Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
28-29
3. Expliquer par qui Louis XVI est défendu, et quel chef d’accusation il repousse
fermement dans son discours final :
Il s'entoure d'un "conseil de défense" qui se compose de trois juristes célèbres :
François Denis Tronchet, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, Chrétien-Guillaume
de Lamoignon de Malesherbes, par deux fois ministres, et Raymond de Sèze, ancien
magistrat et avocat.
Les parlementaires girondins n’étaient pas favorables à la mort du roi, au contraire
des Montagnards qui gagnent ainsi le soutien du petit peuple parisien qui leur
permettra ensuite de s’emparer du pouvoir.
Voici la retranscription exacte du dernier discours officiel du roi à ses anciens sujets le
26 décembre 1792 (document 5) : « Je n’ai jamais craint que ma conduite fût
examinée publiquement. Mais mon cœur est déchiré de trouver dans l’acte
d’accusation l’imputation d’avoir voulu faire répandre le sang du peuple, et surtout
que les massacres du 10 août me soient attribués. »
La question de la peine :
Le vote à voix haute a définitivement annihilé les espoirs de sursis pour l'ancien
souverain. De fait, chaque député ne votant pas la mort était invectivé, injurié et même
menacé par la foule. A cette troisième question, 366 députés sur les 721 présents
répondirent "LA MORT SANS CONDITION" (soit 5 voix de plus que la majorité
absolue).
La question du sursis : . . .
Louis XVI fut guillotiné sur la place de la Révolution à Paris (actuelle place de la
Concorde) le 21 janvier 1793.