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Note du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage sur

la pénétration économique des pays du bloc soviétique en Afrique (1er août


1959)

Légende: Le 1er août 1959, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), qui est
le service de renseignements extérieur français, rédige une note d’information classée « secret », détaillant la
pénétration économique des pays du bloc soviétique dans certains pays d'Afrique. L’analyse porte sur
l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, la Libye, le Nigéria, le Soudan et l’Union sud-africaine.
Copyright: (c) Archives Nationales d'Outre-Mer, Aix-en-Provence
URL:
http://www.cvce.eu/obj/note_du_service_de_documentation_exterieure_et_de_cont
re_espionnage_sur_la_penetration_economique_des_pays_du_bloc_sovietique_en_
afrique_1er_aout_1959-fr-e39692fe-4a77-4942-a957-c51196d1c71f.html
Date de dernière mise à jour: 01/09/2017

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PENETRATION ECONOMIQUE
DES PAYS DU BLOC SOVIETIQUE EN AFRIQUE

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P R E M IE R M IN IS T R E
Destinataire N° V

S. D. E. C. E.
Le 1er août 1959
Référence * 21354/H E

MOT ICE D’INFORMATION

PENETRATION ECONOMIQUE
I DES PAYS OU BLOC SOVIETIQUE EN AFRIQUE

Destinataires :

E.M.G.D.H./BEN - 2ex,
A. E. - S/Da Europe Orientale (U.R.S.S.)
11 - S/Ln Europe Orientale (Europe Orientale)
" - S/Dn Afrique Centrale et du Sud
Armées- E.M.Ai/2
Fia, et Aff.Eco. — Du des Relations Economiques Extérieures
» n - I.H.S.E.E. -2ox.

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SOMMAIRE

1) Pénétration économique des pays du Bloc en. Ethiopie

II) Pénétration économique des pays du Bloc au Ghana

III ) Pénétration économique des pays du Bloc en Guinée

I?) Pénétration économique des pays du Bloc au Libéria

V) Pénétration économique des pays du Bloc en Libye

VX) Pénétration économique des pays du Bloc en Nigeria

VTl) Pénétration économique des pays du Bloc au Soudan

Vf lT) Pénétration économique des pays du Bloc en Union sud-africaine

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G EN E R A L I T E S

pays indépendants d*Afrique Noire sont à l'heure actuelle

sollicités par le Bloc soviétique qui veut les englober dans un

réseau d’échanges souvent tentants (car 1!U,R.S.S, et ses satellites se

portent preneurs de matières premières parfois difficiles à écouler t

café, coton, cacao) et leur renouvelle ses propositions d'aide technique

ou financière«

Si cette pénétration a rencontré en Ethiopie certaines difficul­

tés qui ont amené l'U,R,S,S. à prendre une position en retrait par rapport

& -J3.Tchécoslovaquie, elle vient de rebondir après le voyage de HAXLE

SELASSIB à MOSCOU.

Au Ghana, l'offensive soviétique connaît un renouveau et certai­

nes mesures récentes permettront à la D.D.R. et à la Pologne d'accroître

considérablement leur influence.

La Guinée, elle, a déjà signé une série d'accords conporciauz

et culturels, qui étendent l'emprise des pays de l'Est sur les échangea et

l*aide technique,

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En Libye, on en est encore au stade des propositions.

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ConooiouB dea -pavs du Bloc oriental en Ethiopie

tans le courant de l’année 1958, l'U.R.S.S. et certains autres

pays connunistes (Bulgarie, Pologne, Tchécoslovaquie, Yougoslavie et

Chine) ont nené une action pour prendre pied sur le narché éthiopien et

poursuivre une implantation déjà amorcée en 1957 par des achats do peaux

et de café*

Malgré des offres alléchantes de ventes au-dessous des cours

mondiaux et des achats de produits éthiopiens au-dessus des cours, cette

action n’avait pas connu jusqu’ici un succès couplet* Les clients éthio­

piens sont mécontents de la lenteur et de la qualité des livraisons sovié­

tiques . La visite de M. ABEBERETTA. à MOSCOU en juillet avait été décevan­

te, Les tentativos chinoises et yougoslaves n’avaient entraîné quo peu de

réalisations. Seuls les Tchécoslovaques et, pour certaines livraisons, les

Polonais ,semblaient 3tre appréciés coma fournisseurs. Mais l’U»R.S«S.

vient de marquer un progrès spectaculaire avec l’octroi d'un crédit

important.

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U.R.S.S.

de se concilier les bannes grâces de l’Ethiopie (en parti-


problème que pose le partage des eaux du Nil), l'U.R.S.S,
au cours des années passées, offort à plusieurs reprises sa collabora­

tion à ce pays» L’Ethiopie n’avait accepté jusqu’ici que la construction


d’un hôpital* On vient d’apprendre, à l'occasion de la récente visite de

l’enpereur HA.
ITÆ SELASSIE à MOSCOU, l’attribution officielle d’un crédit

soviétique de 400 aillions de roubles pour achat de matériel industriel

et agricole (13 juillet 1959)» On pense que ce crédit sera en partie utili­

sé pour 11exploitation des gisements de soufre et de manganèse da pays

Dahkali*

En outre, les deux pays ont échangé les instruments de ratifi­

cation d’un plan de collaboration culturelle pour les années 1959-1961»

Suivant certaines informations, c’est la politique "hésitante"

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Tchécoslovaquie

a cru remarquer, au cours des derniers mois, que ,en matière

s Soviétiques se faisaient volontiers relayer par la

Icbslcrvaquie. Ce dernier pays s'est, en effet, imposé comme fournisseur

de textile et de verrerie et a obtenu l'équipement sanitaire d'un hôpital,

pour lequel il a ouvert un crédit en marchandises de 2 millions de dollars

(à 2?at remboursable en 10 ans).

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II — Pénétration économique dos navs du Bloc oriental au Ghana

f l'U.R.S.S. a importé pour 6*249*000 £ de produits ghanéens —

du cacao pour la presque totalité* Ses exportations pendant la n6no période

étaient à peu près nulles* U ne semble pas qu'en 1958 cet effort d'inpor-

tation ait été poursuivi.

En nars 1959»toutefois, les Soviétiques prenaient l'offensive.

Une mission soviétique venait à* ACCRA, étudier les possibilités pour

l'U.R.SoS. d'accorder une aide technique écononique au Ghana et proposait

un échange de narchandises (100*000 tonnes de cacao (l) contre narchandi-

ses soviétiques)«

Le 10 juin y un accord comercial était signé à ACCRA,

En outre, l fU*R*S*S* avait obtenu (nai 1959) d'envoyer au Ghana

plusieurs ingénieurs qui devaient étudier la technique de l'oxtraction du

diamant »

(l) Le Ghana rencontre actuellement des difficultés pour écouler son cacao
en Hollande et en Allemagne Occidentale.

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1957» les exportations tchécoslovaques au Ghana atteignaient

1,50$ des importations ghanéennes).

En octobre 1958, des contacts ont été pris avec la Tchécoslovaquie

pour étudier une extension des échanges, le Ghana envisageant d’acheter

de l 1équipement industriel et de faire appel à l'aide technique que les

Tchécoslovaques lui auraient proposée lors de la visite d'ARJEH KUMI à

PRAGUE (9.58).

Allen/igne Orientale

Jusqu'en 1959» les relations comerciales entre le Ghana et la

D.S.R. ont été très réduites (chiffre des exportations allemandes au Ehawa

en 1957 î 679.941 £)» nais en février 1959, à la suite de la venue au

Ghana d'une mission économique allemande, les deux pays ont décidé i

— d'échanger des représentations commerciales ayant statut consulaire

et d'établir ainsi des relations comerciales et des rapports cul­

turels directs;

— d'organiser l’envoi en D.D.R, d’étudiants et de techniciens gha­

néens.

Il faut donc s'attendre à une extension des rapports entre les

deux paya dans le courant de l'année. /


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Pologne

pays qui s'était peu manifesté sur le marché ghanéen (expor-

Ghana en 1957 f 118.064 £.) envoyait lui aussi une mission

au Ghana au début de 1959 (du 12 au 17 janvier) pour étudier le

développement possible des échangeai Il fut convenu que t

- la Pologne fournirait au Ghana certains techniciens (géologues en

particulier) et accorderait des bourses d’études aux étudiants

ghanéens;

- un attaché commercial tchécoslovaque serait envoyé au Ghana;

- un accord commercial allait être élaboré (la Pologne propose d'aoho-

ter en particulier du cacao, du bois, du coprah);

- la participation de la Pologne au plan de développement ghanéen

serait étudiée*

En outre, la Pologne a établi une ligne do transport maritime

régulière ACCBA-SXETTIN.

La Hongrie et la Chine Communiste se sont peuintéressées au Ghana

jusqu’à nouvel ordre; en 1957, lours exportationsvers ce payss *élevaiont

à t

- 134*132 £ pour la Hongrie

— 322*827 £ pour la Chine Communiste, /

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III — Pénétration économique des pava du Bloc arien*«1 Guinée

mis 1*accession de la Guinée à l'indépendance, ses contacts

c les pays du Bloc soviétique n'ont cessé de se multiplier.

ÏÏ.R.S.S.

La première manifestation en a été la visite,en octobre dernier,

d'une délégation soviétique comprenant M. EAFTANQV, membre de la représen­

tation commerciale au CAIRE. Le 13*2.59, les deux pays signaient un acoord

commercial et de paiement prévoyant l'écibange de produits guinéens (café,

bananes, ananas) contre des biens d'équipement, notamment des tracteurs

et des machines agricoles.

Sa réalisation semble entraîner un certain nombre de déboires

pour les Soviétiques (frets coûteux, manque de fret de retour,

nai* les transports <t& poar&at'mcss rcgolièrôaôwfe et los

autorités gtdnéennes sont très satisfaites des prix pratiqués pour

les achats de bananes dont les cours n'ont jamais été plus élevés.

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Tchécoslovaquie

21 novenbre 1958, un accord de coopération éconcniqus, scieco-

turelle est signé entre les deux pays« Cet accord prévoit,

la fixation du cadre actuel des échanges (d'un nontant de plusieurs

ni liions de dollars), l'envoi de spécialistes tchécoslovaques en Guinée

et la fomation en Tchécoslovaquie d'étudiants guinéens,et 11établissenent

d'une coopération à long terne qui doit faire l'objet d'accords ultérieurs.

En février 1959» une nission guinéenne se rend à PRAGUE pour

étudier l'application de ce programme.

Une nission économique pernanente tchécoslovaque doit s'instal­

ler à COMKRY.

Au cours de la deuxiène senaine de nars, la Guinée reçoit une

cargaison d'araes tchécoslovaques (800 fusils ainsi que des ornes anti­

chars et antiaériennes et des voitures blindées) qui n'ont» suivant les

déclarations officielles» pas été sollicitées nn-îa qui sont acceptées.

Des techniciens au noribre de 18, civils et nilitaires, les acconpagnent.

En juin 1959» vjog nission nilitaire tchécoslovaque se trouvait

en Guinée«

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Dans le courant du no la de nars, l'arrivée prochains

■acteurs tchécoslovaques était exploitée par le gouvernement

thène de propagande auprès des nilieux ruraux.

La Tchécoslovaquie prépare des plans pour l'installation d'un

énetteur radio à grande puissance près de C0NAKB2.

La pénétration économique tchécoslovaque s'accompagne d'une

nainnise dos conseillers tchèques sur le service des Douanes, la Sûreté

et le Conptoir du comerce extérieur, discrète efficace.

D.D.R.

Le 17.11.58, la Guinée signait avec la D.D.R. un accord conner-

cial fixant les échanges à environ 1 nillicrd de francs nétropolitains et

un accord culturel concernant 1 1envoi en Guinée de spécialistes M i m n A i

et la fornation en Allemagne de l ’Est de techniciens guinéens.

Un énetteur de radio à grande puissance était fourni à la Guinée

par la. D.D.R. en nars 1959«

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ppf M .gP M I NI STRE

5k P . t C E.

Des échanges de missions économiques se poursuivent t

1958, arrivée d'une nouvelle mission allemande à

59» une mission économique guinéonno 8e rendait à

A la suite de ce voyage, le 4.5.59 était signé un accord

d»échanges à long termo (prévoyant en particulier la livraison de bananes

contre produits industriels et matériel de construction (ciment)).

En avril 1959« des ingénieurs allemands étudiaient les installa­

tions de 1*énergie électrique en Guinée ainsi que la construction à

COLLEAH d*une grosse inprinerie équipée en partie avec du matériel

polonais«

Pologne

Le 24 janvier 1S59, une mission polonaise se rendait en Guinée

et repartait le 5 février après avoir signé des accords comorciauz aux

ternes desquels la Pologne doit exporter des textiles, des produits nétaL-

liques, des chaussures, des nachinos et dos biens d 1équipement contre du

ninerai de fer et des matières prenières d'origine guinéenne*

..«/... ÿÿ

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ÊÈSm—
„-p, MINISTRE

g, 0. E* e * E*

le 16 février, on apprenait le voyage d'une délégation gouvorna-

à VARSOVIE. La composition de cette délégation à laquelle

ndasnent le ninistre du Plan, le ninistre de l'Intérieur, le

du ninistre de l'Agriculture, le directeur de la Société

pour le Commerce africain laissait penser que les conversations devaient

porter sur des projets de collaboration économique importants.

Hongrie

Cette m8ne délégation guinéemne devait se rendre en Hongrie

après avoir quitté la Pologne.

Le 12.6.1959, un accord d'échanges intervient s la Hongrie four­

nira de 1*équipement agricole, des autobus, des appareils électriques, des

postes radio, des produits textiles.,.oontw<teproduits agricoles. En outre,

il est prévu que des ingénieurs et des techniciens hongrois partiront en

Guinée.

Chine

En avril 1959, les ministres guinéens de l'Economie et des

Finances devaient rencontrer à BERIIE des représentants de la République

Démocratique Chinoise. Une partie des entretiens au moins concernait des

livraisons de riz chinois à la Guinée.


Au début c’a mois de juillet, 5.000 tonnes de riz chinois arri­
vaient à COHâKRÏ. (R)

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S. D. É C. G.

UT — Pénétration, éconm-inna du Sloc au Libéria

janvier 1956, l1Union soviétique a offert d'établir des

Tilnna-h-i.Quea avec le Libéria, et de lui fournir une assistance

cononique et technique. Les Libériens ont assuré le gouvernaient améri­


cain qu'ils n'avaient pas l'intention d'accepter cette aide, nui« il y a

eu des rapports non confirmés selon lesquels le Libéria pourrait recevoir

de l'U.H.S.S» $ 5 aillions, sous la forme de capital pour l1établissement

d'une nouvelle banque d'Etat (l).

En Juillet 1959, M, MORRIS, suppléant du niaistre de l'Agricul­

ture et du Coœerce du Libéria,se rend à MOSCOU.

(s)

(l) Infomation de source alliée*

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p re m ie r m in is t re

a. d. i . c. a.

V - Pénétration ¿cononlquo dos Pava du Bloo orlontal rn Libye

pénétration du Bloo on Libye est surtout dirigée par

TMia.3.

Dans lo courant dos années précédentes, les Savie-


tiques ont tonté,

disorètenant et à différentes reprises,de fairo accepter leur ni<ìo óoono-

□ ique par la Libye. En 1946 — suivant des déclarations soviétiques — ils

avaient offert un prôt de 15 raillions de roubles; il fut refusé.

En 1958, les offres soviétiques renouvelées portaient notonnent

sur la fourniture de 40.000 tonnoa de blé, ainsi que des ornes (l).

En octobre 1958» M. K00BAR, chef du gouvernement libyen ot ninis-

tro dos Affaires Etrangères, annonçait que des propositions soviétiquos

étaient à l'étude. D'après certaines informations, oette étude se poursui­

vait toujours en janvier 1959.

Les offres soviétiques que l'on évalue (sans confirmation) à 10

□ Ulions de dollars concerneraient en particulier la construction do deux

hôpitaux et une aide dans les domaines industriel et agricole (fournitu­

re de matériel et, envoi d*exports).

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(l) De source alliée.

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D.D.R.

,B,R. est présente en Libye sur le plan comercial, mois

information récente sur ses activités*

Tchécoslovaquie

Une mission, commerciale tchèque s’est rendue en Libye pour étu­

dier le développement des échanges. Les Libyens seraient acheteurs de biens

de consommation et de produits mécaniques* D1après la presse ces entre­

tiens auraient été fructueux.

ti

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. E. C. E.

VI — Pénétration éconanioue des ~pavs du. Bloc soviétique an Nidria

■B pays du Bloc sino-sovlétique n'ont pas la possibilité

assistance économique ou de proposer des arrangements conmer-

ux officiels aux colonies africaines sans le consentement du cottvorno-

nent britannique qui conserve la responsabilité de toutes leurs relations

comerciales extérieures. U a été indiqué aux gouvernements coloniaux

qu'il était souhaitable que les importations on provenance des pays du

Bloc soviétique soient limitées à des produits essentiels ou presque

essentiels* Le critère appliqué en la matière est toutefois quelque peu

différent de celui en vigueur au Royaume Uniÿ aux yeux des gouvcmononts

coloniaux, des produits de consommation bon marché sont essentiels dans

un pays qui n'en produit pas encore* Conformément à cette politique, lo

commerce sino-soviétique trouve des occasions limitées d’expansion (on

premier lieu en ce qui concerne les produits de consommation) dans les

pays en question qui ont tendance à acheter en petites quantités sur les

□ arches les plus avantageux« Mais, en fait, les importations en provenan­

ce du Bloc restent jusqu'ici de peu d'importance et sont constituées

principalement par quelques produits alimentaires et divers articles de

consommation achetés pour la plus grande partie en Tchécoslovaquie.

De telles importations ont occasionnellement provoqué dos accusations

de "dumping" (par exemple les lampes tempête d'Allemagne orientale au

Nigéria — importation dite essentielle)«

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m i n i s t r e

5. D. E- C- *•

Par contre, il peut être d ,wi grand intérêt pour l'avenir do

#S#S# se porter,dans ce pays égalenent, conne acheteur de cacao,

9 la Nigeria vendait 8*000 tonnes de cacao à l^JUS.S., oe

t sa première expédition de cette nature à un pays connu-

J .

(ïO

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VIT. - Pénétration économique dos v&va du Bloc soviétinuo su

rapports oomerciaux établis avec le Soudan au cous des


:ôdentes par l'U.R^S.S. et sas satellites ont pemis en 1958
1959 1'établissement d'une série d'accords de troc ou d'échanges par

lesquels le Soudan a tenté d'assainir la situation de son marché du


coton (l).

Accord signé avec la Hongrie le 28»11.58.

- id - la Roumanie le 26.11.58.

— id - la Tchécoslovaquie le 17.3*99 (accord de troc t

coton contre textiles et chaussures d'une

Valeur de 1,2 nillion de livres soudanaises);

Avec la Pologne :les négociations ncnées au début de l'aonéft 59


aboutissent à l'achat de 3.000 T. de coton,
contre charbon, sucre et autres produits polonais.

ÏÏ.R.S-S.

C'est avec l'O.R.S.S. que la collaboration sur le plan économique

ost le plus avancée .


•• V •••
(R)

(l) En décembre 1958, le gouvernement soudanais estimait ne pouvoir consea^-


ver plus longtemps dans ses entrepôts les quelque 200.000 balles de
coton invendu (soit 75$ de la récolte) qui s'y trouvaient.

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S. D. E. C. E.

Le 18.3.59, u n a c c o r d c o n n c r c i a l e s t c o n c l u e n t r e l e s de ux paya
[É V t r o c d ' u n m o n t a n t d e 2 . 5 6 0 .0 0 0 £ ■ ), rm -ln l e s n é g o c i a t i o n s c o n t i -

T j\établissenent d ' u n a c c o r d d 'a B s i s t a n c o f i n a n c i è r e et t e cb n i—

depuis longtemps par l'XJ.R.S.S..

Le 15.4.1959» on apprend que le Soudan et l'G.R.S.S. vont étudia:

la possibilité de développer au Soudan la production d'amiante, de cinent

et d'engrais chimiques avec le concours de l’aide techniquo de l'TJ.R.S.S..

Chine

Avec la Chine des négociations étaient en cours an début de

l’année 1958 (après la visite à KHARTOtM, fin décembre, de 1>ambassadeur

de Chine auprès de la IUA.U.), pour la signature d'un accord économique

provisoire portant sur des échanges d'un million de livres sterling. Fin

février, la Chine envoyait à EHARflOIM une mission composée de 5 représen­

tants de filatures de coton et on attendait la venue d’une autre déléga­

tion, au début de mars, pour la signature des accorda«

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S. D. E. C. E.

V I H — Pénétration économique des paya du Bloc soviétique en Union aud-afrif-n-hr»

a vendu de la laine et de la viande à

disant ces dernières années. La Pologne achète rcgulie-

de la laine sur ce narché et la Tchécoslovaquie en a acheté aussi

de petites quantités. Des produits de consonnatlon hongrois et tchécoalo-

yaoues ont été offerts sur le narché sud-africain.

Selon des informations non confirmées, la Tchécoslovaquie s'irfcé-

ressait à la recherche de débouchés dans la Fédération de Rhodosio-

Hvasaland et même à 11établissement d'usines dans la Fédération, nnia

rien n'indique jusqu'ici qu'un effort sérieux ait été entrepris pour réa­

liser ces prétendues intentions. H y a eu quelques légères fuites de

cuivre rhodésien vers le Bloc sine-soviétique par l'Afrique Orientale

portugaise. Dans l'ensemble, cependant, l'activité économique du Bloc dans

l'un et l'autre de ces pays du Comonwealth n'a qu'un caractère très peu

important.

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