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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

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Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Kélibia
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Support de Cours
SCHÉMAS, NORMES ET SÉCURITÉ
ÉLECTRIQUES

Réalisé par : Hassène Gritli

Destiné pour : 1ière année Génie Electrique


2 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli
SOMMAIRE

Table des matières

CHAPITRE 1 : L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques…………….. 5

CHAPITRE 2 : Constituants d’une Installation Electrique…………………………………… 35

CHAPITRE 3 : Types d’Allumage dans une Installation Electrique……………………… 63

TD : Réalisation d’un Projet d’Installation Electrique….…………………………………………. 93

DEVOIR SURVEILLE + EXAMEN ……………………………………………………... 115

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4 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli
CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

CHAPITRE 1 :

I
L’ NSTALLATION ÉLECTRIQUE :
SCHÉMAS
CHÉMAS ET NORMES ÉLECTRIQUES
LECTRIQUES

Sommaire

1. Introduction .............................................................................................................................7

2. Schéma électrique....................................................................................................................7

2.1. Schéma électrique développé .........................................................................................8

2.2. Schéma architectural ou schéma d'implantation électrique.......................................9

2.3. Schéma multifilaire ........................................................................................................17

2.4. Schéma électrique unifilaire ..........................................................................................18

3. Schéma des divers types de circuits ...................................................................................19

3.1. Simple Allumage ............................................................................................................19

3.2. Double Allumage ...........................................................................................................21

3.3. Va-et-Vient.......................................................................................................................22

3.4. Prise ..................................................................................................................................23

3.5. Télérupteur ......................................................................................................................23

3.6. Minuterie .........................................................................................................................25

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

4. La sécurité ..............................................................................................................................26

4.1. La norme NF C 15-100 ...................................................................................................26

5. Symbole électrique ................................................................................................................29

5.1. Tableau des principaux symboles électriques ............................................................30

5.1.1. Symboles général d’un circuit électrique ...................................................................30

5.1.2. Symboles normalisés pour un schéma architectural ..................................................32

5.1.3. Symboles électriques de schéma développé .................................................................33

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

1. Introduction
L’installation électrique représente entre 3 % et 6 % du budget dans la construction d’une maison.
Il s’agit d’un poste de dépenses non négligeable. Il est donc important de maitriser les notions de
base de l’électricité, ainsi que les étapes essentielles à la mise en œuvre d’une installation
électrique à son domicile.

Un logement comporte en général plusieurs circuits électriques, avec des montages classiques
(circuit pour les prises de courant, circuit simple pour l’allumage, etc.). Pour faciliter la
représentation d’un circuit électrique, on utilise différents types de schémas et des symboles.

Une installation électrique comprend obligatoirement plusieurs éléments tels que le compteur, le
tableau, le disjoncteur. D’autres éléments sont mis en place pour assurer la sécurité, c’est le cas du
disjoncteur différentiel général et des interrupteurs différentiels et/ou des fusibles. Ils permettent
de couper automatiquement le courant en cas d’anomalie.

Afin d’améliorer la sécurité et le confort, les normes électriques sont régulièrement revues.
Actuellement, c’est la norme NF C 15-100 qui fait référence. Pour pouvoir être raccorde au réseau
électrique, un logement neuf ou entièrement rénove doit faire l’objet d’une norme électrique
imposée.

2. Schéma électrique
Le schéma électrique vise à représenter au mieux le circuit électrique grâce à des symboles
normalisés.
Il existe quatre types de schéma électrique :
 Schéma développé,
 Schéma architectural,
 Schéma unifilaire,
 Schéma multifilaire.

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Les différents symboles utilisés dans les différents schémas sont en fait représentés selon la norme
d’électricité NF C 15-100. Les différents symboles les plus utilisés sont donnés dans les tableaux
de la section 4. Des symboles de certains équipements sont utilisés dans le schéma architectural, et
d’autres symboles de ces mêmes équipements sont utilisés pour le schéma développé et le schéma
multifilaire.

2.1. Schéma électrique développé


Le schéma développé est le plus fréquemment utilisé et le plus clair. Il ne tient pas compte de
l'emplacement réel des différents appareils.
Les symboles des différents composants sont disposés de façon à privilégier une compréhension
simple. Ainsi, il évite les croisements de fils pour qu'on puisse suivre facilement le tracé de chaque
circuit électrique.
L'ordre des composants correspond à la séquence de fonctionnement. Son objectif est de faire
comprendre le fonctionnement du circuit électrique.
Sur un schéma électrique développé, également appelé schéma de principe, les circuits sont
classiquement représentés ouverts (sans passage de courant). Le schéma suivant représente un
exemple simple d’un schéma développé d’un circuit électrique.

Exemple d’un schéma développé d’un circuit simple allumage


et d’une prise d’une chambre

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

2.2. Schéma architectural ou schéma d'implantation électrique


Le schéma électrique architectural est une vue en plan du logement sur laquelle sont positionnés
approximativement les différents appareils (organes de commande, prises, points lumineux).
Ce schéma est en général réalisé par l'architecte ou le maître d'œuvre, en concertation avec le
maître d'ouvrage. La figure suivante montre deux exemples de schéma architectural d’une salle de
bain et d’une chambre.

Exemple d’un schéma architectural d’une salle de bain et d’une chambre

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Exemple d’un schéma architectural d’une maison

Le tableau suivant montre les différents éléments ou dispositifs utilisés dans les différentes pièces
de la maison, ainsi que le repère correspondant. Comme nous avons indiqué précédemment, les
symboles des différents équipements sont donnés dans la quatrième section.

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Exemple 1 :
La figure ci-dessous, représente le plan architectural d’un studio type chambre.

Schéma architectural d’une maison

Le plan architectural précédent fait apparaître les symboles normalisés dans les endroits suivants :

 Entrée :
- Deux points d’allumage permettent de commander un plafonnier en va-et-vient.

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Placard :
- Un point d’allumage commande une lampe plafond.

 Salle de Bain :
- Un point d’allumage pour commander une applique au dessus du lavabo et/ou un
plafonnier.

 Chambre :
- Quatre appliques (une sur chaque mur) sont commandées par trois boutons poussoirs.
 un bouton poussoir à la porte d’entrée du studio,
 un bouton poussoir en entrant dans la chambre
 un bouton poussoir à côté du lit.
- Une prise à côté du lit pour une lampe de chevet.

Pour chacune des pièces, le schéma développé est comme suit :

 Entrée :

 Placard :

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Salle de Bain :

 Chambre :

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Exemple 2 :
La figure ci-dessous, représente le plan architectural d’une maison type 3 (3 = 2 chambres + 1
salon).

Pour chaque pièce de la maison, le nombre de points lumineux, le nombre de points d’allumage et
le type de commande, ainsi que le nombre de prises de courant et le nombre de circuits spécialisés
sont indiqués dans le tableau suivant :

15 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Nombre de Nombre de
Nombre de
points prises de Circuits
Pièce points Type de commande
lumineux courant spécialisés
d’allumage

Salon
1 1 1 double allumage 5

Parc
2

Cuisine 1 minuterie avec 1 BP 1 plaque de


2 3 4
2 simples allumages cuisson

Chambre 1
2 1 1 double allumage 3

Chambre 2
1 2 1 va-et-vient 4

SbB
3 1 1 double allumage 1

WC
1 1 1 simple allumage

1 simple allumage
Hall
2 4 1 télérupteur avec 3 2 1 chauffe eau
BP

Terrasse
1

Note : Les circuits spécialisés


Définition : Le circuit spécialisé est un circuit indépendant et séparé des autres circuits. Il part du
tableau de répartition jusqu’à l’appareil à relier. Il n’y qu’un seul appareil branché sur le circuit.
Chaque appareil électroménager a son circuit spécialisé, mais également chauffe-eau, chaudière,
climatisation, piscine, circuits extérieurs (éclairage jardin, portail automatique), alarmes, VMC
(Ventilateur Mécanique Contrôlé).

Le tableau suivant montre quelques circuits spécialisés ainsi que les dispositifs essentiels de
protections des personnes et des biens.

16 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

2.3. Schéma multifilaire


Le schéma électrique multifilaire est réservé aux professionnels. Il correspond au schéma de
câblage et fait apparaître tous les conducteurs.
La nature des fils et le nombre présent dans chaque canalisation sont représentés.

Exemple d’un schéma multifilaire

17 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

En fait, pour repérer la nature des conducteurs, on utilise soit des couleurs, soit des symboles.

2.4. Schéma électrique unifilaire


Le schéma électrique unifilaire est un plan de la maison avec l'emplacement des différents
conduits électriques dans lesquels il y aura des conducteurs.
Un trait représente l'ensemble des conducteurs présents dans une même canalisation, sans tenir
compte du nombre de conducteurs réellement utilisés.

Ce type de schéma électrique emploie le même type de symboles que le schéma architectural.

Exemple d’un schéma unifilaire

En réalité, nous pouvons trouver dans des dossiers techniques des schémas électriques comme la
suivante. Ce schéma électrique présente aussi bien un schéma unifilaire à partir du disjoncteur
principal de branchement (installé près du compteur). Dans ce schéma, nous trouvons les
équipements de protections utilisés ainsi que leurs caractéristiques intrinsèques.

18 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Représentation supplémentaire d’un schéma unifilaire

3. Schéma des divers types de circuits


3.1. Simple Allumage
 Schéma développé

19 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Schéma architectural

 Schéma unifilaire

 Schéma multifilaire

20 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

3.2. Double Allumage


 Schéma développé

 Schéma architectural

21 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

3.3. Va-et-Vient
 Schéma développé

 Schéma architectural

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CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

3.4. Prise
 Schéma développé

3.5. Télérupteur
 Schéma développé

23 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Schéma architectural

Faire l’étude temporelle à travers un organigramme décrivant l’allumage et l’extinction des deux
lampes ?

24 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

3.6. Minuterie
 Schéma développé

 Schéma architectural

25 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

4. La sécurité
La norme NF C 15-100, intitulée « Installations électriques à basse tension », de l’Union
Technique de l’Electricité (UTE), définit les règles à respecter pour garantir la sécurité des
installations et le confort des personnes qui occupent le logement. Elle s'applique aux installations
neuves et aux rénovations totales. Les schémas électriques visent à représenter au mieux le circuit
électrique grâce à des symboles normalisés.

4.1. La norme NF C 15-100


La norme électrique NF C 15-100 définit de nombreuses dispositions. Tout d’abord, le schéma
électrique de l’installation doit être fourni, et tous les circuits électriques doivent être protégés par
des dispositifs différentiels à courants résiduels (DDR) de 30 mA (disjoncteur et/ou interrupteur).

Ensuite, une gaine électrique de type gaine technique logement (GTL), qui regroupe en un seul
emplacement toutes les arrivées des réseaux de courants forts et faibles, doit être mise en place.

Il faut aussi que l’installation comporte au moins quatre circuits indépendants ou spécialisés
(électroménager), un nombre minimum de points lumineux et de prises électriques par pièce.
Ainsi, il faut trois prises minimum par chambre, six prises au moins dans une cuisine et une prise
tous les quatre mètres carrés dans un séjour, etc.

De plus, une protection contre les surtensions d’origine atmosphérique (parafoudre) est obligatoire
dans certains cas, et des dispositions particulières sont à prévoir en cas de chauffage par radiateur
électrique. La section des conducteurs en cuivre doit être fonction de la puissance des appareils.

26 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

Enfin, l’installation électrique doit être mise à la terre : toutes les prises de terre doivent être
interconnectées.

Nous citons maintenant quelques instructions dans la norme NF C 15-100.

 Identification des circuits


 Schéma pour l’utilisateur : obligatoire.
 Repérage visible des circuits dans le tableau : obligatoire.

 Circuits électriques spécialisés


 Chaque application a son propre circuit :

 cuisinière
 plaque de cuisson
 lave-linge chauffage
 salle de bains (sèche-serviette)
 congélateur, ...

 Conducteurs électriques et protection


 Conducteur 1,5 mm² : disjoncteur 16 A.
 Conducteur 2,5 mm² : disjoncteur 20 A.

 Gaine Technique Logement GTL


 Obligatoire dans tout logement.
 Doit contenir :

 panneau de contrôle
 tableau de répartition
 tableau de communication
 2 prises de courant 16 A.

 Réserve minimale de 20 % dans le tableau de répartition.

Accessibilité : Doit être située au niveau d'accès de l'unité de vie


et directement accessible depuis celle-ci.

27 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Protection différentielle 30 mA
 Tous les circuits doivent être protégés par un dispositif différentiel 30 mA.

 Interrupteur différentiel
 Type AC : tous circuits.
 Type A : circuits cuisinière, plaque de cuisson et lave-linge (risques de composantes
continues).

 Prise de courant non spécialisée 16 A


 Conducteurs 1,5 mm² :

 5 prises maxi par circuit


 disjoncteur 16 A
 fusible interdit.

 Conducteurs 2,5 mm² :

 8 prises maxi par circuit


 disjoncteur 20 A ou fusible 16 A.

 Accessibilité

 Pour chaque pièce de l'unité de vie un socle de prise supplémentaire et non


commandée doit être placé à proximité immédiate de la commande d'éclairage.
 A une hauteur ≤ 1,30 m

 Eclairage
 Au moins 2 circuits pour S > 35 m2 : 8 points lumineux maxi par circuit.
 Conducteurs 1,5 mm² : disjoncteur 16 A.

Accessibilité : dispositif de commande placé à une hauteur entre 0,90 et 1,30 m

 Escaliers : tout escalier doit comporter un dispositif d'éclairage artificiel supprimant


toute zone d'ombre, commandé aux différents niveaux desservis.
 Cheminements extérieurs : dispositif de commande repéré par voyant.

28 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

 Dispositif Connexion Luminaire DCL


 Obligatoire dans tous les locaux, sauf :

 extérieur,
 volumes 0 et 1 de la salle de bains
 Luminaire ≤ 6 A.

 Chauffage électrique
 Sectionnement du fil pilote obligatoire.
 Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle (thermostats en ambiance)
doivent être situés à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol.

 Prise de communication
 Au moins 1 socle par pièce principale.
 Socle type RJ45.
 Les prises téléphoniques en T ne sont plus autorisées
 Accessibilité : A une hauteur < ou = 1,30 m

5. Symbole électrique

Pour représenter un circuit électrique, l'emploi d'un schéma et de symboles normalisés s'avère bien
pratique.

Il existe deux grandes sortes de symbole électrique :

 Les premiers, simplifiés, sont utilisés pour un schéma développé ou multifilaire.


 Les seconds sont employés pour un schéma architectural ou unifilaire.

29 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

5.1. Tableau des principaux symboles électriques

5.1.1. Symboles général d’un circuit électrique

30 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

31 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

5.1.2. Symboles normalisés pour un schéma architectural

Appareils électrodomestiques

32 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

5.1.3. Symboles électriques de schéma développé

33 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 1 L’Installation Electrique : Schémas et Normes Electriques

34 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

CHAPITRE 2 :

CONSTITUANTS D’UNE
INSTALLATION ÉLECTRIQUE

Sommaire
1. Introduction ...........................................................................................................................37

2. Le tableau électrique .............................................................................................................37

3. Le disjoncteur.........................................................................................................................42

3.1. Disjoncteur général ........................................................................................................42

3.2. Disjoncteur divisionnaire ..............................................................................................43

3.3. Disjoncteur différentiel ..................................................................................................44

4. Interrupteur différentiel .......................................................................................................44

4.1. Différence entre un disjoncteur différentiel et un interrupteur différentiel ..........47

5. Les fusibles .............................................................................................................................48

5.1. Rôle des fusibles .............................................................................................................48

5.2. Types de fusible ..............................................................................................................49

5.3. Que faire quand un fusible « saute » ? ........................................................................49

35 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

5.4. Différence entre un coupe-circuit et un disjoncteur divisionnaire .........................50

6. Le parafoudre ........................................................................................................................50

7. Le câblage électrique.............................................................................................................52

7.1. Taille des câbles électriques ..........................................................................................52

7.2. Types de câbles ...............................................................................................................52

7.3. Protection du câblage électrique ..................................................................................53

8. Les boîtes de dérivation .......................................................................................................53

9. La boîte d’encastrement .......................................................................................................54

10. Circuits d'éclairage - normes et recommandations .......................................................55

10.1. Lieux où un point d'éclairage est obligatoire..........................................................55

10.2. En plafond, applique commandée ?.........................................................................55

10.3. Section des conducteurs, protection et répartition ................................................55

10.4. Circuits prises de courant ..........................................................................................56

10.4.1. Réglementations générales .....................................................................................56

10.4.2. Protections et répartition .......................................................................................57

10.5. Tableau électrique .......................................................................................................57

36 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

1. Introduction
Dans une installation électrique, nous trouvons divers équipements et outils de conduction et de
protection. Tous ces outils forment en réalité un ensemble complet d’une installation efficace et
adéquate d’un bâtiment ou encore d’une maison. L’installation électrique de ces différents
équipements doit satisfaire toujours la norme d’électricité NFC 15-100 afin d’assurer une
protection des biens et des personnes. Dans ce chapitre, nous allons intéresser à décrire les
déférents équipements nécessaires pour une installation électrique.

2. Le tableau électrique
Le tableau électrique, également appelé tableau de protection ou de répartition, est l’organe central
d’une installation électrique.

Le tableau électrique cumule plusieurs fonctions. Il permet de regrouper les circuits électriques en
un point unique afin d’en faciliter la gestion et le repérage : c’est le point de départ de toutes les
lignes de la maison. De plus, il sert à accueillir les organes de sécurité, de protection et de
sectionnement des circuits électriques.

Concrètement, le tableau se présente sous la forme d’un coffret dans lequel viennent s’encastrer
des modules de différentes largeurs : disjoncteur, interrupteur horaire, lampe de secours, etc.
37 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli
CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Le tableau doit être installe a l’intérieur du logement, y compris s’il s’agit d’un appartement.

Le tableau électrique est constitué des plusieurs protections: disjoncteurs divisionnaires,


interrupteur différentiel, parafoudre, disjoncteur différentiel, porte fusible, télérupteur, …

Exemple 1 d’installation dans un tableau de distribution

38 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Exemple 2 d’installation dans un tableau de distribution

Le schéma unifilaire du tableau de répartition précédent est donné comme suit :

39 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

40 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

41 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

3. Le disjoncteur
Le disjoncteur est un dispositif de protection qui permet entre autres de couper le courant en cas
d’incident électrique sur un circuit.

Il existe trois types de disjoncteur : le disjoncteur général ou de branchement, le disjoncteur


divisionnaire et le disjoncteur différentiel.

3.1. Disjoncteur général


Le disjoncteur général ou de branchement (DB) ou encore Appareil Général de Commande et de
Protection (AGCP) protège l’installation électrique et les personnes. Il assure l’arrêt d’urgence de
l’ensemble de l’installation en cas de problème. Il est réglé selon l’abonnement choisi par l’usager,
qui détermine la puissance dont il dispose. Si trop d’appareils électriques fonctionnent en même
temps et excèdent la puissance souscrite, il disjoncte et coupe le courant. Il offre la protection
générale contre les surintensités, courts-circuits et défauts d'isolement de l'installation.

Cependant, ce disjoncteur ne suffit pas à assurer la protection de l’installation, d’autres dispositifs


doivent être mis en place. Il doit aussi être installé à l’intérieur du logement, dans le tableau
électrique.

Le disjoncteur doit être situé en partie privatif dans un emplacement accessible, de préférence à
proximité de l’entrée principale du logement.

42 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

 La section des conducteurs assurant la liaison entre le disjoncteur de branchement et le


tableau de répartition doit être adaptée au courant de réglage de cet appareil :

3.2. Disjoncteur divisionnaire


Le disjoncteur divisionnaire assure la protection des différents circuits électriques de l’installation
(éclairage, chauffage, prises…). Il détecte les surintensités. En cas de problème, il coupe le circuit
responsable de la surcharge ou du court-circuit.

Sa manette s’abaisse, ce qui permet de voir quel circuit est en cause. Une fois le problème résolu
(l’appareil en question débranché), il suffit de remonter la manette pour rétablir le courant.

Positionnement dans le tableau électrique: Le disjoncteur divisionnaire est positionné derrière


l’interrupteur différentiel (dans la continuité des autres disjoncteurs divisionnaires).

43 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

3.3. Disjoncteur différentiel


Le disjoncteur différentiel à haute sensibilité (30 mA) protège les circuits des surcharges et des
courts-circuits, mais également les personnes des risques d’électrisation (fuite de courant).

Le seuil de déclenchement (c’est-a-dire de coupure) en cas de fuite de courant correspond a la


sensibilité du disjoncteur. Pour les installations domestiques, une haute sensibilité de 30 mA est
exigée.

Le disjoncteur différentiel s’installe entre le disjoncteur général et la ligne à protéger. En cas de


dysfonctionnement de l’appareil protégé, seul son circuit électrique est mis hors tension, le reste
du circuit continue de fonctionner normalement. Au contraire, en cas de coupure de l’ensemble
des autres circuits, le disjoncteur assure le fonctionnement du circuit qu’il protège, c’est idéal pour
un congélateur qui doit rester constamment sous tension. Le disjoncteur différentiel est d’ailleurs
uniquement utilisé pour la protection des appareils à risque comme l’alarme, le congélateur,
l’équipement informatique, etc. Ce disjoncteur est donc recommandé par la norme électrique,
particulièrement pour le congélateur, mais pas imposé.

4. Interrupteur différentiel
L’interrupteur différentiel sert à détecter les fuites de courant. Il protège les personnes. Le
fonctionnement est simple. Sur une installation, il y a deux fils, la phase, et le neutre. Le courant
circule entre ces deux fils pour faire une boucle. Si vous avez un appareil défectueux, ou le fil de
phase touche la masse d’un appareil (exemple la carcasse de la machine à laver) et que vous entrez

44 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

en contact avec l’appareil, alors le courant va utiliser votre corps pour passer. L’interrupteur
différentiel est la pour éviter ce problème. Il va contrôler en permanence la différence de courant
qui circule entre la phase et le neutre. Si cette différence de courant dépasse un seuil (le calibre de
l’interrupteur différentiel) alors le dispositif se déclenche et coupe l’alimentation.

Positionnement dans le tableau électrique: L’interrupteur différentiel est toujours positionné en


amont des disjoncteurs différentiels et des disjoncteurs divisionnaires. Il doit être installe entre le
disjoncteur général et le disjoncteur divisionnaire. Ainsi, il est en mesure de détecter toute fuite de
courant.

Un interrupteur différentiel protège les personnes des risques d’électrisation, mais ne détecte ni les
surcharges ni les courts-circuits.

Les interrupteurs différentiels se scindent en plusieurs catégories : le type AC correspond à toutes


les utilisations standards ; le type A est utilisé pour protéger en outre les circuits spécialisés des
lave-linge, cuisinières, plaques de cuisson à induction, etc.

La norme NFC 15-100 impose un nombre minimal d’interrupteurs différentiels de 30 mA en


fonction de la surface du logement :

- Pour une habitation de moins de 35 m2, il faut au moins un interrupteur de 25 A de type


AC et un de 40 A de type A.
- Entre 35 m2 et 100 m2, deux interrupteurs différentiels sont nécessaires, un de 40 A de type
AC et un interrupteur de 40 A de type A.
- Pour une surface supérieure a 100 m2, ces chiffres sont respectivement de trois et un.

45 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Les deux figures suivantes montrent deux exemples d’installation électrique d’un interrupteur
différentiel et d’un disjoncteur divisionnaire pour un circuit simple allumage.

46 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

4.1. Différence entre un disjoncteur différentiel et un


interrupteur différentiel
Il existe deux Dispositifs Différentiels Résiduels (DDR) : le disjoncteur différentiel et
l’interrupteur différentiel. Ces deux dispositifs assurent la protection des personnes

L’interrupteur différentiel a les mêmes fonctions qu’un disjoncteur différentiel, mais est moins
performant, puisqu’il ne détecte pas les courts-circuits et les surcharges. Cependant, un disjoncteur
différentiel est également plus cher, c’est pourquoi on utilise des interrupteurs différentiels pour
protéger l’ensemble des circuits, mis à part les circuits sensibles tels que celui du congélateur, de
l’alarme, etc.

La figure suivante montre la différence entre les deux DDR.

47 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

5. Les fusibles
Les fusibles sont amenés à disparaitre au profit des disjoncteurs.

5.1. Rôle des fusibles


Un fusible est un dispositif de sécurité qui protège contre les courts-circuits et les surcharges. Il se
présente sous la forme d’un cylindre, en verre ou en céramique, dont le cœur est traversé par un
filament.

Ce filament fond (d’ou le nom « fusible », qui signifie « qui peut fondre ») lorsqu’il est soumis à
une trop forte chaleur engendrée par une surintensité. Cela a pour effet de couper le circuit et de
protéger les équipements contre d’éventuelles dégradations ou des risques d’incendie.

48 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Positionnement dans le tableau électrique: Le porte fusible est positionné au même endroit que le
disjoncteur divisionnaire.

5.2. Types de fusible


On retrouve des fusibles dans les anciennes installations électriques, où ils peuvent être de
différents types : 2 A, 10 A, 16 A, ou 32 A.

Un fusible de 10 A suffit pour l’éclairage, mais pour une plaque de cuisson, un four ou une prise
triphasée, il faut du 16 A ou du 32 A.

5.3. Que faire quand un fusible « saute » ?


Lorsqu’un fusible « saute », il est important d’identifier ce qui a provoque la coupure de circuit et
de réparer ou éventuellement remplacer un appareil défectueux.

Une fois que le fusible qui a « sauté » est identifié, il faut couper le courant en plaçant le
disjoncteur général en position arrêt, changer le fusible, puis remettre le courant. Certains fusibles
sont même équipés d’un voyant qui s’allume pour signaler qu’ils ont « saute ».

Toutefois, un fusible ne sert qu’une fois et doit être change s’il « grille ». C’est pour cela que les
disjoncteurs sont de plus en plus employés, ils ont l’avantage d’être ré-armables à volonté.

49 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

5.4. Différence entre un coupe-circuit et un disjoncteur


divisionnaire
La figure suivante montre la différence un coupe circuit (fusible) et un disjoncteur.

6. Le parafoudre
Fonction dans le tableau électrique : Il sert à protéger contre « les coups de foudre ». Lorsqu’il a
servi une fois, il faut remplacer « la cartouche ».

Positionnement dans le tableau électrique : Il est avant tous les dispositifs de protection et se
coupe la détection d’une surintensité due à un orage.

La figure suivante montre comment installer un parafoudre dans un tableau électrique. Le


parafoudre doit être protégé par son propre disjoncteur (20A).

50 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

51 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

7. Le câblage électrique
La distribution du courant électrique est assurée par des câbles. Ceux-ci partent du tableau de
répartition et alimentent les prises électriques, les points d’éclairage, etc. Un câble regroupe
plusieurs fils électriques réunis au sein d’une même gaine protectrice.

7.1. Taille des câbles électriques


Plus un câble est épais, plus il laisse passer d’intensité. La section d’un câble doit donc être
adaptée à la puissance du circuit :

- 1,5 mm2 pour un circuit d’éclairage de 10 A ;


- 2,5 mm2 pour les circuits de prises ≪ classiques ≫ (16 A) ;
- 6 mm2 pour les circuits des prises de 32 A, destines aux gros appareils électroménagers
comme les plaques de cuisson.

7.2. Types de câbles


Un code couleur facilite le câblage électrique :

- raye vert/jaune pour le fil de terre ;


- bleu pour le neutre ;
- rouge-marron, noir ou gris pour les fils de phase.

Le nom d’un câble, compose de chiffres et de lettres, indique entre autres la tension admissible, le
matériau de la gaine, le nombre de fils qu’il contient et la présence ou non d’un fil de terre.

52 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

7.3. Protection du câblage électrique


Pour des raisons de sécurité, il faut protéger le câblage électrique afin qu’aucun contact accidentel
ne soit possible. Le mieux est de faire passer les câbles par des gaines (étui), encastrées dans les
murs.

8. Les boîtes de dérivation


Les boites de dérivation servent à faire des dérivations pour pouvoir connecter des fils
supplémentaires sur un réseau existant. Les boîtes de dérivation permettent d’éviter de tirer des
lignes supplémentaires depuis le tableau électrique.

Boites de dérivation

Ces boites de dérivation, sont caractérisées par des indices de protection, les indices IP et IK, qui
représentent les degrés de protection d’un dispositif à l’eau et aux poussières.
On trouve différents types de boite de dérivation dans tous les magasins de bricolage ou magasins
spécialisés dans le matériel électrique. Elles sont en plastique, avec des passages en périphérie à
découper afin de passer les gaines à l’intérieur, et de connecter les fils électriques grâce aux
borniers de connexion.

Borniers de connexion : dominos

53 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Il faut toujours veiller à laisser de la place dans les boîtes de dérivation, afin de pouvoir replier les
connexions facilement et pouvoir rajouter à terme un circuit supplémentaire sans détériorer les
circuits existants.

9. La boîte d’encastrement
La boite d’encastrement permet de tenir les interrupteurs et prises électriques encastrés dans les
murs de l’habitation. Elle reçoit le ou les conducteurs d’alimentation via les gaines.

Boîte d’encastrement

Différents types de boîtes d’encastrement existent selon les besoins. Les boites simples, doubles
ou multiples: Elles permettent d’accueillir plusieurs appareils côte-à-côte (exemple une rangée de
3 prises, avec une boîte d’encastrement triple).

Section des conducteurs, protection contre les surintensités, équipement minimum


- Les sections minimales imposées des conducteurs (voir tableau ci-dessous) sont
déterminées en fonction des puissances installées et tiennent compte de la limitation des
points d’utilisation alimentés par chaque circuit terminal.
- Une installation doit pouvoir présenter un nombre suffisant de point d’utilisation pour
assurer les besoins normaux des usagers, à savoir au minimum ceux indiqués dans le
tableau.
- Tout circuit doit être protégé par un dispositif de protection qui est soit un fusible ou un
disjoncteur et dont le courant assigné maximal est égal à la valeur indiquée dans le tableau
ci-dessous.

54 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

10. Circuits d'éclairage - normes et recommandations


Sont regroupés dans cet article les éléments essentiels à la réalisation d'une installation électrique
d'éclairage dans le respect des normes en vigueur (NF C-15 100) accompagnés de quelques
recommandations.

10.1. Lieux où un point d'éclairage est obligatoire


Un point d'éclairage au minimum est obligatoire dans tous locaux où il est prévu de circuler, qu'ils
soient internes ou voisins au logement.
Des points d'éclairage sont également de mise en extérieur par entrée principale ou de service.
Ils sont facultatifs dans les locaux annexes non attenants tels que garage ou abri de jardin.

10.2. En plafond, applique commandée ?


Sauf cas particuliers, les points d'éclairage du séjour, de la cuisine, du salon et des chambres
seront en plafond.

10.3. Section des conducteurs, protection et répartition


− Le câblage des circuits d'éclairage s'effectue en fils rigides de section 1,5mm²
(voir Tableau des sections normalisées par circuit).
- L'usage de sections plus importantes est admis mais non recommandé. La plupart des
appareils d'éclairage ne sont en effet conçus que pour de faibles sections et un câblage en
fils 2,5mm² compliquera les raccordements.
- Il est de plus recommandé de standardiser au mieux l'ensemble d'une installation
électrique, et de ne pas se laisser tenter par un surplus de 2,5² pour achever son câblage.
Une anarchie (désordre) dans le choix des couleurs et des sections le rendra assurément
plus méfiant (pas de confiance) quant au reste de l'installation.

− La protection de circuits d'éclairage est assurée par fusibles 10 ampères ou disjoncteurs


10 ou 16 ampères. Deux circuits au minium sont requis pour les logements de 35m² et
plus.
 Bien que l'usage de portes-fusible soit plus économique et toujours autorisé, ils sont de
moins en moins utilisés et pour cause. Contrairement au porte-fusible, le disjoncteur offre

55 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

un aperçu immédiat de l'état du circuit. Un déclenchement sera visible (levier baissé) et


évitera de devoir tester les fusibles à l'ohmmètre. Sans compter que l'on peu se trouver à
court de fusibles de rechange ...
 L'emploi de disjoncteurs 16 A n'est pas une obligation. Les disjoncteurs 10A sont tout aussi
utilisés et réglementaires, n'ayant pas de réelle incidence sur l'installation proprement-dite.

− Le nombre de points d'éclairage par protection est limité à huit, quelque-soit le type de
protection choisit (fusible, disjoncteur 10 ou 16A).
 Bien que huit points soient acceptés par protection, il convient de ne pas les saturer et de
conserver une réserve sur chacun d'eux pour des évolutions futures, s'épargnant ainsi de
devoir recâbler un nouveau circuit depuis le tableau ou de dévier de la norme en passant le
nombre de points à neuf ou plus.
 En outre, une bonne répartition des circuits garantira un éclairement minimum en cas de
défaillance sur l'un d'eux, par exemple en séparant l'éclairage d'une circulation de celui
d'un escalier.

La norme impose un minimum de deux points d'éclairage pour des surfaces supérieures ou égales
à 35m².

Les spots et bandeaux lumineux comptent pour un point d'éclairage par tranche de 300w
(puissance) dans une même pièce. A titre d'exemple, six spots de 50w chacun ne comptent que
pour un seul point d'éclairage, à condition qu'ils soient répartis dans une même pièce, même s'ils
sont commandés indépendamment. Un spot supplémentaire et il faudra alors comptabiliser deux
points d'éclairage.

10.4. Circuits prises de courant


Section et protection des prises de courant, nombre de prises par circuit

10.4.1. Réglementations générales


 Toutes les prises d'une habitation doivent être à éclipse. Leurs orifices sont obstrués de
manière à empêcher l'introduction d'objets.

56 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

 Les prises doivent être fixées au boitier d'encastrement par les vis spécialement prévues à
cet effet.
 La hauteur minimum entre le sol et les orifices d'une prise de courant est de 5 cm dans le
cas où leur courant assigné est inférieur à 20A, sinon la hauteur minimale sera de 12cm.

10.4.2. Protections et répartition


Les prises de courant peuvent être protégées de différentes manières. Via des disjoncteurs 16 ou
20 ampères, ou encore par des fusibles. A chaque type de protection ses restrictions :

10.5. Tableau électrique


Le schéma qui suit n'est qu'un exemple de réalisation possible d'un tableau de répartition. Certains
éléments sont imposés par la norme NFC 15-100 et d'autres seulement recommandés. Des
explications sont fournies à la suite du schéma.

57 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Ce tableau possède 3 interrupteurs différentiels de type "AC" où sont répartis les principaux
circuits prises, lampes et circuits spécialisés (four, sèche linge, ... ceux protégés par des
disjoncteurs 20A). Ce sont les trois premières rangées du tableau.

58 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Répartition :

 Il est important de répartir les différents types de circuits sur les différents interrupteurs
différentiels (ID), de sorte à ce qu'un défaut survenant sur l'un des circuits ne provoque
l'arrêt des autres circuits de même type.
 Si par exemple tous les circuits d'éclairage étaient repris sous un même interrupteur
différentiel, un défaut d'isolement sur un seul de ces circuits plongerait tout le logement
dans l'obscurité.
 Un autre avantage d'une bonne répartition des circuits est qu'il sera plus aisé d'en répartir
également la puissance.

En bout de la deuxième rangée, un disjoncteur différentiel HI (Haute Immunité : Exemption de


charges) servant à l'alimentation d'un congélateur. Ce disjoncteur à la particularité d'éviter les
disjonctions intempestives.

Le disjoncteur différentiel à haute immunité n'est pas obligatoire mais vivement recommandé
lorsque la prise congélateur est prédéfinie à l'avance, en somme s'il est déjà prévu de dédier un
disjoncteur au congélateur.

Ce type de disjoncteur est également recommandé pour le matériel informatique et/ou autres
appareils nécessitant une continuité de service pour ne pas avoir bien évidemment des disjonctions
intempestives.

La quatrième rangée débute avec un quatrième interrupteur différentiel (ID), cette fois de type
"A". Il a la même fonction que les ID de type AC, mais protège en outre des fuites de courant
continu générées par certains appareils.

Il est obligatoire, les deux seuls appareils que la norme impose de protéger avec un interrupteur
type A étant le lave-linge et les plaques de cuisson.

Lors de l'emploi d'un interrupteur différentiel de type A tolérant une intensité de 40A comme sur
ce schéma, il est possible d'y ajouter deux circuits supplémentaires. Ce devront être des circuits
non spécialisés, comme des circuits lampes ou prises de courant

59 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

Le tableau suivant montre les différents circuits que peuvent utilisés dans une maison. En fonction
de chaque type de circuit, la section des fils conducteurs, le courant assigné pour le disjoncteur
divisionnaire (ou fusible), ainsi que les conditions d’installation de ces circuits. Les chiffres et les
conditions d’installation sont fixés selon la norme NFC 15-100.

60 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

61 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 2 Constituants d’une Installation Electrique

62 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

CHAPITRE 3 :

TYPES
YPES D’ALLUMAGE DANS UNE

INSTALLATION ÉLECTRIQUE

Sommaire
1. Introduction ...........................................................................................................................65

2. Simple allumage ....................................................................................................................65

2.1. Réglementation ...............................................................................................................66

2.2. Schéma électrique du simple allumage .......................................................................66

3. Voyant permanent ou témoin lumineux ...........................................................................67

3.1. Schéma du simple allumage à voyant permanent.....................................................68

3.2. Schéma du simple allumage à témoin lumineux .......................................................68

4. Double allumage (deux simples allumages)..........................................................................69

5. Allumage va-et-vient ............................................................................................................72

6. Allumage par permutateur ..................................................................................................74

7. Allumage par Boutons Poussoirs (télérupteur) ................................................................76

7.1. Le Télérupteur : Sa constitution ...................................................................................76

63 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.2. Principe de fonctionnement du télérupteur ...............................................................78

7.3. Différence entre télérupteurs unipolaires et bipolaires ............................................80

7.3.1. Raccordement d'un télérupteur unipolaire ................................................................80

7.3.2. Raccordement d'un télérupteur bipolaire ..................................................................83

7.4. Avantages du télérupteur .............................................................................................86

7.5. Allumage par télérupteur avec commande Très Basse Tension .............................87

8. Allumage par minuterie .......................................................................................................87

8.1. Principe de fonctionnement ..........................................................................................89

8.2. Branchements 3 et 4 fils .................................................................................................89

64 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

1. Introduction
Un circuit électrique est un ensemble de conducteurs (fils) et de composants électriques (prises,
interrupteurs, éclairage, etc.) ou électroniques (appareils électroménagers) parcouru par un
courant.

Les montages les plus fréquents en maison individuelle sont :

 Les circuits électriques pour les prises de courant, dans lesquels les prises doivent être
branchées en parallèle.
 Le montage à simple allumage permet d’allumer ou d’éteindre un ou plusieurs points
d’allumage à partir d’un seul endroit.
 Le montage à double allumage sert à allumer ou éteindre simultanément ou séparément
deux points d’allumage à partir d’un seul endroit.
 Le montage va-et-vient permet l’allumage ou l’extinction d’un ou plusieurs points
d’allumage à partir de deux endroits différents.
 Le télérupteur sert à allumer ou éteindre une ou plusieurs lampes à partir de plus de deux
endroits différents à travers des boutons poussoirs.
 Le montage pour la sonnerie, par exemple pour une sonnerie de porte, est généralement en
mode filaire et alimenté en très basse tension (moins de 24 V). Le transformateur est placé
à l’intérieur de la maison, par exemple dans le tableau de répartition.
 La minuterie permet de commander l’allumage ou l’extinction automatique (au bout d’un
temps déterminé) d’un ou plusieurs points à partir de différents endroits (par exemple dans
un couloir).
 Le circuit électrique de l’alarme, pour un détecteur d’incendie, un détecteur d’intrusion,
etc. peut éventuellement être mis en place.

2. Simple allumage
Le simple allumage consiste à ouvrir et fermer un circuit d'éclairage à partir d'un seul interrupteur.
L'interrupteur maintient sa position contrairement à un bouton poussoir qui ne laisse passer le
courant que le temps de l'impulsion.

65 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

2.1. Réglementation
La protection d'un circuit d'éclairage se fait via un disjoncteur ou fusible 10 ampères, et le
câblage en fils de 1,5 mm² (voir tableau des conducteurs par circuits selon la norme NF C 15-
100).

La présence d'un fil de terre vert/jaune est obligatoire à chaque point d'éclairage, y compris pour le
cas de luminaires ne nécessitant pas son raccordement. Le fil de terre est dans ce cas laissé en
attente dans le boitier de connexion.

2.2. Schéma électrique du simple allumage

Pour l'allumage de plusieurs points lumineux, les lampes sont raccordées en parallèle. Cela
signifie que chaque lampe est d'un côté reliée à la sortie de l'interrupteur, et de l'autre au neutre en
provenance du disjoncteur ou porte-fusible.

66 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Il est autorisé d'alimenter jusqu'à 8 lampes par protection, sachant qu'une rampe de spots ne
compte que pour une seule lampe.

3. Voyant permanent ou témoin lumineux


Les voyants peuvent être utilisés de différentes manières pour un même interrupteur.

Voyant Lumineux : Le voyant de l’interrupteur est allumé quand l’éclairage est éteint. Cela
permet de trouver l’interrupteur dans le noir. On parle de voyant permanent lorsque l'on souhaite
que le voyant reste allumé en permanence, afin de localiser l'interrupteur dans l'obscurité.

Témoin lumineux : Le témoin lumineux est quant à lui allumé quand les lampes desservies par
l'interrupteur en question sont elles-mêmes allumées. Le voyant de l’interrupteur est allumé quand
l’éclairage est allumé. Cela permet savoir, à distance si l'éclairage est allumé ou éteint.

67 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

3.1. Schéma du simple allumage à voyant permanent


Ce 1ier schéma est rarement mis en application du fait que les lieux nécessitant la localisation des
interrupteurs sont le plus souvent des lieux de passage, offrant donc plusieurs accès et par
conséquents plusieurs points d'allumage. Il s'agira alors le plus souvent de circuits va-et-vient ou
télérupteur.

3.2. Schéma du simple allumage à témoin lumineux


Les interrupteurs à témoins lumineux nécessitent l'ajout d'un fil de neutre.

Le voyant est allumé en même temps que les luminaires commandés par l'interrupteur, et est
utilisé généralement pour éviter de laisser un lieu éclairé inutilement (grenier, placard, sous-
sol,..).

68 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

4. Double allumage (deux simples allumages)


Le double allumage fonctionne selon le même principe que le simple allumage, mais il permet de
commander deux points lumineux à partir d'un interrupteur double.

Le schéma qui suit reprend le principe de deux simples allumages. A noter qu'il est néanmoins
possible de les raccorder indépendamment en va et vient.

Schéma simplifié du double allumage :

69 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Schéma développé du double allumage :

70 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Quel interrupteur ?

Les interrupteurs représentés sont de type simple allumage (SA), soit une entrée et une sortie.
Les interrupteurs de type va et vient (VV) comportent une entrée et deux sorties. L'une et l'autre
de ces sorties sont passantes (contact fermé) à tour de rôle selon la position de l'interrupteur. En
utilisant une seule sortie d'un interrupteur va et vient celui-ci remplira les mêmes fonctions qu'un
simple allumage classique.

Couleur des fils

Seules deux couleurs sont normalisées, le bleu pour le neutre et le vert/jaune pour les fils de terre.
Le choix de la couleur de la phase est libre.
Il n'en demeure pas moins essentiel de dédier une couleur spécifique aux phases, le rouge restant
le choix le plus judicieux car le plus répandu.
Toutes les autres couleurs disponibles sur le marché feront l'affaire pour les autres conducteurs :
marron, noir, gris, violet, orange, etc.

71 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

5. Allumage va-et-vient
Le câblage en va-et-vient permet la commande d'un même éclairage depuis deux interrupteurs du
même nom, interrupteurs va-et-vient. Les interrupteurs sont reliés entre eux par deux fils appelés
"navettes", ici représentées en violet. Le courant électrique chemine par l'une ou l'autre des
navettes selon la position des interrupteurs, pour parvenir jusqu’aux lampes.

Schéma de câblage du va-et-vient

La protection des circuits d'éclairage est assurée par un disjoncteur 10A ou 16A, ou fusible 10A,
avec un nombre maximum de 8 lampes par protection.

Une même protection peut être utilisée pour plusieurs circuits (autres allumages et autres pièces)
dès lors que le nombre de points d'éclairage est respecté.

72 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Principe de fonctionnement

La phase en sortie du disjoncteur regagne le premier interrupteur va-et-vient, à brancher sur le


commun (borne L).
Le contact d'un tel interrupteur est appelé "contact inverseur". Nous avons deux autres bornes en
sortie, généralement repérées 1 et 2.

Dans l'une de positions de l'interrupteur, la liaison se fait entre L et 1, et dans l'autre position entre
L et 2. Soit l'un soit l'autre, jamais les deux en même temps.
Nous relions la borne 1 du premier va-et-vient à la borne 1 du second, la borne 2 du premier inter
à la 2 du second, ce sont les navettes.
Enfin, la sortie du second interrupteur (borne L) est reliée aux lampes.
Pour que les lampes s'allument, les deux va-et-vient doivent être dans la même position. Ainsi, que
l'on change la position de l'un ou l'autre, les lampes changeront d'état, allumées ou éteintes.

73 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Pour une commande depuis un seul interrupteur, il faut reporter au schéma du simple allumage.
Pour plus de deux points d'allumage, il faudra utiliser un permutateur ou un télérupteur avec des
boutons poussoirs.

6. Allumage par permutateur


Un permutateur est un interrupteur pour commande d'éclairage en voie de disparition mais
toujours commercialisé. Il permet la mise en place de 3 points d'allumage ou plus. Le télérupteur,
autre mode de commande d'éclairage à points multiples est généralement préféré au permutateur.

74 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Il est possible de mettre en place plusieurs permutateurs disposés en série entre les deux
interrupteurs va et vient, de manière à augmenter le nombre de point de commande :

75 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7. Allumage par Boutons Poussoirs (télérupteur)


Le principal atout du télérupteur est qu'il permet l'implantation de nombreux points de commandes
(boutons poussoirs), contrairement aux interrupteurs classiques de type simple allumage ou va-et-
vient limitant respectivement à un ou à deux le nombre de points de commandes (interrupteurs).

Comme pour tous dispositifs d'éclairage, le nombre de points lumineux est limité à 8 par
protection sous disjoncteur 10 ou 16A ou encore fusible 10A, avec des conducteurs de section
1,5mm².

7.1. Le Télérupteur : Sa constitution

76 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

77 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.2. Principe de fonctionnement du télérupteur


Un télérupteur est un relais "mémorisant" sa position (contact ouvert ou fermé). La bobine du
relais est alimentée par le biais des boutons poussoir (BP). Chaque fois que la bobine est alimentée
(impulsion sur un bouton poussoir), elle change l'état de son contact qui à son tour permettra
l'alimentation des appareils d'éclairage.

Impulsion sur l'un des BP : Le contact du télérupteur se ferme, les lampes s'allument

Nouvelle impulsion sur l'un des BP : Le contact du télérupteur s'ouvre, les lampes
s'éteignent

Nouvelle impulsion sur l'un des BP : Le contact se ferme à nouveau, les lampes s'allument

Tous les boutons poussoirs remplissent la même fonction. Il est dès lors possible d'éteindre et
allumer depuis n'importe quel BP du circuit. Ainsi par exemple dans une circulation nous pourront
placer un bouton poussoir par lieux d'accès.

78 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Un même télérupteur ne peut être employé pour plusieurs allumages différents. Il vous faudra
autant de télérupteurs que de circuits d'éclairage à alimenter (éclairage extérieur, circulation, etc.).

La distance maximum entre deux boutons poussoirs pour un télérupteur unipolaire ne doit pas
dépasser 10m.

Schéma de principe du télérupteur unipolaire

Télérupteur unipolaire via 3 boutons poussoirs

79 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.3. Différence entre télérupteurs unipolaires et bipolaires


Il existe en effet deux familles de télérupteurs. Le télérupteur unipolaire (1 seul pôle) lors de
l'extinction des appareils d'éclairage coupe uniquement la phase, tandis que le télérupteur
bipolaire coupe les deux polarités, la phase et le neutre (2 pôles).

Il s'agit simplement d'une sécurité supplémentaire, les différents éclairages se trouvant totalement
isolés de l'installation lorsqu'ils sont éteints.

Pourquoi dans ce cas ne pas limiter à la vente que le télérupteur bipolaire ? Du fait que les
interrupteurs classiques (simple allumage, va et vient) ne coupent eux aussi que la phase. Cela ne
signifie pas pour autant que ces autres modes d'allumage soient réellement dangereux. Il est
simplement plus aisé de passer au bipolaire pour un télérupteur puisque ne nécessitant pas de
passage de fils supplémentaires pour son fonctionnement. Le seul coût de revient supplémentaire
se situe au niveau du prix l'appareil (maigre différence), et un peu de câblage en plus dans le
tableau électrique.

Le télérupteur bipolaire sera généralement préféré pour des éclairages en milieux humides, en
extérieur notamment.

7.3.1. Raccordement d'un télérupteur unipolaire


La bobine est matérialisée par les bornes aux repères A1 et A2 du télérupteur (comme sur la
grande majorité des relais électromécaniques comme les contacteurs). Les boutons poussoirs sont
d'une part reliés à la phase, puis en sortie à la borne A1 du télérupteur, de sorte à ce que chaque
pression sur l'un des BP conduira le courant électrique jusqu'à la bobine.

La borne A2 est elle reliée au neutre refermant ainsi le circuit de commande (bobine).

Le circuit puissance (les lampes) chemine depuis la phase en sortie du disjoncteur vers le contact
du télérupteur. La sortie de celui-ci regagne les lampes, elles-mêmes reliées au neutre.

80 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Télérupteur unipolaire en branchement 3 fils

Le schéma précédant est en "branchement 4 fils", du fait que 4 fils extérieurs au tableau électrique
sont nécessaires au fonctionnement, deux fils de commande (boutons poussoirs) et deux pour
l'alimentation des lampes.

Une autre mode de raccordement permet de faire l'économie du fil de phase (rouge), d'où l'intitulé
"branchement 3 fils".

81 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Le principe est simple. Nous envoyons cette fois la phase directement à la borne A1 du
télérupteur, en créant un pont entre cette dernière et la borne 1.

C'est alors non plus la phase qui dessert les BP mais le neutre. Le retour BP regagne alors la borne
A2 pour refermer le circuit commande.

82 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.3.2. Raccordement d'un télérupteur bipolaire


Même principe que précédemment, à la seule différence que le télérupteur comporte deux contacts
internes.
Le contact de gauche sera réservé au passage du neutre et celui de droite à la phase.

Le neutre n'est donc plus relié aux lampes directement depuis le disjoncteur mais est à présent lui
aussi commandé par le télérupteur (bornes 1 et 2). La borne A2 de la bobine reste quant à elle
reliée au neutre en sortie du disjoncteur.

83 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Pour davantage de clarté, la liaison du neutre vers la borne A2 du télérupteur est ici reprise au
disjoncteur, hors celle-ci peut être reprise sur la borne 1, elle-même étant reliée au neutre du
disjoncteur.

Schéma développé - télérupteur bipolaire avec dérivation

Le schéma suivant donne un exemple de câblage de télérupteur en situation réelle, avec les
connexions au disjoncteur et au télérupteur, raccordement en boite de dérivation et repiquage des
lampes en pot de centre (boitier de connexion au plafond).

A noter que l'emploi d'une boite de dérivation n'est pas obligatoire, ou cette boite peut-être
commune à d'autres circuits distincts.

La phase (fil rouge) qui part du tableau vers la boite de dérivation est ici reliée en aval du
disjoncteur mais peut tout aussi bien être prise en tête du télérupteur (repère 3), de même que le
pont reliant la sortie de la bobine du télérupteur (A2) au neutre du disjoncteur peut être réalisé
entre A2 et le repère 1 du télérupteur.

L'essentiel est dans les deux cas que phase et neutre soient repris entre le disjoncteur et le
télérupteur. Nous les avons disposés ainsi pour plus de clarté. Retenez que la norme limite à deux
le nombre de fils sur chacun des points de connexion (disjoncteur et télérupteur), donc si ce même
disjoncteur dessert également d'autres éclairages, les fils seront à répartir en conséquence. S'il
venait à vous manquer de la place, passer alors par un bornier, dominos.

Enfin, selon la configuration de notre installation, les lampes et boutons poussoirs peuvent être
reliés dans la boite de dérivation et pas nécessairement repris les uns aux autres comme sur ce
schéma.

84 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

85 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.4. Avantages du télérupteur


L'allumage par télérupteur est utilisé pour les pièces ou circulations nécessitant plus de 2 points de
commande d'éclairage. Une circulation par définition donne accès à plusieurs pièces différentes
et/ou accès divers (escalier, etc.).

Il est possible d'utiliser des boutons poussoirs pourvus de voyants lumineux permettant de les
visualiser dans l'obscurité sans passage de fils supplémentaires, donc sans avoir à modifier le
câblage de l'installation.

Le voyant est simplement raccordé en parallèle du contact du bouton poussoir. Il est alors alimenté
en permanence, à la différence d'un témoin lumineux indiquant d'une lampe est restée allumée (ex:
grenier, sous-sol, ...).

Chronogramme associé au télérupteur

86 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

7.5. Allumage par télérupteur avec commande Très Basse


Tension
L'allumage par boutons poussoirs (télérupteur), avec circuit de commande en 12 Volts fonctionne
selon le même principe de fonctionnement que le télérupteur « classique » :

L'alimentation en très basse tension (12V) sur la partie commande assure une sécurité
supplémentaire contre les risques d'électrisation dans des locaux humides et en extérieur.

8. Allumage par minuterie


La minuterie est de la famille des relais temporisés. Son ou ses contacts internes se ferment au
moment de la commande (impulsion sur un bouton poussoir) et pour une durée déterminée,

87 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

généralement de l’ordre de quelques minutes. Une minuterie simple est classiquement réglable de
30 sec à 7 min.

De ce fait, contrairement à des modes d’allumages classiques (simples interrupteurs) ou des


télérupteurs, aucune action n’est requise pour permettre l’extinction des appareils d’éclairage.

Elle permet de fait de réaliser des économies d’énergies, la lumière ne pouvant rester allumée par
simple négligence.

La minuterie est principalement utilisée dans des lieux publics et de passage tels que des cages
d’escaliers, parkings, ...

Il convient d’adapter la durée d’allumage à l’environnement sans négliger le confort des


utilisateurs. A l’inverse, une minuterie présente moins d’intérêt lorsque la durée est largement
surévaluée.

88 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

8.1. Principe de fonctionnement


La minuterie est composée d’une bobine pour la partie commande et d’un contact utilisé pour
l’alimentation des appareils (puissance).

Les boutons poussoirs ont pour rôle d’alimenter brièvement - par impulsion - la bobine de la
minuterie, provoquant ainsi la fermeture de son contact et amorçant le début de la temporisation.

8.2. Branchements 3 et 4 fils


Deux modes de raccordement sont proposés par les constructeurs. Les branchements à 3 ou 4 fils
qui désignent le nombre de conducteurs nécessaires en sortie du tableau (vers boutons poussoir et
lampes), mais 4 fils sont toujours nécessaires aux bornes de la minuterie pour le fonctionnement
de celle-ci. Sur les schémas de principe qui suivent il n'est volontairement pas fait état du
fonctionnement interne de la minuterie afin d'en simplifier la lecture.

En branchement 4 fils, la phase est envoyée aux boutons poussoirs puis rejoint la bobine elle-
même raccordée à son autre extrémité au neutre.

Deux fils sont nécessaires à la commande (phase et retour BP), et deux autres fils à l’alimentation
des lampes (sortie contact et neutre), soit 4 fils.

89 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

En branchement 3 fils, nous obtenons le chemin inverse. La bobine est reliée à la phase et le
bouton poussoir au neutre. Le fonctionnement est identique la bobine étant bien alimentée dans les
deux cas.

90 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

Le fil de neutre est désormais commun à l’alimentation de lampes et à la commande par les
boutons poussoirs. La phase n’est par conséquent plus requise à l’extérieur du tableau.

Nous obtenons ainsi un fil de neutre commun aux deux circuits, le retour du contact de la
minuterie pour l’alimentation des lampes, et le retour de la bobine pour la commande, soit 3 fils en
sortie du tableau, bien que pour rappel le neutre est toujours nécessaire aux bornes de la minuterie
pour son fonctionnement.

Auparavant, les minuteries disposaient d’un second commutateur pour le choix entre un
branchement 3 ou 4 fils, reliant soit le neutre soit la phase à la bobine. Les minuteries récentes de
certains constructeurs reconnaissent le mode de raccordement de manière automatique.

91 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


CHAPITRE 3 Types d’Allumage dans une Installation Electrique

92 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène Gritli


TD 1 Schémas Electriques

TD 1
RÉALISATION D’UN PROJET
D’INSTALLATION ÉLECTRIQUE
LECTRIQUE

Ce document présente la description d’un projet d’installation électrique d’une maison dont le plan
d’architecture est donné par la figure ci-après. Cette maison est constituée de :
1- deux chambres. La première chambre est à coucher (de dimension 15 m2) dont
l’emplacement du lit, de l’armoire et de la coiffeuse est bien estimé. La deuxième chambre
(de dimension 12 m2) est destinée pour les enfants. Le client peut penser à installer un
climatiseur à chaque chambre.
2- d’un salon (de dimension 25 m2) dont la position des fauteuils et celle de la table TV sont
fixées. Le client espère installer un climatiseur de puissance 12000 BTU (surface 25 m2).
Les caractéristiques estimées du climatiseur sont comme suit :
- La puissance absorbée (froid/chaud) : 2.12/1.94 KW
- L’intensité de démarrage : 10 A
- L’intensité nominale (froid/chaud) : 9.3/8.5 A
3- Une salle de bain de 4 m2.
4- Une cuisine de 8 m2 composée d’un frigidaire de puissance 1.35 KW, d’un four micro-
ondes de puissance 1.5 KW, d’une plaque électrique 6.5 KW, d’un four électrique de
puissance 3 KW, d’une hotte aspirante de puissance 300 W. la hotte sera installée au-
dessus de la plaque électrique, alors que le four électrique doit être localisé au-dessous de
la plaque électrique.
5- Un séchoir de 2 m2: un lave-linge de puissance 3 KW et un sèche-linge de puissance 2.5
KW.
6- Un hall de dimension 12 m2 dont les positons d’une table à manger située au milieu et un
buffet sont à priori fixés.

Cette maison est en fait localisée au 1ier étage d’un bâtiment. Alors, un escalier est présent à partir
du rez-de-chaussée (rdc).

1 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

Pour plus d’éclairage et de commodité, le client impose au technicien électrique les points
suivants :
- Des spots (puissance maximale estimée à 5 W chacune) en plafond du salon,
- Le rideau de la fenêtre du salon doit être commandé à travers un moteur électrique de
type servomoteur de puissance 0.75 KW.
- Une lampe au-dessus du lavabo du SDB destinée pour le miroir, et une lampe réglette
lumineuse (à étanchéité) au-dessus de la porte,
- Une applique au séchoir,
- L’allumage de la chambre à coucher doit être commandé à partir de deux endroits : un
à l’entrée de la chambre et un autre près du lit (au dessus de la table à nuit localisé à
droite du lit),
- L’allumage de la chambre n°2 doit être fait à partir de 3 positions : un à l’entrée de la
porte, le 2ième et le 3ième point allumage doivent être localisé près de deux lits pours les
enfants,
- Dans le hall, un seul point lumineux en plafond au-dessus de la table à manger. Ce
point lumineux doit être allumé ou éteint à partir de n’importe quelle pièce de la
maison (sauf séchoir bien entendu),
- Deux appliques doivent être installées au niveau de l’escalier : un au niveau 0 de
l’escalier (rdc) et un autre au-dessus de la porte principale de la maison.
- Il est recommandé aussi bien que le technicien électrique fourni en plus les prises de
courant à fin de prévoir leur utilisation dans le futur.
- Il est recommandé par exemple que le point lumineux dans le salon et celui du hall soit
composé de plusieurs lampes (max = 12). Chaque point lumineux s’allume sur deux
fois (c'est-à-dire un interrupteur pour 6 lampes et un deuxième pour les restes).

L’objectif de ce projet est de préparer un dossier technique présentant tous les documents
nécessaires pour réaliser l’installation électrique de cette maison. Nous signalons que le client a
met en disposition pour cette neuve maison un Compteur+Disjoncteur Principal (CDP) 15/45 A.
Ce CDP est présent à l’entrée principale du bâtiment au rdc. L’objectif est alors de faire
l’installation électrique à partie de ce CDP. Donc, il est demandé pour le dossier technique de
réaliser :

2 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

1- Le schéma architectural de la maison, l’escalier doit être tenu en compte.


2- Le schéma développé pour toute la maison.
3- Le schéma multifilaire pour toute la maison aussi bien,
4- Le schéma unifilaire,
5- Le schéma unifilaire complémentaire, dans ce schéma il est recommandé de spécifier les
différents dispositifs utilisés dans l’installation depuis le CDP ainsi que les sections des fils
conducteurs.
6- Un tableau récapitulatif montrant l’ensemble des dispositifs électriques utilisés à
commander pour le client.

Il est recommandé pour les quatre premiers schémas de faire chaque pièce de façon séparé afin
d’avoir des figures claires nettes. Il est recommandé aussi bien d’utiliser des couleurs différentes
pour les différents types de fils conducteurs.

Il est impérativement indispensable de réaliser l’installation électrique de la maison suivant les


normes (de la sécurité).

Est-ce que le CDP déjà installé par le client satisfait l’installation électrique demandée ? Qu’est ce
qu’il faut faire alors à votre avis ?

3 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

4 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

• Cuisine + séchoir

5 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

6 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


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7 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

• Chambre 2

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TD 1 Schémas Electriques

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TD 1 Schémas Electriques

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TD 1 Schémas Electriques

• Chambre 1

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TD 1 Schémas Electriques

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• Salon

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TD 1 Schémas Electriques

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TD 1 Schémas Electriques

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TD 1 Schémas Electriques

• Salle de bain

17 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

18 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

• Hall

19 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

20 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

21 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


TD 1 Schémas Electriques

• Escalier

22 Schémas, Normes et Sécurité Electriques Hassène GRITLI


Ministère de l’Enseignement Supérieur Spécialité : Génie Electrique
et de la Recherche Scientifique *******************
******************* Enseignant : Mr Hassène GRITLI
Direction Générale des Etudes Technologiques *******************
******************* A.U. 2012-2013
Institut Supérieur des Etudes Technologiques *******************
de Kélibia
*******************

DS
SCHÉMAS, NORMES ET SÉCURITÉ ÉLECTRIQUES

Problème :

On considère le plan suivant d’une maison de type studio composé d’une seule chambre, d’une
cuisine et d’une salle de bain.

1
- La cuisine est composée d’un gaz à plaques électriques, d’un frigidaire, et d’un lave-linge.
Un seul point lumineux au milieu sera satisfaisant. Une prise de courant doit être fournie à
droite du gaz à plaques électriques. (Nota : 4 prises de courant en total)
- La salle de bain est allumée à travers un seul point lumineux situé au dessus du lavabo.
- La chambre est composée par deux lits, d’une poste destinée pour un ordinateur bureau
(PC), et d’une table TV. Cette chambre est refroidie à travers un climatiseur de puissance
2500 W. La chambre est allumée via un seul point lumineux situé au milieu. Ce point
lumineux doit être allumé/éteint à partir de l’entrée principale, de chaque lit (Lit 1 et Lit 2),
de la cuisine, et de la salle de bain. Près de chaque lit, on doit fournir une prise de courant.
(Nota : 5 prises de courant en total pour la chambre).

En répondant sur les documents réponses :


1- Réaliser le schéma architectural de la maison.
2- Réaliser le schéma développé de :
2.1. la cuisine
2.2. la chambre
3- Réaliser le schéma multifilaire de la chambre :
3.1. schéma multifilaire pour l’allumage
3.2. schéma multifilaire pour les prises de courant
4- Réaliser le schéma unifilaire de la chambre :
4.1. schéma unifilaire pour l’allumage
4.2. schéma unifilaire pour les prises de courant

2
Annexes :

Symboles normalisés pour le schéma architectural

Appareils électrodomestiques

3
Symboles électriques normalisés pour le schéma développé

4
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1- Schéma Architectural

1
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2- Schéma développé
2.1. Schéma développé de la cuisine

2
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2.2 Schéma développé de la chambre

3
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
3- Schéma multifilaire
3.1. Schéma multifilaire de la chambre (éclairage)

4
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
3.2.Schéma multifilaire de la chambre (prise de courant)

5
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4- Schéma unifilaire
4.1. Schéma unifilaire de la chambre (éclairage)

6
Nom et Prénom : ……………………………………N° CIN …………………. Spécialité et Groupe : GE …… DS SNSE – ISET Kélibia – 2012/2013

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4.2.Schéma unifilaire de la chambre (prise de courant)

7
Ministère de l’Enseignement Supérieur Spécialité : Génie Electrique
et de la Recherche Scientifique *******************
******************* Enseignant : Mr Hassène GRITLI
Direction Générale des Etudes Technologiques *******************
******************* A.U. 2012-2013, Semestre 1
Institut Supérieur des Etudes Technologiques *******************
de Kélibia
*******************

Examen
Schémas, Normes et Sécurité électriques

Problème :

On considère le plan architectural suivant d’une maison composée d’une seule chambre, d’une
salle de séjour, d’une cuisine et d’une salle de bain.

1
- La cuisine est composée d’un gaz à plaques électriques de puissance 6.5 KW, d’un
frigidaire de puissance 1.35 KW, d’un four électrique de puissance 3 KW, d’un four
micro-ondes de puissance 1.5 KW, et d’un lave-linge de puissance 3 KW. Un seul point
lumineux au milieu sera satisfaisant. Une prise de courant doit être fournie à côté du four
électrique. (Nota : 6 prises de courant au total dans la cuisine)
- La salle de bain est allumée à travers deux points lumineux : un point lumineux situé au
dessus du lavabo et un autre au dessus de la porte.
- La chambre, qui est une chambre à coucher, est composée par deux lits, d’une poste
destinée pour un ordinateur bureau (PC). Cette chambre est refroidie à travers un
climatiseur de puissance 2.5 KW. La chambre est allumée via un seul point lumineux situé
au milieu. Ce point lumineux doit être allumé/éteint à partir de l’entrée de la chambre et à
partir du Lit 1. Près de chaque lit, nous devons fournir une prise de courant. (Nota : 4
prises de courant en total dans la chambre à coucher).
- La chambre de séjour est équipée de deux fauteuils dont leur emplacement est estimé
comme il est montré dans le plan architectural et d’une poste TV. Cette chambre de séjour
est allumée via un seul point lumineux situé au milieu. Ce point lumineux doit être
allumé/éteint à partir de l’entrée principale, de la chambre à coucher, de la cuisine et de la
salle de bain. En outre, nous devons fournir une prise de courant près de chaque fauteuil.
(Nota : 3 prises de courant en total dans la chambre de séjour).
- Dans le couloir, deux appliques doivent être fournies : chaque applique est au dessus de
chaque porte du couloir.

Recommandations : il est recommandé de respecter les points suivants :


- Utiliser un allumage Va-et-Vient pour la chambre à coucher,
- Utiliser un télérupteur pour la chambre de séjour,
- Utiliser une minuterie pour le couloir.

En répondant sur les documents réponses correspondants et en utilisant les annexes :


1- Réaliser le schéma architectural de la maison. Spécifier les repères de chaque composant :
utiliser S1, S2, … pour les organes de commande, L1, L2, … pour les lampes, PC1, PC2, …
pour les prises de courant.
2- Réaliser le schéma développé (en précisant les différents disjoncteurs divisionnaires en
utilisant les repères Q1, Q2, ...) de :

2
2.1. la chambre à coucher
2.2. le couloir
2.3. la cuisine
2.4. la salle de bain
2.5. la chambre de séjour
3- Réaliser le schéma multifilaire de la chambre de séjour.
4- Réaliser le schéma unifilaire de la chambre de séjour (préciser le diamètre des câbles
conducteurs).
5- Réaliser pour le couloir
5.1. le schéma multifilaire
5.2. le schéma unifilaire
6- Réaliser le schéma unifilaire de la cuisine (préciser le diamètre des câbles).
7- Le schéma unifilaire du réseau électrique. Il est nécessaire de spécifier les types et les
ampérages des différents disjoncteurs utilisés.
8- Préciser l’utilité de point de vue sécurité des différents disjoncteurs utilisés dans le schéma du
réseau électrique.
9- Proposer un schéma développé pour le couloir si nous voulons utiliser un détecteur de
présence.

3
Annexes :

Symboles normalisés pour le schéma architectural

Appareils électrodomestiques

4
Symboles électriques normalisés pour le schéma développé

Section des câbles à partir du disjoncteur de branchement

5
Circuits spécialisés + dispositifs de protections

Différents circuits et section des fils conducteurs

6
7
8
Nom et Prénom : ……………………………………................ Spécialité et Groupe : GE …......… ISET Kélibia – 2012/2013

N° CIN : …………………......................................................... N° Inscription : ……….…………. Examen SNSE

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1- Schéma Architectural

1
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N° CIN : …………………......................................................... N° Inscription : ……….…………. Examen SNSE

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2- Schéma développé
2.1. Schéma développé de la chambre à couché

2
Nom et Prénom : ……………………………………................ Spécialité et Groupe : GE …......… ISET Kélibia – 2012/2013

N° CIN : …………………......................................................... N° Inscription : ……….…………. Examen SNSE

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2.2 Schéma développé du couloir

3
Nom et Prénom : ……………………………………................ Spécialité et Groupe : GE …......… ISET Kélibia – 2012/2013

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2.3 Schéma développé de la cuisine

4
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2.4 Schéma développé de la salle de bain

5
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2.5 Schéma développé de la chambre de séjour

6
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3. Schéma multifilaire de la chambre de séjour

7
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4. Schéma unifilaire de la chambre de séjour

8
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N° CIN : …………………......................................................... N° Inscription : ……….…………. Examen SNSE

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5.1. Schéma multifilaire du couloir 5.2. Schéma unifilaire du couloir

9
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6. Schéma unifilaire de la cuisine

10
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7. Schéma unifilaire du réseau électrique

DB
.....

11
Nom et Prénom : ……………………………………................ Spécialité et Groupe : GE …......… ISET Kélibia – 2012/2013

N° CIN : …………………......................................................... N° Inscription : ……….…………. Examen SNSE

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8. Utilité des différents disjoncteurs 9. Schéma dévelopé pour le couloir avec un décteur de présence

12

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