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Objectif générale :
Cette séance, vise à rendre l’élève de 4èmme année apte à maitriser les matériaux
composites utilisés en automobile.
Objectif spécifique :
………………………………………………………………………………….;
………………………………………………………………………………….;
Faire classification des matériaux composites désignation normalisée matériaux
composites
Introduction :
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………….………………………….les constructeurs ont adoptés
d’autres matériaux à l’exemple des matériaux composite pour diminuer le prix de revient des
véhicules. D’où notre séance : les matériaux composites utilisés en automobile.
Objectif générale :
Cette séance, vise à rendre l’élève de A4 MARE apte à maitriser les essieux et la
suspension.
Objectif spécifique :
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
Les éléments élastiques de la suspension (ressort, bloc de caoutchouc, masse d’air etc…).
Les amortisseurs (hydrauliques, pneumatiques, hydropneumatique, à friction, etc…).
…………………………………………………………………………………..
Introduction :
Pour assurer une bonne suspension, il est bon de bien régler l’air dans les pneus. Cette
séance va nous conduire vers l’étude des pneumatiques.
………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………….
- ………………………………………
………………………. ;
- ………………………………….. ;
- La chambre à air (sauf pour les
pneumatiques de type “ tubeless ”).
Les pneumatiques actuels sont du type “ Radial ” (par opposition aux pneus diagonaux qui
n’existent plus en automobile). 185/60 R 14 Pilot HX MXV3-A TL 82V
1. Fils de carcasse
juxtaposés dans le sens
radiale
2. ceinture tressées en
triangle (indéformabilité)
……………………………. ………………………
Attention :
- Si la série n’est pas indiquée sur le flanc du pneu, alors le rapport H/S = 0,8 (série 80).
Code de vitesse J K L M N P Q R S T U V W VR ZR
Vitesse s en km/h 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 210 240 270 >210 >240
II.1.4-b. Description :
Par définition, un pneumatique est un organe qui
contient de l'air. Il comprend :
− l'……………………………… (fig. 2.a),
− la jante qui, solidaire du voile ou disque, forme
la roue (fig. 2.b),
− ……………………….. emmagasiné dans une
chambre ou directement entre l'enveloppe et la
jante.
II.1.4- c. Fonctionnement :
L'air joue un rôle primordial, il doit :
− ……………………………….. (P), (fig. 3)
− …………………………………. des chocs
reçus par les roues.
L'enveloppe forme, avec la jante, un volume étanche.
Le voile doit :
− Permettre une ……………………
et concentrique du pneumatique,
− éviter toutes déformations du plan
moyen de la roue (voilage).
L'ensemble doit avoir une masse
faible (masse non suspendue).
Fig. 4.Terminologie de l'enveloppe
−…………………………………………………………………………………. (sculptures).
−………………………………………………………………………………….(par
abrasion),
− ………………………………………………………. du véhicule par répartition de la
force pressante au sol.
L'accrochage doit :
− …………………………………………………….. sous l'action de la pression des flancs,
− limiter les ……………………….. latérales,
− jouer un rôle de portance,
− ……………..à l'action des outils de démontage.
La lettre "R" indique que l'enveloppe est de structure radiale. 13, 14 (deuxième dimension) :
………………………………………... à la base du talon exprimée en pouces (1 pouce = 25,4 mm).
II.1.7-. PERMUTATION :
− …………………………………………………………………………………..
− …………………………………………………………………………………..
− …………………………………………………………………………………..
− …………………………………………………………………………………..
− …………………………………………………………………………………. (fig.4).
− …………………………………………………………………………………. (fig. 5).
− …………………………………………………………………………………..
Fig. 5
Régler la pression du pneu à sa valeur réelle, ce qui généralement, n’est pas le cas de la roue de
secours.
…………………………………………………………………………………. de :
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
III.1.a- AVANTAGES:
_ Simple à fabriquer
_ Ne nécessite pas de liaisons
supplémentaires car
_ assure guidage latéral
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ (+) Amortissement: frottement entre les lames
III.1.b- INCONVENIENTS:
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
Raideur non linéaire possible en changeant la densité des spires ou en donnant une forme
conique
_ ………………………………………………………………………………….
_ Beaucoup plus léger que les ressorts à lames
_ ………………………………………………………………………………….
_ A l’ abri des ruptures, pas de maintenance
_ Aucun guidage latéral possible d’où utilisation combinée de barres de guidage et de
liaisons supplémentaires
_ ………………………………………………………………………………….
_ La fréquence naturelle de la suspension diminue avec la masse de la charge utile
III.1.d-a- AVANTAGES :
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
III.1.d-b- INCONVENIENTS :
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
La barre anti-roulis :
_ N’a pas d’effet si les deux roues bougent simultanément (donc pas d’effet sur le confort
vertical)
_ Réintroduit un couplage entre les roues gauche et droite si on a un mouvement différentiel
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ Influence les caractéristiques en virage (comportement sur ou sous vireur)
_ Généralement fait de barres en forme de U ou en tube dont les extrémités sont aplaties pour
s’accommoder des charges de flexion
_ Les points d’attache sur le porte roue doivent être aussi éloignés que possible pour un effet
stabilisateur maximal
_ Les systèmes d’attache sur la suspension doivent arrangés de telle sorte que les barres anti-roulis
travaillent uniquement en torsion et pas du tout en flexion
Il s’agit de toute une série d’éléments élastiques placés aux jonctions et joints entre les différents
éléments: sur les triangles de suspension, aux
extrémités des amortisseurs, etc.
_ …………………………………………
…………………………………………..
_ …………………………………………
Gaz (1)
Diaphragme (2)
Huile (3)
III.2.b- LE PRINCIPE:
Un réservoir de gaz (………………………………………………………………) détermine
la caractéristique du ressort.
La raideur est fortement non linéaire. Des soupapes tarées différemment (dure à la détente et
souple à la compression) permettent de dissiper de l’énergie et donc de jouer le rôle d’amortisseur.
La fréquence naturelle augmente avec la charge utile. Les …………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………
III.3.a- AMORTISSEURS
…………………….. :
principaux éléments
dissipateurs d’énergie ; Ils
servent à dissiper l'énergie
cinétique accumulée lorsqu'une
roue est descendue dans un nid
de poule ou bien qu'elle a
surmonté un obstacle et qu'elle
tend à créer un mouvement
oscillant dans la suspension.
C'est un élément
essentiel pour réaliser un bon
compromis entre un faible
niveau de transmission des
vibrations à la masse suspendue
(niveau de confort) et un
contrôle adéquat de la masse
non suspendue afin de garder
une bonne tenue de route.
Fig. 22. 23 (a) Amortisseurs bitube (b) Simple tube (c) Simple tube avec piston flottant
III.3.d- EXPLICATION:
Lors d'un choc en compression, la force d'amortissement tend à augmenter l'accélération de
la masse suspendue, alors qu'en extension (rebond) la force de dissipation est nécessaire pour
…………………………………………………………………………………..
Caractéristiques d'amortisseur antisymétriques par rapport à la vitesse de compression /
extension.
Le coefficient d'amortissement = la pente de la courbe de caractéristique. Généralement un
…………………………………………………………………………………..
Les caractéristiques des amortissements sont réalisées par une combinaison cumulée des
fonctions d'amortissement dans les orifices et de vannes à ouverture réglée par des ressorts pré
comprimés. Permet d'atteindre une très large gamme de forme et d'ajustement des courbes de force
…………………………………………………………………………………..
Par exemple :
À faible vitesse, l'amortissement est réalisé par les orifices lorsque la pression du fluide
atteint une valeur suffisante, elle ouvre les valves pré calibrées. On recherche généralement un
…………………………………………………………………………………..
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
LES SUSPENSIONS SEMI-RIGIDES
_LES SUSPENSIONS INDEPENDANTES
_ ………………………………………………………………………………….
_ Avec un bras semi-tiré
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
_ Double bras en A
_ ………………………………………………………………………………….
_ ………………………………………………………………………………….
IV.1.A- GENERALITES
La plus familière et la plus ancienne forme d’essieu rigide est Essieu centré et ……………..
…………………………………., Transmission de la motorisation au moyen d’un arbre muni de 2
joints universels (cardan) montés de manière homocinétique, Les ressorts à lames sont montés
longitudinalement et connectés au châssis à leurs extrémités (une main fixe et une jumelle libre
pour permettre l’extension du ressort) ; Les ressorts à lames assurent en outre aussi les fonctions de
………………………………… et de ……………………………………………………………….
IV.1.e- AVANTAGE :
IV.1.f- INCONVENIENTS
_ ……………………………………..…………………………………………..
_ ……………………………………..…………………………………………..
_ ……………………………………..…………………………………………..
_ Perte de stabilité lorsque l’on veut faire des ressorts plus souples, donc plus longs pour
les voitures
_ Déformation latérale ou de torsion trop importante, d’où réintroduction de bras de traction
pour réagir aux forces de freinage ou de traction avec des moteurs puissants et de barres de
guidage latéral
Possibilité d’utiliser des ressorts …………………..ou à air donne lieu à un meilleur confort
Meilleur contrôle de la localisation du centre de roulis Possibilité de créer des systèmes anti-
plongée, anti abaissement (anti-squat) ; Meilleures ……………………………………………….
Système peu répandu ; Le différentiel est monté sur le châssis et relié au roues par des demi arbres ;
Les 2 porteurs de roues motrices sont reliées par un tube capable de coulisser pour permettre une
variation de voie (meilleur pour le confort) ; La poutre reliant les deux porteurs de roues est
courbées pour éviter le différentiel ; Le tube peut être contrôlé par divers systèmes d’amortissement
Examples: Smart Fortwo, Alfa GTV6, Mazda Cosmo…
Comme les essieux rigides, le système maintient les roues solidaires, mais les masses non
suspendues sont réduites ; Contrôle de l’axe assuré indifféremment par des ressorts à lames ou des
ressorts hélicoïdaux ; Nécessité d’avoir un tube coulissant ce qui ajoute de la friction au système
meilleur confort que les essieux rigides (…………………………………………) mais moins bon
que les suspensions indépendantes.
_ ……………………………………..…………………………………………..
_ Lorsque l’essieu monte et descend il est nécessaire de maintenir son mouvement linéaire le
long d’un axe vertical
_ La paire de bras, le triangle, la liaison de Watt et le pivot donnent tous lieu à un
mouvement linéaire
_ La barre de Panhard crée un mouvement circulaire autour du point d’encrage. Le
mouvement linéaire est approché (R grand, mouvement petit).
Les systèmes doivent également transmettre des forces de réaction entre masses suspendues
et non-suspendues.
Transmission de manière purement latérale sans composante verticale ; Ce couplage doit
être contrôlé parce qu’il tend à varier avec la hauteur de conduite et l’angle de roulis de la
suspension ; Les paires de bras, le triangle, le tenon glissière n’introduisent pas de couplage ;
Présence de couplages parasites latéraux verticaux avec la liaison de Watt et la barre de Panhard
(fonction de l’angle de la barre)
Famille d’essieux assez récente, Utilisés pour l’essieu arrière sur des voitures à traction
avant ; Origine de leur nom: une poutre essieu doit être mise en torsion pour permettre le
mouvement de roulis de la voiture ; La cinématique permet le contrôle de tous les paramètres
exceptés l’anti-squat, parce qu’il n’y a pas de couple de traction arrière à contre balancer ; 3 types
Utilisés sur la plupart des voitures européennes de classe moyenne (segment C: VW- Golf, Fiat
Punto…) ……………………………… : si on schématise à l'extrême, il s'agit de bras longitudinaux
fixés au châssis, articulés par des roulements, et complétés par un ressort et un amortisseur.
Dans certains cas, les ressorts hélicoïdaux sont remplacés par des …………………………..
Ce type de suspension est très compact, par contre il ne permet pas de transmettre un couple moteur
aux roues, c'est pourquoi on trouve ce système uniquement sur le train arrière des voiture à traction
avant.
Contrairement aux suspensions avec axe rigide, les suspensions indépendantes autorisent un
mouvement indépendant des roues, c’est-à-dire sans affecter la roue opposée. Presque toutes les
nouvelles voitures et les petits camions ont des suspensions avant indépendantes Avantage majeur
des essieux indépendants: ……………………………………..…………………………………….
IV.5.b- AVANTAGES
Remarque: prendre des bras égaux élimine les conditions défavorables sur la roue intérieure
au prix d’une perte de compensation sur la roue extérieure. Il faut minimiser le changement d’aire
de contact dans les débattements.
Parce qu’il est nécessaire de fixer la jambe à l’intérieur de la roue, les forces de la
roue créent un moment de retournement qui ajoute de la friction. On le contrecarre
avec un ………………………………………………….
Le système Mac Pherson est très compact. Il permet de placer le moteur transversalement à
l’avant et il est souvent utilisé pour des tractions avants ; A cause de la séparation des points
d’ancrage sur la carrosserie, il est bien adapté aux véhicules semi-monocoques ; ………………….
a l’avantage de n’introduire que peu de pièces et est capable ……………………………….. sur une
zone assez large de la carrosserie
Comme inconvénients : Il demande une hauteur d’installation qui limite le concepteur dans
sa volonté de diminuer la hauteur du capot
Le placement et l’orientation des liens suit la même idée que pour les suspensions 3 liens et 1
triangle de suspension (un triangle = 2 liens) ; Flexibilité de l’approche cinématique: ajuster les
liens aux centres virtuels de rotations ;
Objectif: ……………………………………..……………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Autres objectifs : avoir des axes de fusée très courts et des rayons de ripage très petits et
négatifs
Fig. 7.26 : Suspension arrière à bras oscillant ; Fig. 7.27 : Suspension arrière à bras oscillant
(Corvette d’avant 1984)
Phénomène de jacking Bras oscillant utilisés dans les voitures anglaises telles que les Triumph et
les Sptifire
Plan
Plan longitudin
frontal al……………
Plan de
Figure 2 roulement
…………
A B C
Figure 3
B
A A : PEUGEOT 605
Figure 4 B : RENAULT SAFRANE
C : FORD SIERRA
V -1-1-2- L’EMPATTEMENT
Figure 5
Le tableau ci-dessous donne les dimensions de quelques véhicules
Rep. Désignation Figure Quelque valeur en mm
A ……………….. Fig. 2800
B Longueur hors tout du véhicule Fig. …………..
C Porte à faux avant Fig. 956
D Porte à faux arrière Fig. 1009
E ……….. Fig. ………….
F Voie avant Fig. 1527 – 1537
G Largeur hors tout Fig. 1799
H ……….. Fig. 1426
A Longueur hors tout du véhicule Fig. 4425 – 4450 - 4467
B Largeur hors tout Fig. 1694 – 1716 - 1698
C Hauteur du véhicule Fig. 1407 – 1393 – 1407
D Empattement Fig. 5 2608 – 2611 – 2608
E Voie avant Fig.3 C 1452 – 1480 – 1452
Voie arrière 1468 – 1480 - 1468
A
A
B C
D E
D E
F F
A
B C A
E
D E G
D G
F F
V -1-2-1-DEFINITION :
On dit qu’un véhicule est stable lorsque celui-ci peut suivre la trajectoire qui lui est
imposé même après avoir libérer le volant.
Pour cela plusieurs éléments vont contribuer à l’atteint de cet objectif notamment :
1) ……………………………………..…………………………………………..;
2) ……………………………………..…………………………………………..;
3) ……………………………………..…………………………………………..;
4) ……………………………………..…………………………………………..;
5) L’état des organes de la colonne de direction voir aussi l’état des silentblocs, des rotules, des
amortisseurs.
Il est à noter que la vérification de l’état des amortisseurs se fait en appuyant sur un coté du
véhicule, puis lâcher l’action. Si le véhicule oscille, alors les amortisseurs ne sont plus en bon
état de fonctionnement.
d) Dans le cadre (4) : Ils peuvent être surchauffés (manque de graissage) ou usés (régler le jeu
pour le cas des roulements coniques montage en X), ou cassés (serrage excessif).
Il est à noter que :
- Une usure en zigzag sur la bande de roulement traduit un mauvais état des roulements de
fusée, et il apparaît des vibrations à grande vitesse du véhicule.
- Un jeu peut exister en haut ou en bas du roulement a rouleaux cylindriques se trouvant sur la
colonne de direction.
- ……………………………………..…………………………………………...
- Les réactions au sol des pneumatiques entraînent une direction dure (sous gonflage).
- ……………………………………..…………………………………………..qui est à sa
limite.
………………………………………
entre les roues et la carrosserie du
véhicule engendre certaines réactions
typiques lorsque le véhicule roule. Ces
réactions sont présentées par les
figures ci-dessous.
V -1-2-7- LE ROULIS :
V -1-2-8-LE LACET :
V -1-2-9- LE POMPAGE :
Ce phénomène est souvent très accentué lorsque le véhicule est engagé à grande vitesse sur une
dénivellation et aussi lorsque les ressorts de suspension sont souples.
V -1-2-10- LE DEVERS :
V -1-2-11- LA FORME :
Le déplacement de la caisse entraine aussi le déplacement d’une masse d’air qui s’oppose à son
déplacement avec ……………………………………..…………………………………………...
Cette force s’exerce vers l’avant de la caisse et vers l’arrière. Le choc des particules d’air sur la
caisse ……………………………………..…………………………………………...
La somme des mouvements de l’air autour de la caisse est donnée par la résultante R appelée force
aérodynamique qui est une fonction de vitesse de la caisse.
Fx : ………………………………………
R Fy : composante transversale ou dérive
Fz : ………………………………………
Pour éviter ces phénomènes, il est préférable de fabriquer des caisses sans saillies.
Le déport associé à une force de traction ou de freinage provoque un moment qui tend à
fermer ou ouvrir les roues. Bien entendu, un déport nul n’engendre pas de moment, dont n’a pas
d’effet sur le parallélisme des roues ; mais rend la direction dure.
Mode de traction Signe du déport Tendance à :
Traction …………………….. Fermer les roues
…………………….. Négatif …………………………..
……………………… Positif …………………………….
Propulsion ………………………. Fermer les roues
Les angles du train arrière, si celui-ci n’est pas directeur, sont le carrossage et le
parallélisme. Ces angles sont définis de la même façon que ceux à l’avant.
C’est l’angle compris entre l’axe l……………………. du véhicule et l’axe de poussée. Cet
angle doit être théoriquement nul pour un véhicule.
C’est l’angle compris entre la perpendiculaire à l’axe de poussée de l’essieu et l’axe reliant
le centre des deux roues de ce même essieu. On détermine ainsi des angles setback avant et arrière.
Cependant, dans la pratique, ces angles seront conditionnés par le calage des essieux par rapport à
la caisse et, dans le cas d’un essieu arrière non directeur, ……………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Il apparaît clairement que si les angles de poussée des trains ne sont pas confondus avec
l’axe longitudinal, le véhicule aura tendance à rouler en crabe. Les conséquences d’un tel défaut
risquent d’être sensibles, notamment lorsque la vitesse est élevée du véhicule. Ces angles ont une
……………………………………..…………………………………………...
T1 T2 T1
x T2
x
A1 A
D
1
𝜶1
D
2
0
z 0
z
T3 A2 T4 T3 A T4
𝜷
D
4
𝜶2
D
2
Figure 8 Figure 9
: Angle offset A1 : Axe de poussée avant : Angle setback avant A2 : Axe de poussée
avant
: Angle setback arrière OX : axe longitudinal du véhicule
T1, T2, T3 et T4 : trajectoires des roues
D1 : ………………………………… D2 : ……………………………………………
D3 : Perpendiculaire à l’axe de poussée avant D4 : ……………………………………………
TP2 :
Précaution de conduite et
de sécurité ;
Identification des organes
de réglage de ces angles
sur un véhicule.
VI– 0- INTRODUCTION SUR LE TRAIN ROULANT :
Le système de train roulant encore appelé système des liaisons au sol est constitué des sous
ensembles tels que :
- ……………………………………………, constitué d’un ressort et d’un amortisseur
permettant de filtrer les mouvement des masses non suspenduespar rapport aux masses
suspendues à des fréquences compatibles avec le confort des passagers ;
- ……………………………………………, constitué d’ un volant, de la colonne de
direction, du boitier de direction et de la timonerie permettant le braquage des roues toute en
assurant le non ripage des pneumatiques et une trajectoire commandée par le conducteur ;
- …………………………….., constitué des pivots (rotules), de fuséé, de moyeux
(roulements) et des silentblocs rendant compatible le fonctionnement de la direction et de la
suspension tout en permettant le roulage normal du pneumatique ;
- ………………….., constitué de pneu, de roue et de l’air permettant de transmettre les
efforts du moteur et de freinage tout en encaissant les efforts latéraux de toutes sortes.
Ces sous ensembles forment, selon les cas soit un démi-train, soit un essieu : leurs fonctions sont
differentes et ces sous-ensembles sont liés mécaniquement les uns aux autres telque présente la
figure ci-dessous représentée
VI – 0 – 1- FONCTION GLOBALE
Véhicule Véhicul
non guidé e guidé
Train roulant
VI – 0 – 2- CONSTITUTION :
TRAIN ROULANT
Le roulage d’un vehicule s’effectue dans de bonnes conditions lorsque son train roulant permet :
………………………………………………………………………………………………………
De limiter les répercutions sur le volant des chacs reçus par les roues ;
- …………………………………………… roues en position en ligne droite
(autostabilité).
Pour cela le train roulant doit satisfaire a des conditions geometriques qui sont :
- …………………………………………………………………;
- Les angles du train avant (chasse, carrossage, pivot, inclus, parallélisme…) ;
- L’alignement de l’essieu arrière par rapport à lessieu avant.
Les différentes pièces des trains roulants ont des positions complexes dans l’espace, leur
position est donc définie en projection sur trois plans de référence qui sont :
Plan
Plan longitudina
frontal l………………
Figure 2 Plan de
rouleme
I – 1 – L’ANGLE DE CHASSE : nt……
VI – 1 – 1- DEFINITION :
En projection dans le plan longitudinal, l’angle de chasse CH est l’angle formé entre l’axe de
pivotement et une perpendiculaire au plan de roulement (Fig. 4). L’angle de chasse assure
…………………………………………….
VI – 1 – 3- TYPE DE CHASSE :
VI – 2 LE CARROSSAGE :
VI – 2 – 1 DEFINITION :
CA
CA
Figure 6
VI – 2 – 3 TYPE DE CARROSSAGE :
Il est à noter qu’un carrossage négatif est destiné à favoriser la stabilité du véhicule en ligne
droite. Il réduit le roulis du véhicule dans les virages, ce qui améliore le bon comportement du
véhicule au virage. Un carrossage négatif est adopté quelque fois sur certains véhicules tractés.
PI
FIGURE 1
L’axe de pivot étant incliné, l’extrémité de la fusée décrit lors d’un braquage un arc de
centre situé dans un plan incliné par rapport au sol.
Le pneumatique subissant les mêmes mouvements verticaux que la fusée, l’axe de pivot a donc
tendance à entrer dans le sol. Mais cela étant impossible, c’est le véhicule qui se soulève.
La position la plus basse de la caisse correspondant aux roues droites, l’angle de pivot conjugue
donc ses effets avec ceux de l’angle de chasse pour redresser les roues après un virage.
C’est également l’angle de pivot qui provoque l’inclinaison du plan des roues lors du braquage.
VII – 1 – 4 AVANTAGES :
…………………………………………………………………………………………………
VII – 1 – 5- INCONVENIENTS :
VII – 2 – 1- DEFINITION :
Axe vertical
Axe de pivot
I
Axe horizontal
Axe de fusée
NB : Les angles de chasse, de carrossage, de pivot ne sont réglables que sur une minorité des
véhicules, ils sont déterminés par la fabrication de la fusée et du porte-moyeu.
C’est la projection sur le plan frontal de la distance comprise entre le point de concours de
l’axe de pivotement avec le sol et le point milieu de l’aire de contact du pneumatique/sol. Cette
distance engendre deux types d’inconvénients :
- …………………………….. : La masse du véhicule qui se reporte sur les points de
pivotement entraîne une fatigue importante de la fusée qui devra être très résistante.
- ……………………………… : lorsque la roue rencontre un obstacle lord du roulage
(résistance), une forte réaction agit sur la fusée ; la roue tend à s’ouvrir ou à se
fermer, entraînant ainsi une instabilité de la direction. Les irrégularités de la
route entraine une instabilité directionnelle d’où la nécessité de réduire le déport au
sol du pneumatique.
d+ d- B
A
A B
B A
Le déport au sol est dit …………………………….. la distance comprise entre les points de
contact des axes de pivotement de l’essieu avant au sol est supérieure à la distance comprise entre
les centres des surfaces de contact pneumatique/sol de l’essieu avant. En d’autres termes, le déport
au sol est dit négatif lorsque l’axe de pivotement rencontre le sol à l’extérieur du véhicule ceci le
véhicule étant vue de face (Fig. 1B et 4).
Le déport au sol est ………………….. lorsque la distance comprise entre les points de
contact des axes de pivotement de l’essieu avant au sol est égale à la distance comprise entre les
centres des surfaces de contact pneumatique/sol de l’essieu avant. En d’autres termes, le déport au
sol est dit nul lorsque l’axe de pivotement rencontre le sol au centre de la surface de contact
pneumatique/sol du véhicule ceci le véhicule étant vue de face (Fig.).
VIII – 3 – 1 DEFINITION
Le déport de la roue (……………. = jante + voile) est la distance comprise entre le plan
médian de la jante et le plan de fixation du voile sur la fusée ou le moyeu de fusée.
VIII – 3 – 2 CRITIQUES :
IX – 1- L’EPURE DE DIRECTION :
Bras de
direction Rotule de
direction
Figure 1 : Epure de direction lors d’un virage à droite
Bras de Rotule de
direction direction
IX – 2- DEFINITION
Le parallélisme des roues est la différence de distance entre l’avant et l’arrière des roues
d’un même essieu le véhicule étant projeté sur le plan de roulement.
C
A
A
B
B
D
Note : Afin d’éviter le ripage des roues en ligne droite, les constructeurs tiennent compte dans les
réglages initiaux de ces différents facteurs, ce qui permet de maintenir parallèle les roues d’un
même essieu et les essieux avant et arrière aligné.
Le parallélisme est réglable dans la plus part des véhicules automobiles.
Un parallélisme déréglé entraine une usure anormale et prématurée des pneumatiques, des défauts
de tenue de ……………………………………………………………………
IX – 4 CONSTAT
A B C D
A : ……………………………………………;
B : ……………………………………………;
C : ……………………………………………;
D : ……………………………………………
On donnait de l’ouverture aux roues avant des véhicules tractés pour que les roues deviennent
parallèles lorsque le véhicule se déplace.
A B C D
Pour qu’il y ait une harmonie de roulement dans tout le véhicule, il est indispensable que
toutes les roues décrivent sur le sol des trajectoires parallèles sans aucun ripage. Ce résultat est
obtenu si les roues non directrices sont parallèles au plan longitudinal du véhicule.
A : Parallélisme des roues est correcte ainsi que l’alignement des essieux ;
B : Parallélisme des roues est correcte mais que l’alignement des essieux incorrect;
C : Parallélisme des roues de l’essieu avant est correcte ainsi que l’alignement des essieux,
mais le parallélisme des roues de l’essieu arrière est en ouverture (côté droit de l’essieu
arrière faussé) ;
D : Parallélisme des roues de l’essieu avant est en fermeture (défaut de l’essieu avant), mais
l’alignement des essieux ainsi que le parallélisme des roues de l’essieu arrière sont correctes ;
E : Parallélisme des roues est correcte, mais l’alignement des essieux est incorrecte (car
l’essieu arrière est désaxé, châssis ou essieu accidenté) ;
F : Parallélisme des roues de l’essieu avant est correcte ainsi que l’alignement des essieux,
mais le parallélisme des roues de l’essieu arrière est en fermeture (côté gauche de l’essieu
arrière faussé) .
A B C
Exemples de différents
D anomalies constatables au niveau de l’essieu arrière :
E F
X – 1 – 2 LA CHASSE :
Objectifs : TP7 :
Vérifier l’état des différents éléments du train Contrôle sur un véhicule donné :
L’état des pneumatiques
roulant. Des éléments de suspension et de direction
La position du volant / à la position des roues
XI – 1 PNEUMATIQUE :
XI – 1 – 1 FONCTION :
Pour identifier un pneumatique on interprète les marques gravées sur les flancs du pneumatique.
Note: Pour les codes de vitesse, il existe d’autres lettres que celles des exemples ci-dessus. En voici
deux autres:
S : Conçu pour des vitesses maximales de 180 km/h.
T : Conçu pour des vitesses maximales de 190 km/h.
Pour mieux visualiser les profils de pneus, consultez la figure 2.
4 : Capacité de charge
Le pneu est conçu et homologué pour supporter la charge maximale indiquée, sans dépasser la
pression de gonflage à froid. Exemple : charge maximale de 455 kg sous une pression maximale de
240 kPa.
Les lettres suivantes, LRB, LRC ou LRD correspondent à une catégorie de
PREPARE PAR MR OTTOU RAPHAËL BERTRAND PAGE 54
TECHNOLOGIE MECANIQUE 2023/2024
5 : Code d’identification
Ces lettres et chiffres représentent le numéro d’identification du pneu. Exemple : AXU5 CX
AX : Le constructeur
U5 : La dimension du pneu
Cx : Le type de pneu
231 : La date de fabrication du pneu. (23e semaine de l’année 1981)
6 : Brevets
A titre d’exemple, on rencontre les inscriptions suivantes : U.S. Pat. 3404722 Can. Pat. 1980.
7 : Construction
Ce code indique les matériaux utilisés pour la construction du pneu. Exemple:
- Tread - 2 rayon +1 nylon +2 acier
- Sidewail - 2 rayon
Ce qui signifie que les plis de la bande de roulement ont deux plis en rayonne, un pli en nylon et
deux plis d’acier. Les flancs ont deux plis en rayonne.
8 : Qualité du pneu
Il s’agit d’un code américain fréquemment employé sur les pneus vendus au Canada. Exemple:
- Usure de la semelle (Tread Wear 140)
- Traction B
- Température C
140 : Désigne un pourcentage indiquant l’espérance de vie du pneu dans des conditions idéales. Le
chiffre 100 correspond à une espérance de vie de 50000 km. Dans cet exemple, le chiffre 140
correspond donc à une espérance de vie accrue de 40 %, soit 70 000 km.
Les niveaux de traction et de température sont divisés en trois catégories, dont la qualité décroît de
A à C, la lettre B constitue la moyenne.
Note: Les pneus de secours temporaires sont habituellement marqués d’un T. Ils permettent
d’alléger la voiture et d’augmenter le volume utilisable du coffre. Ils sont conçus pour parcourir des
distances ne dépassant pas 80 km sans arrêt, à une vitesse maximale de 80km/h. Il est très important
de respecter la pression à froid indiquée sur ce type de pneu. La plupart des manufacturiers
recommandent que la pression soit maintenue à environ 410 kPa.
9 : Types de pneu
Les renseignements indiqués à cet endroit vous informent si le pneu est avec ou sans chambre à air.
Le terme anglais «tubeless» indique qu’il s’agit d’un pneu sans chambre à air.
Le pneu C de la figure 3 est un pneu haut performance dessiné pour donner une adhérence
extraordinaire à haute vitesse dans les courbes et au freinage. Il est excellent sous la pluie. La
sculpture à quatre nervures et à encoches profondes et les rainures radiales, des épaulements
évacuent l’eau et réduisent l’aquaplanage (Perte d’adhérence des roues d’un véhicule sur une
surface mouillée due à la formation d’une pellicule d’eau entre les pneus et cette surface).
Le pneu D de la figure 3 est un pneu conçu pour la boue et la neige. Il est muni de sculptures au
relief accentué qui s’enfoncent dans la neige et assurent une bonne traction. Les sculptures sont
taillées et agencées de façon que le pneu se nettoie lui-même en ne permettant pas à la neige de s’y
amasser.
Quelques pneus à neige ont une semelle en caoutchouc dur. Ils offrent une bonne longévité, une
bonne adhérence dans la neige, mais une adhérence médiocre sur la glace. Certains présentent une
semelle avec du caoutchouc plus mou. Ils ont une bonne adhérence dans la neige et une adhérence
moyenne sur la glace. Ils s’usent très rapidement.
Ceux qui procurent une adhérence supérieure sur la glace offrent une semelle qui assure un
bon nettoyage des rainures, utilisent un caoutchouc très mou et une carcasse plus souple. Ces pneus
s’usent plus rapidement. Donc, d’une façon générale, un pneu à neige s’use beaucoup plus
rapidement qu’un pneu d’été et il est moins adéquat pour la conduite à haute vitesse.
Note: On peut munir les pneus à neige de crampons si ceux-ci sont fabriqués en conséquence. Ils
améliorent la traction et le freinage sur la glace et la neige durcie. Cependant, ils causent des
dommages considérables au pavé et, sur pavé humide, leur capacité d’adhérence est
considérablement réduite. D’ailleurs, leur usage est de plus en plus discuté et dans bien des
provinces canadiennes et états américains, Son usage est soit très limité ou tout simplement interdit.
En somme, il est souhaitable de les utiliser que si l’on doit rouler souvent sur des routes glacées.
La chaleur est le plus grand ennemi du pneu. Elle est provoquée par la flexibilité des plis et
augmente à mesure qu’augmente la vitesse. De plus, si le pneu est insuffisamment gonflé ou
surchargé, la chaleur peut atteindre une température supérieure au seuil critique d’environ 114°C,
ce qui réduit sa résistance et entraîne une usure rapide de sa bande de roulement.
La durée d’un pneu dépend surtout de sa pression de gonflage, de son équilibrage et de l’alignement
des roues. De plus, une conduite à des vitesses excessives écourte sa longévité.
a) La pression de gonflage
La figure 4 montre la surface de contact au sol de la bande de roulement d’un pneu trop
gonflé ou insuffisamment gonflé. Nous pouvons remarquer les zones de contact sont réduites
lorsque la pression de gonflage n’est pas conforme.
b) Le gonflage insuffisant
Le gonflage insuffisant cause plus de dommages aux pneus que bien d’autres négligences
d’entretien. Il cause une usure sur les deux côtés de la bande de roulement comme le montre la
figure 5 et quelquefois un décollage ou une rupture des toiles intérieures comme le montre la figure
6. De plus, il peut être la cause d’une direction dure, du crissement (production d’un bruit de
frottement) des pneus dans les virages, d’une consommation supplémentaire d’essence et d’une
source d’échauffement anormale du pneu.
En outre, il durcit le roulement, augmente la violence des chocs contre les obstacles, diminue
l’adhérence à la chaussée et peut affaiblir la carcasse du pneu.
……………………………………………
Principalement, deux éléments ou angles de l’alignement des roues avant ou arrière d’une
automobile peuvent entrainer l’usure prématurée des pneus, s’ils ne sont pas réglés correctement.
Ce sont le carrossage et le pincement (ou parallélisme).
d - 1) ……………………………………………
Le carrossage est l’inclinaison vers l’intérieur ou vers l’extérieur du haut de la roue. Un
carrossage inexact provoque une usure excessive d’un côté de la bande de roulement du pneu. Un
carrossage trop positif use l’extérieur de la bande de roulement, tandis qu’un carrossage négatif use
l’intérieur de la bande de roulement. La figure 8 montre l’usure d’un pneu causée par un carrossage
excessif.
d - 2) Le pincement (parallélisme)
Le pincement ou parallélisme correspond à la différence de distance mesurée entre l’avant et
l’arrière des roues.
De tous les angles d’alignement des roues, il est considéré comme celui qui use le plus les pneus.
L’usure se présente avec des stries biseautées sur la bande de roulement. La figure 9 montre l’usure
d’un pneu causée par un mauvais ajustement du pincement.
……………………………………………
Les pneus exposés à de grandes vitesses, de façon continue, s’échauffent et leur durée de vie
peut être réduite de moitié et plus, surtout si les virages sont eux aussi effectués trop rapidement.
Donc la façon de conduire un véhicule peut influer sur la longévité des pneus.
Avant d’énumérer et expliquer les vérifications à effectuer sur les roues du véhicule, voici une
brève description des deux types de roues : les roues en aciers et les roues en alliage léger.
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1 – Siège du talon du
pneu
2 – Jante
3 – Voile
4 – Bourrelet de
Sécurité
Note: Ces deux types de roues peuvent avoir quatre, cinq, six et huit trous percés dans le voile pour
leur permettre d’être fixées aux moyeux ou sur le flasque d’arbre de roue.
Les principales vérifications d’une roue sont:
- L’examen visuel;
- ……………………………………………;
- …………………………………………….
XI – 2 – 3 L’EXAMEN VISUEL :
Les roues finissent par s’user tout comme les pneus et les autres éléments du véhicule qui
sont mis à rude épreuve. Donc, à intervalles fréquents, il est bon d’examiner les roues afin d’assurer
un fonctionnement sécuritaire de la voiture.
Pour ce faire:
- ……………………………………………;
- ……………………………………………;
- Vérifiez les trous de fixation, pour déceler tout agrandissement qui serait causé par des
écrous insuffisamment serrés.
Note: Lors des changements de pneus, il faut examiner à fond la roue entière, tout particulièrement
les surfaces du contour de la jante et, pour les roues montées de pneus avec chambre à air, le sillon
normalement dissimulé par les anneaux de la jante.
Avant de procéder à la vérification de l’ovalisation et du voilage, assurez-vous que les coussinets de
roue soient bien réglés, que les écrous de roue soient serrés uniformément au bon couple, que les
pneus soient gonflés à la pression recommandée et que les talons des pneus reposent bien dans le
bourrelet de la jante.
Note : le voilage total admissible est généralement de 1,78 mm selon les véhicules, mais il est
inférieur sur les véhicules de production courante. Toujours se référé au manuel de réparation
approprié pour les spécifications précises du véhicule vérifié.
La mauvaise exécution de la dépose ou de la repose des roues peut entraîner des problèmes
nouveaux causés par votre intervention.
Ainsi, si vous serrez les écrous de roue à une tension trop élevée, il deviendra pratiquement
impossible pour l’usager d’enlever cette roue lors d’une crevaison sur la route. En outre, de récentes
modifications aux roues ainsi que l’utilisation des freins à disque exigent une attention particulière
au ………………………………………………………………………………………….
Les pneus subissent une usure différente selon leur position sur le véhicule. La permutation
permet d’uniformiser l’usure de tous les pneus, évitant ainsi qu’un pneu s’use plus rapidement
qu’un autre. Le fait de faire la permutation peut vous permettre d’augmenter d’environ 20% la
durée de vie des pneus d’une voiture.
Note: Si le véhicule est équipé d’une roue de secours pleine grandeur, vous devez l’inclure dans
votre plan de permutation, car une roue qui n’est pas utilisée se détériore également.
Il est avantageux, quand le besoin de pneus à neige est indispensable, de faire coïncider la
permutation avec le montage de ces pneus. II est à remarquer cependant que si la voiture est équipée
de pneus à carcasse radiale, les pneus à neige doivent également avoir une carcasse radiale, sinon la
voiture risque d’être instable …………………………………………….
Les manufacturiers proposent des ordres de permutation différents. Donc, pour exécuter la
permutation des pneus correctement, vous devrez suivre les recommandations du fabricant du pneu
ou de l’automobile.
……………………………………………, voici à titre indicatif différentes possibilités de
permutation de pneus.
Les schémas de la figure 14 montrent une permutation typique avec des pneus à carcasse en
diagonale ceinturée ou non, avec ou sans le pneu de secours.
Les schémas de la figure15 montrent une permutation typique avec des pneus à carcasse radiale
avec ou sans pneu de secours. Vous remarquez dans cette façon de procéder, qu’on ne change pas
les pneus de côté pour ne pas inverser leur sens de rotation qui, selon certains, pourrait occasionner
des ennuis de conduite et d’usure.
XI – 4 LES AMORTISSEURS :
Le drame est que l’amortisseur s’use lentement mais surement. Si un défaut important ne se
déclare pas, le conducteur ne s’aperçoit pas subitement que ses amortisseurs sont fatigués jusqu’au
jour où il est surpris par un comportement inhabituel de son véhicule. Cette accoutumance est
dangereuse aussi il est conseillé de faire vérifier votre suspension tous les 20000 km ou tous les ans
et remplacer les amortisseurs tous les 50000 km
CHAPITRE XII :
Objectif : à la fin de cette leçon l’élève sera capable de :
- Connaitre le rôle, les qualités de freinage
- Connaitre les modes de freinage
- Appliquer les conditions d’adhérence dans une automobile
- Calculer l’évolution de la distance d’arrêt en fonction de la vitesse
- Connaitre les fonctions globales du freinage
- Etudier les éléments constitutifs du système freinage (frein à disque et frein à tambour)
- Etudier les types de maitre-cylindre
11
3
8 1
1 2
5 1
6 1
10
9
2
7
1 2
7
6
5
4
3
Correction :
1) Entourons le système de freinage sur le schéma ci-dessous :
1 2
6
5
4
3
2) Les parties de ce système
1- Raccord 5- ……………..
2- Maitre-cylindre + Servo frein 6- Limiteur
3- Etrier 7- …………..
4- Disque
Nous avons vu précédemment que le freinage consistait à créer une force s’opposant à l’avancement
du véhicule.
……………………………………………par tringles rigides ou câbles souples
hydrauliquement, par action d'un liquide sous pression
……………………………………………, par action de l'air sous pression. Ce
type de commande est surtout utilisé dans le cas de véhicules industriels.
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….……….
LE MAÎTRE CYLINDRE
1 – Le corps 2 – Le piston
6.1.1 Description
6.1.2 Fonctionnement
FREINAGE :
Sous l'action de la pédale de freins,
le piston se déplace (sens de la flèche A).
La coupelle primaire dépasse le trou de
dilatation; une légère pression s'établit et les
pistons des récepteurs (cylindres de roues et
étriers
……………………………………………)
se déplacent à leur tour.
La montée en pression ne peut s'effectuer que lorsque toutes les garnitures de freins sont en
contact avec les pistes de frottements. Dès cet instant tout
accroissement d'effort sur la pédale de freins se traduit
par ……………………………………………de pression
dans le circuit.
DEFREINAGE :
Fonction «remplissage » durant le recul du piston
…………………………………………de
freiner, le ressort de rappel entre en fonction et
l'ensemble «piston-coupelles » recule (sens de la
flèche B). Ce recul étant rapide, une dépression se
crée dans la chambre avant du maître-cylindre. La
quantité de liquide nécessaire à la compensation est
aspirée, passe par le gros trou de remplissage 0,5
mm, passe par les orifices de compensation déforme la rondelle protectrice et la coupelle
primaire, et pénètre dans la chambre avant du maître-cylindre.
…………………………………………arrive
en butée sur la rondelle d'arrêt, la lèvre de la coupelle
primaire a dégagé le trou de dilatation (ø 0,6 mm).
Sous l'effet des dispositifs de rappel des garnitures,
la colonne de liquide remonte vers le réservoir
jusqu'au moment où le ressort de rappel assure la
fermeture de la soupape de pression résiduelle à la
valeur déterminée. L'installation est alors au repos.
7.3 - Fonctionnement
La communication entre les chambres A et B
est possible. Le ressort de rappel est prépondérant.
Les pièces 2 et 4 empêchent l'arrivée de la pression
atmosphérique à B.
Position repos
…………………………………………… et d’autre du piston
moteur. Les chambres A et B communiquent.
Début de freinage
La valve ferme l’orifice de dépression.
…………………………………………….
Position freinage
……………………………………………de dépression, la valve
ouvre l’orifice de pression atmosphérique. La chambre B est en
communication avec la pression atmosphérique, le piston se
……………………………………………de pression. (F = P * S)
Piston moteur
FRONTIERE D’ETUDE
…………………………………………………………………………………………l’ensemb
le des organes servant à orienter les roues. Il se situe en général sur l’essieu avant. Dans
certains cas particuliers, elle permet également d’orienter les roues arrières (HONDA
Prélude).
FONCTION GLOBALE
Action du conducteur
DIRECTION
- avec précision
- sans effort exagéré
Le fait d’interposer entre le volant et les pivots des roues un mécanisme démultiplicateur
permet :
- ……………………………………………
- de diminuer le couple à appliquer sur le volant en augmentant le
nombre de tours à effectuer pour un braquage donné
- …………………………………………… (entraînement en rotation
du volant par les mouvements des roues)
PRINCIPE
Rotule supérieure
Axe
de pivot
Fusée
Fixation rotule de direction
……………………………………………
…………………………………………………………………………………………n
égocié, les roues directrices ne doivent pas déraper. Il est nécessaire que les quatre roues se
déplacent par rapport à un centre de rotation commun, O.
…………………………………………………………………………………………êt
re orientées, le centre O devra obligatoirement se situer dans le prolongement de l’essieu
arrière.
1) ……………………………………………:
Ce système est aujourd’hui utilisé sur les véhicules tous-terrains, les poids lourds et quelques
véhicules de tourisme. C’est un mécanisme robuste qui permet une multiplication importante
du couple.
…………………………………………… (voir schémas page suivante):
Lorsque le conducteur tourne le volant, il entraîne la vis sans fin qui met en rotation le secteur
denté et la bielle pendante. Celle-ci est en liaison directe avec un bras de direction (sur la
fusée). Les deux bras de direction sont reliés par une barre d’accouplement. C’est cette barre
d’accouplement qui permet de faire braquer le pneumatique opposé.
2) La direction à crémaillère :
Elle est aujourd’hui généralisée dans le milieu automobile pour différentes raisons :
- ……………………………………………
- ……………………………………………
- ……………………………………………
- sa bonne adaptation aux roues indépendantes.
FONCTIONNEMENT
Le mouvement de rotation du volant est transmis à un pignon qui entraîne une crémaillère
dans un déplacement latéral. Un joint de cardan ou un flector assure la liaison entre
l’extrémité du pignon et la colonne de direction. Le rapport de démultiplication est déterminé
par le diamètre du pignon.
Le fonctionnement de la crémaillère est réversible : Il est possible d’entraîner le volant en
agissant sur les roues.
De chaque côté, la sortie de crémaillère est directement reliée au porte-fusée par une biellette
et une rotule de direction.
1) L’effort de braquage au volant est très important lors des manœuvres à l’arrêt et à
basse vitesse.
2) Il y a un risque de répercussion au volant de chocs trop importants.
3) Elle est peu confortable donc moins sûre
Afin de réduire l’effort au volant lors des manœuvres à l’arrêt et à basse vitesse, il faudrait
soit :
- Augmenter le diamètre du volant : Réalisable mais dans des proportions limitées.
- Augmenter le rapport de démultiplication : Plus le rapport de démultiplication est
élevé, plus l’effort au volant diminue. Cependant, la direction perd sensiblement de sa
précision.
- Ajouter une énergie auxiliaire : L’ajout d’une énergie auxiliaire
permet de conserver une direction à la fois souple et précise.
FONCTION GLOBALE
Action conducteur
Energie mécanique
Transformer Wméca du
conducteur
conducteur et Whydraulique de
Energie mécanique
Energie hydraulique l’assistance en Wméca de de pivotement des
pivotement des roues roues
assistance
DIRECTION ASSISTEE
CONSTITUTION DU SYSTEME
1 ……………………………………………
2 : tuyau d’alimentation pompe
3 : ……………………………………………
4 : retour d’huile au réservoir
5 : ……………………………………………
6 : arrivée d’huile sous pression
Cette solution, fonctionnant selon le même principe, est
REPRESENTATION HYDRAULIQUE
LE RESERVOIR :
Réservoir
Huile de DA
Fournir un débit
Débit d’huile
Energie mécanique
Nomenclature :
Remarque : Ici la pompe est intégrée au réservoir, ce qui n’est pas toujours le cas.
………………………………………………………………………………………… (courroie).
C’est une pompe à palettes. Elle aspire le liquide du réservoir et le refoule vers le régulateur
de pression (intégré à la pompe) puis vers le distributeur rotatif.
- ……………………………………………
- ……………………………………………vitesses
- ……………………………………………
Pendant les manœuvres à faible vitesse, le débit d’huile de la pompe est faible car le régime
moteur est faible. La pression reste assez faible, moins de 30 bars si les roues ne sont pas en
butée ou contre un trottoir.
L’huile arrive de la pompe par le canal 2. Elle passe par l’orifice 9 et part vers le distributeur
par l’orifice 1. Son débit et sa pression étant faibles, elle ne peut déplacer ni le tiroir 6
(régulateur de débit), ni le clapet 7 (limiteur de pression)
LE DISTRIBUTEUR :
Fonction globale :
Action conducteur
Energie Energie
mécanique
mécanique
Energie Energie
hydraulique
hydraulique
Fonctionnement :
Il est commandé mécaniquement par le volant. Il dirige l’huile hydraulique vers le circuit
correspondant au braquage effectué : Alimentation du côté droit ou du côté gauche du vérin.
LE VERIN HYDRAULIQUE :
Fonction globale :
5 : Distributeur
6 : Fixation boîtier sur berceau
7 : Tuyau alimentation vérin
8 : Fixation plaque de
poussoir
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………).
SYNTHESE :
………………
MOTEUR ………………
……………
Liaison
……………………… ………………………………………… mécanique
…………………… …
Liaison
………………………………………… hydraulique
…
…………………………………………
…