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Actuellement, 836 millions de personnes vivent dans une pauvreté extrême et,
dans les régions en voie de développement, une personne sur cinq vit avec
moins de 1,25 $ par jour. Malgré ces chiffres sidérants, le programme de
développement durable à l’horizon 2030 de l’Organisation des Nations Unies
cherche à éradiquer la pauvreté d’ici à 2030 – mais cet objectif ne peut être
atteint si nous continuons à avancer dans la même voie et à laisser les femmes à
l’écart. Des études récentes ont constaté que l’autonomisation économique des
femmes était fondamentale pour la réduction de la pauvreté, et une condition
préalable au développement durable, exploitant la possibilité de modifier
considérablement l’évolution du Programme 2030.
Bien que la recherche ait établi un lien entre l’autonomisation économique des
femmes et le développement durable, cette question n’est toujours pas
considérée comme prioritaire par les États. La question d’un éventuellement
rapprochement qu’il y ‘aurait entre de la femme et le développement.
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1- LES APPORTS DES FEMMES DANS LE PROCESSUS
DE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE
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tenir compte des réalités des femmes, nous avons besoin d’un plus grand
nombre de femmes dans les films, sur les écrans et hors écran.
1-3- Les femmes dans le sport
Le sport à le pouvoir d’inspirer un changement et de briser les stéréotypes sexistes – et c’est
précisément ce que font les femmes, décennie après décennie, en montrant qu’elles sont tout
aussi capables, résilientes et fortes que les hommes, non seulement physiquement, mais
également stratégiquement, en tant que leaders et agentes du changement (conseil pro pour la
Génération Égalité : regardez le match de tennis historique de Billie Jean King – la bataille
des sexes).
Aujourd’hui, les femmes sont beaucoup plus visibles dans le sport que jamais auparavant : il
est prévu qu’aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, la représentation entre les sexes sera
presque égale parmi les sportifs, une première dans l’histoire des JO. À titre de comparaison,
seulement 22 femmes (2,2 pour cent) sur un total de 997 athlètes ont participé aux Jeux
olympiques pour la première fois en 1900. Les femmes et les hommes participeront dans
presque toutes les catégories sportives, à quelques exceptions près : la gymnastique rythmique
et la natation synchronisée sont les seules disciplines exclusivement féminines, et la lutte
gréco-romaine est une discipline exclusivement masculine – bien que les femmes puissent
participer à la lutte libre.
Malgré les progrès réalisés, les femmes continuent d’être exclues de certains sports dans
plusieurs régions du monde et, à l’échelle mondiale, elles gagnent des salaires et des sommes
d’argent pour des prix qui sont largement inférieurs à ceux de leurs homologues masculins.
ONU Femmes travaille à combler les disparités pour les femmes et les filles, notamment par
le biais de partenariats avec le Comité international olympique et avec l’ambassadrice de
bonne volonté d’ONU Femmes et meilleure buteuse de l’histoire de la coupe du monde
féminine de la FIFA, Marta Vieira da Silva.
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que la moindre avancée soit un gain, le tableau dans son ensemble est bien
sombre : sur les 500 directeurs généraux à la tête des entreprises aux plus hauts
revenus, seulement moins de 7 pour cent sont des femmes.
S’agissant de la main-d’œuvre dans son ensemble, les disparités entre les sexes
en matière de participation à la main-d’œuvre chez les adultes en âge d’activité
professionnelle maximale (de 25 à 54 ans) ont stagné ces 20 dernières années.
L’amélioration de l’éducation parmi les femmes a très peu contribué à enrayer la
ségrégation professionnelle profondément ancrée dans les pays développés et les
pays en développement. Les femmes continuent d’assumer une part
disproportionnée des soins et des travaux domestiques non rémunérés. Dans les
pays en développement, cela comprend diverses tâches pénibles telles que la
collecte d’eau, dont les femmes et les filles sont responsables dans 80 pour cent
des ménages qui n’ont pas accès à de l’eau sur place.
le droit à l’éducation
le droit de participer activement et de manière égalitaire dans la société
le droit de prendre les décisions qui concernent leur corps et leur futur
le droit à la justice et à des opportunités égalitaires
le droit à la protection contre les violences liées au genre
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2-2- Injustices sur le marché du travail
Seules 50% des femmes aptes au travail sont dans la population active, contre
77% des hommes. De plus, les femmes ne gagnent que 77 centimes là où un
homme gagne un dollar, et elles ont tendance à occuper des emplois vulnérables,
moins protégés et sous-valorisés. En plus de leur emploi, les femmes effectuent
jusqu’à 3 fois plus de travail non rémunéré, non déclaré, ou informel que les
hommes (à savoir, les tâches ménagères, la cuisine, le ménage, la collecte d’eau
et de bois de chauffage, le travail des champs, la garde des enfants et des
personnes âgées, etc.). Les femmes noires, ainsi que les femmes indigènes,
réfugiées, immigrantes et migrantes, sont parmi les femmes les plus
marginalisées en matière de participation et d’accès au travail informel et
formel.
3-1- Créer des plateformes pour les femmes, la société civile et les
ONG
Ces plateformes pour les femmes permettront de communiquer, de collaborer et
d’établir des relations avec les acteurs concernés, ainsi qu’avec les membres du
secteur privé et public, en comblant l’écart entre les secteurs formel et informel.
Les partenariats et alliances multilatéraux sont d’une importance capitale.
2,3 milliards de femmes n’ont pas accès à Internet. Les TIC offrent la
possibilité d’atteindre les personnes les plus éloignées/les plus
difficiles à atteindre, et de leur fournir les outils qui leur permettront
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d’amorcer et/ou d’accélérer de manière exponentielle leur accès au
marché du travail.
CONCLUSION
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En milieu rural, la femme, comme la décrit Dr. Longhurst, spécialiste du
développement rural, est le pivot entre la production et la consommation. En
effet, le rôle de la femme dans la génération du revenu familial est souvent
double: par ses activités à l'intérieur du foyer, elle permet d'épargner le temps
des autres membres de la famille, les rendant ainsi disponibles pour un travail
rémunéré; par une activité génératrice de revenu monétaire, elle participe
directement aux dépenses familiales.