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a – Définition :
On appelle un granulat tout matériau faisant partie des familles de sable, gravier et cailloux, qui sont
des graines de sol avec les dimensions comprises entre 0,08 mm et 80 mm.
Ils sont des éléments qui entrent dans la composition des mortiers et des bétons, en constituent leur
squelette.
Ils sont généralement moins déformables que la matrice de ciment. Leur liaison avec la pâte de
ciment conditionne la résistance de la matrice et manifeste sa consistance, en s’opposant à la
propagation des microfissures provoquées par le retrait.
On appel :
Classes granulaire : Un granulat est caractérisé du point de vue granulaire, par sa classe d/D :
cela signifiant que (d) désigne la plus petite dimension et (D) la plus grande dimension des
grains (Par exemple : 20/40 mm).
Granulat élémentaire : Est un granulat entièrement retenu sur le tamis D (i), et passant
entièrement à travers le tamis D (i+1).
Indépendant de leur origine minéralogique, on classe les granulats en deux catégories : les granulats
alluvionnaires et les granulats concassés.
Les granulats de rivière : Ils proviennent de la ségrégation naturelle de roche, les parties
tendres de ces roches ont disparu, tandis que les parties dures ont subi usure progressive, à
cause de la vitesse de courant.
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Les granulats de mer : Ils peuvent être utilisés à condition d’être lavées et exemptés de
coquillages. Ils contiennent des sels minéraux qui risquent de provoquer des efflorescences
ultérieures à la surface des travaux en élévation.
2 – Les Adjuvants :
a – Définition :
Les adjuvants sont des produits chimiques de plus en plus courants lors de la fabrication du béton.
Ajoutés à faible dose lors de la préparation du béton (Moins de 5% de la masse du béton), ces
produits améliorent certaines caractéristiques de ce matériau (l’étanchéité ou le temps de prise par
exemple).
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Les retardateurs Allonger la période de temps durant laquelle le béton reste plastique
de prise : et maniable.
Plastifiants.
Entraîneurs d'air.
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3 – Les Liants hydrauliques :
a – Définition :
Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction chimique avec de l’eau et est
aussi capable de le faire sous l’eau, ce que l'on nomme hydraulicité. Il est utilisé dans la construction
et dans l’industrie routière afin de répartir la pression uniformément sur toute la surface des
particules.
Selon leur composition, les liants peuvent être classés en deux grandes familles :
Les liants organiques sont synthétisés par des organismes vivants, ou par la science de l’homme, au
départ de matière minérale ou de matière organique préexistante. On distingue :
Les résines et surtout les polymères : les aminoplastes, par exemple, sont des polymères
largement utilisés comme liants dans l'industrie du bois et de ses dérivés.
Les liants minéraux sont généralement obtenus par traitement à haute température de matière
minéral. Selon leur mode de durcissement, ils peuvent être classés en deux familles :
Les liants aériens : Durcissement à l'air dû à une réaction de carbonatation (Chaux aériennes,
plâtres, argiles).
Les liants hydrauliques : Durcissement en milieux humides ou dans l’eau dû à une réaction
d'hydratation de silicates ou d'aluminates. (Chaux hydrauliques, ciment prompt, ciments Portland,
laitiers).
Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire une matière inorganique finement moulue qui,
gâchée avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite de réactions et processus
d’hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité, même sous l’eau.
Type de liant
Mode d’action Exemple
hydraulique
Actif
Agit sans l’addition d’un activant (Comme la Ciment Portland
chaux)
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Pouzzolanes
Ciment Portland et
Cendres volantes.
Mélange de liant hydraulique actif et de liant
hydraulique latent (le dernier, dans quelques Ciment Portland et
Mixte Laitier granulé de haut
pays comme la République fédérale
d’Allemagne, dénommé «additif») fourneau.
Ciment Portland et
Pouzzolanes
Les chaux hydrauliques : Font prise assez rapidement et peuvent atteindre des valeurs de
résistance à la compression, supérieures à 30 MPa. Leur temps de prise et leur résistance
dépend de leur teneur en silice soluble :
o Plus de 12% de silice soluble, peut atteindre 15 MPa après seulement 3 jours.
Les ciments portland : Font prise très rapidement. Leur résistance nominale, de l’ordre de 30
à 60 MPa est supérieure à celle des chaux hydrauliques, et elle est atteinte généralement en
moins de 28 jours.
Leur durcissement n’entraîne à long terme qu’une faible élévation de ces valeurs nominales.
Les ciments alumineux : Font prise extrêmement rapidement (moins d’un jour, début de prise
après 1h30), et n’évoluent plus après. Leur résistance finale est de l’ordre de 60 MPa.
La résistance à la traction des chaux aériennes ou hydrauliques est généralement très faible :
La valeur de 2 MPa peut être considérée comme un maximum, pour les chaux hydrauliques.
La valeur de 2 à 3 MPa doit par contre être considérée comme un minimum pour les
matières à base de ciment portland ou du plâtre.
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L’adhérence de ces matières sur un support minéral est en général égale à leur valeur de résistance à
la traction.
Le retrait et la fissuration :
A l’exception du plâtre, qui gonfle durant la prise, tous les liants minéraux subissent un retrait
sensible, qui peut être limité par un choix adéquat d’agrégats ou être compensé par des adjuvants.
Du fait de leur faible cohésion, les chaux hydrauliques ne se fissurent pas par retrait : leur faible
résistance à la traction répartit en de milliers microfissures espacées de quelques millimètres.
Pour le ciment portland, les fissures apparaissent là où les tensions internes cumulées dépassent la
résistance à la traction plus élevée de la matière : le phénomène se traduit par un faïençage
présentant des fissures apparentes, espacées d’une dizaine à quelques dizaines de centimètres. Le
phénomène affecte principalement les mortiers et les enduits trop riches en liant.
Le retrait normal est de l’ordre de 0,5‰ pour le béton, et de 2‰ pour les mortiers de ciment, et il
peut être nettement plus élevé si les matières ont été mal mises en œuvre.
La porosité et la perméabilité :
La porosité :
Ce qu’il faut retenir, pour les chaux et les ciments, c’est que :
La porosité ouverte d’un mortier de ciment portland jeune est toujours supérieure à 15%, et
peut atteindre 30%. Les bétons portland présentent les porosités les plus basses, de 6 à 20 %,
ceci du fait du faible rapport (Eau/Ciment) du mélange.
Liants % de porosité
Plâtre 40-60%
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Mortier de ciment portland 15-25%
La perméabilité :
Il y a une relation effective entre la perméabilité et la porosité, puisque l’on constate que plus la
porosité diminue, si le diamètre des pores et des capillaires est faible.
La perméabilité dépend également de la nature de cette matière, ainsi que du type de fluide qui la
traverse : air sec, vapeur d’eau, ou eau (liquide).
La perméabilité à la vapeur d’eau : Lorsque de l’air chargé de vapeur d’eau pénètre dans les
pores d’une matière sèche, une partie de la vapeur d’eau va se condenser et se fixer à la
surface des pores sous forme d’eau adsorbée. Inversement, si de l’air sec traverse une
matière humide, l’eau adsorbée s’évapore et est emportée par l’air sous forme de vapeur. Il
y a donc un échange permanent entre l’eau fixée sur les parois des pores et la vapeur d’eau
contenue par l’air qui traverse les pores.
4 – Les bétonnières :
a – Définition :
Ce sont des appareils qui assurent le mélange des constituants de béton par simple rotation de la
cuve suivant un axe qui peut être horizontal ou légèrement incliné.
C’est une machine servant à fabriquer sur le chantier du béton. Elle comporte une cuve, tournant sur
un axe horizontal ou faiblement incliné, où sont mélangés les constituants du béton.
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Que ce soit pour les gros œuvres comme la réalisation d’une dalle, le coulage de fondations d’une
maison, d’un mur ou encore la construction d’une simple clôture en brique, l’outil essentiel qu’un
professionnel de la construction doit obligatoirement avoir sous la main sera la bétonnière.
b – Description et utilisation :
Des palettes solidaires de la cuve assurent l’entraînement des matériaux qui retombent par gravité.
Ce mouvement de brassage assure le mélange des constituants.
La cuve est aussi équipée d’un volant. Cet élément permettra le pivotement de la cuve vers le bas
dès que le mélange du béton atteint l’homogénéité voulue et de le vider dans une brouette.
La bétonnière est montée sur des roues pour faciliter son déplacement.
La plus part des malaxeurs sont à axe verticaux. Le béton subit un puissant effet de brassage à la fois
de le sens vertical et dans le sens horizontal.
Ce type de matériel est le mieux adapté à l’obtention de bétons de qualité très homogènes.
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Paramètres de malaxage :
Une fois déterminé l’appareil adapté au béton à réaliser, le malaxage, pour être efficace, doit
prendre en compte certains paramètres :
L’ordre d’introduction idéal est parfois difficile à réaliser du fait du remplissage discontinu de
la cuve par chargeur, qui ne facilite pas une introduction simultanée et progressive des
constituants :
o Avec une bétonnière, l’introduction d’une partie des gravillons avec une partie d’eau
assure le lavage de la cuve. Le ciment, le reste de l’eau et le sable sont introduits ensuite.
Les gravillons restants sont introduits en dernier.
Le temps de malaxage est de l’ordre de 1 à 2 min, mais il peut être inférieur avec des
malaxeurs efficaces à axe vertical (40 à 60 secondes). Par contre, les bétons très fermes ou
riches en éléments fins peuvent nécessiter des durées de malaxage plus longues de 2 à 3
minutes.
a – Définition :
Une centrale à béton est une installation conçue pour produire du béton en grande quantité. Elle
peut être installée soit sur un chantier spécifique, soit près d’une carrière, ou encore de façon
permanente.
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Les centrales de béton fabriquent le béton sur chantier ou béton prêt à l'emploi (BPE) de manière
industrielle afin de garantir la qualité du produit final.
Toutes ces opérations automatisées sont exécutées à partir d’un poste de commande informatisé qui
contient les formules de béton préenregistrées.
D’un silo à ciment équipé d’un filtre pour assurer la meilleure qualité possible.
D’un silo à agrégats (sable, graviers…) ou d’un rayon raclant acheminant ces derniers.
D’un malaxeur.
Les agrégats (sable, graviers…) sont d’abord acheminés vers la cuve de dosage, puis ils sont pesés par
un tapis peseur et transportés par le tapis d’amenée jusqu’au malaxeur. Les différents éléments du
mélange y sont alors introduits : le ciment, l’eau, et les adjuvants éventuels.
Les quantités de matériau et le temps de malaxage dépendent du type de béton à réaliser, et des
caractéristiques de ses constituants. Une fois l’opération effectuée, le mélange est chargé dans un
camion-toupie, ou transporté par tapis béton vers le chantier.
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L’avantage primordial d’utilisation d’une centrale à béton est de gagner un temps considérable sur la
réalisation des travaux. Aussi, le béton produit en centrale est certifié de qualité (dosage, stockage
des éléments dans des lieux secs adaptés, ajout d’adjuvants en quantité précises…), c’est donc
l’assurance de dalles solides et qui ne s’affaissent pas ou ne fissurent pas avec le temps,
contrairement aux risques présentés par celles provenant d’une fabrication artisanale.
Chaque élément constitutif du central béton dispose de systèmes de sécurité empêchant toute fuite
ou pollution, qu’elle soit terrestre ou atmosphérique, le silo à ciment dispose d’un filtre anti-
poussière évitant les dégagements dans l’atmosphère, quant aux cuves d’adjuvants, celles-ci sont
surélevées et installées elles-mêmes au sein de compartiments étanches et certifiés hors gel.
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6 – Technologie de la fabrication du béton :
a – Définition et description :
Parmi les facteurs influant sur l’homogénéité du mélange béton, on peut notamment souligner :
La régularité de chaque constituant : Les données retenues pour fixer les paramètres de
dosage ou de mélange ne doivent pas être remises en cause par d’éventuelles variations de
ceux-ci.
La teneur en eau.
Le temps de malaxage.
Les méthodes de fabrication du béton sont adaptées à la nature du chantier et aux types d’ouvrage à
réaliser :
Le béton est fabriqué principalement dans des centrales de béton prêts à l’emploi BPE (Le
béton est livré dans ce cas à l’état frais sur les chantiers).
En usine pour les produits préfabriqués en béton (Les produits en béton sont ensuite livrés
sur les chantiers prêts à être mis en place).
Des centrales de chantier sont utilisées sur certains chantiers importants (Fabrication du
béton dans une centrale sur le site à proximité de l’ouvrage à construire).
Pour les petits chantiers, le béton peut être fabriqué tout simplement dans des bétonnières.
Pour élaborer un béton, matériau homogène, il faut tenir compte au cours des phases de fabrication
et de transport, de la diversité de ses constituants.
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Il faut aussi réaliser un mélange efficace, qui ne puisse pas subir ensuite de ségrégation ou de
décohésion.
Le choix des constituants qui vont être utilisés pour réaliser un béton déterminé repose sur deux
exigences principales :
Approvisionnement doit faire l’objet d’un stockage compatible avec les besoins de la centrale à
béton, de l’usine ou du chantier, en évitant aussi bien les ruptures de stock que les sur-stockages.
Les constituants utilisés doivent toujours être conformes aux normes en vigueur. Le stockage des
constituants ne doit pas dégrader les caractéristiques et propriétés des divers constituants du béton.
o Stockage du ciment :
Pour les petits chantiers, le ciment conditionné en sacs doit être stocké sur des palettes disposées sur
un sol plat et sec. Les sacs doivent être protégés de la pluie, mais également des remontées
d’humidité du sol, des projections de boue et de tout choc mécanique susceptible de les déchirer. Si
plusieurs types de ciment sont nécessaires, leur stockage doit être séparé.
Pour les centrales de BPE et pour les grands chantiers, le ciment est livré en vrac par camion-citerne
(D’une capacité en général de 25 tonnes) déchargé pneumatiquement (Par circulation d’air) et stocké
dans des silos verticaux de forme cylindrique d’une capacité supérieure à 30 tonnes.
Les granulats sont stockés soit en tas au sol, soit le plus souvent en trémie, il convient d’éviter tout
mélange entre des granulats de natures, d’origines ou de classes granulaires différentes.
Pour éviter la pollution des granulats par de la terre ou des déchets, le stockage se fait sur une aire
aménagée.
La propreté des sables, notamment, est un facteur de qualité indispensable du béton. L’aire de
réception des granulats doit permettre un écoulement correct des eaux de pluie.
Le stockage en trémies (à ciel ouvert en épi par rapport à la centrale) permet de grandes réserves de
matériaux et de gros débits. Les trémies comportent plusieurs compartiments permettant le
stockage de différents granulats.
Les adjuvants sont stockés en bidons ou en containers fermés, bien identifiés. Les précautions
concernant le stockage par temps froid, ainsi que les dates limites d’emploi doivent être strictement
respectées.
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Stockage de l’eau :
En général, le béton est confectionné avec de l’eau potable alimentée directement dans les centrales
à béton et dans les usines de préfabrication par le réseau de distribution des eaux. Si l’on est amené
à stocker de l’eau sur le chantier, on veillera à ce qu’elle ne puisse être polluée par des matières
organiques ou des sels tels que les chlorures ou les sulfates.
Le ciment est acheminé du silo à la trémie de dosage (Dosage électronique) qui assure un débit
régulier.
Les granulats sont acheminés jusqu’à la doseuse par bande ou tapis. Pour obtenir une composition
de béton définie et constante, la teneur en eau des granulats doit être mesurée régulièrement. Le
dosage en eau de gâchage sera effectué, déduction faite de l’apport d’eau contenue dans les
granulats. L’eau est dosée par compteur volumétrique ou pompe doseuse.
Le malaxage est une phase importante de la fabrication du béton, car il va conditionner la qualité de
son homogénéité.
Pour assurer la réussite de cette opération, il faut choisir un matériel adapté, et déterminer un temps
de malaxage suffisant.
Le choix d’un appareil (Bétonnière ou malaxeur) dépend de sa capacité de production, des cadences
de production, de son aptitude à malaxer différents types de mélanges pour donner des bétons
homogènes.
Les bétonnières :
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La capacité de la cuve varie de 50 à 100 litres pour les plus petites, pour atteindre 1m3 et plus pour
les grosses bétonnières à axe horizontal. La vidange de la cuve se fait par basculement, ou par
inversion du sens de rotation.
Avec une bétonnière, l’introduction d’une partie des gravillons avec une partie d’eau assure le lavage
de la cuve. Le ciment, le reste de l’eau et le sable sont introduits ensuite. Les gravillons restants sont
introduits en dernier.
Les malaxeurs :
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Le temps de malaxage : Il est de l’ordre de 35 à 55 secondes. Il doit donc être suffisant pour
assurer l’homogénéité parfaite des divers constituants. En revanche, les bétons très fermes
ou riches en éléments fins peuvent nécessiter des durées de malaxage plus longues (De 1 à
2 minutes).
a – Définition et description :
Le transport du béton est une étape clé dans la construction d’un ouvrage du génie civil. En effet, le
béton frais est un matériau prêt à l’emploi, et son ouvrabilité n’est que de quelques heures, il faut
donc que le transport du béton soit rapide et n’altère pas ses propriétés.
Afin de conserver toutes les qualités du béton pendant le transport, deux phénomènes sont à éviter :
Le transport du béton frais jusqu’au lieu de coulage fait appel à des matériels très différents, auquel
on peut partager le transport des bétons en deux parties : Pour les trajets longs et les trajets courts.
Les « longs » trajets comprennent les transports de béton sur des distances allant de quelques
centaines de mètres à plusieurs kilomètres.
Le mélangeage du béton.
Le temps cumulé de transport et de déchargement doit être limité à 1h 30min environ dans des
conditions normales de température (Voisines de 20 °C), et à 45 minutes environ, surtout par temps
chaud.
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Le camion agitateur :
Trajets courts :
La pompe à béton :
Le béton est envoyé dans des tubes de 150 mm à 200 mm de diamètre, sous une pression pouvant
dépasser 10 MPa.
Les débits courants sont de 15 à 20 m3/h, ils peuvent atteindre 100 m3/h pour les matériels les plus
efficaces.
La benne (Cufa) :
Sur le chantier même, le matériel le plus utilisé est la benne à béton, dont
la forme et les dimensions sont très variables.
Elle est remplie par son haut, et vidée en partie basse par ouverture
mécanique ou pneumatique d’une trappe.
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C’est une des méthodes la plus polyvalente et la plus utilisée pour couler du béton mais c’est aussi
une des plus lentes.
Tapis transporteurs :
Le dumper :
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Les brouettes :
Les brouettes sont utilisées pour le transport de petite quantité de béton sur des distances réduites.
Le transport à la brouette du béton très liquide est déconseillé. (Gaspillage et ségrégation).
Quelques chiffres :
Le matériel utilisé pour le transport du béton doit être fréquemment nettoyé à l’eau, pour ne
pas introduire des corps étrangers ou des déchets dans le béton.
Par ailleurs, le matériel sera tel que la hauteur de chute du béton lors du coulage, ou les
chocs mécaniques durant la manutention, ne soient pas de nature à créer des problèmes de
ségrégation dans le béton.
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La durée de transport du béton doit être limitée en fonction des conditions ambiantes de
température, d’hygrométrie ou de vent. En ce qui concerne le transport en camion-toupie,
elle ne doit pas dépasser 1h 30min environ dans des conditions normales, et 45 minutes par
temps chaud.
Le béton fabriqué sur le chantier doit être mis en œuvre moins de 30 minutes après sa
confection.
a – Définition et description :
Les coffrages sont une sorte des moules construits provisoirement, ont pour but de maintenir les
ouvrages en béton, pendant sa mise en œuvre complète et définitive, c’est un outil essentiel en
matière de réalisation d’ouvrages en béton.
Les planches utilisées pour les coffrages doivent être suffisamment épaisses pour éviter toute
déformation, sèche et stabilisés.
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Les coffrages en matériaux de synthèse :
Le plastique est également utilisé pour la réalisation de coffrages modulaires de petites dimensions
(0,5 m² à 1 m²) manipulables à la main.
D’un assemblage facile, les éléments sont bien adaptés aux petits chantiers, où leur souplesse
d’emploi est appréciée par l’artisan qui peut réaliser les différents ouvrages sans engin de
manutention.
Sur la plupart des coffrages, des cales, des taquets ou des vérins permettent une mise à niveau et un
assemblage qui doivent être vérifiés avec soin.
Les étais, assurant la stabilité au vent, doivent être correctement fixés et réglés.
L’étanchéité :
Elle est directement liée au bon positionnement des éléments constitutifs du coffrage et à leur
assemblage.
L’absence d’étanchéité aux joints a pour effet de laisser passer l’eau ou la laitance du béton, ce qui
provoque sur le parement des défauts d’aspect : hétérogénéité de texture, de teinte, nids de cailloux.
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Pour les bétons destinés à rester apparents, l’étanchéité des coffrages doit être particulièrement
soignée.
Le nettoyage :
Il faut veiller à éliminer tout ce qui peut constituer une source de salissures ou d’altération du béton :
boulons, attaches, déchets végétaux, rouille, l’eau stagnante doit être évacuée.
La préparation de la surface :
Après nettoyage et enlèvement de toute trace de béton adhérent, le produit de démoulage doit être
appliqué de façon régulière sur toute la surface, sans excès.
Pour limiter les phénomènes d’adhérence, on utilise des produits de démoulage qui ont plusieurs
fonctions :
L’application du produit de démoulage à la brosse ou par pulvérisation doit être faite de façon
uniforme, sans défaut ni excès, par contre les coffrages bois doivent être humidifiés avant emploi.
Le tableau ci-dessous, rassemble les défauts les plus fréquents des coffrages et des produits de
démoulage :
Paramètres Conséquences
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9 – La mise en œuvre du béton :
a – Définition et description :
La mise en œuvre du béton est une opération très importante, dont il convient d’y apporter un soin
particulier, et de prendre en compte tous les paramètres techniques et climatiques qui peuvent
influencer lors de son déroulement.
En effet, les conditions atmosphériques ont agissent sur les caractéristiques du béton :
Plasticité du béton.
Vitesse de prise.
Résistance mécanique.
L’entreprise devra prendre des précautions (Cure renforcée, arrosage maintenu de la plateforme…),
en fonction des conditions climatiques telles que celles définies dans le tableau ci-dessous :
De la sortie de la bétonnière ou du malaxeur à l’ouvrage fini, le béton passe par différentes phases
(Transport, coulage dans les coffrages, serrage, maturation, démoulage, cure). Ces différentes phases
impliquent le recours à des techniques qui ont beaucoup évolué, et qui doivent respecter des règles
d’exécution, décrites dans des documents techniques.
L’approvisionnement du béton :
Il faut cependant rappeler les conditions à respecter pour ne pas modifier les caractéristiques du
béton entre son lieu de fabrication et son lieu d’utilisation.
Éviter les chocs ou manœuvres brutales qui peuvent provoquer la séparation des
constituants du béton : Phénomène de ségrégation dû aux densités différentes des
constituants.
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Veiller à ce que le temps de transport ou d’attente ne soit pas susceptible d’entraîner une
perte d’ouvrabilité, voire un début de prise du béton, surtout par temps chaud (l’emploi d’un
retardateur de prise permet de compenser ce phénomène).
À l’inverse, par temps froid, il convient de prendre des précautions pour protéger le béton
contre le gel.
Le matériel utilisé pour le transport doit être fréquemment nettoyé pour éviter tout risque
de pollution (déchets végétaux ou organiques, restes de béton…).
Les essais de contrôle des caractéristiques du béton effectués au point de livraison doivent avoir lieu
juste avant son coulage : Les essais in situ, permettent d’approcher au maximum les caractéristiques
du béton fabriqué, avec celles de l’ouvrage.
La mise en place :
Etre suffisamment rigides pour supporter la poussée du béton tout particulièrement dans le
cas des bétons fluides, sans se déformer y compris pendant la phase de vibration, et stables.
Etre exemptés des corps étrangers (Clous, ligatures, boulons … etc.) et d’eau stagnante.
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o Les surfaces de reprise de bétonnage :
Les reprises de bétonnage sont des discontinuités créées volontairement dans l’ouvrage pour en
permettre sa réalisation. Elles constituent des surfaces de faiblesses potentielles si elles sont mal
réalisées.
La surface de reprise doit être propre : Les poussières, la laitance, eau libre, les produits de
cure et les agents de démoulage éventuels doivent être éliminés.
Les surfaces de reprise doivent être rugueuses (Un repiquage peut parfois s’avérer
nécessaire) pour faciliter l’adhérence et humidifiées lorsqu’il s’agit d’un béton déjà durci.
Le déversement du béton :
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Maintenir une vitesse de bétonnage aussi constante que possible.
Eviter la mise en place lors de trop fortes pluies pouvant entraîner un lavage des gros
granulats et un excès d’eau dans le béton, surtout à sa surface.
Le serrage du béton :
Le serrage a pour objet de faciliter l’arrangement optimal des grains, permettant ainsi l’écoulement
du béton, un bon remplissage des cavités et l’enrobage correct des armatures. Le serrage permet
aussi d’évacuer une grande partie de l’air contenu dans le béton et d’améliorer ainsi sa compacité.
o La vibration interne :
La remonter lentement (10 à 15 secondes) sur une hauteur n’excédant pas 60 cm.
Ne pas vibrer trop près du coffrage et ne pas toucher les armatures avec l’aiguille.
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o La vibration externe par règle vibrante :
Le surfaçage du béton :
Le surfaçage du béton frais est destiné à fermer sa surface, c’est-à-dire à augmenter la compacité de
la zone de la peau. L’objectif recherché est aussi un fini de surface lisse et une bonne planéité.
La protection du béton :
Un refroidissement trop rapide pendant les premiers jours suivant la mise en place.
Des vibrations ou des chocs pouvant disloquer le béton ou nuire à l’adhérence avec les
armatures.
Sauf pour les parties coffrées, sont naturellement protégées par les coffrages.
Retarder, par temps froid, le refroidissement du béton, ce qui permet de lui assurer un
durcissement suffisant avant d’être exposé aux effets du gel.
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La protection peut également concerner les effets du froid pour les parties non coffrées, il s’agit alors
de créer une barrière thermique par bâche isolante, voire chauffante.
Le décoffrage :
Le décoffrage d’un ouvrage ne doit intervenir qu’en fonction de la satisfaction de deux exigences
principales.
La résistance mécanique du béton: sauf cas particuliers (coffrages glissants, traitements thermiques
du béton, etc.), on ne décoffre pas, en règle générale, un béton présentant une résistance à la
compression inférieure à environ 8 MPa.
Cette exigence est évidemment sensiblement augmentée pour des pièces soumises à des
sollicitations (Contraintes de flexion, chocs…).
La recherche de l’homogénéité de la teinte peut entraîner des variations des temps de coffrage, en
fonction des variations climatiques.
Essais d’information sur éprouvettes conservées dans les mêmes conditions que l’ouvrage.
La maturométrie.
La cure du béton :
La cure du béton est la protection apportée pour éviter sa dessiccation et lui assurer une maturation
satisfaisante. Elle est particulièrement indispensable pour les dalles et les chaussées, surtout lorsque
les conditions atmosphériques sont défavorables (Vent, soleil, hygrométrie faible, … etc.).
Ce sont des moyens simples tels que l’humidification renouvelée de la surface ou la mise en place
d’une bâche plastique (polyane), ou la pulvérisation de produits de cure qui constituent un film
imperméable à la surface du béton.
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o La durée de cure :
Pour les dallages, à la fin du surfaçage, soit par la pulvérisation d’un produit de cure, soit par
la mise en place d’un film de polyéthylène translucide ou d’un géotextile régulièrement
humidifié.
Pour les murs en élévation, après le décoffrage, par pulvérisation d’un produit de cure, ou
par la mise en place d’un géotextile régulièrement humidifié.
10 – Les concasseurs :
a – Définition et description :
Un concasseur est une machine conçue pour réduire les grosses roches en petites tailles, c’est un
processus amplifié par avantage d’une force mécanique.
Pour bien savoir le rang des concasseurs, le schéma ci-dessous indique une suite d’un processus de
fabrication des granulats :
Concassage primaire :
Le concasseur primaire est une machine conçue pour réduire la taille des grosses roches de 20 cm à
40 cm.
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Le concassage secondaire inclut dans toutes les opérations de réduction de la taille des grains après
le concasseur primaire. Il est parfois plus rentable de faire appel à un concassage tertiaire plutôt que
de réduire directement à la taille voulue dans le concasseur secondaire.
Concasseurs à mâchoires :
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Concasseur giratoire :
(Destiné pour le concassage primaire) Il se compose d’une surface concave et d’une tête conique en
mouvement. Le cône interne a un léger mouvement circulaire généré par un excentrique, auquel ce
dernier transforme un mouvement de rotation en un mouvement d’oscillation. La tête excentrée
tournante est couverte par un blindage résistant à l’usure.
Concasseur conique :
Les concasseurs à cône (Destinés pour le concassage secondaire) sont également munis d’un système
de libération à énergies agissant comme fusible contre les brutales augmentations de pression
provoquées par la présence d’un broyeur qui permet à celui-ci de passer par la chambre de
concassage sans trop endommager le concasseur.
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Concasseur à rouleau:
Les concasseurs à rouleaux (Destinés pour le concassage secondaire) utilisent deux grands tambours
montés sur des axes, en rotation l’un vers l’autre pour écraser la matière entrante. Ce type de
concasseur se base uniquement sur la compression.
Il est utilisé pour des matériaux friables, collants et moins abrasifs (ex: calcaire,...).
Les deux cylindres sont placés à une distance fixée, et ils peuvent être lisses ou dentés selon la taille
et la dureté de la roche à traiter.
Concasseurs à percussion :
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11 – Les cribles :
a – Définition et description :
Le criblage ou tamisage est l’opération qui permet de sélectionner les grains, et de les séparer selon
un ensemble des granulométries différentes, s’effectuant sur des tamis.
Le criblage est une opération mécanique réalisée à partir d'appareils communément appelés cribles.
Ils sont équipés de grilles perforées avec de ouvertures de taille déterminée en fonction de la
dimension des grains recherchée.
o Cribles primaires :
Le Leur but est de séparer les grosses granulométries des fines avant concassage pour éviter
d’encombrer inutilement le concasseur.
Ces cribles sont amenés à sortir un produit final et à renvoyer au broyeur la fraction refus afin qu’elle
subisse un nouveau broyage.
Ils exigent des séparations rigoureuses afin de respecter pour chaque produit sortant les fuseaux
granulométriques prescrits. Ces cribles peuvent être multiétagés (5 à 6 lits de criblage).
o Cribles égoutteurs :
o Cribleur rotatif :
Cribleurs à mailles sous forme cylindrique, exécutant le tamisage par un mouvement de rotation.
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o Cribleur vibrant :
o Cribleur laveur :
a – Définition et description :
La station de traitement des matériaux, ou comme elle est connue sous non de ‘’Carrière’’, désigne
une installation industrielle complète, comprenant un lieu d'extraction, les machines servant à
traiter les roches extraites, des hangars, des ateliers où sont coupés et taillés les blocs de roches.
o Minage : les trous de forage sont remplis d'explosifs. L'explosion successive des trous
fragmente grossièrement (<800 mm) la roche et l'abat.
o Reprise : une pelle hydraulique ou un chargeur à pneu récupère la roche abattue et la charge
dans un engin de transport.
o Transport : un engin, plus rarement un convoyeur à bande, achemine les matériaux grossiers
jusqu'à l'installation de traitement, vers le broyeur primaire.
o Traitement des granulats : Les matériaux bruts vont subir des opérations suivantes :
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Concassage primaire.
Criblage primaire.
Mise en pré-stock.
Broyage secondaire.
Criblage secondaire.
Broyage tertiaire.
Criblage tertiaire.
o Stockage.
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c – Organisation d'une carrière :
o Les fronts de taille : ce sont les flancs (souvent verticaux ou presque) issus de l'abattage de la
roche. Plusieurs fronts superposés peuvent être organisés en gradins, avec une hauteur
réglementaire de chaque front, établie ayant d’éviter tout risque d'effondrement.
o Le carreau : c’est en fond de fosse le plateau horizontal formé par l'avancée progressive des
fronts.
o Terril (ou crassier) : c'est une accumulation importante de matériaux sans intérêt commercial
(«stériles»).
o Bassins : un bassin d'exhaure peut être installé près de la fosse, ou en fond de fosse. Il
accueille les eaux pluviales et de ruissellement ou issus du pompage d'eaux souterraines.
a – Définition et description :
La centrale à béton est une installation conçue pour produire le béton à grande quantité, dont au
préalable les différents éléments constitutifs du béton (eau, ciment, granulats et adjuvants) sont
stockés au sein de cuves adaptées, et fabrique ensuite un béton sur-mesure à la demande de chaque
client.
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b – Les composantes et l’organisation d’une centrale à béton :
o Les silos à ciment : Le ciment utilisé par les centrales à béton est principalement du ciment
Portland, composé à 95% de clinker.
o Les trémies des agrégats : Le sable et les graviers sont acheminés via tapis transporteur aux
trémies.
o Le système de pesage.
o Le malaxeur.
La centrale à béton dispose d’un fonctionnement automatisé. Une armoire de commande permet
d’effectuer les étapes suivantes : contrôle du pesage, transport des matériaux, mesure de l’humidité
du béton et de son niveau de fluidité, malaxage…
Pour chaque type de béton, une formule est préétablie auquel un programme est associé.
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Les différentes étapes de préparation du béton en centrale sont comme suit :
Les agrégats sont les premiers à être ajoutés au malaxeur. Ils sont donc transportés via un skip depuis
les trémies vers une cuve de dosage.
Les autres éléments du mélange sont transportés et versés dans le malaxeur à la suite des granulats,
dans l’ordre suivant : ciment, eau puis adjuvants.
Le malaxage du béton se fait pendant un temps déterminé, selon la nature de béton. Aussi, le temps
de malaxage dépend de la quantité de matière à produire.
Selon le volume du malaxeur, on estime le débit de production moyen à 60 m3/h pour un malaxeur
de 1000 litres.
Une fois le béton fabriqué, celui-ci est déversé dans une toupie béton, ou un camion tapis selon les
caractéristiques d’accessibilité du chantier.
Au retour à la centrale, le béton dit “de retour” (résidus présents dans la toupie) est éliminé lors du
nettoyage de la bétonnière dans une zone dédiée de la centrale.
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