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REQUISITION A PERSONNE

La réquisition est une mesure prise par l'autorité judiciaire permettant, d'une
part, d'exiger dans des circonstances précises l'accomplissement de certaines prestations
et d'autre part, de lever les barrières du secret professionnel lorsqu'il n'a pas une portée
générale et absolue.
 Les réquisitions à l'homme de l'art ou à expert
 L'article 60 du code de procédure pénale prévoit que l'O.P.J, dans
l'enquête de flagrant délit a recours à toutes personnes qualifiées lorsqu'il y a
lieu de procéder à des constatations ou à des examens techniques et
scientifiques qui ne peuvent être différés.
 Dans le cadre de l'enquête préliminaire, l'article 77-1 du code de
procédure pénale prévoit les mêmes prérogatives pour l'O.P.J, mais sur
autorisation du procureur de la République.
 En ce qui concerne la procédure de découverte de cadavre prévue à
l'article 74 du code de procédure pénale, la réquisition s'adresse au médecin,
dont l'assistance est demandée par l'O.P.J. sur délégation du procureur de la
République.
Dans ces trois hypothèses, les personnes requises prêtent, par écrit, serment
d'apporter leur concours à la justice en leur honneur et en leur conscience, sauf si elles
sont inscrites sur une des listes prévues à l'article 157 du code de procédure pénale
(experts auprès des tribunaux).
 Les réquisitions générales
L'article 60-1 al. 1 prévoit que les OPJ peuvent requérir de toute personne, de
tout établissement ou organisme privé ou public ou de toute administration publique
susceptible de détenir des documents intéressant l'enquête, y compris ceux issus d'un
système informatique ou d'un traitement de données nominatives, la remise de
documents sans que puisse leur être opposé, sans motif légitime, le secret professionnel.
Le fait de s'abstenir de répondre dans les meilleurs délais est puni d'une amende
de 3750 euros.
Les personnes morales peuvent être poursuivies sur la base de l'article 121-2 du
C.P.
Les personnes protégées peuvent refuser de répondre à la réquisition (avocats,
entreprises de presse, notaires, avoués, huissiers, médecins). Dans ce cas une
perquisition pourra être réalisée dans les formes prévues par les articles 56-1 à 56-3 du
C.P.P.
Ces dispositions sont également applicables en enquête préliminaire (art. 77-1-1
C.P.P.) sur autorisation du procureur de la République.
 Les réquisitions informatiques
L'article 60-2 alinéa 1 du C.P.P. prévoit que les O.P.J. peuvent requérir les
organismes publics ou les personnes morales de droit privé de mettre à leur disposition
les informations utiles à la manifestation de la vérité contenues dans le ou les systèmes
informatiques ou traitements de données nominatives qu'ils administrent. Cette
réquisition est également possible en enquête préliminaire sur autorisation du procureur
de la République (art. 77-1-2 C.P.P).

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L'alinéa 2 de l'article 60-2 du C.P.P. prévoit que l'O.P.J. requis par le procureur de
la République suite à autorisation du juge des libertés et de la détention peut requérir
des opérateurs de télécommunications de prendre toutes mesures propres à assurer la
préservation, pour une durée d'un an maximum, du contenu des informations consultées
par les personnes utilisatrices des services fournis par les opérateurs.
Cette réquisition est également possible en enquête préliminaire sur autorisation
du juge des libertés et de la détention saisi par le procureur de la République.
Le fait de refuser de répondre sans motif légitime à ces réquisitions est puni
d'une amende de 3 750 euros.
Le décret n° 2006-358 du 24 mars 2006 détermine les catégories d'organismes
visés au 1er alinéa ainsi que les modalités d'interrogation, de transmission et de
traitement des informations requises.
 Les réquisitions à manouvrier
Elles sont prévues par l'article R 642-1 du code pénal. Elles peuvent émaner d'un
magistrat ou d'une autorité de police judiciaire agissant dans l'exercice de ses fonctions
ou d'une autorité administrative compétente (ex. serrurier requis pour une ouverture de
porte...) en cas d'atteinte à l'ordre public, en cas de sinistre ou dans toute autre
situation présentant un danger pour les personnes.
Ce même article R 642-1 du code pénal punit d'une amende prévue pour les
contraventions de 2ème classe le défaut de réponse sans motif légitime à une réquisition
judiciaire (exemple : en vertu de l'article 60 du code de procédure pénale) ou à une
réquisition administrative (exemple : en cas de sinistre).
Concernant les médecins, le refus de déférer à une réquisition constitue un délit
(prévu par l'article L 4163-7/2° du code de la santé publique et réprimé par l'article L
4163-7 du même code) puni d'une amende de 3750 euros.
En contrepartie des prestations fournies, les personnes requises perçoivent des
frais de justice criminelle, correctionnelle ou de police payés conformément aux
dispositions des articles R 222 à R 235 du Code de procédure pénale. Il convient d'établir
un imprimé dénommé "État ou mémoire de frais" en un seul exemplaire, qui sera taxé
par le greffe de la juridiction compétente selon les dispositions des articles R 91 et
suivants du code de procédure pénale (voir modèle annexe II).
Le modèle de réquisition à personne présenté concerne la réquisition à expert
dont le formalisme est prévu par les textes.
Cet acte peut être effectué sur un imprimé "procès-verbal ordinaire", toutefois il
convient de noter que les services d'enquête disposent d'imprimés ad hoc dénommés
"réquisition à personne" (voir modèle annexe I). Le logiciel de rédaction des procédures
(pour les services qui en sont dotés) permet également l'élaboration de ce document.

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Contenu de réquisition à personne qualifiée en flagrant délit

1 - Cadre juridique de l'enquête


2 - Citer l'article de référence
3 - Indiquer l'identité (nom, prénom, qualité et domicile) de la personne requise
(médecin, armurier, interprète, serrurier pour avis seulement car s'il s'agit d'une
ouverture de porte, il devient "manouvrier").
4 - L'objet de la réquisition : indiquer la mission confiée à l'expert, préciser les actes
qu'il doit effectuer (traduction des propos de la personne entendue lors d'un
interrogatoire, déterminer les circonstances d'un décès...).
5 - Indiquer le nom de la personne requise et la formule de prestation de
serment
6 - L'expert requis doit prêter serment avant toute expertise sauf s'il est inscrit sur
une liste prévue à l'article 157 du Code de procédure pénale. Il doit ensuite remettre
son rapport à l'O.P.J.
7 - Signature du rédacteur

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REPUBLIQUE FRANÇAISE PROCES-VERBAL
MINISTERE DE L'INTERIEUR,
DE L'OUTRE-MER, DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
ET DE L'IMMIGRATION

DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE NATIONALE
L'AN (année) le (date)
N°.../... à: (heures)
NOUS : nom, prénom
grade
AFFAIRE affectation
C/nom, prénom
qualification de l'infraction
Officier de Police Judiciaire, en résidence à : (ville)
1 ---Agissant en enquête de flagrant délit---------------------------
2 ---Agissant en vertu des dispositions de l'article 60 du Code de
OBJET
Réquisition à. procédure pénale.---------------------------------------------------
Annexe au P.V. n° 3 ---Prions et au besoin requérons M.... (identité)------------------
4 De procéder à -------------------------------------------------------
ou (de procéder aux actes ci-après :)
5 ---M.... (identité) prêtera serment de nous donner son avis en
6 son honneur et conscience :----------------------------------------

7 ---En tête de son rapport (1)---------------------------------------


---Par déclaration écrite séparée (1)-------------------------------
Grade et signature de l'O.P.J.

(1) rayer la mention inutile

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I - LA PRISE DE SANG

L'article L 3354-1 du code de la santé publique prévoit que les officiers ou agents
de la police judiciaire (APJ et APJA 1°) doivent, lorsqu'ils constatent un crime, un délit ou
un accident de la circulation, faire procéder sur l'auteur présumé, aux vérifications
prévues par l'art. L 234-4 du C.R. afin de déterminer la présence ou non d'alcool dans
son organisme.
Ces vérifications deviennent obligatoires lorsque l'infraction est suivie de mort.
Elles sont également effectuées sur la victime dans tous les cas où elles peuvent
se révéler utiles.
L'analyse du prélèvement étant effectuée par un laboratoire agréé, le praticien n'a
pas à prêter serment.
Le praticien (médecin, ou à défaut un interne, ou étudiant en médecine autorisé à
exercer la médecine à titre de remplaçant) requis par l'O.P.J ou l'A.P.J, procède alors à un
examen clinique médical et effectue un prélèvement sanguin (prévu à l'article R 3354-5
C.S.P.), assisté de l'O.P.J ou de l'A.P.J.

II - REQUISITION BANCAIRE

Outre le code de procédure pénale (art. 60-1 CPP), elle est prévue par l'article
L 511-33 du code monétaire et financier, ayant pour objet le secret professionnel.
Lorsque le numéro de compte de la personne en cause est connu, la réquisition
est adressée directement à l'établissement qui gère ledit compte.
Lorsque l'on veut vérifier si une personne mise en cause possède un ou plusieurs
comptes bancaires, il convient d'adresser la réquisition (précisant l'état civil de la
personne) au centre régional informatique cellule FICOBA, 22, avenue J.F. Kennedy à
NEMOURS (Seine-et-Marne).
En ce qui concerne les comptes chèques postaux (C.C.P.) la réquisition est
adressée au chef du centre régional, lequel fera effectuer des recherches au Répertoire
général des comptes.

III - REQUISITION EN MATIERE TELEPHONIQUE

Elle ne peut être effectuée que par le juge d'instruction ou un O.P.J., lorsqu'une
information est ouverte (interceptions téléphoniques prévues à l'article 100-3 du C.P.P).
En criminalité organisée, la réquisition peut être effectuée, après autorisation du
juge des libertés et de la détention, par le procureur de la République ou un O.P.J. requis
par lui dans une procédure suivie soit en enquête de flagrant délit, soit en enquête
préliminaire conformément à l’article 706-95 du C.P.P..
Il convient de distinguer ces "écoutes" de l'identification d'un abonné sur liste
rouge ou du poste d'un appelant (appels malveillants), qui peut être effectuée en
flagrant délit (réquisition de l'O.P.J. -art. 60 ou 60-1 C.P.P.).

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IV - REQUISITION AUX FINS D’ANALYSE DES DONNEES
CONTENUES DANS UN TELEPHONE PORTABLE (NOTE
PN /DCPJ/SDPTS/N°19611 DU 10 OCTOBRE 2008)

Certains services de police (notamment la police judiciaire) ont été dotés de


stations d’acquisition « X-RY » dédiées à l’analyse technique des téléphones portables.
L’analyse des données contenues dans un téléphone portable doit être réalisée en
vertu d’une réquisition à personne qualifiée, et ce quel que soit le cadre juridique. La
personne qualifiée est un fonctionnaire habilité et formé à l’utilisation de la station « X-
RY ».
La réquisition peut se faire sur la base des articles 60 (flagrant délit) ou 77-1
(enquête préliminaire) du C.P.P.. Dans le cadre d’une information, la commission
rogatoire doit prévoir expressément la possibilité d’agir par voie de réquisition (art. 81
al. 4 C.P.P.).
La personne qualifiée requise ne peut par ailleurs participer à l’enquête.
Elle prête serment par écrit d’apporter son concours à la justice en son honneur
et conscience. Elle peut procéder à l’ouverture des scellés (sur autorisation du juge
d’instruction dans le cadre d’une information).
La personne requise établit un rapport technique adressé au requérant. En cas
d’urgence, les conclusions peuvent être déposées oralement. Le rapport devra
mentionner le numéro de la clé (correspondant au numéro de la licence) de la station
d’acquisition X-Ry utilisée. Il indiquera également pour les SMS et MMS s’ils ont été lus
ou non lus. Une copie de la réquisition sera jointe au rapport.
Les supports doivent obligatoirement être placés sous scellés. Le mobile, sa carte
SIM, son chargeur et sa carte d’extension mémoire doivent être placés sous un même
scellé. En cas de pluralité de cartes SIM, celle découverte dans le mobile doit être laissée
dans le logement de l’appareil prévu à cet effet.
A l’issue de l’analyse, les scellés seront reconstitués sous leur numéro d’origine
par la personne requise. La fiche de scellé comportera la date de sa reconstitution (date
de la fin d’analyse et de clôture du rapport). Le scellé couvert sera joint au rapport.
Les données extraites sont souvent des données à caractère personnel au sens de
la loi du 6 janvier 1978. Elles portent la plupart du temps sur des répertoires
téléphoniques, des fichiers textes, audio et vidéo contenant des numéros de téléphone,
les noms de leurs titulaires, des adresses de messagerie, des photographies et notes
personnelles.
Les données extraites ne peuvent être exploitées que dans le cadre de l’enquête
pour lesquelles elles ont été recueillies.

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REPUBLIQUE FRANÇAISE
PROCES-VERBAL
MINISTERE DE L'INTERIEUR,
DE L'OUTRE-MER, DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
ET DE L'IMMIGRATION

DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE NATIONALE
L'AN (année) le (date)
N°.../. à (heures)
NOUS, (nom, prénom)
Brigadier de police
AFFAIRE affecté à la circonscription de Sécurité
C/DUPONT Pierre Publique de (ville)
et DUPONT Henri
Violences volontaires à agents
de la force publique. Officier de Police Judiciaire en résidence à (ville)
Rébellion ---Agissant en enquête de flagrance-------------------------------
---Vu les dispositions de l'article 60 du code de procédure
pénale----------------------------------------------------------------
OBJET ---Prions et au besoin requérons M. le médecin chef de l'hôpital
Réquisition au médecin chef de municipal de (ville) de bien vouloir, serment préalablement
l'hôpital municipal de (ville)...... prêté, nous remettre un rapport détaillé sur l'importance et la
gravité des blessures de chacun des fonctionnaires qui ont été
confiés à ses soins, les gardiens de la Paix V. et Y en y précisant
l'I.T.T. Éventuelle…---------------------------------------------------
Le Brigadier de Police
Annexe au P.V. n°

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REPUBLIQUE FRANÇAISE PROCES-VERBAL
MINISTERE DE L'INTERIEUR,
DE L'OUTRE-MER, DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
ET DE L'IMMIGRATION

DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE NATIONALE
L'AN (année). le (date)
N°.../ à (heures)
NOUS, (nom, prénom)
Brigadier-major,
AFFAIRE Affectation
C/PICHON Claude
et BERTEUIL Maurice
Vol à main armée Officier de Police Judiciaire, en résidence à (ville)
---Agissant en enquête de flagrance-------------------------------
---Vu l'article 60 du code de procédure pénale--------------------
OBJET ---Prions et au besoin requérons M. Lucien MARTIN, chirurgien,
Réquisition à médecin médecin chef de l'hôpital municipal, de bien vouloir en son
honneur et conscience, serment préalablement prêté, établir un
rapport médical sur le cas d'un homme non identifié qui lui est
confié, ce jour, dans un état comateux-----------------------------
---Déterminer la présence éventuelle d'alcool et son taux ou de
toute autre substance toxique pouvant apparaître dans le sang
de l'intéressé---------------------------------------------------------
---Déterminer l'origine des diverses traces, contusions et autres
ecchymoses visibles sur le corps-----------------------------------
---Rechercher et déceler d'autres lésions internes ou externes
susceptibles d'exister.-----------------------------------------------
---Déterminer la gravité de l'état de l'intéressé et la durée de
l'incapacité qui pourrait en résulter---------------------------------
---Mentionner toute autre observation à laquelle M. le médecin
chef aura abouti.-----------------------------------------------------
Le brigadier-Major

Annexe au P.V. n°

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LA REQUISITION A UNE BANQUE
Officier de police judiciaire...
---Agissant en enquête de flagrance,...
---Vu l'article 60-1 du code de procédure pénale, ...
---Prions et au besoin requérons M. (le directeur ou receveur de l'établissement etc) de
bien vouloir : ...
---1° nous remettre le relevé du compte de M. DUPONT Jean,...
---2° nous faire connaître toutes les opérations bancaires effectuées sur ce compte par
cette personne pendant la période du ... au ...,...
---etc ...
Le Brigadier de Police
LA REQUISITION D'UN INTERPRETE
---Officier de police judiciaire...
---Agissant en enquête de flagrance,...
---Vu l'article 60 du code de procédure pénale,...
---Prions et au besoin requérons M.... (identité succincte) de se transporter
immédiatement à ..., afin de nous servir d'interprète, serment préalablement prêté entre
nos mains de traduire fidèlement les dépositions qui nous sont faites par le sieur (nom,
prénom), de nationalité chilienne....
---etc...
Le Brigadier de Police

NOTA : L'interprète inscrit sur une liste d'experts près la Cour d'appel n'a pas à prêter serment.

REQUISITION A MANOUVRIER
Officier de police judiciaire...
--- Agissant en enquête de flagrance,...
---Vu l'article R 642-1 du code pénal,...
---Prions et au besoin requérons M. ... (nom, prénom, âge, qualité, domicile) de se
transporter immédiatement avec nous à ... (ou de nous rejoindre immédiatement à ...)
(lieu exact de l'intervention ayant engagé la réquisition), pour procéder à ... (préciser la
nature du service requis).
---.etc.........
Le Brigadier Major

RAPPEL : recours aux réquisitions FNAEG sous CHEOPS


Depuis le 15 septembre 2007, il n’est plus autorisé d’adresser une réquisition au FNAEG
sous la forme d’un document papier. La réquisition doit être générée sous CHEOPS et
faire l’objet d’un transfert télématique. Cette procédure conditionne la fluidification des
transferts de données et permet la réduction des délais entre l’acte de prélèvement du
matériel biologique et l’insertion de son génotype au fichier.
Une note DGPN du 14 janvier 2010 rappelle les instructions de la chancellerie qui
dispensent du placement sous scellés l'ensemble des prélèvements biologiques effectués
sur des individus identifiés. La dispense concerne les prélèvements sur un condamné ou
un suspect effectués en vue d'un enregistrement ou d'une comparaison de son profil au
FNAEG. Elle concerne aussi les prélèvements effectués en vue de la comparaison en
laboratoire de l'empreinte génétique d'un individu avec celle issue d'une trace biologique
prélevée sur une scène d'infraction.
La procédure de transmission reste la même : un kit de prélèvement buccal accompagné
d'une carte identifiée par un code barre glissés dans une enveloppe qui n'a cependant
plus besoin d'être scellée.

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