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Genre et médias

Les médias et le genre désigne ici les liens entre les médias et les
genres mais aussi entre les notions de féminité et de masculinité,
et comment les genres sont représentés dans et à travers les
médias (presse écrite, télévision, radio, jeux vidéos, plateformes
en ligne).

Des initiatives et ressources existent afin de promouvoir l'égalité


hommes-femmes et de renforcer l'autonomisation des femmes
dans les représentations médiatiques et dans le milieu
professionnel des médias. Par exemple, avec la coopération de
partenaires comme la Fédération internationale des journalistes,
l'UNESCO a mis en place les Indicateurs d'égalité des genres dans
les médias (IGRM), renforçant ainsi le combat contre les
inégalités de genres qui sont toujours présentes dans la sphère
médiatique[1].

Histoire
Voir la catégorie : Pionnière dans les médias.
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Disparités entre les genres dans les carrières


médiatiques
Même si le nombre de femmes augmente dans les professions
médiatiques, par exemple en journalisme, les médias restent
statistiquement dominés par les hommes qui occupent
généralement la majorité des positions de pouvoir[2]. Les hommes
sont plus souvent cités que les femmes, par exemple à titre
d’experts, et ce sont aussi eux qui couvrent le plus souvent les
sujets « sérieux »[3]. Le test de Bechdel, créé pour évaluer, d’une
manière qui reste ludique, la représentation des femmes dans les
œuvres de fiction, a été adapté aux emplois dans les médias, ce
qui a permis de montrer que même pour des émissions où
plusieurs femmes sont employées, celles-ci ne bénéficient pas
d’une voix égale à celle de leurs collègues masculins. Par
exemple, leur présence à la radio est faible puisqu’elle se restreint
généralement à des sujets comme la météo et la culture[4].

Une étude conduite par Stacy Smith de l'université de Californie


du Sud montre que seulement 7 % des réalisateurs, 13 % des
scénaristes et 20 % des producteurs dans l'industrie du film et de
la télévision sont des femmes[5].
Même si les chiffres restent bas, on constate une légère
augmentation du nombre de femmes qui travaillent dans les
médias. Cependant, elles sont souvent cantonnées à traiter de
sujets liés aux besoins des femmes ayant souvent pour but de
leur donner une image « positive »[6]. De plus, les femmes sont de
plus en plus nombreuses à être incluses dans le processus de
décisions. Cette autonomisation des femmes leur donne plus de
possibilités pour promouvoir une représentation médiatique des
genres plus équitable et éviter la propagation de stétérotypes[7].

Représentations des femmes


L’identité se construit à travers des processus culturels dont la
production et la réception de contenu médiatique. Les médias
influencent notamment ce qui est considéré comme étant normal
dans une société[8]. L’assignation de genre désigne l’action
d’attribuer à une personne une place ou un rôle et d’attendre
qu’elle l’interprète en se conformant aux attentes sociales, selon
qu’elle est perçue comme étant un homme ou une femme. Les
médias occupent un rôle important dans le champ des
significations sociales; ils ont le pouvoir d’implanter certaines
représentations de genre, et ainsi de participer à la régulation des
rapports sociaux par ces points de repères identitaires. Les
analyses montrent régulièrement une sous-médiatisation des
femmes et une stéréotypification (par exemple, traitement
médiatique centré sur les tenues vestimentaires, la vie privée,
etc.)[9].

La sous-médiatisation des femmes dans les médias français (TV


et radio) peut être illustrée par le temps de parole qu'elles
détiennent sur les ondes, qui n'était que de 25 % en 2001 (contre
75% pour les hommes), contre 35 % en 2018[10]. Les femmes qui
sont amenées à s'exprimer dans les programmes d'information
TV sont plus souvent représentées dans des positions d'autorité
moindres que celles de leurs homologues masculins[11].

Sous-représentation des femmes

Selon France Info, seules 16,9 % des personnalités les plus


médiatisées en 2017 étaient des femmes[12].

Au cinéma, on soulève des problèmes comme le faible nombre de


femmes réalisatrices et les difficultés que rencontrent les actrices
plus âgées pour trouver des rôles intéressants[13],[14]. Il y a
seulement une femme pour environ deux hommes dans les
représentations populaires, et elles gagneraient deux fois et
demie moins que ces derniers pour des emplois équivalents[15].
La guilde des acteurs américains en arrive à des proportions
similaires, en précisant que les femmes ont un peu plus de rôles
principaux féminins en comparaison aux rôles de soutiens
féminins, mais toujours beaucoup moins de rôles en comparaison
aux rôles principaux masculins tenus par les hommes[16].

Représentation des femmes à la télévision

Séries télévisés

Comme la télévision est un média d’influence, il n’est pas rare de


constater que les formes de pouvoir se matérialisent à travers les
contenus de ce médium et se reflètent dans la société[17]. En effet,
les séries télévisées sont un bon exemple afin d’expliquer et
d’observer la représentation des femmes dans les médias.
Plusieurs études s’entendent pour dire que dans les séries
télévisées, la stigmatisation des rôles féminins est très présente.
Les femmes sont souvent représentées dans des situations
embarrassantes ou elles seront perçues comme une source de
divertissement et non comme personnage principal. Elles
occupent des positions passives tandis que les hommes seront
impliqués directement dans le développement de l’histoire[17] Les
femmes occupent, en effet, des rôles qui sont souvent valorisés
par la présence d’hommes. Selon les perspectives féministes
expliquées dans certaines études, la hiérarchie des genres et les
constructions sociales qui existent aujourd’hui dans la société
serait une réflexion de ce qu’on retrouve dans les médias
communicationnels tels que la télévision[17] Plusieurs séries
télévisées ont été étudiées afin d’analyser les stéréotypes
auxquels les femmes font face et qui ont par la suite des
répercussions dans nos sociétés. Prenons l’exemple de la série
« Ramdam », une émission de jeunesse québécoise qui se veut
réaliste, mais où les personnages principaux sont définis par
plusieurs stéréotypes liés au genre. Ramdam est une série
télévisée illustrant des adolescents évoluant dans un milieu
scolaire. Cependant, les rapports qu’ont les personnages féminins
avec divers personnages masculins illustrent à plusieurs reprises
la femme comme étant soumise à certains standards l’obligeant à
adopter des comportements spécifiques[17] Ainsi, cette
représentation des femmes met de l’avant la problématique de la
hiérarchie sociale entre les hommes et les femmes au sein des
séries télévisées populaires aussi présente dans la société réelle.

Télé-réalités

Les émissions de télé-réalité ont comme but de divertir le public.


Au sein de celles-ci, il est fréquent que la femme soit représentée
dans des situations où elle est confrontée à un rapport particulier
avec son apparence et sa sexualité. La femme est souvent
contrainte à se soumettre à des comportements dégradants et
stigmatisant. En effet, les émissions de télé-réalités « dégagent la
nette impression d’une régression sur les acquis antérieurs des
mouvements sociaux féministes et d’un grand désarroi des
représentations collectives devant la précarité de
l’émancipation. »[18] Le problème relevé par certains chercheurs
est la différence dans la représentation des femmes par rapport à
celle des hommes dans ces émissions[18] De plus, la popularité et
l’influence de ces émissions peuvent affecter directement la
représentation que le spectateur fera par la suite du pouvoir des
femmes par rapport à celui des hommes : « les sons et les images
de la télévision traversent le récepteur et pénètrent au-delà de sa
conscience à des niveaux très profonds. En effet, la télévision
atteint l'individu dans presque toutes les fibres de sa personnalité.
Elle agit sur lui tout autant dans ses activités cognitives et
psychiques que dans ses valeurs et comportements »[19] Ainsi, il y
a une banalisation importante de la stigmatisation liée aux
participantes de ces émissions et donc de la hiérarchisation des
pouvoirs au sein de ces émissions de télé-réalité entre le rôle de
l’homme et de celui de la femme perdure.

Émissions d'affaires publiques

Plusieurs chercheurs s’accordent pour dire qu’il y aurait une


importante distinction entre les hommes et les femmes appelés à
témoigner en tant que spécialistes dans les émissions traitant de
sujets d'actualité et émissions-débats. En effet, les chercheurs
Amir Hetsroni et Hila Lowenstein expliquent qu’il y a une
problématique importante en ce qui concerne la crédibilité
accordée par le public vis-à-vis des experts féminins invités[20].
Cet enjeu perdure dans sphère publique puisque les femmes en
position d’autorité ou en position de partager des connaissances
distinctes sur un plateau de télévision provoquent plusieurs
réactions, notamment dues à la forte présence de stéréotypes liés
aux sexes[20] C’est d’ailleurs la légitimité des propos proférés par
ces spécialistes de sexe féminin qui est remise en doute selon
Hetsroni et Lowenstein, car le spectateur accorderait une
confiance plus importante aux intervenants masculins[20]. De plus,
les scientifiques démontrent que les femmes sont souvent
appelées à témoigner dans le cadre de sujets considérés comme
« légers ». Ces émissions présentent davantage des spécialistes
de sexe féminin lorsqu’il est question de thèmes comme la
culture, la cuisine ou tout ce qui concerne le bien-être. Alors que
d’un autre côté, les sujets comme l’économie, la politique ou les
problématiques judiciaires sont souvent expliqués par des
spécialistes de sexe masculin. Ainsi, cette démonstration de la
femme comme celle qui s’y connait qu’en cuisine ou en beauté
reflète la tendance à placer la femme dans des positions
distinctes de la société. Aussi, la chercheuse Elspeth Probyn
établit le lien particulier entre le genre télévisuel et le genre
sexuel[21]. Selon cette théorie, les émissions ont pris un tournant
différent afin de rejoindre le public la femme étant à l’époque au
foyer. [style à revoir] Par contre, le monde télévisuel a continué à
alimenter cette pratique alors que les femmes ont commencé à
évoluer dans différents milieux. Par conséquent, la représentation
des femmes comme spécialistes au sein d’émissions d’affaires
publiques se fait encore rare.

La place des femmes expertes dans les


émissions d'affaires publiques
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Reconnaissance des progrès sur l'approche de genre

Il est indéniable que l’approche de genre connaît une évolution


sans précédent, d’après une étude de Brun (2009)[22], sur le site
web des Archives de Radio-Canada et les femmes en 2007.
L’auteur parle de l'obtention des nouveaux droits, permettant aux
femmes de siéger au Sénat canadien (1929), du droit de vote pour
les femmes au Québec (1940) et de la pleine capacité juridique
pour la femme mariée (1964) ; ainsi que le mouvement de
libération des femmes (de la fin des années 1960 au milieu des
années 1980), la décriminalisation de l’avortement (1988) et
l’adoption d’une loi québécoise sur l’équité salariale en 1996 (Le
Collectif Clio, 1992). L’étude souligne également cette progression
en ce qui a trait aux médias, car dans les premières décennies de
la radio, de nombreuses comédiennes ont prêté leur voix aux
personnages féminins des radio romans. Pourtant, on ne
reconnaissait pas à la voix féminine la dignité et l’autorité
nécessaire à la présentation des contenus plus « nobles », telle
l’information (Martin, 1989).

Les biais de genre dans les interventions médiatiques

D'après l’étude de Brun (2009)[22], les femmes sont plus


représentées aux médias, dans les catégories suivantes :

Personnalités
Arts et culture
Vie et société

Les hommes sont souvent représentés aux médias, dans les


catégories suivantes :

La politique et l'économie
Les guerres et conflits
Les sports
Les sciences et technologies

Découvertes de l'étude

En Israël

Selon une étude consistant à observer l’intervention des femmes


expertes aux émissions des affaires publiques en Israël, Hetsroni
& Lowenstein (2014)[23] ne restent pas indifférents à l’idée qu’il y a
une marginalisation des femmes sur les affaires traditionnelles
masculines. Cependant, les deux chercheurs se concentrent plus
sur les conséquences de cet anéantissement symbolique des
femmes qui peut être critique pour les jeunes filles
téléspectatrices, car elles manqueraient des modèles à qui
s’identifier et utiliser comme icônes d'aspiration (Fourie, 2001. p.
503). Hetsroni & Lowenstein soulignent aussi comment ce
dilemme peut cultiver chez les hommes une sous-estimation de la
capacité des femmes à exceller dans les tâches compliquées - et
les femmes par manque des modèles de leur propre genre,
peuvent internaliser et sous-estimer leur talents (Morgan 1982 ;
Signorielli 1989). Les chercheurs signalent aussi que les études
sur les rôles de genre sont rarement trouvables en dehors des
États-Unis. Cela est causé par l’aspect culturel, car dans la société
israélienne par exemple, l’égalitarisme coexiste avec les
stéréotypes traditionnels, tel qu’on peut le constater au parlement
où on trouve un groupe féministe de femmes politiques et un
groupe qui défend les valeurs familiales et proclame les femmes
comme bâtisseuses de foyer.

Il sera peut-être possible de voir des experts homosexuels,


bisexuels et même transsexuels intervenir dans les émissions
(Hetsroni et Lowenstein 2014). C’est ainsi que les chercheurs
proposent de mener une étude future à ce sujet.
Au Canada

Au cours d’une analyse qui porte sur la place qu’occupent les


femmes et les enjeux qui les concernent dans le contenu offert
aux internautes, Brun (2009)[22] a découvert qu’il y a une sous
représentation des femmes dans les catégories plus
traditionnellement masculines telles que « Politique et économie »
(7,0 %), « Désastres et tragédies » (5,6 %), « Guerres et conflits »
(5,2 %), « Sports » (6,1 %) et « Sciences et technologies » (1,7 %).
Elles sont beaucoup mieux représentées dans les catégories
« Personnalités » (20,5 %), « Arts et culture » (17,3 %) et « Vie et
société » (16,9 %).

À travers ces observations faites, Brun (2009)[22] arrive à conclure


que le site des Archives de Radio-Canada accorde en 2007 une
place marginale aux femmes, qu’il s’agisse de dossiers, d’extraits,
d’émissions, d'artisans ou d'invités. Néanmoins, le site des
Archives de Radio-Canada reconnaît la valeur de Judith Jasmin,
une co-animatrice des années 1950 de l’émission d’affaires
publiques Carrefour avec le futur premier ministre péquiste René
Lévesque (Brun, 2009)[22]

En Finlande

Toujours dans cette même optique d’idées, Niemi & Pitkanen


(2017)[24] ont mené une étude en Finlande sur l’usage du genre
des experts dans les médias. Une question est soulevée par ces
derniers, celle de savoir si la différence dans la représentation
entre hommes et femmes est causée par le biais de genre dans la
pratique du journalisme, ou est ce plutôt que le genre
d’information requis par les journalistes semble être détenu par
les hommes ?

Premièrement, leur analyse a démontré que les professeurs sont


considérés comme ceux qui détiennent le plus haut niveau de
connaissance, donc les journalistes sont plus susceptibles
d’interviewer des professeurs. De plus, certaines études ont
montré que l'expérience d’un chercheur est un indicateur
important d’une exposition médiatique (Fenton et al.,1998).
Pourtant, dans certaines universités de la Finlande, la majorité des
chercheurs et conférenciers sont des femmes.

Deuxièmement, le sondage a évalué la fréquence à laquelle les


experts (hommes et femmes) étaient contactés pour des
interviews. Il y avait peu de différence sur ce cas, car les contacts
se font irrégulièrement. Cependant, les résultats montrent quand
même que les hommes sont contactés pour les interviews un peu
plus fréquemment que les femmes. À ce point, les journalistes ont
argumenté qu’à cause d’un horaire chargé, ils ne prennent pas
beaucoup de temps à trier parmi les experts.

Troisièmement, il a été découvert que les hommes étaient plus


prêts et disposés à intervenir sur les affaires beaucoup plus
générales liées à leur domaine de recherche, par rapport aux
femmes qui préfèrent plus parler des sujets dans lesquels elles se
spécialisent.

Selon Niemi & Pitkänen (2017)[24], élargir la sélection des


intervenants publiques serait bénéfique pour promouvoir l’égalité
et l’opportunité d'académiciens et élargir la compréhension
publique de ce que constitue un expert.

Sexualisation et objectification
[non neutre]
En Occident, l’idéal de beauté tourne autour de la jeunesse, la
minceur, et de la bonne forme physique. L’attractivité des femmes
se définit en relation aux images diffusées dans les publicités, à la
télévision et différentes autres médias qui représentent la femme
idéale comme étant grande, blanche, mince, blonde[25]. L’industrie
de la mode est connue pour utiliser des mannequins très jeunes.
Quelques compagnies ont misé sur d’autres modèles de beauté,
avec un succès mitigé. Par exemple, la campagne de Dove « vraie
beauté » a été populaire, alors que la plus récente tentative de
Lush avec Go Naked a été contestée. Les représentations dans le
monde du sport et des athlètes contribuent quant à elles à un
modèle de masculinité axé sur la force et une relation ambivalente
à la violence, qui encourage à la prise de risque et à
l’agressivité[26].
L'objectification des femmes dans les médias est transmise
verbalement et non verbalement, et aussi bien directement
qu'indirectement, non seulement pas moyen visuel mais elle peut
également se manifester de manière "subtile" en commentant par
exemple l'apparence des femmes sur un ton d'humour et en
faisant des blagues.

Domestication

Dans les médias, le mariage, la parentalité, et tout ce qui réfère à


la vie de famille et domestique sont généralement dépeint comme
étant plus important pour les femmes que pour les hommes[27]. À
partir du milieu des années 1940 jusqu'aux années 1960, les
femmes (et plus particulièrement les femmes blanches et de
classe moyenne) étaient représentées comme mère au foyer
ayant une vie "parfaite": maison impeccable, enfants en parfaite
santé, toujours belle et organisée[28]. Cependant, à la télévision
par exemple, les récits et images ne représentaient pas la réalité
des années 1960 où "40% des femmes travaillaient en dehors de
leur domicile... et où le taux de divorce était deux fois plus
important qu'avant la deuxième guerre mondiale"[28]. Selon une
étude menée en 1975 par Jean McNeil[29], 74% des cas étudiés
ont montré que les interactions des femmes sont "liées à la
romance ou aux problématiques sur la famille", alors que le chiffre
pour les hommes s'élève seulement à 18% dans ce cas[30]. Par
ailleurs, les personnages féminins n'ont souvent pas de boulot,
surtout lorsqu'elles sont aussi des mères et épouses, et elles n'ont
que rarement le rôle d'un personnage dominant qui prend des
décisions[27] Le patron est généralement un homme[30]. Les
hommes sont représentés comme étant plus dominateurs,
agressifs, aventureux, actifs et victorieux, alors que les femmes
sont montrées comme étant passives, faibles, inefficaces,
victimisées ou même riables[27].

Comme le montre une étude sur la représentation des genres


dans la publicité dans sept pays, les femmes sont plus
susceptibles de jouer des rôles de femme au foyer alors que les
hommes sont plus susceptibles de jouer des rôles de
professionnels et de travailleurs[31].

Âge

Les médias produisent des images du vieillissement et des


environnements de travail qui perpétuent soit une vision négative
du vieillissement ou une vision de vieillissement réussi. Les
représentations des femmes ont tendance à les sexualiser et les
effets visibles du vieillissement deviennent quelque chose à
cacher[32],[33]. Les femmes plus âgées sont moins présentes au
cinéma que les hommes en général et que les femmes plus
jeunes[34]. Les rôles de femmes de 40 ans et plus représentent
seulement 28 % de tous les rôles féminins. Pour les hommes de
40 ans et plus, les rôles sont en augmentation dans les
productions télévisuelles et théâtrales[16]. Les acteurs continuent
d’obtenir des rôles et apparaissent comme des héros « sans âge »,
alors que pour les femmes plus âgées, leur vieillissement fait
partie de l’intrigue (par exemple dans Mamma Mia ou Sex in the
City)[35].

Les femmes de tous âges continuent d’être définies par leur


apparence[9]. Plusieurs sites proposent des exemples de ce que
constitue vieillir « en beauté » ou « avec grâce » pour les
comédiennes de 50 et 60 ans, parfois même de
40 ans[36],[37]. Dans les journaux et sites de « potins », les corps
vieillissants des femmes sont présentés en termes négatifs à
moins d’avoir subi des interventions chirurgicales jugées
« réussies »[35]. Dans ces médias, la culture de consommation et
les procédures de modification du corps ne sont pas
questionnées, mais les célébrités y ayant eu recours le sont, selon
le résultat « réussi » ou « monstrueux » si elles sont « allées trop
loin »[38]. La visibilité des femmes plus âgées n’est donc pas
nécessairement progressive, puisque ces représentations sont
principalement cadrées par leur bonne ou mauvaise « gestion » de
leur corps vieillissant[35].

Représentation des hommes


Les représentations médiatiques des hommes sont souvent
critiquées pour leur utilisation de stéréotypes sexistes. [Par qui ?] La
plupart de ces critiques discutent notamment de la façon dont les
personnages masculins sont représentés à la télévision et dans
les films - les hommes doivent être plus forts, agressifs,
dominants, etc., que les hommes qu'ils sont censés
représenter[39].

Masculinité toxique

Le concept de "masculinité toxique" est souvent utilisé en


psychologie et dans les études sur le genre pour faire référence à
certaines normes du comportement de la masculinité
(notamment en Amérique du Nord et en Europe) qui sont
associées avec un mal fait à la société et aux hommes eux-
mêmes. Certains stéréotypes qui véhiculent l'idée que les
hommes sont dominants et comportent dans leur nature des
traits de caractère misogyne et homophobe peuvent être
considérés "toxique" à cause de la promotion qu'ils font de la
violence dont les agressions sexuelles et la violence familiale.
D'autres traits assimilés à la masculinité comme l'incapacité à
ressentir des émotions peuvent être à l'origine de problèmes
psychologiques (dépression, stress, abus de substances, etc.).
Les représentations médiatiques de la masculinité perpétuent une
représentation biaisée et les stéréotypes sur le genre qui
participent à la formation de cette masculinité toxique". Plusieurs
documentaires ont été produits sur cette problématique dont
notamment "The Mask You Live In (http://therepresentationprojec
t.org/film/the-mask-you-live-in/) [archive]" produit par
l'association The Representation Project.

Le sociologue Michael Kimmel définit la masculinité toxique


comme pouvant être une réponse au mouvement féministe qui
bouscule l'autorité patriarcale masculine[40].

Réponses et mouvements pour le changement

Réponse féministe

Depuis les années 1970, plusieurs auteurs se sont penchés sur la


déconstruction de certains concepts dont la féminité,
argumentant ainsi que les femmes sont forcées à adopter un rôle
de "soumission" dans la société afin de combler les fantasmes
masculins de ce que représente une femme. Germaine Greer,
écrivaine féministe australienne a écrit que les femmes étaient
perçues comme simples consommatrices du pouvoir de leur mari.
Les femmes deviennent alors les cibles du marketing et leur
image est utilisée dans la publicité afin de faire vendre des
produits de consommation[41]. L'écrivain socialiste américaine
Sharon Smith a déclaré dans la première parution de "Women and
Film" que les rôles donnés aux femmes au cinéma sont "presque
toujours construits autour de leur attraction physique et d'un jeu
de séduction avec les personnages masculins", contrairement aux
rôles masculins qui, selon l'auteur sont plus diversifiés[42].
En termes de représentations médiatiques, les critiques
féministes essaient d'ouvrir un débat public et des discussions au
sujet des genres dans les sphères politiques et sociales[43].

Réponse des Organisations internationales et ONG

ONU-Femmes

L'ONU-Femmes est l'entité des Nations Unies consacrée à l'égalité


des genres et à l'autonomisation des femmes. Afin de renforcer
leur leadership, de mettre fin à la violence à leur égard et de
renforcer leur autonomie, il est important qu'elles est une place
dans le paysage médiatique et que la représentation qui leur est
faites soit juste est équitable.

"Les médias ont beaucoup d'influence sur la façon dont nous


percevons et comprenons le monde qui nous entoure. Cette
influence a plusieurs dimensions. Même lorsque l'information est
tout à fait exacte, d'un point de vue factuel, si elle est exprimée
principalement par des hommes, à propos des hommes, cela
déforme effectivement la réalité. Chez ONU-Femmes, nous pensons
que nous devons œuvrer en partenariat pour modifier le paysage
des médias et les mettre au service de l'égalité des sexes."

Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.


UNESCO

Conformément à sa "Priorité Égalité des genres"[44], "l'UNESCO a


pour mission de contribuer à atteindre l'objectif de l'égalité des
genres dans les médias d'ici 2030"[45]. Afin d'atteindre cet objectif,
l'organisation a développé Les Indicateurs d'égalité des genres
dans les médias (IGRM) (http://www.unesco.org/new/fr/commun
ication-and-information/crosscutting-priorities/gender-and-medi
a/gender-sensitive-indicators-for-media/) [archive] afin de
mesurer la sensibilité face aux questions de genres et leurs
représentations au sein des organisations médiatiques, et plus
particulièrement dans le contenu éditorial. L'UNESCO promeut
l'application de ces Indicateurs par les gouvernements, les
organisations médiatiques, les unions de journalistes et
associations, les écoles de journalisme, etc. De plus, chaque
année, l'organisation organise une campagne intitulée "Les
femmes font l'info (https://fr.unesco.org/womenmakenew
s) [archive]"; en 2018, le thème était L'égalité des genres et les
médias sportifs car "la couverture sportive est puissante pour
façonner les normes et stéréotypes liés au genre. Les médias ont
le pouvoir de défier ces normes, en promouvant une couverture
plus équilibrée des athlètes, sans distinction de genre."[46].
Geena Davis Institute

Le Geena Davis Institute milite pour l'égalité des genres dans les
médias. C'est une organisation non-gouvernementale qui
concentre ses recherches sur la représentation des genres dans
les médias et qui a pour objectif d'atteindre une représentation
équitable des femmes.

Voir aussi
Ligue du LOL

Références
1. (en) « Gender-Sensitive Indicators for Media: Framework of
indicators to gauge gender sensitivity in media operations
and content | United Nations Educational, Scientific and
Cultural Organization » (http://www.unesco.org/new/en/com
munication-and-information/crosscutting-priorities/gender-and
-media/gender-sensitive-indicators-for-media/) [archive], sur
www.unesco.org (consulté le 24 mai 2018)
2. « Observatoire des métiers de la presse » (http://data.metiers-
presse.org/explore.php#stack/alljournalists/journalistNumbe
r/ageSlice/genderDistribution/none/2014/none) [archive]
3. (en) « Women's media center » (http://www.womensmediacente
r.com/pages/the-problem) [archive], sur
www.womensmediacenter.com
4. « Où sont les femmes? » (https://www.ledevoir.com/societe/
medias/453505/medias-ou-sont-les-femmes) [archive], sur Le
Devoir, 26 octobre 2015
5. « Gender Equality: Gender equality in entrepreneurship
(Edition 2015) » (https://dx.doi.org/10.1787/747d4c22-e
n) [archive], sur OECD Social and Welfare Statistics,
25 octobre 2012
6. Erika Engstrom, « Doane, Mary Ann », dans Encyclopedia of
Gender in Media, SAGE Publications, Inc.
(ISBN 9781412990790, lire en ligne (https://dx.doi.org/10.413
5/9781452218540.n29) [archive])
7. Assessment of Development Results : Montenegro, United
Nations, 31 décembre 2006 (ISBN 978-92-1-059977-1, lire en
ligne (https://dx.doi.org/10.18356/46d6fb59-en) [archive]),
p. 107–109
8. Rakow, F. & L. Wackwitz, Feminist Communication Theory :
Selections in Context, Routledge, 2004
9. Damian, B. Montañola, S., & Olivesi, A., L’assignation de genre
dans les médias : attentes, perturbations, reconfigurations,
Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014
10. David Doukhan, « À la radio et à la télé, les femmes parlent
deux fois moins que les hommes », La revue des médias,‎
4 mars 2019 (lire en ligne (https://larevuedesmedias.ina.fr/la-r
adio-et-la-tele-les-femmes-parlent-deux-fois-moins-que-les-ho
mmes) [archive]).
11. David Doukhan & Cécile Méadel & Marlène Coulomb-Gully, « En
période de coronavirus, la parole d’autorité dans l’info télé
reste largement masculine », La revue des médias,‎
23 juin 2020 (lire en ligne (https://larevuedesmedias.ina.fr/etu
de-coronavirus-information-television-bandeaux-femmes-hom
mes) [archive]).
12. « Les femmes sont sous-représentées dans les médias »,
Franceinfo,‎3 janvier 2018 (lire en ligne (https://www.francetvin
fo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-de
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s_2543753.html) [archive], consulté le 4 janvier 2018)
13. (en) « Vulture » (http://www.vulture.com/2015/10/100-women-di
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