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Ouest-France
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Six graphiques pour mesurer la situation de


la psychiatrie en France
Article de Erwan ALIX. • Il y a 7 h

Le secteur de la pédiatrie est actuellement confronté aux conséquences de la


pandémie de Covid-19, qui viennent s’ajouter à des maux préexistants.
Nombre de médecins, capacités hospitalières, répartition des moyens, causes
d’hospitalisations : on fait le tour des principaux indicateurs de la situation de
la psychiatrie en France.
Dans le service de psychiatrie de la polyclinique Saint-Laurent à Rennes, en novembre 2020.© Archives Ouest-
France / Marc Ollivier

Même les non-gamers sont obsédés par ce jeu de rôle (ça vaut le coup de
l'installer !)
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Raid: Shadow Legends

Comme toutes les disciplines médicales, la psychiatrie a été affectée par


l’épidémie de Covid-19. Si le nombre de cas positifs dans les établissements
est resté marginal, le nombre de prises en charge de patients a nettement
reculé. La discipline doit faire face à des besoins distincts, avec notamment une
augmentation des jeunes patients, et des disparités géographiques.

Combien de psychiatres en France ?

Selon les données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de


l’évaluation et des statistiques), la France comptait au 1 er janvier 2022 un peu
plus de 15 500 médecins psychiatres, dont près de la moitié sont des salariés
hospitaliers, et un tiers sont des libéraux exclusifs.

Les hommes sont plus nombreux à avoir une activité libérale, quand les
femmes sont largement majoritaires chez les salariés hospitaliers.

Le nombre de psychiatres libéraux a tendance à diminuer depuis 2012, à la


faveur des salariés hospitaliers, mais aussi des « autres salariés ». Au total, le
nombre global de psychiatres augmente en France.

Un peu plus de 80 000 places


La psychiatrie en France pouvait compter en 2021 sur un peu plus de
53 000 lits d’hospitalisation complète, et un peu moins de 29 000 places en
hospitalisation partielle (journées ou nuitées de moins de 24 heures).

L’hospitalisation partielle est utilisée depuis longtemps en psychiatrie, et


connaît donc désormais une progression moins rapide que dans d’autres
secteurs de santé. Le nombre de lits d’hospitalisation complète a baissé en
2021 de 0,9 % par rapport à 2020 (390 lits en moins).

Pour quels motifs ?

Les diagnostics principaux de prise en charge en psychiatrie les plus fréquents


sont la schizophrénie et les troubles de l’humeur. Elles représentent à elles
deux 59 % des journées de présence en psychiatrie.

Voici le nombre d’actes réalisés en ambulatoire en 2021 par catégorie de


diagnostic principal, avec leur évolution par rapport à 2019.

Les actes associés à la schizophrénie, troubles schizotypiques et troubles


délirants diminuent de 5 % en 2021 par rapport à 2019. Par contre, les troubles
névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes
progressent de 9,8 %.

L’impact du Covid-19

La pandémie de Covid-19 a réduit de manière sensible le nombre de séjours


en psychiatrie. En 2021, selon un rapport de l’Agence technique de
l’information sur les hospitalisations (Atih), 398 300 patients ont été pris en
charge à temps partiel ou temps complet en psychiatrie. C’est 22 000 de moins
qu’en 2019.

Les soins réalisés ont donné lieu à 21,8 millions de journées de présence
(temps partiel ou temps complet) en 2021. C’est 10 % de moins qu’en 2019,
avant le Covid-19. Seul le nombre d’actes réalisés en ambulatoire connaît une
augmentation, après une baisse en 2020.
La baisse des prises en charges en psychiatrie observée globalement
entre 2019 et 2021 ne se manifeste pas chez les jeunes patients. En effet, chez
les adolescents et les jeunes adultes, le nombre de prises en charge (temps
partiel ou complet, hors ambulatoire) a augmenté entre 2019 et 2021. La
hausse est de 11,5 % chez les 13-17 ans, et 7 % chez les 18-24 ans.

Tension en psychiatrie infanto-juvénile

Un rapport de la Cour des comptes, publié en mars 2023, s’inquiète de l’offre


de soins en pédopsychiatrie. En effet, si au global, le nombre de psychiatres
augmente, le nombre de spécialistes en pédopsychiatrie est lui en forte
diminution, en raison des départs en retraites. Cette situation intervient alors
que les jeunes Français subissent une vague inédite de dépressions.

La Cour des comptes relève qu’un flou sur la définition de pédopsychiatre rend
impossible de dénombrer précisément les spécialistes de la prise en charge
d’enfants et d’adolescents. En s’appuyant sur les décomptes existants, la Cour
les estime cependant à environ 2 000 praticiens (1 961 selon la Drees, 2 039
selon l’Ordre des médecins), un chiffre en baisse de 34 % entre 2010 et 2022.

Voici par département, l’estimation du nombre des équivalents temps complet


annuels moyens de médecins spécialisés en psychiatrie infanto-juvénlie
rapporté au nombre d’adolescents de moins de 16 ans :

Avec 47,1 ETP pour 100 000 adolescents, le plus fort taux est enregistré à Paris.
La Corse-du-Sud, la Haute-Vienne et le Val-de-Marne viennent ensuite, avec
plus de 20 praticiens pour 100 000 enfants et adolescents.

Les départements les moins pourvus sont la Saône-et-Loire, l’Orne, l’Indre, les
Ardennes et les Alpes-de-Haute-Provence qui comptent chacun moins de
5 praticiens pour 100 000 habitants de moins de 16 ans.

Ouest-France
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Jeune homme retrouvé mort dans un


mobile-home près de Saumur : les causes du
décès se précisent
Il y a 8 h

Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 avril, les pompiers ont découvert le


corps sans vie d’un homme de 22 ans dans le mobile-home d’un camping à
Montreuil-Bellay, près de Saumur (Maine-et-Loire). Après l’autopsie, réalisée le
lundi 24 avril, on en sait plus sur les causes de la mort.

L’enquête, menée par la brigade de recherches de Saumur poursuit les investigations sur les circonstances du
décès du jeune Sarthois.© Archives OUEST FRANCE / Béatrice Legrand

L’autopsie, pratiquée lundi 24 avril sur le corps d’un homme de


22 ans, retrouvé par les pompiers dans la nuit du samedi 22 avril au dimanche
23 avril dans le mobile-home d’un camping de Montreuil-Bellay, près de
Saumur (Maine-et-Loire), a permis de lever le voile sur les causes de son décès.

L’enquête se poursuit
Selon le parquet de Saumur, saisi de l’affaire, la victime aurait été asphyxiée
par l’inhalation des fumées dégagées par un incendie qui s’est déclenché dans
une pièce de l’habitation.

Si on en sait plus sur les causes du décès, des analyses complémentaires sont
toujours en cours pour confirmer – ou infirmer – le premier constat établi. Les
investigations, menées par la brigade de recherches de Saumur, chargée de
l’enquête, se poursuivent donc.

L’Obs

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Sentiment d’abandon, manque de moyens…


Pour les personnes handicapées, le parcours
du combattant de l’accès aux soins
Article de Marie Fiachetti • Il y a 4 h
Sentiment d’abandon, manque de moyens… Pour les personnes handicapées, le parcours du combattant de l’accès
aux soins© Copyright 2023, L'Obs

Il y a trente-quatre ans, un accident de vélo a laissé Alain Duhen paraplégique.


Depuis, il doit quotidiennement faire face à des obstacles pour accéder à des
soins de santé : « Dans les hôpitaux, les centres de rééducation, de radiologie,
chez les généralistes, les dentistes… Chaque cas pose des problèmes différents »,
soupire-t-il.

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Lors de sa dernière visite dans un centre de rééducation montpelliérain, le


quinquagénaire a été surpris par une nouvelle borne de parking, dont la
configuration l’a tout simplement empêché de sortir. « Sans l’aide d’un vigile,
j’y serais encore », souffle-t-il. Un comble, selon lui, pour un établissement qui
lui a permis de regagner tant en autonomie.

Un exemple comme une goutte d’eau dans les difficultés d’accès aux soins que
rencontrent les personnes handicapées, maintes fois étayées par des rapports
publiés ces dernières années, notamment par la Haute Autorité de Santé (HAS)
en 2005, par Pascal Jacob, président de l’association Handidactique, en 2013,
ou encore par plusieurs travaux du chirurgien Philippe Denormandie depuis
2018. Des manquements auxquels devra, entre autres, tenter de répondre la
sixième Conférence nationale du Handicap organisée ce 26 avril à l’Elysée,
dix jours après le sévère avis rendu par le Conseil de l’Europe, qui estimait que
la France ne respecte pas les droits fondamentaux des personnes handicapées.
Car en dépit des constats qui se répètent, le problème demeure, et la
Défenseure des droits a multiplié les alertes : dans un avis rendu en
mars 2021 [PDF], Claire Hédon soulignait que, malgré la mise en place de
certaines mesures, « de nombreux obstacles subsistent, notamment dans l’accès
aux soins courants ». Et de citer ces difficultés récurrentes, qui vont de
l’inaccessibilité du bâti à l’absence de moyens adaptés pour répondre aux
besoins des personnes handicapées, comme un temps d’accueil et
d’information supplémentaire, une formation des professionnels ou encore du
matériel spécialisé.

« Je ne peux pas me transférer seul sur une table d’examen, il faut appeler du
personnel, qui n’est pas toujours formé pour me déplacer en toute sécurité, cite
ainsi Alain Duhen. Tout ça alors qu’il suffirait d’un lève-malade dans tous les
cabinets, ça n’a rien de bien compliqué avec un personnel formé. »

Des obstacles en cascade


Depuis 2022, l’Assurance Maladie a choisi le baromètre Handifaction, de
l’association Handidactique, pour mesurer l’accès aux soins des personnes
handicapées. Au premier trimestre 2023, 22 % des répondants affirmaient
n’avoir pas pu accéder à des soins ; 14 % disaient s’être vu refuser des soins.
Des chiffres alarmants, qui seraient même en deçà de la réalité, selon des
militants pour les droits des personnes handicapées.

Ces obstacles aux soins concernent aussi bien les soins liés au handicap que les
soins courants. Selon un rapport de 2015 [PDF] de l’Institut de Recherche et
Documentation en Economie de la Santé (Irdes), seulement 48 % des
personnes ayant des limitations motrices peuvent accéder à des soins
dentaires, 44 % lorsqu’elles sont en fauteuil roulant – contre 56 % dans la
population générale.

Pour abattre ces obstacles, les engagements se sont multipliés. Dès 2014, la
charte Romain-Jacob née du rapport de Pascal Jacob et approuvée par plus de
7 000 signataires du secteur de la santé publique ou privée, engageait ces
derniers à « promouvoir la fédération des acteurs dans chacune des régions
pour répondre aux besoins spécifiques de l’accès aux soins et à la santé des
personnes en situation de handicap ».

Travailleurs handicapés : « Que penser lorsque ta boîte te rémunère 10 % du


smic ? »
En février 2022, le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées, alors
dirigé par Sophie Cluzel, avait mené un colloque revenant sur les actions
concrètes, bonnes pratiques et innovations menées sur le terrain pour
améliorer l’accès aux soins et à la prévention, avec également le lancement
d’une « banque d’expériences ».

Loin, trop loin, d’être suffisant, pour les associations : « Nous ne voyons pas de
politique globale, seulement des mesurettes par-ci par-là pour donner
l’impression qu’on fait quelque chose », déplore Luc Gateau, président de
l’Unapei (qui réunit 330 associations dans le champ du handicap intellectuel),
sans cacher sa colère.

En 2018, l’Unapei et trois autres associations avaient déposé une réclamation


auprès du Conseil de l’Europe, qui a mené à l’avis rendu par le Comité
européen des Droits sociaux, qui estimait que la France avait violé plusieurs
articles de la Charte sociale européenne. Parmi ces manquements imputés à
l’Etat, le « nombre élevé de cas de refus de soins ».

Président de l’association Mobilité réduite Grand-Narbonne, Alain Duhen


n’hésite plus, lui non plus, à passer par la voie juridique pour garantir aux
autres personnes handicapées l’accès qui devrait leur être dû : en 2022, il a
obtenu la mise aux normes d’une maison médicale construite sans
stationnement accessible. « On ne demande rien d’autre que l’application de la
loi de 2005 [pour “l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées”, NDLR]. Il y a des manquements,
l’Europe en est consciente et la France ne veut rien entendre », soupire Alain
Duhen.
« Bien sûr, il y a des situations compliquées, mais on a le sentiment qu’en y
mettant un peu de bonne volonté, on résoudrait beaucoup de choses très
vite. »

« On n’est pas dans quelque chose de léger, qui se résumerait à une difficulté
d’accéder à quelques services de soins,abonde Roselyne Touroude, vice-
présidente de l’Union nationale de Familles et Amis de Personnes malades
et/ou handicapées psychiques (Unafam). On est vraiment face à une
catastrophe qui se joue, avec un manque cruel d’action qui peut notamment
entraîner des retards de diagnostic. »

« On m’a dit : “Vous êtes autiste, au revoir !” »


Un retard de diagnostic qui a longtemps gâché la vie de Luna, 33 ans.
Lorsqu’elle était enfant, des signes de son trouble du spectre de l’autisme (TSA)
ont été relevés, mais sans diagnostic posé. Adulte, lorsqu’elle souhaite mettre
des mots sur la condition qui la pousse vers deux burn-out professionnels et
des crises à répétition, c’est un parcours du combattant de plusieurs années
qu’elle entame.

« L’autisme est un trouble très mal diagnostiqué. Quand on veut le faire à l’âge
adulte, on est face à un sentiment d’abandon », explique-t-elle. Les
établissements de sa région ne recevant que les enfants et ados, elle se tourne
vers un Centre Ressources Autisme (CRA), une structure médico-sociale
publique, mais se confronte cette fois à des délais interminables : deux ans et
demi pour obtenir un rendez-vous. « Je n’en pouvais plus, les stimuli incessants
me handicapaient au quotidien, j’avais dû déménager, je n’arrivais plus à
travailler. J’ai fini par abdiquer et payer très cher une neuropsychologue. »

Avant les jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Paris face à l’immense défi
de l’accessibilité
Après des années de démarches, le diagnostic est posé, en 2019. Mais
ce « graal » qu’elle attendait tant est loin de signifier la fin de ses
difficultés : « On m’a dit : “Vous êtes autiste, au revoir !” Je n’avais aucune idée
de ce que je devais faire ensuite. »

Pour être suivie, elle se tourne vers une maison départementale pour les
personnes handicapées (MDPH), mais doit remplir un
dossier « gargantuesque ». Celui-ci est enfin accepté en mai 2021… mais Luna
n’a toujours pas entamé ses soins, la faute à des files d’attente de plusieurs
années dans son Samsah-TSA (service d’accompagnement médico-social pour
adultes handicapés). Des délais énormes dans des structures trop peu
nombreuses et souvent difficilement joignables qui frôlent, pour certaines
personnes, la « non-assistance à personne en danger », souffle Luna.

« Autisme : le petit chasseur de fantômes », l’intelligence autrement


Comme pour les autres formes de handicap, le TSA occasionne des obstacles
aux soins bien particuliers. Le Collectif pour la Liberté d’expression des
Personnes autistes (CLE Autistes) cite notamment les cabinets non adaptés
(bruits, lumière), les difficultés de communication avec les professionnels de
santé, leur mauvaise compréhension du TSA voire parfois de la mauvaise
volonté chez certains praticiens. « Beaucoup de personnes autistes non
oralisantes ne peuvent exprimer leurs douleurs et elles vont avoir des
comportements défis pour le manifester. Beaucoup de médecins refusent
d’examiner des autistes non oralisants, c’est une discrimination grave. »

Surtout, le CLE Austistes pointe du doigt « le validisme structurel qui assimile le


handicap à une mauvaise santé – physique ou mentale – au lieu de découper les
deux afin d’étudier notre santé indépendamment. Il crée du handicap et punit
encore plus [par l’institutionnalisation ou la psychiatrisation]. Rien n’est pensé
pour l’accessibilité, y compris le système de santé lui-même. »

Si Luna reste déterminée à poursuivre ses soins, beaucoup abandonnent ou


décalent leurs soins face aux difficultés. Selon une enquête BVA pour France
Assos Santé publiée en novembre 2019, 77 % des personnes en situation de
handicap ont déjà renoncé à un soin ou bien l’ont reporté, contre 63 % pour la
population générale.
« Un fossé s’est creusé entre les “valides” et les
handicapés »
Caroline, atteinte d’une vascularite, pense parfois à baisser les bras. A 50 ans,
elle a de plus en plus l’impression de n’être qu’une « patiente qui coûte cher ».
Sa maladie auto-immune était pour elle un handicap dit « invisible », mais
devient avec le temps et l’attente de soins de plus en plus invalidante. A cela
s’ajoute une pathologie rare, qu’elle peine à faire diagnostiquer. Une condition
lourde qui la « catalogue » selon elle dès son entrée à l’hôpital : « Maladie
compliquée, qui coûte, qui prend du temps. »

Le Covid a bouleversé sa vie, comme celles de nombreuses personnes


handicapées. « On pensait qu’on en tirerait des leçons pour les personnes âgées,
les “handis”, les vulnérables. C’est le contraire qui s’est passé, et un fossé s’est
creusé entre les “valides” et les handicapés. » Ces derniers mois, elle a vu la
France progressivement mettre la crise derrière elle, et abandonner les mesures
sanitaires, y compris dans les établissements de santé, alors que le Covid-19
continue de circuler et de tuer les plus vulnérables. Elle, qui doit porter un FFP2
en permanence, a le sentiment que son masque lui colle désormais l’étiquette
de « Covid-dingo » sur la figure, et reçoit même des moqueries de la part de
personnels soignants. De quoi lui donner envie de tout arrêter.

Allocation adulte handicapé : « Pour continuer de la toucher, on m’a conseillé


de divorcer »
« C’est un peu comme nous dire : “Si vous voulez vous soigner, assumez de vous
mettre en danger.” » « On a l’impression que nous, les vulnérables et les handis,
ne sommes plus vus que comme des poids morts, gênants, dans la
société »,lâche-t-elle la gorge serrée.

Malgré les engagements des gouvernements successifs, l’accès aux soins des
personnes handicapées, comme toutes les autres questions liées à leurs droits
en France, demeure un chantier majeur pour le pays. Après la décision du
Conseil de l’Europe, associations et militants attendaient de pied ferme la
sixième Conférence nationale du Handicap ce mercredi 26 avril, qui doit
permettre de fixer un cap politique et budgétaire clair sur la défense des droits
des personnes handicapées.

Mais le Collectif Handicaps, qui rassemble 52 associations, menaçait la semaine


dernière de ne pas y participer, regrettant un « manque d’ambition » et de
concertation en amont de la conférence. Ce mercredi, il ne sera finalement pas
à la CNH. Un boycott sur fond d’un important manque de confiance envers les
pouvoirs publics pour de nombreux militants : « Je n’attends rien de la
conférence, tout simplement parce qu’il ne s’y passera rien », confie Alain
Duhen.

Le Figaro
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Après les piscines, le fisc traque les


vérandas et abris de jardin non déclarés
Article de Guillaume Errard • Il y a 10 h

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

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PX4▼-1,30%
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Les vérandas font partie des extensions non déclarées qui seront dans le viseur du fisc.© 9707363/asaflow -
stock.adobe.com

Le fisc poursuit sa chasse aux fraudeurs, grâce à l’intelligence artificielle. Les


piscines non déclarées ont été les premières cibles. L’administration compte en
repérer entre 80.000 et 100.000 cette année, en plus des 20.000 dénichées en
2022. Au total, ce sont 50 à 60 millions d’euros qui devraient rentrer dans les
caisses de l’État, dans le cadre de la collecte de la taxe foncière. Car le fisc part
du principe que la piscine augmente la valeur de la maison et donc de la taxe
foncière. L’équipement estival n’est pas le seul dans le viseur de Bercy. Les
extensions de maisons aussi. «L’idée est de rentabiliser jusqu’au bout notre
nouvel outil et de continuer à lever l’impôt qui est notre ADN», explique la
Direction générale des finances publiques.

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De quoi parle-t-on? De constructions habitables fermées, de plusieurs dizaines


de m² au sol, rattachée pour la plupart à une maison, qui «modifient la
structure des habitations», précise la DGFIP, et qui nécessitent une déclaration
préalable de travaux ou un permis de construire, selon leur surface. C’est le cas
par exemple des vérandas mais aussi des abris de jardin, soumis à la taxe
d’aménagement et/ou à la taxe foncière qui ne cessent de s’envoler depuis
plusieurs années. «Il ne s’agit pas des abris de moins de 5 m² mais plutôt de
10/15 m² qui pourraient être utilisés comme une chambre supplémentaire»,
ajoute l’administration fiscale, contactée par Le Figaro. En revanche, la pergola
n’est pas concernée car a priori ouverte. «A priori» car, selon la façon dont elle
est construite, elle peut être assimilée à une sorte de véranda et dans ce cas-là,
elle est soumise à la taxe foncière. Un contribuable orléanais, en conflit avec
l’administration fiscale, l’a récemment appris à ses dépens.

Quel calendrier? Comme pour les piscines, la DGFIP a prévu, dans un premier
temps d’expérimenter la traque aux extensions de maisons non déclarées dans
plusieurs départements puis de la généraliser à l’ensemble de la France. Elle
commencera à se pencher sur la question dès le début de l’année prochaine.
«Nous nous attachons d’abord à avancer sur la traque des piscines non
déclarées. Le bilan sera publié d’ici la fin de l’année», affirme l’administration
fiscale. Combien d’extensions non déclarées? «Sans doute entre 1% et une
dizaine de % maximum», selon la DGFIP.

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Ouest-France
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Affaire Péchier : l’anesthésiste mis en
examen autorisé à exercer la médecine sous
conditions
Article de avec AFP. • Il y a 3 h

La cour d’appel de Besançon a annoncé ce mercredi 26 avril 2023 que le


Fréderic Péchier, médecin anesthésiste mis en examen pour 30
empoisonnements présumés dont 12 mortels, pourra à nouveau exercer la
médecine sous conditions.

Frédéric Pechier devant le palais de justice de Besançon le 8 mars 2023.© ARNAUD FINISTRE/AFP

Frédéric Péchier va pouvoir exercer à nouveau la médecine, sous conditions,


alors qu’il est mis en examen pour 30 empoisonnements présumés de patients
dont 12 mortels, a annoncé mercredi la cour d’appel de Besançon.

Lire aussi : Qui est l’anesthésiste de Besançon soupçonné de 24


empoisonnements ?
Interdiction d’exercer toute fonction médicale impliquant un contact physique
ou une prescription

Cette décision de la chambre de l’instruction vient infirmer l’ordonnance du


juge d’instruction chargé de l’affaire qui interdisait au docteur Péchier
d’exercer totalement la médecine a indiqué à l’AFP Randal Schwerdorffer,
l’avocat de M. Péchier.

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Il lui est cependant interdit d’exercer toute fonction médicale impliquant un


contact physique avec le patient ou une prescription médicale ainsi que de
pratiquer son métier d’anesthésiste-réanimateur, a déclaré le parquet de
Besançon dans un communiqué.

En revanche, il est autorisé au docteur Péchier d’exercer en tant que médecin-


conseil, notamment comme médecin régulateur du Samu par exemple, voire
comme médecin du sang , a précisé Me Schwerdorffer.

La seule chose dont j’étais saisi, était de lui obtenir une décision de justice lui
permettant de retravailler avec ses diplômes, ce qu’a autorisé la chambre
d’instruction de la cour d’appel , a-t-il conclu.

Soupçonné d’avoir agi entre 2008 et 2017

Frédéric Péchier est soupçonné d’avoir pollué, entre 2008 et 2017, les poches
de perfusion de patients à Besançon pour provoquer des arrêts cardiaques
puis démontrer ses talents de réanimateur, mais aussi pour discréditer des
collègues avec lesquels il était en conflit.

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Le Parisien
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Un barman refuse de le servir à Paris :


Florian Philippot porte plainte
Article de Denis Courtine, Julien Constant • Il y a 5 h

C’est, assure-t-il, « la première fois » que cela lui arrive.


Florian Philippot a déposé plainte pour « discrimination en raison des opinions politiques avec refus d’un service
dans un lieu public » à la suite de sa mésaventure (Illustration). LP/Olivier Corsan© olivier corsan

Florian Philippot, le président du parti les Patriotes, a été rembarré dans la nuit
de mardi à mercredi 26 avril dans un bar à Paris (IIe). Le barman a refusé de lui
servir un verre. D’après l’homme politique de 41 ans, l’employé du bistrot se
serait justifié en lui disant qu’il ne partageait pas ses opinions. Une plainte a
été déposée dans la foulée pour « discrimination en raison des opinions
politiques avec refus d’un service dans un lieu public ». Le barman et son
patron auraient expliqué que Florian Philippot n’avait pas été servi pour des «
raisons de sécurité ». Il n’est pas encore minuit quand le président des
Patriotes entre dans ce bar de nuit décrit sur son site comme très « convivial »
et où l’on écoute de la chanson française, notamment des années 1980. « Je
n’y étais jamais allé avant, nous confie ce mercredi matin l’homme politique.
J’étais accompagné d’un ami. Il m’avait dit : Viens, tu verras c’est très sympa. En
fait, pas tant que ça. » L’employé du bar conduit au commissariat C’est donc au
moment de commander les deux boissons au bar que la situation se tend. « Il
m’a dit : Je ne partage pas vos idées politiques, je ne vous servirai pas. Encore
une fois, cela ne m’était jamais arrivé. J’ai trouvé cela choquant et c’est illégal.
Je lui ai expliqué que cela s’appelait un refus de vente et que par principe
j’allais appeler la police. Je ne suis pas coutumier de porter plainte mais bon…
» D’après Florian Philippot, le patron de l’établissement est ensuite venu lui
dire que ce refus de servir l’était pour des raisons de sécurité. « Mais il n’y avait
aucun problème de sécurité, assure le président des Patriotes. Cela m’a agacé
qu’on tienne ensuite une deuxième version. Si encore il était venu pour me
dire On a déconné… » Selon nos informations, un équipage de police s’est
rendu dans le bar de nuit. Le barman a répété aux policiers l’argument de la
sécurité en raison « de la notoriété » du client. L’employé a ensuite été conduit
au commissariat de Paris-Centre où il a été entendu par un officier de police
judiciaire. Il a finalement été convoqué ultérieurement. Nous n’avons pas réussi
à joindre ce mercredi matin l’établissement de nuit qui était évidemment
fermé.

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Le Figaro
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Pénurie de médicaments: Bruxelles veut


imposer aux fabricants des plans de
prévention
Il y a 1 h

La Commission européenne veut obliger les entreprises pharmaceutiques à


établir des plans de prévention des pénuries de médicaments dans le cadre
d'une réforme présentée ce mercredi 26 avril. Bruxelles prévoit aussi de dresser
une liste de médicaments essentiels, qui pourra servir de base à une obligation
de constituer des stocks. «Durant la dernière décennie, les pénuries signalées
de médicaments, notamment d'antibiotiques, ont grimpé en flèche pour se
chiffrer en dizaines de milliers», a souligné la commissaire européenne à la
Santé, Stella Kyriakides. La pénurie de médicaments est un problème qui
affecte l'ensemble de l'Union européenne.

Pénurie de médicaments: Bruxelles veut imposer aux fabricants des plans de prévention© Fournis par Le Figaro

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L’Obs

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Immigration, climat, inflation… Borne


dévoile la feuille de route des « 100 jours »
de l’exécutif
Article de www.nouvelobs.com • Il y a 1 h
Immigration, climat, inflation… Borne dévoile la feuille de route des « 100 jours » de l’exécutif© Copyright 2023,
L'Obs

Reprendre la main après la réforme des retraites, et la crise sociale. Elisabeth


Borne a dévoilé ce mercredi 26 avril, depuis l’Elysée, la feuille de route
des « cent jours d’apaisement » et « d’action » décrétés par Emmanuel Macron
jusqu’au 14-Juillet, et tenter ainsi de tourner la page de la réforme des
retraites.

« Elle ne veut pas partir sur les retraites » : pour Elisabeth Borne, une nouvelle
période d’essai

C’est depuis le palais présidentiel que la Première ministre a rendu public,


après l’avoir exposé à la table du conseil des ministres, le contenu du
programme gouvernemental des semaines à venir. Voilà ce qu’il faut retenir,
selon les quatre caps fixés par l’exécutif.

• Travail, plein emploi et réindustrialisation


Maintien des boucliers tarifaires sur l’énergie. Le pouvoir d’achat est « la
première préoccupation » des Français, a assuré Elisabeth Borne. « Nous allons
maintenir le bouclier tarifaire et faire un point en juin sur le panier anti-
inflation. Nous devons aussi collectivement agir pour revaloriser les salaires. Le
gouvernement prend la sienne avec une revalorisation du smic au 1 er mai. »

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Un nouvel agenda social. D’ici au 14-Juillet, « nous souhaitons bâtir un nouvel


agenda social » avec les organisations syndicales et patronales, a expliqué
Elisabeth Borne, à propos d’un « nouveau pacte pour la vie du travail ».

Négociations pour la revalorisation des salaires. « Les employeurs doivent


prendre leur part dans la revalorisation des salaires », a par ailleurs dit la
Première ministre, qui a demandé de nouvelles négociations sur la
revalorisation dans les branches. En ce qui concerne la redistribution du
partage de la valeur, le seuil des entreprises éligibles passera de 50 salariés à
11 salariés.

Pôle Emploi remplacé par France Travail. Un projet de loi pour


présenter France Travail sera enfin présenté début juin pour permettre un
meilleur accompagnement des chômeurs. « Nous mènerons également les
réformes de l’orientation en lycée professionnel », a-t-elle ajouté.

• Planification de la transition écologique


Accélération de la planification écologique. Pour le deuxième volet de sa
feuille de route, Elisabeth Borne a évoqué la transition écologique. « Les effets
du dérèglement climatique inquiètent nos compatriotes. Pour y faire face, nous
déployons une planification écologique ambitieuse. Les trois prochains mois
seront l’occasion d’une accélération dans tous les secteurs et à tous les niveaux »,
a-t-elle promis.

Vidéo associée: « Cent jours » : immigration, salaires, climat… ce qu’il faut


retenir des annonces d’Élisabeth Borne (Dailymotion)

Déploiement de France Rénov’. Une proposition de loi, déjà votée par le


Sénat, sur une nouvelle gestion des forêts sera présentée à l’Assemblée
nationale le 15 mai. En ce qui concerne la rénovation thermique, la Première
ministre a annoncé l’objectif d’ouvrir un guichet France Renov’par
intercommunalité.

Miser sur le ferroviaire. « Nous voulons mener cette nouvelle donne


ferroviaire », a par ailleurs évoqué Elisabeth Borne en référence à la
multiplication de projets de RER dans les grandes villes. Un plan doit être
préparé en concertation avec les élus locaux à partir de début mai. « Nous
lancerons dès l’automne une offre de véhicules propres à prix accessible », dans
le but de décarboner les transports du quotidien, « conformément à
l’engagement d’Emmanuel Macron », a-t-elle continué.

La loi « industrie verte » présentée en mai. « Au cours du mois de juin, nous


présenterons une vision d’ensemble » de la politique énergétique et
environnementale du gouvernement, avant un projet de loi « énergie climat »
qui sera présenté « à l’automne », a détaillé Elisabeth Borne. Enfin, le projet de
loi « industrie verte » sera présenté mi-mai.

• Société de progrès et services publics


Plus d’infirmiers formés. A la rentrée, 2 000 places supplémentaires seront
ouvertes dans les instituts de formations d’infirmiers et 6 000 assistants
médicaux vont être recrutés pour soulager les médecins généralistes.

Désengorger les urgences. « Sur le plan législatif, le Parlement débattra en


juin de la proposition de loi sur la santé et les territoires », a ajouté la Première
ministre. « Nous devons généraliser les services d’accès aux soins pour trouver
des solutions sans passer nécessairement par les urgences », a également insisté
la Première ministre, qui souhaite désengorger les urgences grâce au 15.

Remplacer les profs au pied levé. Dans l’Education nationale, Elisabeth Borne
a proposé une solution pour les remplacements. « A partir de la rentrée 2023,
les remplacements de courte durée seront effectués au sein même de
l’établissement », a-t-elle fait savoir. « Nous allons généraliser au primaire les
sessions de soutien en français et en mathématiques. » La hausse des
professeurs pourra atteindre jusqu’à 500 euros par mois, a précisé la cheffe de
l’exécutif.

Macron et les profs absents : un coup politique au mépris du réel ?


Le gouvernement va ensuite « mobiliser la Caisse des Dépôts » pour « acheter
des logements neufs qui ont dû mal à trouver preneur ». « Nous continuerons à
agir pour les personnes en situation de handicap pour bâtir une société plus
inclusive. »

Un projet de loi sur le numérique début mai. Elisabeth Borne a par ailleurs
annoncé un projet de loi visant à sécuriser l’espace numérique « début mai ».

• Justice et ordre républicain


Le projet de loi immigration reporté. « La lutte contre l’immigration illégale
est une priorité du gouvernement » mais « il n’existe pas de majorité pour voter
un tel texte, comme j’ai pu le vérifier en échangeant avec les responsables des
Républicains », a concédé Elisabeth Borne, qui a annoncé qu’un texte sera
malgré tout présenté à l’automne.

Une « border force » à la frontière italienne. La Première ministre a


également annoncé la mobilisation d’une nouvelle force à la frontière italienne.
150 policiers et gendarmes supplémentaires seront mobilisés. Une « border
force » sera déployée à la frontière franco-italienne dès la semaine prochaine.
Accélérer la justice. « L’ordre républicain, c’est aussi répondre aux
incompréhensions des Français face à un système judiciaire qu’ils trouvent trop
lent », a admis Elisabeth Borne. « Nous lancerons le recrutement de 10 000
personnels supplémentaires, magistrats et greffiers. Nous donnerons aux
magistrats la capacité de s’appuyer sur des équipes plus étoffées. » Un projet de
loi en ce sens sera présenté dès le mois de juin.

Lutter contre la fraude sociale et fiscale. Face à la fraude fiscale et sociale, la


cheffe de l’exécutif a annoncé que le gouvernement va présenter un « plan
fraude », qui prévoit notamment des contrôles plus ciblés dans le cadre de
l’évasion fiscale.

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franceinfo

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Eglise catholique : des femmes et des laïcs
pourront voter à la prochaine assemblée des
évêques
Article de Franceinfo • Il y a 17 min

Cette décision, réclamée de longue date, était jusqu'ici réservé aux clercs.

Eglise catholique : des femmes et des laïcs pourront voter à la prochaine assemblée des évêques© Fournis par
franceinfo

Il s'agit d'un tournant pour l'Eglise catholique. Des femmes et des laïcs
pourront voter lors de la prochaine assemblée des évêques, a annoncé
mercredi 26 avril le Vatican. La première phase de l'assemblée finale de
ce "Synode sur la synodalité", une vaste consultation mondiale sur l'avenir de
l'Eglise, aura lieu en octobre à Rome et le secrétariat du Synode a publié
mercredi les règles de participation à cette réunion.

Ce sera la première fois que des femmes et des laïcs non consacrés pourront
voter lors d'un synode, une décision réclamée de longue date alors que ce
droit était jusqu'ici réservé aux clercs. Outre les évêques, archevêques et autres
religieux élus par les conférences épiscopales locales "s'ajoutent 70 membres
non-évêques qui représentent les autres fidèles du peuple de Dieu (...) et qui
proviennent des Eglises locales", précise ce document.

"Il est demandé que 50% d'entre-elles soient


des femmes"
Ces 70 personnes seront choisies par le pape François à partir d'une liste de
140 personnes. "Il est demandé que 50% d'entre-elles soient des femmes et que
la présence des jeunes soit mise en valeur", poursuit le secrétariat du Synode.
Les critères pour figurer sur la liste des 140 sont "non seulement leur culture
générale et leur prudence mais aussi leur connaissance, théorique et pratique,
ainsi que leur participation, à quelque titre que ce soit, au processus synodal",
précise ce document.

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"En tant que membres du synode, ils auront droit de vote", souligne le
secrétariat du synode, tout en rappelant que le pape peut lui-même nommer
des membres laïcs pour participer à cette consultation. C'est François lui-même
qui a approuvé il y a une dizaine de jours l'élargissement de la participation
des laïcs au synode.
Cette vaste consultation sur l'avenir de l'Eglise, déjà en cours dans de
nombreuses conférences épiscopales, permettra de mesurer les rapports de
force sur les grands enjeux, comme la place des femmes, la gestion des cas de
pédocriminalité ou la situation des divorcés remariés.

Ouest-France
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Le congé pour décès d’un proche bientôt


porté à 5 jours ?
Article de avec AFP. • Hier à 20:19

Un texte écrit par un sénateur LR vise à faire passer le nombre de jours de


congés octroyés en cas de décès d’un proche à 5 jours.

Un cimetière de Rennes (Ille-et-Vilaine), en octobre 2022.© Mathieu Pattier / Ouest-France


Le sénateur LR Stéphane Le Rudulier a déposé une proposition de loi visant
à « porter à cinq jours, au lieu de trois, la durée minimale de congé pour
les salariés en cas de décès » d’un parent proche.

Actuellement, trois jours de congés, hors convention collective

« S’il n’y a pas de convention collective, la loi n’accorde au salarié que


trois jours, ce qui est très peu quand on regarde le mur de démarches
administratives » à effectuer après un décès, a expliqué ce mardi 25 avril
2023 le sénateur des Bouches-du-Rhône.

De ce fait « certaines personnes sont forcées de poser des congés, ce qui


paraît totalement hallucinant », a-t-il ajouté.

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Jusqu’à 10 jours de congés en Europe

Soulignant qu’ailleurs en Europe la législation prévoit « jusqu’à quatre, cinq


voire dix jours » de congés « notamment en Allemagne ou en
Suède », Stéphane Le Rudulier a déposé mi-avril ce texte qui concerne le
décès « d’un conjoint, d’un partenaire lié par un pacte civil de solidarité,
d’un concubin, d’un parent, d’un beau-parent, d’un frère ou d’une sœur ».

La proposition de loi veut aussi accorder un jour de congé


supplémentaire « spécifiquement pour le jour des obsèques ». « On
réfléchit beaucoup sur la fin de vie mais il n’y a rien pour ceux qui
restent », a relevé Stéphane Le Rudulier.
Démarche « transpartisane »

Le sénateur a bon espoir avec cette démarche « totalement


transpartisane » de rassembler une majorité, son texte ayant déjà recueilli
près de 70 signatures « de différents groupes ».

« Ce type de PPL (proposition de loi) apporte une amélioration de la vie


quotidienne au moment où la société est fracturée et où l’on demande
des efforts supplémentaires aux Français », a-t-il ajouté, convaincu que la
mesure qu’il propose rencontre « un large consensus auprès de la
population ».

franceinfo

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Aliments vendus en "maxi format" :


Foodwatch dénonce des "arnaques" sur le
prix au kilo de certains produits
Article de Franceinfo • Il y a 10 h

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

PX1▼-1,23%

PX4▼-1,15%

CACAS▼-1,30%

Certains aliments vendus en lots paraissent moins chers que dans leur
version "classique", alors que c'est le contraire. L'association Foodwatch
publie une enquête et pointe du doigt cette pratique des distributeurs qui
concerne des produits de grande consommation.
Aliments vendus en "maxi format" : Foodwatch dénonce des "arnaques" sur le prix au kilo de certains
produits© Fournis par franceinfo

Le prix au kilo ou au litre de certains aliments est plus élevé lorsqu'ils sont
vendus en "maxi format" ou en lots que lorsqu'ils sont vendus dans leur
version standard, révèle mercredi 26 avril l'ONG Foodwatch, qui dénonce
des "arnaques".

>> Des quantités en baisse, mais des prix en hausse... Foodwatch dénonce
la "shrinkflation" sur certains produits

Dans une enquête, Foodwatch épingle ainsi 12 produits de grandes marques


ou de marque distributeur : "Par exemple, le prix au kilo des biscuits Pépito Lu
augmente de près de 25% quand ils sont vendus par paquets de deux, des
tranches de Gouda chez Cora sont plus chères de 28% au kilo quand le paquet
passe de 8 tranches à 14 en maxi format", note l'ONG, qui cite aussi des petits
gâteaux Milka, des barres de céréales Nesquik, des viennoiseries Pasquier et
Harry’s, du Pepsi, etc.

Vidéo associée: Format familial, lots... Foodwatch alerte sur les « arnaques »
dans les supermarchés (Le Point)
Des alertes des consommateurs, qui se sont
sentis bernés
Des consommateurs, qui se sont sentis bernés alors qu'ils pensaient faire une
bonne affaire, ont alerté l’association Foodwatch, qui a pu constater ces écarts
de prix dans des grandes enseignes en Île-de-France, en Bretagne et dans les
Hauts-de-France. "Ces pratiques sont totalement inacceptables, particulièrement
dans le contexte actuel d’inflation", estime Audrey Morice, chargée de
campagne chez Foodwatch. Il s'agit d'"abus des supermarchés opérés surtout
sur le dos des familles au pouvoir d’achat réduit, cibles de ces grands formats au
parfum d’arnaques", lance-t-elle. Invitée de franceinfo mercredi 26 avril, Audrey
Morice explique que ces "formats spéciaux peuvent laisser penser à de bonnes
affaires puisqu'ils ressemblent à des promotions, mais en réalité ils sont plus
chers au kilo ou au litre qu'au format classique", ce qui peut, selon elle, "induire
en erreur les consommateurs".

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"La logique voudrait que ces produits vendus en gros soient moins chers au litre
ou au kilo", estime la chargée de campagne de Foodwatch France. Audrey
Morice considère sur franceinfo que "l'information dans les rayons devrait être
claire, lisible et accessible immédiatement" : or, vérifier la différence de prix au
kilo ou au litre "prend du temps car les formats classiques et spéciaux ne sont
pas dans les mêmes rayons", déplore-t-elle. Pour Audrey Morice, "ces abus
devraient être interdits ou encadrés strictement comme le sont les promotions".
Foodwatch interpelle ainsi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire par le biais
d’une pétition, "pour exiger que soit renforcée la réglementation existante sur
les promotions et la fin de cette pratique insidieuse". Audrey Morice en appelle
mercredi 26 avril sur franceinfo au "gouvernement pour dire ça suffit".
L'association "ne demande pas à l'État de vérifier chaque paquet de gâteaux ou
de chips", mais de "mettre en place une règlementation stricte et contraignante,
comme le sont les promotions".

L’enquête de Foodwatch a débuté avec des alertes de consommateurs et


consommatrices agacés par cette pratique. Foodwatch a vérifié dans les "drives"
et les rayons des principales chaînes de la grande distribution et a trouvé 12
produits chez Carrefour (Vannes), Hyper U (Saint-Avé), Cora (Rennes), Leclerc
(Vannes), Monoprix (Croisé La Roche) et Auchan (Vélizy 2). Foodwatch a ensuite
comparé les prix au kilo des formats standards et de leurs formats spéciaux
correspondants affichés en date du 7 et du 13 avril 2023.

franceinfo

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Médicaments : Bruxelles veut imposer aux


fabricants des plans de prévention des
pénuries
Article de Franceinfo • Il y a 1 h

L'Union européenne prévoit également de dresser une liste de


médicaments essentiels.
Médicaments : Bruxelles veut imposer aux fabricants des plans de prévention des pénuries© Fournis par
franceinfo

La Commission européenne veut obliger les entreprises pharmaceutiques à


établir des plans de prévention des pénuries de médicaments, un problème
affectant l'ensemble de l'UE, dans le cadre d'une réforme présentée mercredi
26 avril. Bruxelles prévoit aussi de dresser une liste de médicaments essentiels,
qui pourra ensuite servir de base à une obligation de constituer des stocks.

"Durant la dernière décennie, les pénuries signalées de médicaments,


notamment d'antibiotiques, ont grimpé en flèche pour se chiffrer en dizaines de
milliers", a souligné la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, en
dévoilant une révision très attendue de la législation pharmaceutique. "Pour
combattre cela, les entreprises devront signaler les potentielles pénuries plus tôt
et avoir des plans de prévention pour leurs médicaments", a-t-elle dit.

Vidéo associée: Les pharmaciens sollicités pour aider à optimiser la


consommation de médicaments (RTL info)
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Publicité - À venir "Les pharmaciens sollicités pour aider à optimiser la consommation de

médicaments"
RTL info

Les pharmaciens sollicités pour aider à optimiser la


consommation de médicaments
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"Répondre aux vulnérabilités


d'approvisionnement"
Ces ruptures de stock ou tensions d'approvisionnement ont particulièrement
touché cet hiver des antibiotiques largement prescrits comme l'amoxicilline,
mais également le paracétamol ou encore récemment la pilule abortive en
France. "Nous allons aussi établir pour la première fois une liste des
médicaments essentiels pour surveiller leur disponibilité et répondre aux
vulnérabilités d'approvisionnement", a-t-elle ajouté.

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Cette liste, que l'exécutif européen espère avoir dressée d'ici la fin de l'année,
pourra permettre à la Commission d'obliger les laboratoires pharmaceutiques
à renforcer la sécurité de leurs approvisionnements et dans certains cas, à
constituer des stocks.

Les pénuries de médicaments, devenues particulièrement criantes pendant la


pandémie de Covid-19, sont liées à plusieurs facteurs. Le phénomène est lié à
la concentration de la production des principes actifs dans quelques pays
asiatiques, notamment la Chine et l'Inde.

franceinfo

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Trop d'enfants sont enfermés dans les


centres de rétention administrative,
dénoncent cinq associations
Article de Franceinfo • Il y a 9 h

Le nombre d'enfants de moins de 12 ans augmente encore dans les


centres de rétention administrative. Cinq associations tirent la sonnette
d'alarme, particulièrement à Mayotte où les enfants étrangers sont 30 fois
plus nombreux qu'en métropole dans ces centres.
Trop d'enfants sont enfermés dans les centres de rétention administrative, dénoncent cinq associations© Fournis
par franceinfo

Trop d'enfants sont enfermés dans les centres de rétention


administrative (CRA) dénoncent cinq associations de défense des migrants,
dont la Cimade et France Terre d'Asile, dans leur dernier rapport annuel. La
moitié de ces enfants avait moins de 12 ans. Leur nombre a augmenté entre
2021 et 2022, passant de 76 à 94 dans l'Hexagone. Selon ce rapport, même
pour une durée courte, "l'enfermement a des conséquences dramatiques sur la
santé mentale des enfants : repli sur soi, les insomnies, le refus de s'alimenter, et
le stress post-traumatique".

>> "Le droit n'est pas respecté" : pourquoi les Centres de Rétention
Administrative français sont pointés du doigt par une association de
défense des étrangers

Le nombre d'enfants enfermés est par ailleurs bien plus élevé en outre-mer : à
Mayotte, 2 905 enfants ont été enfermés en CRA ou LRA (locaux de rétention
administrative), soit 30 fois plus que dans l'Hexagone, dénoncent les
associations. Ces enfants représentent plus de 11% de l’ensemble des
personnes enfermées et des éloignements à Mayotte. Dans son futur projet de
loi sur l'immigration, le ministre de l'Intérieur prévoit d'interdire la rétention
des enfants de moins de 16 ans dans les CRA, mais uniquement dans
l'Hexagone.

Vidéo associée: Enfants placés: comment les hôpitaux gèrent-ils la situation,


exemple à Mons (RTL info)
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Enfants placés: comment les hôpitaux gèrent-ils la situation,


exemple à Mons
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Une augmentation de 8,3%


Le rapport pointe aussi l'allongement des durées de détention et des
conditions indignes. À Mayotte par exemple, "les parents qui ont des
nourrissons n’ont droit qu’à un seul biberon pendant toute la durée de la
rétention. À plusieurs reprises, les fontaines d’eau se sont retrouvées hors service
sans qu’aucune autre alternative ne soit proposée, exceptée la remise au
moment de l’intégration d’une bouteille d’eau de 50 cl. À titre de rappel, les
températures, à Mayotte, oscillent entre 35 et 40 degrés".
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Ces associations pointent aussi des détentions abusives : "Au CRA de


Bordeaux", citent-elles, "les préfectures ont de plus en plus souvent recours aux
placements dits de confort ; des personnes sont enfermées en rétention pour 24h,
ou moins, dans le seul but de faciliter l’organisation logistique de leur expulsion."

Dans l'Hexagone, le nombre de placements en rétention des adultes et des


enfants a globalement augmenté de 8,3% en 2022. L'année dernière, 15 922
personnes ont été enfermées dans les CRA de l'Hexagone, 94,1% étaient des
hommes.

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ALERTE INFO: Meurtre d’une fillette dans les Vosges - Le suspect était déjà mis en examen
pour viol sur mineur

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Conférence nationale du handicap : les
fauteuils roulants bientôt remboursés à 100
%
Il y a 9 min

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

PX1▼-1,21%

PX4▼-1,14%

CACAS▼-1,29%
Lors de la Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron va annoncer ce mercredi 26 avril
le remboursement intégral de fauteuils roulants manuels et électriques.© Fournis par Le Huffington Post

HANDICAP - La mesure était attendue par les 400 000 personnes aujourd’hui
en fauteuil roulant. Le remboursement intégral des fauteuils manuels et
électriques va figurer parmi les 70 mesures annoncées par Emmanuel Macron
ce mercredi 26 avril, lors de la Conférence nationale du handicap (CNH).

« Les fauteuils roulants manuels et électriques seront intégralement remboursés


en supprimant le reste à charge », a indiqué une première source à l’AFP,
quelques heures avant le discours du président de la République devant
la CNH. Le financement sera « partagé par les complémentaires santé et
l’Assurance maladie », qui augmentera sa prise en charge.
« C’est une très bonne nouvelle », a réagi Sébastien Peytavie, député écologiste
de Dordogne et premier député en fauteuil de la Ve République, au micro de
RTL. « Mon fauteuil coûte 7000 euros, et aujourd’hui il y a une base de
remboursement de 580 euros aujourd’hui », raconte le député dans l’extrait ci-
dessous, ajoutant « que le handicap ne se limite pas au fauteuil roulant ».

Entrée en vigueur possible dès le 1er janvier 2024


Actuellement, la Sécu rembourse au maximum 5 200 euros pour un fauteuil
roulant électrique avec options (qui peut coûter jusqu’à 25 000 euros). De leur
côté, mutuelles et assurances complètent cette somme avec des montants
variant en fonction des contrats.

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Seulement 50 % des personnes ont été intégralement remboursées par


l’Assurance maladie pour l’acquisition d’un fauteuil roulant entre 2012 et 2019,
d’après l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé
(Irdes).

Les départements, via la prestation de compensation du handicap (PCH),


peuvent participer au financement à hauteur de plusieurs milliers d’euros.

Selon une deuxième source, certains fauteuils roulants seront à l’avenir pris en
charge au titre du « 100 % santé », qui existe déjà pour les lunettes, les
audioprothèses et les prothèses dentaires. La mesure pourrait être incluse
dans le prochain budget de la Sécu et entrer en vigueur au 1er janvier 2024.

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Handicap : Geneviève Darrieussecq reconnaît un « retard » sur l’accessibilité

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ALERTE INFO: Meurtre d’une fillette dans les Vosges - Le suspect était déjà mis en
examen pour viol sur mineur

Le Figaro
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Bourgogne : la maison Chanson du groupe


Bollinger rachète Château d’Etroyes
Article de Le Figaro Vin • Il y a 2 h
Bourgogne : la maison Chanson du groupe Bollinger rachète Château d’Etroyes© / SDP

Chanson, l'historique maison de négoce bourguignonne fondée en 1750 par


Simon Véry, sous le règne de Louis XV et filiale du groupe Bollinger depuis
1999, fait l'acquisition de Château d’Etroyes.

Diversifier l'offre du groupe, en agriculture biologique


Maison Chanson ajoute à ses 45 ha de vignes en premiers et grands crus sur la
prestigieuse Côte de Beaune les 50 ha de Château d’Etroyes – dont dix en
premiers crus – entre Mercurey et Rully. La conversion en bio va bon train chez
Chanson, une initiative élargie avec la nouvelle acquisition. «Nos vignes en
Côte de Beaune obtiendront la certification bio en 2024 et c’est tout
naturellement que nous nous fixons pour objectif de réaliser la conversion des
vignes du Château d’Etroyes dans les cinq prochaines années», précise Vincent
Avenel, directeur général de Chanson.

» À LIRE AUSSI : Petrus, Krug, Dom Pérignon : une vente aux enchères très
exclusive à Genève

Ce rachat fait écho à la volonté de la maison Chanson de diversifier son offre


de vins, une intention initialement conduite par le groupe Bollinger. Cette
stratégie a pour but de répondre à une demande croissante en termes de vins
plus fins et moins alcooleux, soit plus en phase avec les nouvelles tendances
de consommation.
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» La maison de champagne indépendante AR Lenoble cédée à la famille


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siècle»

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pour viol sur mineur

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Covid-19: la nouvelle campagne de


vaccination de rappel débute jeudi pour les
patients à risques
Hier à 17:58

Cette campagne de rappel s'étendra du 27 avril au 16 juin et sera


principalement destinée aux plus de 80 ans, aux personnes
immunodéprimées ou encore aux résidents des Ehpad.
En complément de la vaccination contre la grippe saisonnière, la campagne de rappel contre le Covid demeure
ouverte à tous.© CHAIDEER MAHYUDDIN © 2019 AFP

La dernière remonte au mois d'octobre. La nouvelle campagne de vaccination


de rappel contre le Covid-19 destinée aux personnes les plus à risques
débutera ce jeudi, annonce ce mardi la Direction générale de la santé (DGS).

Cette campagne, qui s'étendra du 27 avril au 16 juin, s'adressera notamment


aux personnes âgées de 80 ans et plus, aux immunodéprimées, aux résidents
des EHPAD et unités de soins de longue durée, ainsi qu'aux personnes à très
hauts risques de formes graves de la maladie.

Une vaccination "nécessaire" pour les plus


fragiles
La vaccination de ces personnes "reste nécessaire" face à la circulation toujours
"active" du Covid-19 et du "niveau insuffisant des rappels vaccinaux", selon la
DGS. Elle indique par ailleurs que si le rappel de vaccination n'est plus
recommandé pour le public non-ciblé par cette campagne, tout personne qui
souhaite recevoir une dose "pourra en bénéficier gratuitement."

Avec cette nouvelle campagne, la DGS entend "maintenir un niveau de


protection vaccinale suffisant afin de réduire la survenue de formes graves de
Covid-19, et le risque d’hospitalisation et de décès", même si les indicateurs de
surveillance du virus "restent à des niveaux très bas" ces dernières semaines.

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Publicité - À venir "Les soignants non-vaccinés contre le Covid-19 vont être réintégrés"
BFMTV

Les soignants non-vaccinés contre le Covid-19 vont être


réintégrés
Afficher sur Watch

Le délai à respecter entre chaque injection est de six mois minimum, "quelle
que soit la situation du patient", précise-t-elle. Ces rappels de vaccination
pourront se faire directement dans les Ehpad, dans les structures de soins, en
pharmacie ou encore auprès des médecins et infirmiers.

Une nouvelle campagne à l'automne


Dans six mois, une nouvelle campagne de vaccination sera organisée "sur le
modèle de la vaccination antigrippale".

"En anticipation d’une circulation du Covid-19 sur la période automne-hiver, en


prenant en compte la diminution de la protection vaccinale au cours du temps
ainsi que la protection supplémentaire apportée par une dose de rappel, une
campagne de rappel sera organisée à l’automne-hiver prochain, en même
temps que la campagne antigrippale", annonce la DGS.
L'institution indique par ailleurs que la Haute Autorité de Santé ne
recommande plus la primovaccination aux personnes qui ne sont pas à risques
de formes graves, même si elle restera possible pour toute personne en
exprimant la demande.

ALERTE INFO: Meurtre d’une fillette dans les Vosges - Le suspect était déjà mis en examen
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TEMOIGNAGE. "Une sensation de


profonde discrimination" : le combat d'une
mère pour l'inclusion à l'école de son enfant
en situation de handicap
Article de Franceinfo • Il y a 1 h

L'inclusion difficile des enfants en situation de handicap à l'école est l'un


des sujets abordés lors la Conférence nationale du Handicap, mercredi à
l'Élysée. En 2022, l'État a débloqué une enveloppe de trois milliards et
demi d'euros pour l'école inclusive.
TEMOIGNAGE. "Une sensation de profonde discrimination" : le combat d'une mère pour l'inclusion à l'école de son
enfant en situation de handicap© Fournis par franceinfo

Ewan est en vacances chez son papa, en Bretagne, et même au téléphone


depuis Couëron, près de Nantes, sa maman, Laëtitia veille sur sa scolarité. "Ça
va mon chéri ? Tu as fait tes devoirs avec papa ?", lui demande-t-elle. "Non, je
n'ai pas mon cartable je crois", lui répond l'enfant à travers le combiné. Laëtitia
sourit. Les devoirs, ce sera donc à son retour, chez maman, avec un rituel
précis.

"On s'installe dans la salle à manger pour travailler un peu, au calme, avec un
timer pour structurer et s'accorder des petits temps de pause. Après pour
Ewan, le scolaire ça reste... comment dire... un peu compliqué."

Laëtitia, maman d'Ewan

à franceinfo
Car Ewan, 12 ans, est autiste et épileptique, et dans sa classe Ulis, qui regroupe
des enfants en situation de handicap, il a en effet du mal à rester concentré
toute la journée. Pour son entrée au collège, Laëtitia a donc demandé une
place en unité d’enseignement. "Déjà, il continuerait une inclusion dans un
collège, donc il serait quand même avec les autres", explique-t-elle. "Mais on
travaille d'autres choses : il va y avoir de l'atelier cuisine, jardinage, avec du
personnel formé." Ewan est sur liste d’attente, et cela peut durer plusieurs
années, car il n’y a que 24 places à proximité de chez eux.

Vidéo associée: Handicap : « L’école inclusive » est-elle un


échec ? (Dailymotion)

430 000 enfants scolarisés en milieu ordinaire


L'État a débloqué, en 2022, une enveloppe de trois milliards et demi d'euros
pour l'école inclusive mais'inclusion des enfants en situation de handicap à
l'école représente un véritable casse-tête pour les familles, souvent démunies.
Pas assez de places, pas assez adaptées, ils sont pourtant 430 000 à être
scolarisés en milieu ordinaire depuis la rentrée 2022. Emmanuel Macron a donc
promis de traiter ce sujet parmi 70 mesures lors de la sixième édition de la
Conférence nationale du Handicap qui se déroule mercredi 26 avril à l'Élysée.
Cette conférence se tient tous les trois ans, et cette année, le contexte est
particulier. Le Conseil de l'Europe a établi en avril dernier que la France ne
respectait pas les droits fondamentaux des personnes handicapées.

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Le plan B de Laëtitia pour scolariser son petit garçon, c'est le maintien en


classe Ulis, mais à condition d’avoir un accompagnant. Et là encore, ce n’est
pas gagné. Alors, il reste le plan C.
"La déscolarisation, c'est se battre pendant cinq ans en faveur de l'inclusion
pour se retrouver à domicile. Devoir payer une enseignante spécialisée tous les
matins. J'ai vraiment cette sensation de profonde discrimination."

Laetitia, maman d'Ewan

à franceinfo
Cette maman n'est pas la seule dans cette situation. D'après Sophie Biète, de
l'Adapéi – une association qui accompagne les personnes handicapées – en
Loire-Atlantique, 1 500 enfants ne sont pas pris en charge comme ils le
devraient. "Des dispositifs de soutien à la classe ordinaire sont plutôt intelligents,
mais souvent en nombres insuffisants. C'est-à-dire qu'il faut se dire : on investit
là-dedans ou pas", assène Sophie Biète.

BFM Business
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« Il faut répondre aux attentes de la


génération Z »
Article de En partenariat avec SCRIBEO • Il y a 7 h

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

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Evoluez-vous dans un secteur en tension ?

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BFM Business
« Il faut répondre aux attentes de la génération Z »
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C’est bien le cas et cela concerne l’ensemble de nos métiers : aujourd’hui, nous
sommes particulièrement en recherche de techniciens de maintenance,
d’électromécaniciens, d’automaticiens, de calculateurs, de chargés d’études de
prix, de chargés d’affaires et de chefs de projet.

Quels sont les facteurs qui expliquent ces difficultés de recrutement?

On peut d’abord évoquer un sous-investissement en formation initiale sur


certains métiers : dans les années 1980-1990, les pouvoirs publics avaient pour
projet de faire de la France une économie basée sur les services. Ce qui a
conduit a délaissé les métiers de l’industrie ; d’où la pénurie de candidats que
nous connaissons aujourd’hui. De fait, nos métiers sont devenus moins visibles
et moins attractifs, car ils n’ont pas été suffisamment mis en valeur.
« Il faut répondre aux attentes de la génération Z »© SCRIBEO

A cela, s’ajoute la guerre des talents qui marque le secteur dans lequel nous
évoluons. Les entreprises se battent pour attirer les meilleurs, ce qui rend le
recrutement stratégique pour l’entreprise.

Quelle politique avez-vous mis en place pour attirer les talents ?

Tout d’abord, notre entreprise appartient à un groupe familial indépendant et


ça change tout !La valeur cardinale est l’autonomie, une réalité que vivent au
quotidien les collaborateurs du groupe.

Pour nous faire connaître et attirer les talents en stage, en alternance ou en


CDI,nous sommes très présents dans les forums écoles, en présentiel et en
distanciel. Nous utilisons également la communication sur les réseaux
sociaux et via notre site internet.

En 2022, nous avons créé notre « Graduate Program ». Nommé « Booste », il


est d’une durée de deux ans et permet aux jeunes ingénieurs qui le souhaitent
d’expérimenter 4 métiers (Ingénieur Etudes, Ingénieur Etude de prix, Ingénieur
Industriel et Ingénieur Projet). Le premier objectif ainsi visé est de démontrer la
variété de nos métiers et de former des cadres opérationnels possédant une
large vision de nos activités.

J’ajoute que chez FAYAT METAL, nos collaborateurs sont les meilleurs
ambassadeurs de nos métiers : la dernière campagne de cooptation a ainsi
permis de pourvoir 10% de nos recrutements en 2022.

Comment répondez-vous aux nouvelles attentes exprimées par la


génération Z ?

Nous lui apportons des réponses concrètes. Prenons l’exemple du télétravail,


aujourd’hui demandé par ces générations. La période du Covid nous a
démontré qu’il n’y avait pas lieu d’être frileux. Nous l’avons donc mis en place
de manière plus massive et structurée pour les postes qui peuvent être «
télétravaillables ».
Et sur le sujet de la RSE ?

L’acier est notre matière première. Ce dernier est recyclable à l’infini. Le point
de départ de notre démarche RSE est donc de travailler notre matière
première.

De plus, FAYAT METAL s'implique dans le processus de recyclage en étant un


des membres fondateurs de VALOBAT, l’éco-organisme du bâtiment agréé par
les pouvoirs publics.

Enfin, nous portons un programme qui consiste à réemployer des structures


métalliques, déjà utilisées, dans de nouveaux projets.

Outre l’attractivité, se pose également la question de la fidélisation des


collaborateurs…

En 2022, nous avons déployé un nouveau format de notre « Cursus Jeunes


Ingénieurs ». Il s’agit d’un parcours d’intégration et de formation de 14 jours
étalé sur 8 mois. Il vise à donner des bases techniques communes, de
découvrir la richesse de nos activités et de donner du sens à nos missions.

Et en ce qui concerne le top management ?

Pour nos managers de haut niveau, nous proposons un parcours de formation


qui leur donne une vision globale de la gestion et du pilotage de l’entreprise,
ainsi que de la posture managériale. De cette manière, nous accompagnons
nos collaborateurs à chaque étape de leur parcours professionnel.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas


participé à la réalisation de ce contenu.

RMC
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"On ne va pas retourner aux prix d'avant":


pourquoi l'addition va rester salée dans
l'alimentaire
Article de G.D. • Il y a 5 h

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

PX1▼-1,11%

PX4▼-1,04%

CACAS▼-1,19%

Minés par l'inflation, les prix des produits alimentaires pourraient se


stabiliser à la fin de l'été. Mais ils risquent de ne pas baisser pour revenir à
leur niveau d'avant. Car depuis de nombreuses années, ces prix en France
restent peu élevés.

Pas d'accalmie à l'horizon sur le front de l'inflation. Les prix continuent


d'augmenter dans les supermarchés. Selon LSA, l'hebdomadaire professionnel
français spécialiste de l'industrie alimentaire et de la grande distribution, les
prix des produits de grande consommation ont augmenté de 17,6% en avril
2023 par rapport à 2022. Et sur deux ans, l'inflation est de 21%.

Si tous les produits sont touchés, il existe des disparités, détaille dans "Apolline
Matin", ce mercredi sur RMC et RMC Story, Yves Puget, directeur de la
rédaction de LSA: "Les produits les plus chers, ce sont les plats cuisinés, avec
+32% sur un an, la moutarde +31%, la viande surgelée +28% et les chips
+27%. Il y a une ribambelle de produits qui malheureusement connaissent une
inflation à deux chiffres".
"On ne va pas retourner aux prix d'avant": pourquoi l'addition va rester salée dans l'alimentaire© RMC

Des prix qui ont baissé pendant huit ans


Vidéo associée: Inflation: "Il y a beaucoup de choses que j’ai arrêté
d'acheter" (AFP)
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AFP

Inflation: "Il y a beaucoup de choses que j’ai arrêté d'acheter"


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Tandis qu'Emmanuel Macron anticipe une situation compliquée jusqu'à la fin


de l'été sur le front de l'inflation, Yves Puget fait la même prédiction mais
prévient, les prix ne devraient pas baisser dans la foulée: "L'inflation progresse
un peu tous les mois depuis un peu plus d'un an, de 0,5 à 1%, et ça va
continuer au moins jusqu'à l'été. J'ai du mal à croire que les prix vont baisser.
La question, c'est: est-ce qu'à la fin de l'été, ils vont au moins se stabiliser?".

Même les non-gamers sont obsédés par ce jeu de rôle (ça vaut le coup de
l'installer !)

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Tout ça parce que pendant huit ans, avant cette période d'inflation, les prix ont
baissé en France. "On est un pays pas cher par rapport à la moyenne
européenne et c'est pour ça que la grande distribution était critiquée.
Aujourd'hui, on est toujours moins cher que d'autres pays donc on ne va pas
retourner aux prix d'avant", explique Yves Puget.

Ainsi, les Français auraient été les enfants gâtés de l'Union européenne
concernant l'alimentation. "Une alimentation saine et le respect du
développement durable, cela a un prix. Avant, il y a une illusion en France",
rappelle Yves Puget, alors que l'alimentation représente en moyenne 14% du
budget des ménages, "mais jusqu'à 40% pour les ménages les plus modestes".
Les premiers prix plébiscités
Point de satisfaction, les produits restent de qualité, assure Yves Puget: "On a
une industrie agro-alimentaire et des agriculteurs de qualité. Si on peut, on
trouve des produits de qualité en France et la sécurité alimentaire n'a jamais
été aussi sure aujourd'hui".

Mais les Français ne peuvent plus, justement. Preuve en est, la hausse des
ventes des premiers prix. "Les premiers prix, c'est 4% de part de marché, mais
une croissance de 20% tous les mois", souligne Yves Puget, qui tempère sur les
"packs familles" accusés par Foodwatch de ne pas être de si bonnes affaires.
"De temps en temps, il y a de l'arnaque ou des erreurs mais en général, il y a
de gros volumes, cela reste de bonnes affaires", assure-t-il, invitant à faire
attention au prix au kilo tout de même.

Et il prévient, le gouvernement ne peut pas faire grand-chose pour accélérer la


décrue des prix. "Bruno Le Maire a demandé des renégociationsmais pour
l'instant, il n'a fait qu'une lettre d'intention et sa menace, si cela ne se fait pas,
c'est de réunir tout le monde à Bercy. J'ai du mal à croire que Michel-Edouard
Leclerc et d'autres soient émus d'être convoqués à Bercy. Et dans son courrier,
Bruno Le Maire parle de négociations objectives, mais je ne connais pas ça.
Des négociations, c'est un conflit d'intérêts de chaque partenaire", rappelle
Yves Puget. Les Français semblent donc condamnés à subir l'inflation, au moins
jusqu'à la fin de l'été.
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Ouest-France
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« Sans souffle », « elle renonce à tout »…


Les réactions politiques aux annonces
d’Élisabeth Borne
Il y a 1 h

Après le cap des « cent jours » fixé par Emmanuel Macron, Élisabeth Borne a
détaillé la feuille de route de son gouvernement pour les prochaines semaines,
ce mercredi 26 avril 2023. Une intervention jugée durement par les
oppositions.
Élisabeth Borne lors la présentation de sa feuille de route à l’Élysée le mercredi 26 avril.© Bertrand Guay/AFP

« Sans souffle », « creuse », « surréaliste »… De gauche comme de droites,


les oppositions ont peu goûté la prise de parole, ce mercredi 26 avril, de la
Première ministre Élisabeth Borne. À la demande d’Emmanuel Macron, elle a
présenté les priorités du gouvernement, en écartant le sujet le plus clivant dans
l’immédiat, une loi sur l’immigration.

À l’extrême droite, Marine Le Pen a jugé qu’il « n’y a plus de gouvernement à


la tête de la France, seulement une administration des affaires
courantes ». La patronne des députés RN A estimé que « ayant épuisé leurs
mensonges, démontré leur impuissance et vidé les caisses de l’État,
Emmanuel Macron et Élisabeth Borne n’ont plus rien à dire ni à proposer
aux Français ».

Sur la question de l’immigration, le maire RN de Perpignan Louis Aliot a noté


sur BFMTV que la cheffe du gouvernement était « en grande
difficulté ». « C’est une alternance politique qu’il faut et pas des
mesurettes ou de la communication politique, telle que la pratique Mme
Borne aujourd’hui. »
« Un niveau d’impuissance terrifiant »

À droite, le député LR Aurélien Pradié a estimé que « le niveau d’impuissance


et de renoncement de la Première ministre est terrifiant. Elle renonce sur
tout. Sur l’immigration, sur le partage de la valeur, sur les grandes
urgences du pays, sur l’usage du 49-3 ».

Du côté du PS, Olivier Faure, évoquant « une feuille de route


accidentée » s’interroge : Élisabeth Borne, « sans souffle, ni moyens d’agir
seule », osera-t-elle « demander la confiance du Parlement » ?

« Une conférence de presse dans une réalité alternative », a jugé le


coordinateur des insoumis Manuel Bompard. « Alors que le pays vit au
rythme des casserolades, Élisabeth Borne présente un ordre du jour des
prochains textes examinés à l’Assemblée Nationale ». « Stupéfiant », a-t-il
ajouté.

L’eurodéputée Manon Aubry a dénoncé une conférence de


presse « surréaliste », de la Première ministre qui « semble vivre dans la 4e
dimension », évoquant une « stratégie de l’autruche face à la crise de
régime ».

« La prochaine fois, un courrier suffira »

La cheffe des députés écologiste Cyrielle Chatelain a vu dans cette conférence


de presse, « un exercice de style creux et inutile. La prochaine fois, pour
nous présenter le calendrier de travail parlementaire un courrier
suffira », a-t-elle écrit.

Le communiste Ian Brossat a déploré un « blabla technocratique avec autant


d’âme qu’un rapport Mc Kinsey », regrettant qu’il n’y ait « rien de concret
sur les salaires et le pouvoir d’achat » et « pas un mot sur la réforme des
retraites ».
Le Point

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Le projet de loi sur l’immigration repoussé


faute de majorité
Article de Par N.J. avec AFP • Il y a 56 min

LES MARCHÉS AUJOURD'HUI

PX1▼-1,16%

PX4▼-1,09%

CACAS▼-1,23%

Le projet de loi sur l'immigration ne sera pas présenté tout de suite, faute de
majorité. C'est ce qu'a annoncé Élisabeth Borne, la Première ministre, mercredi
26 avril, au terme du conseil des ministres. « Aujourd'hui, il n'existe pas de
majorité pour voter un tel texte, comme j'ai pu le vérifier hier en m'entretenant
avec les responsables des Républicains », dont l'apport est indispensable au
gouvernement, qui ne dispose à l'Assemblée nationale que d'une majorité
relative, a-t-elle reconnu.
Borne Immigration© BERTRAND GUAY / AFP

Vidéo associée: Immigration : le gouvernement renonce à une nouvelle loi


dans l'immédiat, faute de majorité (Dailymotion)

Ce revers repousse donc cet hypothétique texte aux contours encore


vagues. Mais si l'exécutif ne peut « pas trouver d'accord global », il présentera
« un texte à l'automne avec, comme seule boussole, l'efficacité », a précisé la
Première ministre.

Un dispositif plus important à la frontière


italienne
Pour autant, pas question de rester inactif sur cette question. Et pour montrer
que le gouvernement agit sur cette « priorité » sans attendre une loi, Élisabeth
Borne a annoncé la mobilisation « dès la semaine prochaine » de « 150
policiers et gendarmes supplémentaires dans les Alpes-Maritimes », pour faire
« face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne ».

À LIRE AUSSIÉlisabeth Borne va annoncer une future loi sur


le numériqueCe projet de loi voulu par Emmanuel Macron était, à l'origine,
une partie de la feuille de route pour les « cent jours d'apaisement » et
« d'action », afin de tourner la page de la réforme des retraites. Interrogée sur
son engagement à ne pas recourir à l'article 49.3 hors texte budgétaire, la
cheffe du gouvernement s'est dite confiante de trouver des majorités texte par
texte, ajoutant qu'il s'agit de son « objectif ».

Paris Match

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Pénurie des médicaments :
Article de Paris Match • Il y a 12 min

La pénurie des médicaments a été particulièrement importante cet hiver.


Maintenant que le printemps est arrivé, les stocks sont-ils revenus à la
normale ?

Ce sont deux des médicaments les plus prescrits par les médecins et pourtant
ils ont été en pénurie dans les pharmacies tout l’hiver : le paracétamol et
l’amoxicilline, l’antibiotique le plus donné aux enfants. Selon l’Agence
Nationale de Sécurité du médicament (ANSM), 3 000 molécules ont été en
rupture dans les pharmacies. En cause, les difficultés d’approvisionnement – la
plupart des principes actifs étant fabriqués en Chine — et les épidémies
hivernales qui ont provoqué une forte hausse de la demande.

Sommes nous sortit de la pénurie ?


« Oui, on peut arrêter de parler de pénurie pour le paracétamol et
amoxicilline » et « la tendance est à l’amélioration », explique à Paris Match le
ministère de la Santé. Pour les médicaments en rupture cet hiver, « les stocks
sont quasi tous reconstitués ». Il y a toujours des références en tension
d’approvisionnement, c’est-à-dire, disponibles mais en quantité insuffisante
pour répondre aux besoins. Mais rien de comparable à cet hiver. Toujours est-il
qu’au niveau du paracétamol il n’y a plus vraiment de difficulté et pour
l’amoxicilline c’est bien mieux également ». Concernant l’impact sur d’autres
antibiotiques, notamment l’Augmentin, il y a encore des tensions mais ce n'est
rien, comparé aux derniers mois. La pénurie des médicaments n’est donc plus à
l’ordre du jour mais le sujet reste tout de même sérieusement suivi avec des
réunions de sécurité sanitaire.

À lire aussi Tensions sur la pilule abortive : une « claque » inimaginable pour les
droits des femmes
Mise en place d’un plan d’urgence, le « plan
blanc »
Pour éviter de répéter ce scénario qui symbolise la perte de souveraineté de la
France en matière de santé, un « plan blanc médicaments » doit être mis en
place d’ici deux mois, « activable » directement en cas de crise. Son élaboration
passe par une concertation large entre les prescripteurs, l'Agence nationale de
sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), les pharmacies et les
industriels. Tous sont priés de faire remonter leurs doléances et leurs
propositions. Plusieurs questions sont sur la table : quand déclenche-t-on un
plan blanc ? Quelles sont ses modalités ? Si l’objectif de ce plan d’urgence est
clair : réduire la consommation de médicaments, travailler à la diminution des
pénuries et tensions, sécuriser les patients prioritaires ; son contenu, lui, est
beaucoup plus flou. L’idée est qu’il soit prêt d’ici mai, au plus tard juin.
« Idéalement c’est un plan que l’on n’active pas » confirme le ministère de la
Santé, « c’est la dernière solution quand les mesures de gestion classique n’ont
pas permis de prévenir la pénurie ». En parallèle, un plan de gestion des
épidémies hivernales doit être mis en place, pour mieux anticiper l’hiver grâce
aux données de l’été. Enfin, en complément, une liste de médicaments dits
stratégiques sur le plan industriel et sanitaire est dans les tuyaux. Cette liste
existe déjà dans d’autres pays comme les États-Unis mais il y a des différences
avec la France. Environ 200 médicaments vont être identifiés, certains l'ont déjà
été en amont, comme les anticancéreux et les produits utilisés en anesthésie
réanimation.

Des obligations de stocks

À l’échelle européenne, la Commission devrait proposer l’adoption d’une


législation « pour garantir l’accès aux médicaments à tous les patients qui en
ont besoin » en imposant notamment des obligations de stocks et de
déclarations aux industriels. Celle-ci a annoncé ce mercredi vouloir contraindre
les entreprises européennes pharmaceutiques à se prémunir contre les
pénuries tout en les encourageant à développer de nouveaux antibiotiques et
à lancer leurs médicaments dans l'ensemble de l'Union Européenne.
Une commission d'enquête ouverte par le
Sénat
Le Sénat a constitué une commission d’enquête sur la pénurie des
médicaments le 1er février, les travaux, eux, ont débuté le 9. Le rapport doit être
rendu début juillet après plus d’une quinzaine d’auditions, de tables rondes et
de séances plénières. L’objectif est clair : faire toute la lumière sur les causes de
ces pénuries et de proposer des solutions concrètes pour y remédier. Toutes les
instances institutionnelles vont être entendues (Haute autorité de santé, ANSM,
Centre économique des produits de santé, Direction générale de la Santé,
CNAM, etc.), ainsi que les laboratoires, représentants pharmaceutiques. Des
déplacements sur les sites de productions sont également à l’ordre du jour car
« pour un médicament il peut y avoir entre 3 et 5 cycles de fabrications, chiffre
qui augmente à 20 pour certains qui sont plus complexes » indique Sonia de
La Provôté, la présidente de la commission. « C’est donc toute la chaîne de
médicaments qui est à l’examen ». La rédaction de la liste de médicaments dits
stratégiques voulue par le gouvernement est également dans les plans en
collaboration avec l’agence européenne des médicaments. Il y a une volonté
de « mettre en place une fabrication dans les pays européens pour avoir plus
de souveraineté », expose la présidente de la commission d’enquête. Il faut
éviter la concurrence transfrontalière vis-à-vis des prix des médicaments.

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Pour l’heure, un faisceau de solutions est envisagé avec, en tête de file : la mise
en place d’outils européens de coopération et une osmose entre les instances
décisionnaires en matière de budget. Sonia de La Provôté insiste : « la santé
n’est pas une politique publique comme les autres. »

Les pénuries de médicaments, un phénomène en


augmentation chaque année
Le phénomène des pénuries n’est pas nouveau. Depuis maintenant quinze ans,
les pénuries de médicaments sont le quotidien des pharmaciens et médecins
hospitaliers mais la tendance est « à l’accélération » s’inquiète un membre de
la Fédération Hospitalière de France. Le Ministère de la Santé souhaite être
prêt pour la rentrée et l’autonome, pour « ne pas revivre ce qu’on a vécu cet
hiver ». La solution passerait-elle par une consommation raisonnée des
médicaments par les Français, qui en utilisent 3 fois plus que leurs voisins
européens ? Affaire à suivre…

À lire aussi Augmentation de 1,50 euro des consultations médicales : les


médecins mécontents

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Ouest-France
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Fillette retrouvée morte dans les Vosges : «


Je suis détruite », déclare sa mère
Article de avec AFP. • Il y a 5 h

La mère de la fillette de cinq ans retrouvée morte mardi 25 avril 2023 dans un
appartement de Rambervillers (Vosges) s’est exprimée ce mercredi matin. « Je
suis détruite », a-t-elle déclaré. « C’est trop douloureux, ça passe pas. »

La mère de la fillette de cinq ans retrouvée morte dans un sac s’adresse aux journalistes à Rambervillers, le 26 avril
2023.© JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

Je suis détruite , a déclaré mercredi 26 avril au matin la mère de la fillette de


cinq ans dont le corps sans vie a été découvert la veille à
Rambervillers (Vosges), alors qu’un adolescent a été placé en garde à vue.

Lire aussi : Fillette de cinq ans retrouvée dans un sac-poubelle dans les
Vosges : ce que l’on sait

Le suspect souffrirait de troubles psychiatriques


C’est trop douloureux, ça passe pas , a déclaré cette femme aux cheveux noirs,
parlant en larmes à des journalistes devant sa maison située dans une ville de
5 000 habitants.

Méthode de Gabriel, 62 ans. Inhibe la calvitie, restaure perdus.


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Un adolescent, âgé de 15 ou 16 ans selon le maire de la ville, a été arrêté.


D’après le quotidien local Vosges Matin, le jeune homme souffrait de troubles
psychiatriques et était sorti il y a quelques semaines d’une structure
spécialisée.

Ils disent qu’il y a deux semaines de ça, il était enfermé dans un hôpital
psychiatrique. Pour quelle raison ils l’ont laissé sortir ? , s’est insurgée la mère
de la victime. Je veux que la justice soit faite et qu’on ne laisse plus les
malades dehors, parce qu’ils ne détruisent pas une seule vie, ils détruisent la
vie de toute la famille , a ajouté cette femme d’origine roumaine.

Ils m’ont détruit ma vie à moi, tous mes souvenirs avec ma fille, tous mes
projets, ils m’ont tout enlevé , a-t-elle ajouté. Ils ont enlevé ma petite
princesse. Je ne veux plus qu’on laisse des gens comme ça dehors.

La mère avait alerté les forces de l’ordre

Elle a confirmé qu’elle avait alerté les forces de l’ordre mardi en début d’après-
midi après avoir constaté la disparition de son enfant, qui jouait devant la
maison.
Selon une source proche de l’enquête, l’adolescent a été interpellé dans
l’appartement où a été retrouvé le corps de la fillette.

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L’Obs

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Royaume-Uni : la fréquentation des


banques alimentaires explose en pleine crise
économique
Article de www.nouvelobs.com • Il y a 43 min
Royaume-Uni : la fréquentation des banques alimentaires explose en pleine crise économique© Copyright 2023,
L'Obs

Le recours aux banques alimentaires a atteint des sommets l’an dernier au


Royaume-Uni, qui traverse une profonde crise du coût de la vie, avec pour la
première fois plus d’un million de colis distribués à des enfants, selon une
association caritative mercredi.

Près de trois millions de colis alimentaires d’urgence ont été distribués entre
avril 2022 et mars 2023 par l’association caritative Trussell Trust, qui gère un
vaste réseau de banques alimentaires dans le pays. Il s’agit du plus grand
nombre de colis jamais distribués en une année par l’association.

Un million de colis distribués à des enfants


Le nombre de colis alimentaires distribués par le Trussell Trust a augmenté de
120 % au cours des cinq dernières années avant d’atteindre son pic actuel, a
assuré Emma Revie, directrice générale de l’association, au « Guardian ». Entre
2017 et 2018, ils avaient distribué 1,4 million de colis, un record à l’époque.

Emma Revie a également révélé que le recours aux colis alimentaires avait été
plus élevé l’année dernière que pendant la première année de l’épidémie de
Covid-19, qu’ils pensaient pourtant indépassable.
« Broken Britain » : voyage dans un pays en dépression

Plus d’1,1 million de ces colis d’urgence ont été distribués à des enfants, soit
une hausse de 36 % sur un an, souligne-t-elle.

« Ces nouveaux chiffres sont extrêmement inquiétants et montrent qu’un


nombre croissant de personnes n’ont d’autre issue que de se tourner vers des
organisations caritatives (…) et ce n’est pas juste », a réagi Emma Revie, citée
dans un communiqué.

Une aggravation de la faim et de la pauvreté


dans tout le pays
Selon l’association, plus de 760 000 personnes ont eu recours à une banque
alimentaire pour la première fois entre avril 2022 et mars 2023. Ces chiffres,
tirés des 1 646 points de vente de Trussel Trust, indiquent une aggravation
générale de la faim et de la pauvreté au Royaume-Uni, même s’ils précisent
qu’ils ne représentent pas l’ensemble des personnes qui ont du mal à se
procurer de la nourriture.

Même les non-gamers sont obsédés par ce jeu de rôle (ça vaut le coup de
l'installer !)

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Raid: Shadow Legends

« Nous connaissons une augmentation sans précédent du nombre de personnes


venant dans les banques alimentaires, en particulier des gens avec un emploi et
dont le revenu ne permet pas de suivre la hausse du coût de la vie », constate
Brian Thomas, responsable d’une banque alimentaire à South Tyneside dans le
nord-est du pays, cité dans le communiqué.

A Blackpool, gloire et décadence de l’Hôtel Impérial, symbole du déclin d’une


station balnéaire anglaise
Toutes les régions du Royaume-Uni sont concernées, avec une hausse des colis
distribués d’au moins 28 % dans chaque région, et qui a atteint 54 % dans le
nord-est plus déshérité

Selon le « Guardian », les banques alimentaires dans leur ensemble ne peuvent


pas intégralement rendre compte de l’ampleur de la faim, les chiffres du
gouvernement suggérant que seulement 14 % des personnes en situation
d’insécurité alimentaire grave ont recours aux colis alimentaires

Des aides sociales inférieures au coût de la vie


« Les aides sociales ne reflètent pas les coûts essentiels (d’un foyer) et en
conséquence les gens sont poussés plus profondément encore dans la misère »,
insiste Emma Revie. L’association appelle ainsi le gouvernement à « agir
maintenant pour renforcer le système de sécurité sociale ».

Les recherches du Trussel Trust, menées en collaboration avec la Joseph


Rowntree Foundation, ont permis d’estimer que le montant des aides sociales
habituelles au Royaume-Uni était inférieur d’au moins 140 livres sterling par
mois (158 euros) au coût moyen de la vie.

Au Royaume-Uni, « ça va devenir de pire en pire, cet hiver, il y aura des


morts ! »
Le gouvernement a débloqué des mesures exceptionnelles dans le contexte de
crise, notamment pour cette année une aide de 900 livres (environ 1 000 euros)
pour les ménages les plus modestes ou encore un paiement de 300 livres pour
aider les retraités à payer leurs factures d’énergie.

Mais, selon le « Guardian », les données du Trussell Trust suggèrent que ces
aides n’ont pas réalisé une différence durable, la fréquentation des banques
alimentaires ayant légèrement diminué dans les semaines qui ont suivi les
paiements en août et en décembre, avant de rapidement augmenter à
nouveau.

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« Il faut répondre aux attentes de la


génération Z »
Article de En partenariat avec SCRIBEO • Il y a 7 h

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Evoluez-vous dans un secteur en tension ?

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« Il faut répondre aux attentes de la génération Z »
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C’est bien le cas et cela concerne l’ensemble de nos métiers : aujourd’hui, nous
sommes particulièrement en recherche de techniciens de maintenance,
d’électromécaniciens, d’automaticiens, de calculateurs, de chargés d’études de
prix, de chargés d’affaires et de chefs de projet.

Quels sont les facteurs qui expliquent ces difficultés de recrutement?

On peut d’abord évoquer un sous-investissement en formation initiale sur


certains métiers : dans les années 1980-1990, les pouvoirs publics avaient pour
projet de faire de la France une économie basée sur les services. Ce qui a
conduit a délaissé les métiers de l’industrie ; d’où la pénurie de candidats que
nous connaissons aujourd’hui. De fait, nos métiers sont devenus moins visibles
et moins attractifs, car ils n’ont pas été suffisamment mis en valeur.

« Il faut répondre aux attentes de la génération Z »© SCRIBEO

A cela, s’ajoute la guerre des talents qui marque le secteur dans lequel nous
évoluons. Les entreprises se battent pour attirer les meilleurs, ce qui rend le
recrutement stratégique pour l’entreprise.

Quelle politique avez-vous mis en place pour attirer les talents ?

Tout d’abord, notre entreprise appartient à un groupe familial indépendant et


ça change tout !La valeur cardinale est l’autonomie, une réalité que vivent au
quotidien les collaborateurs du groupe.
Pour nous faire connaître et attirer les talents en stage, en alternance ou en
CDI,nous sommes très présents dans les forums écoles, en présentiel et en
distanciel. Nous utilisons également la communication sur les réseaux
sociaux et via notre site internet.

En 2022, nous avons créé notre « Graduate Program ». Nommé « Booste », il


est d’une durée de deux ans et permet aux jeunes ingénieurs qui le souhaitent
d’expérimenter 4 métiers (Ingénieur Etudes, Ingénieur Etude de prix, Ingénieur
Industriel et Ingénieur Projet). Le premier objectif ainsi visé est de démontrer la
variété de nos métiers et de former des cadres opérationnels possédant une
large vision de nos activités.

J’ajoute que chez FAYAT METAL, nos collaborateurs sont les meilleurs
ambassadeurs de nos métiers : la dernière campagne de cooptation a ainsi
permis de pourvoir 10% de nos recrutements en 2022.

Comment répondez-vous aux nouvelles attentes exprimées par la


génération Z ?

Nous lui apportons des réponses concrètes. Prenons l’exemple du télétravail,


aujourd’hui demandé par ces générations. La période du Covid nous a
démontré qu’il n’y avait pas lieu d’être frileux. Nous l’avons donc mis en place
de manière plus massive et structurée pour les postes qui peuvent être «
télétravaillables ».

Et sur le sujet de la RSE ?

L’acier est notre matière première. Ce dernier est recyclable à l’infini. Le point
de départ de notre démarche RSE est donc de travailler notre matière
première.

De plus, FAYAT METAL s'implique dans le processus de recyclage en étant un


des membres fondateurs de VALOBAT, l’éco-organisme du bâtiment agréé par
les pouvoirs publics.
Enfin, nous portons un programme qui consiste à réemployer des structures
métalliques, déjà utilisées, dans de nouveaux projets.

Outre l’attractivité, se pose également la question de la fidélisation des


collaborateurs…

En 2022, nous avons déployé un nouveau format de notre « Cursus Jeunes


Ingénieurs ». Il s’agit d’un parcours d’intégration et de formation de 14 jours
étalé sur 8 mois. Il vise à donner des bases techniques communes, de
découvrir la richesse de nos activités et de donner du sens à nos missions.

Et en ce qui concerne le top management ?

Pour nos managers de haut niveau, nous proposons un parcours de formation


qui leur donne une vision globale de la gestion et du pilotage de l’entreprise,
ainsi que de la posture managériale. De cette manière, nous accompagnons
nos collaborateurs à chaque étape de leur parcours professionnel.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas


participé à la réalisation de ce contenu.

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