
ments de la France dans la
lutte contre le changement
climatique. Il a proposé de
créer des RER dans les gran-
des agglomérations, de cons-
truire de nouvelles lignes à
grande vitesse et d’accélérer
la modernisation du réseau
existant dont l’âge moyen est
de 29 ans contre 17 ans en
L’âge moyen du réseau ferroviaire est de 29 ans contre 17 ans en
Allemagne. Photo SIPA/Mario FOURMY
Allemagne.
Le gouvernement devrait
apporter des précisions sur ce
plan avant l’été. Élisabeth
Borne a déjà annoncé 1,5 mil-
liard d’euros supplémentaires
par an pour régénérer et mo-
derniser le réseau ferroviaire
d’ici la fin du quinquennat.
C’est exactement ce que pro-
posait le Conseil d’orientation
des infrastructures (COI).
Quelle sera la part de l’État
Samedi 29 avril 2023 23
Les Français et l’usage du train
Dans la gare la plus proche de chez-vous, la situation s’est-elle
améliorée ou détériorée au cours des 3 dernières années ?
Nombre de destinations Tarifs des billets
desservies
Améliorée Ni améliorée Améliorée Ni améliorée
28 % ni dégradée 19 % ni dégradée
29 % 12 %
NSP Dégradée NSP Dégradée
17 % 26 % 16 % 53 %
Diriez-vous que voyager en train aujourd’hui est… ?
% de réponse « oui »
Rapide 85 %
Écologique 83 %
Sécurisé,
sans danger 82 %
Pratique 81 %
Agréable 78 %
Accessible depuis
votre lieu de vie 72 %
Économique par rapport à
d’autres moyens de transport 60 %
Conforme aux horaires prévus 49 %
Diriez-vous que vous habitez dans une localité qui est bien
ou mal desservie par le train ?
% de réponse « bien desservie »
Ensemble des Français 66 %
Grande agglomération 81 %
Petite agglomération 45 %
Zone rurale 35 %
Source : sondage Harris Interactive pour Réseau Action Climat.
1059 personnes interrogées par Internet du 28 au 30 mars 2023.
} « Oser le train » permettra de
répondre aux défis économique,
écologique et social mais aussi à
l’inaliénable besoin des humains de se
déplacer. ~
Bruno Gazeau Président de la FNAUT (Fédération
nationale des associations d’usagers des transports)
Pas de forfait en vue en France
À partir du 1er mai, les Allemands pourront voyager en
illimité sur l’ensemble des réseaux de transport locaux et
régionaux pour 49 euros par mois. Ils auront accès à tous
les trains, bus, métros et tramways en Allemagne, à l’excep-
tion des trains et bus longue distance. Cette offre qui vise à
réduire l’usage de la voiture pourrait séduire à terme
17 millions d’Allemands. Le coût du Deutschlandticket,
estimé à 3 milliards d’euros par an, sera partagé entre l’État
et les Länder (les régions).
L’Autriche a également lancé son “ticket climat” qui permet
d’emprunter tous les transports en commun, y compris les
trains grandes lignes, pour 1 095 euros par an, soit moins
de 3 euros par jour. Plus de 180 000 Autrichiens l’ont
alors que les Régions en char- adopté.
ge des trains régionaux ont La France en est encore loin. Le ministre des Transports,
très peu de marges financiè- Clément Beaune, veut créer d’ici deux ans un titre unique
res ? Pour remettre la France de transport à l’échelle nationale mais il s’agit d’un support
sur de bons rails, la Première commun, pas d’un forfait ou d’un tarif unique.
ministre veut mettre à contri- La SNCF a lancé des abonnements Max jeune et Max
bution les secteurs les plus senior à 79 euros par mois qui ne sont valables que dans
émetteurs de gaz à effet de certains TGV et trains Intercités. Les Régions ont mis fin en
serre, notamment l’aérien, et 2022 au Pass jeune qui permettait d’emprunter tous les
les sociétés d’autoroute qui TER du pays pendant l’été pour 29 euros par mois et leurs
dégagent des profits impor- abonnements TER ne sont valables que pour un seul trajet.
tants. L.C.
L.C.
CDO23 - V1
 24 ACTU FRANCE
Immobilier
Quand l’inflation pousse
les Français à déménager
Inflation, baisse du pouvoir
d’achat, loyers en hausse…
ces trois raisons ont forte-
ment incité les Français à
déménager en 2022, selon
une étude Ifop. Les plus
précaires sont, sans surpri-
se, les plus touchés par
cette surenchère des prix.
L’ augmentation du prix des
loyers, des produits alimen-
taires et de première nécessité,
l’énergie… En 2022, les Français
ont dû mettre la main à la poche
sous le coup d’une inflation
montée en flèche par rapport à
l’année précédente (5,2 % en
moyenne en 2022, contre 1,6 %
en 2021).
Conséquences : si le nombre de
déménagements est resté relati-
vement stable entre 2021 et
2022, 38 % des Français qui ont
changé de logement l’ont fait
pour des raisons de budget, relè-
ve le baromètre annuel de l’en-
treprise Les déménageurs bre-
tons, réalisé en partenariat avec
l’Ifop. Le choix d’un tiers d’entre
eux a été motivé par un loyer
trop élevé (13 %), une tendance
en augmentation par rapport à
l’année précédente (moins de
10%).
Les premiers à avoir changé de
logement sont, sans surprise, les
plus précaires, premières victi-
mes de la poussée inflationniste
en France : 24 % des personnes
ayant fait leurs cartons sont des
jeunes de moins de 35 ans, 18 %
relèvent des inactifs, 14 % des
professions intermédiaires et
13 % des ouvriers. En cause prin-
cipalement, l’augmentation des
loyers de 3,5 %, et la hausse des
prix des logements urbains dans
les métropoles.
GRENOBLE
Intersport reprend Go Sport
Intersport, numéro deux de
la vente d’articles de sport en
France qui emploie 18 000
personnes et exploite 800
magasins vise le leadership
sur ce secteur d’activité en
reprenant Go Sport. Un projet
à 35 millions d’euros.
L a candidature d’Intersport pour
la reprise de Go Sport (en re-
dressement judiciaire depuis le dé-
but de l’année) faisait l’unanimité et
les salariés de Go Sport espéraient
qu’elle soit choisie. Vendredi, après
avoir examiné près d’une vingtaine
de dossiers, le tribunal de commer-
ce de Grenoble a donc rendu sa dé-
cision et le projet de reprise soutenu
le 18 avril dernier par Jacky Ri-
houet, président d’Intersport, a
donc été retenu. Un projet qui com-
prend la reprise de 72 magasins cor-
respondant à 90 % des salariés de
Go Sport. Intersport va débourser
35 millions d’euros pour cette ac-
quisition qui sera effective ce lundi à
minuit.
Des informations confirmées par
CDO24 - V1
Les Français les plus précaires ont davantage déménagé suite à une
augmentation des loyers et à l’inflation. Photo d’illustration Sipa/Lodi FRANCK
Permis de construire en chute libre
Le nombre d’autorisations de construire des logements a diminué de
11,5 % en mars par rapport à mars 2022, a annoncé vendredi le ministè-
re de la Transition écologique, avec 441 000 permis délivrés en un an.
Une chute particulièrement marquée pour les maisons individuelles.
Les permis de construire avaient bénéficié d’un afflux de demandes fin
2021, avant l’entrée en vigueur d’une réglementation environnementa-
le plus stricte. « Beaucoup de promoteurs se sont dépêchés pour dépo-
ser leurs demandes. Ces permis ont été obtenus durant les premiers
trimestres 2022 et ça a gonflé artificiellement les chiffres », explique
Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobi-
liers (FPI).
Auvergne-Rhône-Alpes
sur le podium
Sans surprise, l’Île-de-France
reste la région la plus plébiscitée
(15 % des déménagements) à la
faveur d’un bassin d’emploi très
actif. Mais fait nouveau, Auver-
François Touret-de-Coucy, procu-
reur adjoint de Grenoble : « [L’offre
d’Intersport est] bien au-dessus des
10 millions d’euros proposés par
Frasers-Sports Direct. Les autres of-
fres plus modestes n’étaient pas
complémentaires avec celle d’Inter-
sport. ».
La reprise de Go Sport par Inter-
sport était très attendue par les sala-
riés de la première qui s’inquié-
taient du plan de continuation
qu’envisageait de présenter le pro-
priétaire de Go Sport, la hol-
ding Hermione People and Brands
(HPB) elle-même détenue par la Fi-
nancière immobilière bordelaise de
Michel Ohayon. Un plan auquel
HPB a finalement renoncé.
Reste que l’avenir de la plus gran-
de partie des salariés de Go Sport
s’éclaircit avec cette reprise par In-
tersport, « une coopérative cente-
naire de près de 300 entrepreneurs
français, exploitant plus de 800 ma-
gasins spécialisés dans la distribu-
tion d’articles de sport et employant
près de 18 000 personnes », a indi-
qué le procureur adjoint de la Répu-
Ju. M.
gne-Rhône-Alpes se hisse en
deuxième position avec 14 %.
Sur les demandes de déménage-
ments adressées directement
aux Déménageurs bretons, 32 %
concernaient la région franci-
lienne, et 9,6 % Auvergne-Rhô-
blique.
Intersport veut devenir leader
Dans son projet, Jacky Rihouet af-
firmait que son groupe « projette de
devenir le leader du marché fran-
çais dans la distribution d’articles
de sport, par le renforcement du
maillage territorial et la redynami-
sation du réseau du magasin. Les
points de vente inclus dans l’offre
seront repris par des adhérents In-
tersport, entrepreneurs indépen-
dants […] Intersport a la volonté de
mettre l’accent sur le sport “plein
air” avec la création d’un pool dé-
dié. L’objectif est de conserver la
marque et de la déployer. »
« L’année prochaine, une cin-
quantaine de magasins Go Sport
passera sous l’enseigne Intersport,
ce qui nous permettra de dévelop-
per la marque dans de grandes villes
où nous n’étions pas présents […]
Nous avons racheté la marque Go
Sport pour l’Europe et nous allons
la développer en créant environ
200 magasins dans les six années
qui viennent afin que la marque de-
ne-Alpes.
« L’Auvergne-Rhône-Alpes at-
tire notamment pour sa qualité
de vie et son attractivité immobi-
lière », explique l’entreprise.
Dans son classement des villes
où il fait bon vivre, l’association
“Villes et Villages” cite les villes
d’Annecy (2e), suivie par Cham-
béry (21e), Saint-Etienne (26e),
Aurillac (50e) et Clermont-Fer-
rand (61e). De quoi intéresser
ceux qui souhaitent trouver un
meilleur cadre de vie.
L’Occitanie clôt le podium
(13 % des intérêts), avec 7,4 %
des déménagements enregistrés,
et le Grand Est (10 %) se loge à la
quatrième place, avec 5,5 % de la
mobilité actée.
Le télétravail, facilitateur
de mouvement
La majorité des mouvements
réalisés en 2022 sont des démé-
nagements de proximité : 69 %
des Français sont restés dans la
même région, 87 % dans le mê-
me département et 51 % ont dé-
ménagé dans la même ville. Le
baromètre note également que
77 % d’entre eux ont déménagé
pour des raisons personnelles,
soit 10 points de plus qu’en 2022.
Parmi ces raisons, on retrouve
la mobilité professionnelle d’un
conjoint (17 % des déménage-
ments), le rapprochement fami-
lial (15 %), et la séparation ou le
mariage et la retraite (tous les
deux 7 %).
Une mobilité facilitée pour
ceux qui peuvent bénéficier du
télétravail : ils sont 31 % à chan-
ger de vie grâce au développe-
ment de l’activité en distanciel,
en progression de 5 points par
rapport à 2021.
Sandrine TRAN
Archives photo Le DL/Stéphane
PILLAUD
vienne le leader de l’outdoor, avec
la distribution de marques interna-
tionales.», a ajouté le dirigeant.
« Si on nous avait dit que l’issue
serait celle-ci, il y a quatre mois…
Nous sommes très satisfaits de cette
décision et que ce projet soit retenu.
Projet dont nous avons activement
négocié les conditions », a déclaré
Christophe Lavalle, délégué syndi-
cal FO à Go Sport et porte-parole
du CSE Go Sport France devant le
tribunal de commerce.
Stéphane BLEZY
Samedi 29 avril 2023
En bref
Paris
Une manifestation contre
la mort au travail
Quelque 200 personnes ont
manifesté vendredi contre
« l’omerta » des accidents
mortels du travail et pour le
retrait de la réforme des re-
traites, devant le ministère
du Travail à Paris. Appelant à
rétablir les comités hygiène
santé et sécurité au travail
(CHSCT) supprimés par les
ordonnances Macron de
2017, elle a réclamé une aug-
mentation des effectifs de
l’inspection du travail et de la
médecine du travail, « pour
que nos alertes soient enten-
dues et qu’il y ait une vraie
prévention ».
Économie
La consommation
des ménages en biens
recule encore
Les dépenses de consomma-
tion des ménages français
ont accentué leur recul au
mois de mars selon des chif-
fres publiés vendredi par l’In-
see, qui font état d’un repli
d’1,3 % des achats de biens
sur un mois, après -0,8 % en
février. Cette deuxième bais-
se consécutive est avant tout
due au net repli de la con-
sommation de produits ali-
mentaires (-2,4 % par rap-
port à février), alors que
leurs prix ont bondi de près
de 16 % sur un an en mars.
Tourisme
La montagne a retrouvé
sa fréquentation
cet hiver
La saison touristique hiver-
nale 2023 a permis aux mas-
sifs de montagnes de retrou-
ver leur fréquentation
d’avant-Covid grâce au retour
de la clientèle étrangère, af-
firme l’Insee. De décem-
bre 2022 à mars 2023, les
hébergements collectifs de
tourisme (hôtels, résidences,
centres de vacances, auber-
ges de jeunesse, campings…)
ont engrangé 86 millions de
nuitées, selon les données
publiées jeudi. Et ce en dépit
d’un enneigement moindre
qu’attendu en fin de saison et
des mouvements sociaux du
début de l’année.
Entreprises
Une résolution
climatique embarrasse
TotalEnergies
Le conseil d’administration
de TotalEnergies a recom-
mandé vendredi à ses action-
naires de voter contre une
résolution climatique, qui
doit être présentée en assem-
blée générale le 26 mai. Cette
résolution consultative, éma-
nant de l’organisation d’ac-
tionnaires activistes Follow
This, demande au groupe
d’hydrocarbures français
d’aligner ses objectifs de ré-
duction des émissions de gaz
à effet de serre sur l’accord
de Paris sur le climat pour
2030, en visant spécifique-
ment ses émissions de CO2.
JouéClub candidat pour
sauver La Grande Récré
JouéClub est « candidat »,
parmi d’autres, à la reprise
de la Grande Récré, grande
enseigne de jouets apparte-
nant à l’homme d’affaires Mi-
chel Ohayon en pleine tour-
mente et dont la maison
mère, Ludendo Entreprises,
est en procédure de liquida-
tion judiciaire. JouéClub pré-
cise qu’il propose de « re-
prendre près de 90% du
réseau intégré de La Grande
Récré et les 50 contrats de
franchise en France et à l’in-
ternational », une offre qui «
préserve plus de 1 000 em-
plois directs et indirects ».
Samedi 29 avril 2023 ACTU FRANCE 25

Économie

Baisse des impôts : promesse intenable ?

Le ministre du Budget, La France, mauvaise élève de la dette Finlande rée que la dette est élevée, puis-
Gabriel Attal, promet des Taux d’endettement des États en % du PIB Suède que la hausse des taux augmente
baisses d’impôt pour les Estonie le coût de ses intérêts. Or, la Fran-
classes moyennes « aussi 171 Lettonie ce est en ce domaine une très
Danemark
vite que possible ». Mais mauvaise élève (voir l’infogra-
comment les financer, Lituanie phie ci-contre). Résultat : les inté-
Irlande Pays-
alors que la dette pèse de 144 Bas Pologne rêts de la dette ont prélevé dans le
Allemagne budget de l’État pas moins de
plus en plus lourd sur les Belg.
Lux.
Rép.
tchèque 50 milliards l’année dernière,
finances de la France ? Slovaquie
Autriche contre 35 l’année précédente.
113 111 France Hongrie

I mpossible n’est pas français,

affirme la fierté nationale – et
Gabriel Attal, le ministre du Bud-
105
91
Slovénie
Italie Croatie
Roumanie

Bulgarie
Un gouverneur inquiet
Résumons : le gouvernement,
86 84
get. Depuis quelques jours, il an- Portugal Espagne par la baisse des impôts, se prive
78
nonce des baisses d’impôts « aus- 73 73 de recettes alors qu’elles ont déjà
69 68 66
si vite que possible ». Il précise, si Grèce tendance à stagner avec la faible
l’on peut dire, à l’Opinion : « Cela 58 Malte croissance, et qu’il voit augmen-
53 51 Chypre
peut passer par l’impôt, par les 49 47 ter les dépenses de la dette, le tout
44 44
cotisations sociales, ça peut être 40 38 en promettant une réduction du
33 30
les successions… » déficit à Bruxelles qui vient d’an-
24 22
Le très politique et macronien 18 noncer le retour au sérieux bud-
ministre du Budget livre la moti- gétaire… Par quel miracle résou-
vation première de cette promes- dre l’équation ? Par la réduction
se : « Permettre aux classes des autres dépenses, dit-il, la fin
moyennes de mieux vivre de leur du “quoi qu’il en coûte”, mais
Grèce
Italie
Portugal
Espagne
France
Belgique
Zone €uro
Chypre
UE - 27 pays
Autriche
Finlande
Hongrie
Slovénie
Croatie
Allemagne
Slovaquie
Malte
Pays-Bas
Pologne
Roumanie
Irlande
Rép. tchèque
Lettonie
Lituanie
Suède
Danemark
Luxembourg
Bulgarie
Estonie
travail. » Impatient de dépasser sans jamais en donner le détail –
la crise des retraites, le gouverne- Élisabeth Borne n’en a rien dit en
ment utilise la même recette présentant sa « feuille de route ».
qu’après la crise des gilets jaunes : Le gouverneur de la Banque de
baisser les impôts pour reconqué- Source: Eurostat.
France, François Villeroy de Ga-
rir les classes moyennes, ces lhau, réputé pour peser ses mots,
« Français qui comptent essen- Le taux d’endettement de la France à la fin de l’année 2022 est très supérieur à la moyenne de la zone euro, plus a clairement appelé cette semai-
tiellement sur leur travail pour encore à ceux de l’Allemagne et des Pays-Bas, chefs de file de la rigueur budgétaire. Visactu ne à « arrêter les baisses d’impôt
vivre. Pas sur les aides sociales, ni non financées ». L’on saura au
sur un très gros patrimoine », se- prouve « la solidité de l’économie pas au programme. directeur du Fonds monétaire in- plus tard en juillet, avec la présen-
lon la définition de Gabriel Attal. française », s’est réjoui le ministre ternational (FMI), Alfred Kam- tation au Parlement d’une loi de
Pourquoi pas ? Deux indices de l’Économie, Bruno Le Maire. « Tuer la bête » de l’inflation mer. Comment ? Par des hausses programmation des finances pu-
publiés vendredi pointent l’extra- Elle recouvre cependant une con- L’autre indice est celui de l’infla- de taux d’intérêt durant « plus bliques, si le gouvernement per-
vagance de la promesse. Le pre- sommation des ménages atone, et tion : 5,8 % en France, 6,9 % dans longtemps », hausses qui vont siste dans son intention. L’été sera
mier est la croissance française des investissements des entrepri- la zone euro. « Il faut aller tuer brider la croissance… politiquement chaud.
au premier trimestre, 0,2 %. Elle ses en retrait. L’abondance n’est cette bête », a aussitôt alerté le La bride sera d’autant plus ser- Francis BROCHET

348207200
CDO25 - V1
 26 ACTU FRANCE Samedi 29 avril 2023

Vosges

Mort de Rose : le suivi socio-

judiciaire du suspect pose question
Mis en examen pour meurtre
sur mineur de 15 ans, l’ado-
lescent suspecté du meurtre
de Rose-Izabela à Rambervil-
lers faisait l’objet d’un suivi
socio-judiciaire strict après
avoir été mis en examen pour
séquestration sans libération
volontaire, mais aussi viol et
agression sexuelle sur mi-
neur de 15 ans en 2022.
ment a été levé et il a pu rejoindre la
commune de Rambervillers pour
vivre chez sa mère. « La famille
n’est pas connue de la Justice », pré-
cisait par ailleurs le procureur de la
République d’Épinal, Frédéric Na-
hon, jeudi en conférence de presse.
« Des mesures adaptées à son
profil et au cadre de la loi »
À son retour dans le département,
l’adolescent n’était pas livré à lui-
« une évolution positive » par les
éducateurs chargés de son suivi.
Dans le même temps, bien que
quelques jours avant les faits, des
témoins ont rapporté un comporte-
ment étrange du mis en examen qui
« errait sur son vélo gris », parfois
« en écoutant de la musique très
fort » et en proposant à des fillettes
de l’accompagner pour qu’il leur of-
fre un chat, « aucun signalement, ni
aucune plainte n’ont été faits aux

«C omment c’est possible ? »

Cette question, il n’y a pas
que la mère de Rose-Izabela, petite
fille de 5 ans tuée à une centaine de
mètres de chez elle à Rambervillers
le 25 avril et dont le corps a été
retrouvé dans un sac-poubelle, qui
se la pose. Comment l’adolescent
de 15 ans mis en examen pour les
qualifications de meurtre sur mi-
neur de moins de 15 ans et placé en
détention provisoire jeudi, à l’issue
de son défèrement, aurait-il pu agir
alors qu’il était sous le coup d’un
contrôle judiciaire strict ?
Déjà mis en examen pour avoir
attaché deux adolescents à un arbre
avant de leur faire des fellations en
février 2022, l’adolescent avait été
placé en centre éducatif fermé hors
du département. Un an plus tard, la
durée maximale prévue par la loi
pour un jeune de son âge, son place-
même selon les autorités puisqu’il
était toujours sous le coup d’un sui-
vi socio-judiciaire « avec un accom-
pagnement renforcé de la protec-
tion judiciaire de la jeunesse ». Il
avait obligation de se former, plus
précisément il avait l’obligation de
se rendre quotidiennement dans
un établissement où il suivait une
formation de cuisine et de suivre
des soins. Son suivi était assuré par
un éducateur « qui s’entretenait
plusieurs fois par semaine » avec
l’adolescent et vérifiait qu’il respec-
tait les conditions de son contrôle
judiciaire, « ce qu’il a fait ».
Des dispositions qui « semblaient
correspondre à son profil : il était
inconnu de la Justice et les mesures
correspondaient aux dispositions
du code de la justice pénale des mi-
neurs ». De plus, son comporte-
ment était décrit comme suivant
autorités ».
L’expertise dont il avait fait l’objet
après les faits de 2022 a révélé « une
déficience mentale légère et l’ab-
sence de troubles mentaux ». Le
rapport provisoire de la nouvelle
expertise réalisée après le meurtre
de la petite Rose-Izabela fait cette Le procureur de la République a expliqué que l’adolescent respectait bien
fois état « d’une altération du dis- le suivi socio-judiciaire dont il faisait l’objet. Photo EBRA/Vosges Matin/E.Th.
cernement et une dangerosité pour
les autres ». Le procureur a égale-
ment précisé qu’en « l’absence
d’antécédent psychiatrique », le
Pas de viol, selon l’autopsie
suspect n’a jamais été hospitalisé Dans un communiqué de presse transmis par le parquet d’Épinal ven-
en psychiatrie. Il a en revanche été dredi après-midi, le résultat de l’autopsie du corps de Rose-Izabela, la
suivi par l’institut médico-éducatif fillette de 5 ans retrouvée morte dans un sac-poubelle à Rambervillers
(IME) de Châtel-sur-Moselle plus le 25 avril, est tombé. L’autopsie réalisée dans la matinée au centre
jeune. Désormais en détention pro- médico-légal de Nancy a permis « d’exclure des faits de pénétration
visoire pour maximum un an, com- anale et vaginale ». En revanche, aucune précision sur les causes de la
me le veut la loi, le suspect encourt mort n’a été faite. Le parquet indique que des résultats d’analyses com-
jusqu’à 20 ans de réclusion crimi- plémentaires « pouvant prendre plusieurs jours » sont attendus.
nelle. A.G.
Adrian GUIGUE

Marseille En bref

Immeubles effondrés : une Paris

Mort dans métro : le
conducteur mis en
François Fillon, qui a un
temps siégé dans deux con-
seils d’administration de gé-
ants russes, sera auditionné

explosion « due au gaz »

Alors que 138 personnes sur
les plus de 300 habitants
évacués après l’effondrement
d’immeubles à Marseille ont
pu retrouver leur domicile ce
vendredi, de nouveaux élé-
ments de l’enquête ont été
fournis par le procureur.
L’explosion a bien été provo-
quée par le gaz, et elle est
bien partie du 1er étage.
L’ enquête progresse. L’explo-
sion de l’immeuble au 17 rue
de Tivoli, qui a fait huit morts et plu-
sieurs blessés le 9 avril au cœur de
Marseille, « était bien due au gaz »,
a précisé le parquet vendredi, en an-
nonçant l’ouverture d’une informa-
tion judiciaire pour homicide invo-
lontaire. L’enquête a permis de
confirmer que cette explosion
d’une rare violence s’était produite
au premier étage de l’immeuble, là
où vivait une femme seule de 88
ans, Antonietta Alaimo, l’une des
huit victimes.
Quel mécanisme à l’origine
de l’explosion ?
Confiée à plusieurs juges d’ins-
truction, l’enquête consistera dé-
sormais à « rechercher le mécanis-
me ayant conduit à un écoulement
de gaz puis à une activation et à dé-
terminer si une maladresse, impru-
dence, inattention, négligence ou
un manquement à une obligation
Les habitants des immeubles attenants, de retour après
l’explosion d’il y a 18 jours, ont été accompagnés et soutenus par
les marins-pompiers. Photo AFP/Christophe SIMON
de prudence ou de sécurité imposée
par la loi ou le règlement est à l’origi-
ne des décès ou des blessures ».
L’annonce de l’ouverture de cette
information judiciaire est survenue
le jour-même où 138 personnes sur
les plus de 300 habitants évacués
des 19 immeubles attenants ont en-
fin pu rejoindre leur domicile. « Au-
jourd’hui, une partie de la vie du
quartier reprend », s’est félicité le
maire de Marseille, Benoît Payan.
Et pourtant, ce retour éveille des
souvenirs bien douloureux. « Le
choc, le bruit, les morts : une plaie
ouverte », se remémore Georges 18
jours après la tragédie. « Oh, Mon-
sieur Georges, ça me fait un de ces
effets de revenir », lui glisse une voi-
sine, un sanglot dans la voix.
« Nous étions à Aix chez ma sœur,
mais ça a été dur, je pensais à mes
amis qui sont partis. » Des bandero-
les “Marseille solidaire” endeuillées
d’un bandeau noir ont été disposées
aux entrées des rues proches.
examen
Un conducteur de métro a été
mis en examen vendredi à
Paris pour homicide involon-
taire dans les transports fer-
roviaires après le décès le
22 avril d’une femme happée
par une rame, sa veste étant
restée coincée dans les por-
tes. Le parquet avait requis
une interdiction de conduire
à son encontre. Le chauffeur
n’a pas été placé sous contrô-
le judiciaire. Cette infraction
est passible de cinq ans de
prison, selon le code des
transports.
Enquête
Depardieu écarté de la
promo de son prochain
film
Gérard Depardieu, visé par
des accusations de violences
sexuelles qu’il conteste, ne
fera pas partie de la promo-
tion de son prochain film
« Umami », dont la sortie est
maintenue le 17 mai.
Le distributeur et le produc-
teur se disent « soucieux de
ne « pas réduire à néant les
centaines d’heures de travail
et l’énergie considérable qui
a été déployée par toutes les
personnes qui ont participé à
un film, tourné entre la Fran-
ce et le Japon », alors que
l’acteur de 74 ans, en plus
des accusations récentes de
13 femmes, est aussi mis en
examen pour des soupçons
de viols et d’agressions
sexuelles sur la comédienne
Charlotte Arnould.
Liens avec la Russie :
Fillon auditionné mardi
L’ancien Premier ministre
le 2 mai sur ses liens avec
Moscou par la commission
d’enquête sur les « ingéren-
ces politiques, économiques
et financières de puissances
étrangères ».
Le 24 février 2022, au mo-
ment même où l’armée russe
envahissait l’Ukraine, l’an-
cien Premier ministre s’était
attiré de vives critiques
après avoir déploré « le refus
des Occidentaux » d’enten-
dre les revendications de
Moscou concernant l’Otan.
Le lendemain, il avait annon-
cé démissionner de ses man-
dats russes.
prison
73 080 détenus en
France, un record
Un nouveau pic historique a
été atteint dans les prisons
françaises au 1er avril avec le
niveau inédit de 73 080 déte-
nus accentuant encore la sur-
population carcérale et la
pression sur l’exécutif pour
tenter d’y remédier. C’est le
troisième mois consécutif
que le nombre de détenus est
à la hausse dans les prisons
françaises. Les prisons fran-
çaises comptaient au 1er
avril 60 899 places opéra-
tionnelles. La densité carcé-
rale globale est de 120% con-
tre 117,1% il y a un an et
118,7% le 1er mars. En 2023,
dix nouveaux établissements
actuellement en voie d’achè-
vement, représentant 1 958
places, devraient être livrés,
a indiqué la Cour des comp-
tes. Au total, 24 établisse-
ments, soit la moitié de la
prévision initiale, devraient
être opérationnels en 2024.

CDO26 - V1
Samedi 29 avril 2023
guerre en ukraine
La Russie pilonne avant la
riposte annoncée par Kiev
Des immeubles d’habitation ont été touchés dans les villes d’Ouman et de Dnipro. Photo AFP/SERGEI SUPINSKY
L’Ukraine a subi, dans la
nuit de jeudi à vendredi,
des attaques de missiles
russes sur sa capitale et
plusieurs autres villes, qui
ont fait au moins vingt-
cinq morts et touché plu-
sieurs immeubles d’habita-
tion. Kiev a riposté dans la
région de Donetsk et pro-
met une grande offensive.
L’ Ukraine a été la cible d’une
nouvelle vague de frappes rus-
ses qui a fait une trentaine de morts
dans plusieurs villes. Dans la nuit
de jeudi à vendredi, plusieurs frap-
pes de missiles de croisière russes,
les premières d’ampleur depuis dé-
but mars, ont atteint des immeu-
bles d’habitation, provoquant la
mort d’au moins vingt-cinq person-
nes, à Ouman (centre) et à Dnipro
(centre-est).
« Les préparatifs touchent
à leur fin »
La Russie a affirmé avoir bombar-
dé des « points de déploiement
temporaires des unités de réserve
des forces armées ukrainiennes »
avec des « armes de haute préci-
sion ».
Religion
En Hongrie, le pape appelle à
retrouver l’âme de paix européenne
Photo Sipa/Turkish PRESIDENCY
Le pape François, arrivé vendredi en Hongrie pour une visite
de trois jours, a appelé à « retrouver l’âme européenne » face
à « l’infantilisme belliqueux » sur fond de montée des natio-
nalismes et de guerre en Ukraine. Le pape s’est aussi entrete-
nu avec le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, une
rencontre à huis clos au cours de laquelle le Premier ministre
a insisté sur la chrétienté « vectrice de paix », tandis que la
Hongrie n’a pas coupé ses liens avec le Kremlin.
Neuf personnes ont été tuées et
seize autres ont été blessées ven-
dredi dans des frappes des forces
de Kiev sur Donetsk, la principale
ville contrôlée par Moscou dans
l’est de l’Ukraine. Les « atroces »
frappes ukrainiennes « ont touché
un hôpital, un parc et des immeu-
bles d’habitation », a déclaré sur
Telegram Denis Pouchiline, le chef
des séparatistes prorusses de la ré-
gion de Donetsk. Selon le maire de
Donetsk, Alexeï Koulemzine, la
plupart des victimes étaient les pas-
sagers d’un minibus.
De son côté, Kiev, qui assure
avoir abattu « vingt et un missiles
de croisière de type X-101/X-555
sur un total de vingt-trois ainsi que
deux drones », affirme que la phase
préparatoire de son offensive de
printemps s’achève. « Les prépara-
tifs touchent à leur fin », a déclaré
le ministre ukrainien de la Défense,
Oleksiï Reznikov. Objectif : recon-
quérir les territoires occupés dans
l’Est et le Sud par la Russie.
« L’équipement a été promis, pré-
paré et partiellement livré. Au sens
large, nous sommes prêts […].
Quand Dieu le voudra, (quand il y
aura) la météo et la décision des
commandants, on le fera », a ajou-
té Oleksiï Reznikov.
Cette perspective d’une riposte de
l’armée ukrainienne, appuyée par
de puissants équipements occiden-
taux, ferait entrer la guerre dans
une nouvelle phase, après plus d’un
an de conflit à haute intensité et un
hiver où la Russie a tenté de plon-
ger l’Ukraine dans le noir et le dé-
sarroi, tentant de pilonner ses in-
frastructures énergétiques.
Depuis plusieurs mois, l’Ukraine
affirme vouloir lancer un assaut dé-
cisif pour renverser le cours de l’in-
vasion russe et libérer les près de
20 % de son territoire occupés -
dont la péninsule de Crimée.
Pour lui venir en aide, les pays
membres de l’Otan et leurs parte-
naires ont fourni aux Ukrainiens
230 chars de combat et 1 550 au-
tres véhicules blindés, a annoncé
jeudi le secrétaire général de l’Al-
liance, Jens Stoltenberg. Et le mi-
nistre ukrainien de la Défense s’est
félicité vendredi de l’arrivée dans
son pays de canons Caesar en pro-
venance du Danemark, sans toute-
fois en préciser le nombre. Copen-
hague avait promis en février
dernier de livrer dix-neuf de ces
canons de fabrication française.
La Russie a, de son côté, mobilisé
des centaines de milliers de réser-
vistes.
En bref
États-Unis
Trump veut prendre
sa revanche sur Biden
Devant ses électeurs dans le
New Hampshire, Donald
Trump s’est engagé jeudi à
« écraser » le président Joe
Biden, dont la candidature
vient d’être officialisée, lors
de l’élection de 2024. L’an-
cien locataire de la Maison-
Blanche tenait son premier
meeting de campagne depuis
son inculpation historique
par un tribunal de New York.
Donald Trump, 76 ans, a aussi
longuement critiqué le gou-
verneur de Floride Ron De-
Santis – son plus gros rival
pour l’investiture républicai-
ne pour la présidentielle,
mais qui n’a pas encore dé-
claré sa candidature.
économie
Faillite de SVB : la Fed
reconnaît des ratés
La Réserve fédérale (Fed) a
ACTU MONDE 27
soudan
La trêve prolongée malgré
la poursuite des combats
De violents combats se
sont poursuivis vendredi à
Khartoum et surtout dans
la région du Darfour, mal-
gré une prolongation de la
trêve au Soudan entre l’ar-
mée et les paramilitaires.
L a trêve de trois jours, ayant pris
fin jeudi à minuit, n’a quasi-
ment jamais été respectée par les
deux camps qui se disputent le con-
trôle du Soudan depuis plusieurs
jours. Pourtant, l’armée du général
Abdel Fattah al-Burhane et les For-
ces de soutien rapide (FSR) du gé-
néral Mohamed Hamdane Daglo
ont approuvé, dans la nuit de jeudi
à vendredi, une prolongation du
cessez-le-feu de 72 heures.
Pas de quoi faire cesser les com-
bats. Au Darfour, la situation reste
toujours très tendue. « Les mar-
chés ont été pillés et il n’y a donc
plus de nourriture », raconte cet ha-
bitant d’El-Geneina, chef-lieu du
Darfour-Ouest, où l’ensemble des
hôpitaux sont « hors service ». Des
combattants ont sorti « mitraillet-
tes, mitrailleuses lourdes et machi-
nes de tirs antiaériens » et « tirent
des roquettes sur des maisons »,
rapporte l’ordre des avocats du
Darfour. L’ONU indique de son cô-
té que « des armes sont distri-
buées » aux civils. Quelque 50 000
enfants « souffrant de malnutrition
aiguë » sont privés d’aide alimen-
Plusieurs pays occidentaux, notamment les États-Unis, la France,
le Canada et le Royaume-Uni, continuent d’évacuer des centaines
de personnes du Soudan. Photo Sipa/PO Phot Arron Hoare
reconnu vendredi, dans un
rapport concernant la faillite
de la banque américaine Sili-
con Valley Bank (SVB), une
série de défaillances en
« n’appréciant pas pleine-
ment l’étendue des vulnéra-
bilités » de la banque et « ne
pas avoir pris les décisions
nécessaires » pour forcer
l’établissement à y remédier.
« Après la faillite de Silicon
Valley Bank, nous devons
renforcer la supervision et la
régulation de la Réserve fé-
dérale en nous basant sur ce
que nous avons appris », a
déclaré le vice-président de
la Fed en charge de la super-
vision, Michael Barr.
Brésil
Lula légalise six réserves
indigènes
Le président brésilien Lula a
signé vendredi des décrets
légalisant six nouvelles ré-
serves autochtones, les pre-
taire, l’ONU ayant suspendu ses ac-
tivités après la mort de cinq huma-
nitaires.
À Khartoum, les cinq millions
d’habitants sont privés d’eau cou-
rante et d’électricité ainsi que, sou-
vent, d’internet et de téléphone.
L’essence et l’argent liquide com-
mencent aussi à manquer. Les com-
bats ont ainsi provoqué un exode
dans ce pays de 45 millions d’habi-
tants, l’un des plus pauvres au mon-
de. L’Union africaine appelle à « fa-
ciliter le transit » de ces civils.
Échanges diplomatiques
en cours
Les belligérants continuent de
s’accuser mutuellement de violer la
trêve. Sur le front diplomatique, les
deux généraux ont chacun déclaré
avoir eu des échanges avec des diri-
geants des États-Unis, de l’Arabie
saoudite, des Émirats arabes unis,
de l’Éthiopie ou du Soudan du Sud.
Un représentant du général Burha-
ne est attendu ce samedi au Caire
pour rencontrer le chef de la diplo-
matie égyptienne, Sameh Choukry.
Dans le même temps, plusieurs
pays occidentaux, notamment les
États-Unis, la France, le Canada et
le Royaume-Uni, continuent d’éva-
cuer des centaines de personnes.
Plusieurs dizaines de milliers de ci-
vils se trouvent déjà dans les pays
frontaliers, notamment le Tchad à
l’ouest et l’Égypte au nord.
miers depuis 2018. Ces réser-
ves garantissent aux indigè-
nes l’usage exclusif des res-
sources naturelles, en
préservant leur mode de vie
traditionnel. Elles sont consi-
dérées par les scientifiques
comme un rempart contre la
déforestation, enjeu majeur
du combat contre le réchauf-
fement climatique.
défense
Avion Scaf : Paris, Berlin
et Madrid confiants
Les ministres de la Défense
allemand, français et espa-
gnol se sont dits confiants
vendredi sur la tenue du ca-
lendrier pour le Système de
combat aér ien du futur
(Scaf), qui doit aboutir en
2040, malgré les retards pris
ces derniers mois. Lancé en
2017, le Scaf vise à remplacer
les avions de combat Rafale
français et Eurofighter alle-
mands et espagnols.
CDO27 - V1
 28 ACTU PRATIQUE
l’image
Photo AFP/Ezequiel BECERRA
Des paresseux porteurs de l’antibiotique du futur ?
Max Chavarria, chercheur à l’université du Costa Rica, pense pouvoir découvrir de nouveaux antibiotiques en étudiant les bactéries présentes dans le
pelage des paresseux, après avoir remarqué que ces animaux tropicaux ne tombent jamais malades. Depuis 2020, le scientifique a prouvé que le biotope
unique d’insectes, d’algues et de bactéries que recouvre son pelage est « capable de produire des antibiotiques qui permettent de réguler la présence
d’agents pathogènes ». Il a dénombré une vingtaine de « candidats » producteurs d’antibiotiques, mais tout reste à faire pour envisager une application sur
l’être humain.
Royauté
La « pierre du destin »
en route vers Westminster
La « pierre du destin », l’une
des pièces centrales du cou-
ronnement du roi Charles III
le 6 mai, est en route vendre-
di pour l’abbaye de
Westminster à Londres, quit-
tant l’Écosse pour la première
fois depuis un quart de siècle.
O n aurait pu penser à un dia-
mant ou un rubis, mais la
« pierre du destin », au cœur du
couronnement du roi Charles III, le
6 mai prochain, est un bloc de grès.
Symbole de la monarchie écossaise
et rapporté au pays en tant que bu-
tin de guerre par Edouard Ier au
XIVe siècle, la pierre a pris la route
vendredi de l’abbaye de Westmins-
ter, pour assister au couronnement.
Une cérémonie s’est déroulée jeu-
di soir au château d’Edimbourg
pour marquer le départ de ce bloc
de grès. Au terme d’un voyage sous
haute sécurité, la pierre de 152 kilos
ira se loger dans son emplacement
sous la chaise du roi Edouard, un
trône de chêne de plus de deux mè-
tres de haut, au centre des couron-
nements depuis plus de 700 ans.
Des origines mystérieuses
Selon la légende, la pierre a été
transportée de la Terre sainte à tra-
vers l’Égypte, la Sicile, l’Espagne et
l’Irlande avant d’être disposée dans
un monastère à Scone, en Écosse,
au IXe siècle, puis d’être utilisée pen-
CDO28 - V1
Une cérémonie s’est déroulée en Écosse pour le départ de ce bloc
de grès de 152 kg, à destination de Londres. Photo AFP/Russell CHEYNE
dant des siècles pour les couronne-
ments des rois écossais.
Mais, estime David Breeze, pro-
fesseur d’histoire et d’archéologie à
l’université d’Edimbourg, il est très
probable qu’elle provienne en fait
du royaume des Pictes écossais.
« L’origine de la pierre a longtemps
été empreinte de mythe », a déclaré
l’historien à Times Radio. D’après
Historic Environment Scotland,
l’organisme gardant la pierre, des
analyses scientifiques ont confirmé
que cette dernière était celle-là mê-
me qui avait été prise à Scone par le
roi Edouard Ier. Il avait ordonné
qu’elle soit intégrée à la chaise du
couronnement en 1296. Restée à
Westminster pendant l’essentiel des
650 ans qui ont suivi, elle a subi un
léger chamboulement en 1950.
Quatre étudiants ont décidé de la
voler, donnant lieu à une véritable
chasse à l’homme, avant que le ro-
cher ne soit retrouvé à l’abbaye
d’Arbroath, où a été proclamée la
nation écossaise en 1320 sous le roi
Robert Ier d’Écosse. Elle est retour-
née à Westminster en 1951, mais
loge à Edimbourg depuis 1996, à
condition qu’elle aille à nouveau à
Londres pour les couronnements.
Samedi 29 avril 2023
nature
Une redoutable vague d’eau douce pour
les passionner de surf en Amazonie
Immergés jusqu’à la taille
dans l’eau marron d’un fleuve
d’Amazonie, des dizaines de
surfeurs s’apprêtent à domp-
ter la « Pororoca », ou « grand
fracas » en langue indigène
tupi guarani, une redoutable
vague d’eau douce. Dans
l’État brésilien du Maranhao,
ce phénomène est provoqué
par la rencontre de l’eau du Photo Sipa/Maarufu MOHAMED
fleuve Mearim avec celle de
l’océan, à marée haute. La vague déferle ainsi à contre-cou-
rant, une heure durant, à 30 km/heure. Elle peut atteindre
quatre mètres de hauteur, lors de la pleine lune ou de la
nouvelle lune, surtout en mars et en septembre. Des milliers
de surfeurs viennent chaque année essayer la glisse sur eau
douce.
animaux
L’exploit du chien Balto expliqué par son ADN
L’ADN du fameux chien de traîneau Balto, l’un des canidés les
plus célèbres des États-Unis, a été analysé 90 ans après sa
mort, et apporte un éclairage sur son endurance légendaire. À
partir de morceaux de peau de son ventre, les scientifiques
ont conclu que Balto, connu pour avoir participé à une
expédition légendaire - « La Course au sérum de 1925 » - pour
apporter un médicament antidiphtérique aux habitants d’un
village reculé d’Alaska (États-Unis) présentait moins de varia-
tions potentiellement dangereuses que les races de chiens
modernes, indiquant une probable meilleure santé.
Musique
Un livre pour les 80 ans de Jacques Dutronc
Mystérieux, opportuniste, lève-tôt, qui aime les filles et les
cactus, Jacques Dutronc souffle ses 80 bougies ce vendredi.
Pour percer le mystère du chanteur qui a commencé dans les
années 1960, bien caché derrière ses lunettes fumées, le
journaliste Olivier Cachin sort le livre Dutronc, une vie en
chansons, où chacun de ses titres mythiques est analysé à la
lumière d’anecdotes truculentes et d’éléments historiques et
musicaux. Par exemple, le chanteur a composé Paris s’éveille
au petit matin, après une soirée très arrosée dans la capitale.
Samedi 29 avril 2023 ACTU VIE QUOTIDIENNE 29

Vie de famille/merci pour l’info

Ehpad : décrypter sa facture

La tarification de ces éta-
blissements correspond à
trois budgets distincts –
hébergement, dépendan-
ce et soins – qui sont fac-
turés indépendamment.

L’ Ehpad, établissement d’hé-

bergement pour personnes
âgées dépendantes, vise à satis-
faire trois exigences de la per-
sonne âgée qu’il accueille : être En kiosque ce mois-ci
hébergée et nourrie ; être ac-
compagnée pour le quotidien en

raison de sa dépendance ; rece-
voir des soins médicaux et para-
médicaux. Répondre à ces be-
soins a un coût qui est facturé
aux résidents, à la collectivité ou
à la Sécurité sociale.
■ L’hébergement
Le prix du gîte et du couvert
L’hébergement – c’est-à-dire
les services hôteliers, l’adminis-
tration et l’animation – repré-
sente la part la plus importante
de la facture, environ 60 à 80 %
du tarif mensuel. Son prix doit
être clairement indiqué dans le
contrat de séjour. Il peut être
réévalué tous les ans.
À noter : si l’Ehpad dispose
d’une habilitation pour propo-
ser des chambres à des bénéfi-
ciaires de l’ASH, c’est le départe-
ment qui fixe le prix de
l’hébergement. Sinon, c’est le
gestionnaire de l’Ehpad.
Les 5 prestations
obligatoirement comprises
dans le tarif
➤ La gestion administrative
du séjour : visites, contrats, sui-
vi, état des lieux d’entrée et de
sortie, carnets de liaison…
➤ Les prestations d’accueil
hôtelier : chambre individuelle
ou double, locaux collectifs (sal-
le de restauration, d’anima-
tion…), accès à des sanitaires
avec lavabo, douche et toilettes.
L’entretien et le nettoyage des
parties communes, du bâtiment,
de la chambre pendant et après
le séjour, et des espaces verts. La
fourniture des fluides (eau, élec-
tricité, chauffage), la connecti-
que pour la télévision et le télé-
phone et, désormais, un accès à
614 030, c’est le nombre de places dans les 7 180 Ehpad français (Source : CNSA chiffres clés 2022).
Photo JSL/AdobeStock
internet dans l’établissement.
➤ La restauration avec la
fourniture quotidienne de trois
repas et d’un goûter, et la possi-
bilité d’avoir une collation noc-
turne.
➤ Le blanchissage, c’est-à-di-
re fourniture, pose, renouvelle-
ment et entretien du linge plat
(draps) et du linge de toilette.
➤ L’accès à des animations et
sorties organisées dans et hors
de l’Ehpad.
À noter : « Toutes ces presta-
tions ont été détaillées et fixées
par décret », explique Olivier
Paul, directeur adjoint du finan-
cement de l’offre à la Caisse na-
tionale de solidarité pour l’auto-
nomie (CNSA).
Objectifs du législateur : infor-
mer les résidents sur ce qu’ils
doivent payer et éviter les sur-
facturations indues.
Les suppléments
Au tarif journalier d’héberge-
ment s’ajoutent souvent des sup-
pléments : chambre de confort
supérieur, location de télévision
et téléphone, coiffeur, pédicure-
podologue, mais aussi fournitu-
re des produits d’hygiène corpo-
relle (savons, mouchoirs en
papier…). Le marquage du linge
et le lavage des vêtements peu-
vent aussi être facturés en sus.
À noter : « Malheureusement,
ces frais supplémentaires ne
sont pas toujours détaillés sur la
facture qui reste très opaque »,
regrette Françoise Gobled, vice-
présidente de la Fédération na-
tionale des associations et amis
de personnes âgées et de leurs
familles (Fnapaef).
Les aides déduites
ou à déduire
➤ L’aide sociale à l’héberge-
ment (ASH) est attribuée par le
département aux personnes
dont les ressources sont infé-
rieures aux frais d’hébergement.
Le département paie alors la dif-
férence entre le montant de la
facture et ce que peut verser le
résident ou sa famille.
Attention : les montants versés
sont récupérés, soit sur la suc-
cession du bénéficiaire, soit de
son vivant si sa situation finan-
cière évolue favorablement.
➤ L’aide personnalisée au lo-
gement (APL) est versée uni-
quement si l’établissement est
conventionné par le préfet. Si-
non, la personne âgée peut per-
cevoir l’allocation de logement
sociale (ALS). Ces deux aides,
mensuelles, sont calculées selon
les ressources du résident, le
coût et le lieu de l’hébergement.
Il revient aux résidents ou à leur
famille de les demander auprès
de leur CAF ou MSA. Si elles
sont versées directement à l’éta-
blissement, le montant facturé
pour l’hébergement doit être di-
minué du montant de l’aide.
À noter : lorsque le résident
est éligible au chèque énergie,
c’est à lui de le transmettre au
gérant qui le déduira de la factu-
re.
■ Accompagnement
de la dépendance
Le tarif dépendance
Il recouvre toutes les aides ap-
portées à la personne âgée pour
accomplir les actes du quoti-
dien, ce qui requiert du person-
nel formé : aide à la toilette, à
l’habillage, aux déplacements, à
la prise des repas… Tout ou par-
tie de la facturation dépendance
est prise en charge par l’alloca-
2 043 €
C’est le coût médian men-
suel d’une chambre indi-
viduelle en Ehpad en
2020.
Source : CNSA 2021
tion personnalisée d’autonomie
(APA) destinée aux plus de 60
ans en perte d’autonomie.
Le montant de l’APA
Il est déterminé par les res-
sources de la personne, et sur-
tout selon son niveau de dépen-
dance : celui-ci est évalué à
partir d’une grille dont les résul-
tats sont exprimés en GIR.
➤ GIR 1-2 : niveau le plus éle-
vé de dépendance, et tarif le plus
élevé.
➤ GIR 3-4 : niveau intermé-
diaire de dépendance, tarif
moyen.
➤ GIR 5-6 : les personnes
sont considérées comme auto-
nomes et c’est donc le tarif le
plus bas. Elles ne peuvent pas
bénéficier de l’APA.
À noter : « En cas de revenus
inférieurs à 2 635,50 € brut
mensuel, les personnes bénéfi-
ciaires de l’APA ne paient que le
tarif correspondant au GIR 5-6,
le plus bas, et la différence avec
le tarif de leur GIR effectif est
pris en charge par l’APA », pré-
cise Olivier Paul. Les sommes
ne sont pas récupérées sur la
succession, contrairement à
l’ASH.
Par Marianne LECLÈRE
Retrouvez l’intégralité du dossier sur
www.mercipourlinfo.com

3 typeS d’Ehpad Les soins médicaux et paramédicaux SOMMAIRE

■ Les Ehpad publics
Ils offrent les prix les plus accessibles, fixés par
le conseil départemental. Pour 93 % d’entre
eux, leurs chambres sont habilitées à l’aide
sociale à l’hébergement ou ASH. Malheureuse-
ment, les places sont souvent sur liste d’attente.
■ Les Ehpad privés à but non lucratif
Ils sont gérés par des associations, des fonda-
tions, des congrégations ou des groupes mutua-
listes, s’approchent des tarifs publics et 91 %
d’entre eux disposent d’une habilitation totale
ou partielle à l’ASH.
■ Les Ehpad privés à but lucratif
Ils sont souvent tenus par de grands groupes
(Korian, Orpéa, DomusVi…). 58 % d’entre eux
ne disposent pas de places habilitées à l’ASH.
Leurs tarifs sont plus élevés (en moyenne 23 €
de plus par jour), mais ils offrent en théorie de
meilleures prestations : chambres spacieuses,
espaces verts soignés… Pour ces structures, les
aides sont à demander à la CAF ou la MSA.
■ Les frais directement pris en charge
par la Sécurité sociale
« Les Ehpad étant par définition des établis-
sements médicalisés, les soins médicaux et pa-
ramédicaux dispensés par des infirmiers, aides-
soignants, ergothérapeutes, ou encore le
travail du médecin coordinateur n’apparais-
sent pas sur la facture. Ils sont directement pris
en charge par la Sécurité sociale », souligne
Olivier Paul, directeur adjoint du financement
de l’offre à la Caisse nationale de solidarité
pour l’autonomie (CNSA).
À noter : c’est aussi le cas pour le matériel
quotidien (fauteuils roulants génériques, lits
médicalisés…), et la pharmacie de base (com-
presses, pansements etc.).
■ Les dépenses médicales personnelles
Leur prise en charge diffère selon les établis-
sements et la tarification qu’ils pratiquent.
➤ Ehpad en “tarif soin global” : tout est pris
en charge par l’établissement, consultations
(médecin généraliste, psychomotricien, kinési-
thérapeute…), examens de radiologie et de Demain : Alimentation
biologie courants, et médicaments si l’établis- Les besoins spécifiques
sement dispose d’une pharmacie interne. des adolescents
➤ Ehpad en “tarif soin partiel” (environ Lundi : Pas de parution
60 % des Ehpad) : les frais médicaux person- le 1er mai
nels, médecin généraliste ou spécialiste, ortho-
Mardi : Emploi
phoniste, kinésithérapeute, médicaments…
Reconversion : Christian
Ne sont pas pris en charge, mais remboursés
Delachet, d’avocat fiscaliste
par l’Assurance-maladie et la complémentaire à restaurateur solidaire
santé, comme pour des soins dispensés à domi-
cile. « C’est un point à ne pas négliger pour Mercredi : Santé
choisir son Ehpad. Dans le cas d’un tarif soin Le yoga nidra plus facile
global, les kinés, les ergothérapeutes… Sont que la méditation !
des salariés de l’établissement : encore faut-il Jeudi : Le droit et vous
qu’ils soient en nombre suffisant », soupire S’emparer des clés de voiture
Françoise Gobled, vice-présidente de la Fédé- de ses parents peut avoir de
ration nationale des associations et amis de graves conséquences
personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef). Vendredi :
À noter : les soins dentaires, optiques, audi- Auto
tifs, les consultations de spécialistes et les trans- Delage : le retour d’une
ports sanitaires ne sont pas pris en charge par marque de légende 70 ans
l’Ehpad, mais sont remboursés par la Sécurité après
sociale et la complémentaire santé du résident.
CDO29 - V1
 30 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION Samedi 29 avril 2023

Hockey sur glace - Division 3 (Quart de finale retour)

Maxime Jury, de premier

supporter aux avant-postes
SPORTS

Né en décembre 2004, Maxime Jury s’est imposé comme titulaire chez les Ducs. Il en est l’un des meilleurs buteurs avec 10 unités. Photo LBP/S. RAK

Battus 3-1 au match aller
à Tours, les Dijonnais doi-
vent renverser la vapeur
pour croire encore à une
montée en D2. Dans une
patinoire Trimolet qui sera
incandescente, les Ducs
peuvent compter sur Maxi-
me Jury, pur Dijonnais et
auteur du but de l’espoir
le week-end passé.
HC DIJON - TOURS 2
20h15, Trimolet
étaient assez stressants. Mais
je suis sociable et j’ai été bien
intégré. Il y avait plusieurs
jeunes formés au club comme
moi (Benjamin Petot, 2005 ;
Maoh Durin, 2005 ; Aubin
Catalao, 2004, entre au-
tres…). Aujourd’hui, j’ai
transformé ce stress car on se
connaît bien, et on a tous con-
fiance en l’ensemble de l’ef-
fectif. »
La confiance, Sylvain Roy
l’a rapidement accordée à ses
teur qui sera primordial à l’au-
be des soixante dernières mi-
nutes disputées à Trimolet
cette saison.
Objectif carré final
Accusant un retard de deux
buts face aux Tourangeaux,
les Dijonnais devront faire vi-
te, sans pour autant se préci-
piter s’ils veulent voir le carré
final, dernière étape avant
une potentielle promotion au
jon pourra compter sur un
indéfectible septième hom-
me, symbole d’une ville qui a
la culture hockey ancrée en
elle.
« Quand tu rentres sur la
glace, que tu vois les suppor-
ters, tes amis qui viennent te
voir, te remercier, ça fait plai-
sir et ça aide beaucoup. On
n’a vraiment pas envie que ça
s’arrête », insiste Maxime Ju-
ry, qui espère amener les Ar-
chi’Ducs (nom des supporters

E n quelques années, Maxi-

me Jury est passé de l’au-
tre côté du plexiglas qui en-
toure la patinoire Trimolet.
Patins aux pieds depuis l’âge
de quatre ans, le Dijonnais
qui n’a que 18 ans est aujour-
d’hui de ceux qui font revivre
le HC Dijon, du moins par
des résultats qui laissent en-
core entrouverte une échap-
patoire à la quatrième divi-
sion.
Mais avant d’être le buteur
importantissime à 20 secon-
des de la fin lors de la rencon-
tre aller disputée à Tours (dé-
faite 3-1), Maxime Jury a
d’abord vibré au rythme des
exploits de ses prédécesseurs.
« Les supporters qui sont là
aujourd’hui, je regardais les
pros avec eux », s’amuse l’at-
taquant qui a, de fait, effectué
toutes ses classes sur la glace
dijonnaise avant d’arriver dis-
crètement en équipe senior la
saison dernière. Non sans ap-
préhension : « Mes débuts
CDO30 - V1
jeunes pousses, bien enca-
drées par des tauliers. « Cela
veut dire que la formation di-
troisième échelon national.
« On doit marquer le plus
tôt possible mais surtout res-
du HC Dijon) du côté de
Lyon (ou de la Roche-sur-
Yon, selon les résultats) pour
jonnaise va bien. Les jeunes ter confiants », assure Maxi- le carré final.
jouent car ils ont le niveau me Jury, qui poursuit : « On a Preuve de l’engouement, les
pour, tout simplement. Maxi- tous la capacité de faire un fidèles étaient du déplace-
me a par exemple des capaci- gros match. Cette année, on a ment à Avignon lors du tour
tés physiques exceptionnelles plus de facilité en attaque. » précédent, qui avait vu les Di-
à son âge », remarque l’entraî- Dans une patinoire Trimolet jonnais disposer des Castors
neur des Ducs. qui sera comme à l’accoutu- (9-2 sur les deux matches).
La confiance toujours, fac- mée copieusement garnie, Di- Martin DUBREUIL
Sylvain Roy : « Le public
est un atout supplémentaire »
Chef de rang d’une réussite d’abord sportive, en or, des circonstances qui peuvent transcen-
Sylvain Roy espère transformer cela en réussite der les Ducs.
populaire, comme aux plus belles heures des Mais avant, il y a soixante minutes où les
Ducs. « Le public est un atout supplémentaire. Dijonnais devront prendre le pas sur Tours 2.
On a récupéré l’avantage de la glace, c’est un « La clé, ça sera de rester à cinq contre cinq.
plus. J’espère que ça sera rempli », commente le Là-bas, on prend deux buts en infériorité numé-
technicien dijonnais arrivé l’été dernier. D’au- rique », souligne Sylvain Roy qui prolonge : « Si
tant plus qu’en cas de victoire côte-d’orienne on met en place notre jeu, qu’on attaque dans la
p a r d e u x b u t s d’é c a r t , u n e p r o l o n g a - sérénité et qu’on joue sur nos qualités, ça va
tion de dix minutes aurait alors lieu. Dix mi- aller. Je serais étonné que Tours verrouille le jeu.
nutes de plus avec le public et la règle du but On a travaillé pour faire face à leur pressing. »
Samedi 29 avril 2023 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION 31

Basket - élite (31e journée)

La JDA Dijon taille patron

Meilleur marqueur dijonnais, Markis McDuffie (18 points à 8/11 aux tirs) a aidé la JDA de décrocher un succès capital face à Pau. Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI

En dominant une équipe
paloise accrocheuse, mais
parfaitement muselée
après la pause, les Dijon-
nais ont composté avec
brio leur billet pour les
playoffs, ce vendredi soir.
JDA Dijon - Pau/Lacq/Orthez
80-68
rang face à Bourg et l’Asvel), les
Dijonnais vont vite réagir. Avec
un 13-0 initié par David Brembly
directement dans le ton, puis un
contre magistral de Jacques Alin-
gué sur Vitalis Chikoko, l’un des
duels attendus dans la peinture.
De l’autre côté du terrain, David
Holston plante deux banderilles
de loin… dont une en sortie de
né, l’Elan béarnais repasse en
tête (27-29, 13e). Le guerrier
Alingué va sortir la Jeanne de ses
cinq minutes de sieste en captant
un rebond offensif (avec le lan-
cer bonus converti). Ou encore
avec une passe bien sentie pour
McDuffie dans la raquette. Jona-
than Rousselle trouve la faille en
pénétration, Matt Mobley sert à
met son équipe sur les bons rails.
Une prise à deux efficace sur
Chikoko aboutit à un nouveau
caviar d’Holston pour Brembly,
ce dernier dans tous les bons
coups lui rendant la pa-
reille après un énième rebond
offensif (48-41, 23e).
Malgré le travail de sape d’Alin-
gué, Chikoko a encore un peu
(61-48).
À trois points, Mobley enflam-
me un peu plus le palais, un Alin-
gué XXL après son 10e rebond
de la soirée et Hrovat aux lan-
cers francs portent l’écart à +20
(68-48, 34e) face à des Béarnais
muets depuis de longues minu-
tes.
La Jeanne, qui a clairement ga-

U n palais des Sports archi-

comble, une prestation dé-
fensive aboutie et un large suc-
temps-mort adverse après une in-
terception sur la remise en jeu
(5-8, 3e puis 18-8, 6e).
son tour McDuffie (36-31, 16e).
L’arrière américain débloque en-
suite son compteur à trois points.
d’énergie. Puis Markeith Cum-
mings profite d’une nouvelle mu-
nition gâchée pour rapprocher -
gné la bataille au rebond, passe
en mode gestion, McDuffie con-
cluant à la perfection en fin de
cès pour valider sa place en Alors qu’Eric Bartecheky lance De retour, Holston trouve son encore - les siens d’un dunk en possession derrière l’arc, les der-
playoffs. Ce vendredi face à Pau/ la carte Garrett Sim, finalement compère Abdoulaye Loum en contre-attaque (50-46, 27e). niers instants à rallonge ne chan-
Lacq/Orthez, la JDA a eu tout remis d’une blessure aux ischios, haute altitude (41-34, 18e). Le temps-mort posé par Nenad geant rien. Avec les deux Es-
bon (80-68). « Ils jouent pour ne Brembly dans le corner puis Gre- Markovic fait son effet. Mobley poirs sur le parquet, Dijon
pas descendre, on n’est pas tom- gor Hrovat d’un panier bonifié Bataille du rebond gagnée conclut sur deuxième chance décroche son 19e succès de la
bé dans le piège de se dire qu’ils offrent déjà un matelas consé- puis McDuffie (2+1) et Rousselle saison. En patron.
sont derniers ou avant-derniers. quent aux leurs (23-10, 8e). Sauf Mais, de nouveau, Pau recolle redonnent cette fois une avance Aurélien MEAZZA
On a fait un match très solide, que les Bourguignons le dilapi- sous l’impulsion d’Oniangue et plus significative à la JDA (57-46,
avec de la dureté en défense », dent presque entièrement dans d’un Chikoko qui affiche déjà 14 28e). Loum en deux temps y va Elite
pouvait sourire à chaud Abdou- la foulée, après plusieurs balles points (à 6/8 aux tirs à la pause). de son panier, Mobley de ses JDA Dijon - Pau/Lacq/Orthez................80-68
Paris - Roanne...............................sam. 20h00
laye Loum. perdues évitables (25-20, 10e). La JDA s’arrache pour rester de- lancers. En limitant Pau à neuf Nanterre - Blois..............................sam. 20h00
Limoges - Strasbourg.....................sam. 20h00
Si C.J. Williams et Giovan Oni- Tandis qu’Holston rejoint son vant à mi-parcours (42-29). petits points dans ce 3e quart, les Le Portel - Fos-sur-Mer...................sam. 20h00
angue surfent sur la belle dyna- banc en se plaignant de l’épaule En envoyant Gavin Ware cla- Côte-d’Oriens peuvent aborder Nancy - Asvel .................................. dim. 15h15
Monaco - Cholet..............................dim. 15h30
mique béarnaise (deux succès de sur un contact avec Landing Sa- quer un gros dunk, Holston re- le dernier acte en position idéale Boulogne/Levallois -
Gravelines/Dunkerque.....................dim. 17h00
Bourg - Le Mans ............................. mar. 20h00
La fiche En direct Pct J G P p. c.
1 Monaco...................... 80,6 31 25 6 2770 2466
2 Boulogne/Levallois..... 65,5 29 19 10 2504 2436
JDA DIJON - PAU/LACQ/ORTHEZ : 80-68 ■ Retrouvailles bonds de moyenne). Il sera quali- 3 JDA Dijon.................. 61,3 31 19 12 2685 2606
À Dijon (palais des Sports Jean-Michel-Geoffroy). - JDA Dijon De retour à Pau depuis février, fié contre Monaco dimanche.
4 Cholet ........................ 60,7 28 17 11 2330 2296
5 Bourg ......................... 60,0 30 18 12 2586 2525
Basket b. Elan Béarnais Pau/Lacq/Orthez : 80-68 (25-20, 17-19, C.J. Williams (à Dijon en 2015- 6 Asvel.......................... 58,6 29 17 11 2454 2230
19-9, 19-20). 7 Le Mans..................... 53,3 30 16 14 2636 2527
Arbitres : MM. Thepenier, Creton, Jeanneau. Spectateurs : 4 780. 2016) a recroisé deux anciens co- ■ Espoirs 8 Gravelines/Dunkerque 51,6 31 16 15 2454 2489
JDA Dijon : 30/63 aux tirs (dont 5/23 à trois points), 15/19 aux équipiers ce vendredi : David Malgré Marius Balanca 9 Paris .......................... 46,7 30 14 16 2618 2690
10 Roanne ...................... 46,7 30 14 16 2731 2707
lancers francs, 41 rebonds dont 15 offensifs (Alingué 11), 14 passes Holston et Jacques Alingué. (17 points dont 3/7 de loin) et 11 Nanterre..................... 43,3 30 13 17 2423 2509
décisives (Holston 7), 10 interceptions, 13 balles perdues, Karl Chris Zamatta (8 points, 12 Strasbourg ................. 43,3 30 13 17 2431 2493
13 Limoges..................... 43,3 30 13 17 2327 2414
20 fautes. ■ Arrivée 9 rebonds), la JDA a concédé un 14 Le Portel .................... 40,0 30 12 18 2361 2383
Marqueurs : McDuffie 18, Holston 9, Hrovat 8, Ware 6, Brembly 8, Cholet a trouvé le pigiste médical nouveau revers, face à Pau. 15 Blois........................... 40,0 30 12 18 2465 2617
Rousselle 6, Mobley 12, Alingué 7, Loum 5, Gauthier 1. de Justin Patton. Il s’agit de l’inté- ➤ JDA - PAU : 63-78
16 Nancy ........................ 36,7 30 11 19 2451 2546
17 Pau/Lacq/Orthez........ 35,5 31 11 20 2445 2566
Pau/Lacq/Orthez : 26/63 aux tirs (dont 6/27 à trois points), 10/14 rieur américain James Thompson (14-19, 17-21, 16-24, 16-14) 18 Fos-sur-Mer ............... 30,0 30 9 21 2305 2476
aux lancers francs, 32 rebonds dont 12 offensifs (Ayayi 7), 18 Pr o c h a i n e j o u r n é e : - m a r d i 0 4 a v r i l
passes décisives (Stockton 6), 6 interceptions, 15 balles perdues, (2,08 m, 28 ans), qui évoluait cette JDA Dijon : Azoughagh 6, Gau- :Gravelines/Dunkerque-Monaco,vendredi 05
saison en Russie, à Enisey Kras- thier 14, Vincennes 16, Balanca mai :Blois-Paris,Fos-sur-Mer-Cholet,Roanne-
19 fautes. JDA Dijon,samedi 06 mai :Strasbourg-
Marqueurs : Cummings 15, Oniangué 8, Williams 3, Shahrvin 6, noyarsk (10,5 points et 7,4 re- 17, Zamatta 8, Gaduel 2. Nanterre,Le Mans-Le Portel,Pau/Lacq/Orthez-
Nancy,dimanche 07 mai :Boulogne/Levallois-
Stockton 3, Sim 3, Ayayi 8, Chikoko 19, Sané 3. Bourg,Asvel-Limoges.
CDO31 - V2
 32 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION
Basket - Nationale 3 masculine
Théo Hergott : « Bien négocier
le dernier à la maison »
Le capitaine Théo Hergott (à d.) entend prolonger la belle série
nuitonne ce samedi contre Le Coteau. Photo LBP/Christophe MEYER
L’AL Nuits a beau être sur une
très belle série de cinq succès d’af-
filée (Chenôve, Dad 21, Ouest
lyonnais, Caluire, Curgy), il lui
faut encore donner un coup de
collier contre Le Coteau (13e)
pour garder de la marge sur La-
gresle. « Même s’ils sont mal clas-
sés, il faut se méfier de tous les
matches », avertit le capitaine
Théo Hergott, qui a pris le relais
d’Alexis Clochet dans la fonction
quand celui-ci s’est blessé. « Il faut
bien négocier le dernier (match) à
la maison, car on sait que Lagresle
(Loire), chez eux avec leur public,
ils sont très durs à jouer, et peu-
vent battre tout le monde. »
Cinquième saison au club
Formé à Prissé/Mâcon, Théo
Hergott commence à être un des
‘‘anciens’’ de la maison nuitonne -
« même si je n’ai que 26 ans »,
sourit-il -, et il dispute sa cinquiè-
me saison avec le maillot tango,
ce qui en avait fait un co-capitaine
logique.
« Je suis arrivé en Prénationale,
l’année de la montée en N3. J’étais
en Staps à Dijon, et je cherchais
une équipe à proximité », rappel-
le celui qui a pris l’habitude de
jouer au poste d’ailier fort, même
s’il n’atteint pas les deux mètres.
« Je suis un poste 4 qui peut s’écar-
ter », sourit Théo, 1,92 m sous la
Express
Athlétisme
Nouveau record
pour Apolline Belleville
La Duciste a amélioré ce jeu-
di son record personnel au
lancer de disque de 45 cm,
projetant son engin à 47,15 m
lors des championnats aca-
démiques FFSU à Dijon. Un
lancer qui lui permet de se
classer dans les 20 meilleu-
res Françaises cette saison.
Beach-Volley
Coupe de France :
3/3 pour le BSD
Le club dijonnais a engagé
trois équipes au 1er tour de la
coupe de France et les trois
se sont qualifiées. Les M18
masculins (B. Charchaude,
Icard, Gautier, Feral, Perron)
terminent premiers sur le sa-
ble dijonnais, alors que les
féminines (Brunet, Guyen-
not, Gonfrier, Bardouillet) se
classent 2e derrière Sand Sys-
tem (Paris) mais devant So-
chaux et Vaires-sur-Marne.
Les seniors (E. Charchaude,
CDO32 - V1
toise. « On a un pur pivot dans
l’équipe, Hugo Lesne, et moi j’ap-
porte ma dureté défensive, je ne
me laisse pas facilement marcher
dessus », complète celui qui s’ap-
puie sur un shoot extérieur plutôt
fiable pour étirer les défenses.
Dans cette saison de montagnes
russes pour l’AL Nuits, démarrée
dans la souffrance (1 victoire sur
les 9 premiers matches), les chan-
gements ont porté leurs fruits.
« On est revenu à un jeu plus
basique, plus en phase avec nos
qualités, et on a pu décrocher de
grosses victoires contre Poligny et
Ouest lyonnais », conclut
Théo Hergott, pour qui un sixiè-
me succès consécutif avec ses coé-
quipiers devrait offrir le maintien
à 99 %.
Anthony PROST
NUITS - LE COTEAU
À Nuits-Saint-Georges (salle
omnisports), ce samedi (20h30)
Autre match
En déplacement chez le leader,
Poligny, Dad 21 (9e) espère l’ex-
ploit, ou que les rivaux directs
pour le maintien - Caluire (10e,
à une victoire) et Lagresle (11e,
à deux victoires) - trébuchent
face à Clermont et Tarare.
Ballandras, Boronat, Scirri)
s’imposent de leur côté à Be-
sançon.
Rugby
Élite 2 : les Gazelles
veulent y croire
En s’inclinant à Dax (33-15),
les Dijonnaises ont sérieuse-
ment hypothéqué leurs chan-
ces de maintien en Elite 2,
toujours distancées de neuf
points par Joué-lès-Tours à
trois journées de la fin du
championnat. La réception ce
samedi (20 heures, Bourillot)
de Perpignan, solidement an-
crée à la 3e place du classe-
ment et plus que jamais en
course pour disputer les pha-
ses finales, s’annonce vitale.
➤ RF Dijon : Tomasello - Ar-
naud, Carré, Deslorieux, Cou-
turier - (o) Jalocka, (m) Blon-
diau - Morland, Colin,
Nosjean - Mouget, Vienney -
Arbel, Przybylek, Munoz.
Remplaçantes : Beney, Che-
zeaux, Cognacq, Vernier, Mi-
chelin, Collinet.
Samedi 29 avril 2023
Handball - Nationale 1 féminine
JDA Dijon 2 : intégration
réussie pour Clara Bomble
En 18 matches de Nationale 1 cette saison, Clara Bomble a inscrit 43 buts (2,39 réalisations par
match de moyenne). Photo archives LBP/Stéphane RAK
Arrivée au centre de for- sieurs propositions, la gauchère a gocier les deux dernières sorties,
mation de la JDA Dijon choisi la Côte-d’Or. « Je pense que alors que la JDA 2 peut mathéma-
l’été dernier, Clara Bomble c’était le mieux pour moi pour tiquement terminer à la première
(19 ans) vit une belle sai- continuer mon développement. place de la poule devant Metz 2.
son avec la réserve dijon- J’ai signé un contrat de deux ans Cela passe par le derby contre
naise, bien partie pour au centre. » Chevigny ce samedi (18 heures).
terminer championne de « C’est un derby donc, comme à
Nationale 1. Il reste deux « Mais mon but chaque fois, comme contre Be-
matches aux joueuses de est de rester ici » sançon, on a super hâte de le
jouer. Il y aura sûrement du mon-
Luc Perret, dont le derby
Avec la réserve dijonnaise, celle de aussi. »
contre Chevigny ce samedi. qui est en première année en À l’avenir, Clara Bomble va con-
JDA Dijon 2 - Chevigny Staps vit une année où tous les tinuer sa formation à Dijon. Avec,
18 heures, Poussots
feux sont au vert. « L’intégration dans l’espoir l’idée de passer, un
E lle a débarqué en Côte-d’Or
forte d’une expérience mar-
quante, la montée de Toulouse de
s’est très bien passée. Les “gran-
des” comme Louane (Prudhon),
Charlène (Guerrier), m’ont ac-
jour, professionnelle. « Je ne sais
pas du tout ce que Dijon me pro-
posera à l’issue de mon contrat.
la N1 à la D2 à l’issue de la saison cueilli. En préparation physique Peut-être un autre bail, peut-être
dernière. « C’était la plus belle an- cet été, lors du stage, cela s’est très un prêt. Mais mon but est de res-
née de ma vie », se souvient Clara bien passé. La moyenne d’âge est ter ici, parce que le club me
Bomble. de 18 ans, cela aide. J’avais l’habi- plaît. »
Originaire de la ville rose, l’ailiè- tude d’être avec des plus âgées Rodolphe DAVID
re droite de 19 ans a rejoint le avant de venir ici. »
centre de formation de la JDA Pour valider cette première réus- À Dijon (Poussots),
Dijon l’été dernier. Malgré plu- sie, Clara Bomble entend bien né- ce samedi (18 heures).
Les autres matches
■ Nationale 2 féminine
Beaune - Flavigny/Fleville/Richardmenil
(ce samedi, 20h30, Michel-Bon)
Condamné à terminer à l’une des trois
dernières places de sa poule, synonyme de
relégation, Beaune va tenter de bien finir
la saison et de décrocher un ou deux
succès lors des deux dernières journées,
pour améliorer son bilan et espérer un
repêchage, si des clubs de N3 territoriale
venaient à décliner leur possibilité de
montée, ou si certains clubs de N2 ne
repartaient pas.
Hoenheim - Longvic (ce samedi, 19 heures)
À deux journées de la fin, la saison des
protégées de Johan Maigrot est clairement
une réussite, puisque les Longviciennes
promues il y a huit mois ont décroché 14
victoires en 20 matches. Les coéquipières
de Julie Poigeault (3e marqueuse de la
poule avec 114 buts) peuvent même espé-
rer encore améliorer ce bilan, avec un
déplacement à Hoenheim (nord de Stras- Après une saison galère, Manon Brochot et les
bourg), bon dernier, ce samedi, et la récep- Beaunoises espèrent finir sur une bonne note.
tion de Montbéliard (7e) pour finir. Photo LBP/Fabrice BALEST
Samedi 29 avril 2023
Football - Ligue 2
Toujours titulaire sous Pascal Dupraz lors des trois dernières rencontres, Xande Silva n’a plus marqué depuis sept matches en Ligue 2. Photo LBP/Emma BUONCRISTIANI
Hormis lors de son début
de saison et par intermit-
tence depuis, Xande Silva
déçoit plus qu’il ne ré-
jouit. La plupart du temps
dans le onze de départ, le
Portugais peine à con-
vaincre, malgré des quali-
tés indéniables.
I l fut un temps pas si lointain
où le DFCO pouvait se payer
le luxe de mettre en concurrence
Mickaël Le Bihan et Aurélien
Scheidler. Aujourd’hui, le pre-
mier des deux est blessé et très
incertain pour le déplacement à
Sochaux ce lundi soir (20h45).
Quand le second éprouve tou-
tes les peines du monde à faire
son trou en Serie B, du côté de
Bari (18 matches de champion-
nat, 747 minutes de jeu, 3 buts, 2
passes décisives).
Cette saison, le secteur offensif
dijonnais est clairement en gran-
Football - Division 1 féminine (amical)
Le Dijon FCO frustré face à Metz
Sevrées de compétition à cau-
se d’un calendrier haché, les Di-
jonnaises disputaient un amical
contre Metz, pensionnaire de
D2, à Vittel ce vendredi.
Dominatrices, les joueuses de
Sébastien Joseph ont pêché
dans la finition (1-1). Après
avoir concédé l’ouverture du
score après une tergiversation
dans la surface entre Kysha Syl-
la et Roselord Borgella consécu-
tive à un coup franc messin.
Dans son but, Lisa Lichftus
avait alors déjà stoppé un penal-
de difficulté. Notamment car les
Roger Assalé, Marley Aké et
Idrissa Camara sont incapables
de se mettre au niveau. Dans le
Doubs, Pascal Dupraz pourrait
bien être contraint de se priver
des services de son meilleur bu-
teur (dix réalisations), Mickaël
Le Bihan, touché à la clavicule
gauche contre Bastia (1-1) et qui
n’a pas participé aux séances col-
lectives cette semaine.
En pointe à Sochaux ?
Pour le remplacer, le technicien
pourrait alors faire appel à Xan-
de Silva pour occuper la pointe
de l’attaque, comme il a pu le
faire à l’entraînement ces der-
niers jours, avec une association
plutôt fructueuse avec Bryan
Soumaré. Et ce, quel que soit le
système essayé, l’ancien Stépha-
nois ayant aussi observé les siens
dans un 3-4-3. « Je suis prêt pour
ty mosellan. Peu avant l’heure
de jeu, la capitaine dijonnaise
Léa Declercq a égalisé (1-1, 58e).
Avant que le DFCO ne se procu-
re une pléiade de situations.
« C’est un petit peu comme les
autres matches, on a beaucoup
d’occasions pour peu de buts
marqués », regrette Sébastien
Joseph.
Problèmes d’efficacité
« Après l’égalisation, on a une
vingtaine de situations franches
devant le but avec une bonne
SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION 33
ça si le coach me demande de le
faire », assure Xande Silva, sous
contrat avec les Bourguignons
jusqu’en juin 2025. « C’est une
position où j’ai joué en étant plus
jeune et où je me sens à l’aise »,
informe le natif de Porto, lui d’or-
dinaire cantonné sur son aile
gauche depuis son arrivée à Di-
jon l’été dernier.
Comme Omar Daf, Pascal Du-
praz a bien perçu le talent de
Xande Silva, qui possède proba-
blement le meilleur bagage tech-
nique de l’effectif côte-d’orien. Il
n’empêche que l’ancien de Not-
tingham Forest déçoit et ce, de
plus en plus.
Hormis son but à Valenciennes
(2-2) le 25 février, l’international
U21 lusitanien n’apporte pas
grand-chose. Privilégiant trop
souvent les solutions individuel-
les au détriment du collectif. « Le
coach me demande tout d’abord
d’aider l’équipe à bien défendre.
douzaine de frappes mais beau-
coup sont non cadrées. Ou
alors, le ballon est sur la ligne et
on ne le pousse pas au fond. On
frappe dans les bras de la gar-
dienne », liste le technicien. Qui
se satisfait néanmoins des bon-
nes entrées en jeu des jeunes
U16 Célia Chabod et Lina Gay
et Coralie Delacellery (U19).
Prochain rendez-vous en
championnat pour le DFCO, la
réception de l’Olympique Lyon-
nais, le samedi 6 mai.
R. D.
Écho
■ Rocchia à part
Touché aux adducteurs
avant la réception de Bas-
tia, le latéral gauche du
DFCO, Christopher Roc-
chia, s’est entraîné à part ce
vendredi matin.
Ensuite, quand j’ai le ballon, je
suis libre de faire comme je
veux », se justifie Xande Silva.
« Il insiste aussi pour que je mar-
que plus de buts, ça va arriver.
Mes dernières performances
n’ont pas été bonnes, je cherche
toujours à retrouver de la con-
fiance. Je suis sûr que ça va reve-
nir, je dois juste continuer à être
optimiste », estime-t-il, et alors
que Sochaux a encaissé cinq buts
lors de ses deux derniers mat-
ches.
Louis QUESNOT
Express
Auto
WEC : Charles Milesi
10e en qualifs à Spa
Le Talantais Charles Milesi a
signé le 11e temps des qualifi-
cations en LMP2 à Spa-Fran-
corchamps (Belgique) lors de
la 3e manche du championnat
du monde d’endurance (WEC)
avec Alpine. Le départ de la
course de 6 heures est prévu
ce samedi à 12h45.
Canoë-kayak
Sélectives France
Lors des sélectives équipe de
France du week-end dernier à
Vaires/Marne, la junior Mari-
ne Bonnavaud (ASPTT Dijon)
a remporté les deux finales A,
sur 500 m. Sa sœur, Justine,
termine 5e ex-aequo sur les
mêmes finales. Hugo Auber-
tin (ASPTT Dijon) réussit à se
Ligue 2
Caen - Le Havre.............................sam. 14h45
Rodez - Saint-Etienne....................sam. 19h00
Valenciennes - Bordeaux ............... sam. 19h00
Metz - Paris FC .............................. sam. 19h00
Quevilly/Rouen - Annecy Fc...........sam. 19h00
Nîmes - Pau ................................... sam. 19h00
Guingamp - Laval...........................sam. 19h00
Bastia - Amiens..............................sam. 19h00
Grenoble - Niort..............................sam. 19h00
Sochaux - Dijon FCO.....................lun. 20h45
Pts J G N P p. c. Dif.
1 Le Havre ......... 65 32 17 14 1 41 14 27
2 Bordeaux ........ 59 32 17 8 7 45 26 19
3 Metz................ 58 32 16 10 6 51 28 23
4 Sochaux.......... 52 32 15 7 10 52 31 21
5 Caen ............... 52 32 14 10 8 42 34 8
6 Bastia.............. 52 32 15 7 10 39 35 4
7 Grenoble......... 47 32 13 8 11 30 30 0
8 Quevilly/Rouen 44 32 11 11 10 35 34 1
9 Paris FC.......... 43 32 12 7 13 39 40 -1
10 Saint-Etienne .. 42 32 12 9 11 50 48 2
11 Guingamp ....... 42 32 11 9 12 40 41 -1
12 Rodez ............. 40 32 10 10 12 34 38 -4
13 Pau ................. 40 32 10 10 12 28 36 -8
14 Amiens............ 40 32 11 7 14 33 42 -9
15 Valenciennes .. 37 32 8 13 11 35 41 -6
16 Annecy Fc....... 36 32 9 9 14 32 45 -13
17 Laval ............... 34 32 10 4 18 35 47 -12
18 Dijon FCO ...... 31 32 7 10 15 29 39 -10
19 Nîmes ............. 29 32 8 5 19 32 48 -16
20 Niort................ 27 32 7 6 19 28 53 -25
Prochaine journée. - Samedi 06 mai : Pau-
Quevilly/Rouen, Niort-Metz, Amiens-Sochaux,
Paris FC-Grenoble,Bordeaux-Caen, Annecy
Fc-Dijon FCO, Saint-Etienne-Guingamp,
Nîmes-Valenciennes, Laval-Bastia. Lundi 08
mai : Le Havre-Rodez.
placer 6e des finales A 500 m,
et 4e des finales A 1 000 m.
Marine et Hugo sont sélec-
tionnés en équipe de France
juniors et participeront aux
prochaines échéances inter-
nationales.
CYCLISME
Une manche nationale
de top niveau à Guéret
La 2 étape de la Coupe de
e
France VTT (XCO) se déroule
ce week-end à Guéret (Creu-
se), avec notamment Pauline
Ferrand-Prévot et Tom Pid-
cock. Le Sco Dijon espère
poursuivre sur sa dynamique
tandis que Valentin Remon-
det (Team Performance Cy-
cling) tentera de confirmer sa
bonne forme en élite. La Di-
jonnaise Camille Giraud re-
prend la compétition.
CDO33 - V2
 34 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION

Rugby - Finales régionales à Beaune

Dans ses standards, la Côte-

Cinq formations représen-
tant le département sont
en compétition, dont deux
ententes lors de cette 24e
édition des finales régio-
nales. Châtillon/Tonnerre/
Avallon visant un doublé
et le RCVO, une première.
Tout comme les Nuitonnes
et les “Chouettes” du RCD.
Seurre étant un habitué.
Finales régionales
Dès 10 heures, Jean-Guiral

D epuis plusieurs années, le 21

se met sur son 31 dans l’an-
tre beaunois. En revanche, en ce
qui concerne le palmarès, ce
n’est pas encore Ibiza…
Battus en équipe une par Gen-
lis ou Chalon puis par Chablis
l’année passée en réserve de Pro-
motion honneur (22-12), les
Seurrois peuvent en témoigner.
Leur coach, Yohann Schussler,
veut d’ailleurs conjurer le sort
sans plus attendre.
« C’est ma 4e finale, j’en ai per-
dues trois jusqu’à présent, c’est
peut-être moi le chat noir », iro-
nise-t-il, avant d’enchaîner. « On
a joué Cluny à deux reprises, on
a perdu deux fois. Chez eux sur
un essai de pénalité à la dernière
minute (7-0) et puis largement
chez nous à l’issue d’un non- Dominé par Morez dimanche passé, Châtillon/Tonnerre/Avallon espère une revanche pour emporter un deuxième bouclier de suite. Photo LBP/C. MEYER
match (44-12). Ça joue pas mal
au ballon en face, il faut le recon-
naître. Tout dépendra de notre
agressivité défensive », détaille } On a un groupe très Une suprématie saône-et-
le technicien. « On a un groupe jeune. Ce serait un loirienne… Comme d’habitude
très jeune. Ce serait un honneur
de ramener un “bouclar !” »
honneur de ramener un Avec six équipes représentées, Buxy, Givry, Montceau, Lou-
Cela permettrait aussi d’adou- “bouclar !” ~ hans, Cluny (x2), le tout sans aucun regroupement ou la moin-
cir l’amertume de l’équipe fa- Yohann Schussler, CS Seurre dre entente, le 71 truste à nouveau le haut du panier à Beaune.
nion non-qualifiée pour un petit Sans doute une question de culture. Les autres départements,
point… dont la Côte-d’Or, se contentent des restes. Il est toutefois à
joueurs sont morts de faim », ex- Avallon entend réaliser ce que noter la jolie percée des Francs-Comtois avec Arbois, Baume,
Daniel Lanet louche plique-t-il. peu de clubs ont réussi c’est-à-di- Morez et Morteau. « Cette édition touche plus de clubs qu’à
sur un premier bouclier « C’est notre deuxième finale. re toucher le bout de bois une l’accoutumée. L’Yonne vient ainsi avec deux formations, Sens et
Pour la petite histoire, on retrou- deuxième année de suite. Chablis », constate le président de la ligue régionale, Jean-Fran-
Outre les féminines (voir ci- ve Vauzelles, comme en 2008. Victorieux de Vauzelles en çois Contant. « La Saône-et-Loire détient toujours les postes
joint), le RCVO espère égale- C’est exactement la même confi- 2022 (32-19), ce succès les avait clés mais cette emprise est moins flagrante qu’auparavant. »
ment redorer le blason côte- guration. Comme à cette épo- propulsés vers un joli parcours Montceau part toutefois favori pour rafler la R1, Louhans ou
d’orien. Ressorti des cartons il y que, on a gagné les deux matches en championnat de France. Out- Cluny vont s’emparer de la R2 soit les deux boucliers les plus
a deux saisons par le magicien de la saison régulière. Mais, je sider pour le coup, l’entente a élevés du plateau régional. Pour le reste, Cluny est la seule entité
d’Ouche, son président Daniel me souviens que l’on en avait toutes les armes pour toucher au à pouvoir réaliser le doublé. Autre symbole de cette domination
Lanet, le club vit une renaissan- pris une petite (défaite 36-5). but. « On va jouer devant, on est assez indiscutable.
ce qu’il convient de couronner. J’espère que l’on va inverser la les plus forts de la poule dans le
« On a redémarré de zéro. On tendance. Être champion serait domaine », note Jean-Noël Vion,
va fêter nos 20 ans le 3 juillet une immense fierté. » un président plutôt confiant.
prochain. Ce serait sympa. Les

Un geste pour l’association

Enfin, Châtillon/Tonnerre/ Jérôme ROBLOT
“le rêve de Marie DREAM” +Web
Retrouvez une galerie
photos de la journée sur
notre site internet
(www.bienpublic.com).
90
Selon la ligue de Bourgogne-Franche-Comté qui organi-
se l’événement, cette 24e édition nécessite l’apport de
90 bénévoles issus de la commission des manifesta-
tions, du comité directeur, du monde de l’arbitrage et
des représentants fédéraux. Le budget de cette jour-
née s’élève à 30 000€.

Le programme de la journée
Un arrêt est obligatoire sur le stand de cette association en ce jour de
festivités. A votre bon cœur ! Photo Le Rêve de Marie DREAM
Un stand de l’association Le Rêve de Marie DREAM avec vente
de goodies sera sur place, ce samedi à Beaune. Les bénéfices
récoltés permettront de financer les actions de cet organisme
envers les enfants et les jeunes atteints du cancer.
Renseignements : www.le-reve-de-marie-dream.fr.
CDO34 - V1
Terrain A
Réserve régional 1 (10 heures) : Buxy - Ar-
bois ; Régional 3 (poule 1, 12h15) : Givry -
Baume ; Féminine régionale à X (13h50) :
Lons/RC Dijon - CS Nuits ; Régional 1
(15h30) : Montceau - Chablis ; Régional 2
(17h10) : Cluny - Louhans.
Terrain B
Régional 2 (réserves, 10 heures) : Cluny -
Seurre ; Régional 3 (poule 4, 11h15) : RCVO - Le CS Nuits est un club complet : équipe 1,
Vauzelles ; Régional 3 (poule 3, 13h50) : Mo- équipe espoirs mais aussi une section féminine.
rez - Châtillon/Tonnerre/Avallon. Régional 3 Des Nuitonnes qui défient Lons/RCD en début
(poule 1, 15h50) : Sens - Morteau Plateau 25. d’après-midi sur le terrain d’honneur. Photo CSN

-d’Or vise quatre boucliers
Les finales régionales ce sont aussi des supporters (trices) et tous les à-côtés. Une fête, un dessert
en somme à chaque fin d’exercice qu’il convient de déguster sans modération. Photo LBP/J. ROBLOT
La Vallée de l’Ouche a l’occasion d’entériner face à Vauzelles, une seconde partie d’exercice sans aucune rature avec l’obtention d’un premier bouclier régional. Photo RCVO
Jean-François Contant : « Pleins feux sur l’arbitrage »
Afin d’éviter une légitime érosion,
la Ligue Bourgogne-Franche-Com-
té a planché sur quelques innova-
tions pour cette nouvelle édition
des finales régionales. Le thème de
l’arbitrage s’est imposé de lui-même
avec un parrain de choix en la per-
sonne de Franck Maciello, le grand
patron des arbitres tricolores.
Quoi de plus logique d’ailleurs car
sans arbitre, pas de sport. Le prési-
dent de la Ligue régionale Jean-
François Contant, lui-même an-
cien référé, veut redorer l’image de
cette corporation que l’on surnom-
mait jadis, “les hommes en noir”.
« Les entraîneurs justifient sou-
vent leur défaite par une mauvaise
décision et mettent ça sur le dos des
arbitres. C’est facile. Or, ils oublient
souvent que leur botteur a loupé
une pénalité des 22 m ou que leurs
joueurs ont oublié de jouer un trois
contre un en tapant sur le dernier
Samedi 29 avril 2023 35
Régional à X : une belle entre belles
Lons/RCD, une entente plus que cordiale. Photo P.S
Lons/RCD défie le CS Nuits pour le titre régional féminin à
X. Les “Acharnées” lédoniennes associées aux “Chouet-
tes” dijonnaises comptent une défaite en 12 matches
depuis le début de saison. C’était face à ces Nuitonnes.
« On avait gagné chez elles et vice versa. C’est une “belle”
entre deux superbes équipes avec deux styles différents »,
savoure Philippe Savrot, coach de l’entente, impatient.
Côté côte-d’orien, Christophe De Haese est sur le même
sillon. « C’est notre première finale, il va falloir désacrali-
ser l’événement mais il s’agit déjà d’une sacrée satisfac-
tion d’être présent. » Le technicien apprécie à sa juste
valeur le chemin parcouru par ses troupes. « On a intégré
le championnat depuis un peu plus d’une saison mainte-
nant. Se retrouver là est déjà un succès. On compte une
seule défaite lors de notre dernier match face à nos
adversaires du jour. On a un groupe de compétitrices, on
veut s’inscrire dans le temps. »
Créée en 2019, cette section du CSN a traversé l’épreuve
du Covid pour en ressortir plus forte. « On a un noyau dur.
On veut jouer aussi pour les blessées, c’est tout un
collectif. C’est une superbe aventure guidée par la notion
de plaisir. Remporter cette finale serait la cerise sur le
gâteau », conclut De Haese, également prêt à tout donner
dans les règles de l’art.
défenseur », dit-il d’emblée, assu-
rant de sa plus grande admiration à
ces gens au sifflet.
Le public invité à jouer
« J’ai envie qu’ils soient reconnus
à leur juste valeur. En BFC, on est
plutôt bien loti avec une belle quali-
té. Cinq sont aux portes de la Pro
D2. Mais, comme partout, il en
manque et le souci n’est pas le haut
niveau. On ne peut plus couvrir
tous les matches. Il faut recruter, on
y travaille énormément, notam-
ment dans les clubs. Ça passe aussi
par une communication auprès du
grand public. »
L’aspect ludique a donc été privi-
légié avec pléthore de jeux et de lots
à gagner. « C’est pleins feux sur l’ar-
bitrage », résume encore un prési-
dent, pas mécontent de ce coup…
Comme toujours, Jean-François Contant animera la journée au micro dans son jardin de Jean-Guiral de sifflet, il va s’en dire.
puisque la maison du rugby y siège. Photo LBP/Jérôme ROBLOT J. R.
CDO35 - V1
 36 SPORTS FRANCE MONDE
football - coupe de france
À la recherche des beaux jours
La finale de la 106e Coupe
de France opposera Nantes à
Toulouse, ce samedi au Sta-
de de France, pour une affi-
che inattendue. Les Canaris
ont la possibilité de faire le
doublé après leur victoire
de l’an passé, tandis que les
Violets ont l’occasion de
confirmer leur regain de
forme des derniers mois.
Nantes - Toulouse
21h (France 2 et beIN Sports 1)
É voquer les annales de la Cou-
pe de France, c’est se pencher
sur les surprises qui font le charme
de la compétition, où les forma-
tions des divisions inférieures éli-
minent celles professionnelles.
Cette année, il n’y a pas eu d’épo-
pée homérique pour un club ama-
teur. Mais la finale offre, ce samedi
au Stade de France, une affiche
pour le moins inattendue entre
Nantes et Toulouse, des équipes
de deuxième partie de tableau de
Ligue 1.
Nantes, moins serein
que l’an passé
Comme ils l’ont déjà fait en 1999
puis en 2000, les Canaris se sont
offert le droit de réaliser le doublé,
un an après leur sacre face à Nice
(1-0). À la différence de la saison
passée, les temps sont plus durs
pour les joueurs d’Antoine Kom-
bouaré, à l’aube de fouler le pré
dionysien. Seizième en champion-
nat, le club flirte dangereusement
avec la zone de relégation et ne
doit sa 16e place (premier non-re-
légable) qu’à la différence de buts.
FOOTBALL - Ligue 1
L’OL se relance à Strasbourg
Après sa défaite dans les
dernières minutes face à
l’OM la semaine dernière
(2-1), l’OL a bien réagi ven-
dredi à Strasbourg (1-2) en
ouverture de la 33e journée
de Ligue 1. À trois points de
la 5e place, les Gones peu-
vent encore rêver d’Europe.
L
e top 5 reste à portée : en allant
l’emporter 2-1 à Strasbourg
vendredi en ouverture de la 33e
journée de Ligue 1, Lyon a empo-
ché trois précieux points qui lui per-
mettent de revenir provisoirement
à trois unités du cinquième, Lille.
Avec 53 points, Lyon revient en
outre à hauteur de Rennes, sixième.
Dans un début de match animé,
les premières occasions ont été
l’œuvre du Strasbourgeois Jeanric-
ner Bellegarde. Mais le milieu de 25
ans a d’abord buté sur Anthony
Lopes (8e) puis, sur le corner qui a
suivi, a vu son lob passer juste au-
dessus du but de Lopes, battu (9e).
Sur l’action suivante, lancé sur la
gauche de la surface, Bradley Bar-
cola a trouvé la faille d’une magnifi-
que frappe enroulée qui, dans un
angle fermé, est venue heurter
l’équerre droite du but strasbour-
geois avant de finir sa course dans
les filets (10e). Mais le but a été
refusé pour un hors-jeu de quelques
CDO36 - V2
Rafael Ratão (à gauche) et les Toulousains avaient perdu face au Nantes de Samuel Moutoussamy
(3-1), au mois d’août dernier, en Ligue 1. Photo AFP/Guillaume SOUVANT
La faute à un début d’année diffici-
le, avec deux victoires seulement
lors des treize derniers matches.
« On a deux grands défis à rele-
ver, aller chercher la victoire en
finale et le maintien. C’est là que je
vais voir si je suis un bon entraî-
neur », a assuré le Kanak.
Depuis quelque temps, Nantes
se singularise par des entames
compliquées et court souvent
après le score. Cette inconstance
tenace est symbolisée par Ludovic
Blas. Le milieu de terrain est capa-
ble de changer une rencontre mais
il semble choisir ses matches avec
des prestations sinusoïdales cette
Auteur d’un match complet, Maxence Caqueret a marqué le 2e but
des Lyonnais. Photo Progrès/Norbert GRISAY
centimètres repéré par l’arbitrage
vidéo. Piqué au vif, Strasbourg a
répondu de la meilleure des maniè-
res quelques minutes plus tard. À la
réception aux six mètres d’un con-
trôle chanceux de Bellegarde de la
poitrine, Morgan Sanson a trompé
Lopes et inscrit son premier but
avec Strasbourg (15e).
Réveil lyonnais
Les supporters de la Meinau, à
guichets fermés pour le 24e match
de rang, ont donné énormément de
voix dans les minutes qui ont sui-
vi… jusqu’au réveil lyonnais.
D’abord, sur un corner à la 32e
minute, Castello Lukeba a égalisé
saison. Preuve que la situation est
délicate, en cas de victoire, il n’y
aura pas de fête au sein de la
préfecture de la Loire-Atlantique,
comme ce fut le cas l’an dernier.
« Ramener la Coupe
au Capitole »
À Toulouse, l’ambiance est plus
sereine avec un maintien prati-
quement assuré pour le promu
(12e de Ligue 1), qui compte neuf
points d’avance sur la zone rouge.
L’occasion est donc grande d’ajou-
ter une ligne au palmarès. Les Vio-
lets ont gagné une seule fois la
d’une tête, juste après un sauvetage
de Matz Sels sur une première tête
de Corentin Tolisso, sur corner.
Puis, quatre minutes plus tard,
Lyon a pris l’avantage sur une frap-
pe à ras de terre de Maxence Ca-
queret (36e), trop seul à l’entrée de
la surface.
La deuxième période a été équili-
brée et Habib Diallo a cru inscrire
son 18e but de la saison à la 70e
minute en marquant de la tête sur
un coup franc, mais il a été sanc-
tionné pour une faute sur Anthony
Lopes, qui avait attrapé le ballon.
Malgré l’expulsion tardive de Luke-
ba (92e), l’OL pouvait souffler… et
assurer l’essentiel.
Samedi 29 avril 2023
Repères
■ Des revendications à prévoir
Outre l’aspect sportif, la finale
de la Coupe de France pourrait
être le théâtre de revendica-
tions dans un contexte social
mouvementé à cause de la ré-
forme des retraites. Emmanuel
Macron, présent au Stade de
France, ne devrait pas descen-
dre sur la pelouse lors du proto-
cole d’avant-match. La préfec-
ture de police de Paris a interdit
un rassemblement prévu par la
CGT aux abords du stade, qui
prévoyait de distribuer des sif-
flets et des cartons rouges. Des
coupures d’électricité ne sont
pas à exclure. Au total, 3000 po-
liciers et gendarmes sont mobi-
lisés autour de l’événement. À
noter que des grilles seront éri-
gées devant les virages pour
empêcher toute intrusion sur le
terrain.
plus vieille des compétitions fran- rière l’équipe de Philippe Monta-
çaises, mais c’était en 1957, sous nier est grandissant. « Ramener la
une ancienne entité pour le club. coupe au Capitole, ce serait un
Le rachat par le fonds d’investis- moment exceptionnel et une satis-
sement américain RedBird en faction personnelle. Avec les
2020 a marqué un renouveau. La joueurs, nous avons la possibilité
politique de recrutement laisse de marquer l’histoire du club », a
une grande place à la data avec la martelé le coach toulousain.
volonté de dénicher de jeunes ta- En 2021, les deux équipes
lents à l’image de Thijs Dallinga. s’étaient retrouvées, lors d’un bar-
Recruté pour 2,5 millions d’euros rage, pour une double confronta-
en D2 néerlandaise l’été dernier. Il tion capitale avec à la clé un acces-
est le meilleur buteur avec 16 réa- sit en Ligue 1. Deux ans plus tard,
lisations cette saison. les yeux des fans sont embués à
Un temps dans l’oubli, le Téfécé l’idée de gagner un trophée et,
suscite aujourd’hui la curiosité. peut-être, retrouver l’Europe.
L’engouement des supporters der- Alexandre GUITTON
Planète foot
Ligue1
Ajaccio dénonce le
comportement de Belaïli
L’AC Ajaccio a annoncé ven-
Ligue 1 dredi dans un communiqué
que son attaquant algérien
Strasbourg - Lyon.........................................1-2
Lille - AC Ajaccio................................sam. 17h Youcef Belaïli était absent de
Monaco - Montpellier...........................dim. 13h
Clermont - Reims................................dim. 15h
l’entraînement depuis le
Rennes - Angers ................................. dim. 15h 25 avril. Le club, qui a lancé
Troyes - Nice........................................dim. 15h une procédure disciplinaire,
Paris SG - Lorient............................dim. 17h05 a notamment évoqué un
Marseille - Auxerre..........................dim. 20h45
Pts J G N P p c « comportement inapproprié
1 Paris SG................ 75 32 24 3 5 75 31 envers nos supporters »
2 Marseille ............... 67 32 20 7 5 59 31 après le match face à Brest
3 Lens ...................... 66 32 19 9 4 54 25 dimanche.
4 Monaco ................. 61 32 18 7 7 66 46
5 Lille ....................... 56 32 16 8 8 57 40
ALLEMAGNE
6 Rennes ................. 53 32 16 5 11 51 34
7 Lyon ...................... 53 33 15 8 10 52 37
8 Reims.................... 47 32 11 14 7 40 34 Bayern : Upamecano
9 Clermont .............. 46 32 13 7 12 35 43 absent deux semaines
10 Nice....................... 45 32 11 12 9 39 31 Le défenseur central du
11 Lorient................... 45 32 12 9 11 43 44 Bayern Munich et des Bleus
12 Toulouse ............... 41 32 12 5 15 48 54
13 Montpellier ............ 40 32 12 4 16 48 52 Dayot Upamecano est forfait
14 Auxerre ................. 33 32 8 9 15 30 53 pour deux semaines, a an-
15 Strasbourg ............ 32 33 7 11 14 44 55 noncé son entraîneur Thomas
16 Nantes .................. 32 32 6 14 12 35 46 Tuchel vendredi. L’ancien de
17 Brest ..................... 32 32 7 11 14 35 48 Leipzig a ressenti une gêne
18 Troyes ................... 22 32 4 10 18 41 69
19 AC Ajaccio ............ 22 32 6 4 22 22 58 musculaire à l’entraînement
20 Angers .................. 14 32 3 5 24 25 68 cette semaine. Le Bayern Mu-
nich devra donc se passer de
ses services dimanche face
au Hertha Berlin.
Lille sous pression
ITALIE
Le LOSC, qui voit l’OL revenir Le Napoli sacré dès
à 3 points, va devoir répondre ce week-end ?
samedi (17h) à Ajaccio. Les Le Napoli peut être sacré
Corses, 19es, ne parviennent champion d’Italie dès diman-
pas à sortir la tête de l’eau, mais che en cas de succès face à la
Salernitana et si la Lazio ne
les Dogues montrent de l’irré- bat pas l’Inter. L’Autorité du
gularité sur leurs dernières sor- Parc National du Vésuve a
ties, avec un nul à Auxerre d’ailleurs demandé vendredi
(1-1), une victoire face à Mont- aux supporters de renoncer à
leur projet, réel ou pas, de
pellier (2-1) et une défaite à An- fêter le titre en allumant des
gers (1-0)... dernier de Ligue 1. fumigènes en haut du volcan,
qui surplombe la ville.
Samedi 29 avril 2023
Rugby - Tournoi des 6 nations (F)
Les Bleues veulent jouer les
braqueuses en Angleterre
« The winner takes it all »,
« le vainqueur rafle la mi-
se » : c’est une expression de
poker, une chanson d’Abba
mais aussi l’enjeu d’Angleter-
re-France samedi, qui décide-
ra du vainqueur du Tournoi
des 6 nations féminin et du
lauréat du Grand Chelem.
Angleterre - France
14h (France 2)
C’ est une rencontre de très haut
niveau, entre l’Angleterre et la
France, que vont vivre les plus de
53 000 spectateurs attendus diman-
che à Twickenham, un record mon-
dial pour un match de rugby fémi-
n i n . Av e c u n a v a n t a g e a u x
Anglaises, même si les Bleues rê-
vent du « hold up » pour s’adjuger
le Tournoi des 6 nations.
D’un côté, les « Red Roses », en
tête du classement après quatre
journées et autant de victoires boni-
fiées, quadruples championnes en
titre, avec Grand Chelem à la clé à
chaque fois. L’an dernier à Bayon-
ne, elles avaient remporté leur 52e
« Crunch » face aux Françaises (24-
12) pour remporter un 13e titre dans
le Tournoi depuis le passage de la
compétition à six équipes, et leur
11e Grand Chelem.
Les Anglaises avaient remporté
face à la France un 53e « Crunch »
lors du Mondial en Nouvelle-Zé-
lande, mais restent sur une énorme
déception en finale de cette Coupe
du monde à l’automne, à l’Eden
Park d’Auckland, où la Nouvelle-
Zélande leur avait non seulement
« ravi » un titre qui leur était promis
depuis celui de 2014, en l’empor-
tant 34 à 31, mais avait également
stoppé leur série record de trente
victoires d’affilée.
Une « répétition »
avant le Mondial
De l’autre côté, les Bleues, sur qua-
tre succès de rang elles aussi dans ce
Tournoi mais avec un point de bo-
nus en moins, qui ont faim de titre,
depuis leur déception en demi-fina-
le de la Coupe du monde, perdue
(24-25) face aux « Black Ferns », et
leur dernier Grand Chelem, en
Rugby - Champions cup
Toulouse face à l’ogre du Leinster
Leinster - Toulouse
16h (France 2 et beIN Sports 3)
Verra-t-on cette année un remake
de la finale Toulouse-La Rochelle
de 2021 ? Sur le papier, ce sera plus
difficile pour les Toulousains, oppo-
sés au terrible Leinster samedi à Du-
blin, que pour les Rochelais, qui ac-
cueillent les Anglais d’Exeter
dimanche à Bordeaux, en demi-fi-
nale de Champions Cup.
Le Stade toulousain se doutait
bien, dès la fin de la phase de poules,
que sa conquête d’une nouvelle
étoile passerait par des retrouvailles
avec le Leinster, son bourreau l’an
dernier dans le dernier carré (40-
17). Irrésistible depuis le début de la
compétition, la province irlandaise
au jeu parfaitement huilé est
« l’ogre du rugby européen en ce
Jessy Trémoulière, qui disputera son dernier match avec les Bleues,
s’attend à une lutte de tous les instants face aux Anglaises. Photo Sipa/
C.S.
2018. C’est l’arrière ou demi d’ou-
verture Jessy Trémoulière, qui pren-
dra sa retraite internationale same-
di soir après 78 sélections en équipe
de France, qui avait marqué l’essai
de la victoire (18-17) à la 79e minute,
face à l’Angleterre, au stade des Al-
pes à Grenoble le 10 mars 2018.
Depuis, les Françaises restent sur
une série de onze défaites face à
leurs meilleures ennemies, dont la
dernière en phase de poule du Mon-
dial (13-7). « À Londres, ce sera
nous contre la terre entière », avait
très bien résumé la troisième ligne
des Bleues Gaëlle Hermet, dès la fin
du match contre les Galloises (39-
14).
Pour David Ortiz, arrivé avec
Gaëlle Mignot à la tête du XV de
France féminin avant le Tournoi,
« ce sera un match historique, un
environnement magique ». « Mais
pour nous, ajoute-t-il, c’est surtout
un nouveau chapitre de notre his-
toire ». Sans compter que cette ren-
contre sera « une répétition » avant
la prochaine Coupe du monde, en
Angleterre en 2025, note Mignot.
« Je sais que ce sera rude samedi »,
Antoine Dupont. Photo Sipa/F.S
moment », selon Ugo Mola, dont
les joueurs chasseront leurs « vieux
démons » dans l’Aviva Stadium.
Sexton absent
Cette quatorzième confrontation
entre les deux équipes – un record
dans l’histoire de la Coupe d’Euro-
pe, devenue Champions Cup – a
confie Trémoulière, pour qui la clef
du match sera la défense. « Tous les
matches (contre les Anglaises) où le
score a été serré, c’est parce que de
la première à la 80e minute, on a été
en mode ‘‘rouleau compresseur’’,
on les a étouffées, on a mis des
grains de sable dans leur système de
jeu », basé pour l’essentiel sur les
ballons portés. Offensivement,
ajoute la trentenaire, « ça va se
jouer sur des petits détails, une per-
cée, prendre des points quand on
sera chez elles… » Alors pourquoi
pas, comme l’a lancé la centre Ga-
brielle Vernier, « faire un hold-up »
dans le « temple » du rugby ?
PROGRAMME
e
5 journée
➤ SAMEDI
Angleterre - France..........................14h
Italie - pays de Galles...................16h30
Écosse - Irlande...........................20h30
1 Angleterre........
Pts
20
J
4
2 France ............. 19 4 4
3
4
Galles..............
Écosse ............
10
5
4
4
5 Italie ................ 4 4
6 Irlande ............. 0 4
des airs de finale avant l’heure entre
les deux plus beaux palmarès du
continent. « On a envie de se mesu-
rer à des équipes comme ça et à des
joueurs de très, très haut niveau »,
salive l’ailier toulousain Matthis Le-
bel. « Des joueurs qui font partie de
la meilleure équipe du monde au
niveau international ».
Il en manquera deux à l’appel, et
pas des moindres : l’ouvreur emblé-
matique Johnny Sexton et l’ailier Ja-
mes Lowe, blessés. Mais entre le
meilleur joueur mondial de l’année
2022 Josh van der Flier, l’arrière Hu-
go Keenan ou le centre Garry Rin-
grose, le Leinster ne manque pas
d’arguments face à la génération
dorée toulousaine, en demi-finale
pour la 5e année consécutive. Pour
une seule finale jusqu’ici.
SPORTS FRANCE MONDE 37
Tennis - Masters 1000 de madrid
Ça passe pour Alcaraz,
les Français à la peine
L’Espagnol Carlos Alcaraz,
deuxième joueur mondial
et tenant du titre au Mas-
ters 1000 de Madrid, a été
malmené vendredi pour son
entrée en lice dans le tour-
noi par le Finlandais et 41e
mondial Emil Ruusuvuori,
mais a fini par l’emporter
en trois sets 2-6, 6-4, 6-2.
L’ ocre de Madrid, qui lui avait
tant souri la saison passée, lui a
cette fois procuré des sueurs froi-
Carlos Alcaraz a souffert face à
Emil Ruusuvuori. Photo Sipa
des : le jeune Carlos Alcaraz, victi-
me du déchet dans son jeu, a perdu
le premier set vendredi face au Fin-
(43e) s’est effondré en fin de match
face au Polonais Hubert Hurkacz
(15e) : alors qu’il servait pour le
landais et 41e mondial Emil Ruusu- match à 5-4 dans le 3e et dernier set,
vuori avant de prendre l’ascendant le Français s’est finalement incliné
en trois manches 2-6, 6-4, 6-2. Le 6-7 (9/11), 6-4, 7-5. Seul Hugo Gre-
phénomène de Murcie a souffert de nier (128e) a sauvé l’honneur des
ses imprécisions jusqu’au milieu du Bleus en écartant l’Américain Se-
deuxième set, où il a enfin fini par bastian Korda (28e) en deux man-
breaker le Finlandais à 4-3, porté ches 7-6 (7/5), 7-6 (9/7).
par les spectateurs. Chez les femmes, Alizé Cornet
(71e mondiale) s’est inclinée face à
Journée noire pour les Bleus la Russe Ekaterina Alexandrova
Alcaraz affrontera au 3e tour le (17e) en deux sets 7-6 (7/2), 6-3.
Bulgare Grigor Dimitrov (32e mon-
dial), qui est venu à bout du Fran- Mais aussi…
çais Grégoire Barrère (56e) dans la
❏ 2e tour hommes
difficulté 7-6 (8/6), 7-6 (7/2). M. Arnaldi (ITA/Q) bat C. Ruud (NOR)
Quentin Halys, 66e mondial, s’est 6-3, 6-4 ; A. Rublev (RUS/N.5) bat S.
Wawrinka (SUI) 7-5, 6-4 ; K. Khachanov
lui incliné face à l’Espagnol Rober- (RUS/N.10) bat T. Monteiro (BRE) 6-3,
3-6, 6-3 ; Y. Hanfmann (ALL/Q) bat L.
to Bautista Agut (25e) en trois man- Musetti (ITA/N.15) 6-4, 7-6 (7/3)
ches 4-6, 7-6 (7/5), 6-3, tandis ❏ 2e tour femmes
D. K a s a t k i n a ( RU S / N . 8 ) b a t A .
qu’Hugo Gaston (106e mondial) a Pavlyuchenkova (RUS) 6-4, 6-3 ;
été sèchement sorti par le Croate V. Kudermetova (RUS/N.12) bat N.
Parrizas Diaz (ESP/Q) 6-3, 4-6, 6-2 ;
Borna Coric (20e) en deux sets 6-3, J. Pegula (USA/N.3) bat M. Frech (POL/
Q) 7-6 (7/5), 6-3 ; A. Kalinskaya (RUS)
6-3. Pire encore, Richard Gasquet bat E. Rybakina (KAZ/N.7) 7-5, 4-6, 6-2
Tennis
Nadal « sera prêt pour Roland Garros »
Toni Nadal, oncle et ex-entraîneur de Rafael Nadal, a confié
vendredi à la radio Marca que son neveu, qui se remet d’une
blessure à la hanche survenue à l’Open d’Australie, « sera prêt
pour Roland Garros », et qu’il ne pense pas encore à la
retraite. « Évidemment, il préférerait être de retour à la
compétition, mais il va bien », a assuré Toni Nadal, alors que
son neveu a dû déclarer forfait pour le Masters 1000 de
Madrid. Selon lui, « Rafa » « doit encore attendre un peu,
mais je crois qu’il ne manque plus grand chose pour qu’on
puisse le revoir sur les courts ».
G
4
N
0
P
0
Bo
4
p.
233
c.
15 Planète sport
0 0 3 169 29
2
1
0
0
2
3
2
1
82
58
125
168
Rugby
1 0 3 0 62 126 Mondial : le Sud-africain
0 0 4 0 15 156 Siya Kolisi incertain
Siya Kolisi, capitaine de
l’Afrique du Sud sacrée cham-
pionne du monde en 2019, a
été opéré d’un genou à qua-
tre mois du coup d’envoi de la
Coupe du monde 2023 (8 sep-
tembre - 28 octobre) en Fran-
ce, a indiqué un membre de
son entourage. Kolisi, 31 ans,
s’est blessé samedi dernier
lors d’une rencontre du Uni- Siya Kolisi. Photo Sipa/Steve
ted Rugby Championship HAAG
(championnat opposant des
équipes galloises, irlandai- que depuis 2021, faisant une
ses, écossaises, italiennes et croix sur les juges de ligne.
sud-africaines) entre son
club des Sharks et le Munster,
à Durban. Basket-ball
Bagarre en Euroligue :
Tennis Yabusele sanctionné
Vers la fin des juges Au départ d’une bagarre gé-
nérale survenue jeudi en Eu-
de ligne à partir de 2025 roligue, l’international fran-
Les juges de ligne vont être çais du Real Madrid
remplacés par l’arbitrage Guerschon Yabusele a été le
électronique sur l’ensemble plus lourdement puni, éco-
du circuit principal masculin pant vendredi de cinq mat-
à partir de 2025, a annoncé ches de suspension et son
l’ATP, l’organisation qui le ré- club de 50 000 euros
git, vendredi dans un commu- d’amende, comme leur adver-
niqué. L’Open d’Australie et saire, le Partizan Belgrade.
l’ U S O p e n , n o t a m m e n t , Le Français Mathias Lessort,
avaient déjà généralisé le re- pivot du club serbe, a lui éco-
cours à l’arbitrage électroni- pé d’un match de suspension.
CDO37 - V1
 38 SPORTS FRANCE MONDE
MotoGP
Quartararo en quête de points
Deux semaines après son
premier podium de la saison,
le Français Fabio Quartararo
(Yamaha) tentera de confir-
mer ce week-end lors de la
quatrième manche de Moto
GP à Jerez (Espagne), où le
champion du monde italien
Francesco Bagnaia (Ducati)
devra se racheter après deux
chutes consécutives.
C’ est un week-end à enjeux
multiples qui attend les pilo-
tes sur le Grand Prix d’Espagne ce
week-end. Notamment pour le
Français Fabio Quartararo, qui es-
père enchaîner après son premier
podium de la saison sur le GP des
Amériques il y a deux semaines.
Une troisième place qui lui a permis
de grappiller des points précieux
sur ses adversaires et des places au
classement du championnat du
monde. Il pointe désormais au sep-
tième rang avec 34 unités au comp-
teur. « Être de retour sur le podium
à Austin a fait du bien à moi et
l’équipe, mais on a encore beau-
coup de travail. On espère poursui-
vre notre progression donc l’objec-
tif est clair, ce sera de se battre pour
la victoire », a expliqué le cham-
pion du monde 2021, vainqueur en
Andalousie en 2020 et deuxième
l’an passé.
L’Italien Marco Bezzecchi (Duca-
ti-VR46), vainqueur en Argentine
et sixième à Austin, luttera pour
conserver la tête au classement
mondial, où il devance à la surprise
générale Bagnaia de 11 points et
l’Espagnol Alex Rins (Honda-
LCR), qui s’est imposé au Texas, de
17 longueurs.
‘‘Pecco’’ Bagnaia, lui, lancera son
opération rachat à Jerez et aura la
pression après deux erreurs qui lui
ont coûté très cher lors des deux
derniers Grand Prix. Il a chuté en
Argentine alors qu’il était deuxième
Auto - Formule 1
Leclerc toujours à l’aise à Bakou
Les rues de Bakou restent sa
propriété en qualifications :
Charles Leclerc a décroché
pour la troisième fois d’affi-
lée la pole position du
Grand Prix d’Azerbaïdjan, 4e
manche de la saison de For-
mule 1, et partira dimanche
devant le leader au cham-
pionnat Max Verstappen.
À Bakou, sur les rives de la mer
Caspienne, Charles Leclerc
s’est offert vendredi sa première po-
le de la saison, la première aussi de
la Scuderia. « Je suis très satisfait de
mon tour, les sensations étaient
bonnes depuis le début », a déclaré
le Monégasque à l’issue de sa jour-
née. Un moment meilleur chrono
des qualifications à égalité parfaite
avec Verstappen – des circonstan-
ces rarissimes – le pilote de 25 ans
est parvenu à sortir son épingle du
jeu en toute fin de séance, reléguant
le double champion du monde en
titre à la deuxième place sur la grille.
Ferrari et Red Bull à l’avant
Dans les rues de Bakou, où l’issue
est souvent imprévisible (six vain-
queurs différents en six courses dis-
CDO38 - V1
Quartararo espère engranger de nouveaux points en Espagne pour remonter au classement général. Photo Sipa
et à Austin alors qu’il était leader de
la course, perdant 45 points poten-
tiels qui lui auraient permis de s’en-
voler en tête du classement et d’as-
sommer la concurrence. « Après
avoir analysé ma chute, je suis arri-
vé à la conclusion que j’ai peut-être
sous-estimé les conditions… Le po-
tentiel de la moto est là, mais je dois
mieux la comprendre et être plus
réfléchi dans certaines situations »,
a estimé le Transalpin jeudi.
Marquez absent,
Bastianini de retour
Le Grand Prix d’Espagne, qui si-
gnifie le retour en Europe pour les
neuf prochaines courses après l’an-
nulation de la manche au Kazakh-
stan, sera marqué par l’absence du
sextuple champion du monde
Marc Marquez, toujours forfait en
raison d’une blessure à un pouce
lors du lancement de la saison au
Portugal fin mars. « J’avais l’espoir
de pouvoir reprendre ici mais fina-
Charles Leclerc (Ferrari) a décroché pour la troisième fois
d’affilée la pole du GP d’Azerbaïdjan. Photo Sipa/Sergei GRITS
putées), partir en pole position n’as-
sure toutefois certainement pas la
victoire à l’arrivée. Et pour cause :
Verstappen s’y était imposé l’an pas-
sé en étant parti de la troisième pla-
ce… derrière le poleman Leclerc.
Seuls l’Allemand Nico Rosberg en
2016 et le Finlandais Valtteri Bottas
en 2019 sont parvenus à gagner en
Azerbaïdjan en s’élançant de la po-
le.
Dimanche, l’autre Red Bull du
Mexicain Sergio Pérez, 3e, et la Fer-
rari de l’Espagnol Carlos Sainz par-
tiront en deuxième ligne, devant le
Britannique Lewis Hamilton (Mer-
lement la décision de ne pas courir
a été prise assez facilement et à
l’unanimité des médecins. Le ris-
que de mettre en péril les bienfaits
de l’opération était trop grand », a
expliqué l’Espagnol jeudi en confé-
rence de presse. En revanche, la
première des trois courses espagno-
les de la saison sera le théâtre du
retour sur la piste d’Enea Bastiani-
ni, qui s’était fracturé une omoplate
lors du sprint à Portimao. L’Italien,
nouveau coéquipier de Bagnaia
cette saison chez Ducati, n’a tou-
jours pas disputé de Grand Prix
sous ses nouvelles couleurs et sera
très attendu en Andalousie.
Auteur d’un très bon début de sai-
son au guidon de sa Ducati-Pra-
mac, l’autre Français de la grille,
Johann Zarco, 6e des essais qualifi-
catifs vendredi (voir par ailleurs)
tentera de confirmer les bonnes dis-
positions de sa moto pour rester
dans le peloton de tête au classe-
ment mondial, où il figure à la cin-
quième place.
cedes), 5e. C’est la première fois de-
puis le début de la saison que Ha-
milton s’élancera devant son jeune
coéquipier George Russell, seule-
ment 11e. Troisième provisoire au
championnat derrière les deux Red
Bull, l’Espagnol Fernando Alonso
(Aston Martin) partira 6e, sa pire po-
sition depuis le début de la saison.
La première partie des qualifica-
tions a été interrompue à deux re-
prises, à cause des sorties de piste de
Nyck de Vries (Alpha Tauri), puis
du Français Pierre Gasly (Alpine).
Tous deux partiront dimanche en
dernière ligne.
Repères
■ Espargaro domine les
essais, Quartararo 16
e nation des vols à réserver : Manille
Aleix Espargaro a réalisé ven-
dredi le meilleur temps des
deux séances d’essais qualifica-
tifs, tandis que Francesco Ba-
gnaia et Fabio Quartararo ont
déçu et devront passer par le re-
pêchage des qualifications. La
Q1 samedi matin (10h50) sera
déterminante pour décrocher
les deux tickets pour la Q2 qui
déterminera la grille de départ
du sprint programmé samedi
après-midi et de la course di-
manche.
Programme
Grand prix d’Espagne
➤ SAMEDI
10h10 : essais libres
10h50 : qualifications 1 et 2
15h : course sprint
➤ DIMANCHE
15h : course
Cyclisme - tour de romandie
Ayuso fait coup double
L’Espagnol Juan Ayuso, de retour
d’une longue période de convales-
cence, a pris la tête du Tour de Ro-
mandie au détriment du Britanni-
que Ethan Hayter en remportant la
troisième étape, un contre-la-mon-
tre de 19 km autour de Châtel-
Saint-Denis, vendredi.
Sur un parcours vallonné, avec
une bosse de quatre kilomètres à
5,7 % de pente moyenne, le jeune
coureur (20 ans) a battu pour cinq
secondes l’Américain Matteo Jor-
genson qu’il devance également au
classement général avec un avanta-
ge de 18 secondes. « J’ai vraiment
souffert », a concédé Ayuso. « Sa-
chant à mi-course que j’avais un très
bon temps intermédiaire, j’y suis al-
lé à fond dans la descente après le
passage au sommet de la bosse. J’ai
vraiment pris des risques ». « Je pro-
gresse de jour en jour et, pour une
reprise, je dois dire que mes sensa-
tions sont bonnes », s’est-il réjoui.
Le Français Romain Bardet a ter-
miné encore plus loin, lâchant près
d’une minute au vainqueur, une
contre-performance après le bon
début de course du coureur de la
formation DSM, deuxième de l’éta-
pe de jeudi.
Samedi 29 avril 2023
Basket-ball
Mondial-2023 :
quels adversaires
pour les Bleus ?
Evan Fournier et Vincent Collet,
le coach des Bleus. Photo Sipa
Où et qui ? Les basketteurs fran-
çais seront fixés samedi sur leurs
adversaires et le lieu de leur phase
de groupes pour la prochaine Cou-
pe du monde (25 août-10 septem-
bre) dont le tirage est prévu à Ma-
nille (13h30). À défaut de savoir si
en seront le pivot de Philadelphie
Joël Embiid, au récent passeport
français, ou Rudy Gobert, qui s’est
dit « indécis » jeudi, les hommes de
Vincent Collet connaîtront la desti-
ou Jakarta, deux des cinq sites ac-
cueillant la compétition.
Pour ce qui s’annonce comme le
premier tournoi de Victor Wemba-
nyama avec l’équipe de France,
seuls trois groupes peuvent lui
échoir : le B, le D ou le H où ne
figureront pas, c’est sûr, les États-
Unis, à qui le groupe C a été attri-
bué. Dans tous les cas, le premier
tour devrait épargner les Bleus : le
Canada, le Monténégro et au choix
Porto Rico étant les plus gros mor-
ceaux pouvant les accompagner
dans leur groupe.
Les adversaires possibles :
Chapeau 4 : Canada, Venezuela,
Monténégro, Porto Rico
Chapeau 6 : Chine, Lettonie, Mexi-
que et Géorgie
Chapeau 8 : Liban, Égypte, Soudan
du Sud et Cap vert
Ayuso a pris la tête du classement
général. Photo Sipa/J-C. BOTT
Résultats
Cyclisme
➤ Tour de Romandie
❏ Le classement de la 3e étape
1. J. Ayuso (ESP/UAE) les 18,8 km en
25 : 15. 2. M. Jorgenson (USA/MOV) à
5. ; 3. A. Yates (GBR/UAE) 17. ; 4.
N. Oliveira (POR/MOV) 18. ; 5. W. Barta
(USA/MOV) 19…. 16. L. Martinez (FRA/
GFJ) 35. ; 18. T. Pinot (FRA/GFJ) 39. ; 20.
R. Cavagna (FRA/QST) 46. ; 32.
R. Bardet (FRA/DSM) 57.
❏ Classement général
1. J. Ayuso (ESP/UAE) 8 h 33 : 40. ; 2.
M. Jorgenson (USA/MOV) à 18. ; 3.
T. Foss (NOR/JUM) 19. ; 4. N. Oliveira
(POR/MOV) 22. ; 5. A. Yates (GBR/UAE)
30. ; 13. R. Cavagna (FRA/QST) 41. ; 16.
T. Pinot (FRA/GFJ) 1:00. ; 18. R. Bardet
(FRA/DSM) 1:03.
Samedi 29 avril 2023 HIPPISME 39

Le Quinté + Cet après-midi à Auteuil

Samedi 29 Avril 2023

Rock and Roll, ça va swinguer !

R
ock and Roll a gagné
3 Grande Course de Haies de Printemps
à l'échelon inférieur départ prévu
au sortir de l'hiver et a à 15 h 15
montré qu'il pouvait en Réunion I - Course 3 Groupe III - Haies - Handicap - Réf. : +3 +5 - 5 ans et plus - 174.000 € - 4.300 mètres
faire de même à ce niveau.
Son poids léger peut le Propriétaire Entraîneur N° cheval Oeil. Origines S/A/R Poids Jockey Gains Cote
mener sur la plus haute D. Dahan Rob. Collet 1 KAPTEEN Kap Rock et Manson Teene H8b. 72,5 N. Gauffenic 259.670 21/1
marche. New President Mme M.-J. Corbin A. Couétil 2 GENTLEMAN D'ATHON Doctor Dino et Queen d'Athou H7al. 72,5 A. Coupu 104.970 15/1
est toujours compétitif. A. Clavier C.& Y. Lerner (s) 3 FLASH DAVIER Doctor Dino et Qingdao F5b. 70 B. Lestrade 202.640 9/1
Récente révélation, Rock-
P.-G. Dumas Y. Fouin 4 ANOUMA FREEDOM Hannouma et Miss Freedom H12b. 70 T. Andrieux 469.990 17/1
adenn se doit de confirm-
er. Ma Beauté va courir C. Geoffroy F. Nicolle 5 KASH COEUR DEROCHE NON PARTANT
en progrès et mérite créd- S W Racing N.George & A.Zetterholm 6 ROCKADENN High Rock et Nijadenn H7b. 66,5 J. Reveley 115.541 7/1
it. Les limites de Flash D. Frouin Fab. Foucher 7 NEW PRESIDENT O Sinndar et Sun Song H6b. 66 T. Beaurain 126.860 5/1
Davier sont inconnues. Mme J. Shalam M. Rolland (s) 8 MA BEAUTÉ Montmartre et Libaute F5gr. 65,5 J. Charron 200.225 14/1
Chichi de la Vega est
muni de peaux de mouton A. Sannier A. Sannier 9 SAMBRILLON Crillon et Odessa de la Roque F7b. 64,5 K. Ouvrier 101.435 30/1
pour la première fois. Rob. Collet Rob. Collet 10 CHICHI DE LA VEGA PA Nom de d'La et Césarine Palace H6b. 62 L. Philipperon 188.350 11/1
Gentleman d'Athon va Ec. Michaël Rizieri Y. Fouin 11 LOQUAS It's Gino et Hera Bonitas H5gr. 62 J. Da Silva 55.430 27/1
tenter de surmonter la pé- J. Anxo M. Seror (s) 12 ROCK AND ROLL Oasis Dream et Motivation H5b. 62 D. Ubeda 166.490 6/1
nalité. Lucky One accepte
de courir avec trois kilos S.C.E.A.Hamel Stud A. Chaillé-Chaillé 13 HOPPEFULL HAS Martaline et Horabora Has H5gr. 62 G. Masure 51.535 22/1
de surcharge, gare ! B. Halsall Mme S. Leech 14 LUCKY ONE Authorized et Lady Anouchka H8npan. 62 G. Meunier 122.170 19/1

Les performances
1 Kapteen
6h 10h 7h 2h (22) 1h 4s 1h Ah 1h 3h
jockey : N. Gauffenic
Il évolue actuellement sur courant
alternatif et sa valeur de 67,5 ne joue
pas en sa faveur. De plus, il court à
seulement 6 jours d'intervalle. Evo-
lue dans la catégorie de son dernier
succès. Pour une cote
Auteuil 23 Avril 23 - Terrain Collant -
Prix Léon Rambaud Groupe II - Haies -
5 ans et plus - 174.000 € - 4.300
mètres - 1. Goa Lil 67 -2. Thélème 72 -3.
Folsom Prison 66 -4. Hermès Baie 72
-5. Henri Le Farceur 69 -6. KAPTEEN
66 (N. Gauffenic) - -8 partants
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel - Haies -
Handicap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et
plus - 115.000 € - 3.900 mètres - 1.
Gentleman d'Athon 66,5 -2. Raffles
Odeon 65,5 -3. Rockadenn 64 -4. Ma
Beauté 63 -5. Beau Gosse 68 -6.
Sambrillon 63,5 -10. KAPTEEN 70,5
(N. Gauffenic) - -14 partants
2 Gentleman d'Athon
1h 7h 1h (22) 6h 3h 5h 9h 5h 1h
jockey : A. Coupu
Il se présente au top de sa forme et a
même pris la 5e place de cette course
la saison dernière. Par contre, il va
devoir sortir le bleu de chauffe en
67,5 de valeur. Malgré tout, il mérite
crédit
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel Haies - Handi-
cap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et plus -
115.000 € - 3.900 mètres - 1. GENTLE-
MAN D'ATHON 66,5 (A. Coupu) -2.
Raffles Odeon 65,5 -3. Rockadenn 64
-4. Ma Beauté 63 -5. Beau Gosse 68 -6.
Sambrillon 63,5 - -14 partants
Auteuil 11 Mars 23 - Terrain Collant -
Prix Hubert d'Aillières - Haies - L. - 5
ans et plus - 88.000 € - 4.300 mètres
- 1. Carriacou 67 -2. Gran Diose 67 -3.
Baladin de Mesc 71 -4. Gex 67 -5. La
le choix de nos confrères
Paris-Turf 13 6
Week-End 7 3
Week-End.com 3 7
Paris-Courses 2 12
Paris-Courses.com 7 12
Le Parisien 7 12
3601 12 2
La Gazette 6 7
Ouest-France 10 6
Le Républicain Lorrain 12 13
France-Antilles Courses 7 6
La Provence 8 2
Danza 68 -6. Cirano de Pail 72 -7.
GENTLEMAN D'ATHON 69 (A.
Coupu) -7 partants
3 Flash Davier
1h 2h (22) 1h 2h 7s 9s 1s 3h 5h 5h
jockey : B. Lestrade
Elle ne cesse de repousser ses limites
depuis la fin de la saison dernière. Elle
évolue dans sa catégorie, apprécie
ces balais mais sa valeur de 67 pose
un léger souci. Néanmoins, sur dsa
forme, elle est à suivre
Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Rose Or No Haies -
Handicap divisé - première épreuve -
Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus -
110.000 € - 3.900 mètres - 1. FLASH
DAVIER 69,5 (L. Zuliani) -2. New
President 69,5 -3. Moujik 67 -4. Rock
and Roll 65 -5. Hyjie 64,5 -6. Chichi de
la Vega 65,5 - -16 partants
Compiègne 14 Mars 23 - Terrain Lourd
- Prix Spumate - Haies - Handicap
divisé - première épreuve - Réf: +6 +8 -
L. - 4 et 5 ans - Femelles - 110.000 € -
3.600 mètres - 1. Marie Coastala 67 -2.
FLASH DAVIER 71 (B. Lestrade) -3.
Idylle d'Ainay 69,5 -4. Idée Fixe 69 -5.
Rosa Kleb 68 -6. Carole's Pass 71 - -15
partants
4 Anouma Freedom
8h (22) 2h 1h 1h Ah 10h 6h Ah 3h
jockey : T. Andrieux
Il reste sur une honorable course de
rentrée (8e). Désormais âgé de 12
ans, ce sujet n'a plus à faire ses
preuves à ce niveau ni sur les haies
d'Auteuil. A pris la 3e place de cette
course en 2021. Bon outsider
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel Haies - Handi-
cap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et plus -
115.000 € - 3.900 mètres - 1. Gentle-
man d'Athon 66,5 -2. Raffles Odeon
65,5 -3. Rockadenn 64 -4. Ma Beauté
63 -5. Beau Gosse 68 -6. Sambrillon
63,5 -8. ANOUMA FREEDOM 67,5 (T.
10 7 12 11 3 8
6 12 4 8 2 14
12 8 2 10 6 mière fois. Vise la 4/5e place
3 4 7 6 10
6 3 2 10 8 4
10 2 3 6 8
7 4 10 14 6 9
3 12 10 8 2
13 11 7 3 1 8
10 3 7 6 11
12 3 2 8 10
10 3 7 6 13
Andrieux ) - -14 partants
Auteuil 03 Décembre 22 - Terrain
Lourd - Prix Léon Olry-Roederer -
Groupe II - Haies - 5 ans et plus -
155.000 € - 4.300 mètres - 1. Henri Le
Farceur 66,5 -2. ANOUMA FREEDOM
66 (N. Desoutter) -3. Yeiayel 66 -4.
Folsom Prison 66 -5. Haut les Coeurs
66 -4 partants
5 Kash Coeur Deroche
2h 1h (22) 1h (21) 1h
Non partant
Il est peu expérimenté du haut de ses
6 ans mais doué. Jamais plus loin que
2e après 4 courses mais passe un
test à ce niveau en 62 de valeur. A
des lignes intéressantes. Pour ses
débuts à Auteuil, il peut faire mal
Compiègne 30 Mars 23 - Terrain Très
souple - Prix du Mont Cenis Haies - 5
ans et plus - Classe 1 - 64.000 € -
3.800 mètres - 1. Hooligan 68 -2.
KASH COEUR DEROCHE 70 (G. Rich-
ard) -3. Master Nonantais 73 -4. Aulko
68 -5. Garasil 68 -3 partants
Bordeaux - Le Bouscat 23 Février 23 -
Terrain Très souple - Prix Déesse des
Mers - Haies - 5 ans et plus - Classe 2 -
30.000 € - 3.900 mètres - 1. KASH
COEUR DEROCHE 68 (G. Richard) -2.
Fundam 66 -3. Garanti Or 69 -4. Lady
Martaline 64 -5. Folish Gold 63 -6.
Kahena 66 -6 partants
6 Rockadenn
3h 5h (22) 12h 4s 5h (21) 2h 7h 3h Ah
jockey : J. Reveley
Il est sur la montante et vient surtout
de prouver sa compétitivité dans un
tel registre lors du référent Prix Jean
Granel (3e). Gardé pour depuis et
entourage en verve ces derniers
temps. A l'arrivée
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel Haies - Handi-
cap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et plus -
115.000 € - 3.900 mètres - 1. Gentle-
man d'Athon 66,5 -2. Raffles Odeon
le choix du tiercé
12 7 6
1€
8 le choix du quarté
12 7 6
4 1,5 €
14
le choix du quinté
12 7 6 8 3
2€
8
LE MAGE
4 1 9 11 2 6
65,5 -3. ROCKADENN 64 (T. Guine-
heux) -4. Ma Beauté 63 -5. Beau
Gosse 68 -6. Sambrillon 63,5 - -14
partants
Cagnes-sur-Mer 08 Janvier 23 - Ter-
rain Collant - Grande Course de Haies
de Cagnes - Haies - L. - 5 ans et plus -
83.000 € - 4.300 mètres - 1. Cirano de
Pail 70 -2. Motu Fareone 65 -3.
Saignon 67 -4. Vae Patron 70 -5.
ROCKADENN 67 (J. Reveley) -6.
Halite 67 - -10 partants
7 New President
2h 1h Ah 1h 2h (22) 9h 2h 2h (20) 2h
jockey : T. Beaurain
Il vient de prouver qu'il avait encore
de la marge en 61 de valeur en se
classant au 2e rang d'une course
analogue le 13/04. La distance plus
longue ne devrait pas le déranger. Ce
samedi, il a ses chances
Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Rose Or No Haies -
Handicap divisé - première épreuve -
Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus -
110.000 € - 3.900 mètres - 1. Flash
Davier 69,5 -2. NEW PRESIDENT 69,5
(T. Beaurain) -3. Moujik 67 -4. Rock
and Roll 65 -5. Hyjie 64,5 -6. Chichi de
la Vega 65,5 - -16 partants
Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant -
Prix Prédicateur - Haies - Handicap
divisé - première épreuve - Réf: +9 +11
- L. - 5 ans et plus - 110.000 € - 3.900
mètres - 1. NEW PRESIDENT 67 (T.
Beaurain) -2. Rock and Roll 67,5 -3. Six
One 68,5 -4. Chichi de la Vega 68 -5.
Garrygal 68,5 -6. Ispano Star 67 - -14
partants
8 Ma Beauté
4h 11s (22) As 3s 3h As 5h 4s 2h 1s
jockey : J. Charron
Cette jument de qualité a désormais
deux courses de rentrée dans les
jambes et évolue sur la montante.
Elle est assez bien située en 62,5 de
valeur et a, de plus, déjà pris 5 places
8 3 10
4€ 10 € 20 €
8 3 10 2 Handicap divisé - première épreuve -
7.5 € 22,5 € 52,5 €
10 2 14
12 € 42 € 112 €
LE CHERCHEUR D'OR
10 14 13 4 12
sur ces balais. Méfiance
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel Haies - Handi-
cap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et plus -
115.000 € - 3.900 mètres - 1. Gentle-
man d'Athon 66,5 -2. Raffles Odeon
65,5 -3. Rockadenn 64 -4. MA
BEAUTÉ 63 (A. Zuliani) -5. Beau
Gosse 68 -6. Sambrillon 63,5 - -14
partants
Auteuil 11 Mars 23 - Terrain Collant -
Prix Lutteur III - Steeple-chase - Handi-
cap - Réf: +7 +9 - L. - 5 ans et plus -
137.000 € - 4.400 mètres - 1. St
Romain du Derby 67 -2. Invité de
Marque 64 -3. Batame du Bocage 70,5
-4. Echo de Champdoux 70 -5. Royal-
clety 67 -6. Harry Conti 66 -11. MA
BEAUTÉ 71,5 (L. Philipperon) - -18
partants
9 Sambrillon
6h 8h 1h Ah (22) 1h 1h 2h Ah 3h 7h
jockey : K. Ouvrier
Elle n'a plus de marge depuis sa
victoire surprise du Prix Beugnot.
Malgré tout, elle n'a pas été ridicule
en dernier lieu et sa tenue à toute
épreuve pourrait bien l'aider lors de
l'emballage final. Surprise possible
Auteuil 08 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Jean Granel Haies - Handi-
cap - Réf: +0,5 +2,5 - L. - 5 ans et plus -
115.000 € - 3.900 mètres - 1. Gentle-
man d'Athon 66,5 -2. Raffles Odeon
65,5 -3. Rockadenn 64 -4. Ma Beauté
63 -5. Beau Gosse 68 -6. SAMBRIL-
LON 63,5 (K. Ouvrier) - -14 partants
Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant -
Prix Prédicateur - Haies - Handicap
divisé - première épreuve - Réf: +9 +11
- L. - 5 ans et plus - 110.000 € - 3.900
mètres - 1. New President 67 -2. Rock
and Roll 67,5 -3. Six One 68,5 -4. Chichi
de la Vega 68 -5. Garrygal 68,5 -6.
Ispano Star 67 -8. SAMBRILLON 71
(G. Richard) - -14 partants
10 Chichi de la Vega
6h 4h 6h Ah 5h (22) 3h 3h 3h 2h 8h
jockey : L. Philipperon
Il possède tous les jours la pointure
d'une telle épreuve, mais son année
2023 est pour le moment en demi-
teinte. Il aura pour lui de porter les
oeillères australiennes pour la pre-
Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très
souple - Prix Rose Or No Haies -
Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus -
110.000 € - 3.900 mètres - 1. Flash
Davier 69,5 -2. New President 69,5 -3.
Moujik 67 -4. Rock and Roll 65 -5. Hyjie
64,5 -6. CHICHI DE LA VEGA 65,5 (L.
Philipperon) - -16 partants
Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant -
Prix Prédicateur - Haies - Handicap
divisé - première épreuve - Réf: +9 +11
CDO39 - V1
 40 HIPPISME Samedi 29 avril 2023

- L. - 5 ans et plus - 110.000 € - 3.900 Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très HOPPEFULL HAS 69 (G. Ré) -4.
mètres - 1. New President 67 -2. Rock souple - Prix Rose Or No Haies - Espoir de Noël 69 -5. Interdit de Jeu 72
and Roll 67,5 -3. Six One 68,5 -4. Handicap divisé - première épreuve - -6. Pataille 67 - -14 partants
CHICHI DE LA VEGA 68 (L. Philip- Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus -
peron) -5. Garrygal 68,5 -6. Ispano 110.000 € - 3.900 mètres - 1. Flash 14 Lucky One
Star 67 - -14 partants Davier 69,5 -2. New President 69,5 -3. 2h 2h 8h 3h (22) 5h 1h 2h 9h As 5h
Moujik 67 -4. ROCK AND ROLL 65 (D. jockey : G. Meunier
11 Loquas Ubeda) -5. Hyjie 64,5 -6. Chichi de la
9h 1h 8h (22) 3h 5h 4s 4h 11h 4h 6h Il a déjà pris une 3e place à ce niveau
Vega 65,5 - -16 partants à Pau en début d'année et fait preuve
jockey : J. Da Silva
Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant - de constance. A déjà vaincu sur le
Il vient de montrer ses limites en se Prix Prédicateur - Haies - Handicap tracé du jour. Doit subir 3 kilos de
classant au 9e rang du référent Prix divisé - première épreuve - Réf: +9 +11 surcharge pour participer à l'épreuve.
Rose Or No. En effet, sa marge est - L. - 5 ans et plus - 110.000 € - 3.900
réduite depuis son succès dans une A suivre en fin de combinaison
mètres - 1. New President 67 -2. ROCK
2e épreuve le 19/03. Dans ces condi- AND ROLL 67,5 (B. Le Clerc) -3. Six Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très
tions, il viendra dans un second choix One 68,5 -4. Chichi de la Vega 68 -5. souple - Prix Nécor Haies - Handicap
Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très Garrygal 68,5 -6. Ispano Star 67 - -14 divisé - deuxième épreuve - Réf: +14
souple - Prix Rose Or No Haies - partants +16 - 5 ans et plus - 62.000 € - 3.900
Handicap divisé - première épreuve - mètres - 1. Dentor des Obeaux 72 -2.
Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus - 13 Hoppefull Has LUCKY ONE 70 (B. Lestrade) -3.
110.000 € - 3.900 mètres - 1. Flash 8h 3h (22) 12h Th (21) 2h 4h 2h 7h 4h Huron Wendat 63,5 -4. Haddexa des
Davier 69,5 -2. New President 69,5 -3. jockey : G. Masure Obeaux 68 -5. Lignou 63,5 -6. Golliath
Moujik 67 -4. Rock and Roll 65 -5. Hyjie 67 - -13 partants
64,5 -6. Chichi de la Vega 65,5 -9. Les moyens ne lui font pas défaut,
mais il est bien plus efficace à un Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant -
LOQUAS 65,5 (T. Andrieux ) - -16 Prix Lilium - Haies - Handicap divisé -
partants niveau moindre. Il totalise, en effet, 2
échecs dans les événements et deuxième épreuve - Réf: +14,5 +16,5 -
Auteuil 19 Mars 23 - Terrain Collant - passe un test sur une aussi longue 5 ans et plus - 62.000 € - 3.900
Prix Lilium - Haies - Handicap divisé - distance. Bref, c'est un simple out- mètres - 1. Loquas 68 -2. LUCKY ONE
deuxième épreuve - Réf: +14,5 +16,5 - sider 70,5 (B. Lestrade) -3. Endavi 71,5 -4.
5 ans et plus - 62.000 € - 3.900
mètres - 1. LOQUAS 68 (T. Andrieux ) Auteuil 13 Avril 23 - Terrain Très Ite Missa Est 70,5 -5. Starvina 72 -6.
-2. Lucky One 70,5 -3. Endavi 71,5 -4. souple - Prix Rose Or No Haies - Diamantaire 68,5 - -18 partants
Ite Missa Est 70,5 -5. Starvina 72 -6. Handicap divisé - première épreuve -
Diamantaire 68,5 - -18 partants Réf: +6,5 +8,5 - L. - 5 ans et plus -
110.000 € - 3.900 mètres - 1. Flash
12 Rock and Roll
4h 2h 1h (22) 2h Th 6h 2h 4h 2h 3h
Davier 69,5 -2. New President 69,5 -3.
Moujik 67 -4. Rock and Roll 65 -5. Hyjie
Réunion 1 - Auteuil à 13h28
jockey : D. Ubeda 64,5 -6. Chichi de la Vega 65,5 -8.
HOPPEFULL HAS 65,5 (D. Gallon) - 1 Prix Go Ahead 2 Idée Fixe G. Meunier 70 12 Messi Blue B. Marchand 66,5
Ce sujet constant semble proche du Haies - L. - 3 ans - Mâles - 88.000 € - 3 Odela T. Beaurain 70 13 Cima Well D. Carré 65,5
1er succès de sa carrière dans la -16 partants
3.000 mètres - Trio Ordre-Couplé 4 Il N'y A Pas Photo G. Masure 69 14 Bi Beach Y. Delépine 65
catégorie qui nous intéresse. De plus, Auteuil 11 Mars 23 - Terrain Collant - Ordre-Super4 Favoris : 4 - 11 - 10 Outsiders : 7 - 2 - 6 - 3
il affiche un joli 7 sur 8 sur ces balais Prix de la Source - Haies - 5 ans - Classe 5 La Chenevière NON PARTANTE 68
1 Jigme L. Philipperon 67 6 Idylle d'Ainay G. Ré 68
(2 victoires) et son mentor affiche un 2 - 55.000 € - 3.600 mètres - 1. Raffles 2 Worth a Team N. Gauffenic 67 8 Prix Maguelonne
bel optimisme. Belle possibilité Odeon 73 -2. Garrick Harmony 71 -3. 7 Royale Milady Has L. Zuliani 67 Steeple-chase - Handicap - Réf: +9 - 4
3 Winstonprésident J. Reveley 66 8 Alce F. de Giles 67
4 Boom Boom Ciao D. Ubeda 65 ans - 63.000 € - 3.500 mètres - Trio-
9 Jolidée J. Charron 66 Couplé-2sur4-Mini Multi
5 Surinfil T. Beaurain 65 Favoris : 2 - 7 Outsiders : 1 - 8 - 4
R4 - Lyon-Parilly à 11h45 6 Ventura Highway J. Charron
Favoris : 1 Outsiders : 2 - 3
65
6 GSC Masters - Prix Ingré
1 Benou L. Philipperon
2 Jacasse Camara B. Lestrade
3 King To Be F. de Giles
71,5
70
70
Groupe III - Steeple-chase - 5 ans et
2 Prix Amadou plus - 157.000 € - 4.400 mètres - - 4 Inaya Jones J. Charron 69
1 Prix de la Maurienne 6 Idalium Magic (Q) L. Verrière 2850 Groupe II - Haies - 4 ans - 174.000 € - 5 Planting L. Zuliani 68,5
Monté - Course F - 21.000 € - 2.850 7 Instar de Magny (P) D. Békaert 2850 Trio Ordre-Couplé Ordre-Super4
mètres - Piste en dur - Corde à gauche
3.900 mètres - -Trio Ordre-Couplé 1 Gran Diose J. Reveley 69 6 Best Women N. Howie 64,5
8 Ice Scott O. Merle 2850 Ordre-Super4 7 Bonheur du Sud N. Ferreira 63
- Trio-Couplé-2sur4-Mini Multi 9 Index de Claivince (Q) P. Callier 2850 2 Imperil Jack Quinlan 68
1 Hulotte de Forges Mlle M. Heymans 2850 1 Losange Bleu J. Da Silva 68 3 Spes Militurf K. Dubourg 67 8 Gringo du Rheu R. Julliot 67
10 Ipipip des Sables (A) T. Briand 2850 2 Le Philosophe G. Masure 65 9 Kashdam T. Bourguigneau 63
2 Italiano Dream (Q) Q. Seguin 2850 11 Izor de Dompierre (Q) Serge Peltier 2875 4 Franco de Port J. Charron 66
3 Isola Santa (P) T. Aguiar 2850 3 Lou Fast L. Philipperon 65 5 Ecoute en Tête L. Zuliani 66 10 Japelou Deciergues G. Meunier 62
12 Icare File S. Stefano 2875 4 Authoryty Seven J. Charron 65 Favoris : 1 - 7 Outsiders : 8 - 9 - 4
4 Havana de Soyora (P) Mlle S. Cortial 2850 13 Iago Rose (Q) L. Lamazière 2875 6 Dream Wish T. Chevillard 66
5 Islande Volsin (Q) Mme S. Busset 2850 5 Jonca de Thaix B. Lestrade 64 7 Poly Grandchamp B. Lestrade 66
14 Ivarun (Q) Loris Garcia 2875 Favoris : 1 Outsiders : 2 - 3 9 Prix Le Rheusois
6 Hashtag d'Emotion (A) T. Dromigny 2850 Favoris : 13 - 14 - 1 Outsiders : 12 - 9 - 5 Favoris : 3 - 1 Outsiders : 6 - 4 - Haies - Handicap de catégorie divisé -
7 Hulk du Sablier (P) F. Broust 2850 4 Prix Girofla deuxième épreuve - Réf: +20,5 +22,5
8 Image de Rabet (P) Mlle J. Ohanessian 2875 5 Prix du Berry Haies - L. - 3 ans - Femelles - 88.000 7 Prix Roger Duchêne - Grand - 5 ans et plus - Apprentis et Jeunes
9 Impérial Key (Q) C. Bouteiller 2875 Attelé - Course F - 18.000 € - 2.000 m - € - 3.000 mètres - Trio-Couplé- Prix des Jeunes Jockeys Jockeys - Jockeys < 50 victoires -
10 Golden Seven (Q) Mlle M. Ducré 2875 Piste en dur - Corde à gauche - Autostart Super4 Haies - Handicap de catégorie divisé - 42.000 € - 3.600 mètres - Trio-
- Trio-Couplé-2sur4-Mini Multi première épreuve - Réf: +13 +15 - 5 Couplé-2sur4-Multi
11 Grandioso (A) Mlle T. Mathias Maisonnette 2875 1 Katia de Romaz B. Chourre 2000 1 Funny Berry F. de Giles 67
ans et plus - Apprentis et Jeunes 1 Irishca de Thaix T. Dumouch 72
12 Infinity Jet (P) B. Chauve-Laffay 2875 2 King's Dragon J. Asselie 2000 2 Kargèse B. Lestrade 67 Jockeys - Jockeys < 50 victoires -
Favoris : 9 - 2 Outsiders : 12 - 6 - 3 3 Les Loyautés G. Meunier 67 2 Great Feeling Mlle S. Boulet 69,5
3 Kristal des Moyeux T. Dromigny 2000 62.000 € - 3.600 mètres - Trio- 3 Forza A. Busson 71,5
4 Kelle Allure A. Tintillier 2000 4 Sissi du Mesnil J. Charron 66 Couplé-2sur4-Multi-Pick 5
2 Prix du Calvados 5 Terra Bella B. Le Clerc 66 4 Rêve de Prince J.-B. Breton 71
Attelé - Course F - 18.000 € - 2.850 5 Kabourg du Chêne B. Ruet 2000 1 Madn'es D. Thomas 72 5 Folk du Pécos D. Salmon 70,5
mètres - Piste en dur - Corde à gauche 6 Kiss Me Alex J.-C. Sorel 2000 6 Folie Eternelle L. Philipperon 66 2 Karuso de Gruchy A. Chesneau 71,5
7 Kundaline J. Reveley 66 6 Prince Kara M. Cypria 70,5
- Trio-Couplé-2sur4-Multi 7 Kamel du Bas Bosq T. Briand 2000 3 Apollo Creed A. Lelièvre 71 7 Roi d'Oudalle D.-A. Surveillant 70
1 Just Sixty One (PQ) D. Békaert 2850 8 Kinder de la Nave D. Békaert 2000 8 Saga Girl W. Lajon 65 4 Hyjie T. Bourguigneau 71
9 Ka Fée Inn T. Beaurain 65 8 Haeva d'Or L. Vandamme 69,5
2 James Street Loris Garcia 2850 9 Kavale Erca Q. Chauve-Laffay 2000 5 Royalclety Q. Defontaine 71 9 Agar Fan E. Meunier 69,5
3 June de l'Orgue (A) B. Ruet 2850 10 Kodak du Vernet P. Callier 2000 Favoris : 2 - 1 Outsiders : 6 - 4 - 7 6 Golliath Mlle L. Suisse 68 10 Pandoro D. Thomas 69
4 Jenna du Val d'Or A. Tintillier 2850 11 Khéops Airemme L. Lamazière 2000 5 Prix des Charentes 7 Affortunato N. Ferreira 70 11 Complet Thon G. Faivre-Picon 68,5
5 Jessie Rital Q. Chauve-Laffay 2850 12 Kylio de Bertrange Serge Peltier 2000 Haies - 4 et 5 ans - Femelles - Classe 1 8 Demoiselle Kap Mlle R. Leech 66,5 12 Sweet Cesaria R. Law-Eadie 67
6 Joute Vinière D. Dulong 2850 Favoris : 8 - 11 Outsiders : 9 - 3 - 5 - 64.000 € - 3.600 mètres - Trio- 9 Vandrimar G. Meunier 68 13 Santana du Berlais M. Duchêne 66,5
7 Jéricho du Bellay P. Callier 2850 Couplé-Super4 10 Frimousse Y. Follin 67,5 14 Naos A. Chesneau 66
8 Justin des Marais (PQ) M. Taisne 2850 6 Prix de la Côte d'Amour 1 Impulsion Allen W. Lajon 70 11 Huron Wendat Mlle S. Boulet 64,5
Attelé - Mâles - Course E - 21.000 € - Favoris : 4 - 10 - 3 Outsiders : 2 - 7 - 5 - 1
9 Joker du Rabutin (A) Serge Peltier 2850
10 Joe Le Veinard J. Blavette 2850 2.000 m - Piste en dur - Corde à gauche
- Autostart - Trio-Couplé-2sur4-Multi
11 Jakady d'Emeraude T. Dromigny 2850 1 Jack Oaks G. Vidal 2000
12 Jordana du Fer (Q) G. Raffestin
13 Jabalina (P) J.-P. Ducher
2850
2850
2 Jalezio (Q) L. Verrière
3 Jewel d'Auchy L. Lamazière
2000
2000
Hier à Paris-Vincennes
14 Jipsy Royale (Q) J.-C. Sorel 2850 4 Joker d'Arbaz (A) T. Dromigny 2000
Favoris : 13 - 6 - 9 Outsiders : 7 - 11 - 10 5 Prix Sirone 7 Prix de Villecresnes
- 5 Jesco de la Vallée P. Callier 2000 TIERCÉ (pour 1 €) 1 15 Bahia del Circeo (F. Nivard)
6 Jango A. Tintillier 2000 6-5-3 1 9 Howdy Quick (A. Abrivard)
2 12 Hyper Fast (F. Lagadeuc) 2 5 Bangla d'Esi (A. Abrivard)
3 Prix du Duché de Lorraine 7 Jipsy des Aires (Q) D. Békaert 2000 Ordre...........................................................................................................1.670,50 3 12 Guyane Géma (B. Rochard)
Att - Femelles - Course E - 24.000 € - 8 Jolan Boy (Q) Q. Chauve-Laffay 2000 Désordre ................................................................................................... 284,50 3 13 Gaylord Am (B. Robin) 4 11 Nouba Mom (G. Martin)
2.850 m - Piste en dur - Corde à 9 Jack Sparck G. Bouyer 2000 QUARTÉ+ (pour 1,50 €) 4 14 Brillant Ferm (M. Mottier) 14 partantes. Non partante : 9 Félina de
gauche - Trio-Couplé-2sur4-Mini Multi 10 Just du Caux (P) Serge Peltier 2000 6-5-3-13 16 partants. Tous courus Joyère.
1 Illustration Eclat (Q) B. Thomas 2850 Ordre .......................................................................................................... 6.591,90
11 Jack La Fripouille (P) G. Verva 2000 Désordre ..................................................................................................... 325,35 J.Simple : (pour 1 €) Gag. (9): 7,90 € - Pl. J.Simple : (pour 1 €) Gag. (15): 19,30 € - Pl.
2 Isis de Calvi (Q) L. Lamazière 2850 12 Jewel du Roen B. Ruet 2000 Bonus ................................................................................................................... 92,55 (9): 2,90 € - (12): 6,00 € - (13): 21,80 €. (15): 4,00 € - (5): 1,80 € - (12): 2,90 €.
3 Ipatinga (P) L.-J. Legros 2850 13 Jeson Boy H. Chauve-Laffay 2000 QUINTÉ+ (pour 2 €) Couplé : (pour 1 €): Gag. (9-12): 91,30 € - Couplé : (pour 1 €): Gag. (15-5): 23,80 € -
4 In Love Métis (Q) J. Asselie 2850 14 J'y Crois (PQ) J.-C. Sorel 2000 6-5-3-13-14 Pl. (9-12): 35,00 € - (9-13): 111,00 € - (12- Pl. (15-5): 10,40 € - (15-12): 19,00 € - (5-12):
5 Illusion Over (Q) Martin Cormy 2850 15 Joyous Dream (Q) Loris Garcia 2000 Ordre .................................................................................................... 66.853,80 13): 170,80 €. 9,90 €.
6 Ilona du Fer G. Verva 2850 16 Juan Carlos Gifont Marco Smorgon 2000 Désordre.....................................................................................................781,00 Trio : (9-12-13) (pour 1 €): 3.281,80 €. Trio : (15-5-12) (pour 1 €): 132,40 €.
7 Ixela du Fan (A) T. Briand 2875 Bonus 4 ........................................................................................................... 49,80 2sur4 : (15-5-12-11) (pour 3 €): 18,60 €.
Favoris : 13 - 2 - 3 Outsiders : 5 - 7 - 6 - 16 Bonus 3 ............................................................................................................ 25,80 2sur4 : (9-12-13-14) (pour 3 €): 74,70 €.
8 Isis de Pouline L. Verrière 2875 Multi : (9-12-13-14) (pour 3 €). En 4: Multi : (15-5-12-11) (pour 3 €). En 4:
9 Iris Rivoise (Q) J.-C. Sorel 2875 7 Prix du Pas-de-Calais 6.898,50 €, en 5: 1.379,70 €, en 6: 459,90 598,50 €, en 5: 119,70 €, en 6: 39,90 €,
10 Imphy (P) D. Haon 2875 Attelé - Course G - 23.000 € - 2.000 m - 4 Prix René Palyart - Etrier 4 Ans Q1 €, en 7: 197,10 €. en 7: 17,10 €.
11 Ilya du Goutier (Q) J. Cuoq 2875 Piste en dur - Corde à gauche - Autostart 1 4 Jadrius de Guez (A. Abrivard)
- Trio-Couplé-2sur4-Mini Multi 2 8 Jean Balthazar (Y. Lebourgeois) 8 Prix Maginus
12 Iosha Cayennaise (Q) D. Békaert 2875 6 Prix Louis Forcinal - Etrier 5 Ans 1 6 Jablonski (N. Bazire)
1 Gotta Feeling (Q) J.-C. Sorel 2000 3 9 Junon du Léard (A. Lamy) Q1
13 Ineska (Q) H. Chauve-Laffay 2875 2 Glaieul de Joux (Q) P. Callier 2000 4 7 J'Adore (A. Collette)
2 5 Jiosco de Phyt's (L. Baudouin)
Favoris : 10 - 12 - 3 Outsiders : 3 - 13 - 9 1 4 Ies We Kan (E. Raffin) 3 3 Jazzy Dancer (M. Abrivard)
3 Galaxie du Loisir (Q) Serge Peltier 2000 12 partants. Tous courus 2 8 Inshore (A. Abrivard) 4 13 Japarov Lire (E. Raffin)
4 Prix de la Dordogne 4 Harfan des Granges (Q) D. Békaert 2000 J.Simple : (pour 1 €) Gag. (4): 4,80 € - Pl. 3 7 Ina du Rib (J.L.C. Dersoir) 5 14 Jazzie Belle (D. Thomain)
Attelé - Mâles - Course E - 24.000 € - 5 Flash Oaks (Q) G. Vidal 2000 (4): 2,20 € - (8): 3,20 € - (9): 3,10 €.
8 partants. Tous courus 15 partants. Tous courus
2.850 mètres - Piste en dur - Corde à 6 Golden Snob (Q) L. Verrière 2000 Couplé : (pour 1 €): Gag. (4-8): 29,00 € - Pl. J.Simple : (pour 1 €) Gag. (6): 9,60 € - Pl.
gauche - Trio-Couplé-2sur4-Multi 7 Huppercut de Joux J.-P. Ducher 2000 (4-8): 10,60 € - (4-9): 11,60 € - (8-9): J.Simple : (pour 1 €) Gag. (4): 9,80 € - Pl.
(4): 1,80 € - (8): 1,40 € - (7): 1,50 €. (6): 3,40 € - (5): 3,80 € - (3): 12,80 €.
1 Imperious Charm (P) J. Guelpa 2850 8 Herbager Vrac (P) S. Stefano 2000 12,70 €. Couplé : (pour 1 €): Gag. (6-5): 40,90 € - Pl.
2 Ice Star (Q) Mlle T. Mathias Maisonnette 2850 9 Hermine du Sablier (A) B. Thomas 2000 Trio : (4-8-9) (pour 1 €): 95,50 €. Couplé : (pour 1 €): Gag. (4-8): 12,90 € - Pl. (6-5): 18,30 € - (6-3): 58,30 € - (5-3): 75,70 €.
3 Inouk Loulou J.-P. Pralus 2850 (4-8): 4,20 € - (4-7): 4,70 € - (8-7): 2,90 €.
10 Hooligan One Q. Chauve-Laffay 2000 2sur4 : (4-8-9-7) (pour 3 €): 12,00 €. 2sur4 : (6-5-3-13) (pour 3 €): 10,80 €.
4 Incroyable Kyrn B. Ruet 2850 11 Hasir Loris Garcia 2000 Mini Multi : (4-8-9-7) (pour 3 €). En 4: Trio : (4-8-7) (pour 1 €): 19,40 €. Multi : (6-5-3-13) (pour 3 €). En 4: 1.071,00 €,
5 Ipad Lila (Q) T. Busset 2850 Favoris : 4 - 10 Outsiders : 11 - 8 - 1 337,50 €, en 5: 67,50 €, en 6: 22,50 €. Super 4 : (4-8-7-3) (pour 1 €): 671,50 €. en 5: 214,20 €, en 6: 71,40 €, en 7: 30,60 €.
CDO40 - V1
Samedi 29 avril 2023 HIPPISME 41

le choix du quarté régional

Le Quarté + régional à Lyon-Parilly 6 5 12 3 4 2 11
1,5€ 7,5€ 22,5€ 52,5€

Formidable Mec est une priorité

I 8 Prix Jean Boillereau - Critérium de Trot de Lyon
l s'agit de la troisième étape
du Speed Cup Tour. Re-
marqué en dernier lieu après
avoir gagné sur un parcours
similaire à Cagnes-sur-Mer,
Reunion 4 - Course 8 Attelé - Course D - 35.000 € - 2.000 mètres - Piste en dur - Corde à gauche - Départ à l'autostart
départ prévu
à 16h08
Formidable Mec est un sér- Propriétaire Entraîneur N° cheval Def. S/A/R Dist. Driver Rec. Gains
ieux candidat à la victoire, au J. Soto D. Alexandre 1 Duc Parentier Q H10b 2000 J.-C. Sorel 1'12"4 197.550
même titre que Feltena de Lu- Ecurie Julry J.-P. Gauvin 2 Flamme Julry P F8al 2000 Q. Chauve-Laffay 1'13"6 197.470
bel, sur un tracé à son entière
convenance, et Galaxie de J.-M. Legros J.-M. Legros 3 Fusée des Vaux Q F8b 2000 L.-J. Legros 1'12" 198.760
Flam, qui n'aura contre elle Ecurie Wic S. Roger 4 Feeling du Noyer Q H8b 2000 D. Dulong 1'12"3 200.920
que de s'élancer en seconde J. Jeuffe A. Rozzoni 5 Feltena de Lubel P F8b 2000 A. Rozzoni 1'11"5 197.270
ligne. Mieux placée, Fusée des
Vaux tentera d'obtenir une re- Ecurie de Rougemont J.-M. Roubaud 6 Formidable Mec Q H8b 2000 S. Stefano 1'11"4 193.510
vanche par rapport à cette der- J. Filograsso J. Filograsso 7 Ghost des Charrons Q H7bf 2000 Serge Peltier 1'12"6 198.410
nière. Feeling du Noyer est Ecurie Sylvain Roubaud J.-M. Roubaud 8 Elgino H9al 2000 A. Tintillier 1'11"8 185.470
idéalement engagé. Flamme
M. Chevalier M. Chevalier 9 El Pardo Q H9b 2000 J. Cuoq 1'13"6 176.720
Julry, Filae de Soyora, Ghost
des Charrons et Elgino ont Y. Le Bris Y. Le Bris 10 Didji du Messi H10b 2000 Y. Le Bris 1'10"9 145.980
aussi les moyens de s'immiscer R. Gaja H. Chauve-Laffay 11 Filae de Soyora Q F8npan 2000 H. Chauve-Laffay 1'12" 167.790
dans la bonne combinaison du
P.-P. Baudrillard J. Raffestin 12 Galaxie de Flam Q F7bf 2000 D. Békaert 1'12"2 185.400
quarté.
Ecurie du Vieux Chêne Loris Garcia 13 Gégé Baroque H7al 2000 Loris Garcia 1'12" 183.770
F. Longère L. Lerenard 14 Destrier d'Or Q H10b 2000 P. Callier 1'11"5 163.595

Les performances
1 Duc Parentier
9a 4a 8a 7a 8a (22) 6a 6a 11a 1a 3a
driver : J.-C. Sorel
Il est plus à son affaire sur les par-
cours de tenue. En longeant le rail
avec le numéro Duc Parentier, il ten-
tera d'accrocher la quatrième place.
25/1
Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain -
Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon
Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525
mètres - Piste en dur - Corde à droite -
Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca
2525 1'14"-2. Foster Wood 2525
1'14"4-3. Feeling du Noyer 2525
1'14"4-4. Gourgandine 2525 1'14"7-5.
Feltena de Lubel 2525 1'14"8-6. El
Pardo 2525 1'14"8-9. DUC PAREN-
TIER 2525 1'15"5 (JC. Sorel) - 14
partants
2 Flamme Julry
10a 8m 4a 9a (22) 6a 12a 2a 4a 2a 12a
driver : Q. Chauve-Laffay
Elle est dans sa catégorie mais est à
la recherche de son meilleur niveau.
Si elle fait sa valeur, elle peut se
glisser à l'arrivée. 14/1
Marseille-Borély 29 Mars 23 - Bon
terrain - Prix du Docteur Yves Bachelier
Attelé - Course E - 30.000 € - 3.000
mètres - Piste en dur - Corde à gauche
- 1. Give Me Quick 3000 1'15"1-2.
Estournel Mouriez 3025 1'14"5-3. Gal-
way du Vivier 3000 1'15"1-4. Duc Par-
entier 3025 1'14"6-5. Fondant Baulois
3025 1'14"7-6. Gaudi Tit 3000
1'15"3-10. FLAMME JULRY 3025
1'14"8 (Q. Chauve-Laffay) - 16 par-
tants
3 Fusée des Vaux
4a 15a Da 9a (22) 6a 3a 12a 5a 4a 0a
driver : L.-J. Legros
Elle n'a pas été chanceuse en dernier
lieu et tentera de prendre sa revan-
che sur Galaxie de Flam. Avec ce bon
numéro, c'est une priorité. 6/1
Le Croisé-Laroche 10 Avril 23 - Bon
terrain - Prix Zeturf - Ca Va Aller Attelé -
Course D - 35.000 € - 2.700 mètres -
Piste en dur - Corde à gauche - Départ
à l'autostart - 1. Garuda Fligny 2700
1'13"2-2. Galaxie de Flam 2700
1'13"4-3. Gaulthéria 2700 1'13"4-4.
FUSÉE DES VAUX 2700 1'13"7 (LJ.
Legros) -5. Gravaleta 2700 1'13"8-6.
Espoir du Jour 2700 1'13"8- 14 par-
tants
4 Feeling du Noyer
3a 9a 5a 8a (22) 3a 8a 4a 7a 7a 6a
driver : D. Dulong
Il vient de bien courir à Cavaillon et
trouve dans la foulée ce bel engage-
ment au plafond des gains. Il mérite
donc crédit, au moins pour une place.
7/1
Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain - 8 Elgino 26.000 € - 2.700 mètres - Piste en dur favorables pour disputer les premiè-
Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon 11a 6a (22) 5a 4a Dm 6a 1m 3a 1a 6a - Corde à droite - 1. Harlem du Boulay res places. 24/1
Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525 driver : A. Tintillier 2725 1'15"2-2. Hazardous Game 2700 Lyon-Parilly 12 Avril 23 - Bon terrain -
mètres - Piste en dur - Corde à droite - 1'16"1-3. Far West de Busset 2700 Prix de Nantes Course Européenne -
Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca Il a désormais deux parcours dans les 1'16"4-4. Follow Darling 2700 1'16"5-5.
jambes mais a hérité du numéro huit. Attelé - Course D - 35.000 € - 2.000
2525 1'14"-2. Foster Wood 2525 Hold Dream Turbo 2700 1'16"7-6.
1'14"4-3. FEELING DU NOYER 2525 Confié à Anthony Tinitillier, il tentera mètres - Piste en dur - Corde à gauche
FILAE DE SOYORA 2725 1'16"1 (Q. - Départ à l'autostart - 1. Hurricane
1'14"4 (D. Dulong) -4. Gourgandine de tirer son épingle du jeu. 12/1 Chauve-Laffay) - 16 partants
2525 1'14"7-5. Feltena de Lubel 2525 Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain - River 2000 1'12"6-2. Galactée de
1'14"8-6. El Pardo 2525 1'14"8- 14 Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon 12 Galaxie de Flam Chenu 2000 1'13"-3. Self Explosive
partants Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525 2a 3a 9a (22) 10m 4a 4a 8a 12a 10a 0a 2000 1'13"1-4. Haut Brion 2000
mètres - Piste en dur - Corde à droite - driver : D. Békaert 1'13"2-5. Gardner Shaw 2000
5 Feltena de Lubel Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca 1'13"4-6. GÉGÉ BAROQUE 2000
5a Da 2Da 3a 6a (22) 2a 13a 4a 3a 8a Elle est en grande forme et associée à
2525 1'14"-2. Foster Wood 2525 l'incontournable David Békaert. Tous 1'13"7 (L. Garcia) - 13 partants
driver : A. Rozzoni 1'14"4-3. Feeling du Noyer 2525
Elle sera déferrée des postérieurs 1'14"4-4. Gourgandine 2525 1'14"7-5.
les feux semblent au vert. 5/1 14 Destrier d'Or
cette fois-ci et apprécie les parcours Feltena de Lubel 2525 1'14"8-6. El Le Croisé-Laroche 10 Avril 23 - Bon 8a Dm 4a 5Dm 6a 2m 11a Da 7m 3Da
de vitesse. Sans incident, elle ne Pardo 2525 1'14"8-11. ELGINO 2525 terrain - Prix Zeturf - Ca Va Aller Attelé - driver : P. Callier
devrait pas taper loin. 5/1 1'16"3 (A. Fantauzza) - 14 partants Course D - 35.000 € - 2.700 mètres -
Ce chic cheval donne toujours le
Piste en dur - Corde à gauche - Départ
Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain - meilleur de lui-même. Mais il n'a
Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon 9 El Pardo à l'autostart - 1. Garuda Fligny 2700
aucune marge de manoeuvre en
Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525 6a 7a 3a 6a 6a 9a 14a (22) 5a 6a 13a 1'13"2-2. GALAXIE DE FLAM 2700
1'13"4 (L. Cueff) -3. Gaulthéria 2700 pareille société. Outsider. 30/1
mètres - Piste en dur - Corde à droite - driver : J. Cuoq
1'13"4-4. Fusée des Vaux 2700 Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain -
Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca Sa forme est au beau fixe mais il doit Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon
2525 1'14"-2. Foster Wood 2525 souvent se contenter de petites pla- 1'13"7-5. Gravaleta 2700 1'13"8-6.
1'14"4-3. Feeling du Noyer 2525 Espoir du Jour 2700 1'13"8- 14 par- Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525
ces. Face aux plus jeunes, cela risque
1'14"4-4. Gourgandine 2525 1'14"7-5. d'être encore le cas. 15/1 tants mètres - Piste en dur - Corde à droite -
FELTENA DE LUBEL 2525 1'14"8 (A. Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca
Rozzoni) -6. El Pardo 2525 1'14"8- 14
Cavaillon 17 Avril 23 - Bon terrain - 13 Gégé Baroque 2525 1'14"-2. Foster Wood 2525
Prix du Crédit Mutuel de Cavaillon 6a 12a 8a 4a Da 4a (22) 1a 7a 7a Da 1'14"4-3. Feeling du Noyer 2525
partants Attelé - Course D - 33.000 € - 2.525
driver : Loris Garcia 1'14"4-4. Gourgandine 2525 1'14"7-5.
6 Formidable Mec mètres - Piste en dur - Corde à droite -
Départ à l'autostart - 1. Gino Tosca Il est plutôt bien engagé mais doit Feltena de Lubel 2525 1'14"8-6. El
Da 1a Da (22) 8a Da (r) (21) 1a 1a 5a s'élancer de la seconde ligne, Il devra Pardo 2525 1'14"8-8. DESTRIER D'OR
driver : S. Stefano 2525 1'14"-2. Foster Wood 2525
1'14"4-3. Feeling du Noyer 2525 donc bénéficier de circonstances 2525 1'15"3 (JC. Féron) - 14 partants
Il a été pris en note dernièrement 1'14"4-4. Gourgandine 2525 1'14"7-5.
après avoir gagné sur un tracé simi- Feltena de Lubel 2525 1'14"8-6. EL
laire. Il n'a qu'à se montrer sage pour
dominer un tel lot. 4/1
PARDO 2525 1'14"8 (J. Cuoq) - 14
partants Le Quinté+ demain à
Cagnes-sur-Mer 03 Mars 23 - Bon
10 Didji du Messi
terrain - Prix d'Helsinki Attelé - Course
D - 36.000 € - 2.150 mètres - Piste en
sable - Corde à gauche - Départ à
4a 5m 4a 8a 6a (22) 8a 5a 9a 7m 8a
driver : Y. Le Bris
ParisLongchamp
l'autostart - 1. Gaotcho Jiel 2150
1'12"9-2. Feel Good Desbois 2150
Il va évoluer sur son parcours de
prédilection. Mais, ferré et avec son 4 Grand Handicap du Printemps prévu
départ
à
1'13"1-3. Frappe Fort 2150 1'13"4-4. entraîneur au sulky, il n'aura guère de Reunion 1 - Course 4 Handicap - Réf: +16 - Classe 1 - 70.000 € - 2.000 mètres - Grande piste 15h15
Gégé Baroque 2150 1'13"4-5. Feeling prétentions. 50/1
du Noyer 2150 1'13"4-6. Endian de N° cheval Oeil. S/A/R Poids Jockey Corde Gains
Banville 2150 1'13"8-Dai. FORMIDA- Marseille-Borély 29 Mars 23 - Bon
terrain - Prix de Cagnes-sur-Mer Attelé 1 Nighthab O M4al 60,5 P. Bazire 2 102.840
BLE MEC 2150 (S. Stefano) 14
partants - Course E - 30.000 € - 2.300 mètres - 2 Diamond Vendome A H8b 60 Mlle M. Vélon 8 351.620
Piste en dur - Corde à gauche - Départ 3 Brouillard A H6gr 59 T. Bachelot 14 138.610
7 Ghost des Charrons à l'autostart - 1. Follow Dream 2300
4 Invincible Light A H5b 59 S. Pasquier 1 97.180
8a 5a 6a 6a 3a (22) 4a 5a 6a Da 4a 1'13"-2. Domino d'Auvrecy 2300
driver : Serge Peltier 1'13"-3. Darwin la Mésange 2300 5 Saint Hellier H4b 57 M. Grandin 12 65.950
1'13"2-4. DIDJI DU MESSI 2300 6 Anobe M4al 57 H. Lebouc 6 78.620
Il dispose d'une grande tenue et
aurait préféré un parcours plus long. 1'13"2 (JC. Sorel) -5. Franklin 2300 7 Amboise F4gr 56,5 C. Soumillon 15 55.700
1'13"2-6. Elton Ball 2300 1'13"3- 13
Toutefois, sur sa classe, il peut accro- 8 Khochenko H8al 56,5 O. Peslier 16 244.650
cher une place. 10/1 partants
9 Craps M5b 56 A. Pouchin 5 86.110
Enghien 17 Mars 23 - Bon terrain - Prix 11 Filae de Soyora 10 Roberto Mount O H6b 55,5 M. Nobili 9 132.960
de Gagny Attelé - Course D - 59.000 € 6a 5a 8a 1a (22) 4a 5a 2a 3a 3a 3a
- 2.875 mètres - Piste en sable - Corde driver : H. Chauve-Laffay
11 Gaidar H4gr 55,5 B. Murzabayev 13 36.220
à gauche - 1. Ghostbuster 2875 12 L'Antharis M4b 54,5 A. Madamet 4 43.530
1'13"5-2. Gala de Crennes 2875 C'est un modèle de régularité. En 13 Great Rotation M4b 54 E. Hardouin 7 85.455
1'13"6-3. Garde à Vous 2875 1'13"6-4. seconde ligne, il faudra que tout se 14 Va S'y Mix A. Crastus
passe bien. Si c'est le cas, elle peut
H6al 53,5 11 73.110
Garou Pierji 2875 1'13"7-5. Fulmida 15 Lorenzo de Médici O H4bf 53,5 M. Barzalona 17 44.300
2875 1'13"9-6. Fiston d'Awagne 2875 disputer l'arrivée. 14/1
16 Cleod'Or M6b 52 F. Veron 3 185.130
1'13"9-8. GHOST DES CHARRONS Lyon-La Soie 30 Mars 23 - Bon terrain
2875 1'14" (M. Abrivard) - 16 pts - Prix des Fauvettes Attelé - Course F - 17 Douriann H4grfe 52 A. Lemaitre 10 15.820

CDO41 - V1
 42 LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGION Samedi 29 avril 2023

Dijon

Cinevoce, Naples
passionnément
LOISIRS
La 11e édition du festival
Cinevoce, dédié au ciné-
ma italien (3-23 mai),
aura une saveur toute
particulière puisqu’elle
sera entièrement tournée
vers Naples en résonance
à l’exposition, “Naples
pour passion” qui se tient
au musée Magnin jusqu’au
début du mois de juin.

S ans doute encore plus que

les années passées, Cine-
voce, festival dédié au cinéma
italien aura pour cette 11e édi-
tion une dimension toute par-
ticulière. En effet, tourné vers
la ville de Naples, il est en
totale adéquation avec l’expo-
sition qui court jusqu’au
5 juin au musée Magnin et qui
s’intitule “Naples pour pas-
sion”.
Une formule qui sied à mer-
veille au septième art qui a
souvent magnifié ou pointé
du doigt les folies de la cité du
sud de l’Italie. « À l’origine, il
y a eu un rendez-vous avec
Sophie Harent, la directrice et
conservatrice en chef du mu-
sée Magnin, à l’automne 2022 Le comédien italien Totò dans L’or de Naples de Vittorio de Sica, film qui ouvrira la 11e édition du
et l’idée de relier les deux évé- festival Cinevoce, mercredi 3 mai. Photo ©L’or de Naples
nements que sont l’exposition
et Cinevoce », explique Vin- pour parler de son film le
cenzo Cirillo, l’organisateur 5 mai tout comme le tchèque
du festival. Il continue : « Ce
festival autour de Naples me } Naples est tout à la fois mystique, Petr Vaclav pour évoquer Il
B oemo (La Bohème), le
tient tout particulièrement à spirituelle, volcanique. C’est aussi une 13 mai.
cœur. C’est vraiment une des Du cinéma pour découvrir
villes les plus importantes ville où l’art, la musique et le cinéma ont une ville, pour la comprendre
d’Italie sur le plan artistique. toujours eu une place importante. ~ mais aussi du cinéma pour se
C’est aussi une des villes ita- Vincenzo Cirillo, organisateur de Cinevoce faire plaisir.
liennes préférées des Fran- À la maison des associa-
çais. Elle est tout à la fois tions, l’exposition Les Italiens
mystique, spirituelle, volcani- de Mayence sera à voir du 9
que. C’est aussi une ville où tient du 1er au 31 mai à Dijon), Sica daté de 1954 avec Sophia au 19 mai.
l’art, la musique et le cinéma Cinevoce va permettre au pu- Loren, Silvana Mangano et Enfin Vincenzo Cirillo a réa-
ont toujours eu une place im- blic de découvrir huit films au Totò. « C’est un film à sket- dapté sa pièce Uzzu roi en
portante. Sans oublier non le cinéma Eldorado mais aussi ches qui raconte vraiment ce Uzzu le roi napolitain. Il l’in-
métro de la ville, connu dans une exposition et d’assister à qu’est Naples », souligne avec terprétera en compagnie de
le monde entier, où l’art est une représentation théâtrale, enthousiasme Vincenzo Ciril- Christiane Letaize les 10 et
omniprésent. Enfin, cette ville de quoi très largement nour- lo. 11 mai à la bibliothèque Co-
a aussi une résonance toute rir, son amour pour la cité Vittorio de Sica mais aussi lette, place du théâtre à Dijon.
personnelle pour moi. En ef- napolitaine. Francesco Rosi avec Main Pendant vingt jours, l’art et
fet, mon père et ma mère sont basse sur la ville (1963), La la culture napolitaine vont
originaires d’un village à côté L’or de Naples peau de Liliana Cavani être à l’honneur dans la cité
de Naples avant de venir s’ins- pour ouvrir le festival (1981), Gomorra de Matteo des Ducs, une occasion ma-
taller en Toscane ». Et pour ouvrir cette 11e édi- Garrone (2008) ou bien enco- gnifique pour découvrir cette
En partenariat avec Le prin- tion, les organisateurs ont re Ariaferma de Leonardo di ville du sud de l’Italie qui ga-
temps de l’Europe de la ville choisi de présenter L’or de Costanzo (2021) qui sera gne à être connue.
de Dijon (événement qui se Naples, un film de Vittorio de d’ailleurs présent à l’Eldorado Jean-Yves ROUILLÉ

LEs temps forts du festival

■ Cinéma*
Mercredi 3 mai (cinéma Eldorado,
18 heures) : soirée d’ouverture avec L’or
de Naples de Vittorio de Sica.
Jeudi 4 mai (cinéma Eldorado, 20 heu-
res) : Ariaferma suivie d’une rencontre
avec le réalisateur Leonardo di Costan-
zo.
Vendredi 12 mai (cinéma Eldorado,
20 heures) : Conférence illustrée par le
critique de cinéma Eugenio Renzi “Elvira
Notari la chanson du muet”. 21 heures :
Gomorra de Matteo Garrone.
■ Exposition
Du 9 au 19 mai, “Les Italiens de Mayen-
ce” à la maison des associations, 2 rue des
Corroyeurs. Renseignements :
03.80.74.5.56.
■ Théâtre
Mercredi 10 et jeudi 11 mai à 18 h 30 à la
bibliothèque Colette, place du théâtre à
Dijon : Uzzu le roi napolitain. Gratuit.
Le programme complet du festival est à
retrouver sur https://www.ombradipe-
ter.com
* Les huit films à découvrir sont : Ariafer-
ma et L’intrusa de Leonardo Di Costanzo ;
Gomorra de Matteo Garrone ; Il Boemo
De Petr Václav ; Il Giovane favoloso De
Mario Martone ; La peau de Liliana Cava-
ni ; Main basse sur la ville de Francesco
Rosi et L’or de Naples de Vittorio de Sica.
Tous les horaires sont à retrouver sur le site
Gomorra de Matteo Garrone sera diffusé de l’Eldorado : https://cinemaeldora-
le vendredi 12 mai. Photo ©Le Pacte do.wordpress.com/

CDO42 - V1
Samedi 29 avril 2023
Auxonne
Cinéma Empire
Jardins de l'hotel de ville
10 jours encore sans maman :
sa. : 20h30; di. : 16h30; ma. : 18h30.
C’est mon homme : lu. : 18h30;
ma. : 20h30.
Le Royaume de Naya : sa. :
16h30.
Les Aventures de Ricky : di. :
14h; lu. : 16h30.
Les Gardiennes de la planète :
sa. : 18h30.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : di. : 18h30; lu. :
20h30.
Super Mario Bros, le film : sa. :
14h.
Beaune
CGR Beaune
13 bis boulevard Maréchal Joffre
10 jours encore sans maman :
sa. : 11h10, 13h50; di. : 13h45,
20h30; lu. : 11h10, 13h30, 20h30;
ma. : 14h15, 20h15.
Atlantic Bar : sa. : 13h30; di. :
18h15; lu. : 13h40, 20h30; ma. :
17h30.
De Grandes espérances : sa. :
15h40; di. : 20h20; lu. : 18h10; ma. :
14h.
Donjons & Dragons : L'Honneur
des voleurs : sa. : 11h, 14h05, 20h,
21h45; di. : 11h, 14h; lu. : 11h, 14h,
17h; ma. : 14h, 19h45.
Emily : ma. : 19h45.
La Course aux œufs : sa., di., lu. :
11h10.
La Plus belle pour aller danser :
sa. : 17h30; di., lu. : 16h; ma. : 14h15.
La Vie pour de vrai : sa. : 15h40,
18h15, 19h40, 22h15; di. : 16h,
17h40, 20h10; lu. : 15h40, 20h10;
ma. : 17h15, 20h15.
Le Lion et les trois brigands :
sa., di., lu. : 11h.
Le Royaume de Naya : sa., di., lu.
: 11h10.
Les Aventures de Ricky : sa., di.,
lu. : 18h10.
Les Gardiennes de la planète :
sa., lu. : 18h; di. : 13h30.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : sa. : 17h, 20h, 22h;
di., ma. : 17h, 20h; lu. : 18h, 20h.
Notre tout petit petit mariage :
sa. : 14h, 16h, 20h20, 22h30; di. :
11h15, 14h, 16h10, 20h20; lu. : 14h,
16h10, 20h20; ma. : 14h15, 17h30,
20h.
Pattie et la colère de Poséidon :
sa. : 13h30; di., lu. : 13h45.
Pour l’honneur : di. : 18h15.
Super Mario Bros, le film : sa. :
11h, 16h, 20h10, 22h15; di. : 11h,
13h40, 18h30, 20h30; lu. : 11h,
13h45, 18h15, 20h30; ma. : 14h, 17h
(3D) sa. : 13h40, 18h; di. : 15h50; lu. :
16h.
Sur les chemins noirs : sa., di., lu.
: 15h30; ma. : 17h30.
Châtillon-sur-Seine
Le Select
46, rue Maréchal de Lattre
La Vie pour de vrai : sa. : 15h,
20h30; di. : 14h30, 17h30; ma. :
20h30.
Les Aventures de Ricky : sa. :
15h.
Les Complices : sa., ma. : 20h30;
di. : 17h30.
Super Mario Bros, le film : di. :
14h30.
Dijon
Eldorado
21, rue Alfred-de-Musset
Beau Is Afraid : (Int. -12 ans)sa.,
lu. : 14h, 20h15; di., ma. : 14h.
Blue Jean : sa., lu. : 21h; di. : 12h,
21h10; ma. : 13h, 21h.
Brighton 4th : sa., lu., ma. : 11h15.
Burning Days : sa., lu. : 18h; di. :
15h, 21h15; ma. : 17h10, 21h.
Chien de la casse : sa., lu. : 21h10;
di. : 11h15, 17h45; ma. : 12h, 21h10.
Hokusai : sa., di., lu., ma. : 14h,
19h30.
La Conférence : sa., di., lu. :
15h45, 19h; ma. : 12h, 15h45.
La Naissance des oasis : sa., di.,
lu. : 17h10.
Les Âmes sœurs : sa., di., lu., ma. :
17h10.
L'Établi : sa., lu. : 11h45.
Remorques : sa. : 17h50; di., lu. :
12h; ma. : 19h30.
Sur l'Adamant : sa., di., lu. : 13h;
ma. : 19h.
Suzume : sa., lu., ma. : 15h; di. :
18h.
The Quiet Girl : sa. : 12h; di. : 21h;
lu., ma. : 17h45.
Le Darcy
8, place Darcy
les sorties
Amel & les fauves
(N)Drame, thriller de Mehdi Hmili
avec Afef Ben Mahmoud, Zeineb
Sawen, Iheb Bouyahia. Tunisia,
Luxembourg, France (2023 -
2h02). Amel est ouvrière dans une
usine à Tunis. Son patron la met en
relation avec un homme d’affaires
qui peut permettre à son fils d'in-
tégrer le club de foot local. Profi-
tant de la situation, l'homme tente
d’abuser d’elle. La police les sur-
prend mais c'est Amel qui est fina-
lement déclarée coupable d’atten-
tat à la pudeur et d’adultère.
D’après une histoire vraie de Meh-
di Hmili.
Beau Is Afraid
(N)Aventure, comédie, drame
d'Ari Aster avec Joaquin Phoenix,
Nathan Lane, Amy Ryan. Etats-Unis
(2023 - 2h59). Beau tente déses-
pérément de rejoindre sa mère.
Mais l’univers semble se liguer
contre lui…
Burning Days
(N)Drame, thriller d'Emin Alper
avec Selahattin Pa alı, Ekin Koç,
Erol Babao lu. Turquie, France, Al-
lemagne, Pays-Bas, Grèce, Croatie
(2023 - 2h08). Emre, un jeune
procureur déterminé et inflexible,
vient d’être nommé dans une peti-
te ville reculée de Turquie. À peine
arrivé, il se heurte aux notables
locaux bien décidés à défendre
leurs privilèges par tous les
moyens, même les plus extrêmes.
Champion
(Metropolitan Opera)
(N)Opéra avec Latonia Moore,
Ryan Speedo Green, Eric Owens.
Etats-Unis (2023 - 3h20). Le jour
où il doit rencontrer le fils de
Benny Paret, son adversaire décé-
dé à la suite d'un combat fatal
contre lui, l'ancien champion de
boxe Emile Griffith revit son passé
tumultueux dans une série de
flashbacks. En proie à ses démons
intérieurs, trouvera-t-il enfin la sé-
rénité à laquelle il aspire ?
Dirty Difficult
Dangerous
(N)Drame de Wissam Charaf avec
Amel & les fauves : (Int. -12
ans)(VO) sa., di., lu., ma. : 16h20.
Avant l’effondrement : sa., di.,
lu., ma. : 21h40.
Beau Is Afraid : (Int. -12 ans)(VO)
sa., di., lu., ma. : 13h45, 16h, 19h30.
Dancing Pina : (VO) sa., di., lu.,
ma. : 18h45.
De Grandes espérances : sa., di.,
lu., ma. : 17h35.
Dirty Difficult Dangerous : (VO)
sa., di., lu., ma. : 21h40.
Je verrai toujours vos visages :
sa., di., lu., ma. : 14h, 16h20, 18h45,
21h10.
La Dernière reine : (VO) sa., di.,
lu., ma. : 13h45, 19h20.
Mon Crime : sa., di., lu., ma. :
17h15.
Noémie dit oui : sa., di., lu., ma. :
14h, 21h05.
Quand tu seras grand : sa., di.,
lu., ma. : 13h45, 15h45, 17h45,
19h45, 21h45.
Sur les chemins noirs : sa., di.,
lu., ma. : 13h45, 15h40, 19h45.
Olympia
16, avenue du Marechal Foch
10 jours encore sans maman :
sa. : 17h45, 19h45; di., lu. : 17h45,
19h45, 21h45; ma. : 13h45, 15h45,
17h45, 19h45, 21h45.
Champion (Metropolitan
Opera) : sa. : 18h55.
Donjons & Dragons : L'Honneur
des voleurs : sa. : 16h, 18h40,
21h15; di., ma. : 16h, 21h15; lu. : 16h,
18h40 (VO) di., ma. : 18h40; lu. :
21h15.
Evil Dead Rise : (Int. -16 ans)sa. :
13h45, 15h45; di. : 10h30, 13h45,
15h45, 17h45, 19h45; lu., ma. :
13h45, 15h45, 17h45, 21h50 (VO) sa.,
di. : 21h45; lu., ma. : 19h45.
La Marginale : lu. : 16h.
La Plus belle pour aller danser :
sa. : 20h; di., lu., ma. : 15h45, 19h45.
La Vie pour de vrai : sa., lu., ma. :
13h45, 15h40, 17h45, 19h40, 21h45;
di. : 10h30, 13h45, 15h40, 17h45,
19h40, 21h45.
Le Jeune imam : sa. : 15h45,
21h50; di., lu. : 17h45, 21h45; ma. :
13h45, 17h45, 21h45.
Le Royaume de Naya : sa., lu. :
13h45, 15h45; di. : 10h30, 13h45,
15h45.
Les Aventures de Ricky : sa., lu. :
14h; di. : 10h30, 14h.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
Clara Couturet, Ziad Jallad, Darina Al
Joundi. France, Lebanon, Italie, Qa-
tar (2023 - 1h23). Ahmed, réfugié
syrien espérait trouver l’amour en
Mehdia, une femme de ménage
éthiopienne. Mais à Beyrouth, cela
semble impossible... Ce couple de
réfugiés sentimentaux réussira-t-il à
trouver sa voie vers la liberté alors
qu'Ahmed, survivant de la guerre en
Syrie, semble rongé par un mal mys-
térieux qui transforme son corps peu
à peu en métal ?
Hokusai
(N)Biopic, drame, historique de Ha-
jime Hashimoto avec Yûya Yagira,
Min Tanaka, Hiroshi Abe. Japon
(2023 - 1h30). Japon, XVIIIème siè-
cle. Le jeune Shunrô, apprenti pein-
tre, est exclu de son école à cause de
son tempérament impétueux et du
style peu conventionnel de ses es-
tampes. Personne n’imagine alors
qu’il deviendra Hokusai, célèbre au-
teur de la Grande vague de Kanaga-
wa.
Le Jeune imam
(N)Drame de Kim Chapiron avec
Abdulah Sissoko, Hady Berthe, Issa-
ka Sawadogo. France (2023 - 1h38).
À 14 ans, Ali est un adolescent à la
dérive. Sa mère qui l’élève seule ne
trouve d’autres solutions que de l’en-
voyer au village au Mali pour finir
son éducation. Dix ans plus tard, Ali
revient. Malgré les doutes de sa mè-
re auprès de qui il est prêt à tout
pour briller, il devient l’imam de la
cité. Adulé de tous et poussé par ses
succès, Ali décide d’aider les fidèles
à réaliser le rêve de tout musulman :
faire le pèlerinage à la Mecque.
Ma langue au chat
(N)Comédie de Cécile Telerman
avec Zabou Breitman, Pascal Elbé,
Mélanie Bernier. France (2023 -
1h43). A l’aube de la cinquantaine,
Laure ne supporte plus rien. Le seul
être qui trouve grâce à ses yeux est
Max, son chat. Lorsque ses amis de
toujours débarquent pour fêter l’an-
niversaire de son mari et que Max
disparaît, Laure disjoncte…et se met
à enquêter.
Misanthrope
(N)Policier, thriller de Damián Szi-
D'Artagnan : sa., lu., ma. : 13h50,
16h15, 18h40, 21h05; di. : 10h30,
13h50, 16h15, 18h40, 21h05.
Ma langue au chat : sa., lu., ma. :
13h45, 15h45, 17h45, 19h45, 21h45;
di. : 10h30, 13h45, 15h45, 17h45,
19h45, 21h45.
Misanthrope : sa., di., lu., ma. :
14h, 16h30, 19h (VO) sa., lu., ma. :
21h20; di. : 10h30, 21h20.
Mon chat et moi, la grande
aventure de Rroû : sa., lu., ma. :
14h; di. : 10h30, 14h.
Notre tout petit petit mariage :
sa., ma. : 14h, 16h, 18h, 19h45,
21h30; di. : 10h30, 14h, 16h, 18h,
19h45, 21h30; lu. : 14h, 18h, 19h45,
21h30.
Super Mario Bros, le film : sa.,
lu. : 13h45, 15h55, 19h55, 21h50; di. :
10h30, 13h45, 15h55, 17h50, 19h55,
21h50; ma. : 13h45, 15h55, 17h50,
19h55 (3D) sa., lu. : 17h50; ma. :
21h50.
Pathé Dijon
12 Parvis de l'UNESCO
10 jours encore sans maman :
sa. : 10h45, 13h15; di. : 10h45, 13h15,
17h50, 22h20; lu. : 10h45, 13h15,
22h20; ma. : 10h45, 17h50, 22h20.
Champion (Metropolitan
Opera) : sa. : 18h55.
Donjons & Dragons : L'Honneur
des voleurs : sa., di., lu. : 11h10,
14h15, 17h20, 21h30; ma. : 11h10,
17h20, 21h30.
Inséparables : sa., di., lu. : 11h.
Je verrai toujours vos visages :
sa., di., lu. : 16h, 18h45; ma. : 10h40,
13h20, 16h, 18h45.
La Plus belle pour aller danser :
sa., di. : 15h35; lu. : 15h35, 20h05;
ma. : 20h05.
La Vie pour de vrai : sa., di., lu.,
ma. : 10h50, 13h40, 16h20, 19h,
21h40.
Le Jeune imam : sa., di., lu., ma. :
10h30, 12h50, 15h10, 17h30, 19h50,
22h10.
Les Aventures de Ricky : sa., di.,
lu. : 13h50.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : sa., di., lu., ma. : 11h,
14h, 16h40, 19h20, 20h30, 22h.
Misanthrope : sa., di., lu., ma. :
11h, 13h45, 16h30, 19h10, 21h50.
Quand tu seras grand : sa., di.,
lu., ma. : 10h40, 13h, 15h20, 17h40,
20h, 22h20.
Super Mario Bros, le film : sa.,
fron avec Shailene Woodley, Ben
Mendelsohn, Jovan Adepo. Etats-
Unis (2023 - 1h58). Eleanor, une
jeune enquêtrice au lourd passé,
est appelée sur les lieux d’un cri-
me de masse terrible. La police et
le FBI lancent une chasse à l’hom-
me sans précédent, mais face au
mode opératoire constamment im-
prévisible de l’assassin, l’enquête
piétine.
Noémie dit oui
(N)Drame de Geneviève Albert
avec Kelly Depeault, James-Ed-
ward Métayer, Emi Chicoine.
(2023 - 1h56). Noémie (15 ans) vit
dans un centre jeunesse depuis
trois ans. Après avoir fugué, elle
rejoint son amie Léa, qui l’intro-
duit dans une bande de délin-
quants. Bientôt, elle y rencontre
Zach qui lui propose rapidement
d'être escorte le temps d'un week-
end.
Notre tout petit petit
mariage
(N)Comédie de Frédéric Quiring
avec Ahmed Sylla, Camille Lou,
Grégoire Bonnet. France (2023 -
1h23). Max et Lou se sont fait une
promesse. Pour leur mariage ce
sera seulement eux et leurs té-
moins. Mais ça… C’était sans
compter sur l’ENORME fête surpri-
se qui les attend ! Ils voulaient
être 4, ils se retrouvent 300 et
tout va très vite devenir incontrô-
lable… Ils rêvaient tout petit pe-
tit… Ils auront grand, TRÈS TRÈS
grand !
Quand tu seras grand
(N)Comédie dramatique d'Andréa
Bescond avec Vincent Macaigne,
Aïssa Maïga, Evelyne Istria. France
(2023 - 1h39). Yannick est aide-
soignant dans une maison de re-
traite. Entre pression permanente
et restrictions budgétaires, il fait
face aux manques de moyens avec
une bonne humeur contagieuse.
Mais lorsqu’on lui impose de par-
tager le réfectoire avec une classe
d’enfants, la situation se compli-
que. Leur arrivée ainsi que celle de
son animatrice, Aude, va bouscu-
ler le quotidien de tous et surtout
des résidents...
di., lu., ma. : 10h45, 13h15, 15h30,
17h45, 22h15 (3D) sa., di., lu., ma. :
20h.
The Lost King : di. : 20h; lu. :
17h40; ma. : 14h15.
Dole
Les Tanneurs
12, rue du 21 janvier
10 jours encore sans maman :
sa. : 15h45, 20h30, 22h30; di. :
15h45, 18h10, 22h40; lu. : 16h,
20h30; ma. : 15h45, 18h10, 20h30.
About Kim Sohee : di. : 20h15; lu.
: 15h30; ma. : 13h30.
De Grandes espérances : di. :
18h; lu. : 13h30; ma. : 16h.
Donjons & Dragons : L'Honneur
des voleurs : sa., di. : 15h30,
17h45, 22h; lu. : 17h45, 20h10; ma. :
15h30, 17h45.
Evil Dead Rise : (Int. -16 ans)sa. :
13h30, 18h10, 20h20, 22h30; di. :
11h, 13h30, 20h20, 22h30; lu. :
15h45; ma. : 13h30, 18h10.
La Plus belle pour aller danser :
sa., di., lu., ma. : 18h10.
La Vie pour de vrai : sa. : 13h30,
15h45, 20h15, 22h20; di. : 11h,
13h30, 18h, 20h15, 22h20; lu. :
13h30, 15h45, 20h15; ma. : 13h30,
18h, 20h15.
Le Royaume de Naya : sa., lu.,
ma. : 13h30; di. : 11h, 13h30.
Les Aventures de Ricky : sa., lu. :
13h45; di. : 11h15, 13h45; ma. : 16h.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : sa., di. : 15h45,
20h10, 22h10; lu. : 15h45, 18h; ma. :
15h45, 20h10.
L'Établi : sa., ma. : 18h; di. : 15h45;
lu. : 20h15.
Notre tout petit petit mariage :
sa. : 13h45, 18h10, 20h30, 22h40; di.
: 11h15, 13h45, 16h, 20h30, 22h30;
lu. : 13h45, 18h10, 20h30; ma. :
13h45, 16h, 20h30.
Super Mario Bros, le film : sa.,
lu. : 13h45, 16h, 18h10, 20h20; di. :
11h15, 13h45, 16h, 18h10, 20h20;
ma. : 13h45, 20h20.
Toute la beauté et le sang
versé : sa. : 15h45; lu. : 18h; ma. :
20h15.
Laignes
Vox
5 Grande Rue Maison Dieu
De Grandes espérances : lu. :
20h30.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
CINÉMA 43
D'Artagnan : sa. : 20h30.
Montbard
Le Phénix
33, rue d'Abrantès
10 jours encore sans maman :
di. : 17h30; lu. : 18h.
Babylon : di. : 5h15.
Je verrai toujours vos visages :
sa. : 17h; di., lu. : 20h30; ma. : 18h.
John Wick : Chapitre 4 : (Int. -12
ans)ma. : 20h30.
La Plus belle pour aller danser :
sa. : 22h45.
La Vie pour de vrai : sa. : 20h30.
Les Complices : di. : 0h30.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : di. : 2h30.
Mon chat et moi, la grande
aventure de Rroû : sa., di. : 15h.
Nuits-Saint-Georges
Le Nuiton
Rue Thurot
C’est mon homme : sa. : 18h; di. :
20h.
Les Aventures de Ricky : sa., di. :
16h.
Les Complices : sa. : 20h; di. : 18h.
Simone, le voyage du siècle :
ma. : 14h.
Quetigny
Ciné Cap Vert
1, rue du Cap-Vert
10 jours encore sans maman :
sa. : 14h, 16h20, 18h40, 21h05; di. :
10h55, 13h55, 16h45, 19h10, 21h30;
lu. : 13h35, 15h50, 19h10, 21h30; ma.
: 14h, 16h35, 19h10, 21h30.
Alibi.com 2 : sa. : 21h45; di. :
11h05, 18h30; lu. : 20h35; ma. :
21h05.
Donjons & Dragons : L'Honneur
des voleurs : sa. : 13h35, 16h10,
19h05, 21h30; di. : 10h45, 13h45,
16h10, 19h05, 21h45; lu. : 13h45,
16h10, 19h05, 21h45; ma. : 16h10,
19h05, 21h45.
Evil Dead Rise : (Int. -16 ans)sa.,
lu. : 14h, 22h05; di. : 10h55, 14h,
22h05; ma. : 13h50, 18h50, 22h05.
Inséparables : sa. : 14h; di. :
10h55.
Je verrai toujours vos visages :
sa. : 16h20, 18h50; di., lu. : 16h20;
ma. : 13h35, 16h20.
John Wick : Chapitre 4 : (Int. -12
ans)sa. : 21h10; di. : 10h25, 21h; lu.,
ma. : 21h.
La Course aux œufs : di. : 11h.
La Plus belle pour aller danser :
sa., di., lu. : 14h; ma. : 14h, 16h35.
La Vie pour de vrai : sa., lu., ma. :
13h50, 16h30, 19h, 19h55, 21h35; di.
: 11h, 13h50, 16h30, 19h, 19h55,
21h35.
Le Royaume de Naya : sa. :
13h50, 16h30; di. : 10h45, 13h45,
16h15; lu. : 13h45, 16h50.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : sa., lu., ma. : 13h40,
16h25, 19h05, 21h45; di. : 10h45,
13h40, 16h25, 19h05, 21h45.
Ma langue au chat : sa., di., lu.,
ma. : 13h55, 16h30, 19h, 21h30.
Misanthrope : sa., di., lu., ma. :
13h35, 16h20, 19h05, 21h50.
Notre tout petit petit mariage :
sa. : 13h40, 15h45, 17h50, 19h05,
22h20; di., lu., ma. : 13h40, 15h45,
17h50, 18h55, 22h20.
Super Mario Bros, le film : sa. :
14h05, 16h35, 19h, 20h35, 21h30; di.
: 11h, 14h05, 15h05, 16h35, 18h05,
19h, 20h35, 21h30; lu., ma. : 14h05,
15h05, 16h35, 18h05, 19h, 20h35,
21h30 (3D) sa. : 15h05, 18h05; di. :
12h35.
Suzume : sa., lu., ma. : 16h15, 19h;
di. : 10h45, 16h15, 19h.
The Lost King : di. : 20h35; lu. :
18h; ma. : 14h.
Saulieu
Cinéma Etoile Saulieu
20 rue de la Halle au Blé
C’est mon homme : lu. : 20h30.
Hamlet (Opéra de Paris) : di. :
16h.
La Vie pour de vrai : lu. : 14h30;
ma. : 20h30.
Les Âmes sœurs : di. : 20h30.
Super Mario Bros, le film : sa. :
21h; ma. : 18h.
Semur-en-Auxois
Etoile-Cinéma
C’est mon homme : sa. : 20h45.
Les Complices : sa. : 18h15; di. :
20h45.
Le s Tr o i s M o u s q u e t a i r e s :
D'Artagnan : di. : 15h30.
Super Mario Bros, le film : sa. :
16h.
The Quiet Girl : di. : 18h15; ma. :
20h30.
CDO43 - V1
 44 AGENDA LOISIRS
Dijon
Peach, une artiste qui va
enflammer le Sirk festival
C’est déjà le dernier week-
end du Sirk Festival. L’évé-
nement qui a débuté le
4 avril s’achève par deux
rendez-vous au boulodro-
me à Dijon, lieu embléma-
tique du festival. Parmi les
nombreux artistes qui se
produiront, coup de pro-
jecteur sur la Britannique
Peach, Dj’ en plein essor.
E lle n’a pas encore la renom-
mée de Jeff Mills ou Marcel
Dettmann mais Peach est une
artiste en pleine ascension. Et
l’opportunité de la découvrir sur
scène à Dijon à l’occasion du Sirk
Festival ne se reproduira peut-
être pas de sitôt. « Nous essayons
de la programmer depuis 2020 »,
raconte Geoffrey Sidoisne qui est
dans le comité de programma-
tion du Sirk Festival avec Nicolas
Giller et Luc Deren. Mais entre
des dates de tournées qui ne col-
laient pas et la pandémie, l’histoi-
re a mis un peu de temps à se
concrétiser.
Là voilà donc enfin prête à met-
tre le feu au boulodrome samedi
soir. « Avec des artistes comme
Shanti Celeste, elle est vraiment
en train d’exploser outre-Man-
che », confirme encore Geoffrey
Samedi 29 AVRIL
■ Concerts
Barges
Bal complétement Barges
Avec le groupe dijonnais Hellbilly
Krows et son style country festif et
Twenty One, groupe de reprise pop
rock et pour finir la partie Dj avec
Yannick Guetto family.
Samedi 29 avril à 18h. Zone de loisirs
route de Broindon. Gratuit.
Tél. 06.87.97.44.95.
Chenôve
Ensemble Orpheus XXI
Une vingtaine de musiciens réfugiés
et immigrés sont sélectionnés en Eu-
rope, en Catalogne, en France, en
Norvège, en Allemagne, afin de for-
mer un ensemble. Direction artisti-
que : Waed Bouhassoun.
Samedi 29 avril à 20h. Centre culturel Le
Cèdre. 9, Esplanade de la République. 15
€. 12 € réduit, 10 € pour les adhérents et
7,50 € pour les jeunes (- de 18 ans).
Tél. 03.80.51.56.25.
Chevigny-Saint-Sauveur
Lilian Renaud
Au printemps 2021, Lilian Renaud
sort son 4ème album au contenu
franco-anglais "Dans un moment de
bonheur". On y retrouve ses premiers
amours, ses compositions riches
avec des mélodies qui touchent le
cœur et l'âme et aussi des textes
forts qui interpellent.
Samedi 29 avril à 20h. Le Polygone.
Plaine de la Saussaie. 25 €.
Tél. 03.80.48.15.33.
Le salon fluvial se tient samedi 29 avril à la gare d'eau de Saint-Jean-
de-Losne de 10 heures à 19 heures. Photo archives LBP/Thibault SIMONNET
CDO44 - V2
Sidoisne. Son nom est tranquille-
ment en passe de traverser le
Channel. « Elle bouscule les co-
des, appuie encore Geoffrey. Elle
est ultra-dynamique derrière ses
platines. Elle joue une Power
house très punchy avec cet esprit
de la House des années 80-90 en
passant par l’acide, la transe,
l’électro et plus encore. Cela fait
vraiment partie des artistes que
j’avais envie de programmer. »
Son propre label
La Canadienne d’origine, elle
vient de Toronto, et désormais
installée à Londres a sorti son
premier EP, Fortune One en 2022
et comme on n’est jamais aussi
bien servi que par soi-même, elle
l’a produit sur son propre et tout
jeune label, Psychic Readings. El-
le confiait ainsi sur le sujet lors
d’une interview : « Je voulais une
maison pour ma musique dans
laquelle j’aurai une autonomie
totale ». C’est chose faite. Très
active, on peut aussi entendre
Peach sur NTS, une webradio,
assez en vogue en Angleterre lors
d’une émission mensuelle.
Le style et la personnalité de
Peach promettent un rendez-
vous très festif au boulodrome,
samedi soir. Une façon idéale
Dijon
Boum Love Boat
Une institution à la Péniche Cancale !
Chaque semaine, venez danser sur
les sélections de nos D.J. En mode
boum, qui n’est pas ici synonyme de
mauvais goût, venez prendre une
dose d’amour et de rythmes, de
beats et de paillettes.
Samedi 29 avril à 23h. Péniche Cancale.
Port du Canal. 2 €.
Tél. 03.80.43.15.72.
Armide | Lully
1686. Quinault et Lully unissent à
nouveau leurs génies pour divertir
sa Majesté: l’histoire des amours fa-
tales d’Armide la magicienne et du
croisé Renaud. Une belle trame pour
un spectacle somptueux avec la fas-
cinante Stéphanie d’Oustrac.
Samedi 29 avril à 20h. Auditorium. 11
Boulevard de Verdun. 65 €. 33 € pour les
demandeurs d'emploi et les handicap, 10
€ pour les - de 26 ans et 5,50 € pour les
jeunes (- de 15 ans) et les carte culture.
Tél. 03.80.48.82.82.
Emaly
Duo de pop tropical qui réunit une
voix suave avec des "beats" actuel-
les. La paire compose, mixe et mas-
terise l’intégralité des morceaux.
Leurs amours pour les musiques tra-
ditionnelles et leur attirance pour la
production contemporaine les amè-
nent à créer leur empreinte.
Samedi 29 avril à 21h. Péniche Cancale.
Port du Canal. 10 €. 6 € pour les deman-
deurs d'emploi et les étudiants / scolai-
res.
Tél. 03.80.43.15.72.
Date limite de réservation : 29 avril 2023.
Peach sera au boulodrome, samedi pour l’avant-dernière soirée
du Sirk Festival. Photo DR
Lieu/site internet pour la réservation/
l'inscription : public@penichecanca-
le.com
4evermind - Tribute to Nirvana
Tout le monde a rêvé ou rêve encore
de remonter le temps pour voir un
concert d’un groupe de musique qui
n’existe malheureusement plus. Eh
bien ! Même sans avoir une DeLorean
dmc équipée d’un convecteur tempo-
rel, nous souhaitions rendre cela
possible.
Samedi 29 avril à 20h30. Bistrot de la
Scène. 203 rue d'Auxonne. 15 €.
Tél. 03.80.67.87.39.
Le SIRK #8 @ Boulodrome #1
Closing du festival ! Au programme :
Peach, Dam Swindle, Romain FX, Ta-
tie Dee et Radio Moutarde Cie, pour
vivre les dernières heures du festival
avec un plateau haut en couleurs,
jusqu'à 3 heures du matin.
Samedi 29 avril à 15h. Boulodrome. 17
rue Léon Mauris. 25 €. 21 € prévente et
5,50 € pour les étudiants / scolaires.
Tél. 06.63.10.68.17.
Siestes musicales
Installé dans un transat, embarquez
pour un voyage sonore placé sous le
signe de la détente. Un voyage en
musique original qui invite à la rêve-
rie, un moment de plaisir partagé
pouvant se prolonger à la maison par
l'emprunt des disques écoutés.
Les mardis, jeudis et vendredis de 14h à
18h et les mercredis et samedis de 10h à
13h et de 14h à 18h. Jusqu'au samedi 6
mai. Bibliothèque de la Fontaine d'Ouche.
Place de la Fontaine d'Ouche. Gratuit.
Tél. 03.80.48.82.47.
Zaho de Sagazan
C’est une voix singulière et puissan-
te, de celles qui font dresser nos
poils. Un timbre grave porté par des
rythmes électroniques qui côtoient
la techno berlinoise et l’électronica
française. Passant des murmures aux
cris, l’artiste s’amuse, se raconte et
dissèque les travers humains...
Samedi 29 avril à 20h30. La Vapeur. 42
avenue de Stalingrad.
Tél. 03.80.48.86.00.
Feelin'blues en concert
Les standards du blues, Chicago
blues et blues rock des sixties à nos
jours...
Samedi 29 avril à 21h. Pistoncup bar.
13 place de la République. Gratuit.
Tél. 06.85.29.32.60.
Genay
La chorale d'Epoisses en concert
Soirée organisée par l'association
Arts Sports Loisirs.
Samedi 29 avril à 20h. Eglise Saint-Loup.
Participation libre.
Tél. 03.80.97.18.73.
Montbard
Flûte magique de Luna
La Flûte magique de Luna est un
conte musical de Blaz Pucihar. Dans
cette création collective, le conser-
vatoire de Montbard associe musi-
que et théâtre avec la participation
de 14 élèves : 8 flûtistes, 6 élèves de
la classe théâtre.
Samedi 29 avril de 16h à 16h45, de 18h à
18h45. Espace Paul Eluard. Place Gam-
betta. Gratuit.
Tél. 03.80.92.21.03.
■ Fêtes
Dijon
Nuit Américaine
spéciale célibataires
Pour faire la fête et rencontrer d'au-
tres célibataires.
Samedi 29 avril à 20h. Club Effervescen-
ce. 2, boulevard Clemenceau. 25 €.
Tél. 06.81.98.15.78.
L'association Amis'Mots
fête ses 20 ans !
Au programme : ateliers linguisti-
ques pour enfants, présentation du
jumelage Dijon-York, spectacle tout
public "La Pirate écologique"... L’as-
sociation dijonnaise accompagne
petits et grands dans l’apprentissage
des langues étrangères et l’ouvertu-
re culturelle via l’immersion linguis-
tique.
Samedi 29 avril de 13h30 à 18h. Cellier de
Clairvaux. 27 boulevard de la Trémouille.
Tél. 03.80.42.82.18.
Nogent-lès-Montbard
Bal Trad
Animé par 7 musiciens et 1 danseuse
du Groupe de Musique Trad de la
Maison pour Tous de Semur-en-Au-
xois. Concours de costume Trad,
ambiance assurée, buffet buvette.
Samedi 29 avril à 19h30. Salle des Fêtes.
Rue des Tilleuls. 5 €. Gratuit pour les
enfants (- de 12 ans).
Tél. 06.86.79.72.92.
■ Jeux, concours
Beaune
Console Nintendo Switch
La Nintendo Switch est à votre dispo-
sition les mercredis et samedis à la
bibliothèque ! Venez vivre votre
meilleure vie sur Animal Crossing,
vous défouler sur Splatoon, pilotez
comme un pro sur Mario Kart ou
lancez-vous dans une aventure épi-
que avec Zelda Breath of the Wild ! 13
jeux vous attendent!
samedi 29 avril de 14h à 17h. Bibliothè-
que Gaspard Monge. 11 place Marey.
Gratuit.
Tél. 03.80.24.55.74.
Montbard
Escape Room : Le manuscrit
secret
Samedi 29 avril 2023
d’enchanter encore une fois le
public avant de tirer le rideau, le
lendemain sur la 8e édition du
Sirk. Une édition très haute en
couleurs et qui fera sans aucun
doute date dans l’histoire du fes-
tival.
J.- Y. R.
Programme
■ Samedi 29 avril
15 heures - 3 heures (Boulo-
drome municipal) : Peach
(Londres) ; Dam Swindle
(Amsterdam)/Romain FX
(Paris) ; Tatie Dee (Lille) ;
Radio Moutarde Cie (Ré-
milly). Disco/House/Power
House. Tarifs : de 5,50 à 60 €.
■ Dimanche 30 avril
18 heures - 3 heures (Boulo-
drome municipal) : Danilo
Plessow (MCDE) (Allema-
gne) ; Hugo LX (Paris) ;
Maxye (Paris) ; Threesøm
(Paris). House/Breakbeat/
Garage. Tarifs : de 5,50 à
60 €.
Renseignements et réserva-
tion : https://lesirkfesti-
val.com.
Plongez dans l'univers passionnant
du célèbre naturaliste : le comte de
Buffon. Depuis son (véritable ! ) cabi-
net de travail et à partir de ses notes,
résolvez les énigmes de ses recher-
ches et révolutionnez les mentalités.
Mais attention ! Votre temps est
compté...
Tous les jours de 10h à 17h. Jusqu'au
samedi 30 septembre. Musée Buffon. Rue
Parc Buffon. 12 €. 35 € 2 personnes
uniquement (forfait) et 6 € pour les jeunes
(- de 18 ans).
Tél. 03.80.92.50.42.
Pagny-la-Ville
Concours de tarot
Organisé par le Trait d'Union. Ouver-
ture des portes à 13h. Inscription
obligatoire jusqu'au 27 avril auprès
de Christian au 06.11.20.30.70 ou
03.45.42.53.82.
Samedi 29 avril à 14h. Salle des fêtes.
Grande Rue. 10 €.
Tél. 07.68.04.56.93.
Réservation au 06.11.20.30.70 avant le
27 avril 2023
Pontailler-sur-Saône
Loto solidaire
servant à financer un nouveau projet
au Burkina Faso Réservation pas
SMS au 06.82.06.29.02.
Samedi 29 avril à 14h. Salle des fêtes.
Rue du 08 mai 1945.
Tél. 06.70.54.01.80.
Semur-en-Auxois
Après-midi jeux vidéos
et rétro gaming
Tout public. Suivi de la projection du
film à l'étoile cinéma à 16h (tarif
habituel).
Samedi 29 avril de 13h à 16h. "Le Bahut"
(ancien collège). 12, rue du lycée. Gratuit.
Tél. 07.71.18.18.87.
■ Salons, foires
Saint-Jean-de-Losne
Salon fluvial
Le salon fluvial de Saint-Jean-de-Los-
ne est une référence en termes d’évè-
nements dédiés au tourisme fluvial
en France. Plusieurs dizaines de pro-
fessionnels de la filière, de la cons-
truction navale à la navigation se
réuniront au sein du plus grand pôle
fluvial de France.
Samedi 29 avril de 10h à 19h. Gare d'eau.
Gratuit.
Tél. 03.80.37.15.70.
■ Sports, sports de loisirs
Couternon
Ouverture carnassiers
Inscription sur place, 10 euros la
journée. Limité à deux prises.
Samedi 29 avril à 7h. Bassin municipal.
RD 107. 10 €. Gratuit pour les adhérents.
Tél. 06.24.97.05.67.
Samedi 29 avril 2023 LE BIEN PUBLIC | CÔTE-D'OR ANNONCES LÉGALES 45
MARCHÉS PUBLICS ET PRIVÉS
Avis d'attribution
AVIS D’ATTRIBUTION
1 Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur :
Mairie de Talant 1, Place de la Mairie
21 240 TALANT
Tél. : 03.80.44.60.00 - Fax : 03.80.44.60.25
Courriel : marches@talant.fr
2 Objet du marché :
Le présent marché concerne la rénovation de l’entrée ouest des
écoles maternelle et élémentaire Jacques Prévert.
3 Référence de publication de l’AAPC :
Avis nº349024900 du 23 mars 2023
4 Numéro de référence attribué au dossier par le pouvoir
adjudicateur : 23M007
5 Critères d’attribution
- Prix (60%)
- Valeur technique (40%)
6 Procédure de passation : Procédure adaptée (articles
L 2123-1 et R 2123-4 à R 2123-7 du CCP)
7 Attribution des marchés ou des lots :
Lot unique - SA GAUDRY TP - ZA du Breuil - 21490 RUFFEY
LES ECHIREY
Montant de l’offre : 50 933.83 € HT
Marché attribué le 26 avril 2023
8 Date de l’envoi de l’avis : 27/04/2023
353801300
VIES DES SOCIÉTÉS
Constitutions de sociétés
D’TOURS EN
BOURGOGNE
Il a été constitué une société par acte sous seing privé, en date
du 7 avril 2023, à Fixin.
Dénomination : D’Tours en Bourgogne.
Forme : Société par actions simplifiée unipersonnelle.
Siège social : 10 rue Abbé Chevallier, 21220 Fixin.
Objet : La location de meublés touristiques decourte durée et
l’exploitation de gites, chambres d’hôtes, la vente de produits
locaux (épicerie fine,vins et alcools et autres articles non
alimentaires) et l’organisation d’évènements culturels,
touristiques et /ou sportifs.Durée de la société : 99 année(s).
Capital social fixe : 10000 euros divisé en 1000 actions de 10
euros chacune, réparties entre les actionnaires
proportionnellement à leurs apports respectifs.
Cession d’actions et agrément : Les cessions ou
transmissions d’actions de la Société résultant d’une opération
de reclassement simple au sein d’un même groupe d’associés
sont libres. Dans tous les autres cas les actions ne peuvent être
cédées à des tiers ou entre groupes d’associés, qu’avec
l’agrément préalable de la collectivité des associés statuant à
la majorité des voix des associés disposant du droit de vote..
EBRA MÉDIAS BOURGOGNE RHONE-ALPES - Service
Annonces Légales 4 rue Montrochet - 69286 LYON cedex 02
338 700 420 RCS Lyon / SA au capital de 150 000 €
Admission aux assemblées générales et exercice du droit
de vote :
Tout associé peut participer aux assemblées sur justification de
son identité et de l’inscription encompte de ses actions.
Chaque associé dispose d’autant de voix qu’ilpossède ou
représente d’actions..
Ont été nommés :
Président : Monsieur Patrick MESTANIER 10 rue Abbé
Chevallier 21220 Fixin.
La société sera immatriculée au RCS de Dijon.
Pour avis.
Le Président
353778300
VALENTINE ET HUGO
Aux termes d’un acte SSP en date à FONTAINE LES DIJON (21)
du 26/04/2023, il a été constitué une société à responsabilité
limitée présentant les caractéristiques suivantes :
Dénomination : Valentine et Hugo
Siège : 12 Rue Bouhier et Place Saint Fiacre - 21000 DIJON
Objet : Achat, vente par tous moyens (en magasin, via
INTERNET, en livraisons...), import, export de vins, boissons
alcoolisées ou non, charcuterie, fromages, épicerie et tout article
en lien avec le vin, les boissons alcoolisées ou non, la
charcuterie et les fromages. Petite restauration, bar. Activités
liées à l’oenotourisme(dégustations, événementiel..)
Durée : 99 ans à compter de la date de l’immatriculation de la
Société au RCS de DIJON
Capital : 5 000 euros
Gérance : Madame Valentine BRANGER-NUDANT, demeurant
107 bis Rue de Longvic - 21000 DIJON et Monsieur Hugo DOS
SANTOS PEREIRA, demeurant 15 Rue de la Romanée 21000
DIJON
Pour avis
La Gérance
353822500
Augmentations de capital
EARL PELISSIER
Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée
au capital de 7 500 €
Siège social : 23 rue d’Amont,
21130 LABERGEMENT-LES-AUXONNE
913 279 519 RCS DIJON
Aux termes de décisions en date du 03/04/2023, l’associé
unique a décidé d’augmenter le capital social pour le porter à
161 800 € et ce à compter rétroactivement du 01/06/2022.
Pour avis, la gérance
353705200
Modifications statutaires
de Champeau », cadastré section AH nº 12 pourune contenance
ISOLEC.21
SARL au capital de 2.000 €
Siège social : Hameau de Larcon
21580 SALIVES
804 015 204 RCS DIJON
Aux termes du PV de l’AGE du 18/04/2023, l’objet social a été
étendu à : tous travaux de bâtiment, construction de biens en
ossature bois (tinyhouse), aménagement, décoration,
judiciaire, demeurant 2 B avenue de Marbotte à 21000 DIJON,
rénovation, gestion immobilière.
L’art. 2 des statuts a été modifié en conséquence.
Pour avis,
La gérance
353830000
Extrait de jugement
353243000
TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON
Par jugement en date du 11/04/2023, le tribunal de commerce
de Dijon a rendu à l’audience la conversion en liquidation
judiciaire de CALYDIA (SARL) - RCS DIJON 893 109 546 - Autre
accueil ou accompagnement sans hébergement d’enfants et
d’adolescents - 30 avenue Françoise Giroud Parc d’Activités
Valmy 21000 Dijon
Administrateur SELARL AJRS représentée par Maître Marlène
LOISEAU 12 boulevard THIERS 21000 Dijon
Liquidateur SELARL MJ & ASSOCIÉS, représentée par Maître
Véronique THIEBAUT 5 rue Docteur Chaussier 21000 DIJON
352596500
VENTES AUX ENCHÈRES
Ventes judiciaires
Sylvain GAUTIER,
Commissaire-Priseur Judiciaire
122 avenue Victor Hugo 21000 Dijon
03 80 560 560 - info@hvvh.fr
Une visite aura lieu par la SELARL SOULARD de FOURNOUX
Vendredi 5 Mai :
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enlèvements immédiats
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Ventes volontaires
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Sylvain GAUTIER, Commissaire-Priseur
122 avenue Victor Hugo 21000 Dijon
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Jeudi 4 Mai :
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Ssur RDV, en présence de l’Expert, Pascal KUZNIEWSKI
(vente en préparation : jeudi 22 Juin)
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SCP LANCELIN & LAMBERT -
Avocats
4 rue Docteur Maret
21000 DIJON
TEL : 03.80.67.20.84
A VENDRE AUX ENCHERES PUBLIQUES
LE MERCREDI 21 JUIN 2023
A 11 H 00
à l’audience du Juge de l’Exécution du Tribunal Judiciaire
de DIJON13 Boulevard Clemenceau à 21000 DIJON
ENCHERES OBLIGATOIREMENT PAR MINISTERE
D’AVOCAT INSCRIT AU BARREAU DE DIJON.
* Lot 1 : Commune de MONTBARD (21500),
126 rue du Faubourg : une petite maison comprenant
au rez-de-chaussée une entrée, une remise,
à l’étage une pièce de vie, un salon, une chambre,
une salle de bains, un cabinet de toilettes, au deuxième
étage une mezzanine, le tout au lieudit « Chemin
de 01a 51ca.
MISE A PRIX : SOIXANTE MILLE EUROS (60 000 €)
(avec faculté de baisse d’un quart,
puis d’un tiers puis de moitié)
* Lot 2 : Commune de MONTBARD (21500),
rue du Faubourg :
une grange avec petite cour devant sise rue du Faubourg
sans numéro, cadastrée section AH nº 3
pour une contenance de 75ca
MISE A PRIX : DIX MILLE EUROS (10 000 €)
(avec faculté de baisse d’un quart,
puis d’un tiers puis de moitié)
Une visite aura lieu sur place par la SELARLSOULARD
de FOURNOUX - AD LITEM,
Commissaires de justice à DIJON, le jeudi 25 mai 2023
à 11h00.
CETTE VENTE A LIEU A LA REQUETE DE :
Maître Jean-Joachim BISSIEUX, mandataire
pris en sa qualité deliquidateur judiciaire de Monsieur
Jean-Pierre Raymond Ernest RAVENET
Pour tous renseignements s’adresser :
- uniquement le matin : au Secrétariat Greffe du Juge
de l’exécution du Tribunal Judiciaire de Dijon
où se trouve déposé le cahier des conditions de la vente qui
peut y être consulté, après prise de rendez-vous auprès
de Madame la Greffière au 03.80.70.46.94
- à la SCP LANCELIN & LAMBERT,
Avocats au barreau de Dijon : 03.80.67.20.84.
- sur le site AVOVENTES.FR
SCP LANCELIN & LAMBERT - Avocats
4 rue Docteur Maret - 21000 DIJON
TEL : 03.80.67.20.84
A VENDRE AUX ENCHERES PUBLIQUES
LE MERCREDI 21 JUIN 2023 A 10h45
à l’audience du Juge de l’exécution
du Tribunal Judiciaire de DIJON
13 Boulevard Clemenceau à 21000 DIJON
ENCHERES OBLIGATOIREMENT PAR MINISTERE
D’AVOCAT INSCRIT AU BARREAU DE DIJON
* Commune de DIJON (21000) 4 rue du Morvan
Dans un ensemble immobilier sis Rue du Morvan,
Avenue des Champs Perdrix, Avenue du Lac
et Avenue Edouard Belin, dans le bâtiment I 29
Rue du Morvan nº 4 : un appartement au 13ème étage
comprenant hall, séjour - salon, deux chambres,
cuisine, salle de bains, wc, rangements, séchoir
(lot numéro 652), une cave au 1er sous-sol (lot numéro 710)
et un parking au 1er sous-sol (lot numéro 1068), le tout
cadastré section EM nº11 lieudit « Avenue Edouard Belin ».
MISE A PRIX: DIX MILLE EUROS (10 000.00 €)
AD LITEM, Commissaires de justice à DIJON,
le mardi 23 mai 2023 à 11h00.
CETTE VENTE A LIEU A LA REQUETE DE : La SELARL
MP ASSOCIES représentée par Maître Thibaud POINSARD,
Mandataire Judiciaire, demeurant 19 avenue Albert Camus
à 21000 DIJON, prise en sa qualité de liquidateur
judiciaire de Monsieur Hassen Ben Mohamed MISSAOUI,
fonction à laquelle il a été désigné par jugement du Tribunal
de Commerce de DIJON du 25 janvier 2011.
Pour tous renseignements s’adresser :
- uniquement le matin : au Secrétariat Greffe du Juge
de l’exécution du Tribunal Judiciaire de Dijon où se
trouve déposé le cahier des conditions de la vente qui
peut y être consulté,après prise de rendez-vous
préalable auprès de Madame la Greffière au 03.80.70.46.94
- à la SCP LANCELIN & LAMBERT,
Avocats au barreau de Dijon : 03.80.67.20.84.
- sur le site AVOVENTES.FR
VOTRE CONTACT
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Samedi 29 avril 2023
TF1
6.30 TFou 8.30 Téléshopping - Sa-
medi 10.40 Génération Ushuaia
Mag. 11.45 Petits plats en équilibre
Programme court 11.50 Les 12 coups
de midi Jeu 12.50 Petits plats en
équilibre 13.00 JT 13h 13.40 Grands
reportages Mag. 14.50 Grands re-
portages Mag. 16.10 Les docs du
week-end Mag. 17.50 50’ inside,
l’actu Mag. 19.00 50’ inside, le mag
Mag. 19.50 Il était une fois le XV de
France Programme court 19.55
Météo 20.00 JT 20h 20.40 Loto Jeu
20.45 Un moment d’évasion Pro-
gramme court
21.10 Divertissement
The Voice
« La plus belle voix 10 »
Divertissement présenté par
Nikos Aliagas
Après les auditions à l’aveugle, arrive
le temps des célèbres Battles. C’est
une étape vocalement puissante,
mais redoutable émotionnellement
parce que les coachs vont devoir se
séparer de la moitié de leur équipe.
23.50 The Voice
« La suite »
Divertissement présenté par
Nikos Aliagas
Le Late Show, des moments de dé-
tente et de franches rigolades : Pour
cette saison 2023, c’est le retour du
Late Show de « The Voice ».
1.05 Programmes de nuit
Arte
16.30 Invitation au voyage Mag.
17.15 Saint-Pierre-et-Miquelon Doc.
18.00 GEO Reportage 18.35 ARTE
Reportage Mag. 19.30 Le dessous
des cartes Mag. 19.45 ARTE Journal
20.05 28 minutes samedi Mag.
20.50 Documentaire
Philae, le sanctuaire
englouti
Lieu de pèlerinage important dans
l’Antiquité, l’île de Philae fascine les
voyageurs depuis des siècles. Sur ce
rocher surgi du Nil, surnommé la “
perle de l’Égypte “, de puissants sou-
verains ont fait bâtir des sanctuaires
monumentaux depuis l’époque des
derniers pharaons jusqu’aux Romains.
22.20 Tsunamis, une menace
planétaire
Documentaire
Le 26 décembre 2004, la rupture
d’une faille dans l’océan Indien, à 100
kilomètres de la ville de Banda Aceh.
23.15 Tempêtes solaires Doc.
TFX
6.25 Petits plats en équilibre Mag.
6.30 Signé Cat’s Eyes Série 7.15 Les
infos Mag. 7.20 Signé Cat’s Eyes
Série 10.45 Familles nombreuses :
la vie en XXL Documentaire.
21.05 Chroniques criminelles
Magazine
« L’affaire des époux Lefebvre : un
double meurtre pour une double-vie
? / Bagarre mortelle »
22.55 Chroniques criminelles
Magazine
« Affaire Hélène Buis : Quatre ma-
riages et deux enterrements / Le dou-
ble visage des gentils voisins »
0.50 Programmes de nuit
France 2
6.00 Le 6h00 info 6.30 Télématin
Mag. 9.30 Bel & Bien Mag. 10.55
Tout le monde a son mot à dire Jeu
11.25 Chacun son tour Jeu 11.55
Tout le monde veut prendre sa
place Jeu 12.55 Météo 13.00 Journal
13 h 00 13.20 13 h 15, le samedi
Mag. 13.45 Météo 14.00 Rugby :
Angleterre / France Sport 16.00
Rugby : Leinster / Stade Toulousain
Sport 18.05 Tout le monde a son
mot à dire Jeu 18.40 N’oubliez pas
les paroles Jeu 19.10 N’oubliez pas
les paroles Jeu 19.50 Météo 20.00
Journal 20 h 00
20.45 Sport
Football : FC Nantes /
Toulouse FC
« Coupe de France. Finale. »
Quelle équipe soulèvera le trophée de
la doyenne des compétitions ? Après
sa victoire en demi-finale face à An-
necy, le Toulouse FC s’est qualifié pour
sa première finale de Coupe de France
depuis 1957. Au Stade de France, le
29 avril prochain, les Violets retrouve-
ront donc le FC Nantes.
23.20 Quelle époque !
Divertissement présenté par
Léa Salamé
Un talk-show spectaculaire, drôle et
festif, une émission de société et de
divertissement, qui va raconter notre
époque et interroger notre société.
1.25 Les Enfants de la télé 2.15 Les
Enfants de la télé, la suite
C8
7.00 Téléachat 9.05 Le JT 9.10 Di-
rect auto express Mag. 11.00 Direct
auto Mag. 12.20 Nôtre forêt demain
Mag. 13.35 Commissaire Magellan
Série 15.25 Commissaire Magellan
Série 17.15 Mongeville Série
21.15 Divertissement
Les pépites de
Sébastien
« Épisode 1 »
Tout au long du programme, évoluant
dans un décor virtuel original et inno-
vant, Patrick Sébastien nous présente
les séquences exclusives qu’il a sélec-
tionnées et nous raconte des anec-
dotes sur ses amis artistes et sur les
coulisses des tournages.
23.00 Les pépites de
Sébastien
« Épisode 2 » Divertissement
Patrick Sébastien propose aux télé-
spectateurs de revoir des images
étonnantes, drôles...
0.40 Programmes de nuit
NRJ12
9.30 Einstein : équations crimi-
nelles Série 12.25 C’Cauet le meil-
leur 13.55 Young Sheldon Série
21.10 Young Sheldon
Série
« Le bus de vieux machins foutus et
un nouveau modèle d’éducation »
Avec Iain Armitage, Zoe Perry
21.40 Young Sheldon Série 22.05
Young Sheldon Série
22.30 Young Sheldon
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« Un pongo pygmaeus et une culture
qui encourage le crachat »
Avec Iain Armitage, Zoe Perry
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6.00 Okoo 8.20 Samedi Okoo
10.00 Rencontres à XV Mag. 10.35
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Le 12/13 12.55 Les nouveaux no-
mades Mag. 13.35 Samedi d’en rire
15.15 Les carnets de Julie Mag. 16.15
Les potagers de Julie Mag. 17.10 Des
chiffres et des lettres Jeu 17.55
Questions pour un super champion
Jeu 19.00 Le 19/20 20.00 Saveurs
de saison Mag. 20.10 Météo régio-
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Cuisine ouverte Mag. 21.05 Météo
21.10 Téléfilm
Nouveaux meurtres à
Saint-Malo
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Quelques années après avoir arrêté
son frère pour meurtres, un drame qui
l’a poussé à abandonner sa carrière de
flic, Gwen Garrec se retrouve de nou-
veau au milieu d’une affaire criminelle.
Elle décide, aidée de son ancien acolyte
Vautier, désormais à la retraite, d’en-
quêter en parallèle de la gendarmerie.
22.40 Meurtres à Saint-Malo
Téléfilm de Lionel Bailliu
Avec Louise Monot, Bruno Solo
Sur la plage de Saint-Malo, un cadavre
est découvert et fait étrange, il porte
la marque des tortures de pirates du
XVIIe siècle.
0.20 Danse : Islands Spectacle 1.55
Le grand show de l’humour
W9
6.00 Wake Up 8.20 W9 Boutique
10.40 Le Hit W9 Mag. 11.40 Le Hit
W9 Magazine. 12.50 Scorpion Série
14.30 Scorpion Série 16.20 Scor-
pion Série 17.00 La petite histoire de
France Série
21.05 Série
La petite histoire
de France
Série
Avec Alban Ivanov,
Ophélia Kolb
Tout le monde connait Jeanne d’Arc,
Louis XIV et Napoléon. Leurs cousins
en revanche ne sont pas rentrés dans
l’histoire... La Petite Histoire de France
a décidé de réparer cette erreur...
23.00 La petite histoire
de France
Série
Avec Alban Ivanov, Ophélia Kolb
Tout le monde connait Jeanne d’Arc,
Louis XIV et Napoléon.
1.45 Programmes de nuit
France 4
11.45 Petz Club 12.35 Les Pyja-
masques 13.25 Team Dronix 14.30
Craig de la crique 15.20 Teen Titans
Go ! 16.10 Ninjago 17.05 Football :
Clermont / Monaco Sport 19.25
Léna, rêve d’étoile Série 20.25 Cul-
turebox, l’émission Magazine.
21.10 Le voyage dans la lune
Spectacle
« Opéra féerie en quatre actes de
Jacques Offenbach »
22.55 Concert de la maitrise popu-
laire à l’Opéra Comique
Spectacle
23.40 Souad Massi carte blanche
Spectacle 1.15 Music Box
Canal+
6.10 Surprises Programme court
6.30 Le bureau des légendes Série
7.25 En aparté 8.00 Tad l’explora-
teur et la table d’émeraude Film
9.25 Jamel Comedy Club 9.55
Moonfall Film avec Halle Berry, Pa-
trick Wilson. 12.00 Gradins Nantes :
Brigade Club Série 12.05 Hebd’hol-
lywood Mag. 12.25 Le cercle Mag.
13.15 En aparté Emmanuelle Devos
14.00 Jérôme, les yeux dans le bleu
Doc. 14.55 The King’s Man : pre-
mière mission Film 17.00 Ambu-
lance Film 19.15 Canal sport club
Mag. 20.25 En aparté
21.10 Film
Buzz l’Éclair
Voici la véritable histoire du légendaire
ranger de l’espace qui, depuis, a ins-
piré le jouet que nous connaissons
tous. Après s’être échoué avec sa
commandante et son équipage sur
une planète hostile située à 4,2 mil-
lions d’années-lumière de la Terre,
Buzz l’Éclair tente de ramener tout ce
petit monde sain et sauf à la maison.
22.45 Le trésor du petit
Nicolas
Film de Julien Rappeneau
Avec Ilan Debrabant,
Jean-Paul Rouve
Dans le monde paisible du Petit Nico-
las, il y a Papa, Maman, l’école, mais
surtout, sa bande de copains.
0.25 Ducobu président ! Film
TMC
6.40 Monacoscope Mag. 6.45 TV
Achat 8.45 Nos chers voisins Série
13.20 Cold Case : Affaires classées
Série 15.05 Cold Case : Affaires clas-
sées Série 18.55 Les mystères de
l’amour Série
21.10 Série
Columbo
« Un seul suffira »
Série de Vincent McEveety
Avec Peter Falk,
Tyne Daly
Alors qu’il se trouve à la table d’un ca-
sino de Las Vegas, Harold McCain, un
joueur invétéré, aperçoit un de ses
créanciers.
22.55 90’ Enquêtes 2
« Conduites à risques et délits de fuite »
Magazine présenté par Tatiana Silva
Après des années de baisse, depuis
un an, le nombre d’accidents sur les
routes ne cesse d’augmenter.
0.15 Programmes de nuit
CStar
8.00 Top France 9.05 Top CStar
week-end 10.15 Top albums 11.20
Top France 12.15 Top clip 13.30
Douanes sous haute surveillance
Doc. 14.15 Douanes sous haute sur-
veillance Doc. 15.00 Douanes sous
haute surveillance Doc. 15.55 Au
cœur de l’enquête Mag. 19.25 Le
meilleur forgeron
21.10 Enquêtes paranormales
Documentaire
« Épisode 7 »
22.45 Enquêtes paranormales
Documentaire
« Épisode 23 »
0.10 Au cœur du paranormal Doc.
TÉLÉVISION 49
France 5
6.00 Okoo 10.10 Les forêts de Man-
grove Doc. 10.45 Silence, ça pousse !
Présenté par Stéphane Marie, Carole
Tolila. Mag. 11.40 Silence, ça pousse !
Magazine. 12.40 Les œufs dans le
plat Doc. 13.40 Planète bleue Un
seul océan. Doc. 14.30 Les mer-
veilles du monde antique Les trésors
de la Grèce. Doc. 15.30 Le grand
show de la nature Danse avec les au-
rores boréales. Doc. 16.35 Pavlopé-
tri, les secrets d’une cité engloutie
Doc. 17.40 C dans l’air Mag. 18.55 C
l’hebdo Mag. 20.05 C l’hebdo la
suite Magazine.
21.00 Magazine
Échappées belles
« Une échappée omanaise »
Présenté par Sophie Jovillard
Dans la péninsule arabique, Oman,
pays enclavé entre mer et désert, est
un véritable trésor caché. Pour ses
paysages avant tout : mer et dunes,
montagnes et wadis, villages perchés
et palmeraies, que le sultanat met un
point d’honneur à protéger.
22.30 Échappées belles
« Week-end à Amsterdam »
Magazine présenté par
Jérôme Pitorin
0.05 La p’tite librairie Mag. 0.10 L’af-
faire Picasso Doc. 1.45 La petite fille
au napalm : histoire d’une photo-
graphie Doc. 2.35 La nuit France 5
5.00 Okoo
TF1 Séries Films
6.20 Petits secrets entre voisins
Série 7.40 Petits secrets entre voi-
sins Série 9.10 Petits secrets entre
voisins Série 10.45 Petits secrets
entre voisins Série 12.20 Petits se-
crets entre voisins Série 14.00 Un
amour interdit Téléfilm 15.40 Un en-
fant kidnappé chez les Amish Télé-
film 17.20 Nos chers voisins Série
21.00 Joséphine, ange gardien
Série
« Belle-mère, belle-fille - Partie 1 »
Avec Mimie Mathy, Aurore Delplace
21.55 Joséphine, ange gardien Série
23.00 Joséphine, ange gardien
Série
« De père en fille »
Avec Mimie Mathy, Christian Rauth
0.55 Programmes de nuit
Gulli
11.05 Les Razmoket 11.30 Mission
Gulliverse 12.05 Sonic Boom 13.30
European fraich’force 13.31 Bey-
blade burst quad drive 14.50 Taffy
15.30 Garfield & Cie 17.00 Boy, girl,
etc. 18.25 Frogger - Le jeu vidéo
grandeur nature 20.55 European
fraich’force
21.05 Frogger - Le jeu vidéo
grandeur nature
Divertissement
« Épisode 4 »
22.45 Frogger - Le jeu vidéo
grandeur nature
Divertissement
« Épisode 1 »
23.35 Frogger - Le jeu vidéo gran-
deur nature
Vos rendez-vous sportifs
Auto
12.45 L'Equipe - Eurosport 2
6 Heures de Spa-Francorchamps.
WEC. 3e étape de la saison.
Cyclisme
14.00 RTS2-L'Equipe-Eurosport 2
Tour de Romandie. World Tour.
4e étape : Sion - Thyon 2000.
Football
16.55 RTS2 Servette Chênois /
Saint-Gall. Coupe de Suisse. Finale.
17.05 France 4 - beIN 1 Clermont /
Monaco. Coupe Gambardella. Finale.
19.00 L'Equipe - Prime Video
Rodez / St-Étienne. Ligue 2 BKT. J33.
21.00 France 2 - beIN 1 Nantes/Tou-
louse. Coupe de France. Finale.
M6
6.00 M6 Music 7.00 Absolument
Star 10.10 66 Minutes : le doc Ma-
gazine. 11.15 66 Minutes : le doc
Mag. 11.50 66 minutes : grand for-
mat Reportages, portraits, enquêtes,
66 Minutes : grand format explore
l'actualité de la semaine avec des re-
portages sur des faits divers, des
phénomènes de société ou des évé-
nements de l'actualité internationale.
Mag. 12.40 Météo 12.45 Le 12.45
13.30 Scènes de ménages Série
14.50 Chasseurs d’appart’ Jeu 19.45
Le 19.45 20.10 Météo 20.25 Scènes
de ménages Série
21.10 Série
NCIS 2
« Les jolis cœurs »
Le passé de l’agent Knight refait sur-
face lorsque son ex petit-ami Gage
Winchester, un agent spécial des
parcs nationaux, fait équipe avec le
NCIS pour enquêter sur le meurtre
d’un quartier-maître découvert par
des campeurs.
« Mission à Berlin »
22.50 NCIS : Hawaï 2
« Un passé si présent »
Série
Avec Vanessa Lachey, Noah Mills
Lorsqu’un caporal trouve la mort sur
une plage après avoir été exposé à du
fentanyl, le NCIS doit trouver l’origine
de la drogue.
23.35 NCIS : Hawaï Série
RMC Découverte
6.55 Bûcheron : un métier à hauts
risques Doc. 8.20 Bûcheron : un
métier à hauts risques Doc. 9.50
Bûcheron : un métier à hauts
risques Doc. 11.30 Bûcheron : un
métier à hauts risques Doc. 13.00
Bûcheron : un métier à hauts
risques Doc. 14.20 Wheeler Dealers
France Doc. 15.10 Hippisme : Direct
Quinté Sport 15.25 Wheeler Dealers
France Documentaire.
21.10 100 jours avec les dépan-
neurs de l’autoroute
Documentaire
« Le temps presse »
22.35 100 jours avec les dépan-
neurs de l’autoroute
Documentaire
« Intervention d’outre tombe »
RTS1
12.45 12h45 13.15 #Helvetica 13.40
Doc Nature Doc. 15.15 Columbo
Série 16.50 Alerte Cobra Série 17.40
Meurtres au paradis Série 18.45 Les
saisons de pique-assiette 19.20
Swiss Loto Jeu 19.30 19h30 20.10
Cash
20.55 Men in Black : International
Film
Avec Chris Hemsworth,
Tessa Thompson
22.55 Prémonitions
Film
Avec Anthony Hopkins,
Jeffrey Dean Morgan
0.40 L’ombre d’Emily Film 2.35
Météo 2.36 19h30 3.05 Sport der-
nière Magazine.
Handball
16.00 Eurosport 2 Ferencvaros/Metz
Champions League féminine. 1/4 aller
Rugby
14.00 France 2 Angleterre / France.
VI Nations féminin. 5e journée.
16.00 France 2 - beIN 3 Leinster /
Toulouse. Champions Cup. Demie.
Tennis
11.00 Eurosport 1 Open Madrid.
Masters 1000. 2e tour.
11.00 beIN Sports 3 Open Madrid.
WTA 1000. 2e tour.
Volley-ball
18.40 beIN Sports max 6 Nantes /
Chaumont. Ligue A masculine. Play-
offs. Demi-finale. Match 3.
CDO49 - V1
 50 JEUX Samedi 29 avril 2023

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A
2. Remplacer par du neuf. 3. Explosif puissant. Réali-
ser sans soin. 4. Homme ou bête. Personnel masculin.
5. Mettre sous clef. 6. Conférence en Crimée. Relevé
d’identité postal. 7. Élément constitutif d’un ouvrage
B
de soutien. De petite taille. 8. De la nuit. 9. Multitude
dense. Vaste étendue d’eau salée. 10. Entre deux mots.
Abri de truies. Symbole du stokes.

C VERTICALEMENT. 1. Dame de l’Artois. 2. Tramontane ou

mistral. Forte carte. 3. Mélange les fils. 4. Drame nippon.
Réalités abstraites. 5. Pour la toilette. Note proche de
sol. 6. Du raisin. Souvent proche du peu. 7. Répétition
d’un phénomène. 8. Sans terme. 9. Arrivée au monde.
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5. Apprécié quand on aime les ablutions. Clef. 6. À base de grains. Beaucoup vieux. 7. Qualifie un raisonnement
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SOLUTIONS en former un nouveau.
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PLUS OU MOINS
Plus ou moins Mots croisés Les deux signes mathématiques « plus petit que »
5 2 3 6 4 1 1 2 3 4 5 7 6 8 9 10 (<) et « plus grand que » (>) vont vous permettre de
I M O L O S E S S C compléter cette grille de chiffres allant de 1 à 6.
4 1 2 5 3 6 II A M U S E R U L E Attention, un même chiffre ne peut être utilisé qu’une
III S O M M I E T S S seule fois par ligne et par colonne.
2 5 6 3 1 4 IV T I O N U E V A

6 3 4 1 5 2
V
VI
R
O
E
R
N
E
S
E
E
I G
R
N E R
T R I
6 1
<

VII Q U A R T E R E
1 4 5 2 6 3 VIII U R S I D E S I N

3 6 1 4 2 5
IX
X
E
T
U
E
E
S
S E
A L L
S E N
U R E
< 5
<

5 < 3
Grille concours du 22/04 Moyen Difficile
9 2 8 7 1 5 6 3 4 8 9 7 5 6 4 2 3 1
5 3 4 9 6 8 7 1 2 6 3 4 9 1 2 8 5 7 4 1 3
7 6 1 4 3 2 8 9 5 2 5 1 7 8 3 6 9 4 Plus une :
CAPITALE
8 1 7 5 2 9 4 6 3 9 8 6 3 7 5 1 4 2 INVERSER
PRÉTEXTE
4 5 3 8 7 6 9 2 1
6 9 2 3 4 1 5 8 7
5 4 3 8 2 1 7 6 9
1 7 2 4 9 6 5 8 3
4 3
3 4 6 2 8 7 1 5 9 7 6 9 2 4 8 3 1 5
1 7 9 6 5 3 2 4 8 4 1 5 6 3 7 9 2 8
2 8 5 1 9 4 3 7 6 3 2 8 1 5 9 4 7 6
2 < 5
CDO50 - V1
Samedi 29 avril 2023 JEUX 51

MOTS FLÉCHÉS Alain Bonhomme RECETTE

Pain perdu aux man-
gues caramélisées et aux
épices

Ingrédients pour 4 à 6 personnes :

- 12 tranches de brioche ou de pain,
- 50 cl de crème légère,
- 4 c. à s. de miel,
- 2 c. à s. de sucre roux,
- 1 œuf,
- 2 c. à c. rases d’anis et cannelle
mélangés en poudre,
- 1 gousse de vanille,
- 30 g de beurre tendre,
- 2 mangues.

Préparation : 10 min.
Cuisson : 15 min.

Réalisation :
Dans un grand bol, mélanger la
crème, 2 c. à s. de miel, l’œuf, le
sucre, la gousse de vanille fendue
et 1 c. à c. d’épices. Emulsionner le
tout à l’aide d’une fourchette. Couper
les mangues en deux au plus près du
noyau et ensuite, couper les demi-
mangues en cubes. Faire chauffer le
reste du miel avec 30 g de beurre,
ajouter les cubes de mangue dans la
poêle, jusqu’à ce qu’ils deviennent
caramélisés. Imbiber chaque tranche
de brioche dans la crème épicée.
Faire dorer les tranches de brioche
imbibées dans la poêle. Dès qu’un
côté est doré, retourner les tranches
pour dorer l’autre côté. Maintenir au
chaud dans le four th. 3/4. Servir
les pains perdus avec les cubes de
mangue caramélisés sur le dessus.
Saupoudrer du reste d’épices.

Elle & Vire

HOROSCOPE
BÉLIER 21/03 - 20/04 LION 23/07 - 22/08 SAGITTAIRE 23/11 - 22/12
Travail : Des satisfactions et des résultats. Vous Travail : Qui pourrait aujourd’hui résister à votre Travail : Vos initiatives sont excellentes. Vous brûlez
êtes compris et écouté. Ne vous arrêtez pas en si charisme ? Vous vous imposez avec une grande faci- les étapes avec une réelle efficacité. Vous voilà sur
bon chemin. Amour : Vous vous tenez en marge de votre lité. Amour : Suivez vos inspirations du moment. Elles vous la bonne voie. Amour : Restez généreux et attentionné. Vos
famille, pour mieux la retrouver, et privilégiez les amitiés. mènent sur des voies aussi nouvelles qu’agréables. Santé : proches apprécieront et vous rendront la pareille. Santé :
Santé : Faites du sport. Excellente. Equilibrée.
TAUREAU 21/04 - 21/05 VIERGE 23/08 - 22/09 CAPRICORNE 23/12 - 20/01
Travail : Vous faites preuve d’une grande conscience Travail : Vous avez le souci du détail. C’est bien, mais Travail : Votre anxiété freine vos élans. C’est
professionnelle. Cette attitude ne peut que vous être il faut maintenant passer à la vitesse supérieure. dommage, car vos idées et vos projets sont très
profitable. Amour : Exprimez vos sentiments avec force. Amour : Vous vous sentez étouffé par votre famille. Une intéressants. Amour : Harmonie totale avec les Verseau.
L’être aimé vous apportera alors une réponse bien agréable. petite virée entre amis aura vite fait de dissiper ce sentiment. Vous éprouvez un sentiment de bien-être et de sécurité.
Santé : Moyenne. Santé : Bonne. Santé : Petits ennuis musculaires.
GÉMEAUX 21/05 - 21/06 BALANCE 23/09 - 22/10 VERSEAU 21/01 - 19/02
Travail : Ne vous laissez pas embarquer dans des Travail : Vous manquez de ponctualité dans vos Travail : Les conditions sont optimales pour atteindre
conflits qui ne vous concernent pas. Restez impar- rendez-vous et ne respectez pas les délais deman- votre but. Ne vous laissez donc pas distraire. Amour :
tial ! Amour : Ce n’est pas parce que l’on vous aime que l’on dés. Il faut que ça change. Amour : Des heures exquises à Vous avez envie de vous faire plaisir et de faire plaisir.
doit tout accepter de vous. Tenez-le-vous pour dit ! Santé : partager avec l’élu de votre cœur. Charme et volupté sont Montrez-vous plus déraisonnable que d’habitude. Santé :
Bon équilibre général. au programme. Santé : Tonus. Reposez-vous.
CANCER 22/06 - 22/07 SCORPION 23/10 - 22/11 POISSONS 20/02 - 20/03
Travail : Changement n’est pas synonyme de régres- Travail : Vous gaspillez votre énergie en bavardages Travail : C’est lorsque vous évoluez à votre rythme
sion. Analysez avec plus d’objectivité les propositions inutiles. Il est temps de passer maintenant à l’action. que vous êtes le plus efficace. Ne suivez donc pas
que l’on vous fait. Amour : Les célibataires préféreront se Amour : Ciel favorable pour les célibataires. Du solide pour les autres. Amour : En solo, votre vie affective n’est pas
consacrer à leurs amitiés qu’à leurs amours. Santé : Manger les autres avec une soirée très sensuelle. Santé : Ménagez votre priorité. En couple, vous traversez une excellente
légèrement. vos yeux. période. Santé : Le peps.
CDO51 - V1
 52 ACTU MÉTÉO Samedi 29 avril 2023

Lever : 6H30 Lever : 13H59 Sainte-Catherine Votre météorologue en direct au

Coucher : 20H43 Coucher : 4H17 «Avril a trente jours, si trente et un il 0 899 700 513
Service 2,50 €/appel
+ prix appel
lune croissante avait, personne ne s’en plaindrait.» 7/7 de 6h30 à 16h www.meteonews.fr

Nuageux
Ce samedi, la région sera en marge d’un
système pluvieux sur Rhône-Alpes. Les Ce matin
Il y a un an
débordements nuageux seront donc
fréquents par le sud et l’ambiance 8° 19° Cet après-midi
plutôt grise avec un ciel souvent Châtillon-sur-Seine
12
couvert. Quelques gouttes seront même
possibles au sud de la région. Cela
Montbard Fontaine-Française Châtillon-sur-Seine
n’empêchera pas le mercure d’atteindre 19
9 12
des valeurs de saison. Avallon
9
20 Montbard Fontaine-Française
Pouilly DIJON 18 19
Saulieu 9 Avallon
9 13 Auxonne 18
Arnay-le-Duc 25
9 13 Pouilly DIJON
En France Aujourd'hui Beaune Saulieu 18
13 18 20 Auxonne
Arnay-le-Duc
Lille COTES DE LA SAÔNE (hier vers 11h) 18 20
18 Saint-Albin -0,17 Verdun 1,27 Beaune
Gray 0,74 Chalon 2,04 20
Caen Paris 18 Auxonne 0,41 Mâcon 1,73
17 Doubs Besançon 2,29
Brest 18 Strasbourg 19

Nantes 20
Dijon Températures maxi. Qualité de l'air
Clermont 20
Ferrand Dijon 7 derniers jours
20 Lyon
22 Grenoble 25°
Bordeaux 20 20°
21 15° Vieux meubles - Montres - Carillons
Toulouse Nice 10° Bon Moyen Dégradé Manteaux fourrure - Bagagerie
station2 Bijoux anciens - Vieux vins, Chartreuse
22 19 station1 5°
Argenterie - Pièces de monnaie...
Marseille 0°
24
-5°
Ajaccio ven 21 sam 22 dim 23 lun 24 mar 25 mer 26 jeu 27 Mauvais Très
mauvais
Extrêmement
mauvais
25 323956600

Demain Confiance 9/10 Lundi Confiance 8/10 Mardi Confiance 7/10 Mercredi Confiance 6/10

Montbard Montbard Montbard Montbard

8 18 8 19 7 19 7 19

Saulieu DIJON Saulieu DIJON Saulieu DIJON Saulieu DIJON

7 18 9 19 8 17 10 18 5 18 8 19 7 20 9 20

Autun Beaune Beaune Beaune Beaune

9 19 Autun Autun Autun
7 18 10 18 5 18 8 19 7 20 9 20
8 17
Chalon-sur-Saône Chalon-sur-Saône Chalon-sur-Saône Chalon-sur-Saône
9 19 9 18 8 20 8 21

Charolles Charolles Charolles Charolles

7 18 MÂCON 8 17 MÂCON 5 18 MÂCON 7 20 MÂCON
9 19 9 18 8 20 8 21

mini maxi

N
C A N A P É S - M O B I L I E R - D É C O R AT I O N

LIQUIDATIO
OUVERT
CE DIMANC
HE

AVANT TRAVAUX
Du 27 avril au 26 juin, c'est le moment de venir.
*Offre valable du 27 avril au 26 juin 2023 selon récépissé d’autorisation municipale n°1/2023 sur produits signalés par une étiquette spéciale en magasin, dans la limite des stocks disponibles. Voir conditions de l’offre, de livraison et d’installation en magasin.
Union Commerciale pour l’équipement mobilier - Société anonyme à Conseil d’administration au capital de 21 320 000 € RCS B 421 118 910 APE 4619A - 3 AVENUE DU QUEBEC BAT HUDSON ZAC.

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